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le feminisme,culte de lilith

Le féminisme, idéologie kabbalistique juive

Publié le par Ahmed Miloud

Le féminisme,idéologie kabbalistique juive

Mot à dire d’abord

Le féminisme, l’idéologie du genre de ces temps modernes, prêche l’émancipation de la femme et sa libération de sa soi-disante soumission à l’homme.

Son slogan phare « mon corps est à moi, je fais ce que j'en veux » (1) est tiré directement de la Kabbale juive relative à Lilith(nom hébreu :    לילית)première femme insoumise d’Adam: « Lilith refusa de servir Adam comme Dieu l’avait  dit.Les textes nous disent qu’Adam veut que Lilith soit placée sous l’acte d’amour, mais un jour celle-ci refusa: " Pourquoi devrais-je être sous toi? J’ai été créé de la poussière, et suis par suite ton égale.... Qu’aviez-vuous à me reprocher ? Je suis aussi divine qu’Adam. J’ai été créée en même temps. Je suis du Feu, et ce Feu m’a été donné à l’incarnation, à la naissance, au moment de la création humaine ".  (Extrait du présent article)

Le Coran mentionne une certaine divinité appelée Al-lat que l'historien Hérodote assimile à Ourania,l'Aphrodite des Grecs(2),qui pourrait être la Lilith de la Bible juive.(3)

Statue de la Lilith appelée au nord de l'Arabie "al-Lat" (4)

(1)Voir:  https://www.google.dz/amp/s/cafaitgenre.org/2014/09/15/slogans-4-mon-corps-est-a-moi/amp/#ampshare=https: //cafaitgenre.org/2014/09/15/slogans-4-mon-corps-est-a-moi/

(2) "Que vous en semble [des divinités] al-Lat et al-Uzza, ainsi que Manat, cette troisième autre?Serait-ce à vous le garçon et à Lui la fille? Que voilà donc un partage injuste! Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n'a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur."(Coran 53 : 19/23)

al-Lāt[1] (arabe : اللات  prononcé : /ælˈlæːt/) était une déesse de la fécondité et de la féminité vénérée en Arabie à l'époque préislamique.Hérodote l'assimile à Ourania ,l'Aphrodite des grecs,la déesse de l'amour et de la fécondité.

(3) Voir Isaïe 34:14 et l'Encyclopédie du judaïsme.

(4)Voir: https://www.google.dz/amp/s/histoireislamique.wordpress.com/2014/04/17/les-arabes-avant-lislam-dr-ragheb-el-sergany/amp/

 

ahmedmaghnia, blogueur

Lilith au sein du mysticisme juif

Par Spartakus FreeMann

 » Elle était vaincue, jugée et punie d’un seul coup. Il n’y avait là-dedans aucune gloire, rien que cet insupportable désir nostalgique, cette faim spirituelle plus insatiable  . »

Le fruit de la connaissance  CL Moore.

Lilith au sein du mysticisme juif

Lilith , Michel-Ange (chapelle sixtine, XVe siècle)

introduction

Lilith serait aussi un démon succube, première compilation d’Adam, précédant l’Ève et la création à la même terre au sixième jour de la création, tantôt l’épouse de Samaël et la mère d’une myriade d’esprits démoniaques . De l’union d’Adam et de Lilith et d’un autre démon, Nahéma la sœur de Tubalcaïn, sont Asmodée et toute une course de démons. Ce sont Lilith et Nahéma qui se déroulent devant le trône de Salomon au cours du fameux jugement … La Genèse n’est pas claire quant à la création de la première femme, surtout si l’on compare  Genèse  I et  Genèse II, & c’est cette divergence qui est l’origine du mythe supposant à Adam une première femme antérieure à Ève. On peut y découvrir l’influence du culte de la déesse cananéenne Anat, un féminin qui a permis aux femmes d’avoir des rapports sexuels avant le mariage.

En fait, dans le texte hébraïque de l’ Ancien Testament  Lilith a ajouté une seule fois [1], dans  Isaïe  34:14:

«  Là se rencontreront chats sauvages et chiens sauvages, là les satyres se donneront rendez-vous, là Lilith elle-même établira son gîte et identifient une retraite tranquille  » [2].

Dans ce passage, Lilith fait partie des douze bêtes sauvages qui envahiront le pays dévasté d’Édom le jour du Jugement Dernier, avant l’arrivée du Messie. L’Encyclopédie du judaïsme nous la décrit comme « un démon femelle » qui serait le second personnage du trio démoniaque assyrien Lilu, Lilit et Ardat Lilit.

Roland Villeneuve remarque que dans le Psaume 91, 5-6, Lilith peut être, de loin, associée à Deber (la peste) et Keteb (le fléau de Midi). Dans les Proverbes (2, 16 à 19), l’allusion à Lilith est plus évidente. C’est la femme étrangère qui incite à l’adultère, qui a abandonné son compagnon et oublié l’alliance de Dieu. Elle est « l’étrangère » qui erre du côté de « la mort » et des « ombres » car « Quiconque va vers elle ne revient pas »…

« 16 Pour te sauver de la femme étrangère, de l’étrangère qui use de paroles flatteuses,
17 qui abandonne le guide de sa jeunesse, et qui a oublié l’alliance de son Dieu ;
18 – car sa maison penche vers la mort, et ses chemins vers les trépassés :
19 aucun de ceux qui entrent auprès d’elle ne revient ni n’atteint les sentiers de la vie ; »

Mais, bien avant d’apparaître dans la Bible, nous pouvons retracer la généalogie de Lilith chez les Akkadiens, plusieurs millénaires avant notre ère, où les « Lils » [3] désignaient de manière générique (car l’akkadien ne fait pas de distinction de genre) les grandes forces hostiles de la nature : le vent, la tempête et l’orage. Ces forces du mal, personnifiées par des démons ou esprits néfastes, se sont progressivement différenciées en démons mâles et démons femelles. Lilith apparaît encore sous la forme de « Lilake » dans des tablettes sumériennes d’Ur, 2000 ans avant notre ère, dont la fameuse tablette de l’épopée de Gilgamesh :

« Un dragon a fait son nid au pied de l’arbre
L’oiseau Zu élevait ses petits dans la couronne,
Et le démon Lilith a construit sa maison au milieu
Alors, l’oiseau Zu s’envola vers les montagnes
Avec ses petits,
Tandis que Lilith, pétrifiée de terreur,
Détruisit sa maison et s’enfuit dans le désert.» [4]

Ce passage, tiré de l’épopée de Gilgamesh décrivant l’arbre Huluppu, où Lilith et un serpent se trouvent auprès d’un arbre situé dans le jardin sacré des dieux, est un bon parallèle avec le Jardin d’Éden, l’Arbre de la connaissance du bien et du mal et le serpent tentateur de la Bible. Le nom de Lilith semble dériver du mot assyro-babylonien « lilitu » qui signifie « démon femelle » ou « esprit du vent » [5] . Dans des liturgies sumériennes, « Lilitu » apparaît comme la prostituée, la courtisane sacrée d’Inanna la grande déesse-mère qui deviendra plus tard l’Ishtar des Babyloniens [6] . Belle et parée, Lilitu est envoyée par Inanna pour séduire les hommes. Selon S. Langton, cette description est particulièrement précieuse, car elle est la « première évocation écrite de la lascivité féminine » [7] qui nous soit connue.

Quant à l’étymologie hébraïque populaire, elle fait dériver Lilith – en hébreu לילית – du mot « layil », la nuit, et c’est pourquoi elle apparaît souvent sous les traits d’un monstre errant dans la nuit.

Cependant, il est aujourd’hui unanimement admis que Lilith dérive de « lilit », un mot assyrien emprunté par les Hébreux lors de l’Exil de Babylone, et dérivé lui-même du sumérien « lil » dont nous avons déjà parlé.

Il semble que l’arrivée de Lilith dans la mystique juive soit assez tardive, peut-être vers le IIIe siècle de notre ère : « Rabbi Yehouda Bar Rabbi dit : Le Saint béni soit-il avait créé une première femme, mais l’homme, la voyant pleine de sang et de sécrétions, s’en était écarté. Aussi le Saint béni soit-il s’y est repris et lui en a créé une seconde » (Genèse Rabba 18:4, et cf. 17:7). Toutefois, un autre passage fait état d’une survie de cette première Ève, et bien que l’assertion soit aussitôt contredite, elle recèle sans doute la trace d’une tradition plus développée qui a pu fournir la matière des élaborations ultérieures : « Yehouda Bar Rabbi dit : [Caïn et Abel] se querellaient pour [la possession] de la première Ève. Rabbi Ayvou a objecté : Cette première Ève était déjà retournée à la poussière » (Genèse Rabba 22:7).

En Occident, il faudra encore attendre plus longtemps, et hormis Saint-Augustin, on n’en trouve une trace précise que dans l’article Lilith du dictionnaire historique de la Bible publié par l’exégète et historien Augustin Calmet (1672-1757) en 1722 :

« Lilith étoit, disent les rabbins, la première femme d’Adam qui se sépara de son mari ; et ne voulut plus retourner avec lui, quoique Dieu lui eût envoyé deux anges pour l’y contraindre. Ils croyent qu’elle mange les enfans nouveau-nez. C’est pourquoi les juifs, lorsqu’un enfant est né dans une maison écrivent avec de la craye ou autrement qu’Adam et Ève soient ici, que Lilith s’en éloigne. Ils écrivent aussi les noms des trois anges qui poursuivent Lilith ; sçavoir : Sennoï, Sansennoï, Samangeloph ; parce que Lilith leur promit de ne faire aucun mal aux lieux où elle trouvoit leurs noms. Nous avons déjà parlé de Lilith sous l’article de Lamia. Isaïe (XXXIV.14) fait mention de Lilith et saint Jérôme la traduit par Lamia, et les Septante par Onocentaure. Nous croyons que ce terme signifie un oiseau nocturne, et de mauvaise augure, comme la choüette, le hibou, le chat huant, la chauve-souris. Lilith en hébreu signifie la nuit » [8] .

Lilith au sein du mysticisme juif

Son Caractère

« (…) On a fait de Lilith la tête des démons. Lilith l’ancienne, l’épouse de Samaël (et non pas Lilith la jeune). Lilith n’est pas démoniaque. Elle est l’incarnation de l’Éros perturbé, quand l’homme est séparé de sa partie féminine extériorisée, et qu’il voit devant lui. Avant elle faisait partie de lui, l’Adam androgyne. Donc à partir de là, la plainte de Lilith, dans la tradition, qui se défend parfaitement : qu’aviez-vous à me reprocher ? Je suis aussi divine qu’Adam. J’ai été créée en même temps. Je suis du Feu, et ce Feu m’a été donné à l’incarnation, à la naissance, au moment de la création humaine ». AD Grad

Lilith est venue des temps où la place de la femme était bien différente, où la femme était vénérée pour sa capacité à donner la vie. Mais aussi d’un temps où le pouvoir de l’homme n’avait pas encore opprimé la liberté de son égale, la femme.

Elle est souvent représentée sous la forme d’une dévoreuse d’hommes. On lui prête une sulfureuse réputation, tentatrice à la sexualité débridée, dévoreuse de nouveaux nés, castratrice…

«

Lilith refusa de servir Adam comme Dieu l’avait destinée à le faire. Les textes nous disent qu’Adam voulait que Lilith soit placée sous lui durant l’acte d’amour, mais un jour celle-ci refusa : « Pourquoi devrais-je être sous toi ? » demanda-t-elle, « J’ai été créée de la poussière, et suis par conséquent ton égale. » Adam essaya de la soumettre avec violence et Lilith, en rage, prononça le Nom magique de Dieu et s’échappa. Adam s’en plaignit à Dieu qui envoya trois Anges, Senoy, Sansenoy et Semangelof, à la recherche de Lilith. Vous pourrez lire ci-après l’histoire complète où l’on trouve mention de la mission de Lilith comme « dévoreuse d’enfants »… En refusant de se plier à ce qui est perçu comme « l’ordre naturel » du monde, Lilith introduit le désordre et la subversion dans la création.

« La démonologie juive est moins partagée quant à la nature profonde de la femme. Elle attribue à Lilith, la première Ève, une place centrale dans son panthéon de créatures maléfiques. À travers elle, c’est la femme en général qui se voit placée du côté des forces obscures. Car Lilith évoque la transgression, la tentation, la séduction, la corruption, la mort, l’instinct, le mauvais penchant, en bref, la nature opposée à la culture. Mais cette vision toute négative de la femme n’est pas propre à la seule démonologie. Elle est tout aussi présente dans la tradition talmudique qui en reprend certains éléments.

Ce mythe a probablement été utilisé comme exemple dissuasif à l’intention des femmes rétives ou rebelles, car Lilith est doublement punie : expulsée du récit de la Genèse, elle doit se contenter des marges sulfureuses de la tradition ; également chassée de la couche d’Adam, elle est condamnée à hanter les zones d’ombre, à répandre la terreur et la mort, à pleurer éternellement la perte de ses enfants illégitimes et à rester sans descendance » [9].

Lilith refusa de servir Adam comme Dieu l’avait destinée à le faire. Les textes nous disent qu’Adam voulait que Lilith soit placée sous lui durant l’acte d’amour, mais un jour celle-ci refusa : « Pourquoi devrais-je être sous toi ? » demanda-t-elle, « J’ai été créée de la poussière, et suis par conséquent ton égale. » Adam essaya de la soumettre avec violence et Lilith, en rage, prononça le Nom magique de Dieu et s’échappa. Adam s’en plaignit à Dieu qui envoya trois Anges, Senoy, Sansenoy et Semangelof, à la recherche de Lilith. Vous pourrez lire ci-après l’histoire complète où l’on trouve mention de la mission de Lilith comme « dévoreuse d’enfants »… En refusant de se plier à ce qui est perçu comme « l’ordre naturel » du monde, Lilith introduit le désordre et la subversion dans la création

Trigano dans son étude sur un guide matrimonial juif du XIIe siècle note à propos de cette « position » sexuelle demandée par Lilith : « À propos de la position dans le rapport sexuel (lui en bas et elle en haut) qui a toute une histoire dans la midrashique, puisque c’est la première Ève, Lilith, qui l’a revendiquée au nom des droits féminins, et qui pour cela a été chassée du paradis vers le repaire des démons, on trouve ce principe que « l’acte des deux comme un est une manière pervertie », une « manière grossière », bien qu’il ne s’agisse pas d’un péché » [10] .

Le refus de Lilith de revenir aurait ainsi causé sa destitution au profit d’une Ève plus soumise.

Comme résultat des relations légendaires entre Adam et Lilith, bien que cette fonction n’ait pas été exclusivement la leur, les Liliths furent ensuite identifiées comme des démons embrassant les hommes lors de leur sommeil afin de provoquer des émissions nocturnes qui sont alors les graines de leur progéniture hybride… [11]

Mais au fond qui est-elle ?

Au delà de l’image misogyne habituelle, on découvre en fait une femme libre, indépendante, refusant l’ordre établi par les hommes & par Dieu, une révélatrice de nos pulsions les plus enfouies. Elle est celle qui ose renverser l’ordre des choses (et l’épisode de la dispute conjugale quant à la place à prendre durant l’amour est un fait bien plus significatif qu’il n’y paraît), refusant toute morale imposée en une liberté alimentée par son caractère de femme non mère, sans responsabilité familiale qui pourrait l’attacher.

Franche, elle n’hésite pas à encourir le courroux de Dieu dans son refus de la soumission, mais nous découvrons également qu’elle est fidèle à ses engagements par l’épisode des trois anges envoyés à sa recherche quand elle s’engage à épargner les enfants qui seraient placés sous leur protection. Mais pour conserver son libre arbitre, elle accepte aussi le sacrifice quotidien de 100 de ses enfants.

Dans ce rôle de femme anti-maternelle, elle fait peur aux hommes qui la désirent toutefois secrètement. Lilith a été rejetée, niée, démonisée afin d’exorciser cette attraction-répulsion qu’éprouve l’homme à son encontre. On l’a jusque associée à la Lune Noire, l’anti-Lune afin de lui faire remplir le rôle de la femme à exiler, à détruire et l’on retrouverait cette négation de la féminité libre jusque dans les bûchers consumant les sorcières en Europe & aux Amériques aux XVIe et XVIIe siècles.

Lilith est le modèle de la femme intégrale, réintégrée à sa place d’égale de l’homme et c’est peut-être pourquoi, aujourd’hui, nombre de groupements féministes se sont emparés de son nom pour symboliser leur combat.

L’alphabet de Ben Sira

C’est un écrit plus tardif, le « midrash » intitulé Alphabet de Ben Sira, rédigé vers le Xe siècle, qui met vraiment en scène cette première Ève. Le nom qu’il lui prête désormais, Lilith, est une appellation générique dans le Talmud d’une classe de démons femelles. Ici c’est le nom propre de la première femme d’Adam, prototype de la femme révoltée, refusant la soumission, exigeant une place égale à celle de l’homme. Il n’est pas inutile de rapporter le texte concerné dans son intégralité :

« Le jeune fils du roi tomba malade. Nebuchadnezzar (Nabuchodonosor) dit « Soigne mon fils. Si tu ne le fais pas, je te tue ». Ben Sira s’assit immédiatement et forma une amulette avec les Saints Noms, et il inscrivit par leurs noms, formes et images les anges chargés de la médecine. Le roi regarda l’amulette et demanda ce qu’elle représentait ».

« Les anges qui sont en charge de la médecine sont : Snvi, Snsvi et Smnglof. Après que Dieu eut créé Adam, qui était seul, Il dit « il n’est pas bon pour un homme d’être seul ». Alors, il créa une femme pour Adam, à partir de la terre comme il avait créé Adam lui-même et il l’appelle Lilith. Adam et Lilith commencèrent à se battre. Elle dit « Je ne me coucherai pas » et il dit « Je ne me coucherai pas en dessous de toi, mais seulement au-dessus. Car tu es fait uniquement pour être dans la position soumise, car je suis ton supérieur » Lilith répondit « Nous sommes égaux, car nous avons été créés de la même terre ». Mais ils ne s’écoutaient pas. Quand Lilith s’en rendit compte, elle prononça le Nom Ineffable et s’enfuit dans les airs. Adam se mit à prier devant son créateur « Souverain de l’univers, la femme que tu m’as donnée est partie ». Dieu envoya alors trois anges pour la ramener. Dieu dit à Adam que s’il elle acceptait de revenir tout serait bien, mais autrement elle devrait accepter de voir mourir 100 de ses enfants chaque jour. Les anges partirent à la poursuite de Lilith. Ils la retrouvèrent, mais elle ne voulut point revenir. Les anges dirent alors « Nous te précipiterons dans la mer », « Laissez-moi », dit-elle, « je n’ai été créée que pour causer les maladies aux enfants. Si l’enfant est mâle, j’ai la domination sur lui pendant les huit jours après sa naissance, et si c’est une fille, pendant 20 jours ». Quand les anges entendirent les mots de Lilith, ils insistèrent pour qu’elle revienne, mais elle leur proposa alors un marché : chaque fois qu’elle verrait le nom de ces anges sur des amulettes, elle n’aurait aucun pouvoir sur lui. Elle accepta aussi de voir mourir 100 de ses enfants chaque jour. Ainsi, chaque jour 100 démons périssent et pour la même raison, on inscrit les noms des anges sur des amulettes pour de jeunes enfants. Quand Lilith voit ces noms, elle repart en souvenir de sa promesse et laisse l’enfant en vie » (Otsar ha-Midrachim, I, p. 47).

Le démon Lilith responsable de la mort des nourrissons n’est autre, pour cette légende, que la première femme d’Adam, son égale créée comme lui de la terre et non pas prise d’une de ses côtes comme le sera sa seconde épouse. Les trois anges dont le nom et le portrait sont dessinés sur les amulettes placées auprès des nouveau-nés ont le pouvoir d’arrêter l’action maléfique de Lilith en lui rappelant son serment.

Le Zohar va reprendre l’essentiel de ce récit mis au compte des « livres des anciens » en donnant quelques précisions supplémentaires :

« Au début le Saint béni soit-il a créé Adam et Ève, mais Ève n’était pas chair, mais boue et lie de la terre, c’était un esprit maléfique. C’est pourquoi le Saint béni soit-Il l’a prise à Adam et il Lui a donné une autre Ève à sa place, c’est ce que signifie le verset : « Il a pris une de ses côtes » (Gen. 2:21), à savoir une première Ève qu’il lui prit, « et il referma la chair à sa place » (ibid.), c’est la seconde Ève qui était de chair, car la première ne l’était pas » (cité dans Midrash Talpiot, fol. 199a, et voir le Zohar I, fol. 34b, p. 193 du tome 1 et Zohar Hadach, fol. 16c, p. 586, ibidem, trad. de B. Maruani). Pour le Zohar cette Lilith n’était pas l’aide annoncée par le verset biblique, elle représente pour lui le côté purement terrestre d’Adam, la « lie de la terre », vestige des puissances chthoniennes qui ont contribué à la constitution de l’homme matériel et par conséquent rebelles à sa gouverne.

Le Zohar donne à Lilith la valeur numérique « 13 », symbole de destruction et renouvellement de cycle, mais aussi valeur identique aux mots « amour » (אהבה) et « unité » (אחד) [12].

Il est intéressant de noter la transformation tardive de ce démon femelle, engendré par Adam parmi d’autres esprits malfaisants selon les sources rabbiniques antérieures (Traité Eroubin 18b), en sa première compagne qui fut aussi son égale. Elle est au contraire dans les traditions plus anciennes un rejeton démoniaque de la semence d’Adam, conséquence fâcheuse de l’interruption de son rapport normal avec Ève après le péché. Nous assistons dans ce type de littérature médiévale à une diabolisation de la femme comme partenaire égale et créée avec l’homme, et c’est le vieux démon Lilith qui lui a prêté ses traits.

Le Zohar et les kabbalistes postérieurs iront encore plus loin en voyant en Lilith la compagne de l’ange mauvais Samaël, formant ensemble le couple démoniaque principal du système démonologique, contrepartie ténébreuse du couple lumineux formé par la Sephirah Tiphereth et la Sephirah Malkhuth : les deux pôles sexués du monde divin auront ainsi leur contrefaçon dans l’Autre côté, le domaine de l’impur et du maléfique. Des kabbalistes iront jusqu’à attribuer Dieu l’équivalent de la Lilith d’Adam sous la forme d’une première Shekhinah. Malgré le peu de sympathie que le Zohar accorde à la figure de Lilith, il lui concède néanmoins un rôle important dans son eschatologie : c’est cette puissance féminine démoniaque qui accomplira à la fin des temps la destruction de Rome, ville symbole de l’inimitié des nations chrétiennes envers Israël.

« Il est plus que probable que Rabbi Abraham ben David avait en tête la légende de la première Ève, égale d’Adam, quand il a rédigé son interprétation de la création du premier couple que nous avons citée précédemment. Des auteurs contemporains du maître languedocien ont non seulement accordé leur crédit au mythe de Lilith comme première femme d’Adam, mais ils l’ont développé et y ont ajouté d’autres traditions. Ils brossent d’elle un tableau peu flatteur et la voient sous la forme d’une femme affublée de pieds de poule, trait caractéristique de la gent démoniaque. Un Tossaphiste rapporte même un dire (peut-être apocryphe) de Rabbi Akiba selon lequel c’est seulement en rêve qu’Adam eu affaire à elle. L’angoisse des hommes devant une femme qui serait pleinement leur égale est parfaitement mise en scène dans les récits sur Lilith, surnommée souvent « la mère des démons ». Or il est clair que toute angoisse de ce genre n’a plus de raison d’être si l’on adopte la vue selon laquelle la femme n’est rien d’autre qu’un petit morceau de l’homme détaché de lui pour l’aider dans ses besognes et le servir. Et c’est cette vue qui s’est imposée dans un premier temps parmi les cabalistes ». (Charles Mopsik, Rigueur et Passion : Mélanges offerts en hommage à Annie Kriegel, éd. S. Courtois M. Lazar et S. Trigano, Paris, Le Cerf, 1994, p. 341-361).

Traité de l’Émanation Gauche de R. Isaac b. Jacob Ha-Kohen

Ce traité a été écrit dans la première moitié du XIIIe siècle et semble, avec les écrits du frère de R. Isaac, avoir exercé une grande influence sur les écrits de Moïse de Léon, l’auteur présumé du Zohar.

« 6. Je vais maintenant donner les noms des princes de la jalousie et de l’adversité. Puisque leur essence est pure et véritable, leurs langues sont libres et il n’y a nul mensonge ou traîtrise entre eux. Le premier prince et accusateur, le commandeur de la jalousie, est le démon Samaël, accompagné par ses suivants. Il est nommé « démon » non à cause de sa nature, mais à cause de son désir de s’unir et se fondre avec une émanation qui n’est pas de sa nature, comme nous l’expliquerons par la suite ».

« 19. Pour répondre à votre question concernant Lilith, je vais vous expliquer l’essence de la chose. Concernant ce point, il y a une tradition reçue des anciens sages qui usèrent de la Connaissance Secrète du Petit Palais, qui est la manipulation des démons et de l’échelle par laquelle on atteint les niveaux prophétiques. Dans cette tradition, il est clair que Samaël et Lilith sont nés un, similaires en la forme d’Adam et d’Ève qui sont aussi nés un, reflétant ainsi ce qui est au-dessus. Ceci est le récit reçu de Lilith par les Sages en la Secrète Connaissance des Palais. Lilith est la compagne de Samaël. Ils sont nés à la même heure à l’image d’Adam et d’Eve, imbriqués l’un dans l’autre. Asmodée, le grand roi des démons a comme compagne la Petite (plus jeune) Lilith, fille du roi dont le nom est Qafsefoni. Le nom de sa compagne est Mehetabel fille de Matred et leur fille est Lilith. Ceci est le texte exact de ce qui est écrit dans les Chapitres des Petits Palais comme nous l’avons reçu, mot pour mot, et lettre pour lettre. Les savants en cette Sagesse possèdent une très profonde tradition venue des anciens. Ils trouvent écrits dans ces chapitres que Samaël, le grand prince, devint jaloux d’Asmodée le roi des démons à cause de Lilith la Jeune. … Ils disent que d’Asmodée et de sa compagne Lilith est né dans les cieux un grand prince. Il est le chef des 8 000 démons destructeurs et est appelé « l’épée du roi Asmodée ». Son nom est Alefpene’ash et sa face brûle comme un feu ravageur (esh). Il est aussi appelé Gurigur, car il combattit le prince de Juda, nommé Gur Aryeh Yehuda. De la même « forme » qui a donné naissance à ce démon est né un autre prince dont les racines sont dans le Royaume et qui est né au sein des cieux. Il est appelé « l’épée du Messie ». Lui aussi a deux noms : Meshihiel et Kokhviel. Quand le temps viendra et quand Dieu le voudra, cette épée quittera son siège et les versets de la prophétie seront véritables : « Car mon Épée sera ivre dans les cieux ; ainsi, elle viendra sur Édom » (Isaïe 34:5) ».

« 22. Je vais maintenant vous donner une nouvelle merveilleuse. Vous savez déjà que les démons Samaël et Lilith sont un couple sexuel… Je vais vous expliquer ceci sous le jour d’une explication ésotérique à partir du verset « En ce jour le Seigneur punira avec Sa grande, cruelle & puissante épée Léviathan le serpent enlacée et Léviathan le serpent tortueux » — c’est Lilith — et « Il tuera le dragon de la mer » (Isaïe 27:1). Comme il y a un pur Léviathan dans la mer qui est appelé serpent, ainsi il y a un grand serpent dans la mer dans un sens littéral. Ceci est également vrai dans un sens caché. Le serpent céleste est un prince aveugle, l’image intermédiaire entre Samaël et Lilith. Son nom est Tanin’iver, le maître de la tradition dit que comme ce serpent se déplace sans yeux, ainsi se déplace le serpent supernel à l’image de la forme spirituelle sans couleur. »

Bacharach, ’Emeq haMelekh 84b 84c 84d

« Lilith fornique avec les hommes. Elle n’a aucune relation avec son compagnon, car dieu a castré le mâle et stérilisé la femelle. Elle se réchauffe de la fornication avec les hommes, au travers d’émissions spontanées. Cette Lilith a la domination des enfants issus d’un homme qui a eu des relations à la lumière de la chandelle, ou avec sa femme nue, ou à un moment où il est interdit d’avoir des relations. Tous ces enfants qui sont issus de ces relations, Lilith peut les tuer quand elle le désire, car ils lui sont livrés entre ses mains. Et ceci est le secret des enfants qui rient pendant leur sommeil quand ils sont petits : C’est Lilith qui joue avec eux. Et j’ai entendu que quand un jeune enfant rit pendant la nuit de sabbat ou une nuit de nouvelle lune, c’est à cause de Lilith qui joue avec lui, et il est bien que son père ou sa mère ou quiconque le voit rire lui donne une tape sur le nez avec son doigt et dit « Vas-t-en, toi l’impure, car tu n’as pas ta place ici ». Et du fait qu’elle a la permission de tuer ces enfants, ces âmes sont appelées Âmes Oppressées. Le Dragon Aveugle chevauche la Pécheresse Lilith. Et ce Dragon Aveugle amène l’union sexuelle entre Samaël et Lilith. Et comme le Dragon qui est dans la mer n’a pas d’yeux, le dragon aveugle, Samaël est appelé le Serpent Tortueux, et Lilith le Tortueux Serpent. Elle conduit les hommes à avoir des relations « tortueuses »… Et sachez que Lilith aussi sera tuée. Car le Dragon Aveugle qui est entre elle et son époux avalera une potion mortelle dans les temps futurs donnée par Le Prince de Puissance. »

Le Zohar

I 267b « L’homme qui regarde souvent dans la glace réveille l’esprit mentionné, lequel lui amène « Lilith », la mère des démons. Comme le fait de se regarder dans la glace a l’orgueil pour mobile, « Lilith », qui aime les orgueilleux, exige de cet homme qu’il ait du commerce avec elle durant le sommeil, ou elle le tue. »

I 169b « Maintenant, au quatrième jour les luminaires furent créés mais la Lune fut créée sans lumière puisqu’elle s’est elle-même diminuée. C’est impliqué dans la phrase « Qu’il y ait des luminaires », là où le terme meorot est écrit sans la lettre Vav, comme le mot malédiction me’erot ; suite à la diminution de la Lune, l’occasion a été accordée à tous les esprits et démons et ouragans et maux d’exercer leur empire, et ainsi tous les esprits impurs s’élevèrent et traversèrent le monde en cherchant qui séduire ; ils hantent les lieux en ruines, les forêts épaisses et les déserts. Ils sont tous du côté des esprits impurs, qui, comme il a été dit, sont issus serpent tortueux, qui est, en vérité, le véritable esprit impur, et dont la mission est de séduire les hommes… Rabbi Yose dit : « Malin, ici se réfère à Lilith et le fléau aux autres démons, comme il a été dit ailleurs ». Rabbi Eliezer dit : « Il est enseigné qu’un homme ne doit pas sortir seul pendant la nuit, et tout particulièrement au moment de la nouvelle lune et sans lumière. Car à ce moment l’esprit impur, qui est le même que l’esprit du malin, est lâché » ».

I 77a « Parfois, il arrive que Naémah ait des relations avec des hommes et un homme est lié à elle dans les désirs de ses rêves, et lorsqu’il se réveille soudain et étreint sa femme, son esprit est toujours plein des désirs de ses rêves. Dans ce cas, le fils né de cette étreinte est du côté de Naémah, et quand Lilith vient et le regarde, elle sait ce qui s’est passé et l’amène comme les autres enfants de Naémah, et il est souvent à ses côtés et elle ne le tue point. C’est l’homme qui reçoit une tache à chaque nouvelle lune. Car Lilith ne le laisse jamais en paix, mais à chaque nouvelle lune elle vient visiter tous ceux qu’elle a emmenés et elle joue avec eux ; c’est à ce moment que l’homme reçoit la tache ».

I 34b « Dieu ne trouva pas en Lilith une aide pour l’homme, attendu qu’elle était contre lui. Et c’est alors, après avoir détaché Lilith de l’Homme que Dieu remplaça le plaisir que l’homme éprouvait par son commerce avec celle-ci, par le plaisir de la chair. C’est pourquoi l’Écriture ajoute : « Et il mit de la chair à sa place ». Remarquez que Dieu a créé l’Homme ici-bas pourvu de tout ce qu’il faut pour suppléer à tous les besoins que les démons font miroiter à ses yeux ; ainsi en détachant « Lilith » de l’Homme, une de ses côtes a pu lui tenir lieu du plaisir coupable qu’il éprouvait précédemment dans sa cohabitation avec Lilith. »

Targum, Job 1:15

« Lilith, la Reine de Zemargad, lança une attaque et s’empara des fils de Job et elle tua les jeunes hommes. »

L’École de RaShBA

« Alors, vinrent deux femmes vers le Roi Salomon. C’étaient Lilith et Igrat. Lilith qui étrangle les enfants, car elle ne peut s’en faire un refuge pour elle. Et la seconde est Igrat. Une nuit, le Roi David s’endormit au camp dans le désert et Igrat s’accoupla avec lui dans ses rêves. Il eut une émission, et elle conçut et porta Adad le roi d’Édom. Quand ils lui demandèrent son nom il répondit « Sh’mi Ad, Ad Sh’mi » (Mon nom est Ad, Ad est mon nom », et ils l’appelèrent Ashm’dai. Il est Ashmodai, le roi des démons, qui priva Salomon de sa royauté et s’assit sur son trône, et ainsi il fut la graine des rois d’Édom, car il venait du côté du royaume du mal. Ces deux femmes étranglèrent le fils de la Sulamite… Ces quatre reines des démons, Lilith, Igrat, Mahalath et Nahemah et leurs cohortes donnèrent naissance à des enfants, sauf Lilith, qui n’en porta point, mais qui est juste fornication dans le monde… »

Moïse Cordovero, Pardes Rimmonim 186d

« Les anciens expliquent qu’il y a deux Lilith, la petite et la grande. La grande est l’épouse de Samaël et est une femme de dépravation, la seconde est l’épouse d’Asmodée. Et à propos de l’épouse de Samaël, les Geonim expliquent qu’elle contrôle 480 légions, autant que la valeur numérique de son nom ».

Yalqut R’Uveni 147a

« Et les kabbalistes disent que le prince qui la sert est appelé Sariel (Mon Prince est Dieu), et ils ont reçu une tradition que ce prince est le plus grand roi des démons qui règne dans les airs ».

Les coupes magiques.

Au début du XXe siècle ont été découvertes sur différents sites archéologiques situés en Iran et en Irak, des coupes gravées d’inscriptions araméennes. Certaines de ces coupes sacrées portent différentes formules contre Lilith. Selon R. Patai, sur l’une des coupes Lilith est représentée nue, les cheveux longs et épars, ses parties génitales, poitrine et sexe, fortement marquées et les chevilles enchaînées. Les fers qui l’enchaînent sont évoqués dans l’incantation gravée sur la coupe et qui adjure Lilith de quitter la maison d’un certain Zakoy : « Liée est la sorcière Lilith, avec des anneaux de fer dans le nez, liée est la sorcière Lilith avec des tenailles de fer dans la bouche, liée est la sorcière qui hante la maison de Zakoy avec une chaîne sur le cou, liée est la sorcière Lilith avec des menottes de fer aux poignets, liée est la sorcière Lilith avec des blocs de pierre attachés à ses chevilles » [13].

Sur d’autres coupes encore on peut lire le même genre d’incantations, mais dirigées contre un groupe de Lilith-s : « Au nom du Dieu des rédemptions, cette coupe est destinée à obstruer la maison de Gehonai bar Mamai pour que s’en envole la maléfique Lilith. Au nom de Yaveh El soit dispersés, Lilith, les Lili-s et les Lilith-s femelles, la Furie, la Voleuse, tous les trois, tous les quatre et tous les cinq. Vous êtes renvoyées nues avec vos cheveux épars flottant sur votre dos » [14].

La cérémonie du Tahdid.

La cérémonie du Tahdid [15] ou cérémonie de l’acier. Cette cérémonie avait pour but d’écarter des nouveaux nés mâles le mauvais œil et les démons, dont Lilith, avant la cérémonie de circoncision. Après l’accouchement, des feuilles contenant des dessins de « Hamsas » (mains) et de poissons, ainsi que des parchemins sur lesquels étaient écrits des Hjabat, des textes bibliques, étaient placés dans la chambre. Les Hjabat étaient données par le Rabbin de la synagogue qui venait accompagné de ses élèves. Comme précaution supplémentaire, on mettait sous le lit du nouveau-né un couteau et du sel. Et au-dessus de son lit, on plaçait de la pâte cuite en forme de couronne. C’est à minuit, heure où les démons sont censés s’acharner, que commence le Tahdid. Certains disent que l’origine du « Tahdid » s’inspire du « Chant des Chants », « Chir haChirim » dans le passage où le Roi Salomon, dans son lit est entouré de soixante soldats, dont chacun tient une épée. Le rite du Tahdid bien que peu courant est encore pratiqué par certains, fidèles aux coutumes ancestrales du peuple juif marocain.

« De fait, depuis le Moyen Age les « feuilles de l’accouchée » font partie intégrante des rituels pratiqués durant la semaine qui précède la circoncision, une période où la mortalité infantile était très élevée et qui était considérée comme un espace particulièrement exposé aux atteintes des mauvais esprits et en particulier à celles de Lilith, la Reine des démons. Au cours des ces huit nuits, au Maroc, ces rituels de protection accompagnés de lecture de différents versets bibliques et de prières sont connus sous le nom de Tahdid : « Quand sonne minuit, on ferme portes et fenêtres (interdisant à l’autre, celle que l’on ne nomme pas, Lilith l’innombrable, d’entrer dans la pièce), et pendant, que se déroule le rituel, on passe un vieux sabre ou un gros couteau sur les murs et les issues hermétiquement closes de la pièce où se trouve l’accouchée, puis on dépose l’objet métallique sous l’oreiller de l’enfant blotti contre sa mère » » [16].

Les Talismans

Dans la tradition populaire juive, on trouve également des amulettes qui sont réputées avoir le pouvoir d’éloigner Lilith des nouveau-nés, comme celle-ci extraite du Livre de Raziel :

lilith raziel

Amulette du Sepher Raziel

Sur la première ligne, on peut lire la formule « Adam (אדם) et Ève (חוה), dehors (חוּץ) Lilith (לילית) ! » ; la seconde ligne à droite reprend les noms des trois anges « Senoy (סיני), Sansenoy (סינסני) et Semangelof (סמנגלוף) » ; la ligne inférieure est composée d’abréviations de mots de pouvoirs tirés des Écritures.

Sur le détail de cette autre amulette, nous pouvons lire la même sentence : Adam dans le coin supérieur droit et Ève dans le coin supérieur gauche. La première phrase en dessous dit : « Houtz Lilith hawa rishonah » (dehors, Lilith première femme). La seconde phrase reprend les noms des trois anges qui sont censés repousser Lilith.

lilith amulette

Amulette

« Je suis sans faute, et la racine de la faute vient de moi » Le Tonnerre.

Spartakus FreeMann, printemps 2002 e.v., révision janvier 2009 e.v.

Sources

Les sources hébraïques :

Midrash bereshit Rabba

Midrash Tanhuma Haqadum weha-yashan

Talmud de Babylone, Lagrasse-Verdier, 1986

L’Avot dé-Rabbi Nathan, Vienne, Salomon Schechter, 1887

Zohar 1:54b-55a, 2:267b, 3:19a, 3:76b-77a ; Zohar Sitrei Torah 1:147b-148b ; Bacharach Emeq haMelekh, 19c, 102d-103a

Traité de l’Émanation Gauche, R. Isaac b. Jacob Ha-Kohen

Autres :

Gershom SCHOLEM, La Mystique Juive, Paris, Payot

Gershom SCHOLEM, La Kabbale et sa symbolique, Paris, Payot, 1966

Jacques BRIL, Lilith ou la mère obscure, Paris, Payot, 1981

Raphaël PATAI, The Hebrew Goddess, New York, Ktav 1967

Robert GRAVES et Raphaël PATAI, Les Mythes Hébreux, Paris, Fayard, 1987

[1] Outre cette évocation de Lilith, la Bible de Jérusalem évoque Lilith dans Job 18:15 mais uniquement en français, car dans l’original hébreux il n’est question que de « melekh behalot », « le roi des frayeurs ».

[2] La Bible, traduite par les membres du rabbinat français sous la direction du Grand Rabbin Z. KAHN (dite aussi Bible du Rabbinat), 1899.

[3] « LIL » en akkadien comme en sumérien signifie « vent »

[4] Prologue de Gilgamesh.

[5] Cf. Robert GRAVES et Raphaël PATAI, Les Mythes Hébreux, Paris, Fayard, 1987, note 5, p. 85.

[6] Jacques BRIL, Lilith ou la mère obscure, Paris, Payot, 1981, chap. II, p. 53. Jacques Bril voit dans le couple d’Ardat Lili et de Lilû (divinités dérivées du Lil sumérien) les formes archaïques de la Lilith juive.

[7] Stephen LANGTON, Babylonian Lib. Genlhner, 1913, p. 12.

[8] Augustin CALMET, Dictionnaire historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible, Paris, Emery, Saugrain et Pierre Martin, 1722, tome 1, p. 484.

[9] Régine Azria. « La Femme dans la tradition et la modernité », Archives de Sciences Sociales des Religions, 1996, n° 1, pp. 117-132.

[10] Schmuel TRlGANO, L’Intention d’amour, un guide matrimonial en Languedoc.

[11] Rabbi Joshua Trachtenberg, Jewish Magic and Superstition (New York : Commentary Classic ,1939 ; reprint, 2004), p. 36

[12] Voir Zohar Tome VI, p. 216, Maisonneuve et Larose. En guématria pleine, Lilith vaut 480 qui est la valeur de Sukkot (סכת), tabernacle, cabane, et de Aïdoth (עדות), témoins.

[13] Cité dans « Lilith ou la Première Ève » de Michèle Bitton, 1990.

[14] Raphaël PATAI, The Hebrew Goddess, New York, Ktav 1967, p. 247.

[15] Décrite par Haïm Zafrani, Mille ans de vie juive au Maroc, Paris, Maisonneuve et Larose, 1983.

[16] Michèle Bitton : http://www.harissa.com/coutumes/amulettejuive.htm

Source :

https://www.google.dz/amp/s/www.esoblogs.net/1598/lilith-au-sein-du-mysticisme-juif/amp/#ampshare=https://www.esoblogs.net/1598/lilith-au-sein-du-mysticisme-juif/

Les Femen, groupe féministe khazar,originaire de l'Ukraine, symbolise à lui seul la perversité du féminisme, d'inspiration kabbalistique juive.
Voir plus  ici :
https://www.google.dz/amp/s/www.lexpress.fr/actualite/societe/les-femen-feministes-provocatrices_1557795.amp.html#ampshare=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-femen-feministes-provocatrices_1557795.html

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Lilith ( en hébreu לילית ) ou l'origine juive kabbalistique du féminisme et de la pédophilie

Publié le par Ahmed Miloud

Lilith ou al-lât, déesse  adorée par les anciens peuples païens du Moyen-Orient
Lilith ou al-lât, déesse adorée par les anciens peuples païens du Moyen-Orient

Lilith , femme-démon du judaïsme et du christianisme, est devenue un symbole emblématique et est souvent décrite comme un succube, une déesse de la terre, une déesse du sexe et un symbole féministe. En 1996, il y a eu une soudaine ruée sur l'art de Lilith, coïncidant avec le festival de musique pour femmes "Lilith Fair".

Voir plus ici :

http://www.lilithgallery.com/library/lilith/Lilith-Gallery.html

 
Lilith se peignant
Lilith se peignant
Lilith, première épouse d’Adam, démone de la luxure voleuse d’enfants, et ancienne déesse-mère

D’après le Talmud et la Kabbale du judaïsme, la véritable première femme d’Adam, Lilith (en hébreu : לילית), fut répudiée, puis chassée du paradis par Yahvé, parce qu’insoumise à son époux, et sexuellement libérée. Diabolisée, elle est désormais en enfer la concubine des démons, incarne l’appétit sexuel féminin, et est la reine des succubes, ces démons féminins qui vampirisent l’énergie sexuelle des hommes dans leur sommeil. Elle est un avatar déchu de la grande Déesse-Mère universelle.

« Le Saint – béni soit-il – avait créé une première femme, mais l’homme, la voyant rebelle, pleine de sang et de sécrétions, s’en était écarté. Aussi le Saint – béni soit-il – s’y est repris et lui en a créé une seconde. » – Yehouda Bar Rabbi (Genèse Rabba 18:4)

Un  enjeu de pouvoir sur la reproduction

Lilith
Lilith

Le mythe de Lilith vaut un détour, car souvent interprété comme simple enjeu de domination du masculin sur le féminin, il se lit pourtant clairement comme enjeu de pouvoir sur la reproduction. Le personnage de Lilith, ou Naama, connu de l’épopée de Gilgamesh comme avatar de la Grande Déesse-Mère, sera évacué des textes bibliques à l’exception d’un seul oubli (Isaïe, 34 14). Avant Ève, dans les anciennes légendes hébraïques, Lilith est la première femme. Elle sera éliminée de la création car elle aurait voulu dominer l’homme en se mettant au-dessus pendant l’acte sexuel. À lire les textes de plus près sur cette Lilith étymologiquement dérivée d’« Esprit du vent » (qui fécondait autrefois), c’est en réalité et une fois de plus l’engendrement qui est au cœur du conflit entre père et mère, voici ce qu’en rapporte le Zohar :

A qui appartient l’enfant en cas de séparation ?

Sur la requête d’Adam, le Tout-Puissant envoya à la recherche de Lilith trois anges, Snwy, Snswy et Smng. La trouvant au bord de la mer Rouge, les anges la menacèrent : si elle ne retournait pas auprès d’Adam, cent de ses enfants mourraient chaque jour. Elle refusa, clamant qu’elle avait été expressément créée pour faire du mal aux nouveaux-nés. Cependant, elle dut jurer que, chaque fois qu’elle verrait l’image des anges sur une amulette, elle perdrait son pouvoir sur l’enfant.

La voleuse d’enfants des pères non saints

Au moment où elle se sauve avec les esprits des petits enfants, trois esprits saints lui arrachent ces esprits et les déposent devant Dieu. C’est pourquoi l’Écriture recommande aux hommes : ‘’Sanctifiez-vous et soyez saints.’’ Si l’homme est saint, il ne la craint pas et les trois anges gardent son enfant, sur lequel Lilith n’a pas de prise, ainsi qu’il est écrit : ‘’Nul ne t’atteindra et la plaie ne s’approchera pas de ta tente.’’ Si l’homme n’est pas saint, Lilith vient et lui ravit ses enfants. Mais pour l’homme qui n’est ni saint ni impur, Lilith n’a de pouvoir que sur le corps de l’enfant et non sur son âme.

La tentatrice de l’adultère et de la fornication

Naama subsiste encore et réside au milieu des récifs de la mer. Elle apparaît aux hommes en songe, leur sourit et les échauffe pour en exciter le désir, et à cet effet se frotte contre eux. Le désir seul lui suffit, et elle n’en demande pas davantage, attendu que le désir seul la féconde et la rend enceinte. Elle enfante alors d’autres démons. Les fils (bâtards) qu’elle a eut des hommes se mêlent aux femmes des hommes (adultère ?), qu’ils fécondent, et ils leur font enfanter des démons. Tous s’en vont à Lilith qui les élève.

La circoncision protège de la démone

La coutume juive voulait que, lors d’une naissance, on suspende un médaillon figurant Lilith enchaînée au-dessus du lit de l’enfant et aux quatre murs de la chambre, ou encore, en attendant qu’un nouveau-né mâle soit définitivement mis à l’abri par la circoncision, on dessinait un anneau avec du charbon de bois sur le mur de la chambre en inscrivant ces mots : « Adam et Ève. Lilith dehors! ».

Le plaisir, pouvoir de la mère, le ventre rempli de sperme inconnu

On comprend mieux aussi la suspicion patriarcale à l’encontre du plaisir sexuel, caractéristique mythique des relations entre femmes et hommes avant la domination paternelle, comme ses agricultrices cananéennes adoratrices d’une déesse fameuses pour leurs orgies : le plaisir sexuel était associé à la fécondité des femmes, façon pour les femmes de prendre aux hommes leur sperme et leur pouvoir de reproduction. Femme aux formes sexuelles exagérées, Lilith est représentée avec un ventre énorme renfermant des torrents de sperme, le mythe dit que le plaisir est la porte ouverte à sa prise de pouvoir sur l’engendrement :

Être couverte et penser à son mari pendant l’acte sexuel

Les mauvais esprits sortent en foule et font le tour du monde dans l’espoir de surprendre quelqu’un qui, nu, entretenant des relations conjugales à la lumière d’une lampe : car les enfants nés de ces relations seront épileptiques parce que les esprits démoniaques s’attachent à ces enfants dès leur naissance. Ceux qui sont atteints par cette infirmité finissent par être possédés par la femelle des démons, appelée Lilith, qui les tue. Pour être préservé des atteintes de Lilith, il convient de diriger sa pensée vers son Maître (mari) au moment des relations conjugales (…). Il convient aussi de tenir sa tête couverte pendant les relations et cela durant trois jours ; car c’est durant ce délai que se fait la conception.

Le mari doit penser à sa femme pendant l’acte sexuel

Parfois Naama vient dans le monde et échauffe l’homme et, au moment où le désir de celui-ci est excité, il se réveille et a des relations avec sa propre femme. L’enfant né en ces conditions est un enfant de Naama, puisque le désir allait à elle, bien que l’acte ait été accompli sur la femme légitime. L’homme qui a eu de telles relations a causé une ébréchure à la lune. Lilith veille sur son enfant comme sur les autres enfants de Naama. Elle ne les tue pas et elle les visite à chaque nouvelle lune, et joue avec eux.

Un dieu androgyne

Gen. I, 27 : « Dieu créa l’Homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu, il les créa mâle et femelle. »

Lilith fut crée en même temps qu’Adam, avec la même argile, et donc l’égale de l’homme. Dieu est à la fois mâle et femelle. Ève, contrairement à Lilith, fut crée plus tard, à partir d’une des côtes (un des côtés ?) de son époux.

Caïn tue Abel pour posséder Lilith

« Caïn, qui se querellait avec Abel pour [la possession de] la première Ève, le tua… pour être sûr d’en être le seul possesseur. À eux deux, ils engendrèrent la portion diabolique de l’humanité, comme Adam et Ève en engendrèrent la portion bénéfique… » – Yehouda Bar Rabbi (Genèse Rabba 22:7→30)

La femme-serpent de l’arbre de vie

Puisqu’elle refuse d’être épouse, elle sera privée de maternité. Pour la punir, Dieu la condamne à voir tous ses enfants mourir à la naissance. Désespérée, elle décide de se suicider. Les anges lui donnent le pouvoir de tuer les enfants des Hommes (jusqu’à la circoncision, au huitième jour pour les garçons, et jusqu’au vingtième jour pour les filles). Pour se venger, Lilith devient le serpent qui provoque la Chute d’Ève, et incite Caïn à tuer Abel.

Ève et Lilith, l’épouse et la putain

Moralement comme psychiquement, Lilith fonctionne alternativement comme image du démon sexuel et comme femme fatale stérile (la prostituée), là où Ève est davantage vue comme la femme docile à l’homme, aussi idéale que génitrice (l’épouse). Lilith n’était pas qu’une femme, c’était aussi  »Celle qui savait », surnom qui lui fut donné par Bélial à cause de sa grande intelligence.

Une diabolisation de l’ancienne déesse

Le mythe de Lilith (la Ghula chez les Arabes, al-Lat chez les préislamiques) trouve son origine dans celui de Lil et de Lamme (sumérien), Lamashtu (akkadien), déesse sumérienne, « fossile mythologique provenant d’un substrat socio-religieux archaïque. » Jacques Bril, Lilith ou la Mère obscure. Lilith provient de lil-itu, déesse sumérienne des vents du sud et épouse du dieu Enlil. Elle serait aussi une déformation de Elat (qui signifie déesse), la prononciation hébraïque d’Allat (féminin d’Allah, le dieu), la déesse-mère suprême des arabes païens de l’antiquité. Lire Matriarcat arabe pré-islamique : la déesse-mère Allat de La Mecque.

La donneuse de vie devient donneuse de mort

Lilith est le premier symbole de l’inversion des valeurs, puisque, de déesse primordiale, les nouveaux dieux pères l’ont transformée en fille diabolique du grand dieu Anu. Lamashtu-Lilith est expulsée des cieux par son père et rejoint les démons et les animaux sauvages. Pour se venger des dieux, elle s’attaque aux nourrissons, donc aux innocents, qui n’ont pas encore pu commettre de faute contre les dieux. La tradition la rend responsable des maladies et de la mort des nouveau-nés. La mortalité infantile étant importante à cette époque, c’est donc l’ancienne grande Mère, Donneuse de vie, qui se retrouve responsable de la mort des enfants.

Celle qui ne peut être l’épouse de l’homme

Considérée comme un démon dévorateur, elle est liée à une déesse mère. Démon dévorateur, déesse-serpent, déesse ailée (donc alliant les caractères chthonien et aérien), Lilith correspond pour l’archéologue Marija Gimbutas à la déesse mère dont on retrouve la trace depuis le paléolithique supérieur. On la retrouverait également dans la « déesse aux serpents » de la civilisation minoenne, mais également sous les traits d’Isis, la déesse ailée de l’Égypte ancienne. Elle aurait été reprise par la tradition juive aux temps de la captivité de Babylone. Aux temps bibliques, elle est une représentation symbolique du matriarcat préexistant au patriarcat. Dotée d’une sexualité illimitée et d’une fécondité prolifique, tout en étant symbole de frigidité et de stérilité, épouse, fille et double du diable, elle rassemble, dans la culture judéo-chrétienne, les côtés négatifs attribués à la féminité archaïque, celle qui ne peut être l’épouse de l’homme. Chez les sumériens, la déesse de la fertilité et de l’amour (Inanna) avait également une grande importance. Sous l’influence des sémites elle prendra cependant un aspect de plus en plus guerrier.

Khamsa – La main de Fatima – La main de Myriam

Elat possède une main célèbre, que beaucoup de gens du moyen-orient portent aujourd’hui comme talisman porte-bonheur, en ne sachant pas que c’est la main de leur ancienne déesse : la déesse Allat pour les musulmans, et à la déesse Elat pour les juifs. Autant les juifs que les musulmans l’utilisent. Les musulmans l’appellent désormais la Main de Fatima. Fatima est un autre nom de la même déesse arabe. Les juifs l’appellent la Main de Myriam, mais l’utilisation de cette main protectrice de la Déesse est la même : chasser le mauvais œil. L’œil sur l’amulette “se retourne” vers la source de la malédiction. Rejetée par les sunnites, elle est en revanche très importante chez les chiites. Fatima était un autre nom pour Al-lat. On l’appelle aussi la Créatrice, la Source du Soleil et de l’Arbre du Paradisl’Arbre de Vie. On dit que Fatima a existé dès le début du monde matériel. Mohammed a appelé sa propre fille comme la déesse Fatima, mais son culte(1) était toujours violemment réprimé par les musulmans.

Source :

https://matricien.org/matriarcat-religion/judaisme/lilith/

(1) L'Islam condamne rigoureusement l'idolâtrie.Ces noms de divinités ne sont que des mythes inventés par les polythéistes : " Que vous en semble [des divinités], "al-āt"et "al-ouzza"
ainsi que "manāt", cette troisième autre?Sera-ce à vous le garçon et à Lui la fille?Que voilà donc un partage injuste!Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n’a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur."(Coran 53 : 19 à 23)

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Le féminisme ou le culte païen de Lilith/Al-lât, déesse de la féminité,de la fécondité et de l'amour

Publié le par Ahmed Miloud

Lilith.Sumerian or Assyrian Terra Cotta Relief (Burney Relief) Front view Collection of Col. Norman Colville
Lilith.Sumerian or Assyrian Terra Cotta Relief (Burney Relief) Front view Collection of Col. Norman Colville

Mot à dire d'abord :

Le féminisme est la nouvelle forme du rite païen rendu à Lilith(1) ou Al-lât (2)cette déesse de la féminité, de l'amour et de l'érotisme que Hérodote a assimilé à Aphrodite des Grecs et à Al-lât(2) vénérée par les Arabes païens de la période préislamique.

Ce retour à l'adoration de Lilith,Aphrodite ou Al-lât est mentionné dans un hadith du Messager d'Allah, bénédiction et salut d'Allah sur lui (2).Cette adoration du corps de la femme tant par elle-même (coquetterie, maquillage,vêtements provocants,etc...) que par l'homme pervers (défilés de mode,pornographie,sculpture,nudisme,etc...) en est la parfaite illustration.

La tradition juive mentionne cette déesse comme démon féminin de l'adultère et de la fornication (3).

(1) Voir : https://www.google.dz/amp/s/www.esoblogs.net/1598/lilith-au-sein-du-mysticisme-juif/amp/#ampshare=https://www.esoblogs.net/1598/lilith-au-sein-du-mysticisme-juif/

http://islamvraiereligion.over-blog.com/2017/02/lilith-ou-le-symbole-de-la-liberte-de-la-femme.html

2)" Al-Lat ou al-Lāt (arabe : اللات  prononcé : /ælˈlæːt/) était une déesse de la fécondité et de la féminité vénérée en Arabie à l'époque préislamique. Son nom serait une contraction de al ilahat, déesse. Elle avait sa statue dans la Kaaba où elle était censée résider. Hérodote cite al-Lāt comme étant l'équivalent d'Ourania (l'Aphrodite céleste)."(Wikipédia)

Le hadith en question :"Ni la nuit ni le jour ne partira jusqu'à ce que les divinités paiennes Al-lât et Al-Ozza seront adorées de nouveau..."(Rapporté par Moslim)

(3)Voir : https://matricien.org/matriarcat-religion/judaisme/lilith/

"À l'époque contemporaine, la figure de Lilith rebelle à l'autorité d'Adam et sa création simultanée à celle de l'homme ont inspiré les mouvements   féministes comme porte-flambeau de leur lutte." (Wikipédia-Lilith)

En effet,Lilith ,dans la tradition juive, est considérée la 1ère femme d'Adam, qui après quelques nuits passées auprès de lui, refusa de coucher avec, en lui disant qu'elle ne se mettrait plus en dessous de lui,car, dit-elle, Dieu l'a créée l'égale d'Adam,puisque tous deux de terre :

" D’après le Talmud et la Kabbale du judaïsme, la véritable première femme d’Adam, Lilith (en hébreu : לילית), fut répudiée, puis chassée du paradis par Yahvé, parce qu’insoumise à son époux, et sexuellement libérée. Diabolisée, elle est désormais en enfer la concubine des démons, incarne l’appétit sexuel féminin, et est la reine des succubes, ces démons féminins qui vampirisent l’énergie sexuelle des hommes dans leur sommeil. Elle est un avatar déchu de la grande Déesse-Mère universelle.« Le Saint – béni soit-il – avait créé une première femme, mais l’homme, la voyant rebelle, pleine de sang et de sécrétions, s’en était écarté. Aussi le Saint – béni soit-il – s’y est repris et lui en a créé une seconde. » – Yehouda Bar Rabbi (Genèse Rabba 18:4) *

* Voir :  https://matricien.org/matriarcat-religion/judaisme/lilith/

C'est la même revendication prônée par les féministes en d'autres termes : " mon corps est à moi, j'en fais ce que je veux "-" Je suis l'égale de l'homme"-" "La Femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits", etc...

 

1) DEFINITION DU FÉMINISME

"Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées politiques, philosophiques et sociales, qui partagent un but commun : définir, établir et atteindre l'égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes." (définition générale que vous retrouverez dans tous les dictionnaires ou encyclopédies écrits ou numériques).

En réalité, le féminisme est une idéologie purement masculine,pensée pour la femme afin d'être à la disposition de l'homme avec son consentement.Est-ce-que les femmes le savent? Elles disent que leurs corps leurs appartiennent.Oui,c'est ce que veulent les hommes-mâles : leurs corps, pour en faire ce que bon leur semble ,tant que ça rapporte de l'argent et du plaisir.

L'image de la femme est utilisée dans tous les domaines: publicité, commerce,politique(en général, pas + de 30%,les hommes voulant garder leur suprématie dans ce domaine ),etc...

"Au XVIIIe siècle, on disait "je vous aime" pour dire "je vous désire". Actuellement, on dit "je te désire" au lieu de dire "je t'aime"...."

2) DEVALORISATION DE LA FEMME ET DE LA FAMILLE

Le féminisme a libéré la femme de toute contrainte familiale,sociale et morale.Ainsi,elle peut coucher avec qui elle veut,dormir où elle veut,voyager où elle veut,travailler où elle veut,faire de son corps ce qu'elle veut.Sa volonté n'a aucune limite.

-IVG: Interrompre une grossesse sans raison médicale est contraire à la raison.Si toutes les femmes venaient à arrêter la procréation, le monde serait vidé de tout être humain.Ce serait un suicide de l'espèce humaine.Déjà, les eugénistes projettent de ramener la population mondiale à 500 millions d'individus,chiffre qu'ils trouvent adapté à notre "petite" planète. Exemple d'une féministe (elle ne sait même le nombre d'IVG qu'elle s'était fait subir)::"J’ai avorté cinq ou six fois, et ce n’est pas vrai qu’on ne s’en remet jamais. Mais par contre, les conditions dans lesquelles on le faisait -avec une aiguille à tricoter- n’étaient vraiment pas marrantes", racontait Benoîte Groult (romancière,décédée le 20/06/2016) en 2014 à Cheek Magazine."

-Mères porteuses: porter un bébé pour les autres ,c'est une forme d'exploitation de la femme.Souffrir 9 longs mois avec toutes les complications possibles tant pour elle que pour le bébé pour,enfin,le remettre au couple concerné contre une piètre somme d'argent .De plus,il lui est enlevé le sentiment sublime de la maternité qui lui laissera sans doute un vide dans son cœur.Si ce n'est pas cela l'exploitation du corps de la femme,que peut-on en dire d'autre?

"La PMA pour toutes ne fait pas seulement sursauter les militants de Sens commun et les «lodens» de la Manif pour tous. C'est peut-être à gauche que les réactions à la proposition de Marlène Schiappa d'ouvrir la procréation médicalement assistée aux femmes célibataires et aux couples de femmes de même sexe ont été les plus virulentes. Après l'édito à charge de Charlie Hebdotoute et l'entretien sans concession de la sociologue Nathalie Heinich dans le Figaro, c'est Michel Onfray qui réagit sur Michel Onfray TV. Pour le philosophe, cettre proposition repose sur une «fiction idéologique», sur l'idée fausse que «la nature n'existe pas et que tout est culture: qu'il n'y pas de sexe, pas d'homme, de femme, d'hormone femelle, d'hormone mâle, que les testicules et les ovaires n'existent pas non plus.».

Michel Onfray dénonce également la «sophistique» égalitariste du gouvernement. Selon lui, justifier la PMA pour toutes «au nom de l'égalité» ouvre logiquement la porte à la gestation pour autrui (GPA). «Au nom de cette logique d'égalité, il n'y a pas de raison que les couples d'hommes n'aient pas le droit, comme les couples de femmes, de recourir à la procréation médicalement assistée, donc à la GPA», prévient le philosophe. Michel Onfray voit dans la gestation pour autrui le symbole de l'inégalité entre les plus aisés et les plus modestes. «Au nom de l'égalité, nous allons vers la prolétarisation des utérus des femmes les plus pauvres», conclut-il."

Source : http://www.lefigaro.fr/vox/

 

Je ne veux pas m'étendre sur ce  thème du féminisme, car beaucoup de polémiques se sont enflammées à son sujet.Mais toujours est-il que c'est une arnaque qui a rabaissé la femme au rang d'objet sexuel(traite des blanches),commercial(voir son image sur la plupart des produits) et qui lui a ôté la faculté d'avoir une famille,handicapant ainsi la société de sa base fondatrice.

"Le féminisme, notre idéologie officielle du genre, se fait passer pour un mouvement en faveur du droit des femmes. En réalité le féminisme est une arnaque cruelle, disant aux femmes que leurs instincts naturels sont "fabriqués" par la société pour les oppresser. Le féminisme stérilise les deux sexes et rend les femmes inaptes au mariage et à la maternité, et les hommes incapable de diriger et de se sacrifier pour leur famille."(Henry Makow in "Cruel Hoax").

En effet,pour que la femme soit arrivée jusqu'à ce marier avec elle-même,avec son fils ou le frère avec sa sœur c'est que son psychisme a été gravement atteint par...le féminisme !!!

"Aujourd’hui, la France comme l’Espagne et le Portugal, autorise l’inceste entre adultes consentants ainsi que la procréation. Hypocritement elle leur refuse le mariage et la reconnaissance par leurs deux parents des enfants nés de ces unions incestueuses."

https://www.les4verites.com/societe/lallemagne-va-t-elle-suivre-la-france-et-depenaliser-linceste

https://m.bibamagazine.fr/video/une-britannique-decide-de-se-marier-avec-elle-meme-64614

http://www.marieclaire.fr/,sologamie-une-americaine-se-marie-avec-elle-meme,732759.asp

https://www.google.dz/amp/www.ladepeche.fr/article-amp/2016/04/12/2323611-etats-unis-mere-fils-veulent-marier-avoir-enfants.html#ampshare=http://www.ladepeche.fr/article/2016/04/12/2323611-etats-unis-mere-fils-veulent-marier-avoir-enfants.html

3-LA FEMME EN ISLAM 

La seule religion au monde qui honore la femme est l'Islam.

1-En tant que mère:

Celle-ci doit être obéie et bien traitée. Sa satisfaction est inextricablement liée à celle d’Allah Le-Très Haut. Et il est dit que le paradis se trouve à ses pieds. C’est-à-dire que le chemin le plus court pour arriver au paradis passe par elle. C’est pourquoi il est interdit de la maltraiter et de susciter sa colère ne serait-ce qu’en poussant un « ouf » d’impatience devant elle. Ses droits sur l’enfant sont plus importants que ceux du père. Et il est particulièrement recommandé par l’Islam de prendre soin de sa mère âgée et faible. Toutes ces recommandations sont comprises dans de nombreux versets et hadiths figurant dans le Coran et la Sunna. C’est le cas de la parole du Très Haut : «Et Nous avons enjoint à l’ homme de la bonté envers ses père et mère.» (Coran 46:15) et de Sa parole : « Et ton Seigneur a décrété: « N’ adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l’ un d’ eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point: « Fi! » et ne les brusque pas, mais adresse- leur des paroles respectueuses. et par miséricorde, abaisse pour eux l’ aile de l’ humilité, et dis: « mon Seigneur, fais- leur, à tous deux, miséricorde comme ils m’ ont élevé tout petit.» (Coran 17:23/24).


2-En tant qu’épouse:

L’homme est tenu de prendre grand soin de sa femme.Il doit subvenir à ses besoins matériels et familiaux.Il ne doit pas la frapper ni la violenter. »Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. »(Coran 30:21). Les détracteurs de l’Islam nous assènent avec le verset »frappez-les »(Coran 04:34),essayant bêtement de semer le doute dans l’esprit des gens pour les éloigner de cette merveilleuse religion.Aucun musulman n’a compris de ce verset qu’il fallait frapper sa femme.C’est contraire à l’esprit du Coran et de la Sunna du Prophète,paix sur lui,comme l’ont expliqué les pieux exégètes.En effet,plusieurs versets et hadiths exhortent le musulman à prendre soin de sa femme(ceux-là,les détracteurs de l’Islam ne les citent pas !): »Et comportez- vous convenablement envers elles ».(Coran 04:19)-« Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. »(Coran 02:187)-« Elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. »(Coran 02:228)-« Les croyants ayant la foi la plus parfaite sont ceux qui ont les meilleurs comportements et les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs envers leurs femmes ».(Hadith authentique rapporté par Al Boukhari).-« Le meilleur d’entre vous est le meilleur envers sa famille et je suis le meilleur d’entre vous envers ma famille. »(Hadith authentique rapporté par At-Tarmidi).EN CONSEQUENCE,CELUI QUI FRAPPE SA FEMME N’EST PAS LE MEILLEUR DES CROYANTS CAR C’EST CONSIDERE COMME UNE LÂCHETE PAR LA MORALE MUSULMANE.


3-En tant que fille:

Il n’est pas besoin de rappeler ce qui précède,juste un hadith authentique: » Celui qui a trois filles et qui se montre miséricordieux envers elles tout en leur offrant hébergement, nourriture et vêtement, gagnera sans aucun doute le Paradis ».Un homme dit : « Ô Messager d’Allah, et celui qui en a deux ? »« Et celui qui en a deux [aura aussi la même récompense] », répondit le Prophète.(Hadith authentique rapporté par Ahmad et par Al-Boukhari dans son livre Al-Adab Al-Moufrad).La fille a le libre choix de son futur époux: »Aïcha[qu’Allah soit satisfait d’elle] a demandé au Prophète :« La fille que sa famille veut marier, doit-on avoir son consentement ou non ?- On ne la marie qu’après son consentement , répondit le Prophète. – Elle est pudique, lui dit Aicha [qu’Allah soit satisfait d’elle] .- Son consentement consiste donc dans son silence , dit le Prophète. »(Hadith authentique rapporté par Al Boukhari ).
En conclusion,l’Islam est la seule religion au monde qui honore la femme en l’élevant au même pied d’égalité avec l’homme en matière de droits et devoirs,tout en protégeant sa féminité naturelle.

 

 

Source :

https://dzmewordpress.wordpress.com/2016/06/12/180/

 

Certains gouvernants se disant musulmans sont tombés dans le piège des sirènes féministes. Ainsi,ils ont autorisé le mariage des femmes musulmanes avec des mécréants (par crainte de la portée de ce mot,ils disent "non-musulmans").Le mécréant est celui qui ne reconnait pas l'Islam comme foi et religion,ou reconnait une partie et dénigre une autre comme c'est le cas des coranistes,chiites,ahmadites,etc...ainsi que les innovateurs(ceux qui ajoutent des rites ou cultes ne faisant pas partie de l'Islam).

Parmi ces pays,la Tunisie(1) qui vient d'autoriser ce genre de mariage malgré l'opposition de la majorité du peuple tunisien musulman,se mettant ainsi à l'opposé des commandements de l'Islam en la matière,comme il est précisé ci-après :

(1) http://http://mobile.lemonde.fr/afrique/article/2017/09/15/la-tunisie-met-fin-a-l-interdiction-du-mariage-avec-des-non-musulmans_5185969_3212.html

Interdiction du mariage d'une musulmane avec un non-musulman
 
Allah a dit dans la sourate Al Baqara n°2 verset 221: « Et ne donnez pas d'épouses aux associateurs tant qu'ils n'auront pas la foi. Certes un esclave croyant vaut mieux qu'un associateur même si il vous plaît. Ceux-là appellent vers le feu tandis qu'Allah vers le paradis et le pardon par sa permission ».
قال الله تعالى : وَلاَ تُنكِحُواْ الْمُشْرِكِينَ حَتَّى يُؤْمِنُواْ وَلَعَبْدٌ مُّؤْمِنٌ خَيْرٌ مِّن مُّشْرِكٍ وَلَوْ أَعْجَبَكُمْ أُوْلَئِكَ يَدْعُونَ إِلَى النَّارِ وَاللَّهُ يَدْعُوَ إِلَى الْجَنَّةِ وَالْمَغْفِرَةِ بِإِذْنِهِ 
(سورة البقرة ٢٢١)

Allah a dit dans la sourate Al Moumtahana n°60 verset 10 concernant le mariage entre les croyantes et les mécréants: « Elles ne sont pas permises pour eux et eux non plus ne sont pas permis pour elles ».
 

قال الله تعالى : لا هُنَّ حِلٌّ لَّهُمْ وَلا هُمْ يَحِلُّونَ لَهُنَّ 
(سورة الممتحنة ١٠)

Les savants des 4 écoles juridiques ont tous mentionné le consensus sur le fait qu'il n'est pas permis à une musulmane d'être mariée à un homme qui n'est pas musulman :


L'école Hanafite:

L'imam Al Kasani (mort en 587) a dit: « Nous avons le consensus des compagnons (qu'Allah les agrée), car il est rapporté que la femme d'un homme de Bani Taghlib est rentrée dans l'Islam, Omar (qu'Allah l'agrée) lui a présenté l'Islam mais il a refusé et il les a donc séparé. Ceci a eu lieu en présence des compagnons (qu'Allah les agrée) et c'est donc un consensus ».
(Badai' Al Sanai' vol 3 p 619)

L'école Malikite:

L'imam Al Qortobi (mort en 671) a dit dans son tefsir sur le premier verset cité ci-dessus: « C'est à dire - Ne mariez pas une musulmane avec un associateur -. La communauté est en consensus sur le fait qu'un associateur ne peux en aucun cas avoir une relation sexuelle avec une musulmane ».
(Al Jami' Li Ahkam Al Quran vol 3 p 461)

L'école Chafi'ite:

L'imam Chafi'i (mort en 204) a dit: « Allah a interdit aux mécréants les femmes croyantes et il ne leur a permis aucune d'entre elles quelle que soit la situation. Les gens de science n'ont pas divergé sur cela ».
(Al Oum vol 6 p 397)

L'école Hanbalite:

L'imam Ibn Qoudama Al Maqdisi (mort en 620) a dit: « Il y a un consensus sur l'interdiction du mariage entre les musulmanes et les mécréants ».
(Al Moughni vol 10 p 10)

 

La liberté sexuelle donnée à la femme et garantie par la loi en Occident judéo-chrétien a eu pour conséquence la multiplication des naissances hors mariage.Ainsi, la filialité et la généalogie de la majorité des individus se trouvent gravement compromises,sauf pour les élites qui tiennent à leurs traditions ancestrales afin de préserver la pureté de leurs lignées respectives dans un but de leadership.

Ainsi en France,par exemple, 60% des naissances ont été répertoriées hors mariages. Sachant qu'un français a copulé en moyenne avec 9 femmes, il serait difficile de déterminer la filialité des enfants nés de ces unions aléatoires,sauf peut-être par des tests ADN,et encore!

https://www.google.dz/amp/amp.parismatch.com/Actu/Societe/En-France-pres-de-60-des-naissances-surviennent-hors-mariage-939393#ampshare=http://www.parismatch.com/Actu/Societe/En-France-pres-de-60-des-naissances-surviennent-hors-mariage-939393

Pourtant, l'Occident qui se dit héritier de la religion judéo-chrétienne, est loin des enseignements de son livre saint,la bible.En effet,cette dernière dit que les enfants illégitimes n'entreront pas dans l'Assemblée de l'Éternel,c'est-à-dire le Paradis.

 

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