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😈Les financiers sionistes francs-maçons, faiseurs de présidents😈

Publié le par Ahmed Miloud

Le rabbin Stephen Wise, président du Congrès juif américain (à gauche), et John L. Lewis, le président du Congrès des organisations industrielles (à droite)15 mars 1937.
LES PÊCHEURS EN EAU TROUBLE
" Il est classique que les périodes troublées soient particulièrement propices à la formation de colossales fortunes en un temps record. Il y quelques années, le monde entier a été le témoin stupéfait des « réussites » financières foudroyantes des Roman Abramovitch,Mikhaïl Khodorkovski, Boris Berezovski ou Vladimir Goussinski, plus connus sous le nom générique d' »oligarques russes « . Au moment de l’effondrement de l’URSS, une brochette de petits et de gros malins, particulièrement rapaces et avisés, en cheville avec un pouvoir politique chancelant et corrompu avait, en un éclair et avec la complicité tacite du FMI et des grandes banques américaines, fait main basse sur l’essentiel des ressources énergétiques et des grandes entreprises de l’ex-URSS devenue la Russie.
M. House père n’est pas seul à avoir su exploiter les troubles de la guerre civile américaine de 1861à 1867 – également appelée guerre de Sécession – qui ont permis à quelques chevaliers d’industrie de donner la mesure de leur talent et de leur mépris pour les principes du droit et de la morale. Cette période a connu l’ascension fulgurante des John D. Rockefeller, desAndrew Carnegie, des John Pierpont Morgan ou desCornelius Vanderbilt, lequel n’a pas hésité à affirmer froidement, en 1867, dans une gazette de New-York: « Je n’en ai rien à faire des lois« .
Ces banquiers et ces entrepreneurs affairistes se sont spécialisés dans les abus de pouvoir et les pratiques immorales, mais grassement payantes. Ils ont été qualifiés de « barons voleurs » (robber barons) . Leurs descendants, devenus vertueux, se sont d’ailleurs empressés de consacrer une partie de leur argent à des œuvres de bienfaisance, afin de conquérir l’honorabilité qui leur permettait de blanchir et de protéger par la loi une fortune frauduleusement acquise. L’exemple des Rockefeller est le plus célèbre. C’est sur ces méthodes-là que s’est construit le capitalisme américain.

Lire plus ici :

http://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/chaos/house.html

Attali, l’homme qui murmure à l’oreille des présidents
Par Grégoire Biseau  

Dans l’ombre de la loi Macron se retrouve une nouvelle fois l’empreinte de l’ex-conseiller de Mitterrand, qui infuse le débat public sous Hollande comme sous Sarkozy.

Et si c’était lui : Jacques Attali, 71 ans, le vrai président de la France. Un président non élu, sans réelles prérogatives, mais avec un programme de réformes, né sous la droite et appliqué largement sous la gauche. Lancée en juin 2007 par Nicolas Sarkozy, la Commission pour la libération de la croissance française, présidée par l’ex-conseiller de François Mitterrand, aura, au bout du compte, inspiré en profondeur deux quinquennats. Et trouvé en François Hollande un inattendu disciple. Ce mercredi, son ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, présente en Conseil des ministres sa loi pour la croissance et l’activité, qui reprend plusieurs recommandations de ladite commission. Sarkozy avait rêvé pouvoir étendre le travail du dimanche et libéraliser certaines professions réglementées. Il a essayé. Puis reculé. Hollande remet l’ouvrage sur le métier, malgré l’opposition d’une partie de sa majorité.

Source :

http://valentin.beziau-ump77.over-blog.com/2017/05/l-appartenance-maconnique-d-emmanuel-macron-revele-par-gioele-magaldi-franc-macon-italien-au-30eme-degre-et-le-journaliste-juif-fran

https://www.google.dz/amp/www.liberation.fr/amphtml/france/2014/12/09/attali-l-homme-qui-murmure-a-l-oreille-des-presidents_1160437#ampshare=

http://www.liberation.fr/france/2014/12/09/attali-l-homme-qui-murmure-a-l-oreille-des-presidents_1160437

 

Que ce soit aux États-Unis, en France ou ailleurs en Occident, la plupart des élites gouvernementales,sinon toutes,surtout pour les postes-clés,sont coptées par les grands financiers liés au sionisme et à la franc-maçonnerie. Que personne ne soit dupe,ce sont les cordons de la bourses détenus par les grands banquiers du monde,adorateurs du veau d'or, qui font la pluie et le beau temps en politique et en économie.Dernier exemple en date,l'élection en France d'Emmanuel Macron.Son prédécesseur avait dit d'ailleurs qu'il faut passer par la franc-maçonnerie pour espérer d'être élu (voir lien ci-dessous).

https://www.valeursactuelles.com/politique/emmanuel-macron-et-les-francs-macons-86024

https://www.google.dz/amp/s/francmaconnerieexposee.wordpress.com/2015/08/08/f-hollande-il-faut-passer-par-la-franc-maconnerie/amp/#ampshare=

https://francmaconnerieexposee.wordpress.com/2015/08/08/f-hollande-il-faut-passer-par-la-franc-maconnerie/

 

Comme on vient de le voir, ces Crésus des temps modernes travaillent sans relâche pour asservir le monde à leur pouvoir maléfique en utilisant des slogans qui,venant d'eux,ne sont que de la propagande pour promouvoir leurs desseins sataniques. Ils croient qu'avec leurs fortunes,souvent accumulées par l'exploitation et l'esclavage des peuples,ils peuvent se comporter en seigneurs du monde.

Malheureusement, beaucoup de peuples sont tombés dans leurs pièges en leur faisant oublier les valeurs communes à tous les êtres humains comme la solidarité, la paix,la justice,l'amour ,la tolérance, enfin toutes ces valeurs prônées par toutes les religions et les hommes et femmes de bonne volonté. En outre,ces illuminés, se sont appropriés la plupart de ces valeurs dont ils ont fait un dogme maçonnique afin de mieux leurrer les gens.Voir livre et vidéo à ce sujet ci-dessous

Que ce soit aux États-Unis, en France ou ailleurs en Occident, la plupart des élites gouvernementales,sinon toutes,surtout pour les postes-clés,sont coptées par les grands financiers liés au sionisme et à la franc-maçonnerie. Que personne ne soit dupe,ce sont les cordons de la bourses détenus par les grands banquiers du monde,adorateurs du veau d'or, qui font la pluie et le beau temps en politique et en économie.Dernier exemple en date,l'élection en France d'Emmanuel Macron.Son prédécesseur avait dit d'ailleurs qu'il faut passer par la franc-maçonnerie pour espérer d'être élu (voir lien ci-dessous).

https://www.valeursactuelles.com/politique/emmanuel-macron-et-les-francs-macons-86024

http://www.les-docus.com/franc-macon-au-coeur-de-la-republique/

Que ce soit aux États-Unis, en France ou ailleurs en Occident, la plupart des élites gouvernementales,sinon toutes,surtout pour les postes-clés,sont coptées par les grands financiers liés au sionisme et à la franc-maçonnerie. Que personne ne soit dupe,ce sont les cordons de la bourses détenus par les grands banquiers du monde,adorateurs du veau d'or, qui font la pluie et le beau temps en politique et en économie.Dernier exemple en date,l'élection en France d'Emmanuel Macron.Son prédécesseur avait dit d'ailleurs qu'il faut passer par la franc-maçonnerie pour espérer d'être élu (voir lien ci-dessous).

https://www.valeursactuelles.com/politique/emmanuel-macron-et-les-francs-macons-86024

https://www.google.dz/amp/s/francmaconnerieexposee.wordpress.com/2015/08/08/f-hollande-il-faut-passer-par-la-franc-maconnerie/amp/#ampshare=

https://francmaconnerieexposee.wordpress.com/2015/08/08/f-hollande-il-faut-passer-par-la-franc-maconnerie/'b

Voir lien ci-dessous,décrivant le chaos dans lequel ces riches comme Crésus ont fait plonger le mond,et que tout être sensé de fait méditer :

Extrait :

"Depuis 2001 et les attentats du World Trade Center, les discours de violence n’ont pas cessé un seul instant. La violence a été ajoutée à la violence et des avions de combat ont sillonné les cieux, du Moyen-Orient à l’Afrique, survolant des nations, pulvérisant des humains à proximité de champs pétroliers, de mines de coltan, de carrés d’uranium. Les discours de la plupart des dirigeants n’ont été que des paroles de menace et de mépris. Après quatorze ans de feu, des enfants nés ces années-ci n’ont forcément intégré que la loi du plus fort parce que privés d’un minimum de sens. Les mots dérégularisation et libéralisation sont devenus les maîtres mots. Or, une société sans règles est vouée à l’échec et, du coup, notre jungle est devenue complètement inhospitalière. Comment en sont-ils arrivés là ? se demande-t-on dans les chaumières. C’est les imams, affirme-t-on en chœur. Formé dans la publicité, je peux assurer que les principes de manipulation des masses fonctionnent partout, pas uniquement dans le chef des peuples musulmans. On m’a appris qu’il y a quatre leviers essentiels pour pouvoir influencer les gens. Il y a la nation, la religion, le sexe, la menace sur le portefeuille. À partir de là, on manipule qui on veut, à condition bien entendu d’être privé de l’esprit critique. Ou que l’on soit confronté sans cesse au racisme, à l’exclusion et d’autres choses aussi insupportables. Nous avons forcément une responsabilité dans tout cela ; aucun des kamikazes de Paris ne venait de Syrie ou de Libye mais de France, de Belgique. Dans les rangs de Daech, on trouve des ressortissants de l’Eure-et-Loir, venant des États-Unis, de Grande-Bretagne. Ils font partie de notre histoire. "

https://www.google.dz/amp/s/francmaconnerieexposee.wordpress.com/2015/08/08/f-hollande-il-faut-passer-par-la-franc-maconnerie/amp/#ampshare=https://francmaconnerieexposee.wordpress.com/2015/08/08/f-hollande-il-faut-passer-par-la-franc-maconnerie/'bhttps://www.humanite.fr/des-valeurs-communes-pour-rester-en-vie-590913

 

Le Nouvel Ordre Mondial a mis sur rail un système financier par lequel il assujettit les individus et les nations à son desiderata,forme d'esclavage qui ne dit pas son nom.Un très bon livre au sujet de ce système financier injuste a été écrit par  la canadienne Mary Elisabeth Croft.En le lisant,on s'aperçoit de toute la supercherie de la finance mondiale mafieuse."L'argent est le dieu de notre temps et Rothschild est son prophète ", a dit Heinrich Heine.

"BANKSTER « Vol au-dessus de tout soupçon »

Source :

http://: http://islamvraiereligion.over-blog.com/2017/10/la-mafia-financiere-mondiale.html

Ces financiers qui gouvernent le monde via les élites qu'ils coptent après les avoir initiées dans leurs temples maçonniques, s'inspirent de la kabbale juive pour réaliser leurs projets de domination.Écoutons Henry Makow,scientifique et auteur canadien :

"La doctrine kabbaliste de la « Destruction » est à l’origine de toute guerre

(A gauche, un homme regarde l’étendue des ruines laissées par l’explosion de la bombe atomique sur Hiroshima au Japon.)

 Pourquoi les Sionistes sont-ils toujours à l’avant-garde pour promouvoir les guerres, passées et présentes ?

 Cet article suggère que toutes les guerres sont conçues pour tuer et affaiblir les goyim, qui ne sont rien d’autre que des dupes volontaires.

La Doctrine Kabbaliste de la Destructionfournit la clef de compréhension des évènements mondiaux.

D’après la Kabbale, qui est la doctrine secrète du Judaïsme et de la Franc-maçonnerie, « le mal et les catastrophes sont des facteurs endémiques du processus de création. Sans mal il ne peut y avoir de bien, sans destruction, la création ne peut pas s’accomplir. » (La Kabbale : Une introduction au mysticisme Juif, par Byron L. Sherwin, p.72)"

Lire plus ici :

https://www.google.dz/amp/s/henrymakow.wordpress.com/2012/10/02/la-doctrine-kabbaliste-de-la-destruction-est-a-lorigine-de-toute-guerre/amp/#ampshare=https://henrymakow.wordpress.com/2012/10/02/la-doctrine-kabbaliste-de-la-destruction-est-a-lorigine-de-toute-guerre/

https://blideodz.wordpress.com/2017/10/08/uroko-videos-a-voir-absolument-histoire-des-usa-et-de-lesclavage-des-occidentaux-par-une-secte/

En conclusion, ces seigneurs de la finance que le diable leur a insufflé leurs méfaits sataniques,auront à répondre de tous actes devant leur Créateur, le Souverain juge,Seigneur de de l'Univers et de tout ce qui y existe.

" Et ils seront présentés en rangs devant ton Seigneur. «Vous voilà venus à Nous comme Nous vous avons créés la première fois. Pourtant vous prétendiez que Nous ne remplirions pas Nos promesses».
 Et on déposera le livre (de chacun). Alors tu verras les criminels, effrayés à cause de ce qu’il y a dedans, dire: «Malheur à nous, qu’a donc ce livre à n’omettre de mentionner ni péché véniel ni péché capital?» Et ils trouveront devant eux tout ce qu’ils ont œuvré. Et ton Seigneur ne fait du tort à personne."(Coran 05:48/49)

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La vie du Messager d'Allah, Mohammed,paix et bénédiction sur lui

Publié le par Ahmed Miloud

Biographie du prophète Mohamed (sws)

Mohamed, Muhammad ou Mohammed est le dernier des prophètes et le messager de Dieu à l'humanité avec la dernière des religions monothéistes, l'Islam. Son plus grand miracle est le Coran, le livre saint de la religion musulmane. Et c'est d'après les actes et paroles du prophète (paix et bénédiction d'Allah sur lui) que les musulmans tiennent la Sunnah Nabawiya.

Naissance et enfance

Mohamed naquit le 12 Rabi' al-awwal de l'an dit de l'éléphant ('Am Al Fil), qui correspond à l'an 571 à peu près du calendrier grégorien, à la Mecque. (C'est cette date qui est commémorée pendant le Mawlid Annabaoui).

Son père Abdullah Bnou 'Abd al-Muttalib faisait partie de Banou Hachim l'une des tribus de Quraych, il épousa Amina Bint Wahab et mourut jeune avant même qu'elle ne donne naissance au prophète.
A sa naissance, Mohammed fut confié à Halima Saadia qui lui servit de nourrice comme l'était la coutume en Arabie de confier les nouveaux nés aux nourrices des villages avoisinants.
Sa mère mourut alors qu'il avait à peine 6 ans, il fut alors confié à son grand père 'Abd al-Muttalib et à la mort de ce dernier à son oncle Abou Talib.

Jeunesse

L'oncle de Mohamed (SWS) était pauvre, il dut alors travailler dès sa jeunesse pour l'aider à subvenir aux besoins de la famille, il fut d'abord berger avant de travailler dans le commerce. Dès sa jeunesse, Mohamed (SWS) fut connu auprès de la tribu de Quraych par sa grande sincérité, ils le surnommaient "Al Amine" (celui à qui l'on peut faire confiance).

Khadija, une riche dame de Quraych, lui confia ses caravanes de commerce pour qu'il lui gère ses affaires, elle fut impressionnée par son honnêteté et son intégrité, et ce fut elle qui lui proposa de l'épouser. Mohammed avait alors 25 ans, alors qu'elle en avait 40. Leur mariage dura 25 ans jusqu'à la mort de Khadija, le prophète n'épousa guère d'autre femme jusqu'à la mort de cette dernière. Khadija fut non seulement la première femme mais aussi la première personne à se convertir à l'Islam.

Période de la da'wa

Le prophète Mohamed avait pour habitude d'aller se recueillir dans une grotte appelée Ghar Hiraa non loin de la Mecque. C'est là qu'un jour qu'il avait 40 ans, l'ange Jibril (Gabriel) lui rendit visite avec le message de Dieu. Les premiers versets du Coran qui furent dévoilés au prophète furent ceux de Sourate Al-Alaq: "Lis au nom de ton Seigneur qui a tout créé, qui a créé l’homme d’une adhérence ! Lis, car la bonté de ton Seigneur est infinie ! C’est Lui qui a fait de la plume un moyen du savoir et qui a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait."

La révélation du Coran (parole d’Allah) au Prophète par l'intermédiaire de Jibril durant 23 ans.

Mohamed (SWS) commença à prêcher la parole de Dieu et appeler les gens de la Mecque à se convertir à l'Islam en secret dans un premier temps pour ne pas provoquer l'ire de Quraych qui étaient puissants.
Mais 3 ans après la première révélation, Dieu lui ordonna de rendre publique sa prédication ce qui déclencha la colère des chefs de Quraych qui vénéraient des statues et n'acceptèrent guère les préceptes de la religion monothéiste prêchée par le prophète.

Le nombre de convertis à l'islam croissait à la Mecque et ses alentours en même temps que les persécutions de Quraych envers les musulmans, ce qui poussa le prophète à quitter la Mecque avec ses fidèles en direction de Médine, qu'on appelait alors Yathrib, après 14 ans d'appel à l'Islam.
Cet exode appelé Hijra Nabawiya eut lieu en l'an 622 du calendrier grégorien, et c'est cette année qui deviendra par la suite la première du calendrier musulman.
Le prophète (SWS) et ses compagnons furent accueillis à bras ouverts par les musulmans de Yathrib qui furent appelés Al Ansar, leur ville fut baptisée Médine Madinat Arrasoul (la ville du prophète).
Et c'est à partir de cette ville que furent établies les fondations de l'état musulman et que furent entrepris les combats qui devaient conduire par la suite à vaincre Quraych et à répandre la religion musulmane à la Mecque et à la plupart des tribus arabes avoisinantes.

La période de la Da'wa dura 23 ans durant laquelle le Coran fut révélé au prophète jusqu'à son dernier pèlerinage appelé Hajjat Al Wada' (pèlerinage de l'Adieu) où furent révélés les derniers versets.

Mort du prophète

Peu après ce pèlerinage dit de l'Adieu, le prophète (SWS) tomba malade, il mourut quelques jours plus tard sur les genoux de son épouse Aïcha le 8 juin 632 qui correspond à Rabi' al-awwal de l'an 11 de l'Hégire.
Il laissa un héritage fabuleux aux musulmans en la religion musulmane et ses préceptes.
Sa succession fut assurée par son fidèle compagnon Abou Bakr.

Lignage du Prophète - Mohammedia, bénédiction et salut d'Allah sur lui
Au Nom d'Allah, le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux
[] Sa Généalogie

Les arabes sont célèbres pour leur intérêt pour les généalogies et la connaissance de ces dernières avec beaucoup de précision. L’histoire a conservé plusieurs héritages généalogiques dans un grand nombre de livres qui mentionnent les généalogies des tribus et de leurs phratries. Et parmi les généalogies conservées par ces livres de références, il y a celle du Prophète

sur lui la grâce et la paix

. En effet, toutes les références s’accordent sur la généalogie du Prophète sans aucune divergence orale ou écrite.

Par exemple le Sahih de Bukhari comporte une relation détaillée concernant les origines du Prophète

sur lui la grâce et la paix

, remontant jusqu'à Ma'd bin 'Adnàn. Les généalogistes sont d'accord sur cette partie de son lignage, et sont même prêts à la faire remonter jusqu'à Ismaël, fils d'Abraham, même s'ils divergent sur les ancêtres de Ma'd bin ’Adnàn qui mènent à Ismaël.

Le noble maître qui a honoré l’humanité par son existence

sur lui la grâce et la paix

s’appelle Mohammed Ibn ‘Abdallah, par son épouse Amîna Bint Wahb Ezzuhriyya, la Quraychite. Et ce dernier est le fils d’Ibn ‘Abd Al-Muttalib, par son épouse Fâtima Bint ‘Amrû Al-Makhzumiyya, la Quraychite.

Ibn ‘Abd Al-Muttalib était un vieillard respecté parmi les Quraychites qui le sollicitaient pour leurs problèmes et se référaient à ses opinions.

Il est le fils de Hâchim par son épouse Selma Bint ‘Amrû An-Najâriyya Al-Khazarjiyya ; ce dernier est le fils de Manâf par son épouse ‘Atika Bint Murra As-Sulmiyya ; et ce dernier est le fils de Qusayy par son épouse Hubayy Bint Hulayl Al-Khuzâ’ïyya.

Du temps de la jâhiliyya, Qusayy s’occupait de l’entretien de la Ka’ba et était chargé d’abreuver et de nourrir les pèlerins, de même qu’il veillait à la bonne marche du Dâr Ennadwa, le conseil de délibération des notables de La Mecque qui se tenait chez lui. En outre, il avait la charge de garder l’étendard de Quraych chez lui et de le porter lors des batailles. Lorsqu’il fut à l’article de la mort, il confia ses privilèges à un de ses fils, ‘Abd Eddâr. Mais les Banû ‘Abd Manâf convinrent de ne plus laisser leurs cousins, les ‘Abd Ed-dâr, jouir seuls de ces privilèges. Cette réalité faillit les conduire à la guerre sans l’intervention des sages des deux partis en présence, qui décidèrent de partager les fonctions entre les adversaires afin de leur éviter une guerre fratricide. C’est ainsi que les Banû ‘Abd Manâf reçurent la charge d’abreuver et de nourrir les pèlerins, charge qui resta entre leurs mains jusqu’à ce qu’elle échut à Al-’Abbâs Ibn ‘Abd Al-Muttalib, puis à ses enfants après lui.

Quant à l’entretien de la Ka‘ba, il resta aux mains des Banû ‘Abd Eddâr, et cette fonction fut confirmée par l’Islam. Elle demeure jusqu’à aujourd’hui leur fonction spécifique. Les Banû ‘Abd Eddâr sont les Banû Chaïba Ibn ‘Uthmân Ibn Abî Talha Ibn ‘Abd Al-’Ozza Ibn ‘Uthmân Ibn ‘Abd Eddâr.

Il en fut ainsi de l’étendard qui resta entre leurs mains, jusqu’à ce que l’Islam mit fin à cette fonction, en faisant de celle-ci un droit réservé au Khalife des musulmans, qui le délègue à celui qu’il considère comme apte pour cela. La fonction de chargé du Dâr Ennadwa eut le même sort.

Qusayy, lui, est le fils de Kilâb, par son épouse Fâtima Bint Sa‘d, une Yéménite de Azd Chenoûa. Ce dernier est le fils de Murra, par son épouse Hind Bint Sarîr, des Banû Fahr Ibn Mâlik. Ce dernier est le fils de Ka‘b, par son épouse Wahchiyya Bint Chaïbân, des Banû Fahr aussi. Celui-ci est le fils de Luayy, par son épouse Oum Ka‘b Mâwiyya Bint Ka‘b, des Qudhâ‘a ; ce dernier est le fils de Ghâlib, par son épouse Oum Luayy Selma Bint ‘Amrû Al-Khuzâ‘ï ; ce dernier est le fils de Fahr, par son épouse Oum Ghâlib Leïla Bint Sa’d de Hudhayl.

Selon la majorité des historiens, Fahr et Quraych ne font qu’un. Quraych était composé de douze tribus. Ces tribus sont : les Banû ‘Abd Manâf Ibn Qusayy, les Banû ‘Abd Eddâr Ibn Qusayy, les Banû Asad Ibn ‘Abd El-‘Ozza Ibn Qusayy, les Banû Zahra Ibn Qilâb, les Banû Makhzûm Ibn Yaqadha Ibn Murra, les Banû Taym Ibn Murra, les Banû ‘Adiyy Ibn Ka‘b, les Banû Sahm Ibn ‘Amrû Ibn Husays Ibn Ka‘b, les Ba-nû ‘Amer Ibn Luayy, les Banû Taym Ibn Ghâlib, les Banû Al-Hârith Ibn Fahr et les Banû Muhârib Ibn Fahr. Ceux qui, parmi eux, étaient établis à La Mecque, étaient appelés les Quraychites d’Al-Bitâh et ceux qui étaient établis dans ses environs étaient appelés les Quraychites Ad-Dhawâhir.

Fahr, lui, était le fils de Mâlik, par son épouse Jandala Bint Al-Hârith Ibn Jurhum ; ce dernier était le fils d’Enandhr, par son épouse ‘Atika Bint ‘Adwâne, de Qays ‘Ilâne ; celui-ci est le fils de Qinâna, par son épouse Barra Bint Murr Ibn Add ; ce dernier est le fils de Khuzayma, par son épouse ‘Uwâna Bint Sa‘d, de Qays ‘Ilâne ; ce dernier est le fils Madraka, par son épouse Selma Bint Aslem des Qudhâ‘a ; celui-ci est le fils d’Ilyâs, par son épouse Khunduf, une femme qui était réputée pour sa noblesse et sa dignité. Ce dernier est le fils de Mudharr, par son épouse Errabâb Bint Haïda Ibn Ma‘ad ; ce dernier est le fils de Nizâr, par son épouse Sawda Bint ‘Akk ; celui-ci est le fils Ma‘d, par son épouse Mu‘âna Bint Jawchim des Jurhum. Quant à ce dernier, il est le fils de ‘Adnân.

C’est là la généalogie dont les historiens et les traditionnistes se sont entendus sur l’authenticité. Toute autre généalogie au-delà de cette présente généalogie ne repose sur aucun fondement. Néanmoins, les historiens sont d’accord sur le fait que la généalogie du Messager d’Allah

sur lui la grâce et la paix

s’arrête à Ismaël, le fils d’Abraham, le père des premiers Arabes .


Le lignage est donc :

Muhammad Fils de Abdullah, Fils de Abd-ul Muttalib, Fils de Hachim, Fils de Abdou Manaf, Fils de Qousay, Fils de Kilab, Fils de Mourra, Fils de Kaab, Fils de Louay, Fils de Galib, Fils de Fahr, -et c’est lui qu’on surnomme Quraich et de lui vient le nom de la tribu- Fils de Malik, Fils de Annadr, Fils de Kinana, Fils de Khouzaima, Fils de Moudrika, Fils de Ilyas, Fils de Moudar, Fils de Nazar, Fils de Maad, Fils de Adnan.

(Certains disent : Fils de ADADE Fils de Mukawam Fils de Nahour Fils de Taïrah Fils de Ya'arob Fils de Yachja Fils de Yachjab Fils de Nabet Fils d'Ismael(paix et bénédiction sur lui) Fils d'Abraham (paix et bénédiction sur lui), mais le Prophète

sur lui la grâce et la paix

a dit : "Ne faites pas remonter ma lignée au-delà de 'Adnân". (As-Souyoûti)

[] Sa Noblesse

Cette généalogie, comme on vient de le voir, est noble ; elle est formée de pères purs et de mères pures. Le Prophète

sur lui la grâce et la paix

n’a cessé de passer des reins de ceux-ci vers les matrices de celles-là jusqu’à ce qu’Allah l’ait choisi comme guide au milieu de la plus noble des descendances arabes. Il est une partie inté-grante de Quraych, cette tribu qui est la plus noble et la plus digne parmi les Arabes. On ne trouve, dans la chaîne de ses ancêtres, que des nobles ; aucun être vil n’y figure. Bien plus, ils étaient tous des maîtres et des chefs. Il en est de même des mères de ses parents qui appartenaient aux tribus les plus distinguées. Nul doute que la noblesse de la généalogie et la pureté de l’extraction font partie des conditions de la prophétie. Chaque union entre ses pères et ses mères était légale d’après les traditions arabes de l’époque. Sa généalogie ne fut entachée par aucune relation illégale représentée par un acte de fornication de la jâhiliyya. Bien au contraire, Allah l’a purifié de cela, qu’Il en soit loué .


Les Banu Hâshem étaient une des familles qorayshites les plus nobles et les plus respectables. Cette vérité fut publiquement rappelée par Abu Tàlib au cours de la cérémonie de mariage du Prophète

sur lui la grâce et la paix

avec Khadija devant les notables de Qoraysh réunis pour la circonstance. A cette occasion, Abù Tàlib, présentant son neveu Muhammad

sur lui la grâce et la paix

, leur dit : «Nul homme parmi les Qorayshites ne pèse autant que lui en honneur, en noblesse et en vertu. S'il n'a pas de fortune, sachez que la fortune décline comme l'ombre, car elle n'est qu'un bien éphémère, un leurre auquel on s'attache. Quant à Muhammad, vous en connaissez la parentèle»

Abù Sufyân, alors ennemi du Prophète

sur lui la grâce et la paix

, lui-même admettait cette vérité, puisqu'il répondit dans ce sens à l'empereur de Byzance qu'il avait rencontré et qui lui demanda :

«Quelle est son ascendance parmi vous ?»

«Il est de souche noble» répondit Abu Sufyàn.

Et l'empereur d'ajouter : «les Prophètes sont élus parmi les nobles de leurs peuples».


Muslim rapporte dans son Sahih un hadith du Prophète

sur lui la grâce et la paix

dans lequel ce dernier a dit : « Allah a élu la grande tribu Kinàna parmi les descendants d'Ismaël, de cette tribu Il a élu les Qoraysh ; de ces derniers Il a élu les Banù Hàshim desquels Il m'a élu».

Il convient en outre de ne pas oublier que le père du Prophète

sur lui la grâce et la paix

mourut à l'âge de vingt-cinq ans, donc en pleine jeunesse. Or, s'il était resté en vie, il aurait peut-être hérité le rang social de son père 'Abd al-Muttalib, et aurait pris la direction de la famille des Banù Hàshem, et de la sorte, il aurait été un chef qorayshite des plus réputés.

La mère du Prophète

sur lui la grâce et la paix

s'appelait Amina Bintu Wahb, appartenant aux Banù Zahra, une faction qorayshite. Amina et son époux, ’Abd Allah, avaient un ancêtre commun, Kalb. Elle était donc une qorayshite pure.

Les liens du Prophète

sur lui la grâce et la paix

avec Médine proviennent de la mère de son grand-père ’Abd al-Muttalib qui s'appelait Salma Bintu ’Amr, des Banu al-Najjâr, épouse de Hâshem bin’Abd-Manâf, père de ’Abd al-Muttalib. Hâshem était un riche commerçant qui voyageait beaucoup entre Makkah et la Syrie. Au cours d'un de ses voyages, il s'arrêta à Médine où, ayant vu Salma, il la demanda en mariage. Elle lui donna un premier fils qu'elle appela Shayba, lequel sera plus tard surnommé ’Abd al-Muttalib.

[] Le fils des deux immolés

Abdul Muttalib eut dix garçons parmi lesquels Abdullah, son enfant le plus aimé. Il y eut un évènement important entre Abdullah et son père qui attira sur lui l’attention des Quraychites. En effet, n'ayant toujours pas de fils, Abdul Muttalib avait fait un vœu à Allah suivant lequel il promettait d’immoler l’un de ses fils en offrande si Allah lui donnait dix garçons. Lorsqu’ils atteignirent dix, il fit un tirage au sort pour désigner celui qui devait être immolé; ce fut Abdullah; il reprit le tirage et ce fut toujours Abdullah.

Alors, il l’amena auprès de la Kaaba pour l’immoler et accomplir ainsi son vœu. Les Quraychites l’empêchèrent de faire cela à cause de leur amour pour Abdullah. Ensuite, Abdul Muttalib eut recours à une voyante pour qu’elle lui trouve une issue pour son vœu. Elle lui dit de faire un nouveau tirage au sort et que si c’est toujours Abdullah qui est désigné, qu’il le remplace par dix chameaux, puis recommence la même chose à chaque fois que le choix est porté sur Abdullah; et le tirage ne désigna les chameaux que lorsqu’ils atteignirent cent. Abdul Muttalib les immola tous en guise de rançon pour son fils et les Quraychites en furent réjouis.


Cet évènement était un destin voulu par Allah –l’Exalté- car Abdullah dont il est question ici est le père du Prophète

sur lui la grâce et la paix

. Ce dernier a d’ailleurs évoqué cela en disant: «Je suis le fils de deux immolés» faisant ainsi allusion au récit de son ancêtre Ibrahim Al Khalil (sur lui la Paix) lorsqu’ Allah lui ordonna dans un songe d’immoler son fils et à ce récit de son grand-père Abdul Muttalib avec son père Abdullah.

[] La Noblesse de La Mecque et le rôle des Banu Hachim vis à vis de la sainteté du lieu

La Mecque était une ville importante et très connue, principalement parce qu'elle abritait la Ka'ba, la première maison jamais construite pour l'humanité à la gloire du Dieu unique. Elle avait été construite environ trois mille ans plus tôt par le prophète Abraham avec l'aide de son fils Ismaël (Paix sur eux). C'était là, dans cette vallée déserte et aride, qu'Abraham, selon la volonté divine, avait laissé sa femme Hajar avec leur enfant Ismaël. Petit à petit,avec le temps, la Mecque devint une ville de pèlerinage et un centre culturel et commercial important dans laquelle, passaient de grandes caravanes qui allaient au Nord vers la Syrie et au Sud vers le Yémen. Mohammed

sur lui la grâce et la paix

était un descendant direct d'Abraham par Ismaël, appartenant à la noble et célèbre famille des Bani Hashim.

'Abd Al-Mouttalib était chargé du service de la Ka'bah et de son entretien. Pendant la période du pélerinage, il se chargeait entre autres de transporter l'eau nécessaire pour étancher la soif des pélerins. Il était officiellement le chargé de service de la Maison Sacrée.

Il assura à son peuple ce qu’assuraient ses pères, c'est-à-dire distribuer de l’eau et de la nourriture aux pèlerins et gérer les affaires des gens. Il eut une gloire dans son peuple telle qu’aucun de ses pères n’en avait eue. Ce qui lui arriva de plus important est qu’il vit en songe un ordonnateur qui lui ordonnait de creuser le puits du Zamzam.

Ce songe se reproduisit durant trois nuits ; alors, il sut que l’ordre était véridique et fit ce qui lui était ordonné puisqu’il creusa jusqu'à retrouver le puits du Zamzam donné à Hajar femme d'Abraham, dont l’eau continue à couler jusqu'à nos jours.

Cette redécouverte, ainsi que la protection miraculeuse de la Ka'ba lors de l'attaque de l'armée aux éléphants lancée par le roi du Yémen Abraha, présageaient du renouveau qu'Allah allait donner à ce lieu saint par la venue du plus nobles des hommes : le Prophète Mohammed

sur lui la grâce et la paix

 

Source : 

http://mohammedia.fr/index2174.html?title=Lignage_du_Prophète

« On remarqua que Mohammed, depuis sa tendre enfance, était considéré comme étant un jeune doué de raison. D’ailleurs, les personnes avec lesquelles il vivait l’avaient surnommé « l’honnête » (homme faisant preuve de sincérité et de loyauté). Ses paroles, ses actes et sa pensée étaient véridiques. Ceux qui le côtoyaient avaient également remarqué que toute parole qui exhalait de lui renfermait une édifiante sagesse. J’ai appris de lui qu’il était extrêmement pondéré : il gardait le silence lorsque les paroles n’étaient plus nécessaires, mais lorsqu’il parlait, ces paroles n’étaient que vérité et raison. […] Tout le long de sa vie, nous avons vu en lui un homme aux principes bien établis et il fut connu pour son implacable détermination. Il se souciait du malheur des autres. Il était généreux, bienfaisant et clément. Il faisait preuve de piété et de mérite et était libre. Extrêmement sérieux et sincère, il était néanmoins d’un naturel doux, accueillant et accessible. Il était réjouissant, agréable, sociable et sa compagnie était appréciée. On pouvait parfois le voir plaisanter et s’amuser. Selon les témoignages, son sourire éclatant qui illuminait son visage, provenait d’un cœur sincère. Il était très intelligent et possédait un cœur magnanime. Il était naturellement grandiose sans qu’une école ne lui inculquât la science ni qu’un enseignant se chargeât de son éducation, car il n’en avait nullement besoin. »

Thomas Carlyle, “Heroes, Hero Worship, and the Heroic in History”, Londres, p 50-51.

 

 

Napoléon Bonaparte : « L’Islam attaque spécialement les idolâtres; il n’y a point d’autre dieu que Dieu, et Mahomet est son prophète; voilà le fondement de la religion musulmane; c’était le point le plus essentiel: consacrer la grande vérité annoncée par Moïse et confirmée par Jésus. (…) Il n’y a pas d’autre dieu que Dieu et Mahomet est son prophète. (…) Je suis, moi, musulman unitaire et je glorifie le Prophète (…) J’espère que le moment ne tardera pas où je pourrai réunir tous les hommes sages et instruits du pays, et établir un régime uniforme, fondé sur les principes d’Al Coran qui sont les seuls vrais et qui peuvent seuls faire le bonheur des hommes. » (Extraits de « Correspondance de Napoléon 1er Tome V, pièce 4287 du 17/07/1799 : profession de foi, voir aussi pièce n°3148 ; et de l’ouvrage de Christian Cherfils : « Bonaparte et L’islam »-Pedone Ed.-Paris-1914-p.81-127)

VOLTAIRE (1694-1778)  Ecrivain et philosophe francais

voltaire

Au départ, Voltaire était très hostile à l’islam.

La pièce théâtrale « Mahomet, ou le fanatisme » composée en 1742, était considérée comme le parfait exemple pour dépeindre le personnage du Prophète Mohammed « Mahomet le fanatique, le cruel, le fourbe, et, à la honte des hommes, le grand, qui de garçon marchand devient prophète, législateur et monarque. »

(Recueil des Lettres de Voltaire (1739-41)..)

Mais au fur et à mesure, Voltaire va faire ses recherches personnelles et délaisser les vieux ouvrages sur les musulmans que propageaient l’église.

Voltaire se détache des sources héritées du Moyen Âge et sa perspective change radicalement. C’est en travaillant en véritable historien, sur son Charles XII, que Voltaire forgea ses idées sur le monde musulman et plus particulièrement sur les Ottomans.

  L’évolution de Voltaire sur l’islam arrive à son point culminant avec l’Examen important de milord Bolingbroke, ou le tombeau du fanatisme, intégré au Recueil nécessaire, en 1766.

Dans cet écrit, il fustige sévèrement le christianisme et fait l’éloge du Prophète Mohammed qui établit un culte qui « était sans doute, plus sensé que le christianisme».

Voltaire accuse et attaque le christianisme qu’il considère comme « la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanglante religion qui ait jamais infecté le monde. » (Lettre à Frédéric II, roi de Prusse, datée du 5 janvier 1767).

Par contraste, il vante la doctrine musulmane pour sa grande simplicité : « Il n’y a qu’un Dieu et Mahomet est son prophète. »

« Chanoines, moines, curés même, dit Voltaire, si on vous imposait la loi de ne manger ni boire depuis quatre heures du matin jusqu’à dix heures du soir, pendant le mois de juillet, lorsque le carême arriverait dans ce temps ; si on vous défendait de jouer à aucun jeu de hasard sous peine de damnation ; si le vin vous était interdit sous la même peine ; s’il vous fallait faire un pèlerinage dans des déserts brûlants ; s’il vous était enjoint de donner au moins deux et demi pour cent de votre revenu aux pauvres ; si, accoutumés à jouir de dix-huit femmes, on vous en retranchait tout d’un coup quatorze ; en bonne foi, oseriez-vous appeler cette religion sensuelle ? »    

Source :

http://seddouki.foued.over-blog.fr/article-citations-de-personnes-celebre-sur-l-islam-voltaire-bonaparte-victor-hugo-montesquieu-lamartine-goe-112051779.html

Citations sur Mohammed, Messager d'Allah,paix et bénédiction sur lui
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LE DERNIER SERMON DU PROPHETE,paix et bénédiction d'Allah sur lui

Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est né à la Mecque, en Arabie Saoudite, aux environs de l’an 570 de notre ère.  Il est un exemple à suivre pour toute l’humanité, car c’était un homme des plus remarquables et ce, dans tous les domaines d’activités.  C’était un prophète, un dirigeant, un philosophe, un orateur, un soldat, un mari, un ami, un père, un neveu et un grand-père.  C’était un homme d’amour, de patience, de courage, de sagesse, de générosité et d’intelligence, et il a inspiré des millions de personnes à travers le monde et à travers les siècles.

Dans le Coran, Dieu dit qu’il a été envoyé comme une miséricorde aux peuples du monde :

« Et Nous ne t’avons envoyé qu’en miséricorde pour l’univers. » (Coran 21:107)

Sa mission prophétique a débuté alors qu’il avait quarante ans, aux environs de l’an 610 de notre ère, et s’est poursuivie jusqu’en l’an 632.  L’humanité, qui suivait alors la voie de l’ignorance, a été guidée sur la voie de la vertu par la grâce de Dieu.

Peu de temps avant sa mort, et alors qu’il faisait le pèlerinage (Hajj) à la Mecque, le prophète Mohammed a prononcé un sermon qui allait par la suite être connu sous le nom de « dernier sermon du prophète ».  Ce dernier sermon n’était pas qu’un rappel destiné à ses fidèles, mais aussi un important avertissement.  Il confirmait également la fin de sa mission prophétique.

L’année 10 de l’Hégire (i.e. du calendrier musulman) est considérée comme une des plus importantes pour trois raisons.  Premièrement, c’est l’année où le Prophète a prononcé son dernier sermon au cours de son pèlerinage d’adieu, à la Mecque.  Deuxièmement, c’est l’année où de nombreuses délégations sont venues faire la paix avec les musulmans.  Troisièmement, il s’agit de l’âge d’or de l’islam, où de nombreuses personnes se sont converties en acceptant le message que le Prophète avait prêché.

Le prophète a entrepris son pèlerinage d’adieu en l’an 10 de l’Hégire.  Ce pèlerinage est un des événements historiques les plus marquants pour les musulmans, car il s’agissait à la fois de son premier et de son dernier pèlerinage.

Le prophète Mohammed a prononcé son dernier sermon au cours du Hajj de l’an 632, au neuvième jour du mois de dhoul hijjah, qui est le douzième mois du calendrier lunaire.  Il se tenait sur le mont Arafat, devant des milliers de musulmans.

Le dernier sermon

Après avoir loué et remercié Dieu, le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a déclaré :

« Ô peuple!  Écoutez-moi attentivement, car je ne sais pas si, après cette année-ci, je serai encore parmi vous. Écoutez, donc, ce que je vous dis avec beaucoup d’attention et transmettez ce message à ceux qui ne pouvaient être présents parmi nous aujourd’hui.

« Ô peuple!  Tout comme vous considérez ce mois, ce jour, cette cité comme sacrés, considérez aussi la vie et les biens de chaque musulman comme sacrés. Retournez à leurs légitimes propriétaires les biens qui vous ont été confiés. Ne blessez personne afin que personne ne puisse vous blesser. Souvenez-vous qu’en vérité, vous rencontrerez votre Seigneur et qu’effectivement, Il vous demandera compte de vos actes.  Dieu vous a défendu de pratiquer l’usure [de prendre ou payer de l’intérêt], donc tout intérêt non-payé sera maintenant annulé.  Votre capital, cependant, vous revient.  Vous n’infligerez ni d’endurerez aucune injustice.  Dieu a décidé de rendre l’intérêt illicite, et tout intérêt qui était dû à Abbas ibn Abd’al Mouttalib sera maintenant annulé.

« Méfiez-vous de Satan, pour le salut de votre religion. Il a perdu tout espoir de ne pouvoir jamais vous amener à commettre les grands péchés; attention, donc, à ne pas le suivre dans les péchés mineurs. 

« Ô peuple!  Il est vrai que vous avez certains droits à l’égard de vos femmes, mais elles aussi ont des droits sur vous.  Souvenez-vous que c’est par la permission de Dieu que vous les avez prises pour épouses et que c’est Dieu qui vous les a confiées.  Si elles respectent vos droits, alors à elles appartient le droit d’être nourries et habillées convenablement. Traitez donc bien vos femmes et soyez gentils envers elles, car elles sont vos partenaires et elles sont dévouées envers vous. Il est de votre droit qu’elles ne se lient pas d’amitié avec des gens que vous n’approuvez pas, et qu’elles ne commettent jamais l’adultère. 

« Ô peuple!  Écoutez-moi bien : adorez Dieu, faites vos cinq prières quotidiennes, jeûnez pendant le mois de Ramadan, et donnez votre richesse en zakat.  Accomplissez le Hajj si vous en avez les moyens.  Toute l’humanité descend d’Adam et Ève.  Un Arabe n’est point supérieur à un non-Arabe, et un non-Arabe n’est point supérieur à un Arabe; et les Blancs ne sont point supérieurs aux Noirs, de même que les Noirs ne sont point supérieurs aux Blancs.  Aucune personne n’est supérieure à une autre, si ce n’est en piété et en bonnes actions. Vous savez que chaque musulman est le frère de tous les autres musulmans.  Vous êtes tous égaux.  Vous n’avez aucun droit sur les biens appartenant à l’un de vos frères, à moins qu’on ne vous ait fait un don librement et de plein gré.  Par conséquent, ne soyez pas injustes les uns envers les autres.

« Souvenez-vous, un jour vous vous présenterez devant Dieu et répondrez de vos actes.  Prenez garde, donc, ne vous écartez pas du droit chemin après ma mort.  Ô peuple!  Aucun prophète ni messager ne viendra après moi, et aucune nouvelle religion ne naîtra. »

« Raisonnez bien, ô peuple, et comprenez bien les mots que je vous transmets. Je laisse derrière moi deux choses : le Coran et mon exemple, la Sounnah. Et si vous les suivez, jamais vous ne vous égarerez.

« Que tous ceux qui m’écoutent transmettent ce message à d’autres, et ceux-là à d’autres encore; et que les derniers puissent le comprendre mieux que ceux qui m’écoutent directement.  Sois témoin, ô Dieu, que j’ai transmis Ton message à Tes serviteurs. »

C’est ainsi que le Prophète termina son dernier sermon et, alors qu’il se tenait près du sommet de Arafat, le verset suivant lui fut révélé :

« … Aujourd’hui, J’ai parfait votre religion pour vous et J’ai accompli Mon bienfait sur vous.  Et J’ai choisi l’islam comme religion pour vous. » (Coran 5:3)

De nos jours encore, le dernier sermon du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) est transmis à chaque musulman partout à travers le monde et par divers moyens de communication.  On le rappelle aux musulmans dans les mosquées et lors de conférences.  En fait, les différents messages que renferme ce sermon concernent certains des droits les plus importants de Dieu sur l’humanité, et des hommes les uns sur les autres.  Bien que le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) ait quitté ce monde, ses paroles demeurent toujours bien vivantes dans nos cœurs.

Source : http://www.islamreligion.com/fr/articles/523/le-dernier-sermon-du-prophete-mohammed/

 

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La révolution française, une supercherie de l'histoire

Publié le par Ahmed Miloud

Préambule

La révolution française est issue de la pensée des philosophes du siècle des Lumières,elle-même insufflée par la franc-maçonnerie(1). En d'autres termes, c'est une révolution contre l'ordre établi par l'église qui a enfoncé les peuples occidentaux dans un tunnel noir pendant des siècles.Cette longue période de disette intellectuelle et d'obscurantisme est appelé Moyen-Age par les historiens.Je cite :

(1)"La Révolution française a eu pendant cent ans le singulier privilège d’être considérée comme « Tabou » par la majorité des Français.

Depuis M. Clemenceau, l’homme du « Bloc », jusqu’à nombre de réactionnaires les plus « ancien régime », tous, à bien peu d’exceptions près, s’inclinaient respectueux devant l’Idole révolutionnaire. On aurait pu dénombrer les héros capables de jeter l’anathème à ce mouvement prétendu général, spontané, issu de l’âme même de la nation !
C’est que le « Bloc » avait bénéficié jusque-là de l’auréole, du prestige qui lui furent décernés par des historiens d’une impartialité douteuse, dont le lyrisme débordant avait parfois masqué la fausseté de la thèse.

On l’a dit, et rien n’est plus vrai à l’époque actuelle : « L’histoire est le plus souvent un complot contre la vérité. »

Mais voici que, depuis quelques années, un revirement s’est produit : des écrivains se sont appliqués à dégager « l’inconnue », l’X de ces événements inexplicables. « La Révolution est satanique », avait dit, le premier, Joseph de Maistre. Parole profonde, lueur fulgurante projetée d’un mot par le remarquable penseur, formule qui, plus qu’on ne le pense, est à prendre au pied de la lettre.

Et, en effet, aucun historien n’a pu donner une explication plausible de ce mouvement en apparence national, en réalité purement superficiel et factice.

En 1789, les ennemis de la religion et de la monarchie se chiffrent par un nombre infime. Taine constate que les révolutionnaires ne sont élus que grâce à des abstentions inimaginables : 74.000 abstenants à Paris en 1791 sur 81.000 électeurs ; à Limoges, 2.350 sur  2.500 inscrits; à Grenoble, 2.000 absents sur 2,500, etc.

De même que la population, dans son ensemble, était restée profondément royaliste, de même le respect de la religion était général ; le peuple était foncièrement catholique.

Ainsi, en pleine Terreur, au moment où on massacrait les prêtres, on voyait la multitude « accourir de toutes parts pour se jeter à genoux, tous, hommes, femmes, jeunes et vieux, se précipitant en adoration au passage d’un prêtre portant le viatique ».

De tels contrastes sont singulièrement déconcertants pour qui ne possède pas la clé de ces événements. Il en est de même pour la plupart des Révolutions ; elles sont l’oeuvre d’une faction, d’une minorité organisée maçonniquement. A propos de la Révolution du Portugal, la Saturday Beview vient d’écrire : « Cinq cents policemen auraient eu raison de cette canaille ! »

Au contraire, le mystère s’éclaircit, devient parfaitement explicable lorsque l’on a mis à nu le « truquage »  des faits, lorsque l’on a démasqué le moteur secret qui a préparé, machiné la tragédie, lorsque l’on connaît la mystérieuse puissance qui, en possession de l’opinion publique, maîtresse des avenues du pouvoir, ayant à sa discrétion les chefs les plus insoupçonnés, déclencha et précipita à son gré ce drame national.

Disraeli, qui s’y connaissait, a écrit dans Coningsby cette phrase toujours d’actualité :« Le monde est gouverné par tout à fait d’autres personnages que ne se l’imaginent ceux qui ne se trouvent pas derrière les. coulisses. » (VI, ch. xv.)

Nous voudrions, dans une étude forcément sommaire, vu l’étendue du sujet où les documents intéressants abondent, pénétrer « derrière les coulisses », et montrer sous son vrai jour cette Révolution, inexplicable pour l’historien, cette « anarchie spontanée » ! préparée tout au contraire de longue date, par les sectes maçonniques, voulue, préméditée pour des raisons en général ignorées du public,mais que des écrivains initiés ont données ou seulement indiquées, dans des livres réservés à un cercle restreint d’adeptes.

 M. Gautherot a démontré le « truquage » des cahiers de 1789. Après avoir consulté les archives provinciales, il a démasqué cette vaste mystification, cette énorme tricherie, qui donne l’explication de l’unanimité de ces cahiers, œuvre concertée des intellectuels, des philosophes, des robins, agents, jusque dans les moindres villages, des comités révolutionnaires, dont la direction était à Paris.

C’est à la suite de longues et patientes recherches, de découvertes savamment conduites, que des chercheurs parvinrent à constituer de vraies bibliothèques d’écrits secrets émanant de F.’.-M.’. autorisés. Ils arrivèrent à reconstituer la conjuration formidable qui, au cours du XVIIIe siècle, parvint à « maçonniser » la société française.

Pour écraser l’Infâme, selon l’expression de Voltaire, pour arriver à anéantir la foi et à briser le trône, il fallait s’emparer, tout d’abord, de l’opinion publique ; l’Encyclopédie fut le premier moyen employé par les conjurés pour « miner sourdement et sans bruit l’édifice et l’obliger à tomber de lui-même », comme l’écrivait, le 13 août 1775, Frédéric II à Voltaire."

Extrait de « LA RÉVOLUTION PRÉPARÉE PAR LA FRANC-MAÇONNERIE » JEAN DE LANNOY

Blanche Belleroy pour Royaliste.Net

©Royalistes.Net

Source :

https://royalistes.net/franc-maconnerie-er-revolution/societes-secretes/la-franc-maconnerie-et-la-revolution-ca-ne-fait-quun/la-revolution-preparee-par-la-franc-maconnerie/

 

La Véritable Histoire de la satanique révolution française – 06 VIDÉOS

MON GRAIN DE SEL :

Exactement 228 ans que l’on fait croire au peuple Français, que sa révolution était celle d’un peuple contre la tyrannie monarchique. Alors que c’est la Franc Maçonnerie qui la concoctée à son avantage.

Publié par :  KAM

=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=
La Véritable Histoire de la satanique révolution française
La Révolution française de La Terreur documentaire 2016
Henri Guillemin : la Révolution et la Terreur (1789-1794)
 LES VENDÉENS – GUERRES DE VENDÉE – LE GÉNOCIDE RÉPUBLICAIN
Marion Sigaut – 1789 n’a jamais été la révolte du Peuple !
 Top 10 des faits choquants sur Napoléon!

Source :

https://blideodz.wordpress.com/2017/10/05/la-veritable-histoire-de-la-satanique-revolution-francaise-06-videos/

 
" Il y a l’Éducation nationale républicaine, maçonnique et bourgeoise, et il y a l’Histoire, l’autre. Le système s’en défendra mordicus, mais la Révolution française est le fruit d’un complot orchestré par des esprits sectaires, au bénéfice direct de la bourgeoise, non du peuple. Nombre de franc-maçons ont admis ce rôle.Depuis cette révolution sanglante, c’est l’anti-christianisme qui prime en France. Pour un pays royaliste et chrétien, la révolution ne fait pas l’unanimité; loin de là. Mais l’avis des provinciaux est le cadet des soucis des instigateurs de la prétendue « république du peuple ». Le massacre sanglant de Vendée en est l’illustration la plus flagrante.

Il y a les témoignages, les preuves écrites rapportées depuis des siècles, qui constituent une bibliographie sans fin. Pour les curieux qui ne disposent pas du temps et des moyens nécessaires pour acquérir ces ouvrages, il y a les témoignages d’historiens dissidents, de tous bords confondus, qu’ils soient chrétiens ou athées.

La république a menti

revolution-franc-maconnerie (4)« Voici une brève analyse historique, mettant en relief tous les mensonges que l’école républicaine a enseigné et enseigne encore sur l’Ancien Régime et la misère ouvrière. A travers des analyses historiques par des historiens de renom, cette vidéo vous dévoilera un aspect méconnu des qualités de vie au Moyen-Âge ainsi que les conditions de travail et des ouvriers de l’époque. Sans oublier aussi la naissance du prolétariat et de la misère ouvrière depuis la révolution française et sa fameuse loi Le Chapelierinterdisant les corporations, et la naissance du libéralisme économique qui en fut la conséquence et qui engendrera à son tour le socialo-marxisme. TOUT CE QUE L’ÉDUCATION NATIONALE NE VOUS ENSEIGNERA JAMAIS ET POUR CAUSE…« 

https://www.youtube.com/watch?&v=YciyjZTFUAA

28 février 1794, les Lucs-sur-Boulogne

republique-contre-peuple (3)1789 la Monarchie s’effondre comme un château de cartes, lorsque la tête du roi tombe c’est la stupeur dans la France entière. Les campagnes vont très rapidement devenir le « laboratoire scientifique »de toutes les mutilations et les exécutions illégitimes sommaires vont s’enchaîner, la Révolution s’acharne à changer le peuple français par la violence en le coupant méthodiquement de ses racines spirituelles et temporelles… La situation lamentable actuelle que nous connaissons dans le domaine de l’enseignement n’est que le fruit d’une opération chirurgicale pratiquée par une poignée de fous furieux, autoproclamés médecins (sans diplôme) à cette époque. S’il est vrai que de nos jours les révolutionnaires ne coupent plus les têtes, force est de constater qu’ils les vident par un formatage idéologique intensif et républicain. Ce qui est plus sournois, mais tout aussi efficace. En ce sens il nous paraît opportun en ce jour de mémoire de nous rappeler ou de faire découvrir à certains de nos jeunes lecteurs une bien sombre histoire, qui aurait pu tomber totalement dans l’oubli sans le long travail de transmission animé par quelques consciences bienveillantes soucieuses de justice et de vérité."

Plus,voir ici :

http://timpouce94.over-blog.com/2015/12/verite-sur-la-republique-et-de-sa-revolution-maconnique.html

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La Nouvelle Gouvernance Mondiale

Publié le par Ahmed Miloud

Le Nouvel ordre Mondial ou la destruction des repères traditionnels

Le Nouvel Ordre Mondial, tel qu’il est programmé, œuvre à la destruction de tous les repères historiques, cultuels et culturels des nations du monde.Il prévoit de le remplacer par une société mondiale unique, tournée vers le consumérisme, l’hédémonisme et la négation de Dieu. 
Pour réaliser leurs projets funestes, les promoteurs de ce Nouvel Ordre Mondial se sont attachés à évacuer la religion de l’espace public en la confinant entre quatre murs par l’instauration de la laïcité dans les pays judéo-chrétiens et par le pouvoir « civil « dictatorial ou tribal dans les pays musulmans »,sans oublier la promotion de l'émancipation de la femme, pivot central de la famille traditionnelle,devenue idéologie du féminisme (1).

(1) http://islamvraiereligion.over-blog.com/2017/09/le-feminisme-arnaque-mondiale.html


Nous en avons l’exemple actuel avec ces révolutions à la « printemps arabe » ou les révolutions roses. Voir à ce sujet l’excellent article de Réseau International:

« Qu’est-ce que le Nouvel Ordre Mondial ? » est un montage documentaire (0h42), une vidéo révélatrice et une pertinente analyse sur la domination ainsi que la mise en esclavage des peuples et leurs États, la restriction de leurs droits, de leurs libertés, la mise en place du programme meurtrier de dépopulation par les élites les plus riches de la planète avec les grandes banques et multinationales, surtout étasuniennes, afin de s’enrichir davantage pour avoir le pouvoir absolu sur le monde. Partagez cette page avec le plus de monde que vous pouvez !

Eva R-sistons, écrit : Le Nouvel Ordre Mondial ? Le mot, trop décrié par les Internautes, n’est plus à la mode. Alors, on lui préfère un mot plus “acceptable” : Nouvelle Gouvernance Mondiale. Comprenez, un gouvernement planétaire de grands banquiers, non élus, prendra “soin” de nous tous, décidera de tous les aspects de notre vie, que ça nous plaise ou pas. Ces décideurs, dénominateurs communs : Richissimes, placés au sommet des grandes Institutions financières ou d’Affaires, tout puissants…, auront droit de vie ou de mort sur nous tous !
Bref, cette gouvernance mondiale présentée comme capable de résoudre tous nos problèmes, et en particulier d’assainir la finance folle, sera en fait une dictature planétaire à laquelle nul ne pourra échapper, sous peine de perdre la vie.

Astuces suprêmes, nous y entrons progressivement, pas à pas, sans même nous en rendre compte, et les médias aux ordres nous dépeignent cette future gouvernance comme idyllique. Souriez, bonnes gens, vous êtes copieusement roulés, une fois de plus !
Par exemple, l’Europe mise en place contre la volonté et contre les intérêts des citoyens et au bénéfice des multinationales et de la haute finance, est un tremplin, une première étape vers cette organisation planétaire dictatoriale qui décidera de tout derrière notre dos, sans nous consulter, et seulement pour le profit d’un petit nombre de familles puissantes. Par exemple, les gouvernements ne décideront plus du budget de leur pays, ils se contenteront de faire appliquer ce qui sera décidé et dicté par Bruxelles pour le compte du Nouvel Ordre Mondial. Et d’ailleurs, ne parlons plus de Nations, elles seront sacrifiées, comme les citoyens. Vous avez dit souveraineté, démocratie et bien commun ?

On a commencé à parler de Nouvel Ordre Mondial. Nicolas Sarkozy lui même a dit clairement qu’on y viendrait de gré ou de force. François Hollande également, tous deux aux ordres des USA et de la finance, comme beaucoup d’autres… Bonjour la démocratie ! Puis ce terme a recouvert une réalité tellement hideuse, que les internautes s’en sont emparés pour dénoncer cette structure planétaire injuste et d’essence totalitaire. Donc, pour mieux “faire passer la pilule”, on parle aujourd’hui de gouvernance mondiale “dans l’intérêt des peuples”, prétendent mensongèrement les promoteurs de cette structure supra-nationale.
Il faut être vigilant : Les mots employés par nos grands communicants recouvrent de sombres réalités. Ainsi, on parle aujourd’hui de “vidéo-protection” au lieu de vidéo-surveillance des citoyens, tous potentiellement suspects. Ou encore de “modernité”, pour signifier en réalité régression sociale, austérité pour les peuples. Pour mémoire, le Traité de Lisbonne a été rejeté par les populations. Il est passé quand même, via le coup de force de Nicolas Sarkozy, prétendant simplifier, alors qu’il imposait. Vous avez dit démocratie ?

Qu’est-ce que le Nouvel Ordre Mondial ? C’est un grand désordre planétaire conçu par les personnes les plus puissantes du monde des affaires, de la finance, de la presse, des médias…, pour être encore plus riches et influentes !
Les médias ? Ils sont les meilleurs alliés, et promoteurs, de cette future dictature planétaire. En désinformant, en mentant, en falsifiant, en faisant de la propagande pour ce qui est contraire à nos intérêts, en nous conditionnant quotidiennement pour que nous acceptions tout, pour que, même, nous désirions ce qui nuira à nos vies, comme les guerres ou les pseudo vaccinations mortelles! En croyant que ces politiques règleront les problèmes, alors qu’elles rendront la vie impossible aux peuples, pour engraisser toujours plus une petite minorité d’individus.

Au final, tout sera décidé par les dirigeants des grandes banques et des multinationales, afin de servir leurs seuls intérêts. Les promoteurs de ce futur grand désordre mondial sont Occidentaux, Anglo-saxons, Grande Bretagne et sa City, surtout, où se décident toutes les guerres pour le profit et pour les ressources, États-Unis en tête, Israël, etc. Les européens sont soumis aux diktats des dirigeants anglo-saxons et israélien.

(Suite)

Il faut savoir que les “Maîtres du monde” comme les démoniaques Rockefeller, Rothschild, George Soros, Bill Gates, les Bush, Henri Kissinger, Ted Turner, Dick Cheney, les grands financiers, etc, estiment qu’il y a trop de pollution, trop de population, et pas assez de ressources. Cette idée maîtresse conduit à des politiques dévastatrices, notamment de dépopulation. Ils veulent notre mort pour vivre mieux, plus longtemps, puisque les robots et notre technologie moderne peuvent se passer des humains.

Nous ne pouvons accepter l’horreur absolue pour le profit de quelques-uns et de leurs amis. La sagesse populaire dit : Savoir, c’est pouvoir. Faisons circuler l’information. Boycottons la télévision, les médias menteurs. Toutes tendances confondues, organisons-nous, via Internet par exemple, pour refuser la Dictature planétaire en préparation. A la mondialisation financière, doit répondre la mondialisation des luttes ! Partout, et en même temps, et traduisons en Justice les malfaiteurs de l’humanité…
Nous ne devons pas laisser notre avenir confisqué et anéanti par une poignée de psychopathes cupides…
senor-information.eva-r-sistons)

Renseignez-vous, mais pas par la télévision ni les médias de masse sous contrôle. De nombreux sites internet ou livres dénoncent le N.O.M et notre société actuelle. Prenez bien conscience de la situation, informez-vous aussi sur le traité transatlantique USA-UE nommé TAFTA / TTIP en cours, et partagez ces ignominies autour de vous, le plus possible!

Aaron Russo, ex ami de Rockefeller : Le but du Nouvel Ordre Mondial

Faillite de la Grèce, dette, mondialisme, traité transatlantique, et la France

En savoir plus sur :

 http://reseauinternational.net/quest-ce-que-le-nouvel-ordre-mondial/#86mUQMIlcrsKDozf.99

Pour la promotion de son programme satanique, le Nouvel Ordre Mondial a mis en route sa machine médiatique en utilisant tous les soutient il a sous la main.Lire plus ici:

https://world-muslims-news.com/2017/10/01/les-medias-un-outil-de-propagande-au-service-du-systeme-de-domination/#comments

Confession d'un illuminati

 

« Ils sont là, tout le temps, à nous regarder, à nous espionner. Fondé en 1776, l’Ordre des Illuminatis a pour projet de changer radicalement le monde. … Pour les Illuminati, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une « élite éclairée ».C’est cela la philosophie des illuminatis.Ils s’inspirent de la doctrine kabbalistique qui dit:

« Le mal et les catastrophes sont des facteurs endémiques du processus de création. Sans mal il ne peut y avoir de bien, sans destruction, la création ne peut pas s’accomplir. » (La Kabbale : Une introduction au mysticisme Juif, par Byron L. Sherwin, p.72)

Le présent ordre des Illuminati provient de l’hérésie satanique juive Frankiste Sabatéenne des 17ème et 18ème siècles. Les banquiers et la moitié des juifs d’Europe adoptèrent cette pestilence et la répandirent auprès des élites goy à travers la Franc-maçonnerie.Ainsi, les juifs Illuminati personnifient le rôle « juif » dans la destruction de la civilisation.

Par exemple, dans l’ouvrage « You Gentiles » (Vous les Gentils) (1924) Maurice Samuel écrit :

« En tout, nous sommes les destructeurs – y compris les éléments de destruction vers lesquels nous nous tournons pour trouver un soulagement… Nous les juifs, nous, les destructeurs, resterons les destructeurs à tout jamais. Rien de ce que vous ferez ne rassasiera jamais nos besoins et nos demandes. Nous détruirons toujours tout parce que nous voulons un monde à notre image. » (p.155)

En 1928, Marcus Ravage, un biographe juif des Rothschild a écrit un essai intitulé : « The Real Case Against the Jews. »

« Vous n’avez pas encore commencé d’apprécier la profondeur réelle de notre culpabilité. Nous sommes les semeurs de discorde. Nous sommes les pervertisseurs. Nous avons pris votre monde naturel, vos idéaux, votre destinée et les avons ravagés. Nous avons été à l’origine pas simplement de la dernière grande guerre mais de pratiquement toutes vos guerres, pas seulement du soulèvement bolchévique mais de toutes les autres révolutions majeures de votre histoire. Nous avons fomenté la discorde, la confusion et la frustration au sein de votre vie personnelle et publique. Nous le faisons encore. Personne n’est capable de dire combien de temps nous continuerons à le faire. »

(THE CENTURY MAGAZINE, JANVIER 1928, Vol.115, No.3, pp. 346-350)

Source:

https://www.google.dz/amp/s/henrymakow.wordpress.com/2012/10/02/la-doctrine-kabbaliste-de-la-destruction-est-a-lorigine-de-toute-guerre/amp/#ampshare=https://henrymakow.wordpress.com/2012/10/02/la-doctrine-kabbaliste-de-la-destruction-est-a-lorigine-de-toute-guerre/

Les Illuminati

Voir plus ici :

http:// https://dzmewordpress.wordpress.com/2017/09/24/confession-dun-ex-illuminati/

https://blideodz.wordpress.com/2017/01/26/nouvel-ordre-mondialle-terrible-pouvoir-de-la-franc-maconnerie/

Les promoteurs du Nouvel Ordre Mondial,communément appelés "Illuminatis", ne manquent pas une occasion de portée mondiale pour étaler leurs rituels sataniques afin que les nations s'en imprègnent,comme elles se sont imprégnées du mode de vie dévoyé qui leur a été présenté sournoisement depuis la fin du 19ème siècle par ces illuminatis,au nom d'idées nouvelles issues de la philosophie des " Lumières" ou plutôt de Lucifer,Satan/lumière de la religion judéo-chrétienne.Ce qui veut tout dire !

Nous en avons une nouvelle fois la preuve avec l'inauguration du plus long tunnel du monde en Suisse,comme ça a été rapporté par plusieurs observateurs,dont cet article:

"L’inauguration d’un nouvel ouvrage de génie civil, quoi de plus banal ? C’est  l’événement qui s’est déroulé début juin pour célébrer la mise en service du tunnel ferroviaire de base (c’est à dire à basse altitude) du St Gothard. Voir les détails techniques ICI.

Mais…
Il y a quelque chose qui cloche. Les articles consacrés à ce sujet sur internet ont discrètement éludé la description de la cérémonie d’inauguration, sauf un, qui la qualifie « d’étrange », et c’est le moins que l’on puisse dire !

L’inauguration du plus long tunnel au monde : un bizarre rituel occulte…

 

Le grand rituel satanique des élites Européenne... !

En présence des gens parmi les plus puissants d’Europe, l’inauguration du tunnel de base du St Gothard en Suisse fut un rituel sombre, dérangeant, étrangement satanique. Aperçu d’une nouvelle célébration de l’élite occulte.

D’une longueur dépassant 57 km et d’un coût de plus de 11 milliards d’euros, le tunnel de base du St Gothard est le plus long au monde et c’est aussi l’ouvrage le plus onéreux de l’histoire concernant le percement d’un tunnel. Traversant les Alpes suisses, le tunnel a nécessité 17 ans de travaux et on dit qu’il est un symbole d’unification européenne dans un contexte de nationalisme exacerbé et de fermeture des frontières.

Pour célébrer l’inauguration de ce tunnel, une cérémonie élaborée s’est déroulée devant des dignitaires européens tels que la chancelière allemande Angela Merkel, le président François Hollande et le premier ministre italien Matteo Renzi.

Bien qu’on puisse s’attendre à une cérémonie enjouée, les invités ont eu droit à un spectacle perturbant orchestré par le réalisateur allemand Volker Hesse, dans lequel un homme déguisé en bouc présidait un étrange rituel.

Comme pour les cérémonies d’ouverture et de clôture des jeux olympiques de Londres en 2012, l’élite occulte adore exhiber son agenda et la symbolique de sa philosophie par des manifestations spectaculaires, réminiscences de scènes ritualisées pratiquées dans les sociétés secrètes.

De plus, il n’existe pas de meilleur moyen pour faire étalage du pur pouvoir que de mettre le « sceau d’approbation Illuminati » sur des méga-projets tels que les jeux olympiques ou de grandes réalisations.

Voici des extraits du spectacle en vidéo :

La cérémonie démarre avec des ouvriers habillés d’orange qui marchent lentement au rythme d’un tambour militaire.

Cette scène représente les ouvriers qu’on envoie travailler au tunnelIl y a quelque chose de très « Nouvel Ordre Mondial » dans cette démonstration militaire d’une force en marche. Quand les tambours accélèrent le rythme, les ouvriers s’emballent et se mettent à danser et à faire des pirouettes.

Puis les choses deviennent encore plus étranges. Un train apporte un groupe de jeunes gens en sous-vêtements.

Vêtus de blanc, ces hommes et ces femmes symbolisent les masses qui voyageront dans le tunnel

Puis, pour une raison quelconque, la scène se sexualise quand les personnages en blanc commencent à se « tripoter »Après avoir décrit les ouvriers comme des soldats zombis, la cérémonie se poursuit en décrivant la population comme une bande de personnes lascives se montrant extrêmement influençables.

Ensuite, émerge du train un ange déchu démoniaque, un Lucifer avec une tête de bébé.

Cette scène est censée « honorer » les ouvriers qui sont morts pendant la construction du tunnel. Pourquoi cet horrible bébé Lucifer vole-t-il au-dessus d’eux ? Dès ce moment-là, les événements tournent à un total cérémonial satanique.

Un homme déguisé en bouc devient le maître de cérémonie et tous lui rendent hommageQuel rapport avec la construction d’un tunnel ? Les médias, dans leur vaine tentative d’expliquer cette cérémonie, déclarent qu’il y a des bouquetins dans les Alpes… ce qui justifierait l’homme-bouc.

Mais pourquoi cet homme-bouc est-il dans une telle position de pouvoir ? Pourquoi se prosterne-t-on devant lui ?

Des hommes marchent en tenant des crânes cornus comme s’ils étaient des artefacts d’une valeur inestimable

Des femmes vêtues de blanc tiennent de petites cornes sur leur tête comme si elles voulaient dire « Nous acceptons l’homme-bouc comme notre dieu »

Pendant tout ce temps, l’homme-bouc court dans tous les sens, comme s’il recevait de plus en plus d’énergieLa deuxième partie de la cérémonie se passe à l’extérieur et suit le même fil de base. Les ouvriers zombis avancent devant, suivis par les personnes en sous-vêtements, puis on souhaite la bienvenue au Satan personnifié.

Pour une certaine raison, les ouvriers enlèvent leur chemise et se mettent en formation militaire

Des jeunes gens en sous-vêtements, qui semblent totalement désorientés et trébuchants. C’est ainsi que l’élite perçoit les massesDe nouveau, la cérémonie décrit la mort des ouvriers d’une manière plutôt dérangeante.

Trois ouvriers suspendus dans les airs, apparemment morts…

Les ouvriers sont remplacés par trois effrayants fantômes

Nous les voyons ensuite flotter devant un « oeil-qui-voit-tout » géant. L’élite célèbre-t-elle un sacrifice humain ?

L’homme-bouc fait son entrée, précédé par des gens portant des voiles blancs… comme de futurs époux

Pendant que l’homme-bouc court autour de la scène, hurlant comme un possédé, un grand écran montre des images d’un homme-bouc extrêmement maléfique. Trois scarabées flottent devant lui. Satan voit-il les trois ouvriers morts comme de simples insectes ?

Pendant que des gens habillés de blanc se prosternent devant l’homme-bouc, un cercle d’yeux les observe, confirmant que c’est une grande et évidente cérémonie satanique que nous a offert l’élite occulte.

Une femme drape l’homme-bouc de blanc comme pour dire « Tu es maintenant le roi du monde »

L’élite occulte n’est que pouvoir et symbolisme. Cette cérémonie les a exposés tous deux. Par le biais de l’inauguration du tunnel le plus profond et le plus long, l’élite dit au monde qu’elle contrôle les ressources et la main d’œuvre mondiales.

En d’autres mots, elle est la seule à pouvoir réaliser de tels projets parce qu’elle contrôle la politique, les finances et l’industrie. Par ailleurs, en créant des cérémonies ouvertement occultes, elle dit au monde : « C’est ce à quoi nous croyons, c’est ce que nous pensons de vous et vous ne pouvez rien y faire ».

L’inauguration du tunnel du St-Gothard a transformé une grande fête d’ingénierie en une cérémonie religieuse dédiée à Baphomet tout en ridiculisant quelque peu les ouvriers qui ont fait le sacrifice de leur vie et les masses qui vont voyager dans le tunnel.

Les gens les plus puissants d’Europe étaient présents et ont fait une ovation debout à cette cérémonie dédiée au vrai dirigeant de l’élite occulte.

Source : Bistrobablog
Un tel « spectacle » et assez dérangeant en effet, il montre et démontre au grand jour les véritables croyances de nos élites, ainsi que le respect et l’entière soumission qu’ils mettent en place à leur dieu répugnant et maléfique, on se croirait en plein dans la 4e dimension !"

SOURCE :  

 http://homme-et-espace.over-blog.com/2016/06/le-grand-rituel-satanique-des-elites-europeenne.html

Autres liens :

http://http: //illuminati-secrets.skyrock.mobi/

Le globalisme est-il un néo-colonialisme ?

 

La mondialisation est un fait. Le globalisme est une idéologie. La première se constate. Le second doit pouvoir être critiqué. La première appelle des réponses politiques. Le second organise au contraire l'évacuation du Politique. Derrière la globalisation entendue comme projet, il y a en effet l'extension illimitée de l'idéologie techno-marchande à toute la planète, et à tous les domaines de l'existence humaine. Ce n'est pas un seul pays en tant que tel qui le propage, c'est une superclasse mondialisée. Il n'y a pas de complot, pas de conspiration, seulement des intérêts convergents et parfaitement cupides. Une sorte de super-colonialisme au profit d'un tout petit nombre de bénéficiaires, sur fond de discours sans-frontiériste, faux humanisme et ouverture en trompe-l'oeil qui ne dissimule plus les aliénations nouvelles, que ce grand déracinement impose à l'humanité presque entière.
Source :

Les ennemis  de l'Humanité ,livre disséquant l'idéologie du Nouvel Ordre Mondial et ses sources.Auteur: Lotfi Hadjiat,philosophe algérien.

"En tuant son frère Abel, Caïn fut le premier meurtrier de l'humanité, mais aussi le premier ennemi de l'humanité. Quelle fut sa descendance, son influence sur les générations successives jusqu'à aujourd'hui ? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre ce livre. Cette nouvelle étude sur l'identité de Caïn et de sa lignée éclaire d'un jour nouveau le personnage biblique nommé Israël, élucidant l'épineuse question juive, l'obscure franc-maçonnerie et la dérive scientiste moderne. Une clef pour comprendre dans quel péril est conduite l'humanité et vers quel salut elle peut encore se diriger. Un péril dans lequel on nous attire en agitant bruyamment la marionnette sanglante du djihad."

Source : 

http://www.cultura.com/les-ennemis-de-l-humanite-9791091157087.html

 https://world-muslims-news.com/2017/10/12/le-mondialisme-est-un-neo-colonialisme/

Le Président russe Vladimir Poutine dévoile le plan du Nouvel Ordre Mondial
 

 

 

 
 

                                                     ORDRE MONDIAL ET PEDOPHILIE

 

Les "25 objectifs des Illuminati" - Satanisme et pédophilie révélés par un ancien agent du FBI
 

Ted Gunderson, ancien agent du F.B.I. à Los Angeles, explique comment une fois retraité, il a été amené en tant que détective privé, à enquêter sur une affaire de meurtre, mais s'est heurté aux pressions mises sur les témoins de l'affaire.
 
Il a alors découvert ce qui se cache derrière les églises sataniques aux U.S.A. mais aussi dans le monde, et n'a eu de cesse depuis de dénoncer "La conspiration".



Il énumère les 25 objectifs mis en place par Adam Weishaupt (fondateur de la secte des Illuminés de Bavière) dans son plan pour les Illuminati ;   voir article COBRA ICI 

Parmi les objectifs : "Diffuser la drogue pour corrompre la population" ; "Infiltrer la Franc-Maçonnerie et en détourner les fins" ; un autre ayant trait au sacrifice satanique est : "Pour le plus grand travail spirituel, on doit choisir la victime qui contient la plus grande et la plus pure des forces ; un enfant mâle d'une parfaite innocence et d'une grande intelligence constitue le rituel le plus satisfaisant et convenable"...

La conspiration, dit-il, est en lien direct avec la pornographie, la drogue, la corruption, y compris la pédophilie, mais aussi une organisation de réseaux d'enlèvements d'enfants ("Les Finders", opération secrète de la C.I.A. est un trafic d'enfants d'ampleur mondiale). Ted Gunderson a des informateurs et affirme que les U.S.A comptent environ 50.000 à 60.000 personnes sacrifiées chaque année pour les rituels sataniques ; 100.000 enfants disparaissent aussi chaque année.
 


Même si cette conférence est de 1987, elle reste encore plus actuelle pour 2014.

Source :

http://alalumieredunouveaumonde.blogspot.com/2014/09/les-25-objectifs-des-illuminati.html?m=1

Vladimir Poutine: « L’Occident est contrôlé par des pédophiles sataniques »

Le président russe Vladimir Poutine s’est prononcé contre l’épidémie des réseaux de pédophile qui ont pris le contrôle des États-Unis, du Royaume-Uni et d’autres nations Occidentales.

Malgré sa convergence récente et fructueuse avec le Président Trump, il maintient l’idée d’origine que la culture occidentale est manipulée par « des pédophiles Sataniques ». Avant sa réunion récente avec Donald Trump au dernier sommet du G20 à Hambourg, Poutine avait publié un avertissement annonçant que si les réseaux de pédophiles élitistes n’étaient pas exposés, alors il « commencerait à sortir des noms et faire des listes ».

Bien que la réunion historique ait été considérée par les deux parties comme un succès, avec des résolutions prometteuses sur le conflit syrien et les allégations de piratage informatique, la position de Poutine en matière d’élites perpétuant des abus sur mineurs est la suivante:

« L’Europe et l’Occident prospèrent grâce à une culture tolérante vis-à-vis de la pédophilie et du satanisme. »

Partageant ses prognostiques après sa réunion avec M. Trump, Poutine a dit qu’ils avaient créé les conditions d’une nouvelle ère de coopération décrivant leur conversation comme « une percée » et « un énorme pas en avant dans le combat contre l’ordre mondial pédophile satanique actuel. »

Le président Poutine a mis en évidence le satanisme et la pédophilie comme un des principaux défis contemporain faisant face au la Russie. Dans un discours limpide au Club de Discussion International Valdai, Poutine a décrit « la normalisation de pédophilie » comme un signe clair « de la dégradation morale rampante de l’Europe et de l’Occident ».

Poutine a également noté que « les partisans d’un libéralisme extrême, de style occidental, »oubliaient le fait que les escarmouches militaro-politiques et les conditions sociales générales empirent et qu’une grande partie du monde est en train d’oublier les valeurs essentielles en matière d’éthique et de décence humaines.

Se concentrant sur les défis proposés à la Russie dans un contexte international tant en matière de politique étrangère que sur le plan de la valeur morale, Poutine a dénoncé le satanisme dont il sait que c’est la cause du pourrissement interne des Etats-Unis d’Amérique : « Nous constatons que beaucoup de pays Euro-atlantiques rejettent en réalité leurs racines, y compris les valeurs Chrétiennes qui constituent la base de civilisation Occidentale. Ils nient les principes moraux et toutes les identités traditionnelles : nationales, culturelles, religieuses et même sexuelles. Ils mettent en œuvre des politiques qui mettent sur le même plan de grandes familles avec des partenariats de même sexe, la croyance en Dieu avec la croyance en Satan. »

GFM rapporte : Ceci est un commentaire stupéfiant venant d’un leader mondial alors que les occidentaux et les Européens en particulier sont habitués à une combinaison de propagandes simplistes, de rhétoriques politique bien lisses et de discours bateaux -« le directeur parle »- qui ne révèlent typiquement rien, mais occultent la réalité selon l’agenda.

Ne s’y laissant pas prendre Poutine ajoute: « Les excès de justesse politique ont atteint le point où les gens parlent sérieusement de promouvoir des partis politiques dont le but est de légaliser la pédophilie. » Un autre abus qui devrait résonner dans les esprits engourdis des Européens « progressistes » et des occidentaux blindés de fluor.

Combien d’autres leaders mondiaux se sont prononcés contre cette normalisation insidieuse de la pédophilie de plus en plus répandue ? Obama a-t-il ordonné des arrestations massives de pédophiles ? Les deux Clinton en ont-ils parlé ? Bush a fait ou dit quoi qui soit significatif sur l’épidémie de pédophilie? (Non. Avez-vous considéré qu’ils pourraient être trop lourdement investis dans l’omerta?)

Poutine applaudirait sans aucun doute les efforts du Président Trump dans l’organisation de l’arrestation d’environ 1,500 pédophiles sur le sol américain quelques semaines après son arrivée à la Maison Blanche. Où étaient « les progressistes » et « les libéraux » quand cela s’est effectivement produit ?

Fin 2012 (Obama était toujours en fonction), Poutine a en réalité passé une accord controversé avec le soutien empathique de la Douma pour interdire aux parents adoptifs américains d’adopter des enfants russes dans le but d’en protéger un maximum. L’interdiction d’adopter des orphelins du fait que personne ne s’inquiète pour eux, et que l’on ne peut techniquement parlant pas kidnapper un orphelin, ce qui est une tactique de pédophile avérée. L’Amérique adopte plus d’enfants russes annuellement qu’une autre nation.

Poutine a expliqué que « le pays ne sera pas responsable » des abus d’enfants russes par des pédophiles américains. Le Premier ministre russe a réitéré que l’interdiction demeurera jusqu’à ce que le Président Trump s’occupe de l’épidémie de trafic sexuel et tienne sa promesse « de drainer le marais » pédophile des élites à Washington D.C.

Il apparaît fort probable qu’un réseau de pédophiles d’élite à Washington D.C. utilisent l’adoption pour importer des enfants et les condamner au trafic d’êtres humains infantiles – ce qui n’étonne personne considérant la saturation de pédophiles dans les rouages politiques de l’Amérique. Il ne fait aucun doute que ces dirigeants veulent des migrants dociles qui leur doivent tout pour pour laisser libre court à leurs désirs démoniaques avec des personnes plus que fragiles.

Evoquant la crise de morale qui empire, Poutine a critiqué l’érosion de la religion traditionnelle ainsi que de de ses fondations morales et a noté la dérision implicite « du multiculturalisme » dont les effets insidieux sont passé sous silence: « Les gens dans beaucoup de pays européens sont embarrassés ou ont peur de parler de leurs affiliations religieuses. Les vacances sont supprimées ou même nommées différemment; leur essence est cachée, comme l’est leur fondation morale.

Les gens essayent agressivement d’exporter ce modèle dans le monde entier. Je suis convaincu que ceci ouvre un chemin direct à la décadence et au primitivisme, aboutissant à une crise démographique et morale profonde. »

« L’ours russe » a explicitement critiqué les formes contemporaines « de multiculturalisme », le qualifiant « à bien des égards de modèle transplanté, artificiel … basé en paiement du passé colonial. »

Il est méconnu que la marque inventée et obligatoire actuelle « de multiculturalisme » rabâchée à tant d’entre vous fait partie de la conception des progressistes ayant pour but d’accomplir la domination totale (renversant délibérément l’intégrité culturelle nationale des pays occidentaux et de leurs identités – le multiculturalisme est comme une sorte de cheval de Troie).

Tout aussi méconnue dans le discours de Poutine figurait une large allusion doublée d’une critique caustique du Nouvel Ordre Mondial a.k.a., un ordre du jour gouvernemental mondial, dont le prix est l’esclavage mondial, comme Poutine lui-même explique:

« Nous voyons des tentatives de ranimer d’une façon ou d’une autre un modèle normalisé de monde Unipolaire, troubler les institutions de droit international et la souveraineté nationale. Un monde à ce point unipolaire et normalisé n’exige pas d’états souverains; il exige des vassaux. Dans un sens historique cela s’élève à un rejet de sa propre identité, de la diversité donnée par Dieu au monde. »

Il est évident qu’avec la sortie d’Obama du Bureau ovale et qu’avec l’arrivée de Trump, la Russie et l’Amérique ont désormais bien plus en commun que les événements récents. Sans ce changement, nous n’aurions jamais pu nous attendre à une telle opposition (américano-russe) mutuelle manifeste aux réseaux de pédophile occultes opérant partout dans la politique occidentale et les sociétés secrètes en général.

Peut-être verrons-nous après tout le réseau « d’élite » de pédophiles et de satanistes recevoir ce qu’il mérite de notre vivant.

Source:

http://www.nouvelordremondial.cc/2017/07/26/vladimir-poutine-loccident-est-controle-par-des-pedophiles-sataniques/

 

La Guerre secrète des illuminatis et de la Franc maçonnerie contre les peuples [ NWO ]

Cette vidéo ne restera pas longtemps sur YouTube pour cause de censure ! Le documentaire vous explique les étapes du Nouvel Ordre Mondial, sa mise en place et l’exécution de son plan par les élites. Nos gouvernements et les chefs d’états son complices et œuvrent pour ce plan en détruisant la possession des états et en appauvrissant jusqu’a l’extermination des peuples. Le Pouvoir et le Contrôle Absolu par la manipulation, le mensonge et l’endoctrinement par les médias… Nos élites sont tous pour la plupart des francs-maçons, judéo-maçonnique et appartiennent aux illuminatis (se renseigner sur les sociétés secrètes ou sectes sataniques occultes) On vous conditionne dès l’enfance, on vous assigne une place dans la hiérarchie sociale et économique. On nous fait bouffer un système eugéniste, qui consiste à standardiser le produit humain… « Faire aimer la servitude, et l’esclave d’une mort certaine, voilà la tâche des états totalitaires d’aujourd’hui, aux ministères de la propagande, aux rédacteurs en chef de journalopes, aux maîtres d’école… » A voir Absolument et à partager afin d’ouvrir les yeux à vos proches et aux gens aveugles autour de vous

A partir de 10 minutes 25 secondes, forcément on retombe sur les pratiques pluri millénaires du peuple désigné pour se repentir par l’Ancien Testament, puis peuple déchu par le Nouveau Testament car ce peuple  fut incapable de se repentir et se corriger.  (L’appellation « peuple élu » c’est de la manipulation, en réalité le peuple concerné a été désigné pour se repentir. Chose qu’il a toujours été incapable de faire, ce qui l’a amené à devenir le peuple déchu de sa DÉSIGNATION. Le peuple déchu de l’ange déchu, tout est limpide !) 

A partir de 49 minutes survient le thème de l’eugénisme. En l’écoutant ne perdez pas de vue que le dégénérés qui évoquent et justifient cette pratique, sont les mêmes dégénérés fourbes-ma-cons qui vous parlent d’humanisme et de perpétuels sophismes qui leur sont si caractéristiques. En moins de deux cent ans, les rats Fourbes-Ma-Cons auront détruit un pays millénaire, crée le régime politique le plus instable de notre histoire : La raie-Publique. 

Toujours après la 49 éme minute n’oubliez pas que les commanditaires des Georgia Guidestones, sont les mêmes familles qui ont crée les guerres mondiales, détruit les écosystèmes par cupidité, qui disent souhaitable d’exterminer 13 terriens sur 14 « pour respecter la nature » .  (vous verrez, vous retomberez sur les noms des ordures Georges Soros, David Rockefeller, Rothschild , Bill Gates etc… tout au long du documentaire)   Forcément, derrière ces rats, vous retrouvez la lie de la lie de l’humanité : La secte des fourbes-ma-cons !


 

 

 

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La colonisation française de l'Algérie

Publié le par Ahmed Miloud

Avant-propos

La colonisation française de l'Algérie avait deux buts principaux : la christianisation du peuple algérien et mettre main-basse sur les ressources naturelles .Pour atteindre ces buts, elle pratiqua la politique de la terre brûlée.

Cette politique meurtrière fut combattue dès l'arrivée des troupes coloniales françaises en Algérie par l'Emir Abdelkader,puis par d'autres figures de la lutte algérienne dont l'histoire glorieuse est conservée dans la mémoire collective du peuple algérien.

A ceux des algériens qui avaient opté pour l'assimilation de l'identité coloniale française, le Cheikh Ibn Badis rétorqua:  

"Certains élus locaux et un groupe de notables et de hauts fonctionnaires ont dit que le peuple musulman algérien s'accorde à se considérer comme un peuple spécifiquement, n'ayant d'autre personnalité que la nationalité française, que son idéal c'est son assimilation complète à la France et que son désir unique serait de voir la France lui tendre tout de suite la main et aplanir toutes difficultés auxquelles se heurtait cette assimilation. Bien mieux, un élu avisé a dit avoir cherché vainement une nationalité algérienne et a déclaré que, même dans l'histoire, il ne lui avait trouvé aucune place; dernièrement, ayant reçu l'illumination d'en haut, ce même élu se mit à crier "La France c'est moi". Non messieurs, nous parlons, nous, au nom d'une partie du peuple, nous pouvons même dire que nous parlons pour la majorité du peuple [...] Nous aussi avons cherché dans l'histoire et dans le présent, nous avons constaté que la nation algérienne musulmans s'est formée et existe comme se sont formées les nations de la terre encore existantes. Cette nation a son histoire illustrée des plus hauts faits: elle a son unité religieuse et linguistique, elle a sa culture, ses traditions et ses caractéristiques bonnes ou mauvaises, comme c'est le cas de toute nation sur terre. Nous disons ensuite que cette nation algérienne musulmane n'est pas la France, ne peut être la France. Il est impossible qu'elle soit la France même si elle veut l'assimilation; elle a un territoire bien déterminé qui est l'Algérie avec ses limites actuelles [...] Ce peuple musulman algérien n'est pas la France, il ne peut pas être la France et, même s'il le voulait, il ne le pourrait pas, car c'est un peuple très éloigné de la France, par sa langue, ses mœurs, son origine et sa religion. Il ne veut pas s'assimiler."(Kaddache Mahfoud, Histoire du nationalisme algérien, T 1, 1939-1951, op. cit., page 395)

MON GRAIN DE SEL :

La FRANCE COLONIALE, s'était imaginée conquérir un pays pour elle-même.  Mais elle avait oublié que la juiverie internationale avait été derrière ce projet.

Conquête qui été impérative pour la juiverie internationale dans le cadre du programme de la destruction du KHALIFAT – EMPIRE OTTOMAN.

PARCE QUE L’ISLAM EST LE SEUL OBSTACLE POUR LEUR MAIN MISE SUR LE MONDE.

Publié par :  KAM.

Source : Blog LBE
Petite explication de texte sur les raisons (juive) de la colonisation de l’Algérie. Ou comment le régime maçonnique français qui souhaitait aller faire la guerre en Égypte, la célèbre campagne du même nom (pour quoi faire d’ailleurs ? Suivez mon regard vers Jérusalem que Napoléon voulait libérer des Ottomans pour la rendre aux juifs, déjà !) et qui avait besoin de blé pour nourrir ses troupes a emprunté 14 millions de Francs-Or en Blé auprès de la régence d’Alger.Pour un faux pays sensé être aride, dépeuplé et incapable de nourrir sa propre population (selon la légende des Zemmour, Soral, Lugan, San Giorgio, Ryssen, et autres racialistes hypocrites) cela laisse perplexe sur la mythologie de l’enseignement de l’Histoire en France. Le reste appartient à la légende de la tribu criminelle de Judas, dont un  membre de la famille Bacri, les intermédiaires[1], auprès du Dey d’Alger, a indûment encaissé des millions de Francs-or, spoliant l’état algérien avec pour conséquence (voulue et planifiée) de le plonger dans une colonisation sanguinaire et le massacre de près de huit millions d’autochtones en un peu moins de 40 ans. Pour info lisez Histoire d’un parjure de Michel Habart. Main basse sur Alger, enquête sur un pillage de Pierre Péan ouvrage lui-même basé sur La vérité sur l’expédition d’Alger d’Amar Hamdani. Tout y est !

« Dans son intervention lors du forum de la Sûreté nationale, M. Chikhi a soutenu que l’occupation française de l’Algérie en 1830 constituait « une agression d’un État contre un autre, car l’Algérie était à l’époque un État avec toutes ses composantes contrairement aux assertions de la France ». Pour preuve, le directeur général des Archives nationales citera la centaine de conventions et accords conclus par l’Algérie de 1600 à 1830 avec de grands pays tels la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’Allemagne dont 79 avec la France, estimant que ces accords constituaient « une preuve légale que l’Algérie était, à l’époque, un État souverain ».»[2]

Je conseille à ceux qui sont encore dans le paradigme de l’Arabe colonisé, incapable de vivre sans son ancien maître, de lire de toute urgence Histoire d’un parjure. Il ne s’agit dans cet ouvrage que d’informations et de citations issues de la presse française de l’époque et de paroles d’hommes politiques et militaires directement impliqués dans la conquête de l’Algérie. Il est malheureusement introuvable en édition imprimé, uniquement disponible en PDF. Personne ne veut le rééditer, alors que Mein kampf est réédité sans problème. Les nazis francs-maçons républicains font plus peur que le national-socialisme du IIIe Reich. Étonnant !

Source :

https://blideodz.wordpress.com/2017/10/31/les-contes-et-legendes-doncle-samuel-2-par-lbe-2-videos/

Suite,source :

https://blideodz.wordpress.com/2017/10/31/les-contes-et-legendes-doncle-samuel-2-par-lbe-2-videos/

Bacri et Busnach, deux traitres qui ont facilité l’invasion de l’Algérie

 


« La guerre, c’est des gens qui s’entretuent et ne se connaissent pas, au profit de gens qui eux se connaissent très bien mais ne s’entretueront jamais ».

Message au grand « détricoteur du roman national algérien » qu’est Alain Soral, lui qui propose des solutions aux autres qu’il devrait en réalité appliquer à lui-même. Ce chantre du mensonge, de la falsification et du parjure devrait lire ce résumé de ce qu’il appelle les bienfaits de la colonisation et ensuite la fermer à tout jamais comme le répétait à l’époque de sa gloire l’escroc Dieudonné.


« Entre 1830 et 1871, la population algérienne a chuté de plus de 30 % au point où les effets conjugués des massacres et des épidémies laissaient présager sa disparition probable. « Le peuple arabe » écrit le grand démographe Ricoux, « tend à disparaître d’une manière régulière et rapide ». Pour installer 270.000 colons entre 1830 et 1871, il aura fallu détruire 1.2 million d’Algériens, soit 5 Algériens morts pour un colon vivant. Comment dès lors qualifier ce processus long, meurtrier qui tue et crée les conditions propices à la mort ».


République maçonnique française, état imposteur d’Israël même combat !

Aux soraliens et autres « détricoteurs de roman national », vous remettez en doute les versions officielles de nombreux événements historiques, mais étrangement jamais celui de la colonisation en Algérie. Y aurait-il un gène d’hypocrisie qui sommeille en vous ?


Rien de comparable en Europe à la région de Blida. Colonel Saladin

La Kabylie est superbe, un des pays les plus riches que j’aie jamais vus. Saint Arnaud

Pays couvert d’arbres fruitiers de toutes espèces, jardins cultivés jusqu’à la mer, grande variété de légumes grâce à un système d’irrigation très bien entretenu par les Maures. Gentry de Bussy

Presque tous les hommes savent lire et compter. En France on compte à l’époque 40 % d’analphabètes. Ainsi les soldats qui débarquent sont en général moins instruits que les sauvages qu’ils viennent civiliser. Colonel Claude Antoine Rozet

Colonisation de l’Algérie au nom de la civilisation européenne par René Vautier.
La colonisation de l’Algérie

 

Préambule

Il est utile de rappeler que ce sont les juifs Joseph Cohen Bacri et Michel Busnach,commerçants à Alger,connaissant bien les finances de la Régence d'Alger, qui préparèrent la colonisation de l'Algérie,étant les espions attitrés de la France d'alors.

En effet,la France,étant au bord de la faillite,avait besoin d'urgence de fonds.Les juifs algériens nommés ci-dessus,lui apprirent que le Dey d'Alger possédait un trésor inestimable.Ce fut la raison pour laquelle l'expédition contre le Dey fut mise en route,prétextant venger le coup d'éventail donné au consul de France par le Dey d'Alger.Ce fut le plus grand hold-up de l'histoire.

Ce fut aussi pour la France une occasion d'affirmer son statut présumé de "fille aînée de l'église", en se fixant la mission d'évangélisation du peuple algérien, comme on peut le voir ci-après :

"Pour pouvoir rendre compte correctement de l’installation de l’Eglise en Algérie, et de sa tentative d’évangélisation des Algériens, il faut globalement distinguer trois périodes : la première de 1830 à 1845, qui est une période euphorique avec l’arrivée de plusieurs missions, la deuxième de 1845 à 1863 qui marque en fait une pause et qui a permis de stabiliser les différents mouvements, et la troisième la plus importante. Elle commença à partir de 1863 et eut pour acteur le cardinal Lavigerie, elle devait durer jusqu’à la mort du cardinal en 1898.

Antoine Adolphe Dupuch, prêtre, reçut la bénédiction du pape Grégoire XVI et s’installa à Alger avec quatre prêtres auxiliaires. Les Lazaristes arrivent en 1835, puis ce sera le tour des Soeurs de Saint Joseph en juillet 1835, elles s’installent à Alger et Annaba. En mai 1841, Mgr Dupuch fait appel aux Soeurs de la Doctrine Chrétienne. Elles s’installèrent à Annaba, Constantine et Skikda. Mgr Dupuch voulait christianiser par toutes les méthodes possibles, notamment par la force et surtout par la corruption. Le cardinal put de même convaincre l’Eglise de Pavie de lui permettre d’exhumer un bras de saint Augustin enterré dans cette Eglise. Enfin, par une chance tout à fait extraordinaire, il rentra en contact avec l’Emir Abdelkader et parvient à faire un échange de prisonniers avec ce dernier, ce qui assit pour un temps son pouvoir.

Après lui, ce sera Mgr Pavy qui lança la construction de Notre Dame d’Afrique et se fit remarquer par une conférence diabolisant l’Islam. Au début de 1867, le cardinal Lavigerie crée l’Association de Notre Dame d’Afrique et installe les Pères blancs et les Soeurs blanches, principalement en Kabylie.Ces missionnaires avaient la même tenue modeste et les mêmes conditions de vie que les autochtones, ils maîtrisaient la langue berbère pour mieux pénétrer la société kabyle. Deux événements majeurs qui ont permis au cardinal d’engager son action : d’abord la révolte de Mokrani, eut comme conséquence un nombre important d’orphelins et d’orphelines. Le deuxième événement, tout aussi désastreux pour l’Algérie, a été la grande famine et surtout l’épidémie. Ces deux fléaux sont responsables de la mort de plus de 500 000 habitants.

Le cardinal Lavigerie put ainsi recueillir des orphelins et soulager la misère, seulement, par la force des choses, les personnes ont été pour la plupart encouragées à abjurer leur religion. Les jeunes filles kabyles, futures piliers de l’éducation de leurs enfants, ont été l’objet d’une sollicitude particulière des soeurs. Les jeunes filles suivent un enseignement de français, le tout bien dirigé dans une optique qui rappelle à chaque moment l’omniprésence de la religion chrétienne.(5)

Les enseignants missionnaires sont choisis parmi les meilleurs de l’enseignement catholique. Ils doivent être efficaces et connaître à fond la religion à combattre et les langues, véhicules de leur doctrine (le kabyle et le chaouia). Pour pouvoir attirer les enfants à l’Eglise, les missionnaires distribuaient des bonbons. Par la suite, les missionnaires eurent pour stratégie d’isoler les enfants de leurs parents, ce problème du rapt d’enfants amenés à Alger ou en France créa de sérieux problèmes avec les autorités suite aux plaintes des parents.(6)

L’appellation par Lavigerie de « Beit Allah » n’est pas dénuée d’arrière-pensées ; à travers cette appellation, le cardinal par l’analogie avec la Mosquée appelée aussi par cette expression. De plus, dans toutes leurs actions, les missionnaires essaient de ne parler qu’en arabe, en kabyle ou en chaouia (même l’Evangile a été traduit aussi en arabe et en kabyle).Le port même du vêtement est bien choisi, il se rapproche de celui des imams (burnous, chéchia, gandoura).(7)

Le prosélytisme cessa officiellement après la promulgation de la loi de 1904. Cela ne veut pas dire qu’il cessa dans les faits. Il continua sous une forme plus civilisée ; les attaques contre le culte musulman ne cessèrent pas. C’est le cas par exemple de la part des autorités, la fameuse circulaire Michel (un Français chrétien avait la charge des affaires religieuses musulmanes).

Cependant tout a été fait pour maintenir les Algériens dans un état de superstition par l’instrumentalisation de la religion. Ainsi, le 23 août 1841 au Caire, lors d’une réunion, (présidée par Cheik el Kadiri), demandée par Bugeaud, une « fétoua », stipule que les tribus, ont le droit de ne pas obéir à Abd El-Kader, et qu’il est insensé de faire la guerre aux Chrétiens, du moment que ceux-ci laissent les Musulmans exercer librement leur culte. Bien plus tard, le 16 octobre 1856, à la demande du colonel de Neveu, chef du bureau politique d’Alger, le grand illusionniste français, Robert Houdin, se rend en Algérie. Sa mission consiste à opposer ses tours de « magie blanche » à ceux des marabouts musulmans. Son succès est éclatant. Cette technique qui consiste à instrumentaliser le sacré, grâce à des religieux inféodés, fut une constante de la politique française durant toute la colonisation. En effet au début du XXe siècle, la France demanda au cheikh Mohamed Abdou de promulguer une fetoua pour le port licite du béret. De même en 2002, le ministre de l’Intérieur Sarkozy demanda au cheikh d’El Azhar de déclarer légal pour la France de promulguer l’interdiction du foulard dans les écoles..."

Source :

 

Chaque année, l’Algérie célèbre le 1er novembre 1954,date-anniversaire du déclenchement du djihad contre la France coloniale. Cette dernière, pendant 132 ans, a fait tout pour aliéner le peuple algérien afin de le christianiser et le couper de ses racines arabo-berbères et de sa religion l’Islam.

D’innombrables mosquées ont été soit changées en églises, soit rasées.Les écoles coraniques (médersa) ont été fermées.L’histoire de l’Algérie a été falsifiée.

Ainsi, les rares algériens qui ont eu la chance d’étudier,  ont appris que les Gaulois étaient leurs ancêtres, que les Turcs ont envahi et occupé leurs pays et qu'en vérité, le christianisme, symbolisé par Saint Augustin , était leur religion originelle.

 

Mais, comme le dit un proverbe arabe, ce qui a été construit sur du faux est faux.

Couverture du livre d’histoire étudiée par les algériens durant la colonisation

« Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures »(Jules Ferry à la Chambre des Députés, le 28/07/1885).

Il faut souligner que "race supérieure" veut dire de culture judéo-chrétienne. Le colonialisme donc est une nouvelle forme de croisade Là où il passe,il ne laisse que désastres et calamités derrière lui.

Voltaire accuse et attaque le christianisme qu’il considère comme « la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanglante religion qui ait jamais infecté le monde. » (Lettre à Frédéric II, roi de Prusse, datée du 5 janvier 1767). Propos confirmés plus tard sur le terrain par l'occupation française de l'Algérie. Écoutons Tocqueville :

«J'ai souvent entendu… des hommes que je respecte mais que je n'approuve pas, trouver mauvais qu'on brûlât les moissons ; qu'on vidât les silos et… qu'on s'emparât des hommes sans armes, des femmes et des enfants. Ce sont là … des nécessités fâcheuses mais auxquelles tout peuple qui voudra faire la guerre aux Arabes, sera obligé de se soumettre… Je crois de la plus haute importance de ne laisser subsister ou s'élever aucune ville dans les domaines d'Abdelkader, détruire tout ce qui ressemble à une agrégation permanente de population». Tels sont les mots prononcés le lundi 24 mai 1847 à l'Assemblée nationale française par A. de Tocqueville né en juillet 1805 en France. Tocqueville aura la triste renommée d'avoir par ses positions encouragé les troupes coloniales à l'extermination des Algériens, par le biais de la politique de la terre brûlée, la terreur, la famine et une soumission imposée.
Tous les moyens des plus répressifs aux plus destructifs sont mis en place pour asseoir «Le pouvoir du sabre», désormais arme consciencieuse brandie aux services de la «guerre aux arabes».
Le pouvoir colonial n'ira pas de main morte. Tout est planifié afin d'augmenter le nombre des chrétiens en Algérie et faire en sorte d'anéantir ces musulmans belliqueux menaçant «les contrées acquises» par la force.

http://:https://www.djazairess.com/fr/horizons/12436

La colonisation française visait la disparition de l'individu algérien.

Selon l'ouvrage « Coloniser, exterminer » de l'historien  Olivier Le Cour Grandmaison je cite : « le bilan de la guerre, presque ininterrompue entre1830/1872 souligne son extrême violence ; il permet de prendre la mesure des massacres et des ravages commis par l'armée d'Afrique. En l'espace de quarante-deux ans, la population globale de l'Algérie est en effet passée de 3 millions d'habitants environ à 2.125.000 selon certaines estimations, soit une perte de 875.000 personnes, civiles pour l'essentiel. Le déclin démographique de l’élément arabe  était considéré comme bénéfique sur le plan social et politique, car il réduisait avantageusement le déséquilibre numérique entre les  indigènes et les colons. » Plusieurs observateurs s'accordent à dire que la conquête de l’Algérie a causé la disparition de presque un tiers de la population algérienne. Guy  de Maupassant écrivait dans Au Soleil  en 1884 je le cite « Il est certain aussi que la population primitive disparaîtra peu à peu; il est indubitable que cette disparition sera fort utile à l'Algérie, mais il est révoltant qu'elle ait lieu dans les conditions où elle s'accomplit."

Source :

http://www.babzman.com/histoire/algerie/colonisation/

L'overblogueur

 

                                            Ce que fut la colonisation proprement dite

Le plus grand hold-up du 19e siècle

 

Juillet 1830 évoque en général pour les Algériens le début d'une colonisation d'incarnation atroce et définitive qui a duré jusqu'en juillet 1962.

La calamité a été telle que l'on oublie souvent que juillet 1830 est aussi la date du plus grand hold-up commis à l'échelle d'un Etat contre un autre Etat souverain. Le fait qui a conditionné le plus la décision de la prise d'Alger est l'existence d'un grand trésor de la Régence. Au moins dix ans avant 1830, date du débarquement de l'armée française à Alger, des espions du Roi Charles X entre autres le Consul Pierre Deval et les Juifs Joseph Cohen Bacri et Michel Busnach collectaient des informations sur le trésor de la Régence et sa valeur. 

L'historien Marcel Emérit qui a effectué une grande enquête qui s'est déroulée sur plusieurs années avait conclu en 1954 que l'histoire algérienne de la France avait commencé par un énorme hold-up. En 1964, Charles-André Julien confirmait la thèse du professeur Marcel Emérit. En 1984, le journaliste écrivain algérien Amar Hamdani confortait à son tour Marcel Emérit en constituant une très riche bibliographie sur ce sujet. 

Cette histoire du trésor de l'Algérie pillé en juillet 1830, ressemble curieusement aux motivations qui ont poussé Bush et ses complices à mettre leur main sur les trésors de l'Irak et de l'Afghanistan puis Barack Obama et ses satellites sur le Sud du Soudan et la Libye. 

Charles X acculé par un mouvement d'opposition interne hétéroclite avait échafaudé avec ses conseillers, la stratégie du pillage du trésor de l'Algérie afin d'amadouer ses opposants et calmer le peuple. Il a confié cette mission du hold-up au maréchal De Bourmont pour sauver sa monarchie corrompue au nom de la chrétienté et le bien de l'Europe entière. Mais aussi paraît-il pour mettre fin aux actes de piraterie barbaresque et venger le Consul du Roi souffleté par le chef des pirates. On est bien dans l'histoire du voleur volé et du criminel victime. 

La propagande préliminaire ressemble exactement à la propagande utilisée contre l'Irak, l'Afghanistan, le Sud du Soudan et la Libye et bientôt la Syrie et l'Iran. Pour constater cela, passons en revue la proclamation du colonel De Clermont-Tonnerre, arabisant aidé par l'orientaliste Sylvestre de Sacy à l'attention des Algériens : 

«Nous, les Français, vos amis, partons pour Alger. Nous allons en chasser les Turcs, vos tyrans. …Nous ne conquérons pas la ville pour en devenir les maîtres. Nous le jurons par notre sang…, soyez unis à nous, soyez dignes de notre protection et vous régnerez comme autrefois dans votre pays en maître indépendants de votre patrie… Les Français agiront avec vous comme ils agissaient il y a trente ans avec vos frères bien-aimés les Egyptiens. Nous nous engageons à respecter vos trésors, vos propriétés et votre sainte religion…. Venez à nous, vous nous ferez plaisir et votre amitié sera avantageuse…. Nous vivrons en paix pour votre bonheur et pour le nôtre». 

Cette proclamation a été tirée discrètement par Engelmann à 400 exemplaires confiés à une délégation de trois spécialistes du monde musulman Brun d'Aubignosc, le colonel Geradin et le Consul Raimbert qui sont les espions de Bourmont. Ces agents avec proclamation ont procédé aux préparatifs pour semer la division et faire démarrer une guerre psychologique contre le Dey afin de l'isoler à l'intérieur de la Régence comme à l'extérieur. Cette stratégie n'a pas pris une seule ride aujourd'hui. 

Au lieu de la proclamation en 400 exemplaires, maintenant la chaîne de télévision El Jazzera remplace tous les espions, les orientalistes et les stratèges militaires pour les préparatifs de la conquête des pays arabo-musulmans et le pillage de leurs trésors. Quelle répétition à l'identique de la tragédie terrible du monde arabo-musulman ! C'est toujours pour un idéal de paix, d'amitié, de liberté, aujourd'hui de démocratie et d'ingérence humanitaire que l'Occident écrase, massacre, détruit, pille, divise, anéantit et réduit à l'esclavage le monde arabo-musulman. 

Au fait, d'autres proclamations que nous ne citerons pas ont été rédigées pour tromper et ruser. Les Algériens de l'époque ont cru à toutes ces tromperies comme Adam avait cru Satan parce qu'il lui a juré par Dieu. Ils ont déchanté rapidement devant la réalité du hold-up suivi immédiatement par la colonisation et ses conséquences dévastatrices. Le maréchal De Bourmont après avoir eu la reddition du Dey, organisa une opération de diversion dans la Casbah en incitant des Juifs et quelques Arabes au pillage des maisons et des commerces. Au même moment, il pénètre avec une commission des finances au trésor de la Régence accompagné du Khaznadji qui ouvre la grande porte. Nous ne nous étendons pas sur les détails mais le trésor a été estimé à 62 tonnes d'or et 240 tonnes d'argent. Il n'a pas été tenu compte des lingots, des bijoux, des pierres et des diamants. En francs de l'époque, le tonnage de l'or et de l'argent est évalué à 240 millions. L'évaluation de ce qui n'a pas été pris en compte est de 200 millions de francs (estimation de Pierre Péan qui a enquêté sur ce trésor et publié les résultats de son enquête dans un livre sorti en 2004 chez Plon, intitulé «main basse sur Alger», 271 p. plus annexes). 

Le 25 août 1830, dans le vieux port de Ville franche, deux bricks battant pavillon russe et portant les numéros 36 et 60 entrent au Royaume de Sardaigne dans la discrétion contenant le trésor d'Alger évalué finalement par P. Péan à 5,7 milliards d'euros. Ce trésor a été partagé en grande partie entre le maréchal De Bourmont, Louis Philippe, les frères Schneider et les Seillière. En 1848, les usines du Creusot d'où sortent canons, bateaux, rails et locomotives ont vu le jour grâce au trésor d'Alger. Pour récapituler, la France doit déjà un million de pièces d'or prêté par le Dey au temps des Conventionnels pour casser le blocus de l'Angleterre contre la Révolution. Pour annuler cette dette et piller Alger, la meilleure solution pour le pays des Lumières c'est la conquête. Voilà ce qu'on appelle rendre un bien immense par un mal immense. 

Les Algériens doivent réfléchir pour récupérer ce bien qui est un droit imprescriptible. La France officielle qui n'a pas tué un seul Juif pendant la seconde guerre mondiale, paie des dommages et intérêts aux Juifs de France et à l'entité sioniste en plus de sa repentance continuelle jusqu'à ne pas relever la tête. Elle a pillé un pays et un peuple à l'échelle d'un continent et exterminé des millions d'Algériens de 1830 jusqu'à 1962, non seulement elle ne paie rien en plus elle ne veut ni demander pardon ni reconnaître ce crime équivalent à des centaines d'Holocauste et de surcroit, continue à afficher sa morgue et son mépris pour l'Algérien. 

Les Américains pour annuler leurs dettes et piller des trésors immenses ont pris l'Irak, l'Afghanistan, le Sud du Soudan, la Libye et préparent leur coup contre la Syrie et l'Iran. L'Occident, à l'exception des pays nordiques, a prospéré sur les guerres injustes, militaires et économiques. Ce sont là les fondamentaux de ces pays qui se disent démocratiques. Nous devons bien méditer cela. 

Abdesselam Kadi. 
Docteur d'université Ancien cadre de la SNTF

Un aperçu de la barbarie colonialiste française

 
Quarante années de massacres
 
 

Donc, le 14 juin 1830, les troupes françaises débarquèrent à Sidi Ferruch, plage de sable située à une vingtaine de kilomètres d’Alger, et quelques jours après, Alger attaqué à revers, tombait ; le 5 juillet, le dey capitulait. Le « coup d’éventail » était donc « vengé » ; le blé que le dey avait fourni à la France n’aurait plus à lui être payé, ni les fortifications de la Calle à être démolies.

Il restait à conquérir l’Algérie.

Cela allait demander quarante ans, près d’un demi siècle.

 
 

De 1830 à 1871, sous cinq régimes différents, depuis la restauration jusqu’à la Troisième République, en passant par Louis-Philippe, la République et l’Empire, la bourgeoisie française va poursuivre la conquête de ce territoire à peine peuplé de cinq millions d’habitants.

Quarante ans de combats, de meurtres et de pillages, quarante ans pendant lesquels, à chaque moment, telle région qu’on avait hier « pacifiée » se soulevait à nouveau et devait être « pacifiée » à nouveau, à coup de « razzia » et de massacres. Quarante ans pour cinq millions d’habitants ! Quarante ans de guerre entre, d’un côté, un peuple dépourvu de toute organisation matérielle moderne, et, de l’autre côté, l’armée française, alors, sans conteste, la première armée d’Europe, l’armée qui était, hier, celle de Napoléon et qui sera encore celle de Sébastopol et de Magenta.

La conquête de l’Algérie ne s’est pas effectuée, comme on pourrait le croire, progressivement du Nord au Sud, par tranches successives partant du littoral et finissant aux confins sahariens. Tout au contraire, les régions méridionales, Hauts-Plateaux et zone saharienne, on été plus facilement conquises et les premières « pacifiées » ; c’est la région la plus proche du littoral, le Tell, cet ensemble montagneux qui sépare la mer des Hauts-Plateaux, qui a offert le plus de résistance et n’a été occupé, réellement qu’en dernier lieu.

Le centre de la première grande résistance à laquelle se heurte la conquête française, celle que va personnifier pendant onze ans le marabout Abd el Kader, c’est le Tell du centre et de l’ouest. Les villes d’Abd-el-Kader, Mascara, Boghar, etc., sont en plein Atlas tellien, et le dernier massif d’où Abd el Kader conduira ses dernières grandes luttes sera celui de l’Ouarsenis, qui commence à 50 kilomètres de la mer. Après la chute d’Abd el Kader, le dernier bastion de la résistance sera la Kabylie, Tell de l’est. La grande Kabylie, qui borde la mer, et qui est à moins de cent kilomètres d’Alger, ne sera occupée pour la première fois en 1857, et définitivement qu’après 71, alors que les oasis de biskra et de Laghouat, en bordure du Sahara, à 400 kilomètres de la mer, seront conquises, la première dès 1844, et la seconde définitivement, en 1852.

La raison en est que les Hauts-Plateaux, le Sahara, et même , l’Atlas saharien, vieille montagne qui n’est plus guère constituée que de légères ondulations coupées de larges couloirs, ne sont que des plaines. Le Tell, au contraire, c’est la montagne. La plaine, assez peu peuplée d’ailleurs, et peuplée presque exclusivement d’Arabes plus ou moins nomades, n’a pas pu résister ; c’est la montagne qui a résisté, la montagne qui, en Algérie, est plus peuplée que la plaine, peuplée de paysans cultivateurs, la plupart de langue berbère. Cela est conforme à la règle de toujours et de partout : c’est toujours la montagne qui résiste au conquérant ; la montagne est partout le dernier asile de l’indépendance. Ce massif kabyle qui résista le dernier à la conquête française, est celui qui avait aussi le mieux résisté à la conquête arabe, puisque si il a accepté la religion de l’Islam, il a gardé sa langue et son Droit.

 
 

Ce que fut cette guerre ? Une guerre atroce qui n’eut de la guerre que le nom, j’entend de la véritable guerre, celle que justifie Proudhon dans La Guerre et la Paix, c’est-à-dire un combat loyal entre adversaires de force équivalente. Ce ne fut pas une guerre, ce fut une « expédition coloniale », une expédition coloniale de quarante années. Une expédition coloniale ça ne se raconte pas, et on n’ose la décrire ; on laisse MM. les assassins la décrire eux-mêmes.« La flamme à la main ! »

Saint-Arnaud, qui devait finir maréchal de France, fit, jusqu’au 2 décembre », à peu près toute sa carrière en Algérie. Il y était arrivé lieutenant en 1837 ; il en partit général de division en 1851 ; durant ces quinze années il ne cessa d’être en colonne, tantôt à l’ouest, tantôt à l’est ; pendant tout ce temps il écrivit régulièrement à son frère, le tenant presque jour par jour au courant de ses faits et gestes. Ces lettres ont été publiées. Nous en donnons ci-dessous des extraits, sans autre commentaire que l’indication de la date et du lieu .

( On trouvera les lettres dont sont extraites ces citations dans Lettres du Maréchal Saint-Arnaud, tome I, pages 141, 313, 325, 379,381, 390, 392, 1472, 474, 549, 556, tome II, pages 83, 331, 340.)

« Le pillage exercé d’abord par les soldats, s’étendit ensuite aux officiers, et quand on évacua Constantine, il s’est trouvé comme toujours, que la part la plus riche et la plus abondante était échouée à la tète de l’armée et aux officiers de l’état-major. » (Prise de Constantine, octobre 1837.)

« Nous resterons jusqu’à la fin de juin à nous battre dans la province d’Oran, et à y ruiner toutes les villes, toutes les possessions de l’émir. Partout, il trouvera l’armée française, la flamme à la main. » (Mai 1841.)

« Mascara, ainsi que je l’ai déjà dit, a dû être une ville belle et importante. Brulée en partie et saccagée par le marechal Clauzel en 1855. »

« Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coup de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes. L’ennemi fuit partout en emmenant ses troupeaux » (avril 1842)

« Le pays des Beni-Menasser est superbe et l’un des plus riches que j’ai vu en Afrique. Les villages et les habitants sont très rapprochés. Nous avons tout brûlé, tout détruit. Oh la guerre, la guerre ! Que de femmes et d’enfants, réfugiés dans les neiges de l’Atlas, y sont morts de froid et de misère !... Il n’y a pas dans l’armée cinq tués et quarante blessés. » (Région de Cherchell, avril 1842)

« Deux belles armées... se donnant la main fraternellement au milieu de l’Afrique, l’une partie de Mostaganem le 14, l’autre de Blidah le 22 mai, rasant, brûlant, chassant tout devant elles. » (mai 1842 ; de Mostaganem à Blidah il y a 250 kilomètres.)

« On ravage, on brûle, on pille, on détruit les maisons et les arbres. Des combats : peu ou pas. » ( Région de Miliana, juin 1842)

« ... Entouré d’ un horizon de flammes et de fumées qui me rappellent un petit Palatinat en miniature, je pense à vous tous et je t’écris. Tu m’a laissé chez les Brazes, je les ai brûlés et dévastés. Me voici chez les Sindgad, même répétition en grand, c’est un vrai grenier d’abondance... Quelques-uns sont venus pour m’amener le cheval de soumission. Je l’ai refusé parce que je voulais une soumission générale, et j’ai commencé à brûler. » (Ouarsenis, Octobre 1842)

« Le lendemain 4, je descendais à Haimda, je brûlais tout sur mon passage et détruisais ce beau village...Il était deux heures, le gouverneur (Bugeaud) était parti. Les feux qui brûlaient encore dans la montagne, m’indiquaient la marche de la colonne. » (Région de Miliana, février 1843.)

« Des tas de cadavres pressés les uns contre les autres et morts gelés pendant la nuit ! C’était la malheureuse population des Beni-Naâsseur, c’étaient ceux dont je brûlais les villages, les gourbis et que je chassais devant moi. » (Région de Miliana, février 1843.)

« Les beaux orangers que mon vandalisme va abattre !... je brûle aujourd’hui les propriétés et les villages de Ben-Salem et de Bel-Cassem-ou-Kassi. » (Région de Bougie, 2 octobre 1844.)

« J’ai brûlé plus de dix villages magnifiques. » (Kabylie, 28 octobre 1844.)

« II y avait encore des groupes nombreux d’ennemis sur les pitons, j’espérais un second combat. Ils ne sont pas descendus et j’ai commencé à couper de beaux vergers et à brûler de superbes villages sous les yeux de l’ennemi. » (Dahra, mars 1846.)

« J’ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ deux cents, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés. » (Petite Kabylie, mai 1851.)

« Nous leur avons fait bien du mal, brûlé plus de cent maisons couvertes en tuile, coupé plus de mille oliviers. » (Petite Kabylie, juin 1851.)

Tel est le témoignage de Saint-Arnaud. Témoignage décisif, mais qui est loin d’être unique. Tous les officiers d’Afrique, qui ont écrit ce qu’ils ont vu, disent la même chose.

La vente des femmes et le massacre des enfants

Officier d’Afrique non moins typique que Saint-Arnaud, ce colonel Pein, issu du rang qui resta vingt-trois ans en Algérie (de 1840 à 1863), et qui occupa les loisirs de sa retraite à composer un petit ouvrage sur l’Afrique. A la différence de Saint-Arnaud, ce fut surtout dans le Sud qu’il eut à opérer.

Voici comment il décrit la prise de Laghouat, à laquelle il assista (2 décembre 1852.) :

« Le carnage fut affreux ; les habitations, les tentes des étrangers dressées sur les places, les rues, les cours furent jonchées de cadavres. Une statistique faite à tête reposée et d’après les meilleurs renseignements, après la prise, constate le chiffre de 2 300 hommes, femmes ou enfants tués ; mais le chiffre de blessés fut insignifiant, cela se conçoit. Les soldats, furieux d’être canardés par une lucarne, une porte entrebâillée, un trou de la terrasse, se ruaient dans l’intérieur et y lardaient impitoyablement tout ce qui s’y trouvait ; vous comprenez que, dans le désordre, souvent dans l’ombre, ils ne s’attardaient pas à établir de distinction d’âge ni de sexe : ils frappaient partout et sans crier gare ! » ( Pein, Lettres familières sur l’Algérie, 2e édit, p. 393)

C’est tellement l’habitude de massacrer femmes et enfants qu’une fois que le colonel Pein ne put le faire, il éprouva le besoin de s’en excuser dans une lettre :

« Les Ouled Saad avaient abandonné femmes et enfants dans les buissons, j’aurais pu en faire un massacre, mais nous n’étions pas assez nombreux pour nous amuser aux bagatelles de la porte : il fallait garder une position avantageuse et décrocher ceux qui tiraient sur nous. »

(Pein. Lettres familières sur l’Algérie, 2e édit., p. 26.)

Ainsi, si les femmes et les enfants des Ouled Saad n’ont pas été « massacrés », c’est uniquement pour raison stratégique ! Si on avait été plus nombreux, toutes et tous y auraient passé, on se serait « amusé aux bagatelles de la porte ! »

Certains généraux cependant préféraient qu’on ne massacre pas les femmes, mais qu’on s’en empare... et qu’on les vendent. Telle était la méthode préférée de Lamoricière. Dans les lettres qu’il écrivait à sa famille, l’un des subordonnés de Lamoricière, le colonel de Montagnac, décrit ainsi le système

( De Montagnac, Lettres d’un soldat, p. 141,142,195,203,311, 225. )

« Vive Lamoricière ! Voilà ce qui s’appelle mener la chasse avec intelligence et bonheur !... Ce jeune général qu’aucune difficulté n’arrête, qui franchit les espaces en un rien de temps, va dénicher les Arabes dans leurs repaires, à vingt-cinq lieues à la ronde, leur prend tout ce qu’ils possèdent : femmes, enfants, troupeaux, bestiaux, etc. » (1er février 1841).

Dans la région de Mascara, le 17 janvier 1842 :

« Nous poursuivons l’ennemi, nous lui enlevons femmes, enfants, bestiaux, blé, orge, etc. »

Le 11 février 1842 :

« Pendant que nous rasons de ce côté, le général Bedeau, autre perruquier de première qualité, châtie une tribu des bords du Chélif... leurs enlève force femmes, enfants et bestiaux... »

Plus tard, étant cette fois en Petite-Kabylie, de Montagnac appliquera à nouveau le système Lamoricière :

« Nous nous sommes établis au centre du pays...brûlant, tuant, saccageant tout... Quelques tribus pourtant résistent encore, mais nous les traquons de tous côtés, pour leur prendre leurs femmes, leurs enfants, leurs bestiaux. » (2 mai 1843).

Pourquoi prenait-on ces femmes ? Qu’en faisait-on ?

« Vous me demandez, dans un paragraphe de votre lettre, ce que nous faisons des femmes que nous prenons. On en garde quelques-unes comme otages, les autres sont échangées contre des chevaux, et le reste est vendu à l’enchère comme bêtes de somme. » (Lettre datée de Mascara, 31 mars 1842.)« Apportez des têtes, des têtes ! Bouchez les conduits crevés avec la tête du premier Bédouin que vous rencontrerez. »

(Harangue citée par le baron Pichon : Alger sous la domination française, p.109.)

Voici maintenant que le témoignage d’un quatrième officier de l’armée d’Afrique, parti en Algérie, tout frais émoulu de Saint-Cyr, le comte d’Hérisson ; bien que très patriote, celui-ci, à la différence des précédents, semble avoir été quelque peu écœuré par ce qu’il vit ; son témoignage est identique.

Voici comment il décrit une colonne à laquelle il participa : (D’Hérisson : La Chasse à l’Homme, p. 133 et suivantes.)

« II est vrai que nous rapportons un plein baril d’oreilles récoltées paires à paires sur les prisonniers, amis ou ennemis. » « ... Des cruautés inouïes, des exécutions froidement ordonnées, froidement exécutées à coups de fusil, à coups de sabre, sur des malheureux dont le plus grand crime était quelquefois de nous avoir indiqué des silos vides. »

« Les villages que nous avons rencontrés, abandonnés par leurs habitants, ont été brûlés et saccagés ; ... on a coupé leurs palmiers, leurs abricotiers parce que les propriétaires n’avaient pas eu la force nécessaire pour résister à leurs émirs et lui fermer un passage ouvert à tout le monde chez ces tribus nomades. Toutes ces barbaries ont été commises sans tirer un coup de fusil, car les populations s’enfuyaient devant nous, chassant leurs troupeaux et leurs femmes, délaissant leurs villages. »

Cette colonne était commandée par le général Yusuf. Sur ce même général, le même auteur rappelle le fait suivant, si militaire (D’Hérisson : La Chasse à l’Homme, p. 349.)

« En 1857, le maréchal Randon, que les lauriers de Saint-Arnaud empêchaient de dormir, monte à l’assaut de la Kabylie pour exercer ses 25 000 hommes et y recommencer les incendies de ses prédécesseurs. C’est dans cette expédition qu’on vient dire au général Yussuf : "Encore une tribu, mon général, qui en a assez et qui demande l’aman (le pardon)." - Non, répondit Yussuf, il y a là, sur notre gauche, ce brave colonel qui n’a encore rien eu. Laissons-lui cette tribu à éreinter ; cela lui fera un bulletin ; on donnera ensuite l’aman »

( Cela n’a, il est vrai, rien de spécifiquement algérien. Voir dans « Comment j’ai nommé Foch et Pétain » comment Painlevé l’« humanitaire » laissa se produire, quinze jours durant, après le 17 avril 1917, des attaques terriblement meurtrières et complètement inutiles, à seule fin de sauver l’« amour propre » du général Nivelle.)

A cette époque, Napoléons III avait eu beau venir en Algérie assurer les Arabes de sa sympathie : « les oreilles indigènes valurent longtemps encore 10 francs la paire, et leurs femmes demeurèrent, comme aux, d’ailleurs, un gibier parfait » (D’Hérisson : La Chasse à l’Homme, p. 349.)

Si le général Yusuf faisait couper les oreilles, le colonel de Montagnac, déjà cité, qui, lui, est un Français, fils, petit-fils, arrière petit-fils de soldat, et qui devait devenir le « héros » de Sidi-Brahim, préfère la méthode qui consiste à faire couper les têtes ( De Montagnac : Lettres d’un soldat, p. 297 et 299.)

« Je lui fis couper la tête et le poignet gauche (il s’agit d’un marabout de la province de Constantine) et j’arrivai au camp avec sa tête piquée au bout d’une baïonnette et son poignet accroché à la baguette d’un fusil. On les envoya au général Baraguay d’Hilliers qui campait près de là, et qui fut enchanté, comme tu le penses... »

« On ne se fait pas l’idée de l’effet que produit sur les Arabes une décollation de la main des chrétiens... Il y a déjà pas mal de temps que j’ai compris cela, et je t’assure qu’il ne m’en sort guère d’entre les griffes qui n’aient subi la douce opération. Qui veut la fin veut les moyens, quoiqu’en disent nos philanthropes. Tous les bons militaires que j’ai l’honneur de commander sont prévenus par moi-même que s’il leur arrive de m’amener un Arabe vivant, ils recevront une volée de coups de plat de sabre... Quant à l’opération de la décollation, cela se passe coram populo. »

Le massacre par « erreur »

« Frappez, frappez toujours ! Dieu reconnaîtra les siens ! » Vieux précepte que les représentants de la bourgeoisie française en Algérie ne manquèrent pas d’appliquer. L’important était de tuer ; qu’on tue amis ou ennemis, innocents ou coupables, cela n’avait guère d’importance. Péra a déjà raconté aux lecteurs de la Révolution prolétarienne ( R.P. du 1er mars 1928 : L’insurrection algérienne de 1871.) comment, en 1871, un détachement français rencontrant un groupe d’indigène, s’en empara et mit tout le monde à mort sans autre forme de procès, sur la simple supposition que ces indigènes avaient participé à l’affaire de Palestre, ce qui fut reconnu entièrement faux, dès qu’on eut fait le moindre brin d’enquête.

Voici deux autres faits du même ordre, mais d’une envergure plus grande encore, et dont la responsabilité remonte beaucoup plus haut.

Au printemps de 1832, des envoyés d’une tribu du Sud avaient été dépouillés par des maraudeurs, à quelque distance d’Alger ; le fait s’était passé sur le territoire où était campée la tribu des El-Ouffia ; alors :

« En vertu des instructions du général en chef de Rovigo, un corps de troupe sorti d’Alger, pendant la nuit du 6 avril 1832, surprit au point du jours la tribu endormie sous ses tentes, et égorgea tous les malheureux El-Ouffia sans qu’un seul chercha même à se défendre. Tout ce qui vivait fut voué à la mort ; on ne fit aucune distinction d’âge ni de sexe. Au retour de cette honteuse expédition, nos cavaliers portaient des têtes au bout des lances. » (Christian : L’Afrique française, p. 143.)

« Tout le bétail fut vendu à l’agent consulaire du Danemark. Le reste du butin fut exposé au marché de la porte Bab-Azoun (à Alger). On y voyait des bracelets de femme qui entouraient encore des poignets coupés, et des boucles d’oreilles pendant à des lambeaux de chair. Le produit des ventes fut partagé entre les égorgeurs. Dans l’ordre du jour du 8 avril, qui atteignit les dernières limites de l’infamie, le général en chef eut l’impudence de féliciter les troupes de l’ardeur et de l’intelligence qu’elles avaient déployées. Le soir de cette journée à jamais néfaste, la police ordonna aux Maures d’Alger d’illuminer leurs boutiques, en signe de réjouissance. » ( Dieuzalde : Histoire de l’Algérie, tome I, p. 289.)

"Or, quelques jours après, ont sut que cette tribu n’avait été pour rien dans la mésaventure arrivée aux envoyés du Sud, ceux-ci ayant été victimes d’hommes appartenant à la tribu toute différente des Krechnas. Ce qui n’empêcha pas, bien que l’innocence des El-Ouffia fût déjà connue, de condamner à mort le cheik des El-Ouffia, qu’on avait soigneusement épargné lors du massacre et de l’exécuter, ainsi qu’un autre notable aussi innocent que lui." ( Baron Pichon : Alger sous la domination française, p. 186.)

L’auteur de ces assassinats, le général en chef duc de Rovigo, a maintenant son village, un village de colonisation portant son nom, à quelques kilomètres du lieu où furent assassinés les El-Ouffia ! A Bône, le futur général Yusuf, alors capitaine, opérait pareillement. Voici ce qu’en disent les notes du baron Pichon, alors intendant civil de l’Algérie :

« Le 7 mai 1832, des Arabes d’une tribu inconnue vinrent, sous les murs de la ville, s’emparer de quelques bœufs. Le capitaine Yusuf décida que les maraudeurs appartenaient à la tribu des Kharejas ; le même soir il partit avec les Turcs, fut s’embusquer de nuit dans les environs, et lorsque le jour commençait à paraître, il massacra femmes, enfants et vieillards. Une réflexion bien triste suivit cette victoire, lorsqu’on apprit que cette même tribu était la seule qui, depuis notre occupation de Bône, approvisionnait notre marché. » ( Christian : L’Afrique française, pp. 148 et 149.)

« Meurtre consommé avec préméditation sur un ennemi vaincu, sur un ennemi sans défense »

Prince de la Moskova. (Discours à la Chambre des Pairs)

Le massacre est toujours le massacre, mais certaines circonstances ajoutent encore à son horreur.

La région du Dahra, à mi-chemin entre Alger et Oran, présente la particularité de posséder, en plusieurs points, d’immenses grottes pouvant contenir plusieurs centaines de personnes. De temps immémoriaux, ces grottes servaient de refuge aux tribus de la contrée, refuge qui avait toujours été respecté ;

les hommes réfugiés là n’étaient plus à craindre ; de ce fait là ils s’avouaient vaincus ; jamais tribu « barbare », jamais « sectateurs de Mahomet » n’avaient eut l’idée d’y massacrer. L’armée de la bourgeoisie française allait rompre avec cette tradition.

En un an, sur trois points différents, trois colonels français, Cavaignac, Pélissier, Saint-Arnaud, firent périr trois tribus réfugiées dans des grottes en les brûlant et les asphyxiant vives. Trois tribus complètes : hommes, femmes, enfants.

De ces trois « enfumades », la plus connue, longtemps la seule connue, est la seconde, celle commise par Pélissier, parce qu’elle donna lieu à une interpellation du prince de la Moskowa, le fils de Ney, à la Chambre des Pairs.

Le 19 juin 1845, la tribu des Oued-Riah, chassée de ses villages par l’une de ces colonnes incendiaires dont nous avons vu la description chez Saint-Arnaud, se réfugie dans les grottes, toute la tribu, troupeaux compris. La colonne commandée par Pélissier l’y poursuit et la somme de sortir. Celle-ci accepte : elle est même prête à verser comme rançon une importante somme d’argent, mais elle ne veut pas, lorsqu’elle sortira, être massacrée ; elle pose donc une seule condition : que les troupes françaises se retirent.

Pélissier refuse. Puis, à trois heures de l’après-midi, il fait allumer, à chaque entrée des grottes, de vastes feux, qu’on alimentera et attisera sans répit tout le restant de la journée et toute la nuit, jusqu’à une heure avant le lever du jour.

Au matin, on entre.

Un soldat a donné, dans une lettre, le récit de ce qu’il vit la nuit et le matin.

« Quelle plume saurait rendre ce tableau ? Voir au milieu de la nuit, à la faveur de la lune, un corps de troupes français occupé à entretenir un feu infernal ! Entendre les sourds gémissements des hommes, des femmes, des enfants et des animaux ; le craquement des rochers calcinés s’écroulant, et les continuelles détonations des armes ! Dans cette nuit, il y eut une terrible lutte d’hommes et d’animaux !

« Le matin, quand on chercha à dégager l’entrée des cavernes, un hideux spectacle frappa des yeux les assaillants.

« J’ai visité les trois grottes, voici ce que j’y ai vu :

« A l’entrée, gisaient des bœufs, des ânes, des moutons ; leur instinct les avait conduits à l’ouverture de la grotte pour respirer l’air qui manquait à l’intérieur. Parmi ces animaux, et entassés sous eux, on trouvait des hommes, des femmes et des enfants. J’ai vu un homme mort, le genou à terre, la main crispée sur la corne d’un bœuf. Devant lui était une femme tenant son enfant dans ses bras. Cet homme, il était facile de le reconnaître, avait été asphyxié, ainsi que la femme, l’enfant et le bœuf, au moment où il cherchait à préserver sa famille de la rage de cet animal.

« Les grottes sont immenses ; on a compté 760 cadavres ; une soixantaine d’individus seulement sont sortis, aux trois quart morts ; quarante n’ont pu survivre ; dix sont à l’ambulance, dangereusement malades ; les dix derniers, qui peuvent se traîner encore, ont été mis en liberté pour retourner dans leurs tribus ; ils n’ont plus qu’à pleurer sur des ruines. » ( Christian, L’Afrique française, p. 142.)

Crime de soudard subalterne ?
 
Bugeaud

Non ! Pélissier, qui en a porté jusqu’ici la responsabilité devant l’histoire, n’a été qu’un exécutant. La responsabilité remontait plus haut ; elle remonte directement au plus haut représentant de la France en Algérie, à celui qui, pendant sept années, fut, au nom de « la France », le maître à peu près absolu de l’Algérie, le gouverneur général Bugeaud, duc d’Isly ; celui-ci avait en effet envoyé à Pélissier l’ordre suivant ( Revue hebdomadaire, juillet 1911, article du général Derrécagaix.)

« Orléansville, 11 juin 1845

« Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac aux Sbéhas ! Fumez-les à outrance comme des renards.

« Duc d’Isly »

« Imitez Cavaignac » ordonnait Bugeaud.

En effet, l’année précédente, Cavaignac, futur gouverneur général de la République en Algérie, futur emprisonné du 2 décembre, avait, lui aussi, le premier, enfumé « comme des renards » des Sbéhas réfugiés dans des grottes, « tribu vaincu », « tribu sans défense ».

Et deux mois après Pélissier, le 12 août 1845, Saint-Arnaud à son tour, près de Ténès, transformait d’autres grottes en « un vaste cimetière » ; « 500 brigands » y furent enterrés. Le seul résultat de l’interpellation à la Chambre des Pairs fut que Saint-Arnaud tint, à la différence de Pélissier, soigneusement caché son exploit : « personne n’est descendu dans les cavernes ; personne... que moi... Un rapport confidentiel a tout dit au maréchal (Bugeaud), simplement, sans poésie terrible ni images. » ( Lettres du Maréchal Saint-Arnaud, tome II, p. 37.)

Ainsi, depuis le républicain Cavaignac, jusqu’aux futurs bonapartistes Pélissier et Saint-Arnaud, en passant par le monarchiste Bugeaud, les hommes les plus représentatifs de tous les clans de la bourgeoisie française ont trempé directement dans ces actes où culminent les deux caractères dominants de la conquête de l’Algérie : la lâcheté et la férocité.

Aucune des catégories de la bourgeoisie ne peut en rejeter la responsabilité sur les autres. Le colonialisme étant un produit spécifique du capitalisme, tout le capitalisme avait à se vautrer dans ses horreurs.

 

L’Honneur kabyle

Devant cette barbarie, on se sent poussé à rechercher quelques gestes qui fassent exception, quelques gestes de générosité, quelques gestes d’honneur.

On les trouve.

Mais on les trouve de l’autre côté de la barricade ; on les trouve chez les « barbares », chez ceux qui étaient en état de légitime défense, chez ceux qui étaient à la fois les plus faibles et les moins « civilisés ».

Un seul acte de cruauté a pu être reproché à Abd el Kader, commis non pas par lui, mais par un de ses lieutenants.

Le 24 avril 1846, un an à peine avant la reddition d’Abd el Kader, alors que celui-ci était aux abois, qu’il n’avait plus rien à donner à manger aux prisonniers, ni même suffisamment d’hommes pour les garder, alors qu’Abd el Kader avait écrit lettres sur lettres pour négocier l’échange des prisonniers et qu’on ne lui avait répondu qu’en jetant en prison celui qu’il avait envoyé pour traiter de cet échange, et alors qu’il était personnellement à plusieurs centaines de kilomètres du lieu où étaient gardés les prisonniers, l’un des deux khalifas chargé de leur garde, Mustapha ben Thamin, ne pouvant plus nourrir les prisonniers (l’autre voulant, au contraire, les relâcher), les fit tuer (Colonel Paul Azan : L’Emir Abd el Kader, p. 221 et suivantes, et aussi p.295..)

C’était la réplique aux enfumades du Dahra. Mais, jusque-là, durant quinze années pendant lesquelles il s’opposa à la France, la manière dont Abd el Kader avait traité les prisonniers avait toujours été empreinte de la plus grande générosité ; il les échangeait quand il le pouvait ; sinon, il les libérait sans condition le jour où il ne pouvait plus les nourrir. Nos soudards en étaient tout éberlués :

« Abd el Kader, écrit Saint-Arnaud, le 14 mai 1842, nous a renvoyé sans condition, sans échange, tous nos prisonniers. Il leur a dit : "Je n’ai plus de quoi vous nourrir, je ne veux pas vous tuer, je vous renvoie". Le trait est beau pour un barbare » (Lettres du Maréchal Saint-Arnaud, tome I, p. 385.)

Saint-Arnaud, évidemment, n’en aurait point fait autant. La « civilisation » bourgeoise est, par définition, exclusive de toute générosité.

Quant à la manière dont les prisonniers étaient traités pendant leur détention, rien n’en témoigne mieux que ce trait de l’un des prisonniers faits à Sidi-Brahim. Celui-ci termine ses mémoires en rappelant que lorsqu’ Abd el, quelques années après sa reddition, vint à Paris, il offrit, lui, pendant trois jours, dans sa propre famille, l’hospitalité à trois domestiques d’Abd el, qui avaient été ses geôliers, puis, ses fonctions de surveillant aux Tuileries l’ayant mis, quelque temps plus tard, en présence d’Abd el et de deux de ses principaux lieutenants, le khalifa Sidi Kadour ben Allel et l’intendant Kara Mohammed, ces deux hommes et leur ancien prisonnier se serrèrent affectueusement les mains, car, dit Testard, « l’un et l’autre avaient été bons pour moi et j’eus du plaisir à les revoir. » ( Hippolyte Langlois : Souvenirs d’un prisonnier d’Abd el Kader, p. 350.)

Combien d’Arabes prisonniers des Français en auraient pu dire autant ?

Mais ceux dont l’attitude marqua l’antithèse la plus frappante avec la manière dont la bourgeoisie comprend la guerre, furent les Kabyles.

Les Kabyles sont des guerriers. Ils sont traditionnellement habitués à se battre pour l’honneur, non pour le butin ou la conquête. Lorsqu’un dommage avait été causé à un habitant d’un village par un habitant d’un autre village, on vengeait l’honneur par un combat, mais combat qui ne se terminait jamais par l’expropriation des vaincus. De telles guerres étaient donc aussi différentes d’une expédition coloniale que d’un duel l’est d’un assassinat.

Ces guerres, dès lors, étaient soumises, tout comme l’est le duel, à des règles, à un véritable Code d’honneur. Ce code, les Kabyles continuèrent à l’appliquer, même contre leurs envahisseurs.

C’est ainsi que lors du soulèvement de 1871, les Kabyles prévinrent les colons avant de les attaquer ( Rinn : L’insurrection de 1871 en Algérie, p. 203.). Et ceux des colons qui, au lieu de partir ou de résister, se mirent sous la protection d’un kabyle, sous son « anaia », purent vivre en pleine sécurité durant toute l’insurrection, en plein pays insurgé.

Ce fut notamment le cas de 39 habitants de Bordj Menaïel, auxquels le marabout Si Moussa ben Ahmed avait proposé lui-même de se mettre sous son « anaia » ; ce fut également le cas du maire de Bordj Menaïel qui alla se mettre sous la protection des habitants du douar Rouaffa ; et aussi le cas de 30 voyageurs de la diligence de Dellys qui, sur le conseil de l’amine Omar Benzaman allèrent se réfugier dans le caravansérail, et sous la protection d’Azib Zamoun

(Rinn : L’insurrection de 1871 en Algérie, pp. 243 et 245.)

Or, ce qui est remarquable, c’est que ces Kabyles, sous la protection desquels vécurent les Français, n’étaient nullement traîtres à leurs compatriotes, ni même des partisans tièdes de la cause kabyle, ils étaient au contraire au premier rang des combattants, s’opposant avec l’extraordinaire courage de leur race, à l’avance des troupes françaises.

Ce qui n’empêcha pas le gouvernement de la République de commettre à l’égard des insurgés kabyles la même monstruosité que celle qu’il commettait, au même moment, à l’égard des insurgés parisiens : faire poursuivre, condamner et exécuter les chefs de l’insurrection comme coupables de crimes de droit commun ! Comme Ferré, Boumezrag, frère de Mokrani et successeur de celui-ci à la tête de l’insurrection, fut condamné à mort pour pillage et assassinat ! Thiers ne se contentait pas de tuer ; en Afrique comme à Paris, il lui fallait déshonorer.

L’expropriation

« La liberté des habitants de toutes les classes, leur religion, leurs propriétés, leur industrie ne recevront aucune atteinte... Le général en chef en prend l’engagement sur l’honneur. »

Général de Bourmont (5 juillet 1830)

La bourgeoisie tue, mais il faut lui rendre cette justice qu’elle ne tue pas pour le plaisir ; elle tue pour que ça lui rapporte.

Le fer de Lorraine et le coke de la Ruhr furent l’enjeu de la guerre aux millions de cadavres ; l’expropriation des indigènes, la réduction des indigènes à l’état de prolétaires, de producteurs travaillant pour la plus-value sur les terres que jusque-là ils cultivaient librement, tel est le but de toute conquête coloniale ; tel fut le but de la conquête de l’Algérie.

« Les propriétés des habitants ne recevront aucune atteinte... » Tel était l’engagement solennel qu’avait pris la France, le 5 juillet 1830, en entrant à Alger.

Source:

https://rebellyon.info/La-conquete-coloniale-de-l-Algerie

Autres références traitant de la colonisation française de l'Algérie :

http://m.alterinfo.net/CE-QUE-FUT-LA-COLONISATION-DE-L-ALGERIE-3-Le-mythe-des-races-superieures_a76345.html

Plus voir ici:

https://blideodz.wordpress.com/2017/03/29/nils-andersson-des-crimes-de-guerre-en-algerie-il-y-en-a-eu/

Comment le Mossad a créé l’OAS

Pour la première fois, cette vérité est publiée, après 50 années de conservation dans le secret. La formation de l'OAS en Algérie a été mise en place par les mains du Mossad, avec la collaboration du sinistre général français Edmond Jouhaud qui n’était en réalité qu’un agent de cette sinistre officine israélienne. Né le 2 avril 1905 à Bou Sfer (Oran), il s’engage dans l’aviation française en 1924, et devient général. Il participe au putsch d’Alger en avril 1961, sur instruction du Mossad, et sera rallié par les sinistres généraux Zeller, Challe et Salan. Après son échec, il rentre dans la clandestinité et devient chef de l’OAS de l’Oranie. Il reste caché à Oran jusqu’au 25 mars 1962, où il sera arrêté, jugé et condamné à mort, mais grâce à l’intervention du lobby sioniste, Jouhaud échappe à l’exécution, sa peine fut commuée en détention à perpétuité. Libéré en décembre 1967, il sera amnistié par de Gaulle en 1968, et réintégré dans ces grades et prérogatives. Il dirigera en France une campagne explosive contre les institutions algériennes, avec l’ancien truand et criminel, Jacques Mesrine qui était l’ennemi public n°1 en France.
En 1982, le sinistre général Edmond Jouhaud, sollicité par le lobby sioniste et plusieurs associations satellites d’Algérie, sera élu président du Front national des pieds-noirs. Il écrira plusieurs livres dont Ô mon pays perdu de Bou Sfer. Jouhaud mourra en 1995, sans payer pour ses crimes perpétrés contre les Algériens.
Jacques Mesrine, le militaire assassin, surnommé l’homme aux mille visages
Jacques Mesrine s’engage dans la guerre d’Algérie comme parachutiste-commando. C’est durant celle-ci qu’il prend un pistolet 45 ACP et le ramène en France. Il l’aura constamment sur lui. Jacques René Mesrine sera décoré par le général de Gaulle de la croix de la valeur militaire. Il revient en France en mars 1959, après avoir reçu un certificat de bonne conduite de la part de la 626ecompagnie. Ses proches, des anciens militaires, ont déclaré que l’expérience de l’Algérie l’a profondément marqué ; il aura été plusieurs fois de «corvée de bois» (exécution sommaire d’Algériens en dehors des enceintes militaires). Il était un assassin au service du général de Gaulle. En outre, Mesrine a été membre de l’OAS en 1961, à l’instar de Jean-Marie Le Pen, le raciste tortionnaire.

Le fichier provisoire des membres de l’OAS
A
Alexis Arette
Antoine Argoud
B
Jean-Baptiste Biaggi
Georges Bidault
Hervé Le Barbier de Blignières
Jean de Brem
C
Lionel-Max Chassin
Pierre Chateau-Jobert
D
Roger Degueldre
Pierre Descaves, homme politique
Albert Dovecar
François Duprat, homme politique
G
Gilbert Gilles
Yves Godard, officier
Bertrand de Gorostarzu
G
Georges Groussard résistant
Pierre Guillaume
militaire
H
Robert Hemmerdinger
Roger Holeindre
J
Claude Jacquemart
Edmond Jouhaud, général
K
Nicolas Kayanakis
L
Alain de La Tocnaye
Charles Lacheroy
Pierre Lagaillarde, ministre
M
Jean-Pierre Maïone-Libaude
Henri Manoury
Lajos Marton
Pierre Montagnon
Jacques Mesrine
O
Joseph Ortiz
P
Jean-Claude Perez
Jacques Peyrat
Claude Piegts
R
Xavier Raufer
Maurice Rollet
S
Raoul Salan, général
Pierre Sergent
Jean Souètre
Jacques Soustelle, ministre
Albert Spaggiari
Rolf Steiner
Jean-Jacques Susini, officier
V
Paul Vanuxem
Pierre de Villemarest
Par Ahmed Benbrik

Source :  https://www.algeriepatriotique.com/2012/05/24/comment-le-mossad-a-cree-loas-2/

Quelle page voulez-vous tourner, M. Macron ?

 

 

Mais qu’est-ce que cette manie qu’ont les présidents français post-indépendance algérienne de vouloir déambuler dans les rues d’Alger ou d’autres villes algériennes lors de leurs déplacements officiels ? Veulent-ils tous revivre l’épopée de Napoléon III découvrant, au 19e siècle, son « royaume arabe » ? Sont-ils tous des nostalgiques des bains de foules du général De Gaule qui, en 1958, prononça les célèbres « Je vous ai compris ! » ou, pire encore, « Vive l’Algérie française ! » ? Ou bien aiment-ils tant les « youyous » et les confettis tombant par poignées des balcons ?

A-t-on déjà vu un président algérien paradant sur les Champs-Élysées, acclamé par une foule française lui souhaitant la bienvenue ?

Le président Macron n’a donc pas dérogé à la règle lors de son récent et court voyage à Alger, histoire de pérenniser ce qui est désormais devenu une tradition franco-algérienne, malheureusement unilatérale. Youyous, confettis et bain de foule étaient bien évidemment au rendez-vous de ce mercredi 6 décembre, ensoleillé pour l’occasion.

Il alla spontanément à la rencontre de cette population algéroise. Quelques enfants facétieux, hauts comme trois pommes, lui servirent un « One, two, three, viva l’Algérie ». Un adulte lui souhaita la bienvenue en précisant « nous sommes un seul peuple, le peuple français et le peuple algérien ». Tiens donc, des vestiges de la période coloniale ? Ce monsieur aurait-il lu la déclaration de l’écrivain Boualem Sansal [1] « L’Algérie, c’est la France, et la France, c’est l’Algérie ! » ?

 

Un jeune Algérois réussit à agacer le jeune président en l’emmenant sur le terrain du passé colonial. Ne réussissant pas à le convaincre, Macron lui demanda : « Mais vous, vous avez quel âge ? ». Lorsque le jeune lui répondit qu’il avait 26 ans, le président lui rétorqua sèchement : « Mais vous n’avez jamais connu la colonisation ! Qu’est-ce que vous venez m’embrouiller avec ça ? Vous votre génération, elle doit regarder l’avenir ».

 

 m’embrouiller avec ça ? Vous votre génération, elle doit regarder l’avenir ».

 

Bien sûr, les jeunes doivent oublier la colonisation et regarder vers l’avenir. Est-ce là le réflexe d’un ancien colonisateur ou celui d’un ami comme il l’a confié exclusivement à El Khabar et El Watan [2] (deux journaux, parait-il, proches de l’ambassade de France) ? Macron n’est pas le seul à prôner cette amnésie volontaire de plus d’un siècle de colonisation. Kamel Daoud, cet auteur algérien tant « admiré » par le locataire de l’Élysée [3], l’a souvent répété : « L’exploitation de la colonisation de l’Algérie doit cesser » [4], « L’exploitation du fonds de commerce de la guerre d’Algérie doit cesser » [5] ou « Le postcolonial m’étouffe » [6].

Du côté des médias français, l’air fredonné à l’unisson était celui de « Macron veut tourner la page ». Mais quelle page le président veut-il tourner ? En a-t-il choisi une en particulier ? Une figurant dans l’encyclopédie des atrocités perpétrées par le colonialisme français ? Par où commencer et où finir ? 132 années orchestrées par des enfumades, des ventes de boucles d’oreilles ensanglantées et de bracelets encore attachés aux poignets, de famine, de misère économique et intellectuelle, de viols, de torture et des centaines de milliers de morts durant les révoltes successives depuis l’occupation jusqu’à l’indépendance de l’Algérie.

Monsieur le président a-t-il choisi une page ? Peut-être celle des crânes de valeureux combattants algériens curieusement conservés dans le musée de l’Homme à Paris ?

On se rappelle, qu’en février dernier – il y a moins de 10 mois-, alors qu’il était candidat à la présidence, Macron avait déclaré à Alger, à propos de la colonisation :

« C’est un crime. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes. En même temps, il ne faut pas balayer tout ce passé, et je ne regrette pas cela parce qu’il y a une jolie formule qui vaut pour l’Algérie : la France a installé les droits de l’homme en Algérie, simplement elle a oublié de les lire » [7].

 

Ses propos ayant soulevé un tollé en France, il se rétracta. Sa discussion avec le jeune Algérois indique l’ampleur de son revirement.

Alors, pourquoi n’a-t-il pas continué dans sa lancée s’il voulait réellement la tourner cette page !

Plusieurs personnalités ont été conviées à ce voyage présidentiel. Parmi elles, l’historien Benjamin Stora et le cinéaste Alexandre Arcady, deux pieds-noirs issus de la communauté juive d’Algérie. Spécialiste de l’histoire de l’Algérie, Stora a été surnommé « l’historien qui murmure à l’oreille du Président [Macron] » [8]. Tout indique donc qu’il aurait été invité pour lui servir de tourne-page. Il faut dire que l’historien s’y connait, lui aussi, en volte-face, surtout lorsqu’elle épouse celle du président.

En février, il disait que la colonisation est bien un crime contre l’humanité : « Cela fait très longtemps que les historiens ont apporté la preuve de massacres, de crimes, de tortures durant la longue période de la colonisation », précisa-t-il [9].

En décembre, répondant à une question sur la relation entre l’âge de Macron et son aptitude à « tourner la page », il déclara que le président « n’a pas le même rapport de temporalité avec cette histoire puisque non seulement il est né après la guerre d’Algérie mais il n’a pas de rapport “physique” avec l’Algérie par l’intermédiaire de famille ou autres » [10].

Ainsi l’âge du président serait un argument dans sa volonté de « tourner la page » sur de graves évènements historiques et son grand désir de regarder vers l’avenir.

Si c’est le cas, « celui qui murmure aux oreilles » pourrait donc nous expliquer à haute voix pourquoi Macron a solennellement commémoré le 75e anniversaire de la rafle du « Vel d’Hiv », un évènement qui a eu lieu en 1942, soit 8 ans avant la naissance de son père ! Le président français y reconnut la responsabilité de la France dans la déportation de milliers de personnes de confession juive, à la grande joie du chef du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, invité pour la circonstance [11]. Il profita de l’occasion pour faire doublement plaisir à son « cher Bibi » en affirmant que « l’antisionisme est la forme réinventée de l’antisémitisme », une stupidité déjà énoncée par un certain Manuel Valls.

 

Toujours est-il que Stora donna un cours d’histoire « live » au président lors de sa promenade algéroise. Devant la statue de l’Émir Abdelkader, l’universitaire déclama sa leçon : « L’émir fut un grand résistant à la pénétration coloniale française. Il a eu ensuite la force de trouver la voie de la réconciliation tout en restant fidèle à lui-même. Son parcours est exemplaire » [12].

Mais c’est Alexandre Arcady qui se chargea de lui présenter le « Milk Bar » en précisant qu’il s’agissait du « café des pieds-noirs visé par un attentat sanglant » [13]. Un attentat provoqué par une bombe posée le 30 septembre 1956 et relaté dans le célèbre film « La Bataille d’Alger ». C’est à ce sujet que Larbi Ben M’Hidi, héros de la révolution algérienne, prononça sa célèbre phrase : « Donnez-nous vos avions et on vous donnera nos couffins ! » [14].

Natif d’Alger, Alexandre Arcady, quitta l’Algérie avec sa famille en 1961, juste avant l’indépendance. Jeune, il a été membre du mouvement de jeunesse sioniste « Hachomer Hatzaïr ». En 2013, il a été parrain de la soirée célébrant le centenaire de l’organisation [15]. Entre 1966 et 1967, il vécut en Israël, dans un kibboutz proche de la frontière libanaise. Il y était lors de guerre arabo-israélienne de 1967 [16].

Arcady a porté à l’écran le roman de Yasmina Khadra « Ce que le jour doit à la nuit », une histoire d’amour qui idéalise la relation colonisateur-colonisé passant sous silence la misère et l’obscurantisme dans lesquels les populations autochtones ont été maintenues par le colonialisme. Certains l’ont même accusé d’avoir écrit ce roman pour plaire aux nostalgiques de l’Algérie française. N’a-t-il pas déclaré au journal La Croix : « Pour moi, cela ne fait aucun doute : l’Algérie, qui est mon pays, est aussi le pays des pieds-noirs. Chaque pied-noir, pour moi, est un Algérien, et je ne dirai jamais le contraire. Nous reste en mémoire, Français et Algériens, ces amitiés déchirées, ces voisinages dépeuplés… » [17].

À la sortie du film, un journal algérien titra, non sans ironie : « L’effet positif de la colonisation selon Arcady » [18].

Cela n’a apparemment gêné en rien le cinéaste kibboutznik qui se prend toujours pour un spécialiste de la jeunesse algérienne : « Les jeunes de ce pays souhaitent qu’on en finisse avec les vieux débats : ils veulent qu’on ouvre les portes, et qu’on ouvre les yeux ! » [19].

Alexandre Arcady en guise de second « tourne-page » ?

À propos d’écrivains algériens, Macron aime bien s’en entourer. Mais pas tous. Pour son déjeuner algérois, il a en invité quatre : Kamel Daoud, Maïssa Bey, Adlène Meddi et Boualem Sansal. Curieusement, les trois premiers ont le même éditeur : les éditions « Barzakh » (très proche de l’ambassade de France, selon des sources bien informées). Sur la liste, il ne manquait que Ferial Furon. Macron n’est vraiment pas chanceux car elle aurait pu lui relater les exploits de son aïeul, illustre coupeur d’oreilles de valeureux résistants algériens.

Mais c’est à se demander pourquoi le président français a-t-il jugé bon de les rencontrer à Alger lors d’une visite éclair alors qu’il avait le loisir de s’entretenir avec eux en France, puisque c’est dans ce pays que ces écrivains passent le plus clair de leur temps (sauf, peut-être, Maïssa Bey).

C’est sans doute un moyen « culturel » ayant pour finalité de passer le message politique du « tourne-page » et de l’effet positif de la colonisation. Autrement, il aurait invité d’autres écrivains algériens, en particulier le plus grand d’entre eux en la personne de Rachid Boudjedra. Mais ce dernier ne fait pas partie de ce club select et cette réception n’avait rien à voir avec la littérature.

Les auteurs choisis ont été qualifiés par la presse française de « figures transgressives de la scène algérienne » [20], « de voix libres ou des enquiquineurs du pouvoir » [21] ou de « figures de l’opposition au régime » [22]. Mais cette presse bienveillante passe cependant sous silence leurs positions sur la colonisation.

 

Boualem Sansal : « En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul l’amour pouvait oser pareil défi, … Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants » [23].

Kamel Daoud : « La terre appartient à ceux qui la respectent. Si nous, les Algériens, en sommes incapables alors autant la rendre aux colons » [24].

Ou encore :

« On ose alors le tabou parce que c’est un grand rêve éveillé : une Algérie qui n’aurait pas chassé les Français algériens mais qui en aurait fait la pointe de son développement, de son économie et la pépinière de sa ressource humaine » [25].

Quant à Adlène Meddi, il n’a pas hésité à publier les élucubrations les plus extravagantes de Michel Onfray dans les pages du journal qu’il dirigeait, « El Watan Week-end ». Voilà ce que Onfray a écrit sur la guerre d’indépendance algérienne : « Depuis le 8 mai 1945 et la répression de Sétif et Guelma, il est même prouvé que les militants de l’indépendance nationale ont souhaité tout s’interdire qui soit du côté de la paix, de la négociation, de la diplomatie, de l’intelligence, de la raison. Je vous rappelle à cet effet que ce sont les Algériens qui ont choisi la voie de la violence et sont à l’origine du plus grand nombre de morts du côté… algérien ! » [26].

Des inepties qui ont soulevés un tollé en Algérie [27], mais qui se sont étrangement heurtées au mutisme de Meddi et d’El Watan.

Durant le repas, j’ose imaginer Arcady assis entre Sansal et Daoud. Entre Sansal qui a visité l’État hébreu avec la bénédiction du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) et Daoud qui a avoué « Ce pourquoi je ne suis pas “solidaire” de Gaza » [28], alors que les bombes israéliennes massacraient les Palestiniens en 2014.

Tout en étant convaincu de la succulence des mets servis lors du déjeuner présidentiel – cuisine française oblige -, le seul souhait est que Maïssa Bey ait pu prendre la parole. Elle aurait pu expliquer comment son propre père fût enlevé et torturé par l’armée française et son corps jeté aux chiens [29].

 

Peu ragoûtant lors d’un repas servi par Son Excellence l’Ambassadeur de France, n’est-ce pas ? Serait-ce une page à déchirer, M. Macron ?

Source :

https://world-muslims-news.com/2017/12/13/mais-quest-ce-que-cette-manie-quont-les-presidents-francais-post-independance-algerienne-de-vouloir-deambuler-dans-les-rues-dalger-ou-dautres-villes-algerien/

Mot à dire :
 
​​​​​​Les barbares selon la vraie histoire sont les colonisateurs et les impérialistes qui exécutent la politique de la terre brûlée. On en a un parfait exemple dans la colonisation française de l'Algérie.
 
Ahmed Miloud
 
                                                                   ****************
 
Peu de gens le savent, les Algériens avant la colonisation française étaient nettement plus instruits que les colonisateurs français qui vont venir les massacrer et occuper leurs terres. Pour comprendre cette réalité historique passée sous silence durant des décennies, nous republions aujourd’hui des extraits d’un livre très important, mais méconnu en Algérie, écrit par un historien français qui avait révélé des vérités historiques gênantes et cruciales pour la compréhension des dégâts du colonialisme en Algérie. 
 
histoire 1830Les témoignages sont formels. En 1830, tous les Algériens savaient lire, écrire et compter, « et la plupart des vainqueurs, ajoute la commission de 1833, avaient moins d’instruction que les vaincus ». Les Algériens sont beaucoup plus cultivés qu’on ne croit, note Campbell en 1835. A notre arrivée, il y avait plus de cent écoles primaires à Alger, 86 à Constantine, 50 à Tlemcen. Alger et Constantine avaient chacune six à sept collèges secondaires, et l’Algérie était dotée de dix zaouia (universités).
 
Chaque village ou groupe d’habitants avait son école. Notre occupation leur porta un coup irréparable. Du moins, les avions-nous remplacées ? Mgr Dupuch nous répond, en déplorant qu’en 1840 il n’ait trouvé que deux ou trois instituteurs pour toute la province d’Alger. En 1880, on ne trouvait encore que treize (je dis bien treize) écoles franco-arabes pour toute l’Algérie. « Nous avons, dit notre grand orientaliste George Marcais, gaspillé l’héritage musulman à plaisir. »
Telle était la barbarie de ces barbaresques. Certes, les mœurs parfois frustes d’un peuple resté à l’écart, certains traits orientaux, le comportement expéditif de leur administration, leurs routines, leur indifférence au confort, leurs superstitions, leur pointilleuse dévotion choquaient nos sensibilités occidentales. Mais l’Algérie avait sa culture. Cet héritage méritait d’être préservé. « Le propre d’une civilisation n’est-il pas de savoir en accepter une autre sans la détruire ? » demandait Hamdan. En fait, ce fut une véritable extermination culturelle. (commentaire d’H. G. mais pas uniquement [1])
La commission d’enquête met ici les points sur les i : « Nous apportions à ces peuples les bienfaits de la civilisation, et de nos mains s’échappaient les turpitudes d’un ordre social usé. Nous avons débordé en barbarie les Barbares qu’on venait civiliser. ».  La discipline turque leur apparut sous nos pouvoirs comme une nostalgique oasis.

 

Rovigo est aussi brutal : « Notre seule supériorité sur eux, c’est notre artillerie, et ils le savent. Ils ont plus d’esprit et de sens que les Européens, et on trouvera un jour d’immenses ressources chez ces gens-là, qui savent ce qu’ils ont été et qui se croient destinés à jouer un rôle ».

«Ce qu’il faut, dit Tocqueville, c’est donner des livres à ce peuple curieux et intelligent. Ils savent tous lire. Et ils ont cette finesse et cette aptitude à comprendre qui les rend si supérieurs à nos paysans de France. »”

Source : Michel Habart, “Histoire d’un parjure”, pp. 137-139
 
 
 
« … Un plein baril d’oreilles… Les oreilles indigènes valurent longtemps dix francs la paire et leurs femmes, demeurèrent comme eux d’ailleurs, un gibier parfait… » (1). C’est en ces termes choisis qu’un général français racontait les exploits de ses troupes pendant la guerre de conquête de l’Algérie (2).
«… Tout ce qui vivait fut voué à la mort… On ne fit aucune distinction d’âge, ni de sexe… En revenant de cette funeste expédition plusieurs de nos cavaliers portaient des têtes au bout de leurs lances… ».

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 « … J’ai laissé sur mon passage un vaste incendie. Tous les villages, environ deux cents, ont été brûlés, tous les jardins saccagés, les oliviers coupés… Il est impossible de se figurer à quelle extrémité nous avons réduit ces malheureuses populations ; nous leur avons enlevé pendant quatre mois, toutes leurs ressources en blé et en orge. Nous leur avons pris leurs troupeaux, leurs tentes, leurs tapis, tous leurs objets de ménage, en un mot toute leur fortune… ».
 
C’est ainsi que, il y a environ deux siècles, la France civilisait l’Algérie….selon les chroniqueurs français . 
 
De nos jours, grâce à leurs harkis islamistes (Frères Musulmans, Al-Qaïda, Daech, Al-Nosra, etc.), les Occidentaux (France et USA en tête) sont en train d’imposer leur civilisation et leur sens de la démocratie aux barbares syriens, irakiens, libyens, tunisiens, égyptiens …. et autres. Il est vrai que ces arabo-barbares n’ont inventé ni bombe atomique, ni OGM, ni guerre bactériologue. Ils n’ont même pas les bases les plus élémentaires de la Civilisation Moderne tel que  le mariage homosexuel, le commerce de fœtus et le commerce de bébés. Des sauvages incultes…..
Source :
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L'Islam agressé

Publié le par Ahmed Miloud

" Nombre de gens du Livre aimeraient par jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru. Et après que la vérité s'est manifestée à eux ! Pardonnez et oubliez jusqu'à ce qu'Allah fasse venir Son commandement. Allah est très certainement Omnipotent !"
 
 

Coran 02 Al Baqara/la Vache,verset 109

"Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu'à ce que tu suives leur religion. - Dis : "Certes, c'est la direction d'Allah qui est la vraie direction". Mais si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu n'auras contre Allah ni protecteur ni secoureur."

Coran 02 Al Baqara/la Vache,verset 120

"Or, ils ne cesseront de vous combattre jusqu’à, s’ils peuvent, vous détourner de votre religion. Et ceux qui parmi vous abjureront leur religion et mourront infidèles, vaines seront pour eux leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du Feu: ils y demeureront éternellement."

Coran,Sourate 02 AlBaqara/laVache,verset 217

Article en relation ici:

http://islamvraiereligion.over- blog.com/2016/12/nouvel-ordre-mondial.html

Citation du grand Rabbin juif des États-Unis Daniel Lapin, affirmant que les juifs et les chrétiens sont en guerre contre L'Islam:

" La civilisation judéo-chrétienne ne peut pas contrer L'Islam qui montre du respect pour ses traditions religieuses alors que nous ne respectons pas la nôtre ou que nous croyons que cette guerre peut être gagnée par la logique, ou la persuasion économique ou militaire seule. Tous ces outils peuvent et doivent être utilisés, mais le cadre sous-jacent doit être spirituel."(Le Rabbin américain Daniel Lapin, in Clash Destiny)

 

Préambule

La colonisation de l'Algérie par la France était avant tout une tentative de christianisation du peuple musulman algérien par le feu et le sang comme le montrent le Cardinal Lavigerie et les officiers militaires:

«Il faut relever ce peuple, il faut cesser de le parquer dans son Coran, comme on l'a fait trop longtemps par tous les moyens possibles, il faut lui inspirer, dans ses enfants du moins, d'autres sentiments, d'autres principes, il faut que la France lui donne, je me trompe, lui laisse donner l'Evangile, ou qu'elle le chasse dans les déserts, loin du monde civilisé....Hors de là, tout sera un palliatif insuffisant et impuissant.» Cardinal Lavigerie: Lettre pastorale du 6 avril 1868

Voilà ce que proclamait haut et fort le cardinal Lavigerie(photo ci-dessous) accompagnateur d'une armée venue civiliser les Algériens en les enfumant, les brûlant, les tuant et pour les rescapés en tentant de les convertir pour enlever la gangue de l'Islam et faire retrouver le substrat chrétien à l'indigène superficiellement islamisé. Cette citation est là pour montrer que plus d'un siècle plus tard l'antagonisme religieux est toujours d'actualité.

Source : 

http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour/273915-la-reconquete-d-al-andalous.html

Voir aussi:

 

http://alfutuhat.com/histoire/Maghreb%20Awsat/Maghreb%20Awsat08.html

 

"L'Islam agressé" est un livre historique.Son auteur est Hadroug Mimouni,auteur algérien.

Il relate les différentes étapes montrant l'agressivité armée, culturelle et messianique de l'Occident judéo-chrétien contre les pays musulmans.

L'Islam agressé - 1ere partie

 

Les préparatifs: 

C’est au cours de la réunion d’Aix la Chapelle en 1748 que fut décidée la main-mise de l’Europe sur le monde musulman. Il n’y eut ni partage de territoire, ni reconnaissance de zones d’influence. Tout au plus, l’idée que les régions turcomanes seraient de l’apanage de la Russie. L’Angleterre et la France se partageant le reste. La première était occupée par la main-mise sur l’Inde et la seconde se considérait comme l’héritière de Rome et la fille aînée de l’Eglise. Mais toutes deux visaient avant tout l’Egypte. La riche vallée du Nil était la convoitise de tous. Comme toujours entre bandits, l’accord était loin d’être parfait. Chamil au Caucase combattra les Russes qui avaient envahi son pays. Il sera discrètement soutenu par les Franco-Anglais, jusqu’à ce que les Russes, à la Paix de Paris s’engagent à ne pas pousser jusqu’aux Dardanelles. Route des Indes oblige. Une fois cet engagement pris, Chamil sera lâché et les Russes le feront prisonnier. Mais il faut reconnaître que les Romanoff n’ont pas été avec lui vils et mesquins comme le furent les Bourbons avec Abd El Kader. Chamil a été une des plus noble figures de son temps. 

En 1865 on demande à un homme politique français: «quels sont, à votre avis, les plus grands hommes vivants ? » Il répondit : « hélas, ce sont deux musulmans, Abd El Kader et Chamil ». Plus tard, en 1890, Ahmadou Bamba continuera le djihad en Afrique face aux armées françaises. Il utilisera les mêmes méthodes que Chamil, et donnera comme lui le nom de «Mouridines» à ses troupes. 

En 1798, Bonaparte envahira l’Egypte et la Palestine et sèmera la désolation en ces pays. Il ordonnera à ses officiers de ne pas fusiller les milliers de prisonniers, mais de leur couper la tête avec la hache pour « économiser les balles ». Aucune étude sérieuse n’a été faite sur les crimes commis par son armée en territoires arabes. Au contraire, il en est de pauvres imbéciles qui ont voulu en faire un musulman. Bonaparte n’a été ni Chrétien ni Musulman, il était athée. 

C’est à partir de 1830 que commença la main-mise continue de l’Europe sur le monde musulman, avec le débarquement des Français en Algérie.L’Angleterre encouragera Abd El Kader jusqu’à ce que les Français s’engagent à ne pas occuper le Maroc Nord face à Gibraltar. Les Anglais s’engageront eux aussi à ne pas occuper le Maroc du Nord, et c’est ainsi que cette portion du territoire du Maghreb sera attribuée à l’Espagne. Et, afin qu’une éventuelle entente de l’Espagne, soit avec la France, soit avec l’Angleterre ne soit pas efficace, le point stratégique, c’est-à-dire Tanger, sera internationalisé. Ainsi, ni la France, ni l’Angleterre n’était maîtresse absolue de l’entrée de la Méditerranée. Le but des Français était de faire du Nord de l’Afrique un pays Latino-Chrétien et de la Méditerranée Occidentale une «Mare-Nostrum. Ils ont calculé qu’après avoir réussi dans le centre, c’est-à-dire en Algérie, ils pourraient continuer l’opération à l’Est comme à l’Ouest. Pour atteindre leur but, il leur fallait exterminer une grande partie des populations, refouler le reste au Sahara, et remplacer le tout par un apport de LATINS: Français, Espagnols, Italiens etc... On ira jusqu’à arraisonner un bateau d’émigrants allant en Amérique et à obliger ses passagers à débarquer en Algérie. Il s’agissait, en bref, de faire au Maghreb ce que les Anglais avaient fait dans le Nord de l’Amérique, où d’ailleurs on avait envoyé une mission pour étudier la manière de faire. Tous les moyens furent employés. Incendies des récoltes, massacre de populations sans défense, expropriation des terres, asphyxie de tribus entières réfugiées dans des grottes, cantonnement d’autres tribus sur des surfaces ne permettant pas la survie. On essaya l’alcoolisme, qui avait décimé les peaux rouges et là, les Maghrébins furent sauvés par l’islam. La France avait mis sur pieds la plus grande expédition jamais réalisée à ce temps. Une armée de quarante mille hommes au départ qui sera de cent-vingt mille, dix ans après. Cette armée ne recevait aucun ravitaillement de France. Il lui fallait vivre sur l’habitant. Pendant près de trente ans, ce ne fut que pillage de réserves de céréales et de fourrages et confiscation de troupeaux. Ce qui ne pouvait être emporté, était soit brûlé soit abattu sur place. On propagea le haschich. On entreprit systématiquement la déculturation. Sur la centaine de mosquées-écoles à Alger ville, on ne laisse que quatre aux musulmans. Les autres furent soit transformées en églises, en écuries, en hôpitaux, en dépôts, soit détruites tout simplement. La première décision des occupants a été de déclarer biens de l’Etat français, tous les Waqf d’Algérie. Tout ce que les Algériens avaient amassé pendant des siècles pour l’entretien de leur religion et de leur culture fut volé par cette décision. L’Etat français se substituera aux autorités religieuses musulmanes et nommera les lmams. 

 

 

Vers 1910, il n’y aura plus que six Imams émargeant aux Waqf. Les «affaires religieuses» seront du ressort d’une «commission spéciale » dont le dernier président, en 1940, était le juif Michel. Malgré sa situation matérielle catastrophique, le peuple algérien voudra construire de nouvelles mosquées-écoles pour n’être pas à la merci du conquérant pour ce qui est du domaine spirituel. L’administration française prendra d ‘innombrables décisions pour l’en empêcher. L’autorisation de construire exigera tellement de papiers que lorsqu’on obtient le dernier, le premier est périmé. On interdira l’ouverture de toute école coranique à moins de six kilomètres d’une école française. Dans toutes les localités, les français ouvriront des écoles réservées à leurs fils et là ou il n’y avait pas de population française, on ouvrira une classe pour la forme. Comme dans Ie Nord du pays les villages ne sont pas trop éloignés les uns des autres, il était devenu impossible d’ouvrir une école coranique. Les quelques écoles ouvertes dans les douars étaient semi clandestines. De plus, dans les écoles, il était absolument interdit de faire autre chose que d’apprendre le Coran aux enfants. Dans le cas où l’enseignant donne des notions de grammaire, l’autorisation lui était retirée; ne parlons pas d’histoire ou d’éducation religieuse, cela pouvait conduire en prison. Cette autorisation était personnelle et pour un lieu déterminé. 

Et c’est ainsi qu’en Algérie, ou la population en 1830 savait lire et écrire en arabe à 90 %, il n’y avait pas un siècle après 1 % dans cette situation. L’enseignement du français a été «prodigué » à partir de 1900 seulement et n’a pas touché 5 % de la population, et ce jusqu’à 1945. Vers 1924 des Ulamas, qui créeront plus tard « l’Association des Ulamas d’Algérie », fonderont des médersas sous l’impulsion de Ben Badis. Que s’est-il passé? Le colonialisme était-il devenu subitement un ange pour laisser faire? Non! Ben Badis avait tout simplement averti discrètement l’administration française qu’il avait suffisament d’amis en Egypte pour faire mener une campagne pour la fermeture des écoles françaises dans ce pays. L’administration savait que l’on ne fait pas en vain appel à la fibre islamique du peuple égyptien. 

Plus tard, cette solidarité islamique, par une campagne de TALTIF qui commence à Fez et sera reprise jusqu’en Indonésie, obligera le gouvernement français à revenir sur le Dahir Berbère Dahir qui devait mettre une grande partie du peuple marocain sous juridiction française pour son statut personnel au lieu de la juridiction islamique. 

En 1947 se crée à Alger les «Editions algériennes en Nahdha » avec pour but l’édition et l’importation de livres arabes. L’administration française lui refusera toute licence d’importation. En 1949, un journal de Tunis s’empare de l’affaire et signale ce refus. Zayyat le reprend et en fait un article dans la « Rissala’» et demande au gouvernement égyptien d’interdire l’entrée en Egypte des livres et revues françaises. Il n’en fallait pas plus pour que les Français accordent des licences d’importation; au compte-gouttes, il est vrai. Ces trois exemples nous montrent ce que peu faire la solidarité. Imaginons-la dans des domaines capitaux. Nous avons bien le droit de rêver, non? 

 

 

Depuis 1830, une campagne anti-islamique est menée en France et en Occident et elle continue, avec plus de perfidie. Des milliers d’ouvrages ont été écrits sur l’islam et le monde arabe. Pas un qui ne soit un tissu de mensonge, de haine et de mauvaise foi. Le sommet sera atteint en Algérie par Louis Bertrand et à Beyrouth par Lammens. Louis Bertrand marquera toute une génération d’écrivains français. Il sera un maître incontesté pour une notable partie de l’intelligence française. Il sera élu membre de l’Académie française et pendant quarante ans, pas un seul écrivain français n’osera le contredire. Au contraire, il sera la fierté de toute une génération de Français. Sa doctrine était simple : détruire ce qu’il y a d’arabe et de musulman au Maghreb et le remplacer par un apport latin catholique. Il écrira là-dessus plusieurs ouvrages, comme: «Le sang des races », ou « Devant l’Islam ». Nous donnons ci-dessous des échantillons de sa littérature: « Répétons-le encore, parce que c’est l’humble vérité, l’oriental et en particulier le musulman est notre ennemi ». «L’oriental est notre ennemi et ne peut être que notre ennemi ». « Regardez les orientaux bien en face, dans les yeux: ce sont nos ennemis ». Remarquez qu’il cite l’oriental en général et le musulman en particulier, car il n’est pas tendre, non plus pour l’arabe chrétien. Voici ce qu’il en pense: «Le chrétien a l’argent, la ruse, l’habilité de la résistance, le secret de durer, et il est plus intelligent. Qu’il ne nous aime guère, au fond, qu’il soit un médiocre soldat de la civilisation, c’est bien possible ». Quand L. Bertrand dit: « Il ne nous aime guère », entendez par là: «Je ne l’aime guère ». En effet, les chrétiens d’Occident ne pardonnent pas aux églises d’Orient de n’avoir pas épousé leur point de vue sur l’islam. 

A travers l’Histoire, les églises d’Orient ont vécu, en général, en bonne intelligence avec l’Islam. Pour avoir une idée des relations des églises d’Orient avec l’Islam, nous donnons ci-dessous un extrait du livre : «instructions paternelles », du Patriarche Anthime, titulaire du siège de Jérusalem, Grec Orthodoxe, ce livre a été publié vers 1770: « Le démon a suscité pour la perte des Saints une nouvelle hérésie, j’entends l’hérésie latine, d’où sont sortis, comme autant de rameaux, les Luthériens, les Calvinistes, les Evangélistes, et d’autres sectes sans nombre. Aussi, convient-il que nous, Chrétiens de prédilection, nous admirions la souveraine bonté du Dieu pour nous. Voyez quelles choses merveilleuses a préparé le Seigneur, infini dans sa miséricorde, comme dans sa sagesse, afin de conserver sans tache notre foi sainte et Orthodoxe. Il a suscité la puissante domination des Ottomans, à la place de l’Empire Romain, pour nous protéger contre l’hérésie, pour tenir en bride les nations de l’Occident et défendre son église d’Orient ». Si les relations entre les églises d’Orient et l’Islam étaient telles, cela tient à ce que ces églises n’ont pas été noyautées. Un juif converti au Maronisme, par exemple, ne sera même pas curé à la montagne. Tandis qu’en Occident, Catholique ou Protestant, la main-mise a été efficace. Un juif converti à l’âge de dix-sept ans se trouve actuellement Archevêque de Paris. Il peut officier au-dessus du tombeau de Saint Louis. Un curé français, pas bête, après avoir baptisé un juif, a laissé cette expression: « Cela fait peut-être un chrétien de plus, mais certainement pas un juif de moins ». Ceci les églises d’Orient le savent et c’est pour cela que leur noyautage n’a pas été possible. Mais revenons à. L Bertrand. Il se voulait disciple de Lavigerie et reprenait souvent dans ses écrits ce programme de son maître: « Nous devons faire de la terre algérienne le berceau d’une grande nation, généreuse, chrétienne, d’une autre France, en un mot fIlle et soeur de la nôtre ». Tout a été fait pour cela, mais, « ils font des calculs et Allah est le meilleur des calculateurs ». 

Au cours de la guerre 1914-1948, les musulmans avaient laissé un demi-million de morts sur les champs de bataille au service de la France. Comment en 1926 L. Bertrand leur rendit-il hommage? Voici ce qu’il en dit: « Le pire c’est que nous n’avons pas pu nous défendre tout seuls. Nous avons fait appel au Barbare. De l’Inde jusqu’au Maroc et jusqu’au Soudan, des noirs et des jaunes sont venus renforcer nos effectifs, endosser nos uniformes et empoigner nos fusils. Or, la plupart de ces soldats de fortune étaient des musulmans. Ainsi, nous avons armé l’Islam et sans le savoir, nous l’avons armé contre nous ». Oui ! les cinq cents mille morts pour sauver la France, Monsieur Bertrand les haïssait.. Il ne s’est pas trouvé un écrivain, un homme politique, un officier, un ancien combattant français pour s’élever contre cette ingratitude envers ceux qui sont morts pour eux. L. Bertrand n’était pas un petit écrivain. De son temps, il était l’un des plus lus en France. Son idée d’une Afrique latino-chrétienne était adoptée avec plus ou moins de passion, par toute l’intelligence française. Bien après sa mort, en 1940, il continuera à marquer la mentalité française jusqu’à Camus ou l’O.A.S. L’amour que portait Camus au village de Tipaza n’était pas fortuit. A l’est comme à l’ouest d’Alger, il y a des dizaines de localités au bord de la mer. Nombre d’entre elles sont plus belles et plus agréables que Tipaza. Mais Tipaza avait ceci de particulier, c’est que des vestiges romains existaient encore en ville, qu’elle avait un petit port d’époque et qu’aucun arabe n’y habitait. Pour lui, vivre à Tipaza c’était vivre en Maurétanie Césarienne et prendre un bain de latinité. Le rêve ! Que l’on ne s’imagine pas que les thèses de Bertrand lui soient personnelles. De l’extrême droite à l’extrême gauche, sur ce qui concerne les Arabes, les Français étaient d’accord sur le fond. 

 

 

Voici une résolution votée par le Congrès socialiste en 1902: «la mesure la plus urgente est d’obliger tous les indigènes à ne parler que la langue française, y compris dans le culte musulman, d’interdire la parution de livres, journaux et affiches en arabe, de fermer les écoles religieuses islamiques et en matière d’instruction, de n’envisager qu’un enseignement absolument professionnel, et non l’instruction supérieure, qui ne peut qu’être nuisible pour l’indigène. « On pouvait lire dans le journal «La lutte sociale », organe du Parti communiste français en Algérie, du 7 Mai 1921, le passage suivant: «Les Indigènes de l’Afrique du Nord sont composés en majeure partie d’Arabes réfractaires à l’évolution, sociale, intellectuelle et morale ». Dans le «Cheminot Algérien », organe du syndicat CGTU, c’est-à-dire communiste du 1er Avril 1928, on trouve ce passage: «l’indigène est un ingrat; il est fourbe, sournois, sale, voleur, lui faire du bien, c’est donner de la confiture à un cochon; lui faire du mal, c’est lui apprendre à se soumettre et à se civiliser . Comme on le voit, l’attitude de la gauche était plus haineuse que celle de la droite. Nous avons cité Louis Bertrand comme exemple. 

Quand il s’agissait de l’Islam ou des Arabes, presque tous les écrivains de l’Occident et surtout les Français, n’avaient que de la haine. Dès son enfance, le français à l’école, était conditionné. Les premières leçons d’histoire, lui apprendront que «Charles Martel à Poitiers, a sauvé l’Europe de la barbarie musulmane ». Puis plus tard, en histoire comme en géographie, on lui parlera de « L’Empire français ».. Si bien que chaque petit Français se sent un peu empereur, et se gonfle d’orgueil. Il ne manque pourtant pas d’esprits éclairés en Occident. Il leur arrive de s’élever contre cette mentalité, mais c’est toujours individuellement, comme pour avoir la conscience tranquille. Et pourtant, nous ne disons pas une entente, mais simplement une compréhension, une estime réciproque entre les Musulmans et les Occidentaux serait bénéfique aux deux et à l’humanité. Jusqu’à ce jour, il n’y a pas eu un dialogue, mais des soliloques sans suite. Les quelques rencontres rassemblaient des chrétiens, qui souvent n’avaient rien de chrétien et qui ne représentaient que leurs personnes, et des musulmans souvent à la solde d’un pays occidental, qui eux non plus, ne pouvaient absolument rien et devaient savoir où ne pas mettre les pieds. Si Louis Bertrand et d’autres se sont chargés de conditionner l’Occidental, Louis Lammens se chargera des chrétiens d’Orient. Pendant quarante ans, cet homme, se disant prêtre, va se dépenser pour faire haïr le musulman par le chrétien et, en réaction de retour, le même phénomène se produira chez le musulman. Soutenu par l’administration française à Beyrouth, il se posera en chef incontesté de l’anti-Islam. Tout ce qu’il a écrit n’est qu’un tissu de mensonges. Certains s’imaginent qu’il était doué d’une grande érudition, avec tous les titres de livres qu’il donne en référence. Ces livres, il ne les a pas lus, mais on les a lus pour lui. Il ne se gène pas pour traduire à sa manière afin que le texte confirme ce qu’il veut. Pour lui, s’il y a eu un semblant de civilisation musulmane, ce n’était pas l’œuvre de l’Islam, mais des Omeyyades. La tradition islamique? «L’une des plus grandes supercheries de l’Histoire ». Le Messager d’Allah surnommé: « Al Amine ». «Un homme loyal du septième siècle, pourrait bien être pour nous un coquin ». Le changement de la qibla? « Mouhammad était sous l’influence d’une névrose, de crises hystériques. Son caractère nerveux, les tares héréditaires de sa famille, son enfance abandonnée, les privations qu’il avait subies, permettent de croire qu’il y avait en lui, des vices de constitution, un manque d’équilibre qui eut pour résultat le développement exagéré de certains sens, les plus grossiers ». Les Médinois offrent un repas aux mouhajirines et égorgent deux moutons. Le Messager d’Allah, pour ne pas montrer une préférence à l’un des donateurs sur l’autre, goûte une bouchée de chaque épaule des moutons, Lammens part en guerre contre: «Ce prétendu ascète qui dévore deux épaules de moutons à lui seul ». «Puis dans un autre livre, il renchérit et dit: «Cet homme capable de dévorer à la file trois gigots de mouton et d’y joindre tout le contenu d’un couffin de dattes ». Il conclut parlant de la mort du Messager: «il revint à sa nature primitive, si profondément sensuelle. Epaissi, engourdi par les jouissances matérielles, guetté par l’apoplexie, ce Salomon au petit pied ne quittera plus son sérail et la cour de sa demeure qu’à de rares intervalles. Désireux de jouir, après tant d’années de lutte, il s’abandonna au courant... et se trouvait hors d’état de voir plus loin, l’abus des plaisirs ayant brisé tous les ressorts de son énergie ». Ali? L’auteur de Nahj el Balagh n’était, pour Lammens, « qu’un homme méprisé à cause de son physique désavantageux et de son esprit complètement borné ». Omar? «Ce n’était qu’un peureux, un assez pauvre soldat ».. Fatima? « Un laideron disgracié par la nature, maigrelette, pleurarde, Inintelligente qu’aucun prétendant ne se présentait pour l’épouser et Mohamed l’a imposé à Ali, comme épouse, pour s’en débarrasser ». 

Le deuxième rôle de Lammens était de fournir aux orientalistes de la « documentation » et une référence. Pendant un demi-siècle, ils vont l’utiliser, tous ou presque tous. C’est à. peine si quelques uns d’entre eux sont allés à. dire: «Il y a peut-être une exagération chez Lammens ». Mais le contredire ou le condamner, pas un. L’idée maîtresse de Lammens, il l’exprime par cette phrase, dans son livre « Le berceau de l’Islam » : « Pourquoi le Coran est-il venu brusquement interrompre la douce influence de l’Evangile sur les fils du désert ! » Voyons maintenant ce qui se serait passé, si le Coran n’était pas « venu interrompre cette influence ». L’Arabie serait devenue chrétienne, et évidemment copte. 
 

 

Les Arabes de la presqu’île avaient de solides relations avec l’Ethiopie. Elle serait restée ce que reste ce dernier pays. L’humanité aurait aujourd’hui accumulé huit siècles de retard. A Byzance, on serait encore aujourd’hui à discuter du sexe des anges. A Rome, les Galilées seront condamnés et les Borgia seront toujours papes. D’autres orientalistes ont écrit autant d’insanités que Lammens ;Goldziher, Snouck Hurgronge ou Margohouth, mais ce qui distingue Lammens, c’est qu’il était prêtre; c’est que, ce qu’il publiait avait l’imprimatur du Vatican. Voila ce qui est grave…. 

LES ORIENTALISTES en France, les études d’arabe n’ont commencé qu’assez tard. Dans les autres pays d’Europe, elles ont commencé plus tard encore. Au début on étudiait le Coran à partir de traductions latines. Traductions toujours erronées. Tout a commencé vers la fin du XII e siècle. Ceux qui s’intéressaient à ces études étaient peu nombreux. Ce fut surtout des religieux qui cherchaient à travers des « monstruosités » dans le livre des Musulmans, puisque pour eux, c’étaient «la religion du diable ». La première traduction de l’arabe au latin est de Gérard de Crémone au 12e siècle. Puis ce fut le dominicain Albert le Grand qui «habillé en Arabe», explique la philosophie rationnelle à Paris. Le moine Michel Scot était à. Todèle en 1217 et il fit, lui aussi des traductions. De même que le Franciscain Roger Bacon et; le dominicain Raymond Lulle au 03e siècle. Le concile général des églises, tenu Vienne en 1311, recommande la création d’institutions à Rome, Paris, Oxford et Salamanque, pour l’étude de l’hébreux, de l’arabe et du chaldéen. Cette recommandation n’aura pas de suite puis parut la traduction latine du Coran par Pierre le Vénérable de Cluny. 

Evidemment, cette traduction, avec commentaire, s’il vous plait, n’avait, rien a voir avec le Coran. En 1530, François 1er fonde le co1lège de France avec une chaire de grec et une chaire d’hébreu. Comme on le voit, il n’était pas encore question d’arabe; On n’étudiait, a l’époque, que ce qui pouvait avoir des rapports avec le christianisme. Cinquante ans plus tard, Henri 3 crée une chaire d’arabe an collège de France. Quatre vingt deux ans après, c’est à dire en 1689, on s’aperçut que cette chaire n’avait donné aucun résultat, et on décida d’envoyer plutôt six jeunes gens faire des études en arabe chez les Capucins à Constantinople. Cinquante ans plus tard, on s’aperçut que les six étaient tous des Arméniens et qu’aucun d’eux n’était revenu. On décida alors d’envoyer non plus six, mais dix, tous de parents français. 

En 1797 est fondé 1’Ecole Spéciale des langues orientales vivantes. En 1800, Sylvestre de Saci en prend la direction. Dans cette école, l’importance première est accordée à, l’hébreu, non seulement parce que la directeur est juif, mais aussi, parce que les Juifs, après la révolution, tenaient le haut pavé en France, et les gens d’église tenaient à l’hébreu pour comprendre l’ancien testament. La deuxième langue on importance était le turc; la plus grande partie du monde musulman, à l’époque, dépendait de Constantinople, et c’était dans cette ville que se traitaient les affaires concernant l’Islam. La troisième langue était le persan: les grands écrivains allemands avaient fait connaître la poésie persane, et dans le monde des lettres on ne jurait que par Saadi et Hafiz. La quatrième langue était l’arabe; cette langue à l’époque, n’offrait aucun débouché à qui voulait l’apprendre. 
 

Deuxième partie
 
L’école des langues orientales va ouvrir ses portes aux étrangers. C’est ainsi que les Allemands Fleicher, Weil, Kosegarter et Flugel, viendront s’y former, avec le bavarois Muller, le Suédois Torengerg, l’Italien Peyron, le Genevois Humbert et l’Espagnol Gayangos. Sur la demande du tsar, cette école enverra certains de ses élèves créer l’institut oriental de Saint Petersbourg. Elle créera aussi l’école hongroise d’orientalisme, à dominante juive, avec à leur tête Goldzieher. Sylvestre de Saci avait donné un certain lustre à cette école. Après sa mort, en 1838, l’école périclita. Parmi les premiers élèves qui sortiront de cette école, nous trouvons Champollion, Chizi, Abel, Remusat, Saint Martin, Quatremère, Jaubert. Plus tard1 sortiront. Reinaud, Caussin de Perceval, de Slane, Fresnel, Kazimirsky, Bédillot, Langlois, Renan, Bresnier, Cherbonneau. Revenons à 1796. 

Bonaparte débarque on Egypte. Il n’a pu emmener avec lui que neuf traducteurs, avec à leur tête Venture de Paradis, qui sera remplacé à, Sa mort à Akka, par Jaubert. On s’aperçut que sur les neuf interprètes qu’il avait emmenés avec lui, deux seulement étaient valables, Bonaparte décida d’en former sur place, avec des autochtones qui, eux connaissaient l’arabe. Il recruta pour cela dans le milieu juif et chrétien, ceux qui avaient fait plus ou moins des études de français. Il les intégra dans les unités de mamelouks. Plusieurs d’entre eux embarqueront avec l’armée française, lorsqu’elle quittera l’Egypte. Lorsqu’en 1830 les Français décident d’attaquer Alger, ils ne pouvaient, on raflant les fonds de tiroirs, mettre à la disposition de leur armée que cinq traducteurs valables, dont un Syrien, le père Zaccar, et un Juif, ancien colonel de Mameluk, Jacob Habaibi, et dix-huit autres d’un niveau quelconque. Les dix-huit étaient composés de six Juifs, six anciens mameluks et six Français. 

En 1832, sur les cinq valables, il ne restera en place qu’un seul, le père Zaccar. Les autres quitteront Alger, déçus de n’avoir pas trouvé ce dont ils rêvaient. Ils s’attendaient à vivre une vie de pacha, et ils se trouvèrent dans une situation toute autre. Dans Alger, même ils n’étaient pas on sécurité. Quant à. s’éloigner de cinq kilomètres de la ville, il ne fallait pas y penser, à moins d’être deux mille et d’accepter le risque d’en laisser quelques uns sur le tapis. Les attaques contre Alger, malheureusement non coordonnées, étaient continuelles. Souvent la ville n’était pas ravitaillée en frais et Il fallait se rabattre sur le biscuit de guerre et les salaisons. Cela sans compter la haine et le mépris visibles sur les visages de presque tous les Musulmans. 

La peur régnait, et tous ceux qui pouvaient rentrer en France le firent. En 1833, faisant le bilan des moyens humains dont elle disposait, l’armée française s’aperçut qu’elle n’avait qu’un seul traducteur écrivant en français et en arabe, le père Zaccar. Il y avait vingt traducteurs qui ne savaient écrire que le français et un qui ne savait écrire que l’arabe. Il y avait un autre traducteur compétent, le Syrien Abdellah Al Hasbouni, mais il avait été nommé consul auprès de l’Emir Abd El Kader à Mascara. Paris ne pouvant accéder en rien à la demande de son armée, l’autorisa à recruter comme bon lui semblait. Le recrutement se fit à travers toute la Méditerranée et même plus loin. Il ne se fit ni sur diplômes il n’y on avait pas, ni sur concours personne n’était à même de le faire passer, mais sur simple recommandation d’une personnalité française. Alors convergea vers Alger tout aventurier sachant baragouiner un peu l’arabe et un peu de français. Sans compter que pour avoir la recommandation, il fallait avoir rendu des « services ».


 

 

D’Egypte viendront des anciens mameluk comme Pharaon et ses deux fils, Salippe, Makarius, Monty Vathan et Adellah. De Syrie, une dizaine: les deux frères Accar, les trois Roussemu, Bramemscha etc... De Grèce: Dimitry, Nazo, Nicfort. De Malte; They, Thuma, et Bogo. De Bulgarie: Mayer Joseph. De Cayenne: Urbain Ismael Thomas. De Gibraltar: Abi Tebel, Levy Issao et El Bas Salomon. De Tanger: Sehousboré et Pinto. Du Liban: Chidiak Jean et Chihab Mahmoud. De Palestine: Payan, Julien et Gandolphe. De Tunis: Lombard, Aubin et Baranès. De Bavière: Federman. De Prusse: Goert. D’Italie: Bottari Canapas. De Sardaigne : Baxu. D’Angleterre: Seignette. De Grèce: Debonnemain et Calendini. De Chypre: Rey. D’Espagne: Balestro. D’Allemagne: Muller etc... D’Algérie on recrutera 21 Juifs; les trois frères Abucaya., Taboni, Daninos, Amar, Teboul, etc... De France, ne viendront que quatre dont un sera célèbre: Léon Roche. Plus tard d’Irlande viendra De Slane, qui sera suivi du Français Quatremère et d’autres qui n’ont pas fait parler d’eux. 

En 1845, ils seront une centaine et c’est avec ce monde que va commencer l’étude de la langue arabe en France. Ils seront la base de départ de l’école orientaliste française. A la. même période se constituait en Algérie, à Sidi Bel Abbés exactement un nouveau corps d’armée qui prendra le nom de « Légion étrangère ». L’école orientaliste est la sœur jumelle de la Légion étrangère. Elles sont nées en même temps, sur le même sol, dans les mêmes conditions de recrutement, pour le besoin et avec le même patron, a, savoir l’armée colonialiste française. Elles disparaîtront en même temps et pour la même cause: elles sont devenues inutiles avec l’indépendance des pays du Maghreb. Elles auront vécu dans la même atmosphère. Pour les militaires français, le légionnaire n’était « qu’un repris de justice, un évadé du bagne, un sans patrie ». 

Pour l’universitaire, les orientalistes, ne sont que les intellectuels du fourbi, du baqchih, du méchoui et de la fantasia. L’universitaire français ne fraternisera jamais avec les orientalistes Jetons un coup d’œil sur cette centaine d’individus qui vont faire connaîtra, à partir de 1845, non seulement à la France, mais à toute l’Europe moins l’Angleterre, ce qu’est la langue arabe et ce qu’est l islam. Une trentaine sur les cent sont des juifs, une quarantaine viendront de vingt deux pays différents et une trentaine sont français. Mais, très vite une vingtaine de français quitteront ce corps. Uns dizaine va s’engager dans l’armée active et une dizaine donnera sa démission. (Ces derniers quitteront l’Algérie et l’orientalisme, dégoûter par ce milieu. Parmi eux, ( Gauthier et Bourcet, élèves de l’école des langues orientales, dans leur lettre de démission ne se gêneront pas pour dire: « qu’ils étaient dégouttés de se voir donner pour collègues des individus méprisables ».. Ça ne devait pas sentir bien bon, pour que vingt jeunes sur trente, qui avaient abandonné leur pays pour une carrière, qui s’étaient expatriés, lâchent tout d’un coup. Plus tard, cette équipe sera renforcée par les Baussier, Kazimirsky, Cherbonneau, Fagnan et De Slane. Ils donneront un peu plus de niveau aux travaux les sortant du grossier et du vulgaire. Mais ils ne pourront changer la mentalité, car la souche sur laquelle ils vont se greffer, est de la plus sale espèce. Ce ne sera pas eux qui vont influencer cette école, d’est elle qui va déteindre sur eux et elle portera ses tares congénitales jusqu’à la fin. 

En 1860, le système sera réorganisé et le travail réparti. Paris s’occupera. de donner des rudiments d’arabe, de conditionner le futur orientaliste et surtout d’éliminer ceux qui, par leur manière de penser, ne seront pas aptes à. fournir le travail que l’on attend d’eux. Paris s’occupera de la décantation et du tri, à Alger on se chargera, de faire les travaux pratiques. C’est là, loin de l’atmosphère parisienne avec ses idées de liberté, de justices et de droit, que l’orientaliste sera façonné. C’est dans un milieu dominé par le racisme, le passe-droit et le mépris de l’homme, qu’il donnera les fruits que l’on attend de lui. Chaque plante a besoin d’un climat spécial pour s’épanouir. De plus, en chargeant Alger du travail le plus gros, on déchargerait Paris des dépenses que cela occasionne, le contribuable français demande des comptes et pourrait tiquer, tandis que l’administration algérienne n’a de comptes à rendre à personne. On recrutera, au compte goutte, quelques « indigènes » au Maghreb. 

Souvent consciemment, rarement inconsciemment, ils serviront d’antennes au système et ils plaideront toujours, auprès des leurs, la supériorité de l’homme occidental sur le musulman. Leur champ d’action sera quelques intellectuels et les hommes de religion, les seuls, qui à l’époque, étaient jugés potentiellement dangereux. A la fin du 19e siècle, l’Algérie et la Tunisie étant entièrement occupées, vint le tour du Maroc. C’est sur ce pays que va se porter le gros de l’effort. On créera « la mission scientifique au Maroc », avec sa revue: «La revue du monde musulman ».. C’était l’apothéose des orientalistes. Pour eux l’Islam n’a pas cinquante ans à vivre. Le maraboutisme qui était un danger, ne l’est plus au contraire, il est devenu le meilleur atout entre les mains des colonialistes. Les anciens chefs de confrérie ou de zaouïa, qui étaient des hommes de valeur, seront morts et remplacés par leur progéniture, que l’on a pris soin de dévoyer. Jouisseurs et alcooliques, ils seront la docilité même avec l’administration. Tels fils de cheikhs de zaouïa dont le père quittait précipitamment le village pour ne pas voir un « roumi », lorsque la vigile lui en annonce l’arrivée, sera un pilier des bars d’Alger. Pour plus de sûreté on créera même de nouvelles confréries comme El Amaria. Le chatelier, directeur de la « Revue du monde musulman », pourra écrire en juin 1914, dans une introduction sur Lammens, ce qui suit: «le père Lammens nous montre par son savant réquisitoire contre l’Islam, tout ce qu’on peut tirer de la méthode. Il reprend, dans la forme la plus moderne, l’ancienne lutte du christianisme absolu contre l’Islam condamné, l’adversaire touche des épaules... Aucun doute, la victoire de la vraie religion contre la fausse religion est complète ».. (Vraie religion, pour Le châtelier c’est le christianisme). 
 

 

Comme on le voit, le directeur de cette revue est viscéralement anti-musulman. Son bras droit, à l’époque était Massignon, membre du comité de rédaction de la revue. Puis viendra la Première Guerre mondiale. Les musulmans, tous les musulmans du monde, vont être manipulés d’une façon telle que leur comportement sera la plus grande honte de leur histoire. Ils en subissent les séquelles jusqu’à ce jour. Les orientalistes allemands arriveront à mettre derrière leur pays une partie du monde musulman. Les orientalistes anglo-français mettront l’autre partie avec eux, et on assistera à une guerre où des musulmans tueront d’autres musulmans, ou se feront tuer, pour le bénéfice de ceux qui sont leurs ennemis. Les Musulmans y laisseront plus d’un million de morts, sans compter la perte de l’indépendance pour des pays qui étaient plus ou moins libres. Les Anglo-Français auront gagné la guerre. Ils en profiteront pour se partager le territoire de l’Islam et pour l’amputer d’une partie au bénéfice des Juifs. Si les Allemands avaient gagné la guerre, ils auraient agit de la même manière envers le monde musulman. 

Encore, Si les nôtres avaient agit comme mercenaires, même pas! Le mercenaire exige de fortes sommes. IL Joue sa vie contre de l’argent comptant. Les Musulmans se sont contentés de promesses, comme ai les Européens avaient une parole. En 1920 commencent les années fastes pour l’Occident, surtout pour les Anglais et les Français. Tout ce qui valait la peine d’être conquis le sera. Pas une mouche ne peut se poser sans autorisation de l’un des deux pays. Le général Gouraud, pourra venir donner un coup de pied au tombeau de Salah Eddine Al Ayoubi et s’exclamer: « Saladin nous voici ! ».. La presse mondiale reprendra cette expression. Il n’y avait plus qu’à maintenir la situation telle qu’elle était. L’armée aura son rôle, les orientalistes le leur. 

Mais, au Maghreb, dans le Rif marocain, ils auront à faire à un imprévu. Abdelkrim El Khattabi, le grand Abdel Karim, va leur faire passer des sueurs froides dans le dos pendant cinq ans. Il mettra l’armée espagnole on déroute. L’armée française viendra à la rescousse avec quatre cent mille hommes, sous les ordres du Maréchal Pétain. Les orientalistes seront appelés à apporter leur concours. Ils seront éparpillés à travers tout le monde musulman pour discréditer Abdel Karim on utilisant leurs « amis » et l’argent. 

C’est ainsi qu’aucune aide musulmane ne parviendra aux combattants du Rif. Même les produits des quêtes disparaîtront encours de route, sans laisser traces. L’intox et tous les moyens psychologiques seront utilisés par les orientalistes, avec à leur tête leur élève, devenu maître: Lyautey, pour décourager et démoraliser les tribus du Rif. Vaincu par deux grandes armées occidentales, fortes à elles deux de 800.000 hommes, AbdelKarim déposera les armes. Entre tempe, il aura rendu à la jeunesse musulmane de l’époque l’espoir et au monde musulman une dignité. Mais Allah ne veut pas « que les mécréants éteignent Sa lumière avec leur bouche ». La même année, 1928, celui qui là-bas, au fond du Nedj guerroyait et que l’on ne désignait que comme un chef de bande de bédouins ., Abdelaziz Ibn Séoud,, allait libérer le Hedjaz de l’impureté et rétablir la loi d’Allah à Mekka et Médina, au moment ou elle n’allait plus être appliquée à Istanbul. Pour le priver de ressources, les Français interdiront le pèlerinage à leurs ressortissants musulmans pendant huit ans. Mais Allah, dans une situation Identique ne nous avait-il pas dit « Si vous craignez une baisse de revenus, Allah vous enrichira ! » (Attawba 28). 
 

 
Puis vint la Deuxième Guerre mondiale. Cette fois-ci, en général les Musulmans ne marcheront pas. Au Maroc et on Tunisie, le service militaire obligatoire n’existait pas. En Algérie, où Il était obligatoire, les Français, sur le conseil « des spécialistes » ont préféré ne pas appeler les jeunes Algériens sous les drapeaux. On ne leur faisait pas confiance. La montée du nationalisme les a mis en garde. Dans les trois pays, on recruta sur engagement volontaire. Qui s’est engagé? Celui qui voyait l’horizon bouché, celui que la misère et le chômage poussaient à bout. En s’engageant il était sûr d’être habillé de drapet de recevoir régulièrement sa gamelle de soupe, en plus l’espoir qu’une fois la guerre terminée, il aura un emploi réservé de caïd, garde champêtre ou garde barrière. Il savait qu’il pouvait y laisser la vie, mais cette vie ne valait pas la peine d’être vécue. A la fin de la guerre, ils furent démobilisés, avec un coup de pied. Tu as servi, j’ai payé, nous sommes quittes. Rien n’est plus impudique que d’entendre certains d’entre eux dire: « nous avons aidé à libérer l’Europe du Nazisme ». Si tu sais libérer, libère toi toi-même. Il est encore plus malheureux de lire dans des écrits, émanant de patriotes que « les anciens combattante de 1914-1918, avaient connu la liberté, le droit et la justice pendant leur séjour en France, ont contribué au réveil du nationalisme à leur retour ». 

Premièrement ils n’ont connu ni la liberté ni le droit, ni la justice; ils n’ont connu que les lieux de débauche et l’alcool. Deuxièmement, ils ont été toute leur vie les laquais du colonialisme. Leur organisation, « Dar el ‘Askri » qui existait dans toutes les villes du Maghreb, était le nid du mouchardage et le plus efficace système de déculturation. Portant sur des burnous ou des vestes étriquées leur décoration, ils étaient de toutes les manifestations colonialistes et ce jusqu’aux indépendances des trois pays. En 1943, les « spécialistes » recommandent la déposition du Bey Moncef. IL avait une notion de la dignité et un amour de son peuple qui n’allaient pas avec la politique des colonialistes. 

En 1954, les orientalistes feront le rassemblement de tout ce qu’ils avalent comme laquais dans le Maghreb arabe: chefs de confréries, chefs de tribus, fqihs en peau de lapin pour leur faire déposer Sa Majesté Mohamed V. Seul Massignon, ayant tiré leçon de la déposition de Son Altesse Moncef Bey, sera contre cette entreprise. Devenu vieux, il ne sera pas écouté. Il avait remarqué qu’après la déposition du Bey, le peuple tunisien était devenu plus combatif, mieux organisé et plus uni. Les quelques « intellectuels » sur qui comptaient les Français, se sont démonétisés d’eux-mêmes, et le peuple tunisien qui leur donnait auparavant une certaine considération, s’est mis à les mépriser. Massignon avait vu juste. C’est ainsi que ce qui n’était, avant la déposition de Sa Majesté Mohamed V, que des ruisseaux, allait devenir un torrent qui emportera le système colonialiste. 

Ni les chefs de tribus, de confréries, ni les fqihs à la noix, ni l’armée colonialiste n’arriveront à l’endiguer.Le 1er Novembre 1954, c’est le peuple algérien qui entreprend sa guerre de libération. Cette fois on fera appel, non seulement aux orientalistes, mais également aux éthnologues et aux sociologues. L’on verra reprendre du service les anciens « spécialistes des affaires musulmanes » de Tunisie comme du Maroc, sous la direction du général Parlange, ce grand criminel, qui partout où il a passé, a laissé un charnier de femmes et d’enfants. On en découvre encore, et rien n’est aussi bouleversant que de tomber sur le squelette d’une femme serrant dans ses bras le squelette d’un enfant. Les élèves de Massignon: Vincent Monteil, Germaine Tillon, Lucien Paye, les Servier etc... seront appelés à la rescousse. Ils formeront le bain-trust de Soustelle, gouverneur général de l’Algérie. Le 20 Août, jour anniversaire de la déposition de Sa Majesté Mohamed V, Zirout Youcef avec les moujahidines du Nord constantinois, par une opération géniale, va mettre parterre tous leurs plans et tous leurs efforts. Il obligera les Français à se démasquer et Soustelle, chef de tous ce monde, à. montrer son vrai visage au peuple algérien. Leur opium n’ayant pas servi, ils montreront le bâton. Zirout créera le point de non retour. Oui! Zirout le fils du peuple, réduira à, néant en une journée les plans et les stratagèmes de ces messieurs sortis des grandes écoles, spécialistes d’un tas de disciplines, aidés par des généraux qui une fois réunis totalisent la centaine d’étoiles. 

Beaucoup de Musulmans se laissent prendre et accordent une sympathie à, des hommes qui ont pris des responsabilités dans le système colonialiste, et qui, à un moment démissionnent, parce qu’ils ne partagent plus l’opinion de leur gouvernement. Ces hommes ont été d’accord avec leur gouvernement sur le fond, c’est-à-dire le maintien de la domination de leurs pays sur le Maghreb. Ils ont démissionné à cause de la manière, car ils étaient conscients que c’est ainsi que la France allait perdre sa domination du Maghreb. S’ils condamnaient le bâton, ils préconisaient l’opium. Mais leur but était le même que celui du plus colonialiste des colonialistes, ils étaient en désaccord avec lui sur la manière, mais ils étaient d’accord sur le fond. Tietgen par exemple, qui était à la tête de la commission de sauvegarde des droits de l’homme en Algérie, a démissionné. Mais quand? Non pas quand il savait que dix Algériens étaient morts sous la torture, non pas quand ils étaient cent ni mille, ni cinq mille, mais quand le chiffre est arrivé à sept mille et que le sept millième ne s’appelait pas Ahmed mais Maurice. Six mille neuf cent quatre vingt dix neuf cadavres d’Algériens n’ont pas fait bouger Monsieur Teitgen mais le sept millième n’étant plus un Ahmed, il s’est aperçu qu’il avait une conscience. Il n’y a aucune différence entre le ministre de l’intérieur de l’époque, qui ordonne aux gendarmes de liquider les Moujahidines prisonniers, parce qu’ils risquent de s’évader et de rejoindre le maquis, le légionnaire qui loge une balle dans la tête d’un jeune de quinze ans, « pour ne pas l’avoir contre lui dans deux ans », ou le para qui courageusement plante son poignard dans le cœur d’une femme arabe; « car elle ne peut enfanter que des fellaghas »... 

Pour tous l’Arabe n’est inoffensif que mort. Créé pour le renseignement et la manipulation, l’orientalisme ne pouvait faire que cela. Il n’a pas été créé pour la culture. Les belles lettres n’étaient pas pour lui un but, mais un moyen pour s’introduire dans les milieux musulmans, pour y collecter le renseignement. Quel était le chef d’une armée colonialiste qui n’avait pas son orientaliste? Lyautey, l’élève et le maître des orientalistes était leur idole. Il était pour « la pénétration pacifique », tout comme son élève Vincent Monteil, mais dans l’autre sens. Il a fait couler le moins de sang, nous dira-t-on, cela ne l’empêche pas d’avoir ravi au Maroc sa souveraineté Avant de disparaître, la légion étrangère enfantera les parachutistes, et avant de disparaître, l’orientalisme aura donné naissance à la coopération et aux techniciens. Le regretté Docteur Khaldi, en 1963, en voyant débarquer dans les pays du Maghreb ce flot de conférenciers et de coopérants avait vu Juste en écrivant: « les chaires d’orientalisme d’africanisme, de sinologie ou d’hindouisme, n’étaient que des laboratoires où s’élaborait la « pensée » qui devait servir à émietter, à désorienter, abêtir pour mieux domestiquer les peuples arabe, africain, chinois ou hindou ». La libération des peuples d’Afrique et d’Asie, en reléguant aux oubliettes de l’histoire les spécialistes et leur alchimie, va faire apparaître toute une floraison de « techniciens ». « Plus loin, Khaldi nous décrit ce technicien qu’il surnommait « l’indigéniste », : « il n’est pas comme son prédécesseur l’orientaliste un homme de chaire ou de laboratoire. Il opère sur le terrain, parcourt le pays, donne des conférences, des Interviews, des consultations. Il prend contact avec les dirigeants, peu importe qu’ils soient monarchistes, révolutionnaires ou autocrates, Il ne néglige surtout pas la base. Il a des relations et souvent des complicités dans le pays où il se rend. « Et il conclut: « nos propres problèmes doivent relever de nous-mêmes, et si nous n’y prenons garde, nous aurons bientôt la surprise de voir des prédicateurs d’un genre nouveau, jusque dans nos mosquées » ». En effet, quand les trois pays du Maghreb devinrent indépendants, ils se trouvèrent face à un besoin de techniciens angoissant. Ce n’était pas le système colonialiste qui leur avait permis d’en former. Les trois pays donnèrent la priorité à l’enseignement. Si l’on pouvait, plus ou moins, se débrouiller pour le primaire, il n’en était pas de même pour le secondaire où les effectifs étaient très faibles, surtout que nombre de professeurs ont été utilisés dans les postes clef de l’administration. 

On se rabattit sur les pays arabes frères, et vite on s’aperçut qu’ils étaient loin de pouvoir satisfaire la demande en quantité et surtout en compétence. Ils passaient leur temps à faire l’éloge de leur pays respectifs et à déblatérer sur les autres. Ils sont arrivés à se rendre ridicules, même auprès de leurs élèves. Il est vrai qu’un petit nombre sauvera l’honneur et mit tout son cœur à l’ouvrage. On se tourna vers la France, seul pays susceptible de fournir des enseignants compétents et en nombre. Il est à remarquer que les pays francophones, comme la Belgique, la Suisse, le Canada, se récusèrent. Il fallait laisser la chasse gardée à qui de droit, solidarité occidentale oblige. Pour disposer d’un nombre suffisant d’enseignants, les Français décrétèrent que quiconque avait à faire son service militaire, pourrait le faire comme enseignant dans les anciennes colonies, s’il on avait la compétence. 

On créa, à Aix-en-Provence, un centre pour soi-disant familiariser les partants avec le pays d’accueil. Qu’on ne s’imagine pas que pendant le stage on va leur donner des consignes ! Dans les trois pays, il fallait envoyer des enseignants qui, inconsciemment dressent les jeunes contre le régime de leur pays, et pa.r là affaibliront l’Etat Ceci nous éclaire sur toutes ces grèves et manifestations de lycéens, dans les trois pays, pendant une dizaine d’année, et qui cessèrent au fur et à mesure que les nationaux prirent on mains l’enseignement secondaire. Ces coopérants ont manipulé les élèves, souvent sans se rendre compte de ce qu’ils faisaient Ils étaient jeunes et ne pouvaient pas s’apercevoir d’un tel machiavélisme. Signalons au lecteur, qu’à la tête du centre d’Aix-en-Provence, était l’orientaliste Letourneau. Dans le supérieur, la situation était autre. Il ne s’agit plus de jeunes qui ne pensent pas faire carrière dans l’enseignement. Là il s’agit de fonctionnaires sensibles à l’avancement et aux notes. Leur petit nombre permettait le choix et les consignes. Les consignes étaient de bloquer et décourager les valeurs et de favoriser, par les notes les plus incapables. Des trois pays, l’Algérie se trouvait la mieux dotée on enseignants nationaux du supérieur. 

En médecine, par exemple, au départ, elle disposait d’un corps de médecins compétents et dévoués, ils entreprirent leur travail, pour soigner comme pour former, d’une façon digne d’éloges. Il n’en fut pas de même en économie, par exemple, ou les coopérants furent longtemps maîtres du terrain. Ils firent un ravage, dont ce pays souffre encore. Ils dégouttèrent ceux qui avaient la clairvoyance, les obligèrent à changer de branche en les faisant redoubler, et ils complexèrent le reste. Si bien qu’aujourd’hui, lorsqu’un économiste avance une aberration on dit: « il ne faut pas lui en vouloir, il a été élève de Tiano ».. Mais, heureusement la plupart se sont détianisés. 

Il en est parmi les Arabes qui osent parler de « l’œuvre des orientalistes », faisant allusion aux livres arabes qu’ils ont publiés. Certains sont allés jusqu’à dire, qu’ils nous ont sauvé notre héritage culturel. Les orientalistes ne sont que les fusées éclairantes de l’artillerie colonialiste. Celui qui est éclairé par la fusée s’imagine recevoir de la lumière, pour bien se diriger, alors que c’est parce qu’il y a cette lumière qu’il recevra un obus sur le crâne. On leur jette des fleurs parce qu’ils ont utilisé l’imprimerie avant les Arabes pour sortir certains ouvrages de notre patrimoine. Ils nous ont devancé d’une vingtaine d’années, mais il est faux de dire qu’ils ont découvert tel ou tel auteur arabe; ce qu’il ont publié au milieu du 19e siècle n’était pas inconnu du monde arabe ils ont choisi, non dans le but de la culture, mais les ouvrages qui seraient utiles pour comprendre l’histoire et la mentalité des Musulmans afin de les mieux dominer. Ils ont travaillé pour eux-mêmes. En réalité, ils ne se sont intéressés qu’à ce qui les éclairait sur les défauts des Musulmans, et n’ont cherché a connaître que son côté faible. Jetons un coup d’œil sur ce qu’ils ont publié. Ils ont publié Ibn Khaldoun. 

Mais pas tout Ibn Khaldoun. Uniquement la partie qui concerne l’histoire du Maghreb et la Muqaddima, où il décrit les mœurs des Arabes et des Berbères et surtout leurs défauts, selon lui, andalou aigri et déçu. Donc, en le publiant, De Slane ne publiait pas l’œuvre d’un écrivain, mais ce dont il a besoin. A-t-il fait découvrir Ibn Khaldoun aux Arabes? Absolument pas. Quel était le bibliophile arabe qui n’en avait pas une copie? De Slane s’en procura six pour son travail, pour comprendre la « Assabiya ». La « Assabiya », les Arabes ne l’étudiaient pas, ils la vivaient. On s’imagine qu’il a passé ses nuits à collationner les six manuscrits. Erreur! Il y avait à l’époque au moins une centaine de Machaikh au Caire qui pouvaient lui faire correctement et rapidement ce travail pour l’équivalent de deux dollars les seize pages. Correction des épreuves en plus. Des spécialistes de ce genre sont encore nombreux. Si De Slane a traduit c’est autre chose, mais pour l’édition en arabe, il n’a été qu’un simple commanditaire. 
Source :
 http://www.alterinfo.net/L-Islam-agresse-1ere-et-2eme-partie_a337.html#Vh0RstIhm0BhlRdj.99

Le mensonge versus l’islam

Par Lotfi Hadjiat,philosophe algérien

ll ne fait plus de doute aujourd’hui que l’oligarchie mondialiste a lancé une offensive tous azimuts contre l’islam, une offensive lancée juste après le 11 septembre 2001…

Ibn Rochd (Averroès)
D’abord parce que l’islam interdit l’usure, une interdiction inflexible, le dernier verrou à faire sauter pour la domination crapulesque mondiale, mais plus généralement, comme le remarque fort justement Pierre Hilard, parce que les traditions musulmanes sont les seules à résister encore à la sodometgomorrhisation mondialiste. Ajoutons que la Russie poutinienne y résiste aussi, et avec beaucoup de succès. Le gros problème de l’oligarchie mondialiste est que son modèle multiculturaliste qu’elle cherche à établir partout à toute force, a donc obligation d’inclure la culture musulmane, une culture qui reste anti-usure ! Les mondialistes s’emploient donc par tous les moyens à dissoudre la tradition musulmane dans la démocratie usuraire jusqu’à la réduire à un folklore sans menace pour leurs intérêts. Et certains anti-mondialistes leur résistent en prônant un retour à la tradition, mais le salut est-il véritablement dans un retour radical à la tradition ? 

Les dissidents et tous les accrocs à la tradition ne comprennent pas que le retour à la tradition ne la fait malheureusement pas revivre pour autant. Leur négation de cette modernité nihiliste et perverse, les poussent à s’accrocher aux traditions comme à une branche morte. C’est le problème de tous les combats qui n’arrivent pas à se définir autrement que négativement. Jésus a bien dû abolir la loi traditionnelle pour la faire revivre, en l’accomplissant par la foi. Le retour radical à la tradition manque l’esprit de la tradition, et l’esprit tout court. La dissidence par l’esprit, voilà la plus puissante dissidence. Avec un peu d’esprit on peut mettre en déroute une armée entière. Au IIIème siècle avant J.C., lors du siège de Syracuse par les Romains, Archimède n’a-t-il pas repoussé la flotte romaine avec de simples miroirs, en orientant ingénieusement les miroirs vers les voiles des navires romains qui prirent feu ? Comme les messages religieux qui l’ont précédé, le message de l’islam est une direction morale et spirituelle, en faire un système politique ne peut que le dévoyer (tout comme le christianisme a été dévoyé sitôt qu’il a pris une forme politique institutionnelle). L’islam est en question aujourd’hui car il est sur le point de perdre sa direction spirituelle. L’islam politique radical aujourd’hui écrase l’esprit de l’islam et l’esprit tout court, et je ne parle pas seulement de cette bande de criminels de l’EIIL. C’est bien évidemment l’oligarchie mondialiste qui, pour affaiblir le monde musulman et en prendre le contrôle (surtout au Moyen-Orient), le pousse à ce radicalisme délétère autodestructeur qu’elle finance directement ou indirectement (les États-Unis n’ont pas financé les talibans seulement…), pour justifier ensuite une ingérence armée, au nom de la lutte contre le terrorisme, un terrorisme qu’elle suscitera et armera jusqu’à réduire in fine la culture musulmane à du folklore social sans incidence politique pour cette domination oligarchiste, et à la dépouiller de toute direction spirituelle.


En savoir plus sur:

http://www.alterinfo.net/Le-mensonge-versus-l-islam_a106803.html#eTUWVsgVx6glm3fd.99

http://islamvraiereligion.over-blog.com/2017/09/les-nouvelles-croisades-article-en-preparation.html

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Le but de la création de l'humanité

Publié le par Ahmed Miloud

           Le but de la vie humaine

Toute personne consciente se voit un jour confrontée à répondre à des questions du genre : quel est le but réel de la vie ? Pourquoi sommes-nous créés ? Que devons-nous faire ? etc… Afin de trouver des réponses à ces questions, nous devons faire appel à la première référence en Islam, à savoir le Coran.

Allah, Gloire à Lui, dit : " Pensiez-vous que Nous vous avions créés sans but, et que vous ne seriez pas ramenés vers Nous? " (Sourate 23 :115)

" Nous n'avons pas créé le ciel et la terre et ce qui existe entre eux en vain. C'est ce que pensent ceux qui ont mécru. Malheur à ceux qui ont mécru pour le feu [qui les attend]! " (Sourate 38:27)

" Ce n'est pas par jeu que Nous avons créé le ciel et la terre et ce qui est entre eux. Si nous avions voulu prendre une distraction, Nous l'aurions prise de Nous- mêmes, si vraiment Nous avions voulu le faire. " (Sourate 21:16-17)

 

Comment et pourquoi l’homme est-il sur terre ?

 

Ni vous, ni moi ne devons notre existence à notre volonté. Donc le vaste univers et les multiples créatures qu’il contient sont le fait d’un seul et Unique Créateur, avec un ensemble de règles pour chaque espèce et création. Cet Unique Créateur est Allah.

L’homme, comme les autres êtres et choses de cet univers, est Sa création. L’homme vient directement de la volonté de Allah, et non pas par un hasard ou par une évolution sur cette planète, la Terre. Il a créé l’homme d’une seule âme, mâle et femelle. 

Allah Gloire à Lui dit: « Ô vous les hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et Nous avons fait de vous des  nations et des tribus, pour que vous vous connaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès de Allah est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et parfaitement Connaisseur. » (Sourate 49 :13)

Cette existence n’est donc pas une vaine création. Allah Le Très-Haut a doté Adam le premier homme de l’intelligence et de la volonté pour choisir. Il lui a donné le choix entre le bien et le mal, avec toutes les conséquences liées à ce choix. Le droit chemin est la soumission à la volonté de Allah et le mauvais chemin est la désobéissance à Allah.

Allah a aussi créé Satan, un djinn qu’Il avait élevé au rang des Anges, mais celui-ci fût déchu à cause de sa désobéissance, et de son orgueil. Allah a aussi créé les Anges, qui Lui sont soumis en toutes circonstances.

Il est clair que la connaissance approfondie de ce but aide l’homme à mener une vie digne de lui, à garder toujours un esprit tranquille et une conscience sereine.

 

Quel est alors ce but ?

 

Allah, le Tout Puissant, définit la vie humaine comme étant une vie de lutte : " Nous avons, certes, créé l'homme pour une vie de lutte. " (Sourate 90:4). La lutte peut prendre plusieurs aspects dont le principal reflète une action de deux adversaires qui se battent ou combattent afin de régler un différend. Mais qui est l’adversaire de l’homme ? Allah, Gloire à Lui, dit : " Ô les croyants! Entrez en plein dans l'Islam, et ne suivez point les pas du diable, car il est certes pour vous un ennemi déclaré. " (Sourate 2:208)

" Ô gens! De ce qui existe sur la terre, mangez le licite et le pur; ne suivez point les pas du diable car il est vraiment pour vous, un ennemi déclaré. " (2:168)

" Et leur Seigneur les appela: Ne vous avais-Je pas interdit cet arbre? Et ne vous avais-Je pas dit que le diable était pour vous un ennemi déclaré? " (Sourate 7:22).

Le but de la vie humaine n’est donc pas la désobéissance à Allah, mais bien la soumission à Allah et la demande de Son pardon.  Tandis que Satan, après avoir désobéit à Allah, ne Lui demanda qu’un répit.

Donc l’objectif essentiel de cette vie n’est rien d’autre que l’adoration du Seul Créateur, en Lui obéissant physiquement et spirituellement, d’après les enseignements du Coran et de la Sunna. 

Allah Le Très-Haut dit « Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils m’adorent » (Sourate 51 :56): « Ô vous les hommes ! Adorez votre Seigneur qui vous a créés et ceux qui vous ont précédés, afin d’atteindre la piété. » (Sourate 2 :2 1)

 

Pourquoi le diable est-il déclaré comme l’ennemi de l ‘homme ? Que veut-il de l’homme ?

Pour pouvoir répondre à ces questions, il faut d’abord connaître ce qu’Allah, le Créateur, a commandé à une de Sa créature « l’homme » de faire. Allah, l’Exalté, dit dans le Coran : " Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. Je ne cherche pas d'eux une subsistance; et Je ne veux pas qu'ils me nourrissent. En vérité, c'est Allah qui est le Grand Pourvoyeur, Le Détenteur de la force, l'Inébranlable " (Sourate 51:56-58)

" Dirige tout ton être vers la religion exclusivement [pour Allah], telle est la nature qu'Allah a originellement donnée aux hommes - pas de changement à la création d'Allah -. Voilà la religion de droiture; mais la plupart des gens ne savent pas. Revenez repentants vers Lui; craignez-Le, accomplissez la Salat et ne soyez pas parmi les associateurs, parmi ceux qui ont divisé leur religion et sont devenus des sectes, chaque parti exultant de ce qu'il détenait. " (30:30-32)

" Dites: ‹Nous croyons en Allah et en ce qu'on nous a révélé, et en ce qu'on n'a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis›. Alors, s'ils croient à cela même à quoi vous croyez, ils seront certainement sur la bonne voie. Et s'ils s'en détournent, ils seront certes dans le schisme! Alors Allah te suffira contre eux. Il est l'Audient, l'Omniscient. ‹Nous suivons la religion d'Allah! Et qui est meilleur qu'Allah en Sa religion? C'est Lui que nous adorons›. " (2:136-138)

Il est ainsi clair que celui qui obéit aux commandements d’Allah aura le Paradis comme récompense mais celui qui enfreint les commandements d’Allah aura Son Châtiment. L’homme doit donc chercher à retourner au Paradis alors que son ennemi le diable doit servir de pierre d’achoppement. Allah, l’Exalté, dit :

" Et lorsque Nous avons dit aux Anges: ‹Prosternez-vous devant Adam›, ils se prosternèrent, à l'exception d'Iblis, qui dit: ‹Me prosternerai-je devant quelqu'un que tu as créé d'argile? › Il dit encore: ‹Vois-Tu? Celui que Tu as honoré au-dessus de moi, si Tu me donnais du répit jusqu'au Jour de la Résurrection; j'éprouverai, certes sa descendance, excepté un petit nombre [parmi eux] ›. Et [Allah] dit: ‹Va-t-en! Quiconque d'entre eux te suivra... votre sanction sera l'Enfer, une ample rétribution. Excite, par ta voix, ceux d'entre eux que tu pourras, rassemble contre eux ta cavalerie et ton infanterie, associe-toi à eux dans leurs biens et leurs enfants et fais-leur des promesses›. Or, le Diable ne leur fait des promesses qu'en tromperie. Quant à Mes serviteurs, tu n'as aucun pouvoir sur eux›. Et ton Seigneur suffit pour les protéger! " (17:61-65)

" Ô enfants d'Adam! Que le diable ne vous tente point, comme il a fait sortir du Paradis vos père et mère, leur arrachant leur vêtement pour leur rendre visibles leurs nudités. Il vous voit, lui et ses supports, d'où vous ne les voyez pas. Nous avons désigné les diables pour alliés à ceux qui ne croient point. " (7:27)

" Il leur fait des promesses et leur donne de faux espoirs. Et le diable ne leur fait que des promesses trompeuses. " (4:120)

 

Sources :

http://www.angelfire.com/journal/sunnah/Islam/cause_creation.html

http://www.sourceislam.com/index.htm

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La mafia financière mondiale

Publié le par Ahmed Miloud

« Emploie plutôt les richesses que Dieu t’a accordées pour gagner l’ultime demeure, sans pour autant renoncer à ta part de bonheur dans ce monde. Sois bon envers les autres comme Dieu l’a été envers toi ! Ne favorise pas la corruption sur la Terre, car Dieu n’aime pas les corrupteurs. »Coran 28 : 77,Sourate Le Récit (Al-Qasas)

L'argent est devenu une une religion pour certains.Au lieu d'en faire un moyen pour construire un système social juste et équitable, certains l'utilisent pour asservir les gens et les corrompre pour faire d'eux des serviteurs dévoués à leurs projets destructeurs,comme c'est le cas pour les riches juifs sionistes francs-maçons.

"L'argent est le Dieu de notre temps et Rothschild est son prophète", écrivait le poète et écrivain allemand Henry Heine (1797-1856)

Le Nouvel Ordre Mondial a mis sur rail un système financier par lequel il assujettit les individus et les nations à son desiderata,forme d'esclavage qui ne dit pas son nom.Un très bon livre au sujet de ce système financier injuste a été écrit par  la canadienne Mary Elisabeth Croft.En le lisant,on s'aperçoit de toute la supercherie de la finance mondiale mafieuse."L'argent est le dieu de notre temps et Rothschild est son prophète ", a dit Heinrich Heine.

"BANKSTER « Vol au-dessus de tout soupçon »

CCU/UCC

Échec du système économique monétaire capitaliste oligarchique, du système gouvernemental politique représentatif totalitaire et du système juridique législatif administratif bureaucratique.

Échec de la culture humaine déformée par le système social économique monétaire capitaliste oligarchique et par le système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

Échec de la culture humaine déformée par le système d’information et d’éducation sociale déshumanisé, par le système social économique monétaire capitaliste oligarchique et par le système gouvernemental politique représentatif totalitaire.

Échec du système d’information et d’éducation sociale déshumanisé.

http://www.lespixels.info/kais/bankster.pdf

BANKSTER « Vol au-dessus de tout soupçon »

FMI, RESERVE FEDERAL, BANQUE CENTRALE, DEMOCRATIE, DIRIGEANTS, GOUVERNEMENT,SERVICE PUBLIC, TVA, IMPOTS, FISC.COMMENT FRACASSER CHAQUE AGENCE BUREAUCRATIQUE CONFISCATOIRE DEMONNAIE CONNUE A CE JOUR

… un livre d’Économies Spirituelles sur les $$$ etse souvenir de qui on est."

Source :

https://www.google.dz/amp/s/michelduchaine.com/2014/04/15/bankster-vol-au-dessus-de-tout-soupc%CC%A7on/amp/#ampshare=https://michelduchaine.com/2014/04/15/bankster-vol-au-dessus-de-tout-soupc%25CC%25A7on/

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Ils ont dit au sujet du livre:

"Le livre, Bankster "vol au dessus de tout soupçon", traduction francaise du livre anglais de la canadienne Mary Elisabeth Croft "Comment jai fracassé chaque agence bureaucratique confiscatoire de monnaie connue à ce jour" prend notre bourreau ; le système, et son aliment de base ; la monnaie, à contre-pied comme aucun autre livre na su le faire jusqua maintenant. Les informations contenues dans ce livre détonnent par rapport aux croyances de la plupart des personnes sur cette planète.

Le jeu du commerce est un jeu que seuls les Banksters peuvent gagner. Ils ne peuvent pas perdre ; ils ont forcé tout le monde à jouer et ils nous conduisent à une dette à laquelle nous ne pouvons pas échapper. USA/CA/EU, en tant que sociétés en faillite, sont possédées complètement par ses créanciers les banquiers. Ils possèdent les médias, le gouvernement, l'éducation, la religion,tout ; si vous avez un acte de naissance, ils le possèdent aussi. Ils contrôlent chaque transaction ; ils contrôlent ce qui se passe dans le monde ; ils ont même le contrôle de la marionnette sur laquelle le monde rejette la responsabilité de la terreur et de la menace de guerre. Aimez-vous les résultats de ce contrôle ? Appréciez-vous le jeu ? La seule manière de gagner le jeu du commerce cest de ne pas y jouer. Nous ne sommes pas fait pour fonctionner dans le commerce ; ils nous ont dupés et ceci dans leur propre intérêt. Ny a-t-il pas quelque chose que nous préférerions faire ?

Que font les banques avec ce crédit que nous avons créé en signant des reconnaissances de dettes ? Elles le prêtent. Les banques ne sont pas autorisées à prêter leur argent ou leurs capitaux ; il leur est seulement permis de prêter du crédit crédit que NOUS avons créé. Aujourdhui les banques facturent des frais de service à tout le monde et pour toutes les transactions et la plupart des personnes déclarent que cela est tout à fait normal. Quand je vous paie $50 pour un service que vous mavez-vous fourni, puisque je vous paye avec des fonds qui ont été empruntés, et sur lesquels un intérêt court, comment lintérêt peut-il être remboursé ? Si je vous emprunte votre voiture,comment est-ce que je peux vous rapporter plus que votre voiture que jai elle-même empruntée ? Cela nest pas possible. Chaque transaction nous plonge dans une dette qui N'EXISTE PAS, excepté dans les esprits des Banksters."

Pour lire le livre en PDF : http://www.bankster.tv/Bankster_who...

Source :

http://societe.aufeminin.com/forum/bankster-vol-au-dessus-de-tout-soupcon-livre-a-acheter-et-a-lire-fd1435442

 

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