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culte du corps

Pédophilie, sectes, franc-maçonnerie

Publié le par Ahmed Miloud

                                                Quelques citations sur la pédophilie vue par certains

 


J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense.

 

Rencontre du 20.03.2007 entre Nicolas Sarkozy et Michel Onfray, publiée dans Philosophie Magazine de mars 2007. -Nicolas Sarkozy

 

 

« J’avais besoin d’être inconditionnellement accepté par eux. Je voulais que les gosses aient envie de moi, et je faisais tout pour qu’ils dépendent de moi.»
(Cohn Bendit, dans "Le Grand Bazar" )

« Quand une petite fille de 5 ans de demi commence à vous déshabiller : c’est fantastique. C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque…»
(Cohn Bendit, dans "Apostrophe")

« La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »
(Jack Lang dans Gay Pied 31/01/91 qui prônait la reconnaissance des "sexualité périphériques

Lire plus ici et dénoncer :

http://openyoureyes.over-blog.ch/article-les-politiques-et-les-artistes-pedophiles-et-qui-ne-s-en-cachent-pas-vidz-115986946.html

 

Viols d'enfants : la fin du silence ? est un reportage télévisé suivi d'une discussion, diffusé en 2000 sur France 3 dans l'émission Paroles d'enfants, réalisé par les journalistes Pascale Justice, Stéphane Taponier et Cécile Toulec, et présenté par Élise Lucet.

Viols, tortures, meurtres et sacrifices d'enfants...

 

Le reportage évoque des allégations de viols pédophiles dont auraient été victimes un frère et une sœur, désignés dans le reportage sous les pseudonymes de Pierre (né en 1989) et Marie (née en 1986), et qui affirment que leur père et d'autres adultes les auraient violés à différentes reprises durant des cérémonies à caractère sectaire (maçonnique ?). Le reportage évoque l'existence d'un réseau pédophile qui bénéficierait de protections au sein des instances dirigeantes de la justice et de la politique française.

 

Le reportage fut diffusé le 27 mars 2000 en fin de soirée

 

 

Source :

https://mobile.agoravox.tv/actualites/societe/article/elise-lucet-une-secte-pedo-53369

Pédophilie, sectes, franc-maçonnerie.

INFO : http://www.barruel.com - INFO

 

PÉDOPHILIE, SECTES ET FRANC-MAÇONNERIE...

Un tel article n'a pas été facile à écrire tellement le sujet est horrible, il faut bien TOUT lire...
Je vous passe les détails.
La présence sur internet de cet "article" m'a attiré quelques "soucis", mais pour la cause qui est à défendre...
Il y est et il y restera...
Pour compléter ma "liste" de documents, et pour arriver à vous démontrer l'horrible vérité qui se cache derrière ces affaires monstrueuses, j'ai été "obligé" de visionner des vidéos, de lire des ouvrages "particuliers", tels que des documents issus de la WICCA, de l'O.T.O et autres... milieux maçonniques.
De plus, l'actualité "officielle", celle qui sort des "tubes à infos", et des papiers complaisants à la SECTE maçonnique, vous démontrera que je n'ai pas tort.
Derrière les "affaires" maçonniques de Nice, et le procureur "nettoyeur", se cachent en réalité, mais silence total, des affaires de réseaux pédophiles aux ramifications internationales, impliquant des magistrats, des policiers, des avocats, des hommes politiques, et l'histoire dure depuis 1993...
Et dans le "lot"... des francs-maçons...
Un juge se moque totalement de la Justice...
Normal, en bon "initié", il a reçu la lumière maçonnique et fait donc partie de la "race supérieure"...
Lisez les pages : 


=> http://www.sos-justice.com => association qui a pour buts de lutter contre la pédophilie et de dénoncer les dysfonctionnements judiciaires.

=> http://www.chez.com/hiram/presse


Il y en a bien d'autres... Allez sur le moteur de recherches GOOGLE.COM car google.fr est "nettoyé" et google.com commence à l'être..., puis tapez les mots : pédophile franc-maçonnerie, ou : pédophile secte(s)... Vous serez surpris...
En Belgique, l'affaire DUTROUX...
Ce monsieur est défendu par... la LIGUE DES DROITS DE L'HOMME belge... Ligue d'origine totalement maçonnique...
Voyez le site de l'Investigateur, journal à connaître, dirigé par Jean Nicolas, auteur du livre intitulé : dossier pédophilie dont la couverture se trouve dans la marge.
Idem : sont impliqués des franc-maçons, des politiques, des magistrats... et il existe des liens avec les milieux pédophiles et maçonniques français. (Bilderberg, commission Trilatérale, forum de Davos, OTAN... cf. Jean Nicolas, Dossier Pédophilie, Flammarion, Septembre 2001 - Couverture dans la marge.)
La franc-maçonnerie est l'arbre qui cache la forêt perverse, avec "L'INCESTE PHILOSOPHAL" (cf. Erotique de l'Alchimie, couv. dans la marge), avec ses "principes créateurs" qui ont leurs correspondances sexuelles inférieure "le phallus et le ctéis". (Ce que doit savoir un maître maçon - PAPUS - couv. dans la marge.)
"Donc, pour les Francs-Maçons, le PHALLUS est le flambeau, le DIEU, le directeur de la moralité !!!"
Extrait de Domenico Margiotta - Le Palladisme, culte de Satan-Lucifer dans les Triangles Maçonniques. p. 82. (LIRE)
Théodore Reuss (fondateur de l'O.T.O) écrivit que " la magie sexuelle de l'Ordre était la clé de tous les secrets maçonniques et hermétiques"...
Voilà à quoi se réduit le "symbolisme" maçonnique, toute la "tradition" initiative des Illuminés...
Ce "milieu" apprécie la totale liberté sexuelle : ils désirent que l'inceste ne soit plus un délit, que les pédophiles soient considérés comme des gens "normaux"...
L'éducation dite "nationale" s'en charge petit à petit... avec des ministres qui soutiennent les pédophiles comme Lang, Kouchner et leurs amis "con-bendits" et autres bouffons pourris... en bons républicains qu'ils sont...
Ce sont les mêmes, francs-maçons et "associés" politiques républicains, qui poussent depuis des années à la débauche de sexe dans la presse écrite, la télévision, l'éducation (sexuelle dès le plus jeune âge), la publicité, le cinéma, la musique...
Les résultats obtenus sont là... sous nos yeux...
Sans parler des "réseaux" maçonniques, dont le fameux réseau VOLTAIRE...
Cette "association" regroupe en majorité des frères de la SECTE, section "Grand Orient", animée par son président fondateur, radical de gauche, qui milite pour un libéralisme sexuel très en avance sur notre époque...
Un petit article à ce sujet toujours sur le site de L'INVESTIGATEUR (LIRE), article intitulé : GRANDE LOGE, BAUER, BERTRAND ET RESEAU VOLTAIRE.
N'oubliez pas que derrière le rideau maçonnique, les HAUTS GRADES renferment d'autres SECTES : Rose-croix, Templiers, Théosophes, Gnostiques, Wicca, O.T.O...
TOUS SATANISTES et adeptes de MAGIE SEXUELLE...
Certains, voire beaucoup, pratiquent la GOÉTIE dont les rituels impliquent la MISE A MORT D'UN ENFANT.
Dans des cassettes vidéo de la WICCA, on y entend dire que dans leurs milieux l'inceste est souvent pratiqué dans un but blasphématoire... et que les meurtres rituels d'enfant sont pratiqués... rarement nous assure-t-on...
Malgrès cela rien ne se passe, rien ne change...
Bien au contraire.
QUE FAIT LA JUSTICE ???
QUE FAIT LA POLICE ???
RIEN !!!
TOUTES les affaires sont étouffées, mises sur une voie de garage...
Et tout est fait VOLONTAIREMENT par les plus hautes autorités politiques et judiciaires françaises, eux-mêmes francs-maçons ou "assimilés"....
Et beaucoup de monde s'étonne que ces réseaux de criminels assasins d'enfants, de bébés..., soient SI PUISSANTS... ILS TIENNENT TOUS LES ROUAGES DE L'ÉTAT... Par le biais de la Franc-Maçonnerie... (FRANCE, BELGIQUE ET AILLEURS.)
Et après, l'affaire de Nice : Rien sauf que le dossier est parti pour Paris, le père de la petite fille est exilé politique aux Etats-Unis, et hasard ou pas, un journaliste ami d'enfance de monsieur Kamal, a été assassiné en Corse alors que la veille de sa mort il avait contacté un éditeur pour accélérer l'édition de son livre, "viol judiciaire", qui soutient les thèses de K. Kamal...
En attendant l'étouffement TOTAL !!!
Et tout cela continue dans la plus grande indifférence générale... de presque tous les médias français aux ordres des "frères"...
Entre "frangins" pas d'embrouilles...
Surtout pour des "mioches"...
Par contre celui qui les gêne...
J'hallucine !!!
Voila la mentalité des gens qui écrivent les lois en FRANCE : des fous dangereux, des malades, des criminels... en totale liberté, des MENTEURS, des VOLEURS.
Des paroles, des promesses, comme toujours et c'est ainsi dans tous les domaines (politique, économique...), mais surtout pas de vagues...
Cela s'appelle de la NON ASSISTANCE A ENFANTS EN DANGER DE MORT !!!
Mais il est vrai que les enfants ne votent pas, ils servent juste de "jouets sexuels" à ces chers "frères" trois points...
Là aussi, c'est un FAIT.
Tous ces pourris doivent rendre des comptes.
POUR DES INNOCENTS...
POUR LES ENFANTS !!!

Dans la marge : l'image avec les croix "gammées", provient d'un manuel écrit par un SATANISTE (Wicca) celui-là même qui est "l'auteur" des cassettes vidéos mentionnées plus haut, et l'autre est le symbole OFFICIEL de la Théosophie.

L'image avec le serpent et la croix gammée est un des symboles de La LUCIS TRUST - ex LUCIFER TRUST - à l'ONU.
Les mêmes rituels sont pratiquée dans les LOGES maçonniques françaises.
Satanisme et franc-maçonnerie : même combat. (LIRE)

Avec le livre intitulé La POLITIQUE, le SEXE et la FINANCE écrit par Yann Moncomble, vous avez là une excellente synthèse sur le sujet. Ce livre a été édité en 1989. Depuis c'est bien pire. A commander chez : DPF, BP 1, 86190 Chiré en Montreuil. (couverture dans la marge).

Le livre dans la marge intitulé "À mort la famille ! Plaidoyer pour l'enfant", a été écrit par un ancien conseiller de la ministre de la Jeunesse et des Sports, Michel Fize, soit disant sociologue. Il s'en prend directement à la famille "fossoyeur de la liberté des enfants".
Pour lui, comme pour ses collègues républicains, socialos-marxistes, la famille n'a que bien peu d'attrait. Il y voit l'un des principaux obstacles à "l'épanouissement humain", et préfère pousser à l'éclatement de la structure familiale, et continuer ainsi à détruire la jeunesse, afin de mieux la manipuler par la suite...
Et ces gens là, avec leurs idéologies pourries, vous gouvernent, éduquent vos enfants, vous fabriquent vos "opinions", détruisent ce qu'il reste de ce cadavre qu'est devenue la France... et protègent leurs frères pédophiles...

=> Septembre 2002 : La pédophilie défendue par la ligue des droits de l'homme...
Pédophilie et "république maçonnique" font bon ménage... LIRE ou LIRE

=> franc-maçonnerie et satanisme => LIRE

=> Dutroux, Alègre... LIRE

=> Pédocriminalité et satanisme... LIRE

=> Renard, pédophilie et franc-maçonnerie => LIRE

=> franc-maçonnerie et "justice" => LIRE

"Aujourd'hui, la Magie ne prend plus le visage de Satan pour exercer ses ravages.
Elle a désormais des noms plus modernes: technologie, informatique, publicité, cybernétique... 
Sans parler de toutes les sectes religieuses fanatisées dont le dieu est bien plus proche du démon que de la divinité."
Elisabeth Antebi, dans son livre "Ave Lucifer", après ses enquêtes et par des interview de personnalités informées de ces univers secrets: le philosophe Raymond Abellio, l'éminence grise de Mussolini Julius Evola, le Pr Banerjee, para-psychologue de l'Université de Jaïpur (Indes) ou le Père exorciste de l'Archevêché de Paris...

"Many are products of a life that may include pedophilia, drug trafficking and consumption, child pornography, bestiality, mind control, rape, torture, satanic rituals and human sacrifices. They are given many opportunities to indulge their perversities, which ensure continued obedience and solidarity."

Traduction (approximative) :"Beaucoup sont les produits d'une vie qui peut inclure la pédophilie, le trafic et la consommation de drogues, la pornographie infantile, la bestialité, le contrôle de l'esprit, le viol, la torture, les rites sataniques et les sacrifices humain..."

"O'Brien (born in 1957) says she serviced an array of politicians including the cocaine snorting Clintons (A Three-Way), Ronald Reagan, George H.W Bush, Dick Cheney, Pierre Trudeau, Brian Mulroney, Governors Lamar Alexander and Richard Thornburgh, Bill Bennett (author of The Book of Virtues), Senators Patrick Leahy, Robert Byrd (her handler) and Arlen Spector. Notable by their absence were Jimmy Carter and Richard Nixon. Taylor (born in 1951)slept with JFK and LBJ as a preteen and teenager."
source => http://www.savethemales.ca/000683.html

Sachez que ce cher franc-mac a eu... 3 mois de prison.
C'est tout le temps comme ça.
Ils ont reçu la lumière, et ont donc tous les droits.

Violer, tuer, piller... et gouverner.

Mis en ligne en Mars 2001.
 
Source :
 
https://barruel.com/info12.html
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Le féminisme, idéologie kabbalistique juive

Publié le par Ahmed Miloud

Le féminisme,idéologie kabbalistique juive

Mot à dire d’abord

Le féminisme, l’idéologie du genre de ces temps modernes, prêche l’émancipation de la femme et sa libération de sa soi-disante soumission à l’homme.

Son slogan phare « mon corps est à moi, je fais ce que j'en veux » (1) est tiré directement de la Kabbale juive relative à Lilith(nom hébreu :    לילית)première femme insoumise d’Adam: « Lilith refusa de servir Adam comme Dieu l’avait  dit.Les textes nous disent qu’Adam veut que Lilith soit placée sous l’acte d’amour, mais un jour celle-ci refusa: " Pourquoi devrais-je être sous toi? J’ai été créé de la poussière, et suis par suite ton égale.... Qu’aviez-vuous à me reprocher ? Je suis aussi divine qu’Adam. J’ai été créée en même temps. Je suis du Feu, et ce Feu m’a été donné à l’incarnation, à la naissance, au moment de la création humaine ".  (Extrait du présent article)

Le Coran mentionne une certaine divinité appelée Al-lat que l'historien Hérodote assimile à Ourania,l'Aphrodite des Grecs(2),qui pourrait être la Lilith de la Bible juive.(3)

Statue de la Lilith appelée au nord de l'Arabie "al-Lat" (4)

(1)Voir:  https://www.google.dz/amp/s/cafaitgenre.org/2014/09/15/slogans-4-mon-corps-est-a-moi/amp/#ampshare=https: //cafaitgenre.org/2014/09/15/slogans-4-mon-corps-est-a-moi/

(2) "Que vous en semble [des divinités] al-Lat et al-Uzza, ainsi que Manat, cette troisième autre?Serait-ce à vous le garçon et à Lui la fille? Que voilà donc un partage injuste! Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n'a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur."(Coran 53 : 19/23)

al-Lāt[1] (arabe : اللات  prononcé : /ælˈlæːt/) était une déesse de la fécondité et de la féminité vénérée en Arabie à l'époque préislamique.Hérodote l'assimile à Ourania ,l'Aphrodite des grecs,la déesse de l'amour et de la fécondité.

(3) Voir Isaïe 34:14 et l'Encyclopédie du judaïsme.

(4)Voir: https://www.google.dz/amp/s/histoireislamique.wordpress.com/2014/04/17/les-arabes-avant-lislam-dr-ragheb-el-sergany/amp/

 

ahmedmaghnia, blogueur

Lilith au sein du mysticisme juif

Par Spartakus FreeMann

 » Elle était vaincue, jugée et punie d’un seul coup. Il n’y avait là-dedans aucune gloire, rien que cet insupportable désir nostalgique, cette faim spirituelle plus insatiable  . »

Le fruit de la connaissance  CL Moore.

Lilith au sein du mysticisme juif

Lilith , Michel-Ange (chapelle sixtine, XVe siècle)

introduction

Lilith serait aussi un démon succube, première compilation d’Adam, précédant l’Ève et la création à la même terre au sixième jour de la création, tantôt l’épouse de Samaël et la mère d’une myriade d’esprits démoniaques . De l’union d’Adam et de Lilith et d’un autre démon, Nahéma la sœur de Tubalcaïn, sont Asmodée et toute une course de démons. Ce sont Lilith et Nahéma qui se déroulent devant le trône de Salomon au cours du fameux jugement … La Genèse n’est pas claire quant à la création de la première femme, surtout si l’on compare  Genèse  I et  Genèse II, & c’est cette divergence qui est l’origine du mythe supposant à Adam une première femme antérieure à Ève. On peut y découvrir l’influence du culte de la déesse cananéenne Anat, un féminin qui a permis aux femmes d’avoir des rapports sexuels avant le mariage.

En fait, dans le texte hébraïque de l’ Ancien Testament  Lilith a ajouté une seule fois [1], dans  Isaïe  34:14:

«  Là se rencontreront chats sauvages et chiens sauvages, là les satyres se donneront rendez-vous, là Lilith elle-même établira son gîte et identifient une retraite tranquille  » [2].

Dans ce passage, Lilith fait partie des douze bêtes sauvages qui envahiront le pays dévasté d’Édom le jour du Jugement Dernier, avant l’arrivée du Messie. L’Encyclopédie du judaïsme nous la décrit comme « un démon femelle » qui serait le second personnage du trio démoniaque assyrien Lilu, Lilit et Ardat Lilit.

Roland Villeneuve remarque que dans le Psaume 91, 5-6, Lilith peut être, de loin, associée à Deber (la peste) et Keteb (le fléau de Midi). Dans les Proverbes (2, 16 à 19), l’allusion à Lilith est plus évidente. C’est la femme étrangère qui incite à l’adultère, qui a abandonné son compagnon et oublié l’alliance de Dieu. Elle est « l’étrangère » qui erre du côté de « la mort » et des « ombres » car « Quiconque va vers elle ne revient pas »…

« 16 Pour te sauver de la femme étrangère, de l’étrangère qui use de paroles flatteuses,
17 qui abandonne le guide de sa jeunesse, et qui a oublié l’alliance de son Dieu ;
18 – car sa maison penche vers la mort, et ses chemins vers les trépassés :
19 aucun de ceux qui entrent auprès d’elle ne revient ni n’atteint les sentiers de la vie ; »

Mais, bien avant d’apparaître dans la Bible, nous pouvons retracer la généalogie de Lilith chez les Akkadiens, plusieurs millénaires avant notre ère, où les « Lils » [3] désignaient de manière générique (car l’akkadien ne fait pas de distinction de genre) les grandes forces hostiles de la nature : le vent, la tempête et l’orage. Ces forces du mal, personnifiées par des démons ou esprits néfastes, se sont progressivement différenciées en démons mâles et démons femelles. Lilith apparaît encore sous la forme de « Lilake » dans des tablettes sumériennes d’Ur, 2000 ans avant notre ère, dont la fameuse tablette de l’épopée de Gilgamesh :

« Un dragon a fait son nid au pied de l’arbre
L’oiseau Zu élevait ses petits dans la couronne,
Et le démon Lilith a construit sa maison au milieu
Alors, l’oiseau Zu s’envola vers les montagnes
Avec ses petits,
Tandis que Lilith, pétrifiée de terreur,
Détruisit sa maison et s’enfuit dans le désert.» [4]

Ce passage, tiré de l’épopée de Gilgamesh décrivant l’arbre Huluppu, où Lilith et un serpent se trouvent auprès d’un arbre situé dans le jardin sacré des dieux, est un bon parallèle avec le Jardin d’Éden, l’Arbre de la connaissance du bien et du mal et le serpent tentateur de la Bible. Le nom de Lilith semble dériver du mot assyro-babylonien « lilitu » qui signifie « démon femelle » ou « esprit du vent » [5] . Dans des liturgies sumériennes, « Lilitu » apparaît comme la prostituée, la courtisane sacrée d’Inanna la grande déesse-mère qui deviendra plus tard l’Ishtar des Babyloniens [6] . Belle et parée, Lilitu est envoyée par Inanna pour séduire les hommes. Selon S. Langton, cette description est particulièrement précieuse, car elle est la « première évocation écrite de la lascivité féminine » [7] qui nous soit connue.

Quant à l’étymologie hébraïque populaire, elle fait dériver Lilith – en hébreu לילית – du mot « layil », la nuit, et c’est pourquoi elle apparaît souvent sous les traits d’un monstre errant dans la nuit.

Cependant, il est aujourd’hui unanimement admis que Lilith dérive de « lilit », un mot assyrien emprunté par les Hébreux lors de l’Exil de Babylone, et dérivé lui-même du sumérien « lil » dont nous avons déjà parlé.

Il semble que l’arrivée de Lilith dans la mystique juive soit assez tardive, peut-être vers le IIIe siècle de notre ère : « Rabbi Yehouda Bar Rabbi dit : Le Saint béni soit-il avait créé une première femme, mais l’homme, la voyant pleine de sang et de sécrétions, s’en était écarté. Aussi le Saint béni soit-il s’y est repris et lui en a créé une seconde » (Genèse Rabba 18:4, et cf. 17:7). Toutefois, un autre passage fait état d’une survie de cette première Ève, et bien que l’assertion soit aussitôt contredite, elle recèle sans doute la trace d’une tradition plus développée qui a pu fournir la matière des élaborations ultérieures : « Yehouda Bar Rabbi dit : [Caïn et Abel] se querellaient pour [la possession] de la première Ève. Rabbi Ayvou a objecté : Cette première Ève était déjà retournée à la poussière » (Genèse Rabba 22:7).

En Occident, il faudra encore attendre plus longtemps, et hormis Saint-Augustin, on n’en trouve une trace précise que dans l’article Lilith du dictionnaire historique de la Bible publié par l’exégète et historien Augustin Calmet (1672-1757) en 1722 :

« Lilith étoit, disent les rabbins, la première femme d’Adam qui se sépara de son mari ; et ne voulut plus retourner avec lui, quoique Dieu lui eût envoyé deux anges pour l’y contraindre. Ils croyent qu’elle mange les enfans nouveau-nez. C’est pourquoi les juifs, lorsqu’un enfant est né dans une maison écrivent avec de la craye ou autrement qu’Adam et Ève soient ici, que Lilith s’en éloigne. Ils écrivent aussi les noms des trois anges qui poursuivent Lilith ; sçavoir : Sennoï, Sansennoï, Samangeloph ; parce que Lilith leur promit de ne faire aucun mal aux lieux où elle trouvoit leurs noms. Nous avons déjà parlé de Lilith sous l’article de Lamia. Isaïe (XXXIV.14) fait mention de Lilith et saint Jérôme la traduit par Lamia, et les Septante par Onocentaure. Nous croyons que ce terme signifie un oiseau nocturne, et de mauvaise augure, comme la choüette, le hibou, le chat huant, la chauve-souris. Lilith en hébreu signifie la nuit » [8] .

Lilith au sein du mysticisme juif

Son Caractère

« (…) On a fait de Lilith la tête des démons. Lilith l’ancienne, l’épouse de Samaël (et non pas Lilith la jeune). Lilith n’est pas démoniaque. Elle est l’incarnation de l’Éros perturbé, quand l’homme est séparé de sa partie féminine extériorisée, et qu’il voit devant lui. Avant elle faisait partie de lui, l’Adam androgyne. Donc à partir de là, la plainte de Lilith, dans la tradition, qui se défend parfaitement : qu’aviez-vous à me reprocher ? Je suis aussi divine qu’Adam. J’ai été créée en même temps. Je suis du Feu, et ce Feu m’a été donné à l’incarnation, à la naissance, au moment de la création humaine ». AD Grad

Lilith est venue des temps où la place de la femme était bien différente, où la femme était vénérée pour sa capacité à donner la vie. Mais aussi d’un temps où le pouvoir de l’homme n’avait pas encore opprimé la liberté de son égale, la femme.

Elle est souvent représentée sous la forme d’une dévoreuse d’hommes. On lui prête une sulfureuse réputation, tentatrice à la sexualité débridée, dévoreuse de nouveaux nés, castratrice…

«

Lilith refusa de servir Adam comme Dieu l’avait destinée à le faire. Les textes nous disent qu’Adam voulait que Lilith soit placée sous lui durant l’acte d’amour, mais un jour celle-ci refusa : « Pourquoi devrais-je être sous toi ? » demanda-t-elle, « J’ai été créée de la poussière, et suis par conséquent ton égale. » Adam essaya de la soumettre avec violence et Lilith, en rage, prononça le Nom magique de Dieu et s’échappa. Adam s’en plaignit à Dieu qui envoya trois Anges, Senoy, Sansenoy et Semangelof, à la recherche de Lilith. Vous pourrez lire ci-après l’histoire complète où l’on trouve mention de la mission de Lilith comme « dévoreuse d’enfants »… En refusant de se plier à ce qui est perçu comme « l’ordre naturel » du monde, Lilith introduit le désordre et la subversion dans la création.

« La démonologie juive est moins partagée quant à la nature profonde de la femme. Elle attribue à Lilith, la première Ève, une place centrale dans son panthéon de créatures maléfiques. À travers elle, c’est la femme en général qui se voit placée du côté des forces obscures. Car Lilith évoque la transgression, la tentation, la séduction, la corruption, la mort, l’instinct, le mauvais penchant, en bref, la nature opposée à la culture. Mais cette vision toute négative de la femme n’est pas propre à la seule démonologie. Elle est tout aussi présente dans la tradition talmudique qui en reprend certains éléments.

Ce mythe a probablement été utilisé comme exemple dissuasif à l’intention des femmes rétives ou rebelles, car Lilith est doublement punie : expulsée du récit de la Genèse, elle doit se contenter des marges sulfureuses de la tradition ; également chassée de la couche d’Adam, elle est condamnée à hanter les zones d’ombre, à répandre la terreur et la mort, à pleurer éternellement la perte de ses enfants illégitimes et à rester sans descendance » [9].

Lilith refusa de servir Adam comme Dieu l’avait destinée à le faire. Les textes nous disent qu’Adam voulait que Lilith soit placée sous lui durant l’acte d’amour, mais un jour celle-ci refusa : « Pourquoi devrais-je être sous toi ? » demanda-t-elle, « J’ai été créée de la poussière, et suis par conséquent ton égale. » Adam essaya de la soumettre avec violence et Lilith, en rage, prononça le Nom magique de Dieu et s’échappa. Adam s’en plaignit à Dieu qui envoya trois Anges, Senoy, Sansenoy et Semangelof, à la recherche de Lilith. Vous pourrez lire ci-après l’histoire complète où l’on trouve mention de la mission de Lilith comme « dévoreuse d’enfants »… En refusant de se plier à ce qui est perçu comme « l’ordre naturel » du monde, Lilith introduit le désordre et la subversion dans la création

Trigano dans son étude sur un guide matrimonial juif du XIIe siècle note à propos de cette « position » sexuelle demandée par Lilith : « À propos de la position dans le rapport sexuel (lui en bas et elle en haut) qui a toute une histoire dans la midrashique, puisque c’est la première Ève, Lilith, qui l’a revendiquée au nom des droits féminins, et qui pour cela a été chassée du paradis vers le repaire des démons, on trouve ce principe que « l’acte des deux comme un est une manière pervertie », une « manière grossière », bien qu’il ne s’agisse pas d’un péché » [10] .

Le refus de Lilith de revenir aurait ainsi causé sa destitution au profit d’une Ève plus soumise.

Comme résultat des relations légendaires entre Adam et Lilith, bien que cette fonction n’ait pas été exclusivement la leur, les Liliths furent ensuite identifiées comme des démons embrassant les hommes lors de leur sommeil afin de provoquer des émissions nocturnes qui sont alors les graines de leur progéniture hybride… [11]

Mais au fond qui est-elle ?

Au delà de l’image misogyne habituelle, on découvre en fait une femme libre, indépendante, refusant l’ordre établi par les hommes & par Dieu, une révélatrice de nos pulsions les plus enfouies. Elle est celle qui ose renverser l’ordre des choses (et l’épisode de la dispute conjugale quant à la place à prendre durant l’amour est un fait bien plus significatif qu’il n’y paraît), refusant toute morale imposée en une liberté alimentée par son caractère de femme non mère, sans responsabilité familiale qui pourrait l’attacher.

Franche, elle n’hésite pas à encourir le courroux de Dieu dans son refus de la soumission, mais nous découvrons également qu’elle est fidèle à ses engagements par l’épisode des trois anges envoyés à sa recherche quand elle s’engage à épargner les enfants qui seraient placés sous leur protection. Mais pour conserver son libre arbitre, elle accepte aussi le sacrifice quotidien de 100 de ses enfants.

Dans ce rôle de femme anti-maternelle, elle fait peur aux hommes qui la désirent toutefois secrètement. Lilith a été rejetée, niée, démonisée afin d’exorciser cette attraction-répulsion qu’éprouve l’homme à son encontre. On l’a jusque associée à la Lune Noire, l’anti-Lune afin de lui faire remplir le rôle de la femme à exiler, à détruire et l’on retrouverait cette négation de la féminité libre jusque dans les bûchers consumant les sorcières en Europe & aux Amériques aux XVIe et XVIIe siècles.

Lilith est le modèle de la femme intégrale, réintégrée à sa place d’égale de l’homme et c’est peut-être pourquoi, aujourd’hui, nombre de groupements féministes se sont emparés de son nom pour symboliser leur combat.

L’alphabet de Ben Sira

C’est un écrit plus tardif, le « midrash » intitulé Alphabet de Ben Sira, rédigé vers le Xe siècle, qui met vraiment en scène cette première Ève. Le nom qu’il lui prête désormais, Lilith, est une appellation générique dans le Talmud d’une classe de démons femelles. Ici c’est le nom propre de la première femme d’Adam, prototype de la femme révoltée, refusant la soumission, exigeant une place égale à celle de l’homme. Il n’est pas inutile de rapporter le texte concerné dans son intégralité :

« Le jeune fils du roi tomba malade. Nebuchadnezzar (Nabuchodonosor) dit « Soigne mon fils. Si tu ne le fais pas, je te tue ». Ben Sira s’assit immédiatement et forma une amulette avec les Saints Noms, et il inscrivit par leurs noms, formes et images les anges chargés de la médecine. Le roi regarda l’amulette et demanda ce qu’elle représentait ».

« Les anges qui sont en charge de la médecine sont : Snvi, Snsvi et Smnglof. Après que Dieu eut créé Adam, qui était seul, Il dit « il n’est pas bon pour un homme d’être seul ». Alors, il créa une femme pour Adam, à partir de la terre comme il avait créé Adam lui-même et il l’appelle Lilith. Adam et Lilith commencèrent à se battre. Elle dit « Je ne me coucherai pas » et il dit « Je ne me coucherai pas en dessous de toi, mais seulement au-dessus. Car tu es fait uniquement pour être dans la position soumise, car je suis ton supérieur » Lilith répondit « Nous sommes égaux, car nous avons été créés de la même terre ». Mais ils ne s’écoutaient pas. Quand Lilith s’en rendit compte, elle prononça le Nom Ineffable et s’enfuit dans les airs. Adam se mit à prier devant son créateur « Souverain de l’univers, la femme que tu m’as donnée est partie ». Dieu envoya alors trois anges pour la ramener. Dieu dit à Adam que s’il elle acceptait de revenir tout serait bien, mais autrement elle devrait accepter de voir mourir 100 de ses enfants chaque jour. Les anges partirent à la poursuite de Lilith. Ils la retrouvèrent, mais elle ne voulut point revenir. Les anges dirent alors « Nous te précipiterons dans la mer », « Laissez-moi », dit-elle, « je n’ai été créée que pour causer les maladies aux enfants. Si l’enfant est mâle, j’ai la domination sur lui pendant les huit jours après sa naissance, et si c’est une fille, pendant 20 jours ». Quand les anges entendirent les mots de Lilith, ils insistèrent pour qu’elle revienne, mais elle leur proposa alors un marché : chaque fois qu’elle verrait le nom de ces anges sur des amulettes, elle n’aurait aucun pouvoir sur lui. Elle accepta aussi de voir mourir 100 de ses enfants chaque jour. Ainsi, chaque jour 100 démons périssent et pour la même raison, on inscrit les noms des anges sur des amulettes pour de jeunes enfants. Quand Lilith voit ces noms, elle repart en souvenir de sa promesse et laisse l’enfant en vie » (Otsar ha-Midrachim, I, p. 47).

Le démon Lilith responsable de la mort des nourrissons n’est autre, pour cette légende, que la première femme d’Adam, son égale créée comme lui de la terre et non pas prise d’une de ses côtes comme le sera sa seconde épouse. Les trois anges dont le nom et le portrait sont dessinés sur les amulettes placées auprès des nouveau-nés ont le pouvoir d’arrêter l’action maléfique de Lilith en lui rappelant son serment.

Le Zohar va reprendre l’essentiel de ce récit mis au compte des « livres des anciens » en donnant quelques précisions supplémentaires :

« Au début le Saint béni soit-il a créé Adam et Ève, mais Ève n’était pas chair, mais boue et lie de la terre, c’était un esprit maléfique. C’est pourquoi le Saint béni soit-Il l’a prise à Adam et il Lui a donné une autre Ève à sa place, c’est ce que signifie le verset : « Il a pris une de ses côtes » (Gen. 2:21), à savoir une première Ève qu’il lui prit, « et il referma la chair à sa place » (ibid.), c’est la seconde Ève qui était de chair, car la première ne l’était pas » (cité dans Midrash Talpiot, fol. 199a, et voir le Zohar I, fol. 34b, p. 193 du tome 1 et Zohar Hadach, fol. 16c, p. 586, ibidem, trad. de B. Maruani). Pour le Zohar cette Lilith n’était pas l’aide annoncée par le verset biblique, elle représente pour lui le côté purement terrestre d’Adam, la « lie de la terre », vestige des puissances chthoniennes qui ont contribué à la constitution de l’homme matériel et par conséquent rebelles à sa gouverne.

Le Zohar donne à Lilith la valeur numérique « 13 », symbole de destruction et renouvellement de cycle, mais aussi valeur identique aux mots « amour » (אהבה) et « unité » (אחד) [12].

Il est intéressant de noter la transformation tardive de ce démon femelle, engendré par Adam parmi d’autres esprits malfaisants selon les sources rabbiniques antérieures (Traité Eroubin 18b), en sa première compagne qui fut aussi son égale. Elle est au contraire dans les traditions plus anciennes un rejeton démoniaque de la semence d’Adam, conséquence fâcheuse de l’interruption de son rapport normal avec Ève après le péché. Nous assistons dans ce type de littérature médiévale à une diabolisation de la femme comme partenaire égale et créée avec l’homme, et c’est le vieux démon Lilith qui lui a prêté ses traits.

Le Zohar et les kabbalistes postérieurs iront encore plus loin en voyant en Lilith la compagne de l’ange mauvais Samaël, formant ensemble le couple démoniaque principal du système démonologique, contrepartie ténébreuse du couple lumineux formé par la Sephirah Tiphereth et la Sephirah Malkhuth : les deux pôles sexués du monde divin auront ainsi leur contrefaçon dans l’Autre côté, le domaine de l’impur et du maléfique. Des kabbalistes iront jusqu’à attribuer Dieu l’équivalent de la Lilith d’Adam sous la forme d’une première Shekhinah. Malgré le peu de sympathie que le Zohar accorde à la figure de Lilith, il lui concède néanmoins un rôle important dans son eschatologie : c’est cette puissance féminine démoniaque qui accomplira à la fin des temps la destruction de Rome, ville symbole de l’inimitié des nations chrétiennes envers Israël.

« Il est plus que probable que Rabbi Abraham ben David avait en tête la légende de la première Ève, égale d’Adam, quand il a rédigé son interprétation de la création du premier couple que nous avons citée précédemment. Des auteurs contemporains du maître languedocien ont non seulement accordé leur crédit au mythe de Lilith comme première femme d’Adam, mais ils l’ont développé et y ont ajouté d’autres traditions. Ils brossent d’elle un tableau peu flatteur et la voient sous la forme d’une femme affublée de pieds de poule, trait caractéristique de la gent démoniaque. Un Tossaphiste rapporte même un dire (peut-être apocryphe) de Rabbi Akiba selon lequel c’est seulement en rêve qu’Adam eu affaire à elle. L’angoisse des hommes devant une femme qui serait pleinement leur égale est parfaitement mise en scène dans les récits sur Lilith, surnommée souvent « la mère des démons ». Or il est clair que toute angoisse de ce genre n’a plus de raison d’être si l’on adopte la vue selon laquelle la femme n’est rien d’autre qu’un petit morceau de l’homme détaché de lui pour l’aider dans ses besognes et le servir. Et c’est cette vue qui s’est imposée dans un premier temps parmi les cabalistes ». (Charles Mopsik, Rigueur et Passion : Mélanges offerts en hommage à Annie Kriegel, éd. S. Courtois M. Lazar et S. Trigano, Paris, Le Cerf, 1994, p. 341-361).

Traité de l’Émanation Gauche de R. Isaac b. Jacob Ha-Kohen

Ce traité a été écrit dans la première moitié du XIIIe siècle et semble, avec les écrits du frère de R. Isaac, avoir exercé une grande influence sur les écrits de Moïse de Léon, l’auteur présumé du Zohar.

« 6. Je vais maintenant donner les noms des princes de la jalousie et de l’adversité. Puisque leur essence est pure et véritable, leurs langues sont libres et il n’y a nul mensonge ou traîtrise entre eux. Le premier prince et accusateur, le commandeur de la jalousie, est le démon Samaël, accompagné par ses suivants. Il est nommé « démon » non à cause de sa nature, mais à cause de son désir de s’unir et se fondre avec une émanation qui n’est pas de sa nature, comme nous l’expliquerons par la suite ».

« 19. Pour répondre à votre question concernant Lilith, je vais vous expliquer l’essence de la chose. Concernant ce point, il y a une tradition reçue des anciens sages qui usèrent de la Connaissance Secrète du Petit Palais, qui est la manipulation des démons et de l’échelle par laquelle on atteint les niveaux prophétiques. Dans cette tradition, il est clair que Samaël et Lilith sont nés un, similaires en la forme d’Adam et d’Ève qui sont aussi nés un, reflétant ainsi ce qui est au-dessus. Ceci est le récit reçu de Lilith par les Sages en la Secrète Connaissance des Palais. Lilith est la compagne de Samaël. Ils sont nés à la même heure à l’image d’Adam et d’Eve, imbriqués l’un dans l’autre. Asmodée, le grand roi des démons a comme compagne la Petite (plus jeune) Lilith, fille du roi dont le nom est Qafsefoni. Le nom de sa compagne est Mehetabel fille de Matred et leur fille est Lilith. Ceci est le texte exact de ce qui est écrit dans les Chapitres des Petits Palais comme nous l’avons reçu, mot pour mot, et lettre pour lettre. Les savants en cette Sagesse possèdent une très profonde tradition venue des anciens. Ils trouvent écrits dans ces chapitres que Samaël, le grand prince, devint jaloux d’Asmodée le roi des démons à cause de Lilith la Jeune. … Ils disent que d’Asmodée et de sa compagne Lilith est né dans les cieux un grand prince. Il est le chef des 8 000 démons destructeurs et est appelé « l’épée du roi Asmodée ». Son nom est Alefpene’ash et sa face brûle comme un feu ravageur (esh). Il est aussi appelé Gurigur, car il combattit le prince de Juda, nommé Gur Aryeh Yehuda. De la même « forme » qui a donné naissance à ce démon est né un autre prince dont les racines sont dans le Royaume et qui est né au sein des cieux. Il est appelé « l’épée du Messie ». Lui aussi a deux noms : Meshihiel et Kokhviel. Quand le temps viendra et quand Dieu le voudra, cette épée quittera son siège et les versets de la prophétie seront véritables : « Car mon Épée sera ivre dans les cieux ; ainsi, elle viendra sur Édom » (Isaïe 34:5) ».

« 22. Je vais maintenant vous donner une nouvelle merveilleuse. Vous savez déjà que les démons Samaël et Lilith sont un couple sexuel… Je vais vous expliquer ceci sous le jour d’une explication ésotérique à partir du verset « En ce jour le Seigneur punira avec Sa grande, cruelle & puissante épée Léviathan le serpent enlacée et Léviathan le serpent tortueux » — c’est Lilith — et « Il tuera le dragon de la mer » (Isaïe 27:1). Comme il y a un pur Léviathan dans la mer qui est appelé serpent, ainsi il y a un grand serpent dans la mer dans un sens littéral. Ceci est également vrai dans un sens caché. Le serpent céleste est un prince aveugle, l’image intermédiaire entre Samaël et Lilith. Son nom est Tanin’iver, le maître de la tradition dit que comme ce serpent se déplace sans yeux, ainsi se déplace le serpent supernel à l’image de la forme spirituelle sans couleur. »

Bacharach, ’Emeq haMelekh 84b 84c 84d

« Lilith fornique avec les hommes. Elle n’a aucune relation avec son compagnon, car dieu a castré le mâle et stérilisé la femelle. Elle se réchauffe de la fornication avec les hommes, au travers d’émissions spontanées. Cette Lilith a la domination des enfants issus d’un homme qui a eu des relations à la lumière de la chandelle, ou avec sa femme nue, ou à un moment où il est interdit d’avoir des relations. Tous ces enfants qui sont issus de ces relations, Lilith peut les tuer quand elle le désire, car ils lui sont livrés entre ses mains. Et ceci est le secret des enfants qui rient pendant leur sommeil quand ils sont petits : C’est Lilith qui joue avec eux. Et j’ai entendu que quand un jeune enfant rit pendant la nuit de sabbat ou une nuit de nouvelle lune, c’est à cause de Lilith qui joue avec lui, et il est bien que son père ou sa mère ou quiconque le voit rire lui donne une tape sur le nez avec son doigt et dit « Vas-t-en, toi l’impure, car tu n’as pas ta place ici ». Et du fait qu’elle a la permission de tuer ces enfants, ces âmes sont appelées Âmes Oppressées. Le Dragon Aveugle chevauche la Pécheresse Lilith. Et ce Dragon Aveugle amène l’union sexuelle entre Samaël et Lilith. Et comme le Dragon qui est dans la mer n’a pas d’yeux, le dragon aveugle, Samaël est appelé le Serpent Tortueux, et Lilith le Tortueux Serpent. Elle conduit les hommes à avoir des relations « tortueuses »… Et sachez que Lilith aussi sera tuée. Car le Dragon Aveugle qui est entre elle et son époux avalera une potion mortelle dans les temps futurs donnée par Le Prince de Puissance. »

Le Zohar

I 267b « L’homme qui regarde souvent dans la glace réveille l’esprit mentionné, lequel lui amène « Lilith », la mère des démons. Comme le fait de se regarder dans la glace a l’orgueil pour mobile, « Lilith », qui aime les orgueilleux, exige de cet homme qu’il ait du commerce avec elle durant le sommeil, ou elle le tue. »

I 169b « Maintenant, au quatrième jour les luminaires furent créés mais la Lune fut créée sans lumière puisqu’elle s’est elle-même diminuée. C’est impliqué dans la phrase « Qu’il y ait des luminaires », là où le terme meorot est écrit sans la lettre Vav, comme le mot malédiction me’erot ; suite à la diminution de la Lune, l’occasion a été accordée à tous les esprits et démons et ouragans et maux d’exercer leur empire, et ainsi tous les esprits impurs s’élevèrent et traversèrent le monde en cherchant qui séduire ; ils hantent les lieux en ruines, les forêts épaisses et les déserts. Ils sont tous du côté des esprits impurs, qui, comme il a été dit, sont issus serpent tortueux, qui est, en vérité, le véritable esprit impur, et dont la mission est de séduire les hommes… Rabbi Yose dit : « Malin, ici se réfère à Lilith et le fléau aux autres démons, comme il a été dit ailleurs ». Rabbi Eliezer dit : « Il est enseigné qu’un homme ne doit pas sortir seul pendant la nuit, et tout particulièrement au moment de la nouvelle lune et sans lumière. Car à ce moment l’esprit impur, qui est le même que l’esprit du malin, est lâché » ».

I 77a « Parfois, il arrive que Naémah ait des relations avec des hommes et un homme est lié à elle dans les désirs de ses rêves, et lorsqu’il se réveille soudain et étreint sa femme, son esprit est toujours plein des désirs de ses rêves. Dans ce cas, le fils né de cette étreinte est du côté de Naémah, et quand Lilith vient et le regarde, elle sait ce qui s’est passé et l’amène comme les autres enfants de Naémah, et il est souvent à ses côtés et elle ne le tue point. C’est l’homme qui reçoit une tache à chaque nouvelle lune. Car Lilith ne le laisse jamais en paix, mais à chaque nouvelle lune elle vient visiter tous ceux qu’elle a emmenés et elle joue avec eux ; c’est à ce moment que l’homme reçoit la tache ».

I 34b « Dieu ne trouva pas en Lilith une aide pour l’homme, attendu qu’elle était contre lui. Et c’est alors, après avoir détaché Lilith de l’Homme que Dieu remplaça le plaisir que l’homme éprouvait par son commerce avec celle-ci, par le plaisir de la chair. C’est pourquoi l’Écriture ajoute : « Et il mit de la chair à sa place ». Remarquez que Dieu a créé l’Homme ici-bas pourvu de tout ce qu’il faut pour suppléer à tous les besoins que les démons font miroiter à ses yeux ; ainsi en détachant « Lilith » de l’Homme, une de ses côtes a pu lui tenir lieu du plaisir coupable qu’il éprouvait précédemment dans sa cohabitation avec Lilith. »

Targum, Job 1:15

« Lilith, la Reine de Zemargad, lança une attaque et s’empara des fils de Job et elle tua les jeunes hommes. »

L’École de RaShBA

« Alors, vinrent deux femmes vers le Roi Salomon. C’étaient Lilith et Igrat. Lilith qui étrangle les enfants, car elle ne peut s’en faire un refuge pour elle. Et la seconde est Igrat. Une nuit, le Roi David s’endormit au camp dans le désert et Igrat s’accoupla avec lui dans ses rêves. Il eut une émission, et elle conçut et porta Adad le roi d’Édom. Quand ils lui demandèrent son nom il répondit « Sh’mi Ad, Ad Sh’mi » (Mon nom est Ad, Ad est mon nom », et ils l’appelèrent Ashm’dai. Il est Ashmodai, le roi des démons, qui priva Salomon de sa royauté et s’assit sur son trône, et ainsi il fut la graine des rois d’Édom, car il venait du côté du royaume du mal. Ces deux femmes étranglèrent le fils de la Sulamite… Ces quatre reines des démons, Lilith, Igrat, Mahalath et Nahemah et leurs cohortes donnèrent naissance à des enfants, sauf Lilith, qui n’en porta point, mais qui est juste fornication dans le monde… »

Moïse Cordovero, Pardes Rimmonim 186d

« Les anciens expliquent qu’il y a deux Lilith, la petite et la grande. La grande est l’épouse de Samaël et est une femme de dépravation, la seconde est l’épouse d’Asmodée. Et à propos de l’épouse de Samaël, les Geonim expliquent qu’elle contrôle 480 légions, autant que la valeur numérique de son nom ».

Yalqut R’Uveni 147a

« Et les kabbalistes disent que le prince qui la sert est appelé Sariel (Mon Prince est Dieu), et ils ont reçu une tradition que ce prince est le plus grand roi des démons qui règne dans les airs ».

Les coupes magiques.

Au début du XXe siècle ont été découvertes sur différents sites archéologiques situés en Iran et en Irak, des coupes gravées d’inscriptions araméennes. Certaines de ces coupes sacrées portent différentes formules contre Lilith. Selon R. Patai, sur l’une des coupes Lilith est représentée nue, les cheveux longs et épars, ses parties génitales, poitrine et sexe, fortement marquées et les chevilles enchaînées. Les fers qui l’enchaînent sont évoqués dans l’incantation gravée sur la coupe et qui adjure Lilith de quitter la maison d’un certain Zakoy : « Liée est la sorcière Lilith, avec des anneaux de fer dans le nez, liée est la sorcière Lilith avec des tenailles de fer dans la bouche, liée est la sorcière qui hante la maison de Zakoy avec une chaîne sur le cou, liée est la sorcière Lilith avec des menottes de fer aux poignets, liée est la sorcière Lilith avec des blocs de pierre attachés à ses chevilles » [13].

Sur d’autres coupes encore on peut lire le même genre d’incantations, mais dirigées contre un groupe de Lilith-s : « Au nom du Dieu des rédemptions, cette coupe est destinée à obstruer la maison de Gehonai bar Mamai pour que s’en envole la maléfique Lilith. Au nom de Yaveh El soit dispersés, Lilith, les Lili-s et les Lilith-s femelles, la Furie, la Voleuse, tous les trois, tous les quatre et tous les cinq. Vous êtes renvoyées nues avec vos cheveux épars flottant sur votre dos » [14].

La cérémonie du Tahdid.

La cérémonie du Tahdid [15] ou cérémonie de l’acier. Cette cérémonie avait pour but d’écarter des nouveaux nés mâles le mauvais œil et les démons, dont Lilith, avant la cérémonie de circoncision. Après l’accouchement, des feuilles contenant des dessins de « Hamsas » (mains) et de poissons, ainsi que des parchemins sur lesquels étaient écrits des Hjabat, des textes bibliques, étaient placés dans la chambre. Les Hjabat étaient données par le Rabbin de la synagogue qui venait accompagné de ses élèves. Comme précaution supplémentaire, on mettait sous le lit du nouveau-né un couteau et du sel. Et au-dessus de son lit, on plaçait de la pâte cuite en forme de couronne. C’est à minuit, heure où les démons sont censés s’acharner, que commence le Tahdid. Certains disent que l’origine du « Tahdid » s’inspire du « Chant des Chants », « Chir haChirim » dans le passage où le Roi Salomon, dans son lit est entouré de soixante soldats, dont chacun tient une épée. Le rite du Tahdid bien que peu courant est encore pratiqué par certains, fidèles aux coutumes ancestrales du peuple juif marocain.

« De fait, depuis le Moyen Age les « feuilles de l’accouchée » font partie intégrante des rituels pratiqués durant la semaine qui précède la circoncision, une période où la mortalité infantile était très élevée et qui était considérée comme un espace particulièrement exposé aux atteintes des mauvais esprits et en particulier à celles de Lilith, la Reine des démons. Au cours des ces huit nuits, au Maroc, ces rituels de protection accompagnés de lecture de différents versets bibliques et de prières sont connus sous le nom de Tahdid : « Quand sonne minuit, on ferme portes et fenêtres (interdisant à l’autre, celle que l’on ne nomme pas, Lilith l’innombrable, d’entrer dans la pièce), et pendant, que se déroule le rituel, on passe un vieux sabre ou un gros couteau sur les murs et les issues hermétiquement closes de la pièce où se trouve l’accouchée, puis on dépose l’objet métallique sous l’oreiller de l’enfant blotti contre sa mère » » [16].

Les Talismans

Dans la tradition populaire juive, on trouve également des amulettes qui sont réputées avoir le pouvoir d’éloigner Lilith des nouveau-nés, comme celle-ci extraite du Livre de Raziel :

lilith raziel

Amulette du Sepher Raziel

Sur la première ligne, on peut lire la formule « Adam (אדם) et Ève (חוה), dehors (חוּץ) Lilith (לילית) ! » ; la seconde ligne à droite reprend les noms des trois anges « Senoy (סיני), Sansenoy (סינסני) et Semangelof (סמנגלוף) » ; la ligne inférieure est composée d’abréviations de mots de pouvoirs tirés des Écritures.

Sur le détail de cette autre amulette, nous pouvons lire la même sentence : Adam dans le coin supérieur droit et Ève dans le coin supérieur gauche. La première phrase en dessous dit : « Houtz Lilith hawa rishonah » (dehors, Lilith première femme). La seconde phrase reprend les noms des trois anges qui sont censés repousser Lilith.

lilith amulette

Amulette

« Je suis sans faute, et la racine de la faute vient de moi » Le Tonnerre.

Spartakus FreeMann, printemps 2002 e.v., révision janvier 2009 e.v.

Sources

Les sources hébraïques :

Midrash bereshit Rabba

Midrash Tanhuma Haqadum weha-yashan

Talmud de Babylone, Lagrasse-Verdier, 1986

L’Avot dé-Rabbi Nathan, Vienne, Salomon Schechter, 1887

Zohar 1:54b-55a, 2:267b, 3:19a, 3:76b-77a ; Zohar Sitrei Torah 1:147b-148b ; Bacharach Emeq haMelekh, 19c, 102d-103a

Traité de l’Émanation Gauche, R. Isaac b. Jacob Ha-Kohen

Autres :

Gershom SCHOLEM, La Mystique Juive, Paris, Payot

Gershom SCHOLEM, La Kabbale et sa symbolique, Paris, Payot, 1966

Jacques BRIL, Lilith ou la mère obscure, Paris, Payot, 1981

Raphaël PATAI, The Hebrew Goddess, New York, Ktav 1967

Robert GRAVES et Raphaël PATAI, Les Mythes Hébreux, Paris, Fayard, 1987

[1] Outre cette évocation de Lilith, la Bible de Jérusalem évoque Lilith dans Job 18:15 mais uniquement en français, car dans l’original hébreux il n’est question que de « melekh behalot », « le roi des frayeurs ».

[2] La Bible, traduite par les membres du rabbinat français sous la direction du Grand Rabbin Z. KAHN (dite aussi Bible du Rabbinat), 1899.

[3] « LIL » en akkadien comme en sumérien signifie « vent »

[4] Prologue de Gilgamesh.

[5] Cf. Robert GRAVES et Raphaël PATAI, Les Mythes Hébreux, Paris, Fayard, 1987, note 5, p. 85.

[6] Jacques BRIL, Lilith ou la mère obscure, Paris, Payot, 1981, chap. II, p. 53. Jacques Bril voit dans le couple d’Ardat Lili et de Lilû (divinités dérivées du Lil sumérien) les formes archaïques de la Lilith juive.

[7] Stephen LANGTON, Babylonian Lib. Genlhner, 1913, p. 12.

[8] Augustin CALMET, Dictionnaire historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible, Paris, Emery, Saugrain et Pierre Martin, 1722, tome 1, p. 484.

[9] Régine Azria. « La Femme dans la tradition et la modernité », Archives de Sciences Sociales des Religions, 1996, n° 1, pp. 117-132.

[10] Schmuel TRlGANO, L’Intention d’amour, un guide matrimonial en Languedoc.

[11] Rabbi Joshua Trachtenberg, Jewish Magic and Superstition (New York : Commentary Classic ,1939 ; reprint, 2004), p. 36

[12] Voir Zohar Tome VI, p. 216, Maisonneuve et Larose. En guématria pleine, Lilith vaut 480 qui est la valeur de Sukkot (סכת), tabernacle, cabane, et de Aïdoth (עדות), témoins.

[13] Cité dans « Lilith ou la Première Ève » de Michèle Bitton, 1990.

[14] Raphaël PATAI, The Hebrew Goddess, New York, Ktav 1967, p. 247.

[15] Décrite par Haïm Zafrani, Mille ans de vie juive au Maroc, Paris, Maisonneuve et Larose, 1983.

[16] Michèle Bitton : http://www.harissa.com/coutumes/amulettejuive.htm

Source :

https://www.google.dz/amp/s/www.esoblogs.net/1598/lilith-au-sein-du-mysticisme-juif/amp/#ampshare=https://www.esoblogs.net/1598/lilith-au-sein-du-mysticisme-juif/

Les Femen, groupe féministe khazar,originaire de l'Ukraine, symbolise à lui seul la perversité du féminisme, d'inspiration kabbalistique juive.
Voir plus  ici :
https://www.google.dz/amp/s/www.lexpress.fr/actualite/societe/les-femen-feministes-provocatrices_1557795.amp.html#ampshare=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-femen-feministes-provocatrices_1557795.html

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