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Interdiction de destruction des lieux de culte en Islam

Publié le par Ahmed Miloud

Il est formellement interdit de détruire les lieux de culte surtout ceux des gens du Livre(juifs et chrétiens). Il est clairement dit dans le Coran ce qui suit :

" Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d'Allah est beaucoup invoqué." (Coran 22 : 40)

Mosquée Ketchaoua, Alger(1436)

Notre-Dame d'Afrique, Alger(1858)

La grande synagogue de Tunis, Tunisie(1933)

Ce verset montre clairement qu'en Islam, les lieux de cultes quelqu'ils soient doivent être protégés et respectés comme l'explique la fatwa(décret religieux islamique) des ulémas ci-après.

Ahmed Miloud

Quel est l’avis religieux relatif à l’attentat aux Églises et aux lieux de culte soit par la destruction ou l’explosion, surtout s’il y a dedans des personnes pratiquant leurs cultes ?

En effet, certains gens prétendent qu’il n’y a pas entre les Chrétiens et nous, les Musulmans, ce qu’on appelle Pacte de Protection, est-ce vrai ?

Réponse : Conseil de Fatwa(Égypte)
L’Islam est la religion de la coexistence ; ses principes s’opposent évidemment à la contrainte et à la violence. C’est pourquoi, il n’a point contraint les adeptes des autres religions à l’embrasser ; mais au contraire, il a accordé à l’Homme l’entière liberté de croyance. Dans de nombreux versets, le Législateur Suprême met l’accent sur cette vérité : 

« Point de contrainte en religion maintenant que la Vérité se distingue nettement de l’erreur[1]. »
« Dis : « La Vérité émane de votre Seigneur. Croira qui voudra et niera qui voudra ![2] »  
« À vous votre religion, et à moi la mienne ![3] » 

Étant donné que l’Islam a accordé aux adeptes des autres religions la liberté de croyance, il leur a permis, également, d’en pratiquer librement les cultes dans leurs temples. Raison pour laquelle, il a pleinement assuré la protection de ces lieux de culte, y accordé un soin particulier et interdit catégoriquement d’y porter atteinte. Le Coran indique que le Djihad contre l’injustice et l’agression est à l’origine de la préservation des lieux de culte contre toute atteinte et sert de garantie de sauvegarde à ceux qui les fréquentent :

« Si Dieu ne repoussait pas certains peuples par d’autres, des ermitages auraient été démolis, ainsi que des synagogues, des oratoires (églises) et des mosquées où le Nom de Dieu est souvent invoqué. Dieu assistera assurément ceux qui aident au triomphe de Sa Cause, car la force et la puissance de Dieu n’ont point de limite. [41] Dieu prêtera assistance à ceux qui, une fois leur position consolidée, accompliront la salât, s’acquitteront de la zakat, ordonneront le Bien et dénonceront le Mal. En définitive, c’est à Dieu qu’appartient l’issue de toute chose[4]. »

Dans son Tafsir (2/385. Dar al-Kotoub al-’Ilmyya), Moqatel Ibn Sulayman dit : « Tous les adeptes de ces religions adorent Dieu dans ces lieux de culte, c’est pourquoi, Allah, le Très-Haut, a voulu que les Musulmans en soient les protecteurs. » 

Dans son Tafsir (12/70, Dar al-Kotoub al-Massryya), l’imam al-Qortobi dit : «  Si Allah n’avait pas prescrit aux Prophètes et aux croyants de combattre les ennemis des religions, ces derniers auraient, à toute époque, détruit les lieux de culte. Donc, l’obligation du Djihad fut établie pour que les religieux puissent se consacrer à l’adoration. C’est grâce au Djihad, dont la prescription remonte à des époques très éloignées, que les institutions religieuses et les cultes ont survécu. Il semble qu’Allah, en autorisant aux croyants opprimés le Djihad pour se défendre, ait voulu dire que sans le Djihad, le faux aurait l’emporté sur le vrai dans toutes les communautés. Par conséquent, si un Chrétien ou un Sabéen juge horrible le Djihad contre l’ennemi, il contredit alors sa religion ; car sans le Djihad, sa religion n’aurait pas survécue. Ibn Khoways Mendad dit : « Le verset renferme l’interdiction de détruire les Eglises et les Synagogues des Gens du Livre ainsi que les foyers du feu des Mages. »
De sa part, la Sunna a affirmé cette vérité. La preuve es est que le Prophète🌹ﷺ🌹 fit écrire à l’évêque de Bani al-Hareth Ibn Ka’b, aux évêques, aux prêtres et aux moines de Najran ce qui suit : « Je leur porte garant de ce qu’ils ont des églises, des oratoires et des monastères. Ils auront, en plus, le pacte de protection de la part d’Allah et de Son Messager. Que nul évêque, nul moine, nul prêtre ne seront point déplacés de leurs fonctions sacerdotales. Que leurs droits soient gardés intacts tant qu’ils font preuve de sincérité et remplissent bien leurs devoirs sans contrainte ni oppression ! »

 

D’ailleurs, l’Islam ordonne aux Musulmans d’être bienveillants, compatissants et équitables à l’égard des adeptes des autres religions :

« Dieu ne vous défend pas d’être bons et équitables envers ceux qui ne vous attaquent pas à cause de votre religion et qui ne vous expulsent pas de vos foyers. Dieu aime ceux qui sont équitables[5]. »

 

Tout au long de leur histoire honorable et de leur civilisation grandiose, dès l’époque du Califat bien-guidé jusqu’aux époques ultérieures, les Musulmans, prédécesseurs et successeurs, observaient fidèlement cet ordre divin. Ils se paraient de bonnes mœurs qui captivaient les cœurs des gens, avant même la conquête de leurs territoires.

 

Pendant son Califat, ‘Omar Ibn al-Khattab assura aux habitants de Jérusalem la liberté de croyance ainsi que la protection de leurs personnes et de leurs Eglises. Il en fit un écrit où il dit : « Au nom d’Allah, le très Clément et le Tout Miséricordieux. Tel est l’engagement de ‘Omar, serviteur d’Allah et Calife des croyants, envers les habitants de Elia : je m’engage à assurer aux habitant de Elia la protection de leurs personnes, de leurs biens, de leurs Eglises, de leurs Croix, de leurs malades et de bien portants ainsi que de toute leur communauté. Que leurs Eglises ne soient ni habitées ni démolies  ni dépouillées ni diminuées ! Que personne ne touche ni à leurs croix ni à leurs biens ! Qu'ils ne subissent pas de contrainte à cause de leur religion ! Qu'on ne porte pas atteinte à l'un d'entre eux. Le contenu de ce document représente l’engagement d’Allah et de Son Messager et la garantie des Califes et des croyants à l’égard de ceux, parmi eux, qui s’acquittent de leur tribut (Djizya). J’ai pris pour témoins de cet écrit Khaled Ibn al-Walid, ‘Amr Ibn al-’Ass, ‘Abd er-Rahman Ibn ‘Awf, Muawiya Ibn Abî Sufyan.
 Ecrit et préparé en l’an quinze de l’Hégire ! »

 

En outre, ‘Omar rédigea le même écrit aux habitants de Ludd « Au nom d’Allah, le Clément et le Plus Miséricordieux. Tel est l’écrit de ‘Omar, serviteur d’Allah et Calife des croyants, aux habitants de Ludd et de la Palestine toute entière : « Je m’engage à leur assurer la protection de leurs personnes, de leurs biens, de leurs Eglises, de leurs Croix, de leurs malades et des bien portants ainsi que de toute leur communauté. Que leurs Eglises ne soient ni habitées ni détruites  ni dépouillées ni diminuées ! Qu'on ne touche ni à leurs croix ni à leurs biens ! Qu'ils ne subissent pas de contrainte à cause de leur religion ! Qu'on ne porte pas atteinte à l'un d'entre eux[6]. »
Lorsque ‘Omar Ibn al-Khattab était en visite à l’une des Eglises à Jérusalem, le moment de la prière est venu. Cependant, il a dit à l’archevêque : « Je veux accomplir ma prière. », « Je vous en prie, faites-là ici. », proposa l’archevêque. Mais ‘Omar a refusé sa proposition et accompli individuellement la prière en dehors de cette Eglise. Une fois finie la prière, il s’est adressé à l’archevêque en ces termes : « Si j’avais accompli la prière au sein de l’Eglise, les Musulmans, après ma mort, se seraient emparés en disant en guise de justification : « C’est ici qu‘Omar a accompli la prière[7]. » 
De leur part, les Orientalistes ont beaucoup admiré cet événement glorieux. Dans son ouvrage la Vie de Mahomet, Dermenghem dit : « Le Coran et la Sunna exhortent, à profusion, à la tolérance. Les premiers conquérants musulmans se sont scrupuleusement conformés à ces directives. Quand ‘Omar arriva à Jérusalem, il donna l’ordre aux Musulmans de ne pas causer ni de gêne aux Chrétiens, ni de dégât à leurs Eglises. En outre, quand il fut invité par le patriarche à accomplir sa prière au sein de l’Eglise, il refusa de peur que les Musulmans, après son décès, ne s’emparent du lieu en se justifiant par ce précédent. De même, dans son ouvrage «Mohamad et le mahométisme», Ethmis a confirmé le même sens[8]. 
De son côté, Khalid Ibn al-Walid assura aux habitants de Damas la protection de leurs Eglises en le confirmant par écrit. C’est ce qu’indique al-Balazry dans Fotouh al-Bilad (P. 120. Lagnet al-Bayan al-‘Arabi). De même, Chorahbil Ibn Hasana assura aux habitants de Tibériade la protection de leurs personnes et de leurs Eglises. C’est ce qu’affirme également al-Balazry dans le même ouvrage (P. 115). D’ailleurs, les habitants de Baalbek demandèrent à Abu ‘Obayda ‘Amer Ibn al-Jarrah de garantir la protection de leurs personnes et la sauvegarde de leurs Eglises et il accepta leur demande et en fit un écrit (Ibid. (P. 129). Il accorda le même engagement aux habitants de Hams et de Halab (Alep) (Ibid. 130, 146). De plus, ‘Iyad Ibn Ghonm accorda aux habitants d’al-Riqqa l’engagement de la protection de leurs personnes et des leurs Eglises en le confirmant par écrit. (Ibid. 172). Pendant le Califat de ‘Uthman Ibn ‘Affane, Habib Ibn Maslama donna aux Chrétiens, aux Mages et aux Juifs de Dabil, ville arménienne, l’engagement de la protection de leurs personnes, de leurs biens, de leurs Eglises, de leurs synagogues, de leurs présents et absents et en fit un écrit (Ibid. 199).
D’après Abi Ibn ‘Abdellah an-Nakh’i qui dit : « Il nous est parvenu l’écrit de ‘Omar Ibn ‘Abdel ‘Aziz où il dit : « Ne démolissez ni une synagogue ni une Eglise ni un temple de culte de feu dont vous vous êtes engagés à garantir la protection[9] ! »
 

On demanda à Attaa : « Est-il permis de détruire les Églises ?! », « Non, sauf celles qu’on construit dans l’enceinte sacrée de la Mecque[10]. »
Même dans les rares fois où on a dérogé à ces engagements, les Califes justes ne tardaient point à éliminer l’injustice et à restituer les droits aux opprimés. Dans al-Amwal (P.201), Abu ‘Obayd al-Qasim Ibn Salam rapporte que ‘Ali Ibn Abi Hamla a dit : « Les Chrétiens de Damas ont porté plainte contre nous auprès de ‘Omar Ibn ‘Abdel ‘Aziz à propos d’une Église dont le terrain avait été donné en fief par untel à Bani Nasr. A ce moment-là, ‘Omar nous a donné l’ordre de l’évacuer et de la restituer aux Chrétiens. »
De là, il s’avère évident que porter atteinte aux Eglises par la destruction ou l’explosion ou bien par le fait de tuer ou de terroriser ceux qui les fréquentent est un acte interdit allant à l’encontre de l’esprit de tolérance dont se pare amplement notre Chari’a. Plus encore, ces actes criminels constituent évidemment une violation du Pacte conclu avec Allah et Son Messager. Leur auteur est au nombre de ceux contre qui le Prophète se dressera en adversaire au Jour Dernier. Abu Da’oud dans ses Sunan, Ibn Zangawé dans al-Amwal, al-Baihaqi dans as-Sunan al-Kobra d’après Safwan Ibn Silim d’après un nombre de personnes (trente fils des Compagnons comme l’indiquent Ibn Zangawé et al-Baihaqi d’après leurs pères que le Prophète a dit :
« Je plaiderai moi-même, le Jour du Jugement, contre celui qui opprime une personne avec qui on a conclu un pacte de protection, ou la dénigre ou la contraint à faire ce qui va au-delà de ses capacités, ou bien lui prend quelque chose contre gré. » 
Ibn Zangawé et al-Bayhaqi ont ajouté :
« Celui qui tue une personne protégée par un pacte avec les Musulmans (Mu’âhad) ne sentira point le Parfum du Paradis qui se fait sentir d’une distance équivalente à quarante années. »
Dans Charh at-Tabsera wattazkera, al-Hafez Al-’Iraqi dit : «La chaîne de transmission de ce Hadith est bonne bien que quelques rapporteurs n’y soient pas identifiés, car il s’agit d’un nombre considérable des fils des Compagnons qui va jusqu’à la notoriété qui n’exige pas la fiabilité[11]. »
Quant aux opinions minimes se trouvant dans le patrimoine de Fiqh qui jugent permis de détruire les Églises, elles ont été formulées dans des circonstances sociales précises et des contextes historiques bien spécifiques. Par conséquent, il n’est pas convenable de considérer ces avis comme faisant partie de la Chari’a. En effet,les preuves religieuses évidentes et l’Histoire et la civilisation musulmane dans leur ensemble ainsi que la survie saine et sauf des Églises et des temples dans tous les coins du monde musulman au cours des siècles passés jusqu’à nos jours, tout cela témoigne incontestablement du respect de l’Islam pour les caractères sacrés des lieux de culte et des soins qu’il y a accordés d’une manière jamais vue dans une autre religion ou autre civilisation. En outre, la décision du chef du commandement est de nature à écarter toute divergence en la matière. Au cas où il adopte à cet égard l’avis d’une certaine école de Fiqh dans le but de maintenir l’intérêt et la sécurité sociale, les Musulmans doivent s’y conformer ; et par conséquent, il sera interdit d’y déroger. Car la dérogation à cet ordre représente une usurpation non seulement du droit du chef du commandement mais aussi de la nation toute entière et constitue une corruption sur terre.
 D’ailleurs, porter atteinte aux Eglises et aux Chrétiens d’Egypte et d’autres pays musulmans représente une violation du droit de citoyenneté. Ils ont conclu avec les Musulmans un pacte stipulant qu’ils coexistent avec nous en paix et en sécurité. Par conséquent, porter atteinte à leurs personnes et à leurs Eglises ou leur causer de mal ou de peur déroge évidemment à ce pacte et engendre la méfiance dans tout pacte ou traité conclu avec les Musulmans. De tels crimes sont bien condamnés par les textes religieux. A cet égard, Allah, le Très-Haut, dit :

« Ô croyants ! Respectez vos engagements[12] ! »

Dans son Sahih, al-Boukhari rapporte d’après ‘Abdullah Ibn ‘Omar que le Prophète a dit : « Quatre qualités révèlent le parfait hypocrite. Quiconque en possède une, garde en lui un brin d’hypocrisie, et ce, jusqu’à ce qu’il s’en soit débarrassé, à savoir le fait de trahir quand on lui fait confiance, de mentir quand on lui parle, de décevoir quiconque compte sur lui et de faire preuve de méchanceté lors des litiges. »
Ibn Maja rapporte d’après ‘Omar Ibn al-Hameq al-Khoza’i que le Prophète a dit : « Si un Musulman tue quelqu’un après lui avoir assuré la protection, il sera, le Jour Dernier, scandalisé pour sa perfidie. »
Dans la version rapportée par al-Bayhaqi et at-Tayalésy dans son Mosnad, le Prophète a dit :
« Si un Musulman tue quelqu’un après lui avoir assuré la protection, il sera privé de mon intercession même si la victime était mécréante. »
Al-Boukhari rapporte d’après ‘Ali Ibn Abi Taleb que le Prophète a dit :
« Les Musulmans sont tenus de respecter le pacte conclu par le plus modeste parmi eux. Quiconque viole ce pacte, attire sur lui la malédiction d’Allah, des Anges, et des gens entiers et en fin du compte ses actes d’obéissance seront rejetés. »
Sans doute, ces actes criminels trahissent une perfidie et portent atteinte aux gens paisibles. Abu Da’oud et al-Hakem dans al-Mustadrak d’après Abu Horayra que le Prophète a dit :
« Le vrai croyant ne poignarde pas au dos ; car la foi enchaîne la traîtrise. »
Commentant ce Hadith, Ibn al-Athir dit dans an-Nihaya : 
« Le Hadith interdit de porter la main sur une personne et de l’assommer à l’improviste. »
Le Hadith compare la foi qui empêche la perfidie à la chaîne qui accable le mouvement.
  Il est à noter que le Hadith a été rapporté sous une forme déclarative négative impliquant l’interdiction.
D’ailleurs, le Prophète nous a spécifiquement recommandés d’être bienveillants à l’égard des Coptes d’Egypte :
« Je vous recommande les Coptes d’Egypte. Vous ferez la conquête de leurs territoires et ils seront pour vous un appui et un renfort dans le sentier d’Allah. »
Al-Hafez al-Haytamey dit : « Les rapporteurs de ce Hadith sont fiables et dignes de confiance. »
Abu Ya’lâ dans son Mosnad et Ibn Hibân dans son Sahih rapportent que le Prophète a dit :
« Je vous recommande les Chrétiens d’Egypte ; car ils vous serviront d’appui contre votre ennemi si Allah le veut. »
Mousa Ibn Djobeir rapporte d’après un nombre des sages de la Médine que ‘Omar Ibn al-Khattab fit écrire à ‘Amr Ibn al-‘Ass, wali d’Egypte : « Sache bien qu’Allah te voit et observe tes actes ; Il, Exalté soit-Il, dit : « Daigne faire de nous des modèles de piété pour ceux qui craignent le Seigneur[13] ! ». Tu as, dans ce pays, des personnes qui ont conclu avec nous un pacte de protection et à l’égard des qui le Prophète nous a recommandés d’être bienveillants en disant : « Je vous recommande d’être bienveillants à l’égard des Coptes en vertu du pacte de protection et du lien de parenté égyptienne. », et ce lien de parenté remonte à la mère d’Ismail. De plus, le Prophète a dit : « Je plaiderai moi-même, le Jour du Jugement, contre celui qui opprime une personne avec qui on a conclu un pacte de protection, ou la contraint à faire ce qui va au-delà de ses capacités. » Prends garde ‘Amr d’être parmi ceux contre qui le Prophète plaiderai le Jour Dernier[14] ! » 

En effet, l’Histoire approuve incontestablement la parole du Prophète à cet égard. La preuve en est que lorsque les conquérants musulmans sont entrés en Egypte, les Coptes les ont chaleureusement accueillis et coexisté avec eux en toute paix et sécurité. Ainsi, l’Egypte nous a offert une expérience historique bien profonde et un modèle exceptionnel de coexistence pacifique entre les adeptes des religions différentes.
D’ailleurs, ces actes criminels et ces menaces contredisent la Chari’a ainsi que toutes les religions qui ordonnent l’observation de cinq éléments d’importance majeure : la foi, l’âme, la raison, l’honneur, et les biens, c’est ce qu’on appelle, en fait, les cinq objectifs principaux de la Chari’a. Alors, il est bien évident que ces actes criminels portent atteinte à l’un de ces objectifs, à savoir celui de protéger l’âme humaine. La victime est un citoyen innocent dont l’âme est inviolable puisqu’Allah, le Très-Haut, a accordé à cette âme un caractère sacré :

« Voilà pourquoi Nous avons édicté cette loi aux fils d’Israël : « Quiconque tue une personne non coupable d’un meurtre ou d’une sédition sur Terre est considéré comme le meurtrier de l’humanité tout entière[15]. »

  On peut citer parmi les préjudices majeurs de ces actes abjects le fait de déformer l’image de l’Islam, dans l’imagination des non-Musulmans, et de conforter la thèse infondée des ennemis de l’Islam selon lesquelles la religion musulmane est une religion barbare et sanguinaire. Sans doute, l’Islam est innocent de ces accusations mensongères. En outre, ces actes criminels peuvent servir de prétexte aux ennemis qui guettent l’occasion pour s’ingérer, sans droit, dans nos affaires intérieures. Il faut noter également qu’Allah a ordonné aux Musulmans de ne pas insulter les non-Musulmans pour ne pas les inciter à insulter Allah :  

« N’insultez pas ceux qui invoquent d’autres divinités que Dieu, car ils seraient tentés, dans leur ignorance, d’insulter à leur tour Dieu par esprit de vengeance. C’est ainsi que Nous embellissons aux yeux de chaque peuple ses propres actions. Puis ils retourneront tous à leur Seigneur, qui les informera de leurs actes passés. [16] »

 

Le fait de tuer et de semer la peur parmi les gens, que provoquent ces actes criminels, est appelé Hiraba (banditisme) qui est une sorte de corruption sur terre. Il est à noter que l’auteur de ce crime est passible d’une sanction plus dure que celle infligée au meurtrier, au voleur et au fornicateur ; car il s’agit tout simplement d’un crime organisé contre la société toute entière. A cet égard, Allah, le Très-Haut, dit :

« La seule récompense de ceux qui font la guerre à Dieu et à Son Prophète, et qui provoquent le désordre sur la Terre, est qu’ils soient mis à mort, crucifiés ou amputés d’une main et d’un pied par ordre croisé, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera une dégradation pour eux, dans ce monde, en plus du terrible châtiment qui les attend dans la vie future[17]. »

Quant à la prétention selon laquelle le pacte de protection que les non-Musulmans avaient conclu avec nous a pris fin et par conséquent nous ne sommes plus tenus de leur assurer aucune protection, elle est infondée et irréfléchie. La citoyenneté est un principe islamique bien établi dans la Chari’a. Elle est, sous sa forme convenue, est appliquée et reconnue par les constitutions du monde musulman y compris celle d’Egypte dont le deuxième article stipule que la Charia est la source référentielle de la législation. En outre, l’Islam a établi, il y a quatorze siècles, le droit de citoyenneté. La preuve en est que le pacte de Médine que le Prophète a établi stipule la coexistence et l’égalité de droits et devoirs entre tous les citoyens de Médine, sans égard ni à la religion ni à la race ni à aucune autre considération. Et par conséquent, la citoyenneté est l’un des pactes reconnus par la Charia qu’il faut respecter et appliquer.   

Notes
[1] Coran, al-Baqara, 256.
[2] Coran, al-Kahf, 29.
[3] Coran, al-Kafiroun, 6.
[4] Coran, al-Hajj, 40, 41.
[5] Coran, al-Mumtahina, 8.
[6] Rapporté par l’imam at-Tabari dans son Histoire ((2/449) Dar al-Kotoub al-‘Ilmyya)
[7] Rapporté par Ibn Khaldoun dans son Histoire (2/225. Ihyaa at-Tourass al-‘Arabi).
[8] At-Tasamoh wal ‘Odwanyya (la tolérance et l’agressivité), Saleh al-Hoçain. P. 120, 121.
[9] Rapporté par Ibn Abi Chayba dans al-Mossannaf ainsi que par Abu ‘Obayd al-Qasim Ibn Salam dans al-Ammwal (P. 123. Dar al-Fikr). 
[10] Rapporté par Ibn Abi Chayba dans al-Mossannaf.
[11]Le Hadith Motawatir, c’est ce qu’a transmis un groupe de personnes d’après un autre, de sorte que chacun contient un grand nombre. Dans ce genre de Hadiths, il est inconcevable que les rapporteurs s’accordent sur le mensonge.
 [13] Coran, al-Forqan, 74.
[14] Cite par Ibn Sa’d dans at-Tabaqat al-Kobra ainsi que par al-Motaqi al-Hendi dans Kenz al-‘Ommal. 
[15] Coran, al-Ma’ida, 32.
[16] Coran,
[17] Coran, al-Ma’ida, 33.

Source :
http://www.dar-alifta.org/viewFatwa.aspx?ID=3520&LangID=3
 

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GIF باسم الله الرحمان الرحيم

Publié le par Ahmed Miloud

 

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Islam : La protection contre le dajjal selon la Sunna

Publié le par Ahmed Miloud

Dans la tradition musulmane, le dajjal/antéchrist est décrit comme une personnalité qui est borgne voyant avec un seul œil et ayant écrit à son front le mot « K A F I R », c’est-à-dire « mécréant  » en arabe. Cette description rappelle étrangement la franc-maçonnerie ,fer de lance du nouvel ordre mondial,dont le symbole est l’œil d’Horus(voir photo) et son culte du « Grand Architecte »(1) en lieu et place du culte de Dieu Tout-Puissant comme expliqué ci-dessous. Voir plus ici :
https://dzmewordpress.wordpress.com/2018/04/21/et-si-le-dajjal-antechrist-etait-le-nouvel-ordre-mondial-nwo-incarne-par-loccident/
En tant que musulmans, pour nous protéger du dajjal, le Prophète, benediction et salut d'Allah sur lui nous exhorte ainsi  :

1) Demander régulièrement protection contre le Dajjal pendant la prière :
« Mon Seigneur ! Je demande Ta protection contre le châtiment de la tombe, Ta protection contre la tentation du Dajjal, et Ta protection contre les tentations de la vie d’ici-bas et celles liées à la mort. Mon Seigneur! Je Te demande de me protéger contre les causes de péché et de responsabilité (financière trop lourde). » [Rapporté par Al-Boukhari n°789]
 « Quand l’un de vous prononce les deux professions de foi (qui prélude à la fin de la prière), qu’il demande à Dieu de le protéger contre quatre : qu’il dise : mon Seigneur ! Je Te demande de me protéger contre le châtiment de la géhenne, contre le châtiment de la tombe, contre les tentations de la vie et celles liées à la mort et contre la tentation du Dajjal » [Rapporté par Mouslim n°924]

(2) S’éloigner de lui :
« Quiconque entend parler de lui, alors laissez-le et éloigner vous de lui." [Rapporté par Mouslim]
"Que s’éloigne quiconque entendra parler du Dajjal" [Rapporté par Ahmad n°19118, Abou Dawoud n°3762, et al-Hakim 4/531]

(3) Réciter sur lui les 10 premiers et les 10 derniers versets de la sourate 18 Al Kahf (La caverne) :
" Celui d’entre vous qui aura mémorisé les dix premiers versets de la sourate de la Caverne sera protégé contre la tentation du Dajjal."Selon Mouslim, Shuba a dit : « A la fin de la sourate de la Caverne » tandis que Hammam a dit : « au début de la sourate de la Caverne. »
An-Nawawi -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- dit : « Cela est dû au fait que le début de la sourate contient des choses étonnantes et des signes dont la méditation permet de se mettre à l’abri de la tentation du Dajjal. Il en est aussi de même de la fin de la sourate (La Caverne 18, verset 102)qui contient les propos du Très Haut : « Ceux qui ont mécru, comptent-ils donc pouvoir prendre, pour alliés, Mes serviteurs en dehors de Moi? Nous avons préparé l'Enfer comme résidence pour les mécréants »." [Source : Commentaire du Sahih de Mouslim, tome 6, page 93]


Les 10 premiers versets de la Sourate 18 

Traduction rapprochée

" 1.Louange à Allah qui a fait descendre sur Son serviteur (Muhammad), le Livre, et n'y a point introduit de tortuosité (ambiguïté)!
2. [Un livre] d'une parfaite droiture pour avertir d'une sévère punition venant de Sa part et pour annoncer aux croyants qui font de bonnes oeuvres qu'il y aura pour eux une belle récompense.
3. où ils demeureront éternellement,
4. et pour avertir ceux qui disent : "Allah S'est attribué un enfant."
5. Ni eux ni leurs ancêtres n'en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches! Ce qu'ils disent n'est que mensonge.
6. Tu vas peut-être te consumer de chagrin parce qu'ils se détournent de toi et ne croient pas en ce discours!
7. Nous avons placé ce qu'il y a sur la terre pour l'embellir, afin d'éprouver (les hommes et afin de savoir) qui d'entre eux sont les meilleurs dans leurs actions.
8. Puis, Nous allons sûrement transformer sa surface en sol aride.
9. Penses-tu que les gens de la Caverne et d'ar-Raquim ont constitué une chose extraordinaire d'entre Nos prodiges?
10. Quand les jeunes se furent réfugiés dans la caverne, ils dirent : "Ô notre Seigneur, donne nous de Ta part une miséricorde; et assure nous la droiture dans tout ce qui nous concerne".
(Coran 18 : 1 à 10)

Les 10 derniers versets de la Sourate 18

Traduction rapprochée

(100. Et ce jour-là Nous présenterons de près l'Enfer aux mécréants,)
" 101. dont les yeux étaient couverts d'un voile qui les empêchait de penser à Moi, et ils ne pouvaient rien entendre non plus.
102. Ceux qui ont mécru, comptent-ils donc pouvoir prendre, pour alliés, Mes serviteurs en dehors de Moi? Nous avons préparé l'Enfer comme résidence pour les mécréants.
103. Dis : "Voulez-vous que Nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants, en oeuvres?
104. Ceux dont l'effort, dans la vie présente, s'est égaré, alors qu'ils s'imaginent faire le bien.
105. Ceux-là qui ont nié les signes de leur Seigneur, ainsi que Sa rencontre. Leurs actions sont donc vaines". Nous ne leur assignerons pas de poids au Jour de la Résurrection.
106. C'est que leur rétribution sera l'Enfer, pour avoir mécru et pris en raillerie Mes signes (enseignements) et Mes messagers.
107. Ceux qui croient et font de bonnes oeuvres auront pour résidence les Jardins du "Firdaws," (Paradis),
108. où ils demeureront éternellement, sans désirer aucun changement.
109. Dis : "Si la mer était une encre [pour écrire] les paroles de mon Seigneur, certes la mer s'épuiserait avant que ne soient épuisées les paroles de mon Seigneur, quand même Nous lui apporterions son équivalent comme renfort".
110. Dis : "Je suis en fait un être humain comme vous. Ils m'a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique! Quiconque, donc, espère rencontrer son Seigneur, qu'il fasse de bonnes actions et qu'il n'associe dans son adoration aucun à son Seigneur."
(Coran 18 : 101 à 110)

Ahmed Miloud

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C'est l'Islam

Publié le par Ahmed Miloud

D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « L'Islam est que tu adores Allah et que tu ne Lui associes rien, que tu accomplisses la prière, que tu t'acquittes de la zakat, que tu jeûnes le Ramadan, que tu fasses le pèlerinage vers la Maison (1), que tu ordonnes le bien, que tu interdises le mal et que tu passes le salam à ta famille.

Celui qui délaisse quelque chose de cela, c'est une flèche de l'Islam qu'il a délaissé et celui qui les délaisse toutes aura certes mis l'Islam derrière son dos (2) ».
(Rapporté par Al Hakim et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2324)
(1) C'est à dire la Ka'ba qui se trouve dans la mosquée Al Haram à La Mecque.
(2) Ce hadith montre que le jeûne du mois de Ramadan est une obligation.
Source :
http://www.hadithdujour.com/

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Les chiites sont-ils musulmans?

Publié le par Ahmed Miloud

Il est interdit, en islam, de créer des sectes et des divisions ​​​​

Le glorieux Coran dit:

"Ceux qui émiettent leur religion et se divisent en sectes, de ceux-là tu (Ô Mohammed) n'es responsable en rien: leur sort ne dépend que d'Allah. Puis, Il les informera de ce qu'ils faisaient." [Coran 6:159]

Dans ce verset, Allah, Gloire à Lui, dit que le musulman doit se dissocier de ceux qui divisent leur religion en sectes. Mais lorsqu'on demande à un musulman ce qu'il est exactement, souvent il répond: "je suis sunnite" ou "je suis chiite". Certains se présentent comme Hanafi, ou Shafi'i ou Maliki ou Hambali. Certains disent: "je suis Déobandi" alors que d'autres disent: "je suis Barelwi".

Notre Prophète était musulman

Si l'on demandait à ces musulmans: "qu'était notre Prophète (paix sur lui)? Était-il Hanafi, Shafi'i, Hambali ou Maliki?", ils répondraient certainement: "Non! Il était musulman comme tous les prophètes et messagers d'Allah avant lui.".

Il est mentionné dans le verset 52 de la sourah 3 du Coran que Jésus (paix sur lui) était musulman. Plus loin, au verset 67, le Coran dit que Ibrahim (paix sur lui) n'était ni juif ni chrétien, mais musulman.

 Selon le Coran, nous sommes "musulmans"

a) Si l'on demande à un musulman ce qu'il est exactement, il devrait toujours répondre: "Je suis musulman" et non pas "je suis Hanafi" ou "Shafi'i". Au verset 33 de la sourah 41 on peut lire:

"Et qui profère plus belles paroles que celui qui appelle à Allah, fait bonne oeuvre et dit: "Je suis du nombre des musulmans"?[Coran 41:33]

b) Le Prophète (paix sur lui) a dicté des lettres destinées à des rois et des gouverneurs non- musulmans, pour les inviter à embrasser l'islam. Dans ces lettres, il a fait transcrire le verset 64 de la troisième sourah du Coran: "...dites:

"Soyez témoins que nous, nous sommes soumis (musulmans)." [3:64]

Respect envers les grands savants de l'islam

Nous devons respecter tous les grands savants de l'islam, et cela inclut les quatre Imams, Imam Abou Hanifa, Imam Shafi, Imam Ahmed et Imam Malik (qu'Allah soit satisfait d'eux). Ils étaient de grands érudits et qu'Allah les récompense pour leurs longues recherches et leur patient travail. Nul n'a le droit de s'objecter si un musulman adopte un ou des avis de de l'un ou l'autre de ces imams. Et, encore une fois, lorsque la question "qu'es-tu exactement?" est posée à un musulman, sa réponse devrait toujours être: "je suis musulman".

Certains argumenteront en citant le hadith de notre Prophète (paix sur lui) que l'on retrouve dans Sounan Abou Daoud (no.4579). Dans ce hadith, on rapporte que le Prophète (paix sur lui) a dit: "Ma communauté se divisera en soixante-treize sectes." Ce hadith, donc, rapporte que le Prophète a prédit la division de sa communauté en soixante-treize sectes. Il n'a pas conseillé aux musulmans de prendre une part active à cette division. Le Coran nous ordonne de ne pas créer de sectes. Ceux qui suivent les enseignements du Coran et des hadith authentiques et qui ne créent pas de sectes sont ceux qui sont sur la bonne voie.

Dans le hadith no.171 du recueil de at-Tirmidhi, on rapporte que le Prophète (paix sur lui) a dit: "Ma Oummah se divisera en soixante-treize sectes; elles iront toutes en Enfer sauf une." Les compagnons demandèrent au Messager d'Allah (paix sur lui): "Quel sera ce groupe?" Ce à quoi il répondit: "C'est celui auquel mes compagnons et moi appartenons." Dans plusieurs versets, le Coran ordonne: "Obéissez à Allah et à Son Messager". Le véritable musulman ne devrait suivre que le Coran et les ahadith authentiques. Il peut accepter l'opinion de n'importe quel savant dans la mesure où elle est conforme aux enseignements du Coran et des hadith authentiques. Si une opinion est contraire à la parole d'Allah ou à la Sounnah du Prophète (paix sur lui), alors elle n'a aucun poids, peu importe le degré d'érudition du savant. Si les musulmans faisaient une lecture plus réfléchie du Coran et suivaient les enseignements des ahadith authentiques, la plupart de ces différences seraient inexistantes et nous pourrions devenir une communauté musulmane unie.

Dr Zakir  Naïk, célèbre prédicateur musulman

Les chiites à la lumière de l'Islam

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Kamel Daoud et l'Islam

Publié le par Ahmed Miloud

Kamel Daoud(capture d'écran)

Kamel Daoud, pseudo-intellectuel algérien, s'est perdu dans le labyrinthe de son dédale psychique en voulant pourfendre les enseignements de l'Islam dont il a fait son Minotaure. J'ai commencé par ces mots sachant qu'il est féru de littératures et mythologies grecques qu'il étale à chacune de ses interventions.

Comment comprendre autrement ses idées qu'il distille à travers livres(Zabor), médias, conférences et autres interviews ?

Répondant dans une interview justement(lien ci-dessous), il déclare que "le  livre sacré n'est pas seulement livre sacré d'un point de vue rituel c'est un patrimoine culturel, une vision, un recueil de mythologies, de croyances etc. "

Voilà ce que pense le sieur Kamel Daoud du Coran dont Dieu dit à son propos :             

" Certes, ce Coran guide vers ce qu'il y a de plus droit, et il annonce aux croyants qui font de bonnes oeuvres qu'ils auront une grande récompense." (Le Voyage Nocturne , verset  9)

" Un Livre dont les versets sont détaillés (et clairement exposés."(Les versets détaillés, verset 3).

"Un écrivain est là pour remettre en question des certitudes, des visions du monde, des métaphores, un style. Il est là, non pas pour détruire, mais pour rénover une vision du monde. Ça se fait à partir de textes sacrés, de visions sacrées et d'idéologies. L'écrivain est contestataire par essence. C'est le premier diable quelque part. C'est celui qui dit non pour mieux éclairer le monde."

D'après K.Daoud,  sa mission en tant qu'écrivain est de contester la compréhension des textes sacrés comme le Coran et de leur donner d'autres sens que ceux qui sont admis par les exégètes en particulier et les musulmans en général, ce que dénonce justement le Coran :
 "...ils détournent les paroles de leur sens et oublient une partie de ce qui leur a été rappelé." (Coran, La Table, 13)

" Ceux qui dénaturent le sens de Nos versets (le Coran) ne Nous échappent pas. Celui qui sera jeté au Feu sera-t-il meilleur que celui qui viendra en toute sécurité le Jour de la Résurrection? Faites ce que vous voulez car Il est Clairvoyant sur tout ce que vous faites."(Les Versets Détaillés, verset 40)

Concernant le voile islamique, Kamel Daoud proclame, parlant des femmes voilées, que "le seul moyen(pour elles) d'accéder à un espace public c'est d'abandonner son corps, c'est-à-dire le voiler, le cacher. Pour moi c'est une forme de décapitation. On essaye de séparer le corps de la femme de son être. On tolère son visage et encore, mais on interdit son corps. C'est une forme de décapitation pour moi."

Donc pour iui, le voile (hijab) de la femme musulmane est une guillotine qui décapite la femme. Il prône qu'elle l'enlève et qu'elle s'occidentalise en offrant son corps aux regards scrutateurs des hommes, voire plus!

L'Islam enjoint à la femme musulmane pieuse de se vêtir de son voile légal(hijab en phonétique arabe) chaque fois qu'elle sort de sa maison ; c'est l'habit islamique que les textes du Noble Coran et les Hadiths du Messager d'Allah ont déterminé sans équivoque. Elle ne doit pas quitter sa maison ou apparaître devant des hommes , autres que ceux qui lui sont interdits en mariage,comme le stipulent les versets suivants:

" Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qu'en paraît et qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines ; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris ou à leurs pères ou à leurs frères ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs maris, ou aux femmes musulmanes ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures." (Coran,Sourate 24 - Verset 31)

Elle ne peut être en aucun cas comme cette catégorie de femmes dénudées que connaît la société moderne, qui n'ont cure de la religion d'Allah et dont l'idéologie féministe est vantée par ceux dont les cœurs sont insensibles au rappel d'Allah.

" C'est quelqu'un qui cherche à réfléchir sur Dieu plutôt qu'à en avoir peur. C'est quelqu'un qui se veut rencontrer Dieu plutôt que de lui obéir.''
 Cette conception que Kamel Daoud a de Dieu fait penser au déisme (ou théisme) qui est la position philosophique de ceux qui admettent l'existence d'une divinité, sans accepter de religion comme le fut Voltaire.

Est-il un déiste ? La question reste en suspens car d'une part, il déclare être musulman et d'autre part, il dit qu'il est allergique aux rites et aux religions comme on le verra après.

Sait-il que sans religion, on ne peut ni adorer Dieu ni Lui obéir ?
" Ô vous qui croyez! Obéissez à Allah et à Son messager et ne vous détournez pas de lui quand vous l'entendez (parler). Et ne soyez pas comme ceux qui disent : "Nous avons entendu ", alors qu'ils n'entendent pas."(Coran, le Butin , 20/21)

Parlant de l'écriture, il dit qu'elle n'est "pas une obsession, c'est une nécessité. J'espère laisser plus qu'une pierre tombale. Écrire c'est se perpétuer."
Alors là ! Le sieur K.Daoud veut devenir immortel !

Ne sait-il pas que tout ce qu'il aura écrit comme mensonges(les livres de fiction sont des mensonges) , sera témoin contre lui le jour de la Résurrection ? Et que tout ce qu'il aura dit ou fait est consigné dans son livre à lui, qui lui sera présenté au moment de la rétribution ?
"Et on déposera le livre (de chacun). Alors tu verras les criminels, effrayés à cause de ce qu'il y a dedans, dire : "Malheur à nous, qu'a donc ce livre à n'omettre de mentionner ni péché véniel ni péché capital? " Et ils trouveront devant eux tout ce qu'ils ont œuvré. Et ton Seigneur ne fait du tort à personne.'(Coran, la Grotte 18 : 49)

http://mobile.lexpressiondz.com/culture/279199-le-livre-sacre-n-appartient-a-personne.html

"Et lorsque Nos versets leur sont récités, ils disent : "Nous avons écouté, certes! Si nous voulions, nous dirions pareil à cela, ce ne sont que des légendes d'anciens."(Coran, Le Butin, 31)
" Et lorsqu'on leur dit : "Qu'est-ce que votre Seigneur a fait descendre? " Ils disent : "Des légendes anciennes! "(Coran, Les Abeilles, 24)

Voilà ce que Kamel Daoud dit à propos des religions et de leurs livres sacrés :
"Une religion est un livre qui a bien marché. On peut écrire des livres ."
Il est " allergique aux institutions, aux rites et aux religions".
Il prétend écrire pour palier aux défaites des religions orthodoxes.
En fait, il s'est fabriqué un dogme loin des rites et des obligations religieuses. Il s'est découvert d'après ce qu'il dit une grande responsabilité envers lui-même et surtout envers les autres dans ses faits et le moindre de ses gestes. C'est ce qu'on appelle une vision messianique du monde. Est-il devenu un nouveau prophète, un "évangéliste" ou un prédicateur de sa propre vision ?
Ce qu'il demande, c'est la liberté de croire ou de ne pas croire, ce qui est parfaitement mentionné dans le Coran :

Et dis: « La vérité émane de votre Seigneur. » Quiconque le veut, qu'il croie, quiconque le veut qu'il mécroie."(Coran  18 : 29)

Chercher Dieu c'est son aventure. Il refuse la soumission.
Dieu n'est pas visible, ce qu'il veut c'est rencontrer l'autre. 
Le religieux pour lui , c'est être en face de l'autre. Le rencontrer par l'orgasme, par l'amour, par la littérature, par l'art. Ici, on voit son influence par la littérature judaïque kabbalistique. Voir : https://dzmewordpress.wordpress.com/2019/07/31/les-pratiques-sexuelles-dans-le-mysticisme-juif-kabbaliste-que/

Parmi les élucubrations de Kamel Daoud

" Il ne supporte pas la religion déclinée en rites et en dogme.
Un dieu local se découvre en dieu universel
Parlant de Jonas, il dit que son dieu de l'ordre s'est dégradé en dieu du hasard qui est l'ancêtre d'un dieu. Jonas, qui a refusé son dieu, se retrouve dépendant d'un jeu de hasard.
Sa naissance provient d'un absolu hasard.
On peut espérer parce qu'on croit en Dieu et espérer aussi parce qu'on croit au hasard qui fait parfois bien les choses.
Après avoir lu le livre sacré (lequel?), il se demande  comment un dieu infini puisse être enfermé dans une langue finie et soumis à une interprétation définitive. Il dit que ça a heurté son sens du divin. Il vient de s'inventer un " dieu athée'.
C'est pour cela qu'il faut déverrouiller le texte sacré pour aller de l'avant sinon ça reste mort et au bout un dieu mort.
La spiritualité c'est chercher le divin, la religion c'est prétendre l'avoir trouvé, ce qu'il refuse car la religion c'est quelque chose de définitif. Son choix est de chercher , d'être nomade dans ses recherches."

On voit bien de ce qui précède que Kamel Daoud s'est vraiment égaré.

Autre interview

" J’ai le droit de vivre ma vie comme je l'entends, sans avoir à composer outre mesure avec les idéologies, les idées ou les religions dominantes."
"j'ai une allergie profonde aux rites, aux dogmes, aux religions, quand elles se traduisent en système de valeurs sociales. Je crois que chacun a le choix, le désir, le droit de chercher un dieu. Et que chacun peut dire qu'il l'a trouvé ou qu'il ne l'a pas trouvé. Ce qui me révolte, c'est lorsque quelqu'un trouve quelque chose et qu’il se sent obligé de convertir les autres à sa propre croyance. Si quelqu'un a trouvé Dieu, qu'il en soit heureux. S’il ne l'a pas trouvé, et bien il est libre. C'est ainsi que je conçois les religions."
" Je crois que c'est l'homme qui est sacré et non le Livre. Quand on veut sacraliser le Livre, on en vient à exclure l'homme."
"Si l'on arrive à guérir le désir, à libérer la sexualité, à érotiser le monde, ce dernier sera défendu comme une propriété, et non comme une salle d'attente."
" C'est le droit de disposer de son corps, qu'il ne soit pas un bien collectif mais individuel. Le corps de la femme appartient à la femme, le corps de l'homme appartient à l'homme. Il faut par ailleurs guérir la notion d'orgasme. L'orgasme n'est pas un vice, il est un droit. L'orgasme n'est pas une traîtrise ni un concept de l'Occident : c'est un droit universel. Nous devons conquérir le droit de parler de la sexualité sans tomber sous le coup de la loi politique ou religieuse. Mon corps m'appartient, il est ma propriété, je peux l'offrir par amour, je peux le préserver, je peux l'interdire à autrui, je peux le défendre, je peux le partager, je peux en faire un lieu de rencontres. Mais je n'ai pas à le vivre comme étant quelque chose qui m'a été prêté par le ciel ou par la loi."
Source :

http://www.lemondedesreligions.fr/une/kamel-daoud-il-est-difficile-de-s-exprimer-sur-l-islam-quand-on-est-coince-entre-islamistes-et-islamophobes-29-10-2018-7562_115.php

Que dire de Kamel Daoud,parlant du Coran, qui se demande " comment un dieu infini puisse être enfermé dans une langue finie et soumis à une interprétation définitive."? 

On peut dire seulement qu'il s'est perdu dans la recherche de la vérité parce qu'il nie la seule voie qui l'y conduit,  celle de l'Islam .

Voir vidéo :
 

"8. Parmi les gens, il y a ceux qui disent: « Nous croyons en Allah et au Jour dernier ! » tandis qu'en fait, ils n'y croient pas. 9 Ils cherchent à tromper Allah et les croyants; mais ils ne trompent qu'eux-mêmes, et ils ne s'en rendent pas compte. 10 Il y a dans leurs cœurs une maladie (de doute et d'hypocrisie), et Allah laisse croître leur maladie. Ils auront un châtiment douloureux, pour avoir menti.
11 Et quand on leur dit: « Ne semez pas la corruption sur la terre », ils disent: « Au contraire nous ne sommes que des réformateurs ! 12 Certes, ce sont eux les véritables corrupteurs, mais ils ne s'en rendent pas compte.13 Et quand on leur dit: « Croyez comme les gens ont cru », ils disent: « Croirons-nous comme ont cru les faibles d'esprit ? » Certes, ce sont eux les véritables faibles d'esprit, mais ils ne le savent pas."(Coran 2 : 8 à 13)

Il faut se remémorer ses déclarations sur les agressions sexuelles de Cologne en Allemagne pour comprendre son ignorance totale de l'Islam et de son livre sacré. Il prétend d'une manière mensongère que ces actes sont entièrement déterminés par la religion des agresseurs immigrés, musulmans bien sûr !

Même des non-musulmans se sont élevés contre ces déclarations qui faussent la compréhension qu'ont la majorité des gens sur l'Islam, rejoignant ainsi ces malades islamophobes  qui le soutiennent dans son offensive anti-Islam :
https://dzmewordpress.wordpress.com/2018/04/25/attention-lislamophobie-rend-malade/

" Un collectif composé d’historiens, d’anthropologues ou de sociologues estime qu’au lieu de nous aider à comprendre les graves agressions sexuelles de Cologne, l’écrivain(Kamel Daoud,ndr) véhicule les clichés islamophobes et culturalistes les plus éculés." Voir article :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/11/les-fantasmes-de-kamel-daoud_4863096_3232.html#epbyklut57pI1CPR.99

 Jacques-Marie Bourget, écrivain et journaliste français, a dit à propos de Kamel Daoud, qu'il est «le supplétif(harki, ndr)des pires néoconservateurs français», «l’indigène alibi» au même titre que ces maghrébins "de service" comme les Boualem Sansal et Cie. Il ne croit pas si bien dire ! Voir lien :?

https://blogs.mediapart.fr/jacques-marie-bourget/blog/270516/le-livre-qui-met-kamel-daoud-tout-nu

Il reste à rappeler au sieur Kamel Daoud qu'Allah Gloire à Lui dit au sujet de ces pseudo-musulmans :

" Ils jurent par Allah qu'ils n'ont pas dit (ce qu'ils ont proféré), alors qu'en vérité ils ont dit la parole de la mécréance et ils ont rejeté la foi après avoir été musulmans. Ils ont projeté ce qu'ils n'ont pu accomplir. Mais ils n'ont pas de reproche à faire si ce n'est qu'Allah - ainsi que Son messager - les a enrichis par Sa grâce. S'ils se repentaient, ce serait mieux pour eux. Et s'ils tournent le dos, Allah les châtiera d'un douloureux châtiment, ici-bas et dans l'au-delà ; et ils n'auront sur terre ni allié ni secoureur ."( Coran, sourate Tawba, 74)

En conséquence, Kamel Daoud ferait mieux de reconsidérer sa position envers l'Islam, seule religion agréée par Allah et de se repentir de toutes les insanités qu'il a proférées ou écrites à son sujet.

 

Ahmed Miloud

 

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جون كنيدي و الثورة الجزائرية

Publié le par Ahmed Miloud

قال السيناتور جون فتزجيرالد كيندي أمام الكونغرس الامريكي في 02/07/1957 ما يلي :
" الثورة الجزائرية نخرت الحلف الاطلسي حتى العظم."

:انظر المقالة هنا l

http://mokhtari.over-blog.org/article-111472645.html

للتذكير ان كينيدي الذي انتخب في سنة 1960 رئيسا للولايات المتحدة الامريكية  قد القى في يوليو  1962 خطابا نقل مباشرة عبر التلفزيون و الاذاعة بمناسبة  استقلال الجزائر حيث هنأ فيه الشعب الجزائري و قادته "لاقامة دولة جديدة بعد سنوات من التضحيات و الدموع و النضال" مشبها هذا الزخم "بذات التطلعات من اجل  الكرامة و الحرية التي حفزت الاباء المؤسسين لأمريكا في سنة 1776."

أنظر الفيديو :

https://youtu.be/jp8Ym64sVjo

رسالة كارولين كينيدي Caroline Kennedyابنة الرئيس  الأمريكي السابق جون كيندي الى الجزائريين تهنؤهم فيها باستقلال الجزائر 

https://youtu.be/8ycDKyr9-uM
تكريم الأمير عبد القادر الجزائري بتسمية مدينة بإسمه في الولايات المتحدة الأمريكية(فيديو) ::

https://youtu.be/-UQiMV2Q57g

أحمد ميلود

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La nature en poème

Publié le par Ahmed Miloud

Correspondances

La Nature est un temple où de vivants piliers

Laissent parfois sortir de confuses paroles;

L’homme y passe à travers des forêts de symboles

Qui l’observent avec des regards familiers.

Comme de longs échos qui de loin se confondent..

Dans une ténébreuse et profonde unité,

Vaste comme la nuit et comme la clarté,

Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

II est des parfums frais comme des chairs d’enfants,

Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,

— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,

Ayant l’expansion des choses infinies,

Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,

Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal

 

Mixé par Ahmed Miloud 

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و جاء الربيع

Publié le par Ahmed Miloud

وَرَدَ الرَبيعُ فَمَرحَباً بِوُرودِهِوَبِنورِ بَهجَتِهِ وَنَورِ وُرودِهِ

وَبِحُسنِ مَنظَرِهِ وَطيبِ نَسيمِهِوَأَنيقِ مَلبَسِهِ وَوَشيِ بُرودِهِ

فَصلٌ إِذا اِفتَخَرَ الزَمانُ فَإِنَّهُ إنسانُ مُقلَتِهِ وَبَيتُ قَصيدِهِ

يُغني المِزاجَ عَنِ العِلاجِ نَسيمُهُبِاللُطفِ عِندَ هِبوبِهِ وَرُكودِهِ

يا حَبَّذا أَزهارُهُ وَثِمارُهُ وَنَباتُ ناجِمِهِ وَحَبُّ حَصيدِهِ

وَتَجاوُبُ الأَطيارِ في أَشجارِهِ كَبَناتِ مَعبَدَ في مَواجِبِ عودِهِ

وَالغُصنُ قَد كُسِيَ الغَلائِلَ بَعدَما أَخَذَت يَدا كانونَ في تَجريدِهِ

نالَ الصِبا بَعدَ المَشيبِ وَقَد جَرى ماءُ الشَبيبَةِ في مَنابِتِ عودِهِ

وَالوَردُ في أَعلى الغُصونِ كَأَنَّهُ مَلِكٌ تَحُفُّ بِهِ سَراةُ جُنودِهِ

وَكَأَنَّما القَدّاحُ سِمطُ لآلِئٍ هُوَ لِلقَضيبِ قِلادَةٌ في جيدِهِ

وَالياسَمينُ كَعاشِقٌ قَد شَفَّهُ جَورُ الحَبيبِ بِهَجرِهِ وَصُدودِهِ

وَاِنظُر لِنَرجِسِهِ الشَهِيِّ كَأَنَّهُطَرفٌ تَنَبَّهَ بَعدَ طولِ هُجودِهِ

وَاِعجَب لِأَذَريونِهِ وَبَهارِهِ كَالتِبرِ يَزهو بِاِختِلافِ نُقودِهِ

​​​​وَاِنظُر إِلى المَنظومِ مِن مَنثورِهِ  مُتَنَوِّعاً بِفُصولِهِ وَعُقودِهِ

أَوَما تَرى الغَيمَ الرَقيقَ وَما بَدا. لِلعَينِ مِن أَشكالِهِ وَطُرودِهِ

وَالسُحبُ تَعقُدُ في السَماءِ مَآتِماً  وَالأَرضُ في عُرسِ الزَمانِ وَعيدِهِ

نَدَبَت فَشَقَّ لَها الشَقيقُ جُيوبَهُ  وَاِزرَقَّ سَوسَنُها لِلَطمِ خُدودِهِ

وَالماءُ في تَيّارِ دِجلَةَ مُطلَقٌ  وَالجِسرُ في أَصفادِهِ وَقُيودِهِ

وَالغَيمُ يَحكي الماءَ في جَرَيانِهِ  وَالماءُ يَحكي الغَيمَ في تَجعيدِهِ

فَابكُر إِلى رَوضٍ أَنيقٍ ظِلُّهُ  فَالعَيشُ بَينَ بَسيطِهِ وَمَديدِهِ

 الشاعر صفي الدين الحلي

​​​​​​من تنظيم أحمد ميلود

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Islam : Ni orgueil ni fierté sauf la piété (taqwa)

Publié le par Ahmed Miloud

D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Certes Allah a fait partir de vous l'orgueil de la jahiliya (1) et la fierté relative aux ancêtres qu'il y avait à cette époque.

Il n'y a qu'un croyant faisant preuve de taqwa (2) ou un pervers (3) malheureux (4).
Vous êtes les fils de Adam (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) et Adam (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a été créé de terre.
Par Allah ! Des gens vont délaisser leur fierté par rapport aux peuples car ils ne sont que des braises de la géhenne ou sinon ils vont devenir plus méprisable pour Allah que les scarabées qui lèvent les excréments avec leurs nez ».
(Rapporté par Abou Daoud dans ses Sounan n°5116 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Abi Daoud)

(1) C'est à dire la période précédent l'Islam.

(2) La taqwa signifie le fait que la personne mette entre elle et le châtiment d'Allah une protection en pratiquant ce qu'Il a ordonné et en s'écartant de ce qu'Il a interdit.

(3) C'est à dire une personne qui désobéit à Allah.

(4) C'est à dire qu'il y a deux types de personne : le croyant qui pratique la taqwa qui est la personne qui a un réel mérite même si elle n'a pas un haut rang dans son peuple ; et le désobéissant qui est en réalité la personne rabaissée même si auprès de son peuple elle a un haut rang.
('Awn Al Ma'boud Bi Charh Sounan Abi Daoud)
Source :

http://www.hadithdujour.com/

Publié dans Hadiths, Islam, Piété

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