Preuves que l'Europe est sous emprise sioniste

Publié le par Ahmed Miloud

Mot à dire :

Est-ce-que vraiment l'Europe à peur des sionistes pour qu'elle leur soit soumise comme une esclave à son maître ou il y a autre chose derrière (1) ?

En tout cas, à en croire l'historien israélien Martin Van Karfeld, dont article suit, elle tremble pour son existence...et celle du monde ! Vraiment ?

(1)Voir :

https://www.google.dz/amp/s/dzmewordpress.wordpress.com/2017/08/28/lensorcellement-des-goys/amp/#ampshare=https://dzmewordpress.wordpress.com/2017/08/28/lensorcellement-des-goys/

L'overblogueur

 

Historien israélien :"Nous serons contraints à détruire l'Europe.. le monde"!!

 

 

Le professeur historien israélien, Martin Van Karfeld, a déclaré qu' « Israël se verra obligé de détruire le continent européen, au cas où il est menacé d’effondrement total...» 
  
Le professeur Karfeld qui est un spécialiste en histoire militaire à l'Université hébraïque de Jérusalem occupée (al-Qods occupée) a déclaré lors d'une interview rare diffusée sur la 7ème chaîne sioniste, qu'"Israël doit considérer le continent européen comme une cible ennemie, au cas où Israël ressentira l'effondrement définitif ou proche de ses frontières". 
Et Karfeld poursuit : « l'entité sioniste possède des centaines de têtes et fusées nucléaires qui dépassent la capitale Italienne, Rome, et les autres capitales européennes qui seront certainement des cibles de l'aviation israélienne si le gouvernement ressentira un effondrement décisif ou proche des frontières d’Israël et nous sommes vraiment capables de détruire le monde entier ! 
  
Pour ce qui est du peuple palestinien, Karfeld met en garde contre sa vigilance et sa résistance, se félicitant de la politique discriminatoire adoptée par l’ entité sioniste, ainsi que la punition collective et la construction du mur d'apartheid. 
Karfeld a d’ailleurs encouragé les autorités israéliennes à détruire plus de  maisons palestiniennes afin d'expulser tous les Palestiniens hors d'"Israël" (les territoires palestiniens occupés en 1948), soulignant que  l’entité sioniste attend l'instant approprié pour l'exécution décisive de cette stratégie contre les palestiniens. 
  
L'expert et analyste militaire israélien est paru content des massacres de Sabra et Chatila, encouragent les forces occupantes israéliennes à utiliser toutes formes d'agressions et violations contre les Palestiniens, répétant certaines allocutions de Moshé Dayan : "Israël doit toujours se comporter comme un chien enragé, et il faut qu'il apparaisse très dangereux aux autres, et non faible et  lésé".

Source :

http://m.alterinfo.net/Historien-israelien-Nous-serons-contraints-a-detruire-l-Europe-le-monde-_a43668.html

Un parlement juif en Europe !

Le Parlement Juif Européen : une aberration ou un modèle ?

Antonin Campana 27 Février 2016 3
Perspectives Autochtones, Antijaphétisme
Le Parlement Juif Européen : une aberration ou un modèle ?
Depuis février 2012, les Juifs disposent d’un Parlement solennellement inauguré au sein même du Parlement européen de Bruxelles (vidéo ci-dessous). Ce « Parlement Juif Européen » (European Jewish Parliament –EJP) est constitué de 120 membres élus, sensés représenter proportionnellement les communautés juives européennes des pays membres de l’Union européenne mais aussi d’Ukraine, d’Arménie, d’Azerbaïdjan, du Kazakhstan ou de Russie… (en tout 47 pays). Les Juifs de France ont ainsi élu sept membres, les Juif d’Allemagne six, et ceux du Kosovo un seul. Ce Parlement dispose d’une Constitution et de deux coprésidents. Son siège est à Bruxelles, rue de la Loi.

Les avantages consentis par L’Union européenne au peuple juif sont donc énormes. L’inauguration du Parlement juif au sein des institutions bruxelloises (le Parlement européen) vaut reconnaissance officielle (un peu comme celle du CRAN au sein du Sénat républicain). Dès lors (comme le CRAN), ce Parlement juif devient un interlocuteur fréquentable, voire recherché des élus européens. Marine Le Pen et Louis Aliot se sont ainsi rendus à une réunion du Parlement juif à Strasbourg (juillet 2015) pour y condamner l’antisémitisme et le boycott d’Israël. A cette libre utilisation des salles du Parlement européen strasbourgeois et bruxellois s’ajoute la jouissance de locaux dans une rue surnommée par les médias belges le « Parlement » ou le « Gouvernement » tant les sièges d’institutions officielles s’y succèdent : la Commission européenne (au 200 de la rue de la Loi), le Conseil de l’UE (au 175), le Conseil Européen (au 155)… Le Parlement juif est quant à lui au 223, un numéro qui correspond aussi à l’adresse de la FEFAC, un puissant lobby qui fait la promotion des OGM et du TAFTA. Autrement dit, l’Europe a installé le Parlement juif au centre de son propre pouvoir, ce qui vaut reconnaissance de légitimité. Et cette reconnaissance de légitimité implique à son tour une reconnaissance de la nationalité juive !

Les détracteurs du Parlement juif font valoir d’une part ce problème de « nationalité » implicite, d’autre part le soutien du Parlement Juif Européen à un Etat étranger (Israël en l’occurrence), enfin la personnalité des deux oligarques juifs ukrainiens qui sont à l’origine de ce Parlement : Igor Kolomoïsky et Vadim Rabinovivh. Kolomoïsky est un acteur important du coup d’Etat du Maïdan. Il est lié au groupe néo-nazi Pravy Sector et finance plusieurs bataillons spéciaux dont le Bataillon Azov composé de recrues néonazis. Rabinovich, quant à lui, est un « parrain » qui a fait plusieurs années de prison à l’époque soviétique. Ses activités criminelles l’ont enrichi et en ont fait un ami de Kolomoïsky, ce qui est naturel entre crapules.

L’existence d’un Parlement Juif Européen est souvent pointée du doigt par les réfractaires. Cependant, d’un point de vue autochtone, la remise en cause du Parlement Juif Européen paraît plutôt contre-productive. Mieux vaut s’en servir pour revendiquer nos propres droits : pourquoi les Autochtones d’Europe n’auraient-ils pas eux-aussi leur Parlement ? Pourquoi n’affirmeraient-ils pas eux-aussi leur nationalité (autochtone) ? Cette lutte pour l’égalité des droits est un processus vertueux qui nous émancipera des systèmes institutionnels et politiques qui nous aliènent et nous nient.

D’autre part, nous aurions avantage à prendre exemple sur ce Parlement juif. Les 120 délégués ont été élus par « des » Juifs grâce aux nouvelles technologies et à Internet. Une infime minorité de Juifs ont participé à cette « élection », la plupart ignorant son existence. Mais quelle importance ? L’essentiel n’est-il pas de lancer une dynamique ? Ne pourrions-nous pas imaginer un processus autochtone comparable, certes tout aussi imparfait, mais qui aurait l’avantage de donner aux Natifs un début de représentation légitime ?

2017 aspire toutes les énergies et toutes les pensées. Les Autochtones espèrent qu’un événement salvateur jaillira des institutions et des processus électoraux conçus pour les faire sortir de l’Histoire. La déception sera à la hauteur de leurs attentes. Malheureusement, il faut en passer par là pour envisager l’avenir sérieusement. Ce que nous vivons depuis 50 ans, les Juifs le connaissent depuis 3000 ans. Ils ont appris à survivre dans le mélange. Il n’y a aucune honte à les imiter. Ils se veulent « peuple modèle » : prenons-les au mot !

Antonin Campana
Source :
http://www.autochtonisme.com/2016/02/le-parlement-juif-europeen-une-aberration-ou-un-modele.html
Autres sources :

https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-effarante-inauguration-d-un-Parlement-JUIF-Europeen-10626.html

 

Le Parlement Juif Européen a tenu sa première session générale à Bruxelles.


Le Parlement Juif Européen a tenu sa première session générale à Bruxelles.

Les 120 membres du nouveau Parlement Juif Européen, représentant 47 pays de tout l’Europe élargie aux pays de l’Est, ont tenu leur première assemblée générale à Bruxelles les 15 et 16 mai 2012. Cette première session a permis de créer des groupes de travail dans lesquels les parlementaires ont défini les direction dans lesquels ils allaient orienter leur travail.

Le Parlement Juif Européen (EJP) est composé d’hommes et de femmes venant de tout horizon regroupant laïcs et religieux, jeunes et moins jeunes.

Plusieurs groupes de travail ont été constitués:  éducation, relation avec les médias, les réseaux sociaux, combattre l’antisémitisme, Israël, culture et héritage, affaires étrangères, dialogue politique et culturel avec les Chrétiens et les Musulmans, étudiants et jeunes professionnels.

Après une première journée de travail en groupe, la seconde journée s’est déroulée au Parlement Européen sous la présidence du Docteur Antonyia PARVANOVA. Plusieurs personnalités sont venus apporter leur soutien au Parlement Juif Européen: Frédéric RIES, membre du Parlement Européen, Zeev ELKIN, chef de la nouvelle coalition gouvernementale israélienne, membre de la Knesset, Son excellence Huda NOONO, Ambassadrice du Bahrain aux Etats Unis ainsi que l’Ambassadeur du Bahrain en Belgique.

La session fût consacrée à la crise économique et ses conséquences sur l’extrêmisme, le populisme et l’antisémitisme.

Les professeurs Guy MILLIERE de l’Universite Paris VIII et Michel HERMANS de l’Université de Liège brossèrent un portrait de la situation économique en Europe et des conséquences qui en découlent tant dans la montée des extrêmismes de gauche comme de droite, mais aussi de la montée de l’antisémitisme islamique en Europe de l’Ouest.

La France était représentée par Joël ROCHARD, Raymond BRIEFEL, Roger FAJNZYLBERG, Caroline OHAYON, Yaël MALKA, Jacques-David SEBBAN et Jean-Marc MOSKOWICZ, membres élus au Parlement Juifs Européen.

Depuis son installation le 16 février 2012, le Parlement Juif Européen s’est déjà illustré par quelques actions concrètes:

  • une pétition pour exiger des excuses de la part de Catherine Ashton ayant comparé la tuerie de Toulouse aux enfants de Gaza
  • plusieurs communiqués pour dénoncer des actes antisémites
  • un groupe de parlementaire s’est rendu en Lettonie pour protester contre la marche des anciens Waffen-SS et les commémorations à la mémoire de ces SS

Jean-Marc MOSKOWICZ
Membre du Parlement Juif Européen

In the command center of pan-European politics, the European Jewish Parliament convened for a second day… At the European Parliament, panel discussions were held on the economic crisis in Europe and its impact on extremism, populism and anti-semitism… Dr. Antonyia Parvanova, a member of the European Parliament from Bulgaria, moderated… Parvanova says she and her colleagues are aware that baseless hatred for Jews is rearing its ugly head again in violent acts, in anti-Israeli sentiment and in politics…

Igor Kolomoisky, the President of the European Jewish Union, was the guiding light behind the first-ever Parliament for Jews and forging ties with other European leaders is one of its priorities. The European Jewish Parliament was modeled in some ways after the European Parliament. Its members are elected osein contrast to how other Jewish leaders in Europe are chosen which is usually by those inside existing organizations. The European Jewish Parliament hopes its system can attract young, unaffiliated Jews with fresh ideas.

A Jewish woman from Washington joined the EJP’s meetings…but she’s not an American working for President Obama or Republican candidate Mitt Romney…Her boss is King Hamad bin Isa Al Khalifa of Bahrain… Hoodah Nunu is the Bahraini Ambassador to the US, a Jewish woman who represents her Muslim country. EJP members also expressed hope that they can help build bridges between Jews and Muslims wherever they clash. Nunu’s colleague — the Bahraini Ambassador to the EU — attended the panel discussions. Tomorrow these new Jewish reps of Europe will head back to their home countries after two days of sharing ideas, solutions and meeting like-minded politicians.

Jordana Miller, JN1, Brussels

Source :

http://www.europe-israel.org/2012/05/le-parlement-juif-europeen-a-tenu-sa-premiere-session-generale-a-bruxelles/

UN PARLEMENT JUIF EUROPÉEN !

Vendredi 2 novembre 2012 par Nicolas Zomersztajn

A l’initiative de deux oligarques juifs ukrainiens, un Parlement juif européen s’est constitué à Bruxelles le 16 février 2012. Ce projet surprenant ne fait pas l’unanimité dans le monde juif et illustre la montée en force des oligarques juifs des anciennes républiques soviétiques au sein du leadership juif européen.

 
 

Vadim Rabinovich à gauche et Joël Rubinfeld (en arrière-plan)

On pourrait croire qu’il s’agit d’une blague juive : un Parlement juif européen avec 120 députés tout aussi juifs et européens s’est réuni en séance inaugurale dans une salle du Parlement européen à Bruxelles le 16 février 2012. A l’issue de cette réunion, ces 120 députés juifs originaires de 47 pays d’Europe, dont un contingent important des anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale et d’autres Etats et micro-Etats non-membres de l’Union européenne, ont élu deux coprésidents : l’Ukrainien Vadim Rabinovich et le Belge Joël Rubinfeld.

Cette initiative n’a pas été lancée par les instances officielles de l’Union européenne et l’élection de ces 120 « députés » n’est pas intervenue suite à un processus démocratique traditionnel comprenant l’envoi de convocations électorales et la campagne des candidats. Les 120 membres du Parlement juif européen ont été élus virtuellement par 400.000 internautes. C’est en tout cas ce qu’on peut lire sur le site internet www.eju.org, mais que personne ne peut vérifier puisqu’aucun huissier assermenté n’a authentifié les résultats.

Ce projet a été conçu et mis en œuvre par deux oligarques juifs ukrainiens : Igor Kolomoïsky et le même Vadim Rabinovich. « Il s’agit de donner une voix aux communautés juives d’Europe avec cette particularité démocratique », déclare Joël Rubinfeld, coprésident du Parlement juif européen et ancien président du CCOJB. « C’est la première fois que les représentants d’une organisation juive européenne sont élus par les membres des communautés juives des différents pays européens. Durant trois mois, les Juifs des 47 pays européens où nous sommes représentés pouvaient présenter des candidats et voter sur internet ».

« Pseudo-parlement »

Le progrès technologique et l’utilisation d’internet correspondent certes à l’air du temps. On peut en revanche s’interroger sur la transparence et le sérieux d’une élection de ce type. Jusqu’à présent, aucune démocratie digne de ce nom n’a eu recours à ce procédé qui n’offre aucune garantie de transparence. Cette particularité n’a pas échappé à de nombreux dirigeants juifs européens. Ainsi, Roger Cukierman, ancien président du CRIF, a qualifié cette initiative en utilisant des termes peu amènes. « Le pseudo-parlement juif européen est une vaste fumisterie », a-t-il déclaré le 5 mars 2012 sur les ondes de Judaïques FM. « J’ai du mal à imaginer que 80% [400.000 familles]des Juifs européens se soient exprimés, alors que dans mon entourage proche et même lointain pourtant fort intéressé par tout ce qui touche aux Juifs et à Israël, personne n’a entendu parlé ni d’un quelconque appel à candidature ni d’élections à un tel parlement ».

Certaines personnalités juives ont même découvert à leur grande surprise que leur nom était repris dans la liste des candidats. « A aucun moment les promoteurs du Parlement juif européen ne m’ont sollicitée ni demandé mon avis », réagit Viviane Teitelbaum, député MR du Parlement bruxellois et ancienne présidente du CCOJB. « Je leur ai demandé de retirer mon nom de cette liste, mais cela a pris du temps avant qu’ils ne s’exécutent ». Il est piquant de constater que des noms aussi folkloriques que David Beckham, Sacha Baron Cohen ou Stella McCartney figuraient également parmi les candidats !

Face aux défis majeurs auxquels sont confrontés les Juifs d’Europe, on peut comprendre que certains éprouvent la nécessité d’agir, à l’instar des promoteurs de ce parlement juif. Faut-il pour autant entamer cet engagement n’importe comment et par le biais de pseudo-élections ? Il existe déjà en Europe et dans le monde des organisations juives internationales comme le Congrès juif mondial ou le Congrès juif européen qui ont tissé un réseau de relations et de relais sur base d’une représentativité objective des communautés juives nationales. Ces organisations ont une expérience indéniable qu’on ne peut balayer d’un revers de manche. « Les initiateurs du Parlement juif européen arrivent tambours battant en pensant qu’ils vont révolutionner la vie des communautés juives d’Europe », constate un ancien membre du Congrès juif européen. « Ce n’est pas parce qu’on a conçu un site internet et qu’on possède des moyens financiers qu’on se lance du jour au lendemain dans la défense des Juifs d’Europe ». Il faut s’insérer dans un processus initié par d’autres organisations préexistantes. Leur travail n’est pas négligeable et on ne peut qu’espérer que d’autres énergies les rejoignent pour que les générations suivantes en retirent les fruits.

Créneau déjà occupé

« Je regrette que le Congrès juif européen n’ait pas intégré que nous sommes des partenaires et non des concurrents », relève Joël Rubinfeld. « Il est vrai qu’on se situe dans le même créneau que le Congrès juif européen. Néanmoins, il n’est pas bon qu’une organisation soit dans une position monopolistique. Dès lors qu’il existe deux ou trois autres organisations poursuivant le même objectif, une synergie positive doit se créer entre ces organisations. Par ailleurs, il y a tellement de challenges auxquels doit faire face la communauté juive européenne que nous ne serons pas trop de deux ou trois organisations pour les relever. Ce qui importe à nos yeux, c’est tout le travail que nous accomplissons dans la lutte contre l’antisémitisme, la promotion des valeurs juives européennes et la lutte contre la délégitimation d’Israël ».

Ces combats ne sont pas neufs et figurent déjà parmi les modalités d’action de chaque communauté juive organisée. Mais la confusion suscitée par l’apparition d’une organisation aux contours aussi flous risque de porter préjudice à la cause des Juifs d’Europe. « Comment voulez-vous que les non-Juifs y comprennent encore quelque chose ? », s’emporte un lobbyiste juif américain actif à Bruxelles. « D’autant plus que le mythe de la puissance juive n’a pas disparu. Quand le Président du Parlement européen m’invite à déjeuner et me demande de lui obtenir un rendez-vous à la Maison-Blanche, il est convaincu que je tire les ficelles à Washington. Imaginez alors ce que doivent penser des ministres monténégrins qui voient arriver chez eux une délégation d’une organisation dont le nom ronflant est le Parlement juif européen ! Ils accepteront et penseront que c’est une manière assez facile de montrer qu’ils ne sont pas antisémites, même si cette délégation ne représente rien d’autre qu’elle-même ».

Sous-nationalité juive

Il y a plus grave. En ayant recours au terme « Parlement », ces deux oligarques ukrainiens laissent entendre que les Juifs d’Europe ne sont pas citoyens des pays dans lesquels ils vivent et qu’une sous-nationalité juive existerait. Comme le fait justement remarquer Roger Cukierman, « la nation juive, elle vit en Israël et les citoyens israéliens ont leur Parlement, la Knesset ». Les Juifs ont les mêmes droits que leurs concitoyens chrétiens, athées ou musulmans. Ils n’ont pas besoin d’un pseudo-parlement composé de représentants élus dans des conditions obscures. Ils ont en revanche besoin d’organisations représentatives sérieuses et crédibles inscrivant leur action dans la durée. Cela nécessite une expérience qui ne s’improvise pas en quelques mois et ce ne sont pas des communiqués de presse fracassants ni des newsletters remplies de photos des coprésidents du Parlement juif européen en « visite officielle » au Monténégro qui vont renforcer la condition juive européenne.

L’heure des oligarques a-t-elle sonné ?

Les promoteurs du Parlement juif européen, Igor Kolomoïsky et Vadim Rabinovich, sont deux hommes d’affaires ukrainiens dont l’immense majorité des Juifs d’Europe occidentale n’a jamais entendu parler. Dans leur pays respectif où ils ont diversifié leurs investissements, ils sont pourtant connus. Depuis plusieurs années, il n’est pas rare de voir arriver des oligarques juifs de Russie ou d’autres anciennes républiques soviétiques au sein des organisations juives européennes et internationales.

Pour de nombreux observateurs du monde juif, cette évolution s’inscrit dans l’ordre des choses. Ils ont fait fortune et en apportant leur soutien financier à des organisations juives, ils espèrent s’imposer comme les dirigeants incontournables du judaïsme européen. « Ce qui se passe avec l’arrivée de milliardaires russes ou ukrainiens dans les institutions juives n’est pas neuf, tant en Amérique du Nord qu’en Europe », observe Simon Epstein, professeur d’histoire à l’Université de Jérusalem et spécialiste des réactions juives face à l’antisémitisme. « Les communautés juives ont toujours été dirigées par des industriels ou des hommes d’affaires suffisamment riches pour se consacrer aux affaires communautaires. Cela ne plaît pas aux Juifs d’Europe occidentale parce que ces oligarques font preuve de brutalité, se comportent comme des parvenus et ont accumulé leur fortune dans des circonstances troubles. Mais pour le reste, ils ne font que reproduire le modèle des grands philanthropes juifs d’Europe occidentale qui se sont aussi appuyés sur leur fortune pour imposer leur pouvoir ».

Personne ne conteste l’arrivée de Juifs russes ou ukrainiens dans les organisations juives européennes. « S’ils souhaitent s’y investir pour les renforcer, il est normal qu’ils acquièrent des réflexes démocratiques et qu’ils n’imposent pas non plus certaines pratiques pouvant nuire à la réputation des organisations juives », précise un dirigeant communautaire français.  

Source :

http://www.cclj.be/actu/politique-societe/parlement-juif-europeen

La génétique éclaire le débat sur l’origine des juifs d’Europe

Les Juifs d’Europe trouvent leur origine dans un mélange d’ascendances, dont de nombreuses proviennent de tribus du Caucase qui se sont converties au judaïsme, selon une étude de génomes publiée jeudi.

Cette enquête, selon son auteur, devrait régler un débat de plus de deux siècles.

Les juifs d’origine européenne, les Ashkénazes, représentent environ 90 % des plus de 13 millions de juifs dans le monde aujourd’hui.

Selon l’hypothèse dite « rhénane », les Ashkénazes descendent des juifs qui ont fui la Palestine après la conquête musulmane en 638 après J.C.

Toujours selon cette hypothèse, ils se sont installés dans le sud de l’Europe, puis, à la fin du Moyen Âge, environ 50.000 d’entre eux se sont déplacés de la Rhénanie, en Allemagne, vers l’Europe de l’Est.

Certains estiment cependant cette hypothèse invraisemblable, car le scénario est impossible en termes démographiques.

Cela supposerait un bond de la population des juifs d’Europe orientale de 50 000 individus au 15esiècle à environ huit millions au début du 20esiècle.

Le taux de natalité aurait été ainsi 10 fois supérieur à celui de la population locale non-juive. Et cela malgré les difficultés économiques, les maladies, les guerres et les pogroms qui ont ravagé les communautés juives.

Pour tenter d’y voir plus clair, une étude publiée dans la revue britannique Genome Biology and Evolution a comparé les génomes (qui forment le patrimoine génétique) de 1287 individus non apparentés descendants de huit groupes de population juifs et de 74 non juifs.

Le généticien Eran Elhaik (Ecole de Santé publique Johns Hopkins, Baltimore, États-Unis) a passé au crible ces données, à la recherche de mutations dans le code ADN liées à l’origine géographique d’un groupe.

Ces indicateurs ont déjà été utilisés dans le passé pour faire la lumière sur les origines des Basques ou des Pygmées d’Afrique australe.

Parmi les juifs d’Europe, le généticien a trouvé des signatures ancestrales qui pointaient clairement vers le Caucase et aussi, mais dans une moindre mesure, vers le Moyen-Orient.

Ces résultats, a déclaré Eran Elhaik, viennent appuyer la théorie rivale de l’hypothèse rhénane, connue sous le nom d’« hypothèse Khazare ».

Selon cette théorie, les juifs d’Europe orientale descendent des Khazars, un mélange de clans turcs qui se sont installés dans le Caucase dans les premiers siècles de notre ère et, influencé par les juifs de Palestine, se sont convertis au judaïsme au 8e siècle.

Les juifs khazars ont construit un empire florissant, attirant des juifs de Mésopotamie et de l’Empire byzantin.

Ils ont tellement prospéré qu’ils ont essaimé en Hongrie et en Roumanie, plantant les graines d’une vaste diaspora.

Mais l’empire khazar s’est effondré au 13e siècle, attaqué par les Mongols et affaibli par des épidémies de peste noire.

Les juifs khazars ont alors fui vers l’ouest, s’installant dans le royaume polonais et en Hongrie, où leurs compétences en finances, en économie et en politique étaient très appréciées. Selon l’hypothèse khazare, ils se sont finalement répandus en Europe centrale et occidentale.

« Nous concluons que le génome des juifs d’Europe est une mosaïque de populations anciennes, incluant des Khazars judaïsés, des juifs gréco-romains, des juifs de Mésopotamie et de Palestine », a expliqué Eran Elhaik.

« La structure de leur population a été formée dans le Caucase et sur les rives de la Volga, avec des racines qui s’étendent à la région de Canaan et aux rives du Jourdain », a-t-il poursuivi.

Selon Eran Elhaik, l’histoire esquissée dans les gènes est étayée par les découvertes archéologiques, par la littérature juive qui décrit la conversion des Khazars au judaïsme, ainsi que par la langue.

L’histoire des Juifs en Europe et dans le monde, avec Kontre Kulture :
Source : 
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