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A propos du livre "Les Soldats de Dieu"

Publié le par Ahmed Miloud

 

« Les Soldats de Dieu »,livre.

Mot à dire:

Ce livre a le mérite de rapporter les paroles brutes de jeunes hommes happés par la spirale terroriste au nom d’une interprétation erronée de l’Islam.En effet, plusieurs versets du Coran et des hadiths interdisent toute forme de violence envers autrui, y compris la violence verbale.C’est ce que la majorité des ulémas ont  publié dans leurs fatwas (décrets religieux).Le site Oumma.com explique bien ces aspects relatifs à la guerre en Islam.Voir article complet en bas.

On connaît les motifs de ces terroristes soi-disant puisés dans les sources de l'Islam,Coran et Sunna,mais il reste une question de taille.Pour mener à bien leur "djihad", il faut toute une logistique et tout ce qui va avec.Qui s'en est occupé ?Voir l'interview de M. Georges Corm, économiste, auteur et ancien Ministre des Finances du Liban.

L'overblogueur

 

Le livre « Soldats de Dieu ». Paroles de djihadistes incarcérés est issu d’une recherche de la Fondation Jean-Jaurès avec Xavier Crettiez et Bilel Ainine, tous deux membres de l’Observatoire des radicalités politiques, qui ont, à ce titre, participé à différentes activités de la Fondation, notamment une conférence en février 2016 sur les processus de radicalisation. L’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès analyse depuis 2013 les dynamiques radicales – politiques, religieuses… – qui travaillent les sociétés européennes.

 

Cet ouvrage présente les cadres cognitifs (idéologies, doctrines, visions du monde, valeurs) développés par des acteurs islamistes djihadistes. Ceux qui opèrent en France au nom d’Al-Qaida ou de l’« État » islamique. Alors que beaucoup a été dit sur les trajectoires de ces militants islamistes, sur leurs fêlures ou leurs réseaux, on sait finalement peu de choses des discours qui les animent, des haines qui les habitent et de leur rapport à la France, à la démocratie, à la politique, au monde qui les entoure, mais aussi à la violence qu’ils défendent et justifient, ou à la religion qu’ils disent adorer.

(Suite)
Cet essai a pour but de comprendre et d’expliquer que les hommes à basculer dans une lutte armée contre les ennemis désignés et à cette fin soutiennent les actes terroristes. Xavier Crettiez et Bilel Ainine ont mis en place des entretiens avec des personnes ayant un lien direct avec des groupes terroristes.
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À l’origine d’un acte – aussi horrible qu’il soit – se trouve nécessairement une idée. Dès lors, il est impératif d’entendre les discours de ces personnes enrôlées, aux profils divers, dans le but d’appréhender le cadre idéologique dans lequel ils s’inscrivent afin de nous « éclairer sur le danger terroriste et la logique de radicalisation ». La volonté des deux auteurs a donc été de rapporter littéralement les différents propos des détenus, articulés en dix-neuf sujets – de leur rapport à leur religion jusqu’à leur vision de l’art.

 

Animés par un salafisme qui se veut à la fois « mondialiste et multiculturel » regroupant ceux qui, par leur mode de vie, suivent les pas du prophète Mohammed, les treize incarcérés livrent dans un premier temps leur rapport à l’islam. Ainsi, le Coran et la sunna ont une double acception : d’une part ils représentent des « textes conventionnels qui permettent au croyant de ne pas s’égarer dans sa vie quotidienne » et, d’autre part, des « textes constitutionnels qui précisent les contours de l’activité politique de la cité ». Dès lors, il ressort des entretiens une approche très littérale de ces textes. Ces derniers sont appréhendés comme étant non seulement des réponses à leurs questions mais encore une manière de structurer leur vie.

Le Coran et les différents  hadiths représentent un dogme, une science exacte synonyme de vérité mais qui appellent tout de même à une discussion quant à l’interprétation à donner. Là se trouve tout le paradoxe, puisqu’en dépit d’une approche très littérale de tous les acteurs djihadistes interrogés revendiquer une «raison individuelle» ainsi qu’un «dialogue contradictoire» dans leur manière de considérer leur religion. Le texte religieux serviteur deis, c’est donc l’interprétation des textes religieux qui est soumise à discussion.
(Suite et fin)
Les propos rapportés également mettent en exergue la relation intime, voire mystique, que ces personnes interrogées entretiennent avec Dieu. Ainsi, Dieu, comme l’islam, est une figure «pour guider, récompenser, et ceux qui acceptent de mettre en place son service». Cela se traduit par des rituels religieux qui sont survalorisés et appris dans l’isolement, souvent sur internet. E-mail: est le même qu’un texte à adorer, un modèle de privé privé, une circonscription politiquement et une épée, et leur aboutissement est l’instauration d’un territoire, au sens géographique, où une communauté peut vivre suivant les lois de sa religion.
Les entretiens s’attachent aussi à ce qui motive les personnes interrogées à entretenir ces rapports à la religion. Tout d’abord, les personnes incarcérées, un discours victimaire sur l’islam et la communauté musulmane et doivent subir une méfiance à l’égard de leur religion qui se manifeste quotidiennement. Ensuite, ces personnes font parfois état de «chocs moraux», c’est-à-dire «la confrontation avec un événement particulièrement choquant, instillant chez quelqu’un qui est confronté à un sentiment de dégoût et de colère débouchant sur la nécessité d ‘un engagement, est inévitable’. Ils sont de plusieurs ordres: les violences subies par les populations musulmanes sunnites qui sont véhiculées par le biais de vidéos et d’images sur internet;les répressions subies lors d’interrogatoires policiers le plus souvent assorties d’actes de torture; le sentiment de harcèlement administratif ou policier quotidien éprouvé par ceux qui affichent leur appartenance religieuse. Enfin, certains concernés dans l’islam mayveillant, fusionnel », a été traduit en anglais.
La question terroriste et du djihad est partie prenante de ces entretiens. La violence est un élément central dans le discours des personnes rencontrées. Ils ont une vue de leur croyance ou encore incarnant une réaction juste à une répression lieu de l’occident. Cette violence est perçue comme une justice à laquelle la croyance ne se sépare pas; elle a une portée prophylactique permettant de protéger la communauté musulmane. Pour ces personnes incarcérées, cette violence est certainement l’Occident mais surtout la communauté chiite qui apparaît comme l’ennemie suprême.Les treize détenus manifestent, assez logiquement, une fascination pour les deux organisations islamistes combattantes les plus présentes sur le terrain militaire, à savoir l’État islamique et Al-Qaïda.
Au-delà des questions religieuses, l’essai s’intéresse à la vision de ces djihadistes de la France ou de la démocratie. S’agissant de la France, une contradiction apparente entre un côté et le respect de la France, ses valeurs et ses institutions et, d’un autre côté, un rejet de ce pays à raison de son sentiment de stigmatisation. La démocratie en général est aussi contestée. Les personnes interrogées dans la vision d’un système politique fragile, faible, corruptible et que la religion est juste et droite. De même, d’un point de vue philosophique, en substituant à Dieu le peuple comme source de légitimité la démocratie fragilise la religion.
Quant à leur vision de la vie en société, les personnes interrogées sanctionnent la laïcité qui représente une guerre culturelle et idéologique dirigent l’islam en France. Ils prônent, par ailleurs, une virilité sur l’image de «l’homme guerrier».
Ainsi, malgré la dangerosité du cadre idéologique qui anime ces détenus interrogés, ils ne sont ni fous ni – car ils ont un argumentaire étayé – ni ignorants – car certains ont des preuves de centres d’intérêts intellectuels et quelques-uns ont validé un niveau d’études supérieures. Les entretiens contenus dans ce test permettent de comprendre la vision du monde de ces hommes qui font la police d’une volonté forte de vivre dans un système islamique où la dangerosité s’incarne dans un lien littéral établi entre le texte et l’exigence de violence religieuse à l’encontre des mécréants et des renégats.

Dans Les médias: 
«Attentats:« Les djihadistes les soldats politiques sont Menant Une guerre folle », Anna Benjamin ( L’Express , 21 août 2017) 
« Terrorisme: une enquête sur la radicalisation pour comprendre les djihadistes », Pascale Egré ( Le Parisien) ) «En sol majeur: Bilel Aïnine», Yasmine Chouaki ( RFI , 9 septembre 2017) «Les djihadistes bien , plus Sont ne wants Qu’on rationnels pas croire», Jean-Luc Martin-Lagardette ( Ouvertures , 3 septembre 2017) 
«Djihadisme : au Parlant avec les soldats de Dieu », Doan Bui ( L’Obs , 6 septembre 2017) 
« Terrorisme: pourquoi sont-ils devenus jihadistes? », Grand Soir 3 ( France 3, 7 septembre 2017), 8 septembre 2017) 
«L’état doit comprendre le phénomène djihadiste pour mieux faire face», Ivancé Trippenbach ( L’Opinion

, 15 septembre 2017) 
«Le choix des mots au choix des armes: la radicalité partout? (2ème partie) », Guillaume Erner ( France Culture , 15 septembre 2017) 
« Les Chiites? L’Occident? Israël ? Mais au vrai, qui est vraiment l’Ennemi selon les djihadistes? », Bonnes feuilles ( Atlantico , 17 septembre 2017) 
« Bilel Ainine: «Les jeunes djihadistes développent un discours très ambivalent sur la France», Edouard de Mareschal ( Le Figaro , 21 septembre 2017) 
«Soldats de Dieu. Un islamiste à propos des Français: «Ils sont déjà vieux, ce n’est pas un pays de combattants …» »( Breizh Info.com , 24 septembre 2017)
«Les soldats de Dieu: dans la tête des djihadistes incarcérés», Sibylle Laurent ( LCI)26 septembre 2017)

La source:

https://jean-jaures.org/nos-productions/soldats-de-dieu-paroles-de-djihadistes-incarceres

Le Coran incite-t-il à la violence?
 
 Les détracteurs de l’ Islam  ne retiennent plus le  Coran  que ses versets médians et plus encore ceux qui traitent de la guerre et de la paix. Ils en concluent que la dernière révélation prêche la violence. En fait, ils font preuve d’une totale ignorance de la religion islamique mais aussi d’une mauvaise foi. L’objet de cette étude consiste à répondre à ceux qui accusent les textes coraniques d’incitation à la violence.

Pour comprendre les thèmes développés par le Coran, il convient de placer dans leur contexte. Il n’est pas judicieux de l’analyseur sans tenir compte de leur temporalité. Le Coran serait inintelligible, si nous passions sous silence le très grand nombre de versets d’une humanité supérieure. Mais ce n’est pas l’objet de cet article. Les ignorants, les calculateurs, les détracteurs, les pourfendeurs de la foi et les très nombreux gens de mauvaise foi s’attachent à lire les vingt-neuf (29) versets prétendument violents mais ne prennent pas en considération les autres six mille deux cents trente six (6236) versets qui présentent tout le Coran.

 

Un cet effet, nous n’observons que quelques versets mis en cause. Nous montrons que leur contenu est légitimé par les conditions et les circonstances de leur époque et les Etats de notre siècle, eux-mêmes, pris pour eux-mêmes.

Premier verset:

«  Combattez dans la Voie de Dieu, ceux qui vous combattent, sans jamais outrepasser les limites permises, car Dieu n’aime ceux qui transgressent.  » (S.2, 190)

C’est le premier verset ordonnant de repousser toute agression conte les musulmans. Nous relevons plusieurs remarques dont la plus importante montre en islam la guerre est défensive. En effet, ce n’est pas une guerre déclarée à tous les peuples et à toutes les nations, mais elle s’en sert pour  ceux qui vous combattent. C’est un droit de se défendre contre un ennemi, en l’occurrence les polythéistes mecquois. Il impose des limites comme le fait d’interdire les guerres préventives. Cet impératif est inclus dans cette expression:  Dieu n’aime pas les transgresseurs.  N’est-ce pas que cet engagement dans la guerre contre l’agresseur est un droit reconnu aujourd’hui par toutes les puissances de la terre?

 

Deuxième verset  :

«  Tuez (les polythéistes) où vous vous trouvez et chassez-vous où vous êtes chassés, voiture la subversion (al-fitnatu)  [1] est le pire que le meurtre. Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu’ils vous attaquent les premiers. Dans ce cas, n’hésitez pas à tuer. Ce sera la juste récompense des infidèles.  »  (S.2, 191)

Mohammad Chiadmi, auteur de la traduction du Coran, où nous empruntons les citations, pour cette explication du verset:  «Dieu autoriser les musulmans à se défendre contre les agressions des Qorayshites qui ont été persécutés et chassés de leurs demeures.Dans ce contexte, ce verset appelle les musulmans à riposter contre toutes ces agressions et à lutter pour reconquérir leurs terres. »

 Il faut rappeler que les musulmans étaient, à la Mecque, persécutés par les polythéistes. Certains d’entre eux ont été tués. Ces conditions sont les mêmes que celles de leurs ennemis, qui ont été accaparés par leurs ennemis de Qoraysh. Le Coran ne fait qu’applaudir les croyants à prendre les armes dans le mais mais de leurs biens et de pouvoir servir leur religion. N’est-ce pas un droit légitime, reconnu aujourd’hui par le droit international, de prendre ce qui a été pris par l’ennemi et de défendre notre droit de pratiquer la religion? justement la raison d’être, entre deux, deux guerres mondiales.
 

Bien que le verset prévoit de combattre l’ennemi, il est seulement une réserve:  «Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée». Il n’en reste pas moins que  vous attaquerez aux premiers ministres, dans ce cas n’hésitez pas à tuer. »  C’est encore une autre preuve que la guerre en islam revêt un caractère défensif. Pourtant, ce qui dérange  Eric Zemmour , Alain Finkielkraut, Michel Onfray et compagnie, c’est un genre de passage: «  N’hésitez pas à tuer». C’est comme si au cours des guerres, les hommes ne s’entretuaient pas mais combattaient en se donnant l’accolade ou en se jetant des fleurs. Mais voilà, ce qui est valable pour les uns n’est pas admis pour les autres.

 

Il ya un fait marquant que les non-musulmans présentent l’esprit, c’est la clémence que l’Islam préconise en maintes occasions. En effet, le Prophète (pp) a accordé le pardon à tous ses ennemis après son triomphe et son entrée victorieuse à la Mecque. Cette décision du Messager de Dieu (pp) représente une source de droit. Est-ce que les Occidentaux sont pardonnés à leurs ennemis au lendemain des deux guerres? Les juifs continuent, jusqu’à ce jour, à pourchasser les nazis de la seconde guerre.

(Suite)

Troisième verset  :

«Combattez-les sans répit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de subversion et que le culte soit rendu à Dieu. S’ils cessent le combat, ne verse pas les hostilités contre les injustes récalcitrants . » (S.2, 193)

Pourquoi généraliser ce verset et l’appliquer à notre époque? Il est bien temporel est question question des polythéistes mecquois de l’époque du Prophète (pp). Ce sont eux les agresseurs, et les musulmans sont des crées à défendre et à leur religion leur religion qui n’a pas associé à révisé l’exercice. Est-ce que la France, aujourd’hui, ne se défendrait pas militairement s’il le fallait, si un pays tentait, par exemple, de saborder la religion catholique? Elle a bien fait pour les raisons politiques et économiques pendant les deux grandes mondiales.

 

Quant à ces « djihadistes » qui sèment la haine meurtrière, ils n’ont pas compris ou ne veulent pas comprendre le sens temporel du verset. Il est clair qu’il énonce une déclaration de guerre à des polythéistes et non à tous les non-musulmans pour le soumettre à la religion de Dieu. Agir de la sorte, c’est contredire ce verset fondamental qui stipule clairement:  «Nulle contrainte en religion» .

Nous voyons que le Coran ne prêche pas la guerre à tout moment et à tout instant, l’article recommande  l’arrêt des hostilités à  l’ennemi  Il n’est pas contre les injustes; c’est ce que font présentement tous les Etats du monde. Pourquoi donc les analystes islamophobes ne prennent-ils pas en considération cet important et vital aspect de la question?

Quatrième verset  :

«Il est prescrit de combattre et cette prescription vous avez horreur. il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose qui soit bien pour vous; et il se peut que vous chérissiez une autre, alors elle constitue un mal pour vous. Dieu le sait; mais vous ne savez pas. » (S.2, 216)

Ce verset énonce deux valeurs qui ont cours à parcourir toutes les époques et toutes les générations. Il s’agit, d’abord, de tous les gens qui détestent la guerre et la violence d’une manière générale. Ensuite, cette valeur se rattache à ces questions que nous recevons notre approbation mais qui, pourtant, se révélent être par la suite contre nos intérêts. Il est également fait référence à ces questions que nous désapprouvons sur le moment mais qui s’avèrent par la suite favorable à nos intérêts.

Quoiqu’il en soit, le verset énonce un principe général admis par tout le monde, y compris à notre époque: l’obligation d’engager une guerre défensive en cas d’agression, et la riposte à toute attaque diffamatoire à titre individuel, en temps de paix, s’imposer à tous les peuples agressés et à toutes les personnes diffamées. Il s’agit, pour les uns, de repousser l’agression d’un ennemi et, pour les autres, de défendre leur honneur et leur dignité.

Cinquième verset  :

«Prophète! Rappelle-toi le matin où tu laisses ta famille pour aller placer les croyants à leurs postes de combat, alors que Dieu entendait et savait tout! »  (S.3, 121)

Ce verset est bien personnel, c’est essentiellement l’appel au prophète. Il ne généralise pas non plus l’appel, dès lors qu’il fixe une époque donnée. En effet, il est question, dans ce verset, de la préparation de la bataille qui va se dérouler à Ou h oud. C’est un appel relatif à la préparation de défendre dans cette localité contre un agresseur, en l’occurrence les polythéistes. Cet ennemi a voulu la guerre et le Coran imposent aux musulmans de se défendre.

Lequel d’entre les européens en général, et d’entre les Français en particulier, ne se défendrait pas pour étouffer les voies de la violence? N’est-ce pas ce que la police, de nos jours, les États de tous les continents pour ceux qui veulent semer la terreur et rompre le cordon de la paix et de la miséricorde? Les musulmans combattent aussi bien que les musulmans qui combattent au nom de l’islam, alors qu’en réalité, ils ont l’un ou l’autre de leur point de vue ou trahissent la doctrine coranique.

(Suite)

Sixième verset  :

«Combien de prophètes, suivis d’un grand nombre de disciples, ont combattu pour défendre la Cause de Dieu, sans jamais laisser tomber les épreuves, ni faiblir ni abandonner la lutte! Dieu aime les gens persévérants. »  (S.3, 146)

Si la France était attaquée par un État voisin et si les autorités françaises ont demandé, à Alain Finkielkraut ou à Michel aufray de rédiger un appel contre ceux qui ont envahissent leur pays et oppriment leurs concitoyens, n’exprimeraient-ils-pas d’idées – ce que le fait  de « ne pas se laisser abattre par les épreuves »? Certainement, ils exhortaient leurs compatriotes «  à ne pas faiblir ni abandonner la lutte »! Qu’y at-il donc de répréhensible dans ce verset? Absolument rien, à moins d’être mauvais et de proclamer que ce soit bon pour eux est mauvais pour les autres.

Il ne sert à rien d’être un homme d’être un philosophe s’il manque d’objectivité et si, au lieu de comprendre ses vis-à-vis et de discuter pacifiquement avec les gens qui ne font pas ses idées, il excelle à interpréter à sa manière et, partant, les accable de calomnies, en s’entêtant de surcroît à examinateur leurs discours selon des inclinations philosophiques ou des doctrines politiques douteuses.

Septième verset:

«Ils vous font perdre votre foi comme ils l’ont eux-mêmes perdue pour que vous soyez tous pareils. Ne sont pas des liaisons avec eux, ils ne seront pas résolus dans la Voie du Seigneur. Choisissez optent carrément pour l’apostasie, saisissez-les et tuez-les tous où vous les trouviez! Gardez-vous de prendre parmi eux des amis ou des auxiliaires. »  (S.4, 88)

Il convient de placer le verset dans son contexte. Voici ce que Mohammed Chiadmi, auteur d’une traduction du Coran, dit au sujet de verset:  «Il fait allusion à la situation de conflit dans lequel se trouve la communauté à Médine. Certains individus, des hypocrites, se convertissaient à l’islam, s’immisçaient dans la communauté des croyants, récoltaient les informations et reniaient toujours leur religion en transmettant ces informations aux ennemis de l’islam.Pour ces traîtresses de guerre, la condamnation est la peine de mort comme stipule ce verset. Celui ou celle qui quitterait sa religion par conviction, sans chercher à trahir par la suite l’islam et les musulmans, n’entre pas dans cette catégorie. »

Dans toutes les guerres, les espions, les détenus comme des traîtresses, sont condamnés à mort et fusillés. Pourquoi, quand le Coran préconise le même traitement à l’islam et aux musulmans, comme Michel Onfray, insurgé contre cette décision? Ils parlent alors de violence.Est-ce que la violence engendrée par l’Occident en temps de guerre est plus douce que celle qui parle la révélation? Devons-nous comprendre que pour ce philosophe, les espions ne doivent pas être condamnés, «par humanisme», à peine de peines, par un simple tribunal correctionnel?

Huitième verset  :

«La seule récompense de ceux qui font la guerre à la religion de Dieu et à son Fils prophète, et qui cause le désordre sur la terre, qui sont mis à mort, crucifiés ou amputés d’une main et d’un pied par ordre croisé, ou ils sont expulsés du pays. Ce sera une dégradation pour eux dans ce monde, en plus du terrible châtiment qui les attendent dans la vie future. »  (S.4, 33)

Le verset pose le cas de ceux qui sèment le trouble dans une société, propageant la corruption sur terre et des criminels d’une manière générale. Le Coran prévoit plusieurs peines: la condamnation à mort, la crucifixion, l’amputation d’un membre et l’exil.

Certes, il est indiscutable que certaines peines, prévues par le Coran, sont inadmissibles à notre époque. Cependant, elles étaient en vigueur à ce moment chez les musulmans et chez d’autres peuples. Les structures juridiques n’ont pas perfectionné dans ces siècles recules et, ce qui a envoyé ces peines à cette époque, c’est qui n’a aucune institution carcérale. Que faire alors, faute de prison, fallait-il laisser les criminels en liberté?

(Suite et fin)
Neuvième et dixième verset:

«  A l’expiration des mois sacrés, tuez les polythéistes partout où vous les trouverez! Capturez-les! Assiégez-les! Dressez-leur des embuscades! s »ils se repentis ,, si la complainte  s ALAT, a voulu s’acquittent de la zakât, laissez-les dans la paix Dieu est Clément voiture et Miséricordieux.  »  (S.9, 5)

«Combattez-les donc! Dieu les châtiera par vos mains et la couverture d’ignominie. Il vous donne la victoire sur eux, apaisera le coeur des croyants. »  (S.9, 14)

Il est tout à fait naturel que, en période de guerre, les autorités, les consignes sur la façon de lutter contre l’ennemi. Dans ces versets, le Coran ne fait qu’enseigner les différentes manières de combattre un ennemi. Il n’y a rien d’étonnant à cet aspect de la guerre. Il est apparent que ce n’est pas une guerre conventionnelle. Les résistants français et les maquisards algériens opéraient de la même façon, les premiers contre les allemands, et les secondes contre les soldats de l’armée française. Les uns et les autres «  assiégeaient», «capturaient», «dressaient des embuscades» …  Si, dans ces versets, les objectifs ne sont pas les mêmes (pour les uns, c’est la politique, et pour les autres, c’est la religion), leur revêtent, le même caractère libérateur.

L’islam projette de réunir et d’unir les hommes et les femmes dans une forme d’organisation sociale où s’impliquent la solidarité humaine, le respect des croyances, des cultures et de toutes les libertés fondamentales, dans la mesure où elles ne l’atteinte de l’unité de Dieu et de ses grands préceptes. Si des versets apparents «violents» sont des contenus dans le Coran, c’est seulement pour le titre défensif, donc pour repousser les agressions, comme par exemple l’expulsion des gens de leurs terres, à l’époque du Prophète (pp) L’empêchement de la liberté de circulation des idées religieuses et des injustices imposées aux plus faibles.

C’est le propre de toutes les sociétés anciennes et contemporaines, comme c’est le cas en France et dans d’autres pays d’Europe, à la suite d’attentats meurtriers, de prescrire les règles qui incitent à leurs membres à faire vigilants et disposés à se défendre. Pourquoi donc refuse-t-on à l’islam que les états dits modernes s’appliquent à eux-mêmes, à leur ordre militaire militaire pour bien mener des guerres? Le coran ne fait rien d’autre que de formuler, sous forme de versets, les règles de conduite doivent être respectées à temps de paix et de temps de guerre, lorsque les exigences de l’exigeant.

Source:

https://oumma.com/auteur/tahar-gaid/

                     Avis des ulémas (savants de l'Islam) interdisant le terrorisme

Ceux qui agressent les gens en paix font partie soit de la secte des Kharijites, soit ce sont des bandits de grand chemin ou des rebelles (contre le pouvoir en place). Et on se doit de prendre avec chacune de ces catégories des mesures sévères, qui mettent une fin radicale à leur entreprise, et qui mettent les musulmans et les non-musulmans (appartenant aux trois catégories citées ci-dessus) à l’abri de leur mal. 

Quant à ceux qui font exploser des bombes, où qu’ils se trouvent, et qui prennent les vies d’innocents, détruisent les biens respectés - des musulmans et des non-musulmans - [tuent les hommes et] rendent ainsi les femmes veuves, et les enfants orphelins, Allah a dit à leur sujet : 
«Il y a parmi les gens celui dont la parole sur la vie présente te plaît, et qui prend Allah à témoin de ce qu'il a dans le cœur, tandis que c'est le plus acharné disputeur. -* - Dès qu'il tourne le dos, il parcourt la terre pour y semer le désordre et saccager culture et bétail. Et Allah n'aime pas le désordre ! -*- Et quand on lui dit: "Redoute Allah", l'orgueil criminel s'empare de lui. L'Enfer lui suffira, et quel mauvais lit, certes!! » (Sourate 2; 204/206) .Voir article détaillé à la source :

Source :

http://http://www.alghourabaa.com/index.php/mise-en-garde/le-terrorisme/209-les-savants-de-l-islam-se-prononcent-sur-le-terrorisme-sous-toutes-ses-formes.html

 

Que dit l'islam à propos du terrorisme?

L'islam, qui est une religion de miséricorde, ne permet pas le terrorisme.  Dans le Coran, Dieu a dit: 

 Dieu ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures.  Car Dieu aime les équitables.  (Coran, 60:8)

Le prophète Mohammed  interdisait aux soldats de tuer des femmes et des enfants,1 et il leur conseillait: {... Ne trahissez pas, ne soyez pas excessifs, ne tuez pas un nouveau-né.}2 Et il a aussi dit: {Quiconque a tué une personne qui avait fait un pacte (de non-agression) avec les musulmans ne sentira pas l'odeur du Paradis, même si son parfum peut être senti à une distance équivalant à quarante ans.}3

Le prophète Mohammed  a aussi interdit de punir les gens par le feu.4

Une fois, il a classé le meurtre comme deuxième péché majeur5, et il a même averti les gens que: {Les premiers cas à être jugés entre les gens au Jour du Jugement seront les cas d'effusions de sang.6}7

Les musulmans sont même encouragés à être bons envers les animaux et il leur est interdit de leur faire du mal.  Une fois, le prophète Mohammed  a raconté: {Une femme a été punie pour avoir emprisonné un chat jusqu'à ce qu'il meure.  À cause de cela, elle a été condamnée à l'Enfer.  Elle l'avait emprisonné sans lui donner à manger ni à boire, et sans le libérer pour qu'il puisse manger les insectes de la terre.}8

Il a aussi raconté qu'un homme ayant donné à boire à un chien assoiffé, Dieu lui pardonna ses péchés pour cette action.  On demanda au prophète : "Ô messager de Dieu, sommes-nous récompensés pour le bien que nous faisons aux animaux?"  Il répondit: {Pour toute créature vivante, il y a une récompense à qui leur fait du bien.}9

Par ailleurs, lorsque les musulmans tuent un animal pour se nourrir, ils doivent le faire de la façon qui cause le moins de frayeur et de douleur possible.  Le prophète Mohammed  a dit: {Lorsque vous égorgez un animal, faites-le de la meilleure façon.  Vous devez bien aiguiser votre couteau afin de faire souffrir l'animal le moins possible.}10

À la lumière de ces textes et d'autres textes islamiques, le fait de provoquer la terreur dans les coeurs de civils sans défense, la destruction massive d'édifices et de propriétés, le bombardement et la mutilation d'hommes, de femmes et d'enfants innocents sont tous des actes interdits et détestables aux yeux de l'islam et des musulmans.  Les musulmans pratiquent une religion basée sur la paix, la miséricorde et le pardon, et la vaste majorité d'entre eux n'ont rien à voir avec les violents événements que certains associent aux musulmans.  Si un musulman commettait un acte de terrorisme, il serait coupable d'avoir violé les lois de l'islam.

Notes:

(1) Rapporté dans Sahih Mouslim, #1744, et Sahih Al-Boukhari, #3015. Retour au texte

(2) Rapporté dans Sahih Mouslim, #1731, et Al-Tirmizi, #1408. Retour au texte

(3) Rapporté dans Sahih Al-Boukhari, #3166, et Ibn Majah, #2686. Retour au texte

(4) Rapporté dans Abou-Dawood, #2675. Retour au texte

(5) Rapporté dans Sahih Al-Boukhari, #6871, et Sahih Mouslim, #88. Retour au texte

(6) Cela signifie tuer et blesser.  Retour au texte

(7) Rapporté dans Sahih Mouslim, #1678, et Sahih Al-Boukhari, #6533. Retour au texte

(8) Rapporté dans Sahih Mouslim, #2422, et Sahih Al-Boukhari, #2365. Retour au texte

(9) Ce hadith de Mohammed  est mentionné de façon plus détaillée sur cette page.  Rapporté dans Sahih Mouslim, #2244, et Sahih Al-Boukhari, #2466. Retour au texte

(10) Rapporté dans Sahih Mouslim, #1955, et Al-Tirmizi, #1409. Retour au texte

http://www.islam-guide.com/fr/ch3-11.htm

Les puissances occidentales ont armé et financé les mouvances terroristes les plus redoutables

Economiste de profession, Georges Corm  fait autorité à propos du Moyen-Orient et de la Méditerranée. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de référence sur ces questions. Il a été ministre des finances du Liban entre 1998 et 2000. Il est aujourd’hui consultant auprès d’organismes internationaux et d’institutions financières. En visite en Corse, Georges Corm a fait l’honneur au Ribombu de lui accorder une interview exclusive. Nous avons fait le choix de la publier en deux volets. La première partie est consacrée à l’analyse géopolitique des dérives djihadistes, revêt un intérêt particulier au regard des évènements récemment intervenus en France.

 

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U Ribombu : L’attaque du Charlie Hebdo et les événements qui ont suivi posent la question de la place de l’Islam en Europe. N’est-ce pas là une mauvaise orientation ?

L’explication de cet acte odieux ne requière pas que l’on s’interroge sur l’attitude des « musulmans » en général ou sur les rapports de cette barbarie avec une des grandes religions du monde pratiquée par un milliard et demi d’habitants sur les cinq continents. Je pense qu’une telle approche sème encore plus la confusion dans les réactions et émotions à de tels évènements. Elle participe de la thèse huntingtonienne sur le choc des civilisations, devenue tellement prégnante,  et qui continue d’échauffer les esprits dans le monde musulman comme le monde euro-américain.

En revanche, il faut s’interroger sur les responsabilités politiques dans l’instrumentalisation des religions, et plus particulièrement des religions monothéistes, dans les jeux de la géopolitique mondiale, notamment depuis l’époque de la Guerre froide. A partir de l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS en 1979, des dizaines de milliers de jeunes arabes ont été recrutés, entraînés militairement et idéologiquement sous l’étendard du « jihad », pour aller se battre contre les « infidèles » et « athées » de l’armée soviétique qui avaient envahi ce pays. Ceci s’est fait ouvertement sous incitation américaine officielle par le truchement des deux gouvernements d’Arabie saoudite et du Pakistan, lesquels ont adopté des « versions dures » de la sharia musulmanes enseignées dans des centaines d’écoles coraniques à leurs jeunes enfants. En fait, l’armée américaine encore traumatisée par la défaite du Vietnam a pu ainsi éviter à l’époque d’intervenir directement sur le terrain. Elle l’a fait par des « proxies » et ce dernier affrontement de la Guerre froide a été ainsi gagné par les Etats-Unis. Le théoricien de cette mobilisation de l’Islam a été Zbidigniev Brejenzki, conseiller pour la sécurité du président Carter.

Suite de l'interview

Au cours de la guerre d’Afghanistan s’est constituée l’organisation d’Oussama Ben Laden, lui-même saoudien, dénommée Al Quaëda, qui a appuyé le mouvement des Talibans lequel a été à l’origine largement une création du gouvernement du Pakistan avec la bénédiction américaine. Al Quaëda va ainsi devenir une internationale de combattants islamiques aux emplois multiples, car une fois cette guerre terminée, on la retrouvera dans divers pays africains – notamment le Nigeria, le Mali et la Somalie – mais aussi en Bosnie, en Tchétchénie, au Caucase, en Russie, de même qu’aux Philippines, en Chine (surtout au Xing Quiang province a majorité musulmane) et au Myanmar. Si les grands attentats anti-occidentaux ont polarisé tous les regards et l’attention médiatique (attaques en Afrique contre des ambassades américaines en 1997, attentats du 11 septembre 2001, attentat de Madrid en 1995 et celui de Londres), on oublie toujours le nombre effarant de victimes que cette internationale terroriste a causé dans le monde arabe et musulman et d’autres pays depuis un quart de siècle, par des centaines d’attentats, sans que cela ne suscite de grandes émotions dans les médias occidentaux, sauf si des touristes ou autres personnes de nationalité européenne ou américaine en ont été aussi  victimes.

U.R. Le débat porte sur l’ opposition « liberté d’expression » / « interdiction du blasphème », n’existe-t-il pas une voie médiane, plus sage ?

Dans mes ouvrages et articles, cela fait longtemps que j’ai plaidé pour un « moratoire » sur les discussions répétitives,  monotones et stériles de la religion musulmane aux Etats-Unis et en Europe,  qui se déroulent depuis plusieurs décennies maintenant et sont devenues un « business » médiatique et même académique. Ceci contribue à raidir les attitudes dans les sociétés musulmanes et joue dans le camp des terroristes. J’ai insisté aussi sur l’urgente nécessité de parvenir à un consensus international, éventuellement à travers une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui déconseillerait de s’en prendre aux fondateurs des grandes religions, qu’il s’agisse de Jésus, de Mahomet ou de Bouddha ou d’autres. Car l’être humain a besoin d’une dose de sacré ou d’absolu dans son existence, même lorsque la société est sécularisée. Dénigrer ou tourner en dérision sous quelle que forme que ce soit,  les fondateurs de religions qui ont des milliards d’adeptes me paraît sous cet angle inconvenant. Le Christ peut-il être tenu pour responsable des Croisades, de la colonisation de la plupart des sociétés musulmanes par l’Europe, du génocide des Indiens des Amériques ou de celui des communautés juives européennes sous l’horreur du régime nazi ? Je dois dire que moi-même, qui ne suis guère pratiquant de la religion chrétienne dans laquelle j’ai été élevé, éprouve un malaise profond lorsque je vois des caricatures du Christ, comme celles de Mahomet ou d’autres héros du domaine du sacré religieux. Je pense que beaucoup de personnes en Europe ou aux Etats-Unis éprouvent le même sentiment. Bien sûr, ceci ne peut en rien  participer à une justification quelconque de l’acte terroriste barbare qui vient d’avoir lieu à Paris et de ses suites immédiates qui ont abouti aux meurtres d’autres innocents.

Suite de l'interview

Un tel moratoire sur des caricatures des fondateurs du sacré ne signifierait d’ailleurs absolument pas une atteinte à liberté d’expression, car bien sûr aucun type de restrictions ne devrait être mis aux études d’histoire, d’archéologie, d’anthropologie, de sociologie des religions. Le grand orientaliste Maxime Rodinson (1915-2004) a écrit il y a quelques décennies une biographie de Mahomet sans complaisance, alors qu’il se rendait souvent au Liban, en Egypte ou dans d’autres pays arabes, il n’a jamais reçu de menaces de mort. Simplement depuis la première guerre d’Afghanistan la manipulation immodérée à but politique des trois grandes religions monothéistes et, plus particulièrement l’Islam, a créé une atmosphère empoisonnée. Nous avons bien vu à quoi a mené cette manipulation dans le cas de la Syrie où les puissances occidentales et leurs alliés des régimes arabes et de la Turquie ont armé et financé les mouvances terroristes les plus redoutables pour tenter de faire tomber le régime de Bachar el Assad, allié de l’Iran et qui a soutenu de concert avec ce pays le Hezbollah libanais : d’où le désir de se débarrasser de ce régime par les mêmes moyens que ceux employés autrefois lors de la première d’Afghanistan, sans mettre de troupes au sol comme en Irak, invasion aux conséquences catastrophiques, comme on le sait.

La mouvance de Daëch est d’ailleurs venue d’Irak et s’est étendue en Syrie et celle-ci a pu s’emparer de vastes territoires en Irak même, puis en Syrie à la faveur de la déstabilisation extrême de la société iraquienne, causée par 13 années d’embargo économique impitoyable dont a souffert le peuple iraquien et non ses dirigeants, puis de l’invasion de ce pays par les Etats-Unis en 2003, sous le prétexte mensonger d’armes de destruction massives ou de relations de Saddam Hussein, le chef de l’Etat irakien, avec Al Quaëda, mensonge encore plus grossier, car ce dernier était considéré comme un mécréant à abattre par les mouvances radicales islamiques. Suite à l’invasion de 2003, le pouvoir irakien a été réorganisé par les Etats-Unis de façon à consacrer une hostilité permanente entre la communauté chiite et la communauté sunnite. Le nombre de victimes chaque année du terrorisme « jihadiste » quotidien en Iraq est de plusieurs milliers. Il s’agit là de musulmans qui tuent d’autres musulmans et non point des occidentaux.

La complaisance avec laquelle ces mêmes mouvances « jihadistes » ont été encouragées à aller se battre en Syrie par certains pays européens, notamment la France, ainsi que les Etats-Unis, de même que l‘hystérie « moralisatrice » contre le chef de l’Etat syrien par les dirigeants français, américains ou autres dirigeants européens, n’a pu bien sûr qu’encourager des jeunes musulmans européens de souche ou non, a partir se battre là bas, en toute bonne conscience, venant ainsi gonfler le nombre de combattants de ces réseaux dits « jihadistes » soutenus, financés et armés par plusieurs puissances européennes et les Etats arabes alliés, ainsi que la Turquie. Lors de leur séjour là-bas, ils ont été encore plus endoctrinés et amener à commettre des attentats contre leur propre pays. Cela a été pareil pour la génération précédente de « jihadistes » qui s’étaient battus au profit des Etats-Unis en Afghanistan et ont mené des opérations terroristes en Europe et aux Etats-Unis. Qui sème le vent récolte la tempête !

La nouvelle « coalition » militaire contre Daëch montée par les Etats-Unis n’est d’ailleurs intervenue que lorsque la zone autonome du Kurdistan irakien – où ils ont de gros intérêts – a été menacée d’être envahie elle aussi par Daëch. C’est un « remake » sur le plan médiatique et politique de la coalition contre l’Afghanistan et contre l’Irak de 2003, mais sans intervention au sol.
Enfin, comment ne pas évoquer la déstabilisation complète du monde arabe par la politique de George W. Bush et son désir de remodeler le Moyen-Orient à travers la doctrine de la guerre contre le terrorisme qui l’a amené à envahir deux pays musulmans. Il a obtenu le résultat contraire, ce qui était prévisible, c’est-à-dire le développement accéléré du terreau sur lequel prospère le terrorisme et ceux qui le manipulent. Puis plus récemment, un autre facteur important de la vague actuelle de terrorisme a été constitué par les interventions musclées de membres de l’OTAN en Libye, mais aussi les interventions en Syrie par mouvements jihadistes interposés, dans le sillage des révoltes populaires arabes de 2011. Or  seules les révoltes qui sont restées pacifiques – et ce malgré le nombre de victimes civile de la répression chez les manifestants – ont obtenu des résultats, comme  celles de l’Egypte (avant la chute du gouvernement Frères musulmans) et bien sûr celle de la Tunisie. Les interventions externes ont malheureusement contribué à faire échouer ces grandes révoltes populaires pacifiques.

Suite de l'interview

Ajoutons aussi que ce qui évidemment n’aide pas c’est l’existence d’Etats (Arabie saoudite ou Pakistan ou Israël ou l’Iran depuis la prise de pouvoir de l’Imam Khomeiny et des religieux à l’encontre des partis laïcs) ou des gouvernements, comme celui d’Erdogan en Turquie, qui entendent parler au nom de tous les croyants d’une religion donnée ou de ceux qui sont nés dans ces religions.

U.R. À lire la presse, les religions musulmanes porteraient un violence intrinsèque. N’est-il pas aujourd’hui nécessaire de tordre le coup à cette idée ?

Comme je vais l’expliquer plus en détail, les sociétés dites occidentale ne sont exposées que marginalement aux actes des mouvances terroristes qui prétendent se placer sous le signe de la défense de la religion musulmane et de ses adeptes, car les plus grands, plus meurtriers (endroits de celui du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et celui de 2005 à Madrid) et les plus nombreux actes terroristes sont ceux qui ont lieu dans le monde musulman. Mais pour ce qui concerne votre question sur les rapports entre la religion musulmane et la violence, il n’y a pas dans l’islam de bases doctrinales incitant ou légitimant de telles violences. Le droit musulman a codifié très tôt et très clairement les raisons de déclarer une guerre entre un Etat musulman et un autre Etat qui ne l’est pas, notamment en défense à une attaque. Ce droit de la guerre a mis des règles déjà assez proches pour l’époque (VIIè siècle) de ce que seront 13 siècles plus tard les Conventions de Genève et le développement du droit humanitaire. Mais surtout, le droit musulman traditionnel n’incite pas du tout des individus à se substituer à la « Oumma » ou collectivité des croyants pour mener une guerre au niveau individuel contre des ressortissants d’autres Etats musulmans ou non musulmans. Bien plus lorsque cela est arrivé dans l’histoire des sociétés islamiques, cela a été décrit comme la source de discordes malfaisantes pour la société (la « fitna »), et donc hautement condamnables. En réalité, sur le plan du droit musulman, seuls les autorités constituées peuvent déclarer une guerre (Calife ou Commandeur des croyants autrefois ou chefs d’Etats modernes).

Il faut ajouter ici que dans les nombreux attributs de Dieu que l’on trouve dans le texte coranique, celui qui est cité le plus souvent c’est celui de la « miséricorde » et de la « compassion ». N’oublions pas que l’islam se réclame du premier fondateur du monothéisme, Abraham, qu’il reconnaît l’existence de tous les prophètes de l’Ancien Testament et qu’il attribue à Jésus et à la Vierge Marie une place éminente dans le texte coranique. En conséquence, toutes les « fatwas » ou édits qui prônent la violence hors du cadre légal et institutionnel n’ont aucune valeur légale et juridique dans le droit musulman classique, plus particulièrement celles qui prônent la violence contre les Juifs ou les chrétiens ou les minorités musulmanes (chiites, ismaéliens, druzes, alaouites) ou d’autres minorités telles que les Bahaï en Iran ou les Yézidis en Irak.

C’est pourquoi, les actes terroristes commis en Europe ou aux Etats-Unis, mais tout autant les innombrables attentats dans des pays eux-mêmes musulmans – par une utilisation totalement échevelée d’exégèses fantaisistes de la révélation coranique – m’apparaissent surtout comme des actes qui discréditent cette religion et ses adeptes. Certes, ils expriment aussi un sentiment anti-occidental, mais affirmer qu’ils visent à ébranler les « valeurs » et le mode de vie et de gouvernement, qui règnent aux Etats-Unis ou en Europe, me semble ressortir plus de l’émotion que de l’analyse raisonnée de ces actes terroristes. En mettant ces actes barbares sous le signe de la religion musulmane, les terroristes et leurs commanditaires discréditent celle-ci aux yeux du reste de l’humanité et des croyants des autres religions. Ils participent ainsi activement à l’auto-réalisation de la prophétie de Samuel Huntington sur le choc des civilisations et donc implicitement et explicitement au choc des religions, des cultures  et des valeurs. Auto-réalisation à laquelle la politique du président américain George W. Bush a aussi énormément contribué, comme j’en reparlerai.

De plus, il faut toujours le rappeler, le nombre de victimes musulmanes de ce terrorisme est bien plus élevé que le nombre de victimes dans les pays occidentaux. Le fait que ces mouvances terroristes, s’abritant derrière la religion musulmane pour se gagner un public, évoquent dans leur pamphlets ou déclarations une lutte contre une « croisade » ou un « complot judéo-chrétien », visant le monde musulman, fait partie de la perversité de ce type de terrorisme. Ne trouve-t-on pas étrange, en effet, que les adhérents de ces mouvances terroristes aient tué des dizaines de milliers d’autres musulmans (par centaines tous les jours en Syrie, en Irak ou au Pakistan, mais aussi en Jordanie, en Egypte, au Liban, au Yémen, en Indonésie, au Pakistan, etc…) ou aient éprouvé le besoin d’être actifs aux Philippines ou en Tchétchénie ou au Caucase par exemple, alors même qu’il n’ont jamais participé à la lutte légitime du peuple palestinien pour se libérer de plus d’un demi-siècle d’occupation israélienne, condamnée par d’innombrables résolutions internationales et un avis de la Cour internationale de justice en 1994.

Suite et fin de l'interview

Pour donner aux évènements, leur juste perspective, il est important d’ajouter au tableau  que ces mouvances terroristes déclarent le Hezbollah libanais comme un ennemi majeur, alors que ce mouvement de résistance a réussi en 2000 l’exploit de libérer le sud du Liban de 22 ans d’occupation israélienne, puis de repousser une tentative de l’armée israélienne d’envahir à nouveau le sud du pays en 2006 après une campagne de bombardements de 33 jours. Dans la foulée, l’Iran et le gouvernement syrien, sont aussi dénoncés comme étant leurs ennemis les plus dangereux. On est donc très loin dans ce cadre d’une lutte qui serait exclusivement tournée contre l’Occident ou ses valeurs ou ses libertés. Malheureusement, peu des nombreux « spécialistes » de cette forme de terrorisme et de son idéologie semblent être informés de cette réalité majeure du « jihadisme » – versant discordes internes justement – ou en parlent  publiquement s’ils le savent.

Dans le même ordre d’idée, s’en prendre à une synagogue ou un restaurant ou un magasin kacher c’est moins le résultat d’un anti-sémitisme sur le mode raciste tel qu’il a été pratiqué autrefois en Europe, qu’une façon de donner de la crédibilité à leur prétendue lutte contre une croisade occidentale qualifiée de judéo-chrétienne, ce qui peut leur attirer de nouveaux adhérents. Ce faisant et de façon tout à fait perverse, ces opérations terroristes en Occident opèrent une diversion très dommageable par rapport à la cause tout à fait légitime de libération du peuple palestinien d’une occupation qui n’a que trop duré. Rappelons que cette occupation est contraire à toutes les règles du droit international et humanitaire. Il me paraît d’ailleurs urgent sur ce plan pour calmer les exaltations proprement religieuses de revenir aux dispositions des résolutions des Nations Unies sur la Palestine qui avaient préconisé l’internationalisation des lieux saints des trois monothéismes à Jérusalem, élément capital d’une future paix en Palestine.

U.R. Peut-on craindre une opposition au sein des communautés en Occident et une tension dans les relations avec le monde musulman ?

Dans les contextes que je viens de décrire, il est normal que se développe la méfiance envers les musulmans et la religion musulmane et que même le simple port d’un voile couvrant les cheveux d’une femme suscite l’attention ou provoque en France des polémiques ou alimente le racisme islamophobe. C’est ainsi que ces terroristes (ou ceux qui les commanditent, les financent et les arment) atteignent un de leurs buts. A ce sujet, il faut saluer ici les très larges pans de la population européenne qui ne versent pas dans l’islamophobie, mais au contraire la dénoncent. Il ne faut pas que ce bel humanisme soit mis en danger par les réactions aux attentats. C’est pourquoi,  il faut  impérativement lutter contre l’auto-réalisation du scénario de Huntington, mais non point en s’obstinant à organiser des dialogues de religion ou de culture sans intérêt. Car d’un côté, de tous temps, les civilisations et les cultures ont été en interactions spontanées (et non en dialogues officiels) ; de l’autre, la violence et les guerres ont toujours pour origine des ambitions humaines, des désirs d’hégémonie et de contrôle des ressources de la planète et des grandes voies de communication. La religion n’est le plus souvent qu’un prétexte ou un habillage pour légitimer ces violences et ces guerres et les faire accepter par les opinions publiques. Invoquer la nécessité de dialogue des religions (ou des cultures) ne fait que renforcer la fausse logique du prétendu conflit de civilisations, car c’est admettre totalement que la cause de la violence est bien dans la religion, la culture ou les valeurs et ainsi faire oublier les conflits d’hégémonie et d’ambition qui sont à l’origine des conflits.

Mais cela permet d’éviter de mettre en cause certaines politiques de puissance et d’hégémonie des Etats-Unis et de leurs alliés en Europe ou, à l’intérieur même du monde arabe et musulman, celles de puissances régionales telles que l’Arabie saoudite ou le Pakistan ou la Turquie qui peuvent elles-mêmes subir aussi des dommages collatéraux. Cela évite aussi de mettre en cause les Etats ou les ONG sous influence des Etats financiers et protecteurs de ces mouvances. Dans le monde musulman en effet, après les succès obtenus dans la lutte contre le communisme qui prospérait durant les années cinquante et soixante dans la jeunesse des pays arabes et musulmans, les gouvernements ont compris les bénéfices qui pouvaient être tirés de l’instrumentalisation de la religion pour contrôler leur populations, se donner un rôle régional et rendre service aux grandes puissances internationales, comme dans le cas de la première guerre d’Afghanistan, des bombardements sur la Libye, des interventions récentes en Syrie ou de celles plus anciennes en Irak (1991 puis 2003).

On se souviendra ici qu’au cours des années 1950-1970, tous ces gouvernements étaient des membres actifs du Mouvement des non alignés, que leur langage et discours ne faisaient aucune allusion à l’islam, mais étaient de nature totalement profane, préoccupés exclusivement de questions de l’accélération de leur développement économique et scientifique pour rattraper leur retard par rapport à l’Europe et aux Etats-Unis, ainsi que des questions d’équité et de justice dans l’ordre économique international et de la promotion du non alignement sur l’une ou l’autre des deux grandes puissances (Etats-Unis et URSS) pour ne pas retomber sous la coupe d’une domination externe. La création au début des années 1970 par l’Arabie saoudite et le Pakistan, alliés des Etats-Unis, de l’Organisation de la conférence des  Etats islamiques devenue aujourd’hui Organisation islamique de coopération (OIC) avait pour but de faire diminuer l’influence du Mouvement des non alignés dans le cadre de la Guerre froide.

U.R. Comment résoudre aujourd’hui le conflit et prévoir d’éventuelles attaques ?

Les attentats terroristes ne constituent pas un conflit au sens du droit international, mais aussi suivant le simple bon sens. Par ailleurs, les notions d’Orient et d’Occident sont largement des notions mythiques à usage politique et émotionnel, ce que j’ai largement démontré dans certains de mes ouvrages. C’est pourquoi la notion d’une « guerre »de civilisation entre ces deux entités mythiques est absurde. Elle l’est d’autant plus que l’Occident incarné dans l’OTAN est l’allié privilégié de presque tous les Etats musulmans influents, Arabie saoudite, Egypte, Turquie, Pakistan, Indonésie, Maroc etc.. (à l’exception de l’Iran avec qui les Etats-Unis entretiennent cependant un dialogue depuis peu). En réalité, le bon sens fait dire que ce qu’il faut urgemment faire, c’est assécher les sources du terrorisme, financières, idéologiques et en armements. Ceci ne pourra être réalisé que lorsqu’une analyse objective de ces sources pourra être entreprise, je veux dire une analyse qui ne soit point émotionnelle ou marquée par des intérêts géopolitiques.

Cela suppose de s’être débarrassé de l’idéologie perverse de l’existence d’un conflit de civilisations, ce qui permettra alors de débattre sérieusement des questions tout à fait profanes qui alimentent le terrorisme osant se réclamer de l’islam. Cela demande un sursaut démocratique pour questionner les politiques de puissance menées par certains Etats, de refuser toute légitimité à des Etats prétendant représenter telle ou telle religion et qui sont souvent des alliés fidèles des Etats-Unis et des Etats européens. Cela exige de plus qu’on réalise le ridicule, voire l’insanité, de combattre le terrorisme par le déploiement impérial d’armées et l’invasion de pays entiers et leur occupation, comme cela a été fait sous les deux mandats du président George W. Bush qui a réussi à entraîner derrière lui beaucoup d’Etats démocratiques européens et de très nombreux Etats de pays musulmans eux-mêmes (arabes ou non).

Ceci ne pouvait qu’accroître le terreau idéal pour les candidats à la pratique sanglante du terrorisme, forme suprême de nihilisme et de dévoyance qui peut exister dans certains milieux dans toute société. Souvenons-nous à ce propos du terrorisme russe de la fin du XIXè siècle, du terrorisme italien, français, allemand et japonais d’extrême gauche dans les années 1960-1970, de certaines des formes de violence en Amérique latine qui ont perduré après la chute des dictatures militaires sanglantes soutenues souvent par les Etats-Unis. Cela demande en complément que l’on réalise aussi le danger de combattre des régimes politiques qui ne sont pas alignés sur les politiques occidentales en faisant usage de cette « arme de destruction massive » que sont devenus les soi-disant « jihadistes » et qui entraîne des effets psychologiques graves et des dommages politiques collatéraux qui peuvent être dévastateurs.

Par contre le seul moyen efficace de lutte contre le terrorisme se trouve dans le déploiement de moyens discrets de police (et non par des emprisonnements souvent arbitraires et sans jugement comme dans la prison américaine de Guantanamo) ou des restrictions aux libertés publiques ou le fichage et la surveillance électronique de millions d’êtres humains grâce aux moyens de la technologie moderne et à l’encontre des libertés chèrement conquises. N’est-il pas étrange d’ailleurs que la plupart des auteurs récents des attentats étaient fichés par les polices locales, mais n’ont pas pu être arrêtés à temps ? Si l’on avait dépensé 1% de ce qui a été gaspillé dans les guerres militaires contre l’Afghanistan, l’Irak, les bombardements de Libye, les aides aux mouvements terroristes en Irak et en Syrie, aujourd’hui les bombardements contre Daëch dans ces deux pays, pour mettre sur pied des moyens de police efficace, on n’en serait pas là à ce jour. De même, je pense qu’on n’en serait pas là si les gouvernements occidentaux n’avaient pas eux-mêmes financé depuis 1979 ces mouvances, d’Al Quaëda à Daëch,  avec leurs alliés dans les Etats musulmans eux-mêmes.

Déconstruire un tel imbroglio n’est guère chose facile. Aussi je crains que la tendance lourde en Europe et aux Etats-Unis de continuer à réagir au terrorisme sur le thème du choc des civilisations et du refus des valeurs occidentales par l’islam, risque fort malheureusement d’aller en s’amplifiant. Ne serait-ce pas le but recherché par ceux qui ont ordonné les dernières opérations terroristes en France ? Ou encore plus simplement la motivation directe des terroristes imbibés d’idéologie du choc des civilisations et d’une fausse conception de l’islam répandue dans tous ces milieux « jihadistes » depuis trente cinq ans par certaines écoles dites « coraniques », certains prédicateurs fanatiques qui sévissent sur les chaînes satellitaires d’Etats ou sociétés privées ou à travers la toile. Ceci à supposer que ces terroristes n’aient pas de commanditaires machiavéliques manipulant les tensions et conflits géopolitiques qui agitent le monde.

Il faudrait ici qu’un sursaut de tous les démocrates humanistes en Europe comme dans le monde arabe et musulman remettent en cause toutes ces données géopolitiques et raison d’Etat invoquées, ainsi que le traitement académique et médiatique du terrorisme, sans y mêler à tort et à travers des questions religieuses au détriment des données profanes et des réalités de terrain.

U Ribombu  | 14 mai 2015

Source de l'article :

http://arretsurinfo.ch/les-puissances-occidentales-ont-arme-et-finance-les-mouvances-terroristes-les-plus-redoutables/


 

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L'Occident capitaliste,collaborateur des Nazis et des sionistes

Publié le par Ahmed Miloud

Les débuts nazis de l’OTAN ou comment l’occident réalisa les objectifs d’Hitler

 

Nouvel Ordre Mondial: L’Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord (OTAN) et ses origines nazies…

Robert S. Rodvik

S’il y a une “guerre contre le terrorisme”, alors elle ne peut être que contre les états occidentaux, qui créent, financent, soutiennent, manipulent toutes les formes de terreur possibles et imaginables à la seule fin de servir les intérêts et l’emprise du capitalisme monopoliste criminel mondial, qui est au cœur de l’entreprise supranationale Crime Inc. Les gouvernements ne sont que les exécuteurs des hautes œuvres. 

– Résistance 71 –

image: http://www.alterinfo.net/photo/art/default/4452651-6690206.jpg?v=1340705562

Qui a donné à l’OTAN le droit de régner sur le monde ? Cet auteur élucide comment l’élite occidentale, dont bien des membres furent d’ardents supporteurs d’Hitler, a sauvé un grand nombre de la hiérarchie nazie et les a placé dans des positions où ils furent capables de continuer la lutte qui dura plusieurs décennies contre la Russie. Le un pourcent d’hier et le un pourcent d’aujourd’hui ont envoyé des millions de gens à la mort en formulant et en agissant selon la promesse de Winston Churchill en 1918 “d’étrangler à la naissance” la menace bolchévique. Le contrôle total de ce que nous appelons les médias de masse a aidé à perpétrer cette tâche odieuse. Bon nombre d’écrivains ont documenté comment les élites britanniques et américaines ont financé la montée d’Hitler au pouvoir et ce n’est que lorsqu’il s’est retourné avec ses forces contre l’occident que certaines actions défensives ont été prises contre le IIIème Reich. En Grande-Bretagne, des membres du club élitiste du Right Club, souvent avec la complicité du gouvernement, ont secrètement soutenu les actions d’Hitler contre les juifs, contre les communistes et les socialistes. Le Duc de Wellington était un antisémite notoire et membre du Right Club. Le roi Edouard VIII, connu sous le sobriquet du “roi traître” était un ami très proche d’Adolf Hitler et fut forcé d’abdiquer, non pas à cause de Wallis Simpson, mais parce qu’il fut découvert qu’il passait des documents concernant des opérations de guerre britanniques aux nazis. Après tout, l’aristocratie ne s’est jamais soumise au partage des richesses avec les classes inférieures et Adolf était un tribut à la cause, celle de détruire ces “sous-hommes”, plan A et le plus important de sa stratégie de conquiete de l’Europe et de la Russie. 
La Banque pour les Règlements Internationaux (Bank for International Settlements ou BIS) était une entreprise jointe dans les années 1930, des banques centrales européennes, ceci incluant la banque de la réserve fédérale de New York.  Montagu Norman, le gouverneur de la banque d’Angleterre était un fervent supporteur d’Hitler et lorsque les nazis marchèrent sur l’Autriche en 1938, la plupart de l’or du pays fut empaqueté et embarqué dans des coffres contrôlés par la BIS, la banque centrale principale du monde occidental. Une journée après que les nazis aient marché sur Prague, ils prirent les directeurs de la banque nationale tchèque en otages et demandèrent qu’ils cèdent le contrôle des réserves d’or de leur pays représentant quelques 48 millions de dollars de l’époque. Informés que l’or avait déjà été transféré dans les chambres fortes de Londres, des efforts furent entrepris pour contacter Montagu Norman, qui transféra immédiatement l’argent aux Allemands afin de suppléer à leur effort de guerre. De bons amis n’est-il pas. 
Les Etats-Unis n’étaient pas encore arrivés en position de puissance impérialiste mondiale majeure, mais un bon nombre de ses élites étaient alignées avec les sentiments de l’élite britannique. Un de ceux qui fut déterminant à continuer la montée en puissance d’Adolf Hitler et du parti nazi fut nul autre que Prescott Bush, père de George Herbert Walker Bush et grand-père de G.W Bush, tous deux futurs présidents des Etats-Unis, G.W Herbert Bush devenant également auparavant chef de la CIA. Ces criminels de guerre ont maintenu leur popularité au sein de l’extrême-droite américaine grâce aux médias complaisants qui ont éliminés leur passé d’amoureux des nazis dans les grandes largeurs. 
Dans leur livre “George Bush, une biographie non-autorisée”, Webster G. Tarpley et Anton Chaitkin écrivent ceci: 
“En Octobre 1942, Prescott Bush était associé de gestion de Brown Brothers Harriman. Son fils George de 18 ans, futur président des Etats-Unis, venait juste de commencer son entraînement comme pilote dans l’aéronavale. Le 20 Octobre 1942, le gouvernement américain ordonna la saisie des opérations bancaires du parti nazi de New York, celle-ci fut conduite par Prescott Bush. Sous la loi de commerce avec l’ennemi, le gouvernement pris possession de l’Union Banking Corporation, dont Prescott Bush était le directeur. L’U.S Alien Property Custodian saisît alors l’ensemble des actions boursières de l’Union Banking Corporation, qui étaient toutes détenues par Prescott Bush, E. Rolan “Bunny” Harriman, trois exécutifs nazis et deux autres associés de Bush. [1]” 
Tarpley et Chaitkin ajoutent ceci: 
“La famille du président Bush avait déjà joué un rôle central dans le financement et l’armement d’Adolf Hitler afin qu’il prenne le pouvoir en Allemagne… En décidant que Prescott Bush et les autres directeurs de l’Union Banking Corp étaient les vitrines légales des nazis, le gouvernement évitait une des questions historiques les plus importantes: de quelle manière Hitler et les nazis étaient-ils employés, armés et instruits par la clique de New York et de Londres dont Prescott Bush n’était qu’un gérant exécutif ?” [2] 
Parmi ceux qui soutenaient la montée au pouvoir d’Hitler se trouvait l’industriel Henry Ford, quelqu’un qui notoirement détestait les juifs. Parmi ses autres crimes, Ford “refusa de construire des moteurs d’avions pour l’Angleterre et au lieu de cela, fit construire les éléments des camions militaires de 5 tonnes qui furent l’épine dorsale du système de transport de l’armée allemande”[3]. La liste des industriels américains liés aux nazis est trop longue pour être citée ici, mais peut-être consultée dans l’excellent livre de Charles Higham: , Trading With The Enemy: the Nazi-american plot 1933 – 1949. [4] 
De manière évidente, les leaders de la finance occidentale étaient du côté d’Hitler, occupés à octroyer des fonds pour bâtir son armée et ce ne fut que lorsqu’Hitler les trahit en attaquant l’Angleterre que les alliés s’unifièrent pour vaincre les forces nazies. Dans cet effort, une alliance contre-nature se forgea, celles des puissances occidentales et de l’URSS, la force majeure qui vainquît les légions hitlériennes. De fait, bien avant que la guerre ne prît fin, les Britanniques et les Américains complotaient déjà pour rediriger leur énergie contre les Soviétiques, une sensation de déjà-vu avec l’invasion anti-bolchévique de 1918, un des évènement les plus méconnus de l’histoire moderne. A cette fin utile, les Britanniques et les Américains sauvèrent les plus dangereux criminels de guerre nazis qui étaient recherchés par les enquêteurs de ces mêmes gouvernements et les inclurent dans l’appareil de terreur anglo-américain. 
Comme Michael McClintock l’écrit: 
“Ce fut immédiatement après la création de l’ONU que les leaders américains trouvèrent nécessaire de briser les nouvelles règles qu’ils venaient de louer publiquement et ce à des fins d’intérêts personnels. Ce faisant, ils dévelopèrent de nouveaux systèmes par lesquels il était possible d’échapper à la responsabilité légale par le biais d’un énorme appareil facilitant l’intervention secrète, au prix de gros efforts pour présenter les actions des Etats-Unis, quelque soit leur nature, comme étant en accord avec la “loi internationale.”[5] 
A la même époque où l’occident planifiait ses actions secrètes contre son allié de la seconde guerre mondiale, il créait aussi un club de la terreur connu sous le nom d’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ou OTAN. Dans presque toute son entièreté, c’était une entreprise nazie. Le général nazi Reinhard Gehlen par exemple, qui dirigea le bureau russe de l’Oberkommando der Wehrmacht (OKW, le GQG militaire d’Hitler) et qui fut un consultant concernant la solution finale, fut secrètement acheminé vers les Etats-Unis où il délivrait ses vastes archives de documents secrets sur l’URSS et ensuite aida à créer le bureau russe de ce qui allait devenir la CIA.[6] 
Gehlen serait retourné a l’Allemagne post-seconde guerre mondiale où il fut mis en position du nouveau bureau du renseignement allemand fraîchement créé le Bundesnarichtendienst (BND). En fait, deux bureaux pour la Russie au moins, fonctionnaient en un seul, tous deux avec le même but: détruire l’URSS et le communisme. 
Des centaines voire des milliers d’anciens nazis trouvèrent une vie nouvelle, travaillant aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, au Canada, alors que la guerre froide se développait; maintenant les assassins de masse furent amenés à faire de la politique pour les mêmes châtelains qui soutinrent Hitler en première instance. Et avec les mêmes nazis de retour aux affaires, tous les moyens les plus tordus furent employés contre les Soviétiques pour prévenir quelque défi que ce soit au droit du capital mondial à dicter les termes de la nouvelle mise en esclavage. 
L’Allemagne de l’Ouest, maintenant sous contrôle d’anciens nazis et du chancelier Konrad Adenauer, rejoignit l’OTAN en 1954 et Gehlen fit la liaison avec son mentor pro-nazi Allen Dulles qui deviendrait plus tard patron de la CIA et son frère John Foster ministre des affaires étrangères américain. Bientôt l’OTAN commença et nomma d’anciens nazis jugés dans de hautes fonctions au sein de l’organisation. 
Le général Hans Speidel par exemple, devint commandant en chef de l’AFCENT en 1957. L’amiral nazi Friedrich Guggenberger rejoignit le très important comité militaire de l’OTAN à Washington et le général Adolf Heusinger (Le chef de Gehlen à l’OKW d’Hitler) en devint le président. Au commandement suprême des puissances alliées (SHAPE), Gehlen parvint à mettre plusieurs anciens nazis à des postes de haut-rang[7]. Parmi eux on trouvait le colonel Hennig Strumpell, qui devint l’adjoint du major-general britannique Charles Traver, l’adjoint du chef d’état major au SHAPE pour le renseignement, le colonel Heinz Koller-Kraus fut nommé patron de la logistique au bureau de Speidel à l’AFCENT. Un bon nombre d’autres hommes de Gehlen rejoignirent bientôt l’OTAN afin de définir sa politique.[8] 
Avec les mêmes nazis bien intégrés dans l’OTAN et la CIA qui devenait une extension de l’agence de renseignement nazie de Gehlen, le Nieue World Ordnung fut essentiellement relocalisé du Reichstag de Berlin et largué au Pentagone et à la CIA à Langley, Virginie. 
Ajoutée aux plans de bataille anti-soviétiques, les élites américaines reconnurent la valeur de Ministère de la Vérité de Goebbels et retournèrent les leçons apprises dans un réseau de propagande le plus sophistiqué jamais créé au monde. Toutes les guerres occidentales auront un nom illusoire comme: “guerres pour la démocratie”, “guerres pour la paix”, “guerres pour la justice”, “guerres humanitaires” etc, etc. Les élites britanniques et canadiennes financées par les capitaux de la grosse industrie adoptèrent rapidement ces mêmes éléments essentiels. 
Deux des composants de la propagande de guerre pour le Nouvel Ordre Mondial anglo-américano-nazi furent Radio Free Europe et Radio Liberty, toutes deux gérées et animées par les anciens nazis de Gehlen et financées par la CIA.[9] 
Ces criminels psychopathes nazis créèrent le bureau hongrois, donnèrent des armes et une assistance aux éléments pro-nazis clandestins et instiguèrent avec la CIA le soulèvement hongrois, que les soviétiques réprimèrent durement.[10] L’utilisation de cet épisiode, n’avait pas grand chose à voir avec les morts et les mourants, mais ce qui importait était l’image propagandiste d’un “empire du mal” qui devait être détruit. [11] 
Le Dr. Eberhardt Taubert rejoignit le parti nazi en 1931 et fut bientôt promu au rang de Sturmführer, il retrouva Goebbels au ministère de la propagande. Après la guerre, Taubert fut exfiltré en Afrique du Sud où il trouva réconfort parmi les néo-nazis au pouvoir à Johannesbourg, occupés à créer le système de l’apartheid. Il retourna en Allemagne en 1950 et rejoignit son ancien pote nazi Reinhard Gehlen et devint membre du BND. Dans son nouveau boulot avec la BND/CIA, Taubert devint le président de l’Association Nationale pour la Paix et la Liberté soutenue par la CIA; il devint également conseiller du ministre de la défense allemand, l’ex-nazi Franz Josef Strauss et fut ensuite assigné par Strauss à l’OTAN en tant que conseiller au département de la guerre psychologique. Le ministère de la vérité de Goebbels étant ainsi recyclé pour alimenter les fondamentalistes chrétiens, certains juste créés, d’autres resurgissant d’un noir passé, sous un embalage différent.[12] 
L’OTAN a aussi été liée avec une série d’attentats à la bombe en Italie dans les années 1980 afin de créer une “stratégie de la tension” faite pour favoriser l’accession au pouvoir de l’aile fasciste et ainsi créer une “stabilité” dans le pays. Ce programme utilisa un nombre de terroristes de l’extrême droite comme Stefano Delle Chiaie de l’Ordine Nuovo et d’autres fous patentés qui mirent des bombes dans des lieux publics qui tuèrent des centaines de personnes, aidèrent dans leur réalisation les terroristes nazis de Gehlen et de l’OTAN. Bien que couverte en Europe, merci aux médias complices, cette histoire n’a pas fait de vague ici (NdT: aux Etats-Unis et Canada…) 
En fait, ces types et leurs groupies sont les gens qui gèrent et dirigent l’OTAN, et qui tuent à travers le monde, merci à des sbires du style d’Obama, Steven Harper et le reste des satrapes marionnettes de l’occident, alors qu’ils posent comme défenseurs de l’humanité. A gerber. 
[1] Office of Alien Property Custodian, Vesting Order No. 248. The order was signed by Leo T. Crowley, Alien Property Custodian, executed October 20, 1942; F.R. Doc. 42-11568; Filed, November 6, 1942, 11:31 A.M.; 7 Fed. Reg. 9097 (Nov. 7, 1942). See also the New York City Directory of Directors (available at the Library of Congress). The volumes for the 1930s and 1940s list Prescott Bush as a director of Union Banking Corporation for the years 1934 through 1943. 
[2] Webster Tarpley and Anton Chaitkin, George Bush: The Unauthorized Biography. 
[3] Charles Higham, Trading With The Enemy, A Dell Book, 1983, p.23. 
[4] Ibid, p.177. 
[5] Michael McClintock, Instruments of Statecraft, Pantheon Books, NY 1992, P.24. 
[6] E. H. Cookridge, Gehlen, Spy of the Century, Random House, NY, 1972. 
[7] Ibid, p.301. 
[8] Ibid. 
[9] Ibid. 
[10] Ibid. 
[11] The Progressive, “Turn it Off” September 1993, p.10. 
[12] Ibid, pp.10-11. 
  
url de l’article original: http://www.voltairenet.org/NATO-s-Nazi-Beginnings-How-the


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En 1993, l'auteur visita le musée américain de l'holocauste.

Dans la première salle trônait une trieuse IBM dont la légende mentionnait qu'elle avait été utilisée lors du recensement de la population allemande en 1933.

Des millions de personnes l'ont vue, et pourtant personne ne l'a vraiment remarquée...

Soixante ans après, l'auteur semble être le seul à s'interroger sur le rôle qu'avaient joué ces machines dans l'établissement de la politique raciale des nazis.  Car on sait trop bien ce qu'il est advenu d'une partie de la population après leur recensement...

A quoi ont exactement servi les tabulatrices, les trieuses, les cartes perforées fournies par IBM aux Allemands ?. Quelle était la nature des liens entre les dirigeants de l'une des plus puissantes société américaine et le III° Reich ?.  

 Quelle fut la part des responsabilité d'IBM dans l'organisation de la ségrégation raciale, des spoliations, de la ghettoïsation, de la déportation et de l'extermination de millions de personnes de 1933 à 1945 en Europe ?  

Pendant des années, et grâce à la contribution de centaines de chercheurs européens et américains, l'auteur de cet ouvrage à consciencieusement dépouillé les coupures de presse, les archives privées et gouvernementales, les revues techniques et les documents internes d'IBM concernant cette affaire.

Aujourd'hui, il livre enfin au public les résultats d'une enquête titanesque.  Le dossier est accablant.

 

I B M  ET L'HOLOCAUSTE

Source :

http://www.alex-bernardini.fr/I-B-M--ET-L'HOLOCAUSTE-Edwin-Black.html

Ceci donnant celà, la collaboration des pays occidentaux avec les nazis via les sociétés industrielles et les banques donna naissance à la communauté économique européenne.Lire article détaillé ci-après :
            LES VRAIES ORIGINES DE L'UNION EUROPEENNE

La construction Européenne, ou comment instrumentaliser un continent.

Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, les pays Européens doivent se reconstruire. Le grand besoin de matière première et le principal soucis. C'est donc les premiers accords pour créer la Communauté Economique du charbon et de l'acier, en 1951. Ensuite agricole avec Politique Agricole Commune. Les populations européennes ont besoin de manger, après tant de privations. Puis la situation en Europe de l'ouest étant stabilisée et les relations internationales redevenues normales entre les anciens belligérants, le besoin de garantir la paix, donne envie à nos dirigeants d'aller encore plus loin.
 
En 1957 c'est la naissance de la Communauté Economique Européenne (C.E.E.). Voilà pour la version des livres d'histoire que tout le monde connaît. C'est la version "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", "on va tous vivre ensemble dans un monde sans frontières et ça va être super". Ensuite c'est ajouté à cette belle utopie mai 68, les "baba-cool" et la révolution sexuelle. Un mélange de "révolution light", de non-chalance et du besoin de briser les interdits de la morale bien-pensante. Une nouvelle ère semblait soudain s'ouvrir aux européens, un sentiment de sécurité était perceptible (même si c'était la "Guerre Froide"), il n'y avait plus la guerre, tout le monde avait du travail, la vie était simple.
 
Et poursuivre la construction Européenne pour atteindre de nouveaux objectifs se fit jour. On n'a parlé de monnaie unique, d'augmenter le nombre de pays, de nouveaux traités, pour pouvoir vivre encore mieux tous ensemble. Puis vint le décisif référendum sur le traité de Maastrischt. Et depuis, comme tout le monde peut le voir, ça a continué vers le traité de Lisbonne, vers une Constitution Européenne qui a vu le jour (malgré le "non" de plusieurs pays), et bien sûr la monnaie unique avec l'Euro.
L'ensemble du public est de moins en moins consulté, pour l'entrée de nouveaux pays dans l'U.E., beaucoup de lois votées à Bruxelles ne sont même pas connues du public. Et encore moins relayées par les médias (à part de tant en tant certains journaux ou certaines radios). Tout le monde peut le constater, l'Europe est devenue une entité lointaine, obscure, comme étant en dehors de la réalité. Mais influençant de  plus en plus notre vie de tous les jours, par ses décisions. La majorité des populations se rend bien compte qu'il y a quelque chose qui ne va plus depuis un certain temps. Plus précisément depuis le passage à l'euro,  et par de nouvelles normes et des lois à devoir respecter par tous. Beaucoup de gens trouvent ça un peu bizarre, de se plier sans réfléchir aux décisions de Bruxelles, mais bon, on a voulu qu'il y est "l'Europe", alors les gens se disent: "on ne va pas sortir de l'Europe, quand même", "et puis maintenant on a l'euro, on peut pas revenir en arrière". 
 
Que la construction Européenne soit ou non une bonne chose, chacun a son opinion sur la question. Mais ce que tout le monde devrait savoir, c'est quelle est la vraie origine historique de "l'idée Européenne". Qui a eu pour la première fois l'idée d'abolir les frontières à l'intérieur d'un système politique et financier, de type libéral, réunissant plusieurs nations différentes. Et quelques fois même antagonistes entre elles au cours de leur histoire. Et bien c'est ce que vous allez découvrir. Et vous verrez que l'origine en question n'est pas du tout celle que l'on croît.



Comment réussir à atteindre ses objectifs malgré la défaite.

Dès que le débarquement eu lieu en Normandie, et que les troupes alliés progressaient dans les terres, étant obligé de se battre sur la terre ferme, et non plus sur mer, ou par aviation interposée, contre les anglais et les américains, les Allemands savent que leur situation est à terme vouée à l'échec. Avec une guerre défensive, sur maintenant 2 fronts à la fois, puisque l'armée rouge avance sans cesse toujours plus à l'est, il sera bientôt impossible de tenir le front. Quelques résistances héroïques isolées, ne peuvent changer l'issue de la guerre. Pour l'Allemagne, il est clair que la défaite est proche.
 
Alors quelques hauts dignitaires nazis eurent une idée. Pour ne pas appeler ça un rêve fou. Continuer à mettre en place les objectifs du Troisième Reich, alors que ce dernier aurait disparut.
Une idée complètement dingue, mais qui comme vous allez le voir, a réussie au-delà de toutes espérances.
 
A l'hôtel Maison Rouge de Strasbourg, le 10 août 1944, une réunion secrète a lieu. Elle réunit des dignitaires nazis et plusieurs industrielles. Ces derniers étaient des représentants de Wolkswagen, de Krupp et de Messerschmitt. Les principales industries du pays. Avec des officiers et des représentants du ministère de la Marine et de l'Armement, ils se sont mit à préparer le futur. Ces hommes étaient, entre autres: l'Obergruppenfhürer-SS Dr Scheid; le Dr BOSS,...
Ils décidèrent une nouvelle approche pour un futur quatrième Reich. Comme l'option de la guerre à outrance et du "tout militaire" avez montré ses limites, ils choisirent une autre stratégie. Non plus basée sur la guerre et les armes, trop coûteuse en hommes et en argent, mais sur une guerre qui serait désormais économique. Les ordres étaient de "prendres des contacts et de conclure des alliances avec des entreprises étrangères, mais cela devait se faire à titre individuel, sans attirer les soupçons." Et d'exploiter au maximum les entreprises allemande qui avez réussies à l'étranger, comme Krupp, Leica, Zeiss et la compagnie maritime Hamburg-America.
Le plan prévoyait que les industriels présents s'assureraient de la reconstruction économique allemande. Par la Suisse et le biais de sociétés écrans présentes à l'étranger, au fur et à mesure de la reconstruction et d'une meilleur santé économique de l'Allemagne, ils devaient envoyer des capitaux régulièrement pour que le jour venu,  ils aient assez de pouvoir et d'argent pour reprendre le pouvoir en Allemagne, et faire triompher leurs idées.
 
Il y eu aussi un plan secret en 3 points, très précis. Connut seulement de quelques personnes présentes à une réunion qui eu lieu juste après, mais en petit comité. Pour définir un plan plus précis, avec des vues encore plus ambitieuses, pour voir un jour naître le "Quatrième Reich". 
 
Le premier point: Les industriels devaient financer le parti nazi, qui dorénavant devait exister dans la clandestinité.
Le deuxième point: le gouvernement Allemand devait allouer des crédits pour créer un fond sécurisé pour l'après-guerre. Et les réserves financières existantes devaient être mises à la disposition du parti. Pour son fonctionnement et aussi pour que la reprise du pouvoir puisse être financée, le jour venu.
Le troisième point: Les entreprises Allemandes devaient mettre en place un réseau d'agents "dormants", constitué d'agents de renseignement, des scientifiques dans la recherche militaire et médicale. Pour être bien implanté dans les principales branches importantes de la société. Et qui seront utile, le jour de la reprise du pouvoir.
 
L'Allemagne nazie avait, et ce durant toute la guerre, fait transférer d'énorme capitaux par le biais de banques établies en pays neutres. Les banquiers, industriels et hommes d'affaires survivants et sympathisants de l'idéologie nazie, désormais "dénazifié", et rebaptisés "démocrates", ont alors eu après 1945 un nouvel objectif: l'économie Européenne et l'intégration politique. 


Le plan est mit en application. 
 
Ce n'était pas la première fois que les entreprises Allemandes envoyaient en secret des fonds à l'étranger. Même pendant la guerre, beaucoup de banques neutres servirent d'intermédiaires pour des transferts vers des autres pays. Parmi ces banques, on peut entre autres citer, la Banque Nationale Suisse, qui est impliquée dans le "blanchiment", des richesses volées aux juifs pendant la guerre. Que se soit de l'or, des titres, des titres de propriétés, les banques ont tout acceptée en contre-partie de devises étrangères, dont les nazis avez cruellement besoin pour acheter du matériel de guerre. 
 
L'un des théoriciens du plan à appliquer après-guerre, était le Gruppenführer-SS Otto OHLENDORF. Ce dernier était délégué du Secrétariat à l'Economie du Reich. Il était très intéressé par les travaux de l'économiste Allemand Ludwig ERHARD. Ce dernier avait réfléchit sur la transition que pourrait être l'économie d'après-guerre en Allemagne. Il ne fallait surtout pas se retrouver de nouveau dans la situation d'hyer-inflation d'avant-guerre. Sinon l'empire économique nazi, qui devait continuer après la défaite, aurait eu du mal à voir le jour. Ils en conclurent tous les deux que la stabilisation de l'économie après-guerre reposait sur une monnaie stable mise en place rapidement. Cette monnaie sera le DeutschMark, qui fût introduit en 1948. Et pour les entreprises Allemandes, ça a était une aide de relance incroyable. 
De plus, il faut savoir que même s'il y a eu la défaite, les incessants bombardements pendant plusieurs années, le capital d'actif de l'Allemagne était supérieur à ce qu'il était en 1936! Et selon Erhard, le seul moyen d'étendre encore plus cette expansion Allemande était de profiter du "supranationalisme", c'est à dire renoncer à sa souveraineté nationale en faisant partie d'un organisme international. Il y avait bien l'O.N.U. mais ce n'était qu'une entité politique et non économique. 


Les nouvelles institutions prennent forme. 
 
Après la guerre, il y eu beaucoup de tractations, de concertations entre la France et l'Allemagne, en vu de mettre en place un partenariat quelconque. Ça était celui de la C.E.C.A. (Communauté économique du charbon et de l'acier). Cela marqua le renouveau de l'industrie Allemande, et il faut savoir que beaucoup d'industriels, membres du parti nazi, furent réintégrés dans leur fonctions. Le Haut Commissaire Américain pour l'Allemagne John.J. McCLOY publia en 1957 une amnistie en faveur des industriels reconnus coupable de crime de guerre.
Ce qui bénéficiaire, entre autre, de cette amnistie furent Alfried KRUPP et Friedrich FLICK, libérés après avoir purgé à peine 3 ans de prison. Ces deux hommes ont été à la tête de grands empires financiers. A sa mort en 1972, FLICK avait une fortune estimée à plus d'un milliard de dollars.
Autre ancien nazi qui n'était pas à plaindre après la guerre, Hermann ABS, ancien directeur de la banque d'Allemagne et membre du Conseil Général d'IG FARBEN, du fait de son poste à la DeutchBank. Cette société IG FARBEN était titulaire du brevet du gaz Zyclon B, qui était utilisé pour gazer les déportés, principalement au camp d'extermination de Birkenau, attenant au camp de concentration d'Auschwitz. Après la guerre, seulement 12 des accusés d'IG FARBEN, ont été condamnés pour crimes de guerres. 
 
ABS fût responsable de l'attribution de l'aide du "Plan Marshall", il pouvait donc gérer efficacement les fonds attribués à l'industrie Allemande pour la reconstruction. Il était aussi membre de la "Ligue Européenne de Coopération Economique", mis en place en 1946, et qui contribua à la création du marché commun.
 
ABS fût aussi le conseillé financier du premier chancelier Allemand (Allemagne de l'ouest) d'après-guerre, Konrad Adenauer. 
 
En 1957, les pays membres de la Communauté Economique du Charbon et de l'Acier, signèrent le traité de Rome, qui donna la création de la Communauté Economique Européenne. Et qui se retrouva nommé ministre de l'économie par Adenauer ? Et bien l'économiste ERHARD, le protégé de OLHENDORF.
Et en 1963, ERHARD devint Chancelier de l'Allemagne pour 3 ans. On peut dire que la réunion secrète de Strasbourg avait portée ses fruits. 


L'Europe rattrapée par les archives de l'histoire.

Nous savons tout cela par un rapport des services secrets alliés, déclassifié récemment.
 
Le document est jaunit par les années et fragile, les lettres dactylographiées s'effacent lentement par endroit. Mais le "US Military Intelligence Report EW-Pa 128" (Rapport référencé EW-Pa 128 du Renseignement Militaire Américain) est aussi clair et sans équivoque aujourd'hui, que le jour où il a été écrit en novembre 1944. Voici la photo de la page d'en-tête:
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Les trois pages du rapport, classées "secret", ont étaient dactylographiées par les fonctionnaires britanniques et transmises par la valise diplomatique (l'ambassade Américaine à Londres), à Cordell Hull, le secrétaire d'Etat Américain. Le rapport, (appelé "The red house report", le rapport Maison-rouge) décrivait en détail "Les plans des industriels Allemands pour mettre en place une action souterraine, après la défaite de l'Allemagne, par des flux de capitaux venant de pays neutres." (1)


La "Communauté Européenne", c'est en fait ce que voulait les Nazis.

Dans le rapport, figure entre autre ces objectifs, (une comparaison de ce qui a été appliqué par la Communauté Européenne y a été ajouté):


Europaische Wirtshaftsgemeinschaft = Communauté Economique Européenne;
Mécanisme de change européen = Système monétaire Européen;
Europabank (Berlin) = Banque Centrale Européenne à Francfort;
Principe d'une Europe Régionale = Le Comité des Régions;
Politique commune du travail = Chapitre Social;
Accords économiques et commerciaux = Marché Unique.

En fait, lorsque l'on regarde les théories économiques des penseurs nazis avant et pendant la guerre, et leurs objectifs pour l'Europe, s'ils avaient gagné la guerre, nous découvrons ceci:


Dans le livre "La Communauté Européenne", écrit par Walther Funk en 1940, (ancien ministre de l'économie de 1937 à 1945 et reconnu comme criminel de guerre.), il déclare la nécessité de créer une "Union de l'Europe Centrale", et un "Espace Economique Européen." afin d’assurer un taux de change fixe. L'auteur du livre déclare aussi "que aucune nation ne peut parvenir seule au plus haut niveau de liberté économique qui nécessite des exigences sociales. La formation d'un grand espace économique suit la loi naturelle du développement, les accords entre états européens régiront les forces économiques… Il doit y avoir une volonté de subordonner ses propres intérêts, à celles de la Communauté Européenne."
Le coauteur du livre avec Walther Funk, L'académicien Nazi Heinrich Hunke, avait écrit "Les économies nationales traditionnelles sont mortes… le destin de ces économies sera l'économie Européenne. Le destin et l'extension de la coopération Européenne, dépend d'un nouveau plan pour l'unité économique."

Le Nazi Gustav Koenig déclarait : "nous avons une réelle tâche: l'émergence d'une communauté européenne… et je suis convaincu que cet effort perdurera même après la fin de la guerre."

En 1940, Joeseph Goebbels, ministre de la propagande, avait ordonné les préparatifs en vue d'une "grande unification économique européenne" estimant que "dans cinquante ans, les gens ne penseront plus en terme de pays ou de nations".


Les autres Nazis Ribbentrop, Quisling et Seyss-Inquart, qui avaient appelé à la création d'un super état fédéral européen, évoquaient déjà en leur temps que "la nouvelle Europe des solidarités et de la coopération entre tous ses habitants connaîtra rapidement la prospérité économique dès que les frontières économiques nationales seront supprimées."


Nous vivons dans une U.E. qui n'est pas ce que l'on croit.
 
Alors, sommes-nous des personnes libres ayant réussies à construire "l'utopie européenne", ou bien sans le savoir, les ressortissants d'un gigantesque état-totalitaire, aux mains des riches industriels et de financiers sans scrupules ? A vous de vous faire votre opinion.
Mais dans les cours d'histoire, on continuera à enseigner, que "c'est l'Allemagne Nazie qui a perdue la guerre". Que voulez-vous, les "versions officielles" ont la vie dure.

 
(1) Le rapport "Maison rouge" inspira un auteur, Adam Lebor, qui écrira un thriller-politique: "Le protocole de Budapest". 

Sources:

http://www.droitfondamental.ue

Source de l'article :

http://http://actualitedelhistoire.over-blog.com/article-l-europe-une-creation-de-la-c-i-a-40498359.html

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Riposte à Riposte Laïque

Publié le par Ahmed Miloud

Réponse à l'article de Riposte Laïque dont lien suit: https://ripostelaique.com/pretres-cardinaux-papes-sabandonnent-a-lislam-on-se-poser-questions.html

Il y a une grande différence entre ceux qui appellent à la voie de la paix et ceux qui appellent à celle de la haine tout en vivant pour eux-mêmes dans une prison qu'ils se sont érigée à coup de préjugés et de mythes enfouis dans leurs mémoires malades.

"Le bonnet des sans-culottes est un bonnet dit « phrygien » , de la région anatolienne de Phrygie, symbole du culte bestial de Mithra.
Ce bonnet est malheureusement devenu un symbole républicain en France de par la funeste victoire des terroristes de 1793 et de la doctrine sanglante de Joseph de Maistre, ancêtre du célèbre détrousseur de vieille dame d’aujourdhui." (Jean-Gabriel,internaute français)

J'ai pris l'exemple de Voltaire,un déiste, qui n'avait pas les religions au cœur.Il était comme Riposte Laïque très hostile à l'Islam.Je cite:

"Au départ, Voltaire était très hostile à l’islam. La pièce théâtrale « Mahomet, ou le fanatisme » composée en 1742, était considérée comme le parfait exemple pour dépeindre le personnage du Prophète Mohammed (SBDL).

« Mahomet le fanatique, le cruel, le fourbe, et, à la honte des hommes, le grand, qui de garçon marchand devient prophète, législateur et monarque. » Recueil des Lettres de Voltaire (1739-41),

Goethe, qui avait traduit la pièce en allemand pour complaire à son maître, le prince Charles-Auguste de Weimar, parla de ce sujet à Napoléon qu’il rencontra à Erfut. L’Empereur rétorqua :

« Je n’aime pas cette pièce, c’est une caricature !

- Je suis de l’avis de Votre Majesté, j’ai fait ce travail à contre-cœur. Mais dans cette tragédie, dans ces tirades contre le fanatisme, ce n’est pas l’islam qui était visé, mais l’Église catholique.

- Les allusions, dit Napoléon, sont tellement voilées que cet impertinent a pu dédier son œuvre au pape… qui lui a donné sa bénédiction.» (1).

Mais au fur et à mesure, Voltaire va faire ses recherches personnelles et délaisser les vieux ouvrages sur les musulmans que propageait l’Eglise. Voltaire se détache des sources héritées du Moyen Âge et sa perspective change radicalement.

C’est en travaillant en véritable historien, sur son Charles XII, que Voltaire forgea ses idées sur le monde musulman et plus particulièrement sur les Ottomans. L’évolution de Voltaire sur l’islam arrive à son point culminant avec l’Examen important de milord Bolingbroke, ou le tombeau du fanatisme, intégré au Recueil nécessaire, en 1766. Dans cet écrit, il fustige sévèrement le christianisme et fait l’éloge du Prophète Mohammed (SBDL) qui établit un culte qui « était sans doute, plus sensé que le christianisme».

Voltaire accuse et attaque le christianisme qu’il considère comme « la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanglante religion qui ait jamais infecté le monde. » (Lettre à Frédéric II, roi de Prusse, datée du 5 janvier 1767). Par contraste, il vante la doctrine musulmane pour sa grande simplicité : « Il n’y a qu’un Dieu et Mahomet est son prophète. »

« Chanoines, moines, curés même, dit Voltaire, si on vous imposait la loi de ne manger ni boire depuis quatre heures du matin jusqu’à dix heures du soir, pendant le mois de juillet, lorsque le carême arriverait dans ce temps ; si on vous défendait de jouer à aucun jeu de hasard sous peine de damnation ; si le vin vous était interdit sous la même peine ; s’il vous fallait faire un pèlerinage dans des déserts brûlants ; s’il vous était enjoint de donner au moins deux et demi pour cent de votre revenu aux pauvres ; si, accoutumés à jouir de dix-huit femmes, on vous en retranchait tout d’un coup quatorze ; en bonne foi, oseriez-vous appeler cette religion sensuelle ? » Et la fin de son article est une leçon qui déteste et rejette la caricature : « Il faut combattre sans cesse. Quand on a détruit une erreur, il se trouve toujours quelqu’un qui la ressuscite.» (Dictionnaire philosophique 1764)

La dernière phase de Voltaire sur l’islam se situe entre 1768 et 1772. Il revient sur certaines de ses positions intransigeantes concernant le christianisme, sans renoncer à ses convictions dans l’enseignement de l’islam : « Sa religion est sage, sévère, chaste et humaine : sage puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystère ; sévère puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône, bien plus rigoureusement que le voyage de La Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité, la tolérance. »

Depuis 1742, date à laquelle Voltaire a présenté sa pièce de théâtre « Mahomet » à la Comédie française, le chemin parcouru est long. Ce jour-là, il attaquait « le fondateur de l’islam » pour montrer comment les religions ont été établies. Puis vingt-huit années plus tard, en 1770, il le défend pour soutenir que « d’autres peuples pouvaient penser mieux que les habitants de ce petit tas de boue que nous appelons Europe ».

« Il n’y a point de religion dans laquelle on n’ait recommandé l’aumône. La mahométane est la seule qui en ait fait un précepte légal, positif, indispensable. L’Alcoran [le Coran] ordonne de donner deux et demi pour cent de son revenu, soit en argent, soit en denrées. La prohibition de tous les jeux de hasard est peut-être la seule loi dont on ne peut trouver d’exemple dans aucune religion.

Toutes ces lois qui, à la polygamie près, sont si austères, et sa doctrine qui est si simple, attirèrent bientôt à la religion, le respect et la confiance. Le dogme surtout de l’unité d’un Dieu présenté sans mystère, et proportionné à l’intelligence humaine, rangea sous sa loi une foule de nations et, jusqu’à des nègres dans l’Afrique, et à des insulaires dans l’Océan indien.

Le peu que je viens de dire dément bien tout ce que nos historiens, nos déclamateurs et nos préjugés nous disent : mais la vérité doit les combattre.» (2)

« Le plus grand changement que l’opinion ait produit sur notre globe fut l’établissement de la religion de Mahomet. Ses musulmans, en moins d’un siècle, conquirent un empire plus vaste que l’empire romain. Cette révolution, si grande pour nous, n’est, à la vérité, que comme un atome qui a changé de place dans l’immensité des choses, et dans le nombre innombrable de mondes qui remplissent l’espace; mais c’est au moins un événement qu’on doit regarder comme une des roues de la machine de l’univers, et comme un effet nécessaire des lois éternelles et immuables: car peut-il arriver quelque chose qui n’ait été déterminé par le Maître de toutes choses? Rien n’est que ce qui doit être. » (3)

« Ce fut certainement un très grand homme, et qui forma de grands hommes. Il fallait qu’il fût martyr ou conquérant, il n’y avait pas de milieu. Il vainquit toujours, et toutes ses victoires furent remportées par le petit nombre sur le grand. Conquérant, législateur, monarque et pontife, il joua le plus grand rôle qu’on puisse jouer sur la terre aux yeux du commun des hommes. »(4)

« J’ai dit qu’on reconnut Mahomet pour un grand homme; rien n’est plus impie, dites-vous. Je vous répondrai que ce n’est pas ma faute si ce petit homme a changé la face d’une partie du monde, s’il a gagné des batailles contre des armées dix fois plus nombreuses que les siennes, s’il a fait trembler l’empire romain, s’il a donné les premiers coups à ce colosse que ses successeurs ont écrasé, et s’il a été législateur de l’Asie, de l’Afrique, et d’une partie de l’Europe. » (5)

 

(1) Jean Prieur, Muhammad, Prophète d’Orient et d’Occident, Éditions du Rocher, Paris 2003, p 215.

(2) Voltaire, Essai sur les mœurs, in Faruk Bilici, op. cit.

(3) « Remarque pour servir de supplément à l'Essais sur les Mœurs » (1763), dans Oeuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 24, chap. IX-De Mahomet, p. 588

(4) « Remarque pour servir de supplément à l'Essais sur les Mœurs » (1763), dans Oeuvres complètes de Voltaire,

(5) Voltaire a composé cette lettre en 1760 en réponse à la "Critique de l’Histoire universelle de M. de Voltaire, au sujet de Mahomet et du mahométisme"

 

Voltaire dit,comme on vient de le voir ci-dessus,parlant de l'Islam :"Le peu que je viens de dire dément bien tout ce que nos historiens, nos déclamateurs et nos préjugés nous disent : mais la vérité doit les combattre." (Dictionnaire de Voltaire,page 829).

En effet, la vérité doit combattre ces ignorants qui distillent leurs mensonges à tout vent pour discréditer ceux qu'ils n'aiment pas. S'ils prenaient un peu de leur temps pour connaître l'autre avant de le vilipender injustement, ce serait salutaire pour eux. Je dit "salutaire" par compassion pour leurs cerveaux torturés par la haine.

Il va sans dire que l'ignorance de l'autre,de sa culture,de ses traditions et de son histoire fait naître un sentiment de crainte. Il est considéré à ses yeux comme un étranger même s'il fait partie de son entourage,car le connaissant superficiellement ou ne voulant pas le connaître du tout car il ne correspond pas à sa vision altérée par ses préjugés envers lui.

Étant des êtres humains doués de raison, on devrait bannir toute appréciation tendancieuse née de préjugés et de on-dit.

En effet, si l'individu ne se déleste pas de ses préjugés au profit de sa raison, il vivrait comme un reclus dans son for intérieur et sa capacité de discernement s'en trouverait affectée.

La plupart tiennent à leur opinion parce qu'elle est leur, et ne comprennent pas même les opinions adverses, bien moins encore les arguments qui plaident en faveur de ces dernières.
 Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 18 septembre 1868.

Je termine par ces versets du Coran qui montrent que ceux qui ne croient pas polémiquent sans science ni connaissances et que leurs dires se retourneront contre eux:
"8. Or, il y a des gens qui discutent au sujet d’Allah sans aucune science, ni guide, ni Livre pour les éclairer,

9. affichant une attitude orgueilleuse pour égarer les gens du sentier d’Allah. A lui l’ignominie ici-bas; et Nous Lui ferons goûter le Jour de la Résurrection, le châtiment de la fournaise.

10. Voilà, pour ce que tes deux mains ont préparé (ici-bas)! Cependant, Allah n’est point injuste envers Ses serviteurs."

Coran 22 : 08/10

 

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La Bible annonce la venue du Prophète Mohammed, paix et bénédiction de Dieu sur lui

Publié le par Ahmed Miloud

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Le Nouvel Ordre Mondial par vidéo

Publié le par Ahmed Miloud

Voir : https://illuminati-secrets.skyrock.mobi/

Le Nouvel Ordre Mondial, tel qu’il est programmé, œuvre à la destruction de tous les repères historiques, cultuels et culturels des nations du monde.Il prévoit de le remplacer par une société mondiale unique, tournée vers le consumérisme, l’hédémonisme et la négation de Dieu. 
Pour réaliser leurs projets funestes, les promoteurs de ce Nouvel Ordre Mondial se sont attachés à évacuer la religion de l’espace public en la confinant entre quatre murs par l’instauration de la laïcité dans les pays judéo-chrétiens et par le pouvoir « civil « dictatorial ou tribal dans les pays musulmans ». 

IL emploie pour ce faire les médias qu’il contrôle et la corruption des élites qu’il a lui-même placées dans les sphères des institutions tant politiques que financières.

Le Nouvel Ordre Mondial n’est pas une théorie «conspirationniste » mais un réel projet des Illuminati bien engagé dont Jacques Attali, porte-voix de ce mondialisme, prend plaisir à nous conter les projets maléfiques dans cette vidéo :
 


 

 

 

La vidéo "L'effrayant Nouvel Ordre Mondiale ci-dessus a été censurée par Google.Sur ordre de qui?Je vous laisse deviner !
D'autres vidéos sur le même sujet ici :
 
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La décadence de L'Occident

Publié le par Ahmed Miloud

L'histoire de la civilisation occidentale est jalonnée d'événements sanglants depuis toujours,notamment depuis l'époque romaine à ce jour.Se prévalant de la religion judéo-chrétienne et de sa "supériorité de race blanche sur les races inférieures," L'Occident s'est lancé dans la colonisation des pays non judéo-chrétiens pour les amarrer à sa culture et à sa manière de vivre,par la force du fer et du sang.S'appuyant sur le bible(voir versets ci-dessous),il ne laissa derrière lui que massacres et désolation là où il passait.

Ainsi parlaient deux figures historiques françaises :

Jules Ferry à la tribune de la Chambre des députés le 28 juillet 1885 sur la supériorité de la race blanche sur les autres peuples:"IL y a pour les races supérieures un droit,parce qu'il y a un droit pour elle. Elles ont le devoir de CIVILISER LES RACES INFÉRIEURES ".Il faut comprendre. par "races blanches"les peuples non-chrétiens,comme c'est précisé par le Général de Gaulle dans sa fameuse citation(voir ci-dessous) que les nostalgiques du colonialisme citent selon l'humeur du moment.

Charles de Gaulle : "Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de RACE BLANCHE, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.  "(Conversation entre de Gaulle et Alain Peyrefitte le 5 mars 1959 suite aux événements d’Algérie)

  • Mais dans les villes de ces peuples dont l'Éternel, ton Dieu, te donne le pays pour héritage, tu ne laisseras la vie à rien de ce qui respire. Car tu dévoueras ces peuples par interdit, les Héthiens, les Amoréens, les Cananéens, les Phéréziens, les Héviens, et les Jébusiens, comme l'Éternel, ton Dieu, te l'a ordonné, afin qu'ils ne vous apprennent pas à imiter toutes les abominations qu'ils font pour leurs dieux, et que vous ne péchiez point contre l'Éternel, votre Dieu." (Deutéronome 20 :16-18)
     
  • "Et ils tuèrent entièrement, par le tranchant de l'épée, tout ce qui était dans la ville, et homme et femme, et enfant et vieillard, les bœufs, les moutons et les ânes. Et Josué dit aux deux hommes qui avaient exploré le pays : Entrez dans la maison de la prostituée, et faites-en sortir la femme et tous ceux qui sont à elle, comme vous le lui avez juré." (Josué 6 :21)
     
  • "En ce jour-là, Josué s'empara de Maqqéda et la passa, ainsi que son roi, au tranchant de l'épée ; il les voua à l'interdit, eux et toutes les personnes qui s'y trouvaient ; il ne laissa pas un survivant et il traita le roi de Maqqéda comme il avait traité le roi de Jéricho. Josué, et tout Israël avec lui, passa de Maqqéda à Livna et il engagea le combat avec Livna." (Josué 10:28-29)
     
  • "Et même le seigneur ton Dieu leur enverra le frelon jusqu'à la disparition de ceux qui resteraient et se cacheraient devant toi. Ne tremble pas devant eux, car il est au milieu de toi, le seigneur ton Dieu, un Dieu grand et terrible. Le seigneur ton Dieu chassera ces nations devant toi peu à peu : tu ne pourras pas les achever aussitôt, car autrement les animaux sauvages deviendraient trop nombreux contre toi. Pourtant le seigneur ton Dieu te livrera ces nations et jettera sur elles une grande panique jusqu'à ce qu'elles soient exterminées. Il livrera leurs rois entre tes mains, tu feras disparaître leur nom de sous le ciel ; aucun ne tiendra devant toi, jusqu'à ce que tu les aies exterminés. Les idoles de leurs dieux, vous les brûlerez. Tu ne te laisseras pas prendre au piège par l'envie de garder pour toi leur revêtement d'argent et d'or, car c'est une abomination pour le seigneur ton Dieu." (Deutéronome 7 :20-25)

C'est ce qui a fait dire à Voltaire (et à d'autres) que le christianisme est "la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanglante religion qui ait jamais infecté le monde. " (Lettre à Frédéric II, roi de Prusse, datée du 5 janvier 1767). 

En effet,depuis l'appropriation du christianisme par l'Empire Romain qui en fit une religion d'État ,des expéditions ,souvent meurtrières,furent levées contre les nations non chrétiennes,qualifiées de peuples barbares ou sauvages, pour les assujettir au diktat romain ,afin de les civiliser comme ils disent.

Écoutons Napoléon Bonaparte : "Après la mort de Jésus, un groupe de politiciens, de Rome, a vu dans cette religion, une possibilité de contrôler une masse importante de gens. Ils ont donc élevé Jésus au rang de Dieu, et partie de Dieu Lui-même. Ils ont ensuite donné à Dieu des partenaires. Ils étaient maintenant trois en un."(Correspondance de Napoléon, Journal de Sainte Hélène.)

Autre sources :

http://Correspondance de Napoléon Ier Tome V pièce n° 4287 du 17/07/1799: profession de foi, voir aussi pièce n° 3148; et de l’ouvrage de Christian Cherfils: “Bonaparte et l’Islam” - Pedone Ed. - Paris - 1914 - p. 81 - 127 )

Le déclin de l'Empire romain  et de l'Occident d'aujourd'hui,mêmes causes,mêmes effets

Le déclin de l'Empire romain est dû à deux causes principales: le racisme envers les autres peuples(considéré comme barbares et inférieurs) et l'autoritarisme ( du maîtres sur ses esclaves).Ces causes,qui fondaient la politique des Romains sur les nations qui leur étaient assujettis durant 600 ans,eurent raison de cette civilisation orgueilleuse et arrogante,qui faisait fi des valeurs communes humaines.

http://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/antiquite-chute-empire-romain-sont-causes-5410/

"Il y a plus de 200 ans, le célèbre historien anglais Edward Gibbon soulignait les principales causes de la chute de l’ancien Empire romain : l’amour du luxe, un fossé croissant entre les riches et les pauvres, une obsession pour le sexe, une volonté accrue de bénéficier d’aides financières gouvernementales et de vivre aux frais de l’État. Au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, ce même phénomène est devenu de plus en plus visible parmi les nations occidentales.

D’autres historiens et analystes ont établi des listes simi­laires, en décrivant des conditions parallèles qui mènent au déclin national. Dans son livre intitulé When Nations Die, Jim Nelson Black décrit les tendances retrouvées dans les empires qui ont disparu de la scène mondiale : la montée de l’anarchie, la perte de la discipline économique (augmenta­tion de la dette), la bureaucratie, la baisse de la qualité de l’éducation, la décadence des croyances religieuses, la mon­tée du matérialisme et de l’immoralité (la pornographie, le sexe en dehors du mariage traditionnel), l’affaiblissement des fondations culturelles, la dévaluation de la vie humaine (l’avortement, l’euthanasie, les crimes violents), le manque de respect envers le gouvernement, les valeurs traditionnelles et les institutions. Toutes ces tendances ont dramatiquement fait leur apparition et se sont propagées au cours des 50 der­nières années dans les nations occidentales « chrétiennes ».Tirant une leçon de l’Histoire, le commentateur Rus­sell Kirk observa : « Aucune nation ne peut subsister à ja­mais : de toutes celles qui ont disparu […] la plupart l’ont été à cause de leur corruption interne » (America’s British Culture, page 90)."

https://www.mondedemain.org/revues/2012/juillet-septembre/la-mort-de-l-occident

Ainsi, comme on peut le voir ci-dessus,tous les ingrédients qui prouvent que la civilisation occidentale est en pleine décomposition sont réunis.

Paul Valéry résume tout cela dans sa célèbre citation que l'Occident,orgueilleux et arrogant, oublie comme il a essayé de passer sous silence son histoire colonialiste sanglante pour refaire les mêmes erreurs qui sont entrain de le plonger dans l'abîme.Je cite un article qui fait la genèse de la civilisation occidentale moderne :

"Combien de civilisations naguère brillantes se sont évanouies, souvent subitement, volatilisées dans le temps et l’espace et dont il ne reste que quelques infinitésimales traces – souvent archéologiques ou rupestres ? Que leur disparition ait été provoquée par des catastrophes naturelles, des invasions ou la déliquescence de leur société… De même que tous les «empires» qu’à connus la planète à diverses périodes de son histoire se sont effondrés en une sorte d’implosion – géants aux pieds d’argile qu’un deus ex machina, intérieur et/ou extérieur aura suffi à renverser.

Nous vivons a cet égard une époque dramatique. La globalisation ultralibérale et la mondialisation des échanges ont fait voler en éclats tous les anciens repères culturels qui, sous toutes les latitudes et sous diverses formes, fondaient précisément des civilisations…". Lire article complet ici:

http://kamizole.blog.lemonde.fr/2009/04/03/%C2%ABles-civilisations-sont-mortelles%C2%BB-paul-valery%E2%80%A6-la-notre-est-moribonde/

Voici,en résumé, ce que l'Occident désire : vider les lieux de cultes et remplir les musées, les boutiques et les salles de cinéma !

« Le dimanche a des relents étranges. Ce fut pendant des siècles le “jour du seigneur”. Il ne fallait pas travailler pour mieux se consacrer à Dieu et mieux prier ? En un mot, la conception même du dimanche est réactionnaire. Aujourd’hui, alors que les églises se vident, il serait sain que les boutiques comme les musées et les cinémas se remplissent. »

Pierre Bergé, Globe Hebdo, 11 août 1993

Pour conclure,ce verset du Coran:

"Combien de générations, avant eux, avons-Nous fait périr, qui les surpassaient en biens et en apparence?" (Coran 19 : 74).

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Terrorisme : les armées secrètes de l'OTAN.

Publié le par Ahmed Miloud

Ce livre raconte comment, après la seconde guerre mondiale, la CIA et le MI6 britannique mirent en place des armées secrètes anti-communistes dans tous les pays d'Europe de l'Ouest, et par quels processus ces réseaux Stay-Behind de l'OTAN s'allièrent dans certains pays à des groupes terroristes d'extrême droite, avec des conséquences particulièrement tragiques. L'existence de "Gladio", l'armée secrète italienne, fut révélée par le Premier ministre Giulio Andreotti en 1990 ; à la suite de quoi la presse parla du " secret politico-militaire le mieux gardé,... depuis la fin de la deuxième guerre mondiale " et nota que : " L'histoire semble tout droit sortie des pages d'un thriller politique ". Depuis, ces armées secrètes de l'OTAN, ont également été découvertes en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Norvège, en Suède, en Finlande, en Autriche, en Grèce et en Turquie. Au niveau international, leurs actions étaient coordonnées par le Pentagone et l'OTAN, et leur dernière réunion connue se déroula à Bruxelles en octobre 1990. A l'heure de la menace de "l'hyperterrorisme", ce livre de référence revient sur les attentats de la gare de Bologne, de la Piazza Fontana, les attaques des tueurs fous du Brabant, l'enlèvement et l'assassinat d'Aldo Moro et demande, s'il s'agit d'actes de terrorisme sous fausse bannière, fabriqués pour accroître la stratégie de la tension...

Source :

https://books.google.dz/books/about/Les_Arm%C3%A9es_Secr%C3%A8tes_de_l_OTAN.html?id=SKQLIQAACAAJ&redir_esc=y

Pour des raisons stratégiques,l'OTAN a mis sur place un réseau paramilitaire secret que les observateurs et lanceurs d'alerte nomment les armées secrètes de l'OTAN.

Des E-mails d'Hillary Clinton révèlent le soutien des Etats-Unis et de la France aux crimes de guerre commis en Libye

The New Year’s Eve a révélé plus de 3000 nouveaux courriels d'Hillary Clinton du Département d'Etat passé à la trappe par CNN sous forme de ragots, conversations sans intérêt...

Mais les historiens de la guerre de l'OTAN en Libye en 2011 ne manqueront pas de remarquer des confirmations vraiment explosives contenues dans les nouveaux e-mails : légitimation des crimes de guerre rebelles, opérations spéciales à l'intérieur de la Libye dès le début des manifestations, intégration des terroristes d'Al-Qaïda au sein de l'opposition soutenue par les États-Unis, tandis que les pays occidentaux se bousculaient pour l'accès au pétrole libyen...

Escadrons de la mort d'Hillary
... les informations recueillis par Sidney Blumenthal pour Hillary Clinton, contiennent des preuves claires de crimes de guerre de la part des rebelles soutenus par l'OTAN. Citant une source de commandant rebelle "parlant en toute confidentialité" Blumenthal rapporte à Hillary :

...Prenant la parole sous la plus stricte confidentialité, un commandant rebelle a déclaré que ses troupes continuent à exécuter sommairement tous les mercenaires étrangers capturés dans les combats ...

Alors que l'illégalité des exécutions extra-judiciaires est facile à reconnaître (groupes impliqués dans ces crimes sont classiquement appelés des "escadrons de la mort"), la sinistre réalité derrière les «mercenaires étrangers» (fait allusion aux combattants d'origine subsaharienne et en fait aux civils noirs) ...

Il y a une abondante documentation par des journalistes, des universitaires, et des groupes de défense des droits de l'homme démontrant que les civils noirs libyens et les travailleurs contractuels sub-sahariens, une population favorisée par Kadhafi dans ses politiques de l'Union en faveur de l'Afrique, étaient des cibles du "nettoyage ethnique" effectué par des rebelles qui ont vu les Libyens noirs comme étroitement liés avec le régime...

Les libyens noirs étaient souvent stigmatisés comme des «mercenaires étrangers» par l'opposition rebelle pour leur fidélité générale perçue envers Kadhafi en tant que communauté et furent soumis à la torture, aux exécutions, et leurs villes furent "libérés" par le nettoyage ethnique. Ceci est démontré dans l'exemple le plus documenté de Tawergha, une ville entière de 30.000 Libyens noirs ou "à la peau sombre" qui disparut en août 2011 après sa prise par des rebelles soutenus par l'OTAN : les brigades de Misrata.

Ces attaques sont bien connus et se sont poursuivis jusqu'en 2012 et furent souvent filmées, comme cet article du Telegraph le confirme :

Après que Mouammar Kadhafi a été tué, des centaines de travailleurs migrants en provenance des Etats voisins ont été emprisonnés par des combattants alliés aux nouvelles autorités intérimaires. Ils accusèrent les Africains noirs d'avoir été des mercenaires pour l'ancien dirigeant. Des milliers d'Africains noirs ont été regroupés depuis la mort de Kadhaffi..

Il semble que Clinton ait été personnellement informé sur les crimes de guerre de ses combattants anti-Kadhafi bien avant qu'ils commettent les pires crimes de génocide.

Al-Qaïda et les forces spéciales occidentales en Libye

Le même e-mail de renseignement de Sydney Blumenthal confirme également ce qui est devenu un thème bien connu des insurrections soutenues par l'Occident au Moyen-Orient : le côté paradoxal de ces forces spéciales formant des milices qui sont simultanément soupçonnées de liens avec Al-Qaïda.

Blumenthal rapporte qu' "une source extrêmement sensible", a confirmé que des unités spéciales britanniques, françaises et égyptiennes ont formé des miliciens libyens le long de la frontière égypto-libyenne, ainsi que dans la banlieue de Benghazi.

Alors que les analystes ont longtemps spéculé sur la présence des troupes occidentales au sol dans la guerre libyenne, ce message constitue une preuve définitive que les forces spéciales étaient sur le terrain dans le mois qui a connu les premières manifestations qui ont éclaté vers la fin de février 2011 à Benghazi.

Le 27 mars dans ce qui était communément supposé un simple "soulèvement populaire", des agents spéciaux externes "supervisaient le transfert d'armes et de fournitures pour les rebelles", y compris "un approvisionnement apparemment inépuisable de fusils AK47 et de munitions d'assaut."

Pourtant, seulement quelques paragraphes après cet aveu, la prudence est exprimée sur les milices que les forces spéciales occidentales sont en train de former en raison des préoccupations que des "groupes radicaux / terroristes tels que les groupes de combattants libyens et Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) infiltrent le NLC et son commandement militaire ".

Les menaces que constituent le pétrole et l'or libyens face aux intérêts français

Bien que la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies proposée par la France selon la zone d'interdiction de vol mis en œuvre sur la Libye prétendait protéger les civils, un e-mail envoyé à Hillary Clinton en avril 2011 avec pour objet "les client de la France et l'or de Kadhafi" révèle des ambitions beaucoup moins nobles.


L'e-mail identifie le président français Nicolas Sarkozy en tant que leader de l'attaque sur la Libye avec cinq objectifs précis en tête : obtenir le pétrole libyen, assurer l'influence française dans la région, accroître la réputation de Sarkozy au niveau national, affirmer la puissance militaire française, et éviter l'influence de Kadhafi dans ce qui est considéré comme "l'Afrique francophone."
Le plus étonnant est la longue section relatant l'énorme menace que l'or et l'argent des réserves de Kadhafi, estimées à "143 tonnes d'or, et un montant similaire en argent" pourraient posé au "franc français" (CFA) en circulation comme monnaie africaine en Afrique francophone. En lieu et place de la noble "responsabilité de protéger" (R2P), il y a cette explication «confidentielle» de ce qui a été le véritable moteur de la guerre : cet or a été accumulé avant la rébellion et était destiné à être utilisé pour établir une monnaie panafricaine basée sur le dinar libyen or. Ce plan a été conçu pour fournir aux pays africains francophones une alternative au franc (CFA).
(Commentaire : selon des personnes bien informées, cette quantité d'or et d'argent fut évaluée à plus de 7 milliards $, des officiers de renseignement français ont découvert ce plan peu après que la rébellion ait commencé, et ce fut l'un des facteurs qui ont influencé la décision du président Nicolas Sarkozy pour la soutenir)...

Source : - Antiwar.com New Hillary Emails Reveal Propaganda, Executions, Coveting Libyan Oil and Gold

Le silence occidental alors que 20.000 néo-nazis manifestent en Ukraine (American Herald Tribune)

Le silence occidental alors que 20.000 néo-nazis manifestent en Ukraine
Article originel : Western Silence as 20,000 Neo-Nazis March in Ukraine 
Par Thomas C. Mountain*
American Herald Tribune


Traduction SLT

Le silence occidental alors que 20.000 néo-nazis manifestent en Ukraine (American Herald Tribune)

Dans l'une des plus grandes, sinon la plus grande, manifestation néonazie d'Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, 20 000 fascistes ont défilé dans les rues de la capitale ukrainienne, Kiev, le week-end dernier, sous le regard silencieux des médias occidentaux. Hormis les médias d'Etat russes RT et Sputnik News, les fascistes lançant des salutations nazies et défilant par dizaines de milliers dans une capitale européenne n'ont pas été couverts par aucun des principaux organes d'information occidentaux. Rien sur la BBC, France24, CNN, New York Times, The Guardian,... le silence de médias moutonniers face à un mouvement fasciste croissant en Ukraine est assourdissant.

Les nazis ukrainiens honoraient leur père fondateur, Stepan Bandera, qui a si volontiers couvert ses mains de sang en assassinant Juifs et Polonais en Ukraine en promettant la fidélité à son seigneur allemand Adolf Hitler.

Ce sont les troupes de choc que le régime Obama/Clinton a utilisées pour mener à bien le coup d'État en Ukraine, qui, à l'époque, ont juré de faire aux Ukrainiens russophones ce que leur ancêtre avait fait aux Juifs dans les années 1940. Pourtant, ces types sont les protégés de l'Occident, d'Israël même, et peuvent ouvertement admirer les nazis ukrainiens du passé avec le silence complice de ces journalistes qui dénoncent de manière si véhémente les antisionistes comme antisémites.

L'Ukraine, sous la tutelle du régime Obama-Clinton, a nourri le mouvement néonazi prééminent des Européens, et les frontières relativement ouvertes entre l'Ukraine et ses voisins blancs ont permis à la libre circulation de cette maladie de se propager et de s'enraciner.

Les services de renseignements de ces pays ne savent-ils pas que vous récoltez ce que vous semez, qu'un jour ces gangs nazis vont rentrer dans leurs quartiers comme cela s'est passé en Ukraine ? En quoi, les Ukrainiens sont-ils si différents de leurs voisins autrichiens qui viennent d'élire un fanatique ouvertement raciste et religieux, pas si différents de ceux qui défilent dans les rues voisines à Kiev ?

Pour l'instant, il semble que la montée des troupes néonazies en Ukraine fait partie intégrante de la guerre non déclarée de la Pax Americana contre la Russie, des troupes de choc utilisées pour rallier l'Europe afin de violer ses propres intérêts et se ranger aux côtés des Etats-Unis contre leur géant voisin de l'Est, la Russie. Les Européens ne semblent pas vouloir faire face à cette menace, ou du moins les élites ne le veulent pas. Jusqu' à ce que quelque chose de vraiment désagréable se produise, peut-être un "attentat terroriste" de ces troupes d'assaut sur le sol européen, n'attendez pas grand chose de la couverture médiatique.

Source :

http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2017/10/le-silence-occidental-alors-que-20.000-neo-nazis-manifestent-en-ukraine-american-herald-tribune.html

PAROLES DE DJIHADISTES INCARCÉRÉS : LE DÉBAT
Bilel Ainine, Xavier Crettiez, Olivier Roy, Romain Sèze
 
À l’occasion de la sortie du livre « Soldats de Dieu ». Paroles de djihadistes incarcérés (Fondation Jean-Jaurès/L’Aube, septembre 2017), les deux auteurs, Xavier Crettiez et Bilel Ainine, en ont débattu avec Olivier Roy, politologue et spécialiste de l’Islam, lors d’une rencontre animée par le sociologue Romain Sèze.

Ni fous, ni ignares, les « soldats de Dieu » n’en sont que plus dangereux. Alors que beaucoup a été dit sur les trajectoires des islamistes, sur leurs fêlures ou leurs réseaux, on sait finalement peu de choses des discours qui les animent, des haines qui les habitent, et de leur rapport à la France, à la politique, à la démocratie, au monde qui les entoure, mais aussi à la violence qu’ils défendent et justifient ou à la religion qu’ils disent adorer. 

 

 

Le débat a réuni : 

 

 

  • Bilel Ainine, doctorant en sciences politiques, chercheur au Cesdip (CNRS) et chargé de mission à la Miviludes, membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès,
  • Xavier Crettiez, professeur de science politique, directeur adjoint de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et chercheur au Cesdip (CNRS), membre de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès,
  • Olivier Roy, politologue, spécialiste de l’islam, directeur du Programme méditerranéen à l’Institut universitaire européen (Florence, Italie),

Il était animé par Romain Sèze, docteur en sociologie, chargé de recherches à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice.

 

 

 

Source :

 

La Preuve Définitive en Vidéo – Missile Tomahawk sur le PENTAGONE!

Source :

 

Ils vous font des  films incroyables  et vous disent que c’est la réalité. Mais ce qui est malheureux dans tous çà, c’est les innocentes victimes qui ont laisser leur vie, pour la satisfaction de l’ égos des criminels qui ont planifier tous cela.

La Preuve Définitive en Vidéo – Missile Tomahawk sur le PENTAGONE!

VIDEO N° 01

VIDEO N° 02

Voici un exemple assez bluffant de "predictive programming". On en verra d'autres ultérieurement mais celui-ci est assez bluffant. 





Le film "au revoir à jamais", sortit en salle en 1996 parle de comment 4000 personnes seraient sacrifiés aux World Trade Center et que l'attaque serait attribuée aux musulmans. On ne peut pas faire plus clair. Ces américains sont parfois d'un cynisme sans borne...

 



Publié par Fawkes News
 
  1. Parfois je vois les choses à l'envers. Je me demande "et si quelque part des gens (qui veulent notre bien ou qui n'aiment pas le NWO...) essayaient de nous prévenir ? Et le seul moyen qu'ils aient trouvé serait de passer par le cinéma ? 

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Le cheminement vers l'Islam des convertis

Publié le par Ahmed Miloud

Introduction :

De plus en plus,des gens de tous les milieux et de différentes cultures embrassent l'Islam,malgré les mensonges et les mythes colportés à son sujet.En effet, la force de l'Islam réside dans sa simplicité et sa capacité à s'adapter en tous temps et en tous lieux,car il s'adresse à l'intelligence et la raison humaines.Écoutons le Dr Jeffrey Lang (voir ci-dessous) : "L’Islam c’est la soumission à la volonté de Allah, c’est un chemin qui guide à une élévation sans frontières, et à des degrés illimités de paix et de quiétude, c’est un moteur à toutes les capacités humaines, c’est le dévouement spontanée du corps, de la raison, du coeur et de l’esprit..."

Les exemples de convertis à L'Islam sont donnés ici comme preuve que l'Islam,quand on comprend le sens profond de son message, peut être accepté comme foi et guide spirituel et temporel de l'individu.

D'autres citations ici :

http://seddouki.foued.over-blog.fr/article-citations-de-personnes-celebre-sur-l-islam-voltaire-bonaparte-victor-hugo-montesquieu-lamartine-goe-112051779.html

 

Ma Conversion à L'Islam

Au Nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Il n'y a de dieu que DIEU et Mohammed est son prophète

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Avant de prendre l'Islam comme anse, rien auparavant n’indiquais que j’allais me diriger vers cette voie. Je ne croyais pas en Dieu, j'étais un athée pur et dur avec des excès de démence à la Caroline fourest. Les églises, mosquées, synagogues et autres

lieux de cultes devaient toutes être détruites avec leurs livres. Dans mon milieu nous disions que la religion était l'opium du peuple (Karl Marx) la religion étant la bonne conscience des pouvoirs politiques, les Curés, Imans et Rabbins étaient là pour canaliser les colères du "prolétariat", et mon souhait n’était pas de visiter la tombe du Prophète Mohammed (saw) à Médine mais plutôt le mausolée de Lénine à Moscou. Je manifestais contre le voile à l'école, pour le droit à l'avortement, pour la libre distribution de préservatifs dans les collèges etc... Je combattais, bec et ongles pour une France laïque, et anticlérical.

En matière de religion j’étais très radical, limite si je n'avais pas une poussée d'urticaire lorsqu'on effleurais le sujet, je me serais bien bouffé du curé et sa calotte . J'étais convaincu Qu'il n'y avait pas de Dieu pas plus d'Eve ou d'Adam, que nous étions tous le fruit du hasard. Ah ! le hasard ça explique tout le hasard, on vient de rien et on va vers rien, cool ! avec ce genre d'explication il ne faut pas s'étonner qu'il y est tant de névrosés, d'alcooliques et de drogués. Les questions existentielles, Qui je suis ? D'ou je viens? Ou je vais ? Etc… sont balayées d'un revers de main par le Hasard, et oui ! Je suis un imbécile, le hasard m'a donné un cerveau pour que je me pose des questions idiotes, la perfection du corps, les planètes en orbites, la nature, l'air que nous respirons c'est le hasard et le loto que je gagne jamais là c'est la faute à pas de chance.

Bien évidemment je ne croyais pas à la création mais a l'évolution, aux théories de Darwin c'est tellement plus simple l'évolutionnisme comme le hasard , on nous explique tout sur tout avec des théories invérifiables et qui changent toujours, chaque découvertes donne naissance à une nouvelle théorie, ajouté à cela un conditionnement dés notre plus jeune âge à l’école, j'étais vraiment convaincu que nous venions du singe, quel âne que je fais, remarquons qu’avec cette méthode ils ont essayé de faire croire a un moment de notre histoire coloniale peut glorieuse que les arabes et les africains avaient comme ancêtres les Gaulois, alors pourquoi pas des singes ?!!!. Mais pour en revenir aux théories évolutionniste, lorsque c'est un scientifique qui l'affirme on ne va pas en discuter ni même vérifier on considère trop naïvement souvent la science comme quelque chose d'exact et de précis, et la méthode scientifique comme le seul moyen de parvenir à la connaissance et de déterminer ce qui est vrai et ce qui est faux, tandis que lorsqu'un homme suspecté de croire en Dieu affirme une autre théorie on le conspue, on va examiner, décortiquer pour infirmer ces propos, bref ce que je ne faisais pas aux scientifiques je le faisais aux hommes de Dieu, Le terme Homme de DIEU, implique les musulmans, chrétiens et Juifs, qu'on nome aussi les gens du livre (Thora, Évangile et Coran). On oppose pour des raisons idéologiques , politiques, science et religion, alors que je pense (maintenant) que la vérité est une combinaison des deux, aux lieux de les opposer il faut les comparer de manières objectifs.

Et les religions ne sont-ils la cause de nombreuses guerres ? savoir que des hommes ont pu tuer, piller, torturer, violer en arborent une croix sur leur poitrine, les croisades et sa barbarie au Nom de Dieu , cela aussi a grandement influencer mon athéisme. Les religions sont certes causes de rivalités, mais on oubli trop vite que les guerres 14/18 ou 39/45 pour ne prendre que ces exemples peu flatteurs pour le genre humain, n'étaient pas des guerres de religions, et là on a pas fait dans la dentelle, en matière boucherie et d’horreurs, l'homme sans l'aide de Dieu c'est montrer très performent dans la barbarie, ayant causé des millions de mort.
Et oui ! c'est grâce au cerveau que le hasard nous a donné, et les victimes n'eurent pas de chance m'a dit un scientifique.

Tout allait bien j'avais les réponses sur tout grâce a Darwin, Lucie, Marx, Onfray etc... jusqu'à ce fameux jour du 11 septembre 2001.


Je ne reviendrais pas en détail sur ce jour du 11 septembre 2001 , tout à été dit et surtout, tout à été vue, même trop vue, le conditionnement mental pour mettre en oeuvre les prochaines conquêtes territorial des pays de "l'axe du mal" était enclenché. En voyant ces avions s'écraser sur les façades des deux tours, les immeubles en flammes, les corps d'hommes et de femmes tombants de ces grattes ciel et leurs effondrements, j'étais partagé par deux sentiments, de la tristesse voir de l'abattement dans un premier temps et puis le choc visuel passé j'étais plutôt dans la réflexion "qui sème le vent récolte la tempête". Je pense que ce sentiment était partagé par un grand nombre.
Leur domination du monde, leur façon d'écraser ce qui les opposent. Il fallait donc pas s'étonner que quelques énervés puissent leur rentrer dans le lard, ce qui a horrifié le monde c'est la manière .
Je ne portais pas les gouvernements Américains successifs dans le cœur. Ne sont ils pas le symbole de l'impérialisme !!? je me rappel que môme lorsque je regardais les western, tous les mardi soir sur FR3, les gens de ma générations s'en rappelleront, j'étais toujours du coté des "Apaches", allez savoir pourquoi ?
Les descendants de Geronimo (c'est moi sur la photo) n'ont pu exécuter ces attentas puisqu'ils ont tous étés extermines par les gentils cow-boys (John Wayne), bah, non ! c'est Ben Laden le grand manitou d'al quaida et son copain le Mollah Omar, c'est qui ceux la ? franchement j'en avais entendu parlé ultérieurement que vaguement. Et le rouleau compresseur se met en route, islam, axe du mal, arabes, barbares, djihad, guerre sainte, fatwa, lapidation, burqa... STOP !!!

Je suis d'accord pour religion = guerre sainte et bêtise humaine. J'ai d'ailleurs été choqué peu de temps avant en mars 2001 par la destruction des deux grands bouddhas de Bâmiyan par les talibans [est un hasard si avant de détruire les deux tours du World trade center, Les talibans ont détruis les deux Bouddhas géants, n'y avait il pas là un message ???], franchement on voyait la leurs niveaux de discernement, mais tout ce mélange des genres mon flanqué une de c'est migraine, et en plus le journal le Monde titre "NOUS SOMMES TOUS AMERICAINS" Ah non pas moi, même dans la douleur c'est pas possible , désolé sans moi. D'ailleurs à ce propos j'avais refusé avec une minorité de mes collègues de travail de participer à la minute de silences pour les victimes de ces attentats, je sais, je suis comme ça, ce n’est pas bien, La hiérarchie des victimes m'a toujours contrarié, un américain vaut-il mieux qu'un Irakien, vietnamien ou chilien ? De la même manière que je ne vois pas pourquoi un déporté juif a plus d’importance qu’un déporté Africain. Le baromètre de l’horreur m’insupporte.


Et puis les grands spécialistes "les Islamologues" commence a commenter le Coran, livre que je n'avez jamais lu, et qui faisant partie selon moi de ces livres à détruires , le conditionnement continu à opérer, alors courageux que je suis, un jour je me rend a la FNAC dans le rayon "spiritualité et religion" et la qu'est-ce que je vois le fameux livre en question, le "SAINT CORAN".

Quelles étaient mes connaissances sur l'Islam ? aucunes à par qu'ils ont un Dieu qu'on appel ALLAH, un prophète Mahomet et puis j'avais en tête tous les clichés que peut avoir un occidental sur les Musulmans et autres "arabes". J'avais une humeur plutôt afro-antillaise, la semaine si je revendiquais l'émancipation du peuple, le week-end était celui de faire la fête, et puis le peu de musulmans que j'ai pu fréquenter, voyant mon hostilité lorsqu'ils abordaient leur foi, évitaient d'en parler.Mais quand même à y repenser, il y a eu un premier signe, en 1996 lors de la naissance de ma fille, allez savoir pourquoi, nous l'avons appelé Khadija, 5 ans avant ma rencontre avec l'Islam, en plus je portais déjà la barbe plus en hommage au «CHE» que pour ressembler à un salafiste, cela portait à confusion pour les gens ne me connaissant pas. Je ne comprenais pas non plus les sourires radieux de mon entourage musulmans, en apprenant le nom que j'avais donné a ma fille.


Je rentre chez moi tout content d'avoir enfin entre les mains le livre de la discorde, je vais enfin pouvoir me délecter, ce livre confirmera tout ce que je pense des religions, mais à peine je commence à le lire que je n'y comprend rien, franchement au bout de la cinquième pages je me demande s’il n'y a pas un problème dans la traduction ou la mise en page. Que je suis bête ! je lis le Coran de gauche à droite, alors qu'il faut le lire de droite à gauche quel bourricot que je fais, remarquez je ne vois pas l'intérêt de lire une version française du Coran avec comme lecture celui des arabes bref... une fois le sens trouvé, je me replonge dans une lecture qui me bouleverse, je le jette sur mon bureau, c'est pas possible , comment un livre religieux peut il aussi facilement m'émouvoir de plus c'est le Coran le livre que lisent tout les terroristes en herbe. Après avoir lu les premières sourates mon cœur commence à battre au ralenti, ma respiration se fait de plus en plus distante, je le repose, je le relis, je le repose etc... non ! non ! et non ! Trotsky, Lénine, Marx a l'aide !!! c'est pas possible les versets les uns après les autres me saisissent, mais ou sont les versets que les islamophobes, euh excusé moi, les islamologues et autres orientalistes, nous citent comme preuve que le monde musulmans est fait de brutes sanguinaires, on parle même pas de lapidation de femme, quelle déception, pourtant on m'a toujours dit que le Coran ordonnais la lapidation pour la femme adultère, bref, ce livre me parle d'amour, de respect de l'environnement, d'entre aide avec les plus faibles, de partage, de mise en garde envers le riche trop égoïstes (Marx aurait aimé), d'entente avec toutes les confessions, de pardon, d'indulgence ect... Mon coeur se rempli de joie, c'est évident ! Il y a la un message d'une portée Universel, après quelques jours de lecture et de réflexion je décide de me convertir à l'Islam, oui mais comment ???

Nous sommes en octobre 2001 dans 15 jours commence le Ramadan, je veux absolument me convertir avant cet évènement pour pouvoir goûter au joie du jeûne. Comment je dois faire ? je n’ai pas de musulmans ni d'arabes sous la main je suis complètement isolé, je viens de constater que je suis entouré de 6 millions de musulmans en France et que je connais rien de leur pratique, bonjour le communautarisme. Il y a bien Karim (un voisin) . Il faut savoir qu'à cette époque je demeurais sur Cergy ,et qu'en 1996 je décidais de m'inscrire à la faculté de Nanterre pour y faire une capacité en droit (cours du soir après le travail), et je vois lors de mon premier cours en amphithéâtre un voisin d'immeuble, nous sommes à 35 km de nos domiciles ce qui nous permettra par la suite de rentrer sur Cergy ensemble et d'avoir des discutions très relevées surtout lorsqu'on abordera la religion.


Je ne vois que lui pour me renseigner sur le sujet, mais comment lui dire, il va me prendre pour un fou, il va jamais me croire.

- Allô Karim c'est moi, dit moi comment on fait pour se convertir à l'Islam ? oui ! pour devenir Musulman !
J'avoue que s’il m'aurait appelé pour me demander comment on fait pour devenir communiste, j'aurais été aussi surpris


Bref après une longue discussion il me donne enfin les conditions pour entrer dans l'Islam.

ASHADU AN LA ILAHA ILLA-LLAH(J'atteste qu'il n'y a de divinité que Dieu)

WA ASHADU ANNA MUHAMMADAN RASULU-LLAH (et j'atteste que Mohammed est le messager de Dieu)

Source :

http://le-guerrier-interieur.over-blog.com/pages/Ma_Conversion_a_LIslam-5697706.html

 

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Nazmul Ahmed Noyon
 
Dr Jeffrey Lang - My Journey to Islam

Les mathématiques, c’est de la logique. Elles consistent à utiliser des faits et des chiffres pour trouver des réponses concrètes. C’est ainsi que fonctionne mon esprit et je trouve frustrant de composer avec des choses qui n’ont pas de réponses concrètes  », Dr Jeffrey Lang.

Alors que la plupart des religions demandent à être acceptées uniquement sur la base de la foi, l’Islam fait appel à la capacité de raisonnement de l’Homme : c’est une des raisons qui a poussé le Docteur Jeffrey Lang, un mathématicien américain, professeur à l’université du Kansas, à se reconvertir.

Né dans une famille très catholique à Bridgeport, dans le Connecticut (USA), le Dr. Lang s’est longtemps considéré comme athéiste. Mais au début des années 80, il se reconvertit à l’Islam.

Qu’est-ce qui a poussé ce professeur à se reconvertir ?
Dans cette vidéo, Jeffrey Lang témoigne et nous raconte qu’en réalité, son cheminement vers Allah a commencé bien avant sa reconversion. En effet, les 10 années précédant sa reconversion, il faisait souvent ce même rêve étrange. Il rêvait d’une cette pièce aux murs gris, dans laquelle se trouvait un tapis rouge, et où lui et d’autres hommes se prosternaient avec, à leur tête, un homme vêtu de blanc.
Il fréquentait également des étudiants musulmans dans la vraie vie, qui lui parlaient de l’Islam.

Un jour, il décida de franchir le pas et de se rendre dans une mosquée : il s’est reconverti immédiatement. Il décrit aujourd’hui sa reconversion en ces termes :
«  Je n’oublierai jamais ce moment où j’ai prononcé l’attestation pour la première fois, ça a été le moment de ma vie le plus difficile, mais ça a été aussi le moment le plus fort et le plus libre ».

Dans cette vidéo, Jeffrey Lang nous raconte son parcours avec tellement de détails que l’on a l’impression de vivre ces moments avec lui. Nous vous laissons donc découvrir son précieux témoignage par vous-même...

Si vous ne parvenez pas à visionner la vidéo ci-dessous, CLIQUEZ ICI.

l'Islam et le Dr Jeffrey Lang

Le Dr Jeffrey Lang est un professeur américain en mathématiques, il s’est convertit à l’islam et raconte son histoire dans son livre: ” Le combat pour la foi”, et dernièrement il a publié ses livres:”Même les anges demandent”et “le Voyage de l’Islam vers l’Amérique”. Il nous raconte lui même son histoire:
"C’était une petite chambre, il n’y avait pas de meuble, sauf un tapis rouge , il n’y avait aucune décoration sur ses murs gris, et il y avait aussi une petite fenêtre d’où pénétrait une petite lumière, nous étions tous dans des rangs, moi j’étais dans le troisième rang, je ne connaissais aucun d’eux, nous nous courbions tous dans un mouvement monotone jusqu’à ce que nos fronts touchent la terre; le temps était calme, et une vague de sérénité régnait, j’ai regardé devant moi et une personne nous dirigeait, debout sous la fenêtre, elle portait une tenue blanche…je me suis réveillé de mon sommeil! J’ai vu ce rêve là plusieurs fois durant ces dix dernières années, et je me réveille toujours paisible après ». A l’université de San Francisco; j’ai fait la connaissance d’un étudiant arabe que j’enseignais, et j’ai noué une bonne relation avec lui, il m’avait offert une copie du Coran, et quand je l’avais lu pour la première fois, j’ai senti comme si c’était le Coran qui “me lisait”!
Et un jour j’ai voulu rendre visite à cet étudiant à la mosquée de l’université, j’ai descendu les escaliers et je me suis trouvé devant
la porte. Redoutant d’entrer, je suis donc remonté et j’ai pris une longue respiration, ensuite je suis redescendu et j’ai senti que mes pieds ne pouvaient plus me porter , j’ai posé ma main sur le passe de la porte , et je tremblais, puis je suis remonté une deuxième fois , et je me suis senti vaincu… j’ai pensé à retourner à mon bureau…plusieurs secondes se sont écroulées , des secondes pleines de mystères, des secondes qui m’ont poussé à regarder vers le ciel, et là le combat s’est achevé et j’ai fait une prière vers le ciel: “Mon Dieu offrez moi la force d’entrer à la mosquée si tel est votre volonté..”
J’ai descendu les escaliers, j’ai poussé la porte  et à l’intérieur 
j’ai trouvé deux jeunes hommes qui discutaient, ils m’ont salué, et l’un d’eux m’a demandé si je voulais savoir quelque chose sur l’islam? J’ai répondu: “oui, oui……je le veux”. Et après une longue conversation, j’ai montré ma volonté de me convertir à l’islam, l’Imam m’a alors dit: ” dit: J’atteste ” j’ai répété: “J’atteste”, et il dit: “Qu’il n’y a pas de Dieu – je croyais toute ma vie à cette expression – sauf Allah”, j’ai répété après lui, et il continua:”et que Mohamed et le prophète de Allah”,je l’ai répété après lui. Ces mots étaient comme des gouttes d’eau pures fraîches qui coulaient dans la gorge brûlée de soif d’un homme qui a failli mourir assoiffé!!
…je n’oublierai jamais ces moments où j’ai prononcé l’attestation pour la première fois, c’était le moment le plus difficile pour moi dans ma vie certes, mais c’était aussi le moment le plusfort
et le plus libre.
Deux jours après, j’ai appris ma première prière de “Djoumouaa”(prière du vendredi), l’Imam récitait le Coran, nous étions derrière lui, rangés épaule contre épaule, nous bougions comme si nous formions un seul corps, j’étais au troisième rang, nos fronts touchaient le tapis rouge, le temps calme régnait!! L’Imam était sous une petite fenêtre d’où pénétrait une petite lueur, il portait une tenue blanche!! Je me suis dit avec force: “oui c’est le rêve! Ce même rêve!!”…je me suis demandé: “est ce que je suis dans le rêve?” mes yeux étaient remplis de larmes,”assalamou alaïkoum wa rahmatou allah” (paix et clémence d’Allah sur vous) c’est la fin de la prière, et je me suis mis à observer les murs gris !! j’ai ressenti un frisson, car c’est la première fois que j’ai senti l’amour, cet amour qui ne s’obtient qu’avec le retour vers Allah!  “Par l’audace de mon esprit, par les battements de mon coeur
Par un amour qui a envahit tout mon être et qui demande” “Je t’ai prié mon Dieu pour que tu sois content de moi.J’implore Ta satisfaction mon Dieu par mon amour à Toi “  Et quand on pose la question au docteur Lang à propos de sa conversion à l’Islam, il répond:
un moment donné de ma vie, Dieu m’a aidé par sa clémence et son vaste savoir, quand je souffrais dans mon intérieur. C’était une souffrance et une douleur infernale, j’avais une grande capacité à remplir ce vide spirituel dans mon coeur,… et je suis devenu musulman…Avant l’Islam, je ne connaissais pas du tout le sens de l’amour, mais quand j’ai lu le Coran , une vague de miséricorde et de douceur a envahit mon coeur, j’ai senti cet amour perdurer dans mon coeur, ce qui m’a guidé vers l’Islam c’est bien cet amour irrésistible envers Allah”(3) “L’Islam c’est la soumission à la volonté de Allah, c’est un chemin qui guide à une élévation sans frontières, et à des degrés illimités de paix et de quiétude, c’est un moteur à toutes les capacités humaines, c’est le dévouement spontanée du corps, de la raison, du coeur et de l’esprit…
“Le coran c’est ce noble livre qui m’a pris de force, qui a possédé mon coeur, qui m’a fait soumettre à Allah, le Coran attire son lecteur à l’instant extrême, quand il lui semble qu’il est seul debout face à son Créateur.. Et quand tu prends le Coran entre tes mains et que tu le lis attentivement, tu ne peux pas le lire indifféremment, il porte sur toi comme s’il en avait des droits.. il te parle, il te critique, t’intimide et te tient tête…j’étais de l’autre côté, et c’était évident que celui qui a envoyé ce livre me connaissait plus que je ne me connaissais moi même; le coran me dépassait toujours dans ma pensée, il répondait à me questions, et chaque nuit avant de dormir je posais mes questions et oppositions, mais je découvrais la réponse le lendemain, j’ai fait face à moi même à travers les pages du Coran…

Après mon Islam, j’ai fait des efforts pour assister aux prières afin d’écouter le son de la récitation du Coran, malgré que je ne connaissais pas l’arabe, quand on m’a demandé pourquoi, j’ai répondu:” pourquoi le petit nourrisson se calme à la voix de sa maman? Je souhaiterai vivre sous la protection de ce son jusqu’à l’éternité”. “La prière est le principal instrument de mesure quotidien du degré de la soumission du croyant à son Dieu, et quels beaux et merveilleux sentiments, quand tu t’inclines à ton Créateur par terre, de façon stable, tu sens que tu es transporté soudainement au paradis, tu respires de son air, tu sens de sa terre, tu savoures ses parfums, comme si tu as failli quitter cette terre, et que tu es entre les bras de l’amour pour ton Dieu..”
“La prière du Fadjr (l’aube) est la plus émouvante des prières, il y a une certaine envie qui te pousse à te réveiller, alors que tout le monde dort, pour écouter le son du Coran qui remplit cette atmosphère nocturne si calme, tu sens comme si tu quittais ce monde et que tu voyageais avec les anges pour implorer ton Dieu à l’aube”. Et pour conclure l’histoire du Dr Jeffrey Lang, on va citer son invocation à son Dieu: “Mon Dieu si je me tourne une seconde fois vers l’infidélité dans ma vie, mon Dieu tuez moi avant que cela ne se produise et sauvez moi de cette vie; mon Dieu je ne saurai survivre un jour sans croire en toi” .

Écrit par: le docteur Abdel Mootti Eddalati ,Traduit par Ihsene Taihi

Source: http://saaid.net

Le dr JeffreyLang est né le 30 janvier 1954 dans une famille très catholique à Bridgeport dans le Connecticut. Bien que fréquentant une école catholique, Jeffrey était un athée. Mais au début des années 1980 il s’est converti à l’islam en admettant qu’il trouvait plus de satisfaction spirituelle en étant musulman. Il s’est marié avec une saoudienne.Il a eu son MS et son PhD à l’université Purdue, et est professeur au département de mathématiques de l’université du Kansas. Excellent mathématicien, Jeffrey Lang a écrit aussi sur l’islam de nombreux articles et trois livres qui sont des best-sellers aux États-Unis. L’un de ses livres les plus importants est Even Angels ask : a journey to Islam in America.(Wikipédia.com)

Source : http://islamvraiereligion.over-blog.com/2017/02/l-islam-et-le-dr-jeffrey-lang.html

 
L’historien Paul-Eric Blanrue s’est converti à l’islam en 2009 : “Devenir musulman a été pour moi une prise de conscience”

La Rédaction E&R.


R.G. : Claude Covassi a écrit suite à ta dernière réponse de notre entretien que tu n’étais pas de ceux qui dévoilent leurs opinions sur la spiritualité en général. Ta phrase en intrigue donc plus d’un. Peux tu nous en développer un peu plus et surtout comment es tu arrivé à cette réflexion ?

Paul-Eric Blanrue : Commençons par rappeler ces trois phrases : “L’islam est devenue la spiritualité des révolutionnaires au service de la vérité et de la justice contre le nouvel ordre mondial. Cet islam-là existe dans le coeur de chaque être humain, il suffit de l’écouter. Si les catholiques le comprennent et font alliance avec les musulmans au lieu d’en avoir peur, la partie est gagnée !”

Je m’explique : notre Occident a converti le monde entier au règne de l’argent, à la religion de la consommation à outrance et du rendement, au fétichisme de la marchandise, au culte de la productivité et à l’intégrisme du Progrès, le tout accompagné d’un écrasement impitoyable des cultures traditionnelles et de la promotion d’une imbécillité générale mise au service d’une dictature mondialiste en devenir, dirigée par une hyperclasse sionisée (et non pas par les Etats-Unis, qui n’en sont aujourd’hui qu’une dépendance, une marionnette, une colonie).

Qui réagit aujourd’hui à cette décrépitude occidentale ? Qui a précieusement conservé, comme un diamant, une haut degré de spiritualité qui s’oppose radicalement à la dictature de l’argent ? L’islam ! Dans l’islam, Dieu seul possède. Le Coran condamne sans réserve celui « qui amasse des richesses et qui les compte » et la sagesse musulmane lutte chaque jour contre l’usure, contre la thésaurisation, contre l’accumulation inégalitaires des richesses. Par l’interdiction du riba, le fric gagné sans travail. Par l’institution du zakât, le prélèvement sur le capital qui a pour mission de purifier la richesse. Si on demande tant, depuis longtemps, à l’islam de s’occidentaliser, c’est pour qu’il entre dans le Système, qu’il accepte les diktats du FMI et en croque à son tour. Qu’il renonce à ses préceptes pour cesser de résister. Et pourquoi le somme-t-on de le faire d’une façon si rude et inhumaine ? Parce qu’il ne peut pas, par essence, s’assimiler à ce mode de vie décadente, sauf à se renier totalement comme certains pays dits islamiques et renégats l’ont fait. Il y a bien sûr des résistants dans toutes les religions, y compris dans le judaïsme, mais aujourd’hui aucune religion plus que l’islam n’est à ce point opposée au modernisme dans ce qu’il a de plus bas et veule. Par conséquent, aucune révolution d’envergure ne se fera sans l’islam, devenue l’avant-garde de toutes les contestations du monde présent.

Les jazzmen américains l’avaient compris très tôt ; comme Malcolm X, évidemment ; comme Mohamed Ali, même s’il a depuis baissé sa garde. On le constate aujourd’hui en France, c’est l’islam qui est en train (même malgré lui !) de secouer la société française ronflante, et pas cet asticot de Mgr Barbarin, qui s’emmêle les pinceaux en tentant d’expliquer pourquoi ce ne sont pas « les juifs » qui auraient tué Jésus, ce qui figure pourtant en toutes lettres dans les Évangiles. Et si, d’après moi, les musulmans doivent s’allier aux catholiques, c’est parce ceux-ci, s’ils ont le courage de revenir à leurs valeurs d’origine contrairement au sus-cité cardinal Barbarin, sont également des révolutionnaires dans l’âme : il y a du Saint-Just chez Jésus quand il chasse au fouet les marchands du Temple ! Depuis l’affaire Williamson, Benoît XVI (à qui les sionistes ne pardonnent pas non plus de vouloir béatifier le vénérable Pie XII, pour qui le grand rabbin de Rome s’était pourtant converti à la religion catholique en 1945, en remerciement de ce que le Pape avait accompli pour sa communauté durant la guerre) est devenu leur ennemi irréductible à son corps défendant, bien qu’il ne cesse de leur donner gage sur gage.

Et puis, il n’y a rien à faire : l’Évangile de saint Jean leur reste en travers de la gorge ! Et combien d’autres paroles du Christ, d’ailleurs ! Tiens, au hasard : Matthieu 23, 33-35 : « Serpents, engeance de vipères ! comment pourrez-vous échapper à la condamnation de la géhenne ». Luc 9, 41 : « Race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je ? ». Et encore Jean 8, 44 (c’est toujours Jésus qui s’exprime) : « Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir. Il était homicide dès le commencement et n’était pas établi dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui ; quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu’il est menteur et père du mensonge. » Sérieux contentieux ! On pourra noter que les sionistes, si critiques envers le Pape, et se proclamant représentants des juifs, n’ont jamais, de leur côté, fait repentance pour la mise en croix de Jésus. Du coup, lorsqu’on leur coupe le sifflet, les catholiques commencent à leur tour à ne plus supporter la censure et l’oppression intellectuelle dont ils sont victimes. À telle enseigne qu’en octobre 2010, le synode du Moyen-Orient a contesté l’utilisation de la Torah pour justifier la colonisation en Cisjordanie. « Nous chrétiens, ne pouvons parler de Terre promise pour le peuple juif. Il n’existe plus de peuple élu. Tous les hommes et les femmes sont devenus le peuple élu », a déclaré l’archevêque de l’Église grecque melchite, Cyrille Salim Bustros.

C’est un bon début qu’on ne peut comprendre que si on prend conscience que les cathos sont dans la même situation que les musulmans : humiliés jour après jour. Et ils le sont pour les mêmes raisons et par les mêmes agents, qui tentent de canaliser leur rage sur un ennemi qui n’en est pas un, l’islam, en jouant, avec roulement de tambours, le thème du pseudo-choc des civilisations. Il faut casser cette logique. Comme ce qui s’est passé au Liban entre le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, et le président du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, il faut faire une alliance stratégique rapprochant cathos et musulmans. C’est ce que les sionistes redoutent le plus. Numériquement parlant, la raison pour laquelle ils en ont peur est facile à comprendre. Et métaphysiquement aussi, pour ceux qui savent lire. Car je rappelle que dans le Talmud, Jésus est présenté comme un bâtard, un fou, un faux Messie et un sorcier bon à lapider et à pendre, tandis que sa mère Marie est montrée comme une infidèle et une prostituée. Dans le saint Coran, au contraire, annoncé par l’ange Gabriel à Marie qui l’a conçu miraculeusement, Jésus est un messager de Dieu, un Prophète, le Messie attendu, et il reviendra à la fin des temps avec le Mahdi pour terrasser l’Antéchrist. La petite différence d’approche est assez claire. C’est pourquoi tout est fait par l’effacer et désigner de faux coupables…

R.G. : Tu as fondé et présidé pendant des années le Cercle Zététique, notamment spécialisé dans la démystification des étrangetés historiques entre autres. Pourrais tu nous expliquer en quoi il consistait et ce qu’il en est advenu par la suite. Il semble que la doctrine des chercheurs qui avaient été réunis était le scepticisme, qui consistait à douter de tout et à se démunir de tout préjugé. Remettre en cause et douter sans préjugé. Est ce toujours d’actualité ?

J’ai fondé le Cercle zététique en 1993, avec divers chercheurs, universitaires ou non, dans l’objectif de chercher ce qu’il y avait de vrai (ou pas) dans les assertions de ceux qui prétendaient détenir des pouvoirs paranormaux, comme le charlatan israélien Uri Geller, par exemple, qui prétendait tordre les petites cuillers par la seule force de sa pensée. Pas de chance, dans son cas, c’était juste un truc d’illusionniste, facile à reproduire par un homme de l’art… Nous nous sommes peu à peu agrandis (nous étions 600 à la belle époque, au milieu des années 1990, avec comme têtes d’affiche le professeur Henri Broch et le magicien français Gérard Majax) et nous avons mené toutes sortes d’enquêtes sur des sujets « borderline » : maisons hantés, soucoupes volantes, astrologie, histoire mystérieuse… Notre intention était d’étudier tout cela avec sérieux et esprit critique, sans préjugé mais surtout sans tomber dans le sensationnalisme à la mode : nous étions à l’époque de la fumeuse émission « Mystère » sur TF1 et de l’extraterrestre de Roswell, imposture désormais reconnue !

Nous avons fait un pied de nez à Paco Rabanne, en août 1999, quand il a annoncé l’explosion sur Paris de la station orbitale Mir… Puis, pour des raison internes et externes, le CZ s’est peu à peu éteint et j’ai décidé de m’attaquer en solo à d’autres formes d’impostures, plus actuelles, sociales et aussi plus risquées. C’est ce que j’ai fait en expliquant les dessous du mariage arrangé de “prince de sang mêlé” Sarkozy avec la demi-mondaine Carla Bruni, en reprenant à zéro l’affaire Kerviel (ce qui m’a permis d’annoncer la Crise sur France 2, chez Laurent Ruquier, six mois avant qu’elle ne survienne), les petits secrets du best-seller et Prix Goncourt de Jonathan Littell, etc… Jusqu’à en arriver à Sarkozy, Israël et les juifs, en 2009, aboutissement logique de tout ce qui a précédé. Je plains ceux qui en sont restés au pseudo-cosmonaute de Palenque et au triangle des Bermudes ! Avec ce dernier livre, je suis tombé sur la plus grosse des mystifications actuelles : le sionisme. Inutile de te dire que beaucoup de ceux qui étaient membres du Cercle zététique, prêts à dénoncer haut et fort avec moi l’inauthenticité de suaire de Turin, ont compris qu’il serait bien plus compliqué pour eux d’entrer sur ce terrain…

Ils ont disparu dans la nature ! Ceci étant, comprends bien une chose : le CZ avait une devise : “Le droit au rêve a pour pendant le devoir de vigilance”. Nous n’avions pas de « doctrine », ni de philosophie. Nous agissions seulement avec une méthode rationnelle au rasoir, ce qui nous a parfois fait qualifier de rationalistes fanatiques ou bornés, mais c’était inexact car nous tentions juste de déceler une supercherie quand il y en avait une, voilà tout. Il y avait de nombreux croyants chez nous, et même un prêtre, l’abbé Joblot, qui appréciait tout particulièrement la critique biblique dans laquelle je m’étais engagé. Enfin, pour répondre à ta question, je suis évidemment toujours le même qu’auparavant, exactement le même, c’est-à-dire que j’emploie toujours la même méthode d’investigation critique lorsque j’ai affaire à une histoire étrange qui a une prétention scientifique. Je juge sur des preuves positives, sur du concret. C’est mon label de qualité, et c’est pour cela que de nombreuses revues historiques, à commencer par Historia, où je travaille depuis 2003, ont fait appel à mes services. Je ne renie pas une ligne de ce que j’ai écrit. Le tout est d’en connaître le contexte.

Je me demandais si tu pensais à recréer une association dans le même style que le Cercle Zététique mais dans un genre plus étendu, pour étudier des mystifications encore plus grosses, comme l’Histoire officielle ?

Ce groupe informel existe, il se nomme le Clan des Vénitiens et dispose de son propre site, qui produit chaque jour de nombreuses informations. Pour moi, le temps des associations et des AG est fini : trop lourd et inadapté à notre époque, où tout va très vite. Il faut savoir être réactif, travailler en réseau : fini la paperasse et les grades ! Tout le monde travaille à la même enseigne, il n’y a pas de gourou-qui-sait-tout, c’est l’égalitarisme spartiate. Mais comme tout se passe à la Vénitienne, l’aspect spartiate est relatif, on met des roses sur notre cuirasse… J’en profite pour signaler que si ce petit groupe informel s’associe à Venise, c’est non seulement parce que c’est ma ville-fétiche, celle où je vis une partie de l’année et où j’écris, celle qui est aussi le fil rouge discret de mes livres depuis longtemps, mais encore parce que San Marco est le plus beau symbole du combat que je mène pour la coopération des catholiques et des musulmans. San Marco : une « mosquée-basilique », qui ne ressemble pas aux église italiennes traditionnelles mais qui s’inspire directement, par-dessus mer et continent, du modèle des édifices byzantins. Venise est le lieu du croisement entre l’Orient et l’Occident.

C’est un peu de Byzance en terre d’Europe. Venise, ville charnière, point de jonction, passerelle entre les civilisations…. René Guénon aurait aimé s’y promener, je pense, au moins sous la plume d’Hugo Pratt. De haut de sa mort, Nietzsche, qui logeait régulièrement face au cimetière San Michele où repose Ezra Pound, un autre poète qui sent la poudrière, lui aurait sans doute rappelé de façon très évolienne que « l’Islam suppose des hommes pleinement virils… » Questions subsidiaires : et si c’était par l’islam que l’on pouvait revivifier la figure de Jésus et dynamiser la teneur de son message révolutionnaire ? Et si l’on réussissait l’alliance qui a échoué entre Templiers et Ismaélites ?

Le site Lesogresinfos.com s’est mis à lancer des rumeurs il y a de cela plusieurs semaines, notamment sur une série de conversions à l’islam de personnalités telles que toi, Alain Soral, John Bastardi Daumont, Dieudonné entre autres. Alain Soral a démenti à ce propos, les autres ne se sont pas exprimés publiquement à ce sujet. C’est une question qui touche très personnelle que je vais te poser à présent. Qu’en est il de toi Paul Eric ? Est ce une rumeur à ton sujet ? Veux tu nous clarifier tout ceci ?

J’ai été le premier à faire un communiqué en réponse sur le site des mes amis du Clan des Vénitiens, en répondant que cette rumeur était totalement bidon. Des arnaqueurs du site sioniste JSSnews prétendaient même que cette conversion subite était financée par les Iraniens ! Et puis quoi encore ? Les Iraniens sont très respectueux des croyances des leurs (la communauté juive d’Iran est l’une des plus heureuses du monde) et a fortiori de leurs hôtes : nous n’avons jamais parlé de religion, ni de nos vies personnelles. Bref, aucun de ceux qui se sont rendus en Iran ne s’est converti là-bas ni en rentrant en France. Il y a parmi eux des musulmans, d’autres qui, peut-être, le deviendront un jour, je n’en sais rien, d’autres qui ne le seront jamais.

Ce sera à eux de le dire. Pour ma part, je considère en général que ces questions sont d’ordre intime. Je n’y ai pas répondu pour le moment, sauf en privé, à quelques rares amis. Mais après réflexion pourquoi se cacher ? Nous ne sommes pas à l’époque des catacombes ! Au moment où les plus hautes instances de l’État montrent l’islam du doigt, il est temps de sortir de mon silence. Et puis, ceux qui me font l’honneur de me lire ou de m’écouter ont le droit de savoir qui leur parle et “d’où” je leur parle, comme on dit…

Ma shahada a été accomplie en décembre 2009, en présence du maître soufi Ammanoullah, de Khalid Wiss et d’un ami commun universitaire.

Que dire de plus ? Devenir musulman a d’abord été pour moi une prise de conscience, qui s’est muée en une prise de partie pour les exclus : j’avais une volonté très nette d’appartenir concrètement au camp des Spartacus d’aujourd’hui, ceux qui sont entrés en rébellion contre un système aliénant. Être musulman, pour moi, est désormais un vécu. J’appartiens à cette race de l’esprit, qui prend le nom d’islam, où tout commence par la Beauté. Percevoir la Beauté rend possible la présence du divin, qui permet de désigner le Dieu unique, indéfinissable, indicible, Celui qui ne peut ni se percevoir ni se concevoir, Celui qui échappe aux cadres anthropomorphiques, Celui dont il est écrit : “Où que soyez, il est avec vous !” Voilà l’Islam : une proximité spéciale, constante et privilégiée avec la Divinité. Il y a si peu de réelles contraintes dans l’islam (beaucoup de démystifications sont encore à effectuer dans ce domaine), que je dis volontiers, dans un esprit de paradoxe proche de celui du grand catholique Chesterton, que l’islam c’est l’athéisme plus Un ! L’Un, c’est le Tawhid. Et voilà tout. C’est aussi simple. C’est pourquoi on pourrait écrire dix mille livres sans épuiser le sujet !

Quel est ton point de vue sur le “débat politique actuel” en France, notamment sur ce fameux concept appelé “laïcité” ? Cacherait il d’autres aspects politiques moins reluisants de l’élite française ? Quel est le but de ce débat d’après toi ?

Écoute, même si ma famille catholique vient d’Italie pour sa majeure partie, je suis né à Metz, en Moselle. Or en Alsace-Moselle, le régime concordataire mis en place sous Napoléon Ier en 1801 est toujours en vigueur. Pourquoi ? Parce que la loi de 1905, dite de séparation de l’Église et de l’État, qui mettait un terme à ce concordat, a été votée alors que l’Alsace et la Moselle étaient rattachées à l’Allemagne, après la défaite de 1871, et qu’elle n’a jamais été abrogée par la suite. Selon cette loi, curés, pasteurs et rabbins sont payés par l’État. Les évêques de Metz et Strasbourg sont nommés par le chef de l’État. Pas mal, non ? Lorsque j’étais gamin (j’ignore si cela a encore lieu), les cours de religion étaient obligatoires. Il fallait une dispense des parents pour y échapper. Et ces cours comptaient dans la moyenne jusqu’en troisième ! Le climat est tel que lorsque j’étais en cours élémentaire, l’école laïque que je fréquentais s’appelait « Sainte-Thérèse » et qu’il y avait une croix dans chaque classe. Je n’en étais pas autrement choqué, mais enfin est-ce bien cela, la laïcité à la française dont on nous rebat les oreilles nuit et jour ? Je ne crois pas une seconde à la sincérité du débat autour de l’islam, qui n’a d’ailleurs pas réussi à son premier instigateur, Philippe De Villiers….

Tout ce barouf n’a d’autre but, pour l’UMP, que de capter les voix du FN, comme en 2007. Si cette tactique ne fonctionne pas, cela fera le jeu de Marine Le Pen, qui sera propulsée au second tour de la Présidentielle : dans ce cas, celui ou celle qui lui fera face pourra se frotter les mains, car les journaux qui lui font une promo d’enfer en ce moment seront les mêmes à crier comme des damnés au retour du fascisme, comme en 2002 ! Et qui aura gagné ? Les mêmes que d’habitude. Bref, on stigmatise les musulmans pour des ambitions bassement électoralistes. On cherche à affoler les Français en leur disant que l’islam sera majoritaire en France dans 30 ans mais en attendant, Sarkozy, DSK et la clique sioniste dans son ensemble se partage le gâteau. Un vrai débat sur l’islam devrait non seulement poser des vraies questions, mais permettre également d’apporter de vraies réponses.

Les mêmes qui disent que l’islam est une religion puritaine se scandalisent par exemple de la polygamie, des harems des sultans ou du « mariage d’une heure » permis dans le chiisme : n’est-ce pas bizarre ? Les autres font leurs choux gras avec l’excision, alors que la simple circoncision n’est pas obligatoire en islam ! Des campagnes médiatiques nous font croire que l’islam est l’ennemi des animaux, alors que le Coran interdit de tuer une bête autrement que pour se nourrir. On dit que l’islam une religion étriquée, alors qu’elle ne comporte pas de sacrements. Le faux débat sur les filles voilées cache le fait que toutes nos grands-mères de France, il y a trente ans, portaient le foulard, et que la Vierge Marie elle-même le porte sur toutes ses représentations ! On nous serine avec le sectarisme islamiste alors qu’il n’y a pas d’hérésie sur la doctrine en islam, y compris entre sunnites et chiites.

On raille le musulman parce qu’il ne boit pas d’alcool et ne fume pas : devrait-il conduire avec une bouteille de whisky dans le coco et un cigare dans le bec pour être aux normes ? Faut-il parler de soumission des femmes en Islam ? Elles ont le droit de devenir iman, qui dit mieux ? Le théologien et poète Ibn ‘Arabî contemple Dieu dans la femme : c’est du sexisme ? Un peu de sérieux ! Les Français n’ont pas à avoir peur d’être islamisés de force pour la bonne raison que le Coran l’interdit : « Pas de contrainte en religion » . Mais qui le dit ?

Écoutons plutôt Lamartine, qui parle du Prophète :

« Jamais un homme ne se proposa, volontairement ou involontairement, un but plus sublime, puisque ce but était surhumain : Saper les superstitions interposées entre la créature et le Créateur, rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu, restaurer l’idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l’idolâtrie… » Écoutons George Bernard Shaw : “Ce dont le monde a le plus besoin est un homme qui a l’esprit de Mohammed. Les hommes religieux dans le moyen-âge, par ignorance et par fanatisme, ont propagé une image obscure de la religion de Mohammed qu’ils ont considéré comme l’ennemi du christianisme. Mais après avoir eu connaissance de l’histoire de cet homme, j’ai trouvé que c’est un prodige exceptionnel (…) J’ai toujours eu haute estime pour la religion de Mohammad à cause de sa merveilleuse vitalité. C’est la seule religion qui me semble posséder cette capacité d’assimilation aux différentes étapes de l’existence. (…) En parlant de la foi de Mohammad, j’ai prédit que cette dernière serait acceptée par l’Europe de demain comme elle est déjà acceptable par l’Europe d’aujourd’hui.” Écoutons Goethe : « L’homme est sans cesse inquiet parce qu’il pense qu’il ne peut pas faire face aux difficultés, mais avec plus de précision nous comprenons que tous les hommes peuvent vaincre la peur, à condition d’entrer dans l’idéologie salvatrice de l’Islam et de s’en remettre à Dieu. » Écoutons Napoléon : « Mahomet a détruit les faux dieux, renversé le temple des idoles dans la moitié du monde, propagé plus que qui que ce soit la connaissance d’un seul Dieu dans l’univers… Mahomet fut un grand homme, intrépide soldat…. Grand capitaine, éloquent, homme d’État, il régénéra sa patrie et créa au milieu des déserts de l’Arabie un nouveau peuple et une nouvelle puissance. » Écoutons Voltaire : « Sa religion est sage, sévère, chaste et humaine : sage puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystère ; sévère puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône, bien plus rigoureusement que le voyage de La Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité, la tolérance. » Ces gens-là n’étaient-ils pas de bons Européens ?

Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-historien-Paul-Eric-Blanrue-s-est-converti-a-l-islam-en-2009-Devenir-musulman-a-ete-pour-moi-une-5802.html

 
Une famille entière convertie à l’islam ! Témoignage d’une adorable maman 

 

Quel beau destin que celui de cette famille convertie à l’islam, le cœur illuminé par la foi.

À présent l’amour et le respect des règles religieuses rythment leur quotidien.

Pour certains un miracle, pour d’autres une destinée, pour moi les deux.

Une famille entière convertie à l’islam !

Talamize vous fait découvrir une interview exclusive.

Celui d’une maman qui aime ses enfants,

et qui les voit embrasser l’islam, changer de prénom, d’habitudes alimentaires, de tenue vestimentaire, de comportement envers elle et les autres, pour à son tour suivre son destin et rejoindre ses enfants dans leurs croyances et convictions.

C’est avec émotion que j’ai pu poser quelques questions à cette maman qui nous raconte le destin de sa famille convertie à l’islam.

Une famille entière convertie à l’islam !

 

1/Assalamou’alaykoum Madame, pouvez-vous, vous présentez brièvement ?

Wa ‘alaykoum salam, je m’appelle Djamila, Dominique, j’ai 61 ans.

Je suis issue d’une famille catholique de six frères et sœurs. J’allais souvent à l’église avec mes grands-parents pendant mon enfance. J’ai dû travailler dans différents domaines pour pouvoir élever mes cinq enfants toute seule.

 

2/ Vous avez dit Djamila, d’où vous vient ce prénom ?

J’ai choisi ce prénom depuis ma conversion à l’islam en novembre 2008.

 

3/ Expliquez-nous comment avez-vous découvert l’islam ?

J’ai découvert l’islam par mon fils aîné qui s’est converti en 1998, et qui nous racontait et nous expliquait le bien de cette religion.

 

4/ Quelle réaction avez-vous eu quand vous avez appris la conversion de votre fils aîné ?

Au début, je pensais que ce n’était qu’un passage, mais avec le temps je le voyais mieux dans sa peau, vraiment investi et j’aimais bien l’entendre nous parler de cette religion.

Une famille entière convertie à l’islam !

 

5/ Donc ! Le premier converti à l’islam, c’est votre fils aîné, comment s’est passée la suite des événements ?

Mon grand garçon avait un rôle important dans notre famille, étant seul à élever mes enfants, les responsabilités qu’il avait pris en charge, ont fait de lui un exemple pour son frère et ses trois sœurs. Ils l’ont toujours écouté et respecté comme un grand frère.

Mon fils nous parlait beaucoup de la religion, il nous racontait différentes histoires sur les prophètes, sur le but de notre existence, il nous disait souvent que notre bonheur ici-bas et dans l’au-delà était uniquement dans cette religion.

On voyait bien qu’il souhaitait que l’on découvre le bonheur qu’il vivait.

J’ai vu deux ans après mon deuxième garçon suivre la même voie que son frère et trois ans plus tard mes trois filles.

Une famille entière convertie à l’islam !

 

6/ Vous êtes une maman qui aime ses enfants et respecte leur choix, mais qu’en était-il de votre entourage ?

Cela a été très difficile, à cette époque on ne connaissait encore rien de l’islam, changer de religion c’était quelque chose d’inacceptable.

Que ce soit avec mes parents ou mes frères et sœurs, tous étaient contre mes enfants ou plutôt cette religion. Car avant, ils aimaient beaucoup mes enfants avant qu’ils ne se convertissent à l’islam.

 

7/ Malgré toutes les difficultés que vous avez pu rencontrer, vous-même avez accepté l’islam comme religion. De quelle façon et pourquoi ?

Même si au début je respectais le choix de mes enfants, cela m’était impossible de changer, c’était également pour moi une façon de contredire toute l’éducation que j’ai reçue.

Mais au fur et à mesure des événements de la vie, les paroles de mon fils prenaient plus de sens, et m’apportaient toujours une solution.

Ce n’est que dix ans plus tard qu’à mon tour je me convertis à l’islam.

Une famille entière convertie à l’islam !

 

8/ Pouvez-vous nous expliquer le jour de votre conversion ?

Je m’en souviens très bien, nous étions tous réunis pour un repas, car mon fils aîné et son épouse partaient en Égypte le lendemain.

Comme à son habitude mon fils nous parla encore de l’importance et des bienfaits de l’islam et m’a demandé si je voulais me convertir à mon tour.

Ce jour-là ! J’ai accepté, car maintenant il était devenu évident que l’islam était la seule religion acceptée par Dieu.

Après avoir répété le témoignage de foi, j’ai ressenti un bien-être inexplicable m’envahir, j’ai pris mon fils dans mes bras et je lui ai dit, je t’aime fort et merci, merci…

Tout le monde pleurait de bonheur et de joie.

 

9/ Cela fait huit ans maintenant, qu’en est-il aujourd’hui ?

À ce jour je remercie Allah de nous avoir guidés, nous sommes une famille unie, tous mes enfants sont mariés et j’ai 15 petits enfants.

 

10/ Djamila ! Que voulez-vous dire à ceux qui liront votre témoignage ?

Cette religion m’apaise, donne un vrai sens à ma vie. Je vois mes enfants épanouis et nous sommes bien comme ça.

Lisez bien mes paroles, et je vous souhaite le même bonheur que le mien.

 

Merci Djamila, c’était un vrai plaisir d’entendre votre témoignage.

Une famille entière convertie à l’islam !

Voilà ! J’espère que son témoignage vous éclairera.

Qu’Allah te récompense maman par ce qu’il y a de mieux ici-bas et dans l’au-delà, pour avoir rendu visite à ton fils et tes petits enfants à Marrakech, et bien voulu répondre à cette interview.

Ton fils qui t’aime…

Laisser un petit mot gentil pour ma merveilleuse maman, ou bien, écrivez-lui une belle invocation, pourquoi pas !

Moussa, Abou Youssouf

Fondateur du site Talamize & Concepteur de supports interactifs Ludo-éducatifs

Source:

http://www.talamize.com/famille-entiere-convertie-a-lislam/

 
Léopold Weiss (Muhammad Asad) : la quête spirituelle d’un personnage hors du commun

Léopold Weiss connu sous le nom de Muhammad Asad est issu d’une dynastie rabbinique des confins de l’Europe, dont le grand père Benjamin Weiss de Czernowitz, était connu pour ses colères, ses passions, et ses œuvres. Léopold Weiss nait à Lemberg en 1900, ville des confins orientaux de l’Empire austro-hongrois. Il restera une personnalité fascinante voire une énigme pour certains, de par son parcours hors du commun et sa quête spirituelle : personnage aux multiples facettes dont l’écheveau de son parcours traverse l’Histoire du XX ème siècle pour nous en dévoiler les inquiétudes et les espoirs qui restent toujours d’actualité dans un monde en plein questionnement si ce n’est crise, face aux périls qui ont jalonné l’Histoire et dont nous subissons les effets de nos jours encore.

Issu d’une famille de rabbins orthodoxes, puis assimilée à la figure du père qui exerça le métier d’avocat et se détacha peu à peu de la religion de ses ancêtres pour épouser la culture allemande. Toutefois, le père Kiwa (Karl) Weiss qui était peu pratiquant, fut contraint dès son plus jeune âge de suivre un enseignement rabbinique des plus strict, de façon à ce qu’il ne fasse pas comme un de ses oncles qui se convertit au christianisme pour répudier sa femme et épouser une non-Juive.

C’est pour cela que Léopold Weiss jouira au contraire d’une éducation plus souple, qui lui permettra de développer son esprit critique. Néanmoins, il sera au fait des écritures anciennes dont l’araméen et l’hébreu qui lui permettront de lire les textes de l’Ancien Testament, de la Mishnah et de la Guermarah au point d’en être familier et d’en maîtriser la langue, tout comme l’arabe avec le Coran bien des années plus tard, et auquel il donnera un remarquable essai de traduction.

 

Déjà adolescent à Vienne, il sera assistant du cinéaste Murnau, puis journaliste de la célèbre Frankfurter Zeitung pour en être plus tard correspondant spécial en Palestine. Il fréquentera les cafés de Vienne. Il écrit à ce propos, « Le café viennois détruit notre intelligence et notre culture. Notre vie littéraire gît morte dans ce gouffre de brouillard et de fumée. » (Cf, correspondance avec Edmund Wengraf). Il y rencontra sûrement des personnalités telles que Sigmund Freud et fut au fait des théories psychanalytiques les plus récentes de part l’intermédiaire de son oncle Dorian Feigenbaum avec qui il partira en Palestine, mais en éprouvera toutefois une forme d’insatisfaction.

Il écrira dans son livre le plus connu, Sur le chemin de la Mecque, (p. 57-58), « Les conclusions de la psychanalyse, à laquelle j’étais introduit dans ces jours de perplexité de jeunesse, me laissaient également, bien que pour des raisons différentes, insatisfait. » Il faut comprendre ce sentiment et ce vide existentiel face à une société autrichienne secouée par la première guerre mondiale et en proie au matérialisme et au nationalisme, si ce n’est le fascisme le plus inquiétant, qui donnera lors de la seconde guerre mondiale le pire génocide. C’est ce qui conduira Léopold Weiss à développer une personnalité qui était en perpétuel questionnement et recherche de sens.

D’ailleurs, dans le judaïsme de ses aïeux, il lui reprochera une dimension particulariste et un aspect trop ritualiste. Il ne pouvait comprendre comment un Dieu puisse se préoccuper autant du sort d’une nation particulière. Cela lui paraissait suspect. A l’époque, il avouera et écrira qu’il pensait même, (ibid, p. 57-58), « récompensant (le peuple élu) par ses conquêtes s’il suivait sa voie droite et le faisant souffrir entre les mains des incroyants chaque fois qu’il s’en écartait » ; de façon à expliquer sa méfiance. Bien entendu, plus tard en se convertissant à l’islam, il comprendra la place prépondérante que les Banû Israël tiennent dans le Coran, ce qui le réconfortera dans son questionnement, son choix et sa conversion à l’islam.

 

Enfin, Léopold Weiss passera de longues années au Moyen-Orient au contact des bédouins palestiniens et arabes, où il trouvera l’incarnation de ses ancêtres spirituels. Il écrira même, (ibid, p. 89), « Il m’apparut soudain, avec une de ces clartés qui éclatent parfois au-dedans de nous-mêmes et semble illuminer le monde pendant le temps d’un battement de cœur, que David et le temps de David, comme Abraham et le temps d’Abraham, étaient plus proches de leurs racines arabes _comme le sont les bédouins d’aujourd’hui_ que les juifs d’aujourd’hui qui se prétendent leurs descendants…»

Comme l’écrit si bien Florance Heymann, dans Un juif pour l’islam (éd. Stock), Lépold Weiss comme la plupart des Européens qui débarquaient au Moyen-Orient avec quelques notions romantiques et erronées ne pensaient jamais à la Palestine comme à une terre arabe. A ce propos Muhammad Asad écrit, « Bien sûr, je savais vaguement que certains Arabes y vivaient, mais j’imaginais qu’il ne s’agissait que de nomades vivant sous la tente dans le désert ou des habitants d’oasis idylliques. Comme toutes mes précédentes lectures sur la Palestine avaient été écrites par des sionistes, je n’avais pas compris que les villes, elles aussi, étaient pleines d’Arabes, à tel point qu’en 1922 on comptait en Palestine près de cinq Arabes pour un seul Juif, ce qui en faisait un pays arabe beaucoup plus que juif. »

Léopold Weiss, quelques années plus tard, se convertit à l’islam à l’âge de 26 ans. Surpris par la seconde guerre mondiale dans les Indes britanniques, il se retrouve interné comme ennemi autrichien dans la région de Bombay. Il y apprendra par courrier la déportation de ses parents. Il sera un ami intime du Roi Fahd d’Arabie saoudite auquel il conseillera en vain de se méfier du matérialisme occidental qui risquerait de détruire leur mode de vie authentique qui l’avait tant séduit. Il participera à l’aventure de la fondation du Pakistan, dont il deviendra même ambassadeur et représentant à l’ONU, et il en sera l’idéologue au côté du fameux Muhammad Iqbal.

 

Mais, face aux « indépendances » et aux Etats-Nations naissants, Muhammad Asad comprit fort bien le danger qui se pointait, pour l’avoir connu en Occident. Sur le long terme, la montée des nationalismes allait non pas former une Masse et une Puissance islamique homogène comme le redoutait Elias Canetti et comme le redoutent encore certains sionistes, mais un morcellement de l’Empire Ottoman, démantelé par les puissances mandataires britanniques et françaises, pour arriver aux objectifs et projets dont nous voyons les résultats encore aujourd’hui : diviser pour mieux régner. Même à l’aune de l’impérialisme américain et des révolutions arabes, rien de mieux que d’attiser les guerres ethniques et religieuses (Kurdes, chrétiens orientaux, chiites, sunnites) voire même tribales (Irak, Afghanistan, Lybie) et tensions entre laïques pro-occidentaux et islamistes.

Devant des musulmans en proie à la modernité et au nationalisme, le rêve de Muhammad Asad d’un Etat islamique idéal au Pakistan s’évanouira. Dès lors, il ne sera pas compris et passera au pire comme suspect pour avoir répudié son épouse d’origine arabe pour en prendre une d’origine européenne, et au mieux comme un idéaliste. Muhammad Asad restera fidèle à sa foi islamique, mais le constat d’une « Oumma » mythique ne fera que confirmer les chiismes et les tensions qui perdurent depuis la mort du prophète Muhammad (saws). Néanmoins, ce qui restera frappant chez cette personnalité hors du commun qu’est Muhammad Asad, c’est que son identité n’était pas prédéterminée mais en devenir et en constant mouvement et questionnement. Pour reprendre Heidegger, « (Le commencement) ne gît pas devant nous (…) mais il se dresse devant nous ».

Conclusion…

Contrairement à une vision de l’intérieur plus complexe telle que celle de Muhammad Asad, ce que bien des musulmans ont en tête, c’est que la masse et la puissance pour reprendre le concept d’Elias Canneti, ou le nombre démographique de musulmans ou ce que certains appellent Oumma (communauté des croyants) n’est pas quantifiable et garante d’un rapport de cause à effet. Il suffit de se rappeler du hadith du prophète Muhammad (saws) qui dit : « Viendra un temps où les musulmans seront nombreux tels l’écume de la mer, mais leurs ennemis les mangeront comme autour d’un plat (…) du fait qu’ils auront l’amour des richesses de ce bas monde dans leur cœur et la peur de mourir ».

L’Oumma ou « Dar-al-islam » (maison ou territoires islamiques) n’est que la délimitation théorique de ce qui constituait autrefois les Empires ou les dynasties, sachant que le modèle d’Etat-Nation avec le tracé des frontières est récent. A notre époque ces notions de Dar-al-islam sont obsolètes. Déjà dans son questionnement, au XII ème XIV ème siècle Ibn Taymiyya se demandait ce qui différencie ou ce qui qualifie un territoire dit de guerre (dar al-harb) ou dit de paix (dar a-silm) (Mardin, Hégire, fuite du péché et « demeure de l’islam », tarduit par Yahya Michot, éd. Al-Bouraq).

Ce dernier définira l’espace dit « islamique » non pas comme l’étendu d’un Empire islamique mais plutôt comme un espace privé. En effet, il expliquera qu’une taverne dès lors qu’elle devient une mosquée est considérée comme dar al-islam (espace de salut) et si une mosquée devient une taverne, elle devient dar al-kufr (territoire du voilement ou de l’ignorance). Or, à une époque d’assimilation, de retour identitaire, d’athéisme, de modernité, et de conversions, il faudrait plutôt voire la cartographie du monde à la façon d’un Gilles Deleuze organisée en rhizomes, plutôt que d’avoir une vision obsolète du monde dans lequel on vit : en blocs enracinés, compacts et homogènes, bien séparés et quasiment hermétiques.

D’ailleurs, il est frappant de voir comment les nationalistes français parlent de territoires perdus de la République comme ceux en d’autres époques qui parlaient de dar al-harb (territoires de guerres). Le monde est constitué d’une intrication de citoyens qui au sein d’une même famille peuvent être aussi bien touchés par la grâce de la foi, que par les idées des Lumières européennes. La Oumma ou communauté des croyants est dispatchée à travers les générations (depuis Adam), les sociétés, les cultures : des Favelas du Brésil jusqu’aux quartiers chics de Paris.

Et d’un point de vue eschatologique cette Oumma s’étend à travers le Temps, sans que l’on sache qui sera sauvé ou qui sera perdu, parce que Le Seul détenteur de ce secret ou mystère ou Ghayb n’en est qu’Allah. La bipartition du monde entre croyants et non-croyants n’est pas le propre de l’Islam comme semblait le suggérer Elias Canetti, mais le propre de toutes religions, sauf que la réalité est bien plus complexe et présente un éventail des plus variés de courants: tendance traditionaliste, libéral, mystique, moderniste, conservateur, etc.

L’enseignement que nous en donne le Coran, c’est que ce n’est pas le nombre de croyants qui est déterminant, mais l’intentionnalité ou la sincérité ou l’exemplarité de ceux qui portent le Témoignage ou le message de Dieu. Rappelons nous que les exemples des récits des prophètes ont tous un point commun : ils n’étaient qu’une poignée de compagnons sincères (Sohaba) face à l’opprobre de leur peuple, l’oppression ou à la tyrannie des puissants (Noé, Moïse, Jésus, Muhammad).

Pour reprendre le concept d’Elias Canetti de Masse et Puissance, ce qui est le plus important ce n’est pas la prétendue masse en elle-même, mais ce qui a provoqué le mouvement initial, l’étincelle. Une forme de big-bang sans cesse renouvelée, « Koun Fayakoun » ou le « Soit et Devient » du Créateur cité dans le Coran à maintes reprises. De cette explosion initiale se perpétue tant bien que mal une masse qui semblerait homogène jusqu’à son inertie et sa disparition. On attribue au prophète cette parole « Le Coran était étranger et il finira étranger ou méconnu », ceci corroboré par le Coran, « Par le Temps, L’Homme va assurément à sa perte, sauf ceux qui ont cru et se sont recommandés le bien, la vérité et la persévérance ». Ou dans une autre parole prophétique, « la fin du monde n’aura pas lieu, tant qu’il restera des croyants » ou encore dans un hadiths Qudsi « même si l’Humanité croyait en Moi (Dieu) cela n’ajouterai rien à ma puissance, et si elle venait à mécroire tout entière cela n’en diminuerai rien ».

Aujourd’hui comme de toute éternité l’islam est une affaire individuelle : liaison du Abd (serviteur) avec son Khaliq (Créateur), rapport vertical et transcendantal.  Chaque humain sera jugé selon ses actes. Quant au rapport horizontal avec la communauté ou la société, il est déterminé par le bon comportement ou l’exemplarité et par la parole respectueuse et incitatrice au bien, à l’image des envoyés prophètes. Dans un monde en proie au nationalisme, au sectarisme, à la perte des valeurs, les musulmans ne peuvent pas se voir comme une masse compacte et homogène, figée et définitive, comme l’avait conceptualisé Elias Canetti. Au contraire, il faut voir cela comme des interactions de cellules, allant dans le sens du Kadr (destin) ou de l’imprévisible Ghayb. Comme le dit le hadith, « certaines personnes sont à une coudée du Salut mais vont au final à leur perte, comme d’autres à une coudée de la perdition et connaîtront le salut ».

Enfin, pour revenir au débat franco-français il est étonnant de voir chez les prétendus laïcs ce mauvais reflexe religieux de stigmatiser en bloc l’autre, alors que nous sommes reconnus comme citoyens et non comme communautés ! En l’absence de chiffres officiels et fiables, liés à la loi informatique et Liberté de 1978 qui interdit tout dénombrement dans les enquêtes officielles portant sur l’appartenance ethnique ou religieuse, les estimations ne sont pas les mêmes. Quoiqu’il en soit, celles-ci se réfèrent à une acceptation large, prenant en compte les référents identitaires, notamment les noms et prénoms, ou leur nationalité si celle-ci est encore étrangère.

Ces chiffres varient, voire augmentent selon les périodes électoralistes et suivant les groupes politiques et leur idéologie plus ou moins sécuritaire, voire xénophobe. A qui profite réellement le communautarisme afin de nous définir en terme de Masses et de reléguer dans des Territoires perdus de la Républiques, avatar des ghettos juifs en d’autres temps ? N’est-ce pas en contradiction avec l’esprit de la République (Liberté, Egalité, Fraternité) qui ne reconnaît que des citoyens ? Surtout à l’ère de la mondialisation…

https://www.google.dz/amp/s/oumma.com/leopold-weiss-muhammad-asad-la-quete-spirituelle-dun-personnage-hors-du-commun/amp/#ampshare=https://oumma.com/leopold-weiss-muhammad-asad-la-quete-spirituelle-dun-personnage-hors-du-commun/

Wilfried Hoffman alias Murad Hoffman

12/06/2006

Revivifier sa FOI

Jeune homme de « bonne famille ».

Issu d'une famille catholique française, bretons d' Ile et Vilaine « émigrés » à Paris plus exactement: on peut dire que je suis de « bonne famille ». Notre arrière grand père maternel est mort pendant la première guerre mondiale fauché par une mitrailleuse allemande sur les bords de la Loire. Du côté paternel notre grand père a combattu en 14 et a été rappelé en 40. Notre père a fait la guerre d'Algérie. Quant à moi j'ai rempli mes obligations militaires au 51ème RT à Compiègne avec le grade de sergent. Loin de moi l'idée de dénigrer les marginaux, mais chez nous il n'y a ni délinquant ni chômeur. A ma connaissance il n'y a pas eu de divorces dans notre famille. Nous avons certaines idées quant à l'honneur, la famille, la patrie et la foi. 


Le silence du clergé me pesait.

Depuis mon plus jeune âge j'ai baigné dans la foi chrétienne. Baptême, communion et confirmation avec de nombreuses retraites spirituelles. Messe tous les dimanches, participation à des œuvres caritatives avec la paroisse et veillées pieuses. J'ai toujours aimé et cherché Dieu. Charles De Foucauld était mon personnage préféré quand j'étais jeune, j'aimais le côté ascète aventurier missionnaire. Je dois dire que je suis très attaché au Christ aussi. Ayant grandi dans les années 80, je ne supportais pas de voir tous les Charlie-hebdo et autres gauchiste franc-maçonniques, railler la religion catholique et galvauder les valeurs chrétiennes. J'ai toujours ces images en tête, les Cabus, les Leluron et les Coluche ricanant sur les plateau de télévision et se livrant à des parodies dégradantes pour galvauder les valeurs chrétiennes. En toutes impunité, sur toutes les chaînes de télévision, dans leurs journaux laïques avec pour seule réponse du clerg é, le silence. La loi sur l'avortement de Mme Weill laissa l'église muette aussi, rien à dire sur le génocide légal du peuple français. Tendre la joue droite... J'en parlais à mes parents qui n'avaient aucune réponse satisfaisante sur le sujet, le père Michel responsable de notre paroisse se murait dans le silence quand je lui posais des questions à ce sujet. J'en ai conçu une certaine amertume. Quel respect y a t il pour les catholiques dans ce pays ? Amis chrétiens: constatez que ceux qui ont abimé la foi catholique et craché sur le Christ (que Dieu me pardonne cette triste expression) sont les mêmes qui tiennent aujourd'hui des assises de l'islamisation et tentent de dénigrer l'Islam. 



Mes prières résonnaient dans le vide

Je vouais un culte particulier à la Vierge Marie, j'allais souvent prier, mettre des cierges et faire des aumônes. Mon église préférée à cette période de ma vie était notre Dame des Victoires. J'ai toujours aimé prier et avoir ce dialogue intérieur, beaucoup me comprendront. Une chose que j'avais du mal à accepter c'est que ma raison « bloquait » sur beaucoup de points de la religion catholique, la trinité notamment; il fallait accepter le mystère et rester insatisfait dans sa quête spirituelle. De plus, je n'avais que de vagues réponses sur l'origine du monde et surtout, question existentielle, la vie après la mort. Après la passivité systématique de l'Église, les scandales pédophiles liés au célibat des prêtres ont fini par lézarder ma foi. Je priais et pensais toujours beaucoup à Dieu mais j'allais moins à la messe et je m'ennuyais souvent pendant l'homélie. Parfois je m'abstenais même de communier. J'ai commencé à me poser des questions sur le Catholicisme et je sentais mes prières résonner dans le vide. S'en est suivi une période de laisser-aller, je picolais un peu (pour un breton c'est normal), je sortais en boîte et surtout je fréquentais beaucoup les filles. Gueules de bois et lever à midi, comme une longue période de vacances. Ayant passé mon bac, après avoir passé mon PESO, je suis parti à l'armée dans les transmissions avec le grade de sergent. Quand j'y repense aujourd'hui c'est un bon souvenir. Une fois dégagé de mes obligations militaires je suis rentré dans la vie active car j'ai eu l'opportunité de rentrer dans l'entreprise de mon cousin, j'y ai depuis fait ma place en tant que commercial car j'ai, grâce à Dieu, un certain talent pour le relationnel et la vente. J'ai rapidement eu des revenus corrects et j'ai pu prendre un crédit pour me payer un studio. Je suis content d'avoir eu cette opportunité car le fait d'être propriétaire m'assure une certaine tranquillité d'espr it et une indépendance matérielle non négligeable. De plus mes horaires ne sont pas trop contraignants ce qui me permet de lire et d'avoir une vie personnelle assez riche. Je reconnais être un privilégié et je rends grâce à Dieu pour ça. Ma vie étant plus que correcte d'un point de vue matériel, j'ai pu me payer une voiture, des vacances et des loisirs à satiété. Cependant je sentais une sorte d'aigreur permanente, comme un questionnement par rapport à mon utilité dans cette vie. J'ai commencé à remettre en question la société matérialiste dans laquelle nous vivons. 


11 Septembre 2001

Un jour dans le quartier de Belleville je suis passé devant une librairie musulmane et je me suis arrêté pour regarder la vitrine. Comme j'ai vécu dans un milieu où il n'y avait pas beaucoup de Maghrébins l'Islam m'était complètement étranger. En regardant dans la vitrine j'ai vu une sorte de tableau avec des écritures en arabe. Je ne comprenais pas ce qui était écrit mais j'ai trouvé cette écriture très belle. Je ne suis pas rentré dans le librairie ce jour là. En fait, je ne suis pas raciste mais je n'ai jamais aimé l'attitude des Maghrébins, je n'aime pas leur accent ni leurs manières. Ce n'est pas ma tasse de thé... Donc, je ne suis pas rentré dans la librairie islamique. Une curiosité a pourtant commencé à naître dans mon cœur. Comme je n'avais pas de fréquentations arabes et pas d'ouvrage sur le sujet, ma curiosité est restée insatisfaite. La vie a continué son cours.
Puis est arrivé le 11 septembre 2001. Je n'arrivais pas à y croire, j'étais indigné et j'avoue avoir détesté les musulmans ce jour là. Je ne comprenais pas que l'on puisse faire ça. J'ai voulu savoir. Je suis retourné à la librairie islamique de Belleville; j'étais très gêné de rentrer dans ce magasin surtout que j'y allais avec un apriori négatif, pour confirmer mes soupçons. Le libraire était un vieux monsieur arabe à cheveux blanc avec une barbe courte: il m'accueillit par un « salam aleykoum » auquel je répondis par un bonjour assez sec. Quand j'y repense, je crois qu'il a du sentir quelle était ma démarche; pourtant il ne s'est pas braqué. Je tournais dans les rayons et me sentais dans un monde étranger en regardant les titres des livres. Le vendeur me demanda s'il pouvait me conseiller. Je lui répondis que je souhaitais me renseigner sur l'Islam et lire le Coran traduit en français. Il fit alors le tour de son comptoir pour venir discuter av ec moi. Malgré ma gêne apparente et mon hostilité à peine voilée, il était souriant et aimable avec moi ce qui interpella ma conscience. Il m'expliqua que le Coran n'était pas le la première lecture à avoir pour connaître l'Islam. Deux barbus sont rentrés dans le magasin, et, à ma grande surprise ils étaient français, ou européens. Ils m'ont souri et sont venu directement me serrer la main en me disant « salam aleykoum »; je ne savais pas quoi répondre, j'étais un peu gêné et déstabilisé par leur gentillesse. Le vendeur de la librairie me fit acheter « Ryad es Salihin ». Je suis donc reparti avec ce livre. Mes certitudes ont été ébranlées ce jour là: je ne pensais pas qu'il y avait des français musulmans et comme j'avais un apriori négatif sur ces gens là, j'avais été un peu surpris par leur attitude sympathique et cordiale. J'ai commencé à lire « Ryad es Salihin » (le jardin des vertueux). Là ce fut un choc, j'ai été confront é à une puissance et une profondeur spirituelle que je n'avais jamais ressenti dans la religion catholique. C'était comme si on répondait à mes questions avant que je les pose... Je dois dire qu'après cette lecture je souhaitais devenir musulman. Ma foi avait été revivifiée. Je suis donc retourné à la librairie pour acheter le Coran. Ce même vendeur m'a dit que les actes venaient du cœur et qu'il suffisait de prononcer une phrase pour devenir musulman ( achadou Allah ilaha ilah lah wa achadou ana Mohamed rassoul Allah, j'atteste qu'il n'y a point de divinité à part Allah et que Mohamed est son Prophète ). Pas de baptême, pas de communion ni de confirmation. Avant de m'engager à « changer » de religion, je voulais quand même me renseigner plus et surtout lire le Coran. J'ai donc commencé à lire le Coran avec sérieux et concentration... et là... comment vous dire, j'ai su que c'était la Vraie Parole de Dieu. Que de similitude avec la Bible mais avec une sorte de magie étrange qui touche votre cœur. J'ai fini le Coran et je me suis rendu dans une mosquée pour faire ma profession de foie (chahada), je n'arrivais pas à prononcer l'arabe alors l'imam m'a aidé. Je suis donc devenu musulman. L'imam m'a expliqué que la pierre angulaire de la foi était la prière. J'ai donc acheté un livre qui explique comment faire la prière et j'ai commencé à prier cinq fois par jour en français. J'ai appris à prier et à réciter les prières en arabe avec une facilité déconcertante. Quand tu fais un pas vers Allah Il fait 100 pas vers toi. 


Au début je n'ai parlé à personne de ma conversion

Mes parents se sont douté de quelque chose car je ne mangeais plus de charcuterie et que je ne buvais pas d'alcool lors des repas familiaux. Doucement ils ont compris; ça n'a pas changé nos rapports, bien au contraire je m'entends encore mieux avec eux depuis que je suis musulman, je leur rends visite plus souvent car: « Le paradis est sous les pieds de ta mère » et « une porte du paradis porte le nom de papa ». Ils ont accepté ma conversion et nous avons des échanges spirituels riches et féconds. Je leur ai ramené des livres expliquant l'Islam, ils ont aimé ces lectures et ont été surpris d'apprendre la beauté et la puissance spirituelle de cette religion. Je ne désespère pas qu'ils deviennent musulmans un jour mais quoiqu'il arrive je les aime et respecte leurs traditions: compte tenu de notre contexte familial et de leur âge ce n'est pas évident non plus pour eux de changer. J'ajoute que l'Islam n'a pas altéré ma vie professionnelle, je porte une barbe courte et mes collègues ne savent même pas que je suis un musulman, c'est un bienfait que je garde dans mon cœur, un trésor personnel et je n'ai pas vocation à faire du prosélytisme. Si on me pose des questions je répondrais bien volontiers. La religion c'est personnel, c'est un acte du cœur. La prière islamique a une puissance totale, c'est un transcendance absolue avec Dieu Tout Puissant. Depuis ma conversion je suis le plus heureux des hommes, je suis passé du doute à la certitude, des ténèbres à la lumière. Je suis aujourd'hui marié avec une française musulmane comme moi et nous sommes très heureux. Ma femme porte le voile et moi une barbe courte, mais comme nous sommes de type européen, les gens ne remarquent pas que nous sommes musulmans. Nous prions, nous jeunons et essayons de faire du bien autour de nous avec nos familles et en faisant des aumônes aux pauvres. On n'embête personne avec notre religion, comme on sait qu'on a raison on ne che rche pas à convaincre. Ceux qui ont quelque bien en eux nous rejoindrons par la force des choses, quant aux autres, on ne peut demander à un coeur mort de s'émouvoir... J'ai toujours gardé mes amis d'enfance, certains se sont posé des questions sur ma conversion mais aucun d'eux n'a vraiment été hostile car ils ont remarqué que l'effet a été totalement bénéfique. Bon j'avoue que je ne sors plus faire la fête et que je ne bois plus mais, déjà je suis marié et, en plus, on y gagne à ne pas s'abrutir avec l'alcool. Mon ami d'enfance a embrassé l'Islam après que je lui ai expliqué et fait lire différents ouvrages. J'aime toujours autant la France et souhaite le meilleur pour notre pays. Je pense que tous les Européens fiers de leurs racines et désireux de renouer avec les valeurs de leurs pères se convertiront à l'Islam. Voilà c'était l'histoire de mon évolution spirituelle et religieuse, j'espère que vous aurez passé un agréable moment en me lisan t, insha'Allah.

Je termine avec cette Parole du Seigneur: « Tout l'Univers ne saurait Me contenir, seul le cœur de Mon fidèle le peut. »

Source :

http://anwaroul-islam.over-blog.com/article-revivifier-sa-foi-67946293.html

 
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Les sionistes génocidaires,usurpateurs de la Palestine

Publié le par Ahmed Miloud

20-11-2012
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Le Courrier des Amis:

« Le Sionisme est une malédiction ! » Rabbin Mordekhaï Gifter

 

 

Le Rabbin Mordekhaï Gifter, Rosh Yeshivah de la Yeshivah de Telshe, dans l'état de l'Ohio, Etats-Unis a déclaré le 16 octobre 2011 :

 

« Nous savons la vérité. La vérité est que le Sionisme est une malédiction, et c'est comme ça. Le Sionisme est meurtrier ! Et c'est ce qu'il est réellement, parce que c'est vrai ! Qui jeta à la mer les Juifs qui désiraient voyager en Erets Yisroel [Israëx, ndlr]en 1941 pour échapper aux Nazis ? Qui a fait couler le bateau « Patria » qui contenait près de 1000 Juifs à son bord ? QUI ? Les Nazis ? NON, les Sionistes l'ont fait ! Oui, les Sionistes ! Comment appelez-vous cela ? N'est-ce pas un meurtre ? Ce sont des meurtriers !!!

 

Donc pour défendre les intérêts du Sionisme (laisser les Juifs mourir en Europe pour avoir un état), il est permis de tuer d'autres Juifs ? Ces Sionistes n'ont-ils pas dit publiquement que les Juifs d'Europe sont les « Korbanot » (sacrifices) que nous devons apporter sur l'autel afin d'avoir un état « Juif » en Erets Yisroel, 'Hass V'Shalom ? L'ont-ils dit, oui ou non ? N'ont-ils pas imprimé cela, noir sur blanc, afin que tous puissent le lire ? Cet homme appelé « Yits'hok Greenbaum » (du Congrès Sioniste International) n'a-t-il pas déclaré à Varsovie que tous les Juifs religieux devaient être jetés dans l'océan ? Et tout cela à cause du Sionisme ! Et il n'eut même pas honte de ses paroles !

 

Je vous pose la question suivante : Est-ce que c'est cela la justice ? Est-ce que c'est cela être bon ? Est-ce que c'est cela être généreux ? C'est du MEURTRE ! Sans aucune excuse, c'est du meurtre ! Dieu vient et nous punit, et Il nous a dit que si nous amenions de tel « Esav » au milieu de nous, c'est à dire des gens opposés à la Torah, à la religion, à tout ce qui est Juif, alors nous tendons la perche aux nations qui, à cause de ces Juifs hérétiques au milieu de nous, commenceront à nous appeler « Racistes », « Assassins », « Terroristes » ! Nous sommes appelés « assassins » par les nations, car ils [les Sionistes] tuent des femmes et des enfants. Les non-Juifs disent cela et cela a un impact sur nous, et à cause de cela, nous pleurons amèrement. C'est TERRIBLE ! Comment les non-Juifs peuvent-ils parler ainsi du peuple Juif ? (Tout cela est de la faute de ces hérétiques. »

 

Source :

 

http://sionazime.over-blog.com/article-le-sionisme-est-une-malediction-rabbin-m-113622463.html

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Jacob Rothschild pointe le rôle de sa famille dans la déclaration Balfour

Banque et sionisme, même combat

Le Times of Israel rapporte que lord Jacob Rothschild a récemment révélé de nouveaux détails sur le rôle décisif qu’ont joué des membres de sa famille pour obtenir la déclaration Balfour, qui a « ouvert la voie à la création d’Israël ».

L’octogénaire Rothschild est le chef actuel de la famille de banquiers et un supporter déterminé d’Israël.

La déclaration Balfour (voir le texte ci-dessous) est une lettre écrite en 1917 par le ministre des Affaires étrangères britannique, lord Balfour, adressée à lord Rothschild, un des dirigeants sionistes de Grande Bretagne à l’époque et l’oncle du lord Rothschild actuel.

Le Times of Israel rapporte qu’au cours d’une interview télévisée, Rothschild a révélé pour la première fois le rôle joué par sa cousine Dorothy de Rothschild. Il a décrit Dorothy, qui était alors adolescente [« in her teens »] comme « fervente partisane d’Israël » et dit : « Ce qu’elle a fait a été décisivement important. » Rothschild dit que Dorothy a mis en rapport le leader sioniste Chaim Weizmann avec l’establishment britannique. Dorothy « a dit à Weizmann comment s’y intégrer, comment s’insérer dans la vie de l’establishment, ce qu’il a appris très vite ». Rothschild dit encore que la manière dont ils se sont procurés la Déclaration a été extraordinaire. « Ce fut une incroyable opération d’opportunisme. »

« [Weizmann] arrive à voir Balfour », raconte Rothschild, « et incroyablement, il persuade Lord Balfour, et Lloyd George, le Premier ministre, et la plupart des ministres, qu’on devrait permettre à cette idée d’un foyer national pour les juifs de se concrétiser. Je veux dire, c’est si… si incroyable ».

Lord Rothschild était interviewé par l’ancien ambassadeur d’Israël au Royaume Uni, Daniel Taub, à l’occasion du Projet Centenaire Balfour. L’interview s’est déroulée à Waddeston Manor, dans le Buckinghamshire, un manoir dont la famille Rothschild a fait don à la nation en 1957 et où la Déclaration est conservée. Selon l’ambassadeur Taub, la Déclaration a « changé le cours de l’histoire pour le Moyen-Orient ».

Selon l’article du Times, Rothschild a dit que sa famille, à l’époque, était divisée sur la question d’Israël, notant que certains de ses membres « ne pensaient pas que c’était une bonne chose que ce foyer national soit établi là ».

Les lettres de Dorothy sont elles aussi conservées à Waddeston. Elles révèlent ses transactions ultérieures avec divers leaders sionistes et ce qu’elle pensait de l’organisation de la Conférence Sioniste, toujours selon le Times.

Rothschild dit que la Déclaration a été remaniée cinq fois, avant qu’une version définitive soit publiée le 2 nombre 2017.

Alison Weir rapporte, dans son livre Against Our Better Judgment : The Hidden History of How the U.S. Was Used to Create Israel [En dépit du bon sens : Comment à l’insu de tous, les États-Unis ont été utilisés pour créer Israël], que des brouillons de la Déclaration ont fait la navette entre les sionistes d’Angleterre et des États-Unis, avant que le document n’ait trouvé sa forme finale. Son principal rédacteur fut le sioniste clandestin Leopold Amery.

Le livre de Weir relate et prouve que la principale incitation offerte aux dirigeants britanniques pour leur faire accepter de publier la déclaration Balfour fut l’assurance donnée par les sionistes qu’ils feraient entrer les États-Unis dans la Première Guerre mondiale aux côtés de la Grande-Bretagne, si les Britanniques s’engageaient à favoriser la colonisation sioniste de la Palestine.

 

Texte de la déclaration Balfour :

Foreign Office 
2 novembre 1917

 

Cher lord Rothschild,

J’ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l’adresse des aspirations juives et sionistes, déclaration soumise au Parlement et approuvée par lui.

Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.

Arthur James Balfour

 

L’interview de Jacob Rothschild (en anglais) :

 

 

Un mot à dire d'abord:

La Torah, dans son Traité Ksubos, folio 111, spécifie que  Dieu a fait jurer aux juifs de ne pas occuper la Terre Sainte (la Palestine)par la force, même s’il semble qu’ils aient la force suffisante pour ce faire, et de ne pas se rebeller contre les Nations. Dieu a averti que si Son jurement était violé, la chair juive serait du « gibier licite pour tout le monde », comme les animaux sauvages dans la forêt ! Tels sont les termes mêmes de la Torah ; et ces concepts ont été cités dans les traités « Igeres Teimon », « Be’er HaGola », « Ahavas Yehonosson » de Maïmonide, ainsi que dans le « Toras Moshe » de Chasam Sofer.Les juifs savent que tous leurs sages et tous leurs saints, en Europe, à l’époque de l’ascension d’Hitler vers le pouvoir, déclaraient qu’il était un message de la colère divine, envoyé afin de châtier les juifs en raison de l’atroce apostasie du sionisme contre la croyance en une rédemption messianique eschatologique.Donc, les juifs qui suivent les sionistes dans leur apostasie en s'appropriant de force la Palestine sont contre la volonté de Dieu et méritent Sa colère et Sa punition.
Le Coran mentionne ces faits ainsi dans la  SOURATE 17,le Voyage nocturne,versets 4 à 8 :
 "4. Nous avions décrété pour les Enfants d'Israël, (et annoncé) dans le Livre : "Par deux fois vous sèmerez la corruption sur terre et vous allez transgresser d'une façon excessive".5. Lorsque vint l'accomplissement de la première de ces deux [prédictions,] Nous envoyâmes contre vous certains de Nos serviteurs doués d'une force terrible, qui pénétrèrent à l'intérieur des demeures. Et la prédiction fut accomplie.6. Ensuite, Nous vous donnâmes la revanche sur eux; et Nous vous renforçâmes en biens et en enfants. Et Nous vous fîmes [un peuple] plus nombreux :7. "Si vous faites le bien, vous le faites à vous-mêmes; et si vous faites le mal, vous le faites à vous [aussi]". Puis, quand vint la dernière [prédiction,] ce fut pour qu'ils affligent vos visages et entrent dans la Mosquée comme ils y étaient entrés la première fois, et pour qu'ils détruisent complètement ce dont ils se sont emparés.8. Il se peut que votre Seigneur vous fasse miséricorde. Mais si vous récidivez, Nous récidiverons. Et Nous avons assigné l'Enfer comme camp de détention aux infidèles."

L'overblogueur

Le nettoyage ethnique de la Palestine  par Lilan Pappe
 

A la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d’habitants : un tiers de Juifs, deux tiers d’Arabes. La résolution 181 des Nations unies décide sa partition en deux Etats : l’un doit être presque exclusivement peuplé d’Arabes ; dans l’autre, les Juifs seraient légèrement majoritaires.
Un an plus tard, c’est un Etat à très forte majorité juive, Israël, qui occupe 78 % de la Palestine. Plus de 500 villages ont été rasés, de nombreuses villes ont presque entièrement perdu leur population arabe. Et 800 000 Arabes palestiniens originaires des territoires qui font désormais partie d’Israël peuplent des camps de réfugiés hors de ses frontières.
A en croire l’historiographie israélienne traditionnelle, cette situation serait la résultante imprévisible, involontaire, des aléas d’un conflit armé : la « première guerre israélo-arabe ». Mais Ilan Pappe en donne ici une explication bien différente. A l’aide de documents d’archives, de journaux personnels, de témoignages directs, il reconstitue en détail ce qui s’est vraiment passé à la fin de 1947 et en 1948, ville par ville, village par village. Apparaît alors une entreprise délibérée, systématique, d’expulsion et de destruction : un « nettoyage ethnique » de la Palestine.
En quelques mois, forts de leur supériorité militaire, de leur accord secret avec le roi de Jordanie, de la passivité complice des soldats britanniques et de l’impéritie de l’ONU, les dirigeants du mouvement sioniste ont organisé le « transfert », par la violence et l’intimidation, d’une population arabe plutôt pacifique, sans défense, abandonnée de tous.
A la veille du soixantième anniversaire de la création de l’Etat d’Israël, ce livre passionnant vient rappeler que la résolution du problème des réfugiés doit être la pierre angulaire de toute tentative de paix dans la région.

Ilan Pappe est l’un des « nouveaux historiens » israéliens, connu pour sa critique des politiques d’Israël à l’égard des Palestiniens. Parmi ses ouvrages traduits en français : La Guerre de 1948 en Palestine. Aux origines du conflit israélo-arabe (La Fabrique, 2000), et Une terre pour deux peuples. Histoire de la Palestine moderne (Fayard, 2004).

Traduit de l’anglais par Paul Chemla.

http://m.fayard.fr/le-nettoyage-ethnique-de-la-palestine-9782213633961

 

"Aujourd'hui Israël célèbre non pas la naissance de la nation indépendante, mais une campagne de purification ethnique de 60 années d'un peuple innocent et sans défense, justifié par un mensonge vieux de 2000 ans. Plutôt que de fêter, reconnaissons et prenons le deuil du fait que le monde entier a été rendu esclave de cette doctrine judéo-chrétienne de démons et sujets de la synagogue du dieu vengeur et courroucé de Caïn, le meurtrier, qui cherche à nous dépouiller de notre humanité, et prenons la résolution de ne plus tolérer le spectacle public de cruauté dévergondée qu'est l'entité étasunienne et sioniste soutenue par le Royaume Uni, et sa maltraitance et extermination systématiques du peuple palestinien".Source: http://www.alterinfo.net/Judaisme-et-christianisme-2000-ans-de-mensonges-60-ans-de-terrorisme-d-Etat_a28534.html#bjK6tZQDw8jddFdm.99

 

 

 

Qu'est-ce-que que le sionisme ?

Le sionisme est une idéologie raciste et xénophobe se basant sur le judaïsme pour s'approprier la Palestine et les terres arabes du Nil à l'Euphrate.C'est aussi simple que çà.

Le promoteur de cette idéologie, appelé "père du sionisme" ,est le philosophe attitré des juifs laïcs athées Theodor Herzl. 

L'overblogueur

" Theodor Herzl est considéré comme le père du sionisme politique. C’est lui qui favorise réellement le développement du courant nationaliste juif à la fin du XIXe siècle. 
Né en 1860 dans une riche famille juive de Budapest, Herzl semble pourtant peu destiné à devenir le leader du mouvement sionisme. Il représente, en effet, l’exemple même du « juif assimilé ». Sa famille est libérale et peu attachée aux traditions du judaïsme. A dix huit ans, il quitte Budapest pour suivre des études de droit à Vienne mais délaisse rapidement sa carrière de juriste pour se consacrer à la littérature et au journalisme.

Herzl et la question juive

Theodor Herzl, comme une grande majorité de Juifs, est confronté à l’antisémitisme et au problème de l’intégration du peuple juif dans les sociétés européennes de la fin du XIXe siècle. Entre 1881 et 1883, membre de l’association étudiante « Albia », il découvre un certain nombre d’auteurs antisémites tels qu’Eugen Duehring (1833-1921). Devant l’importance des discours anti-juifs, il décide de quitter l’association et s’interroge alors sur d’éventuelles solutions pour combattre cet antisémitisme. Tout au long de sa jeunesse, il est convaincu, comme de nombreux penseurs juifs d’Europe occidentale, que l’assimilation des Juifs dans leur pays d’accueil reste possible et doit se faire de manière progressive. Pour lui, les idéaux de la Révolution française, qui affirme l’égalité des droits de tous les citoyens, triompheront très prochainement et la vague antisémite qui touche le monde européen ne peut être que passagère. Toujours dans cette volonté d’intégration, il envisage même la conversion des juifs au christianisme. Herzl est alors loin d’adhérer aux thèses sionistes et considère l’idée d’un retour en Palestine, terre ancestrale du peuple juif, comme un mythe ridicule.

Le choc de l’affaire Dreyfus en France

C’est véritablement en France que sa vision se transforme catégoriquement. A partir de 1891, Herzl est envoyé à Paris comme correspondant pour le quotidien libéral viennois Neue Freie Presse. Il est chargé de couvrir l’affaire Dreyfus qui bouleverse la société française fin 1894. Le capitaine Dreyfus, juif « assimilé » d’origine alsacienne, est accusé à tord d’espionnage pour le compte de l’Allemagne et est démis de ses fonctions. L’ampleur des campagnes antijuives qui suivent l’affaire le choque profondément et lui font alors prendre conscience que même dans un pays comme la France, qui a été la première à proclamer l’égalité des Juifs, l’assimilation semble irréalisable. Il est alors clair pour Herzl qu’en fin de compte un Juif sera toujours considéré comme un étranger. L’unique solution aux problèmes d’émancipation du peuple juif et de l’antisémitisme est la création d’un état indépendant. En 1896, il publie un ouvrage d’une centaine de pages rassemblant ses idées : L’Etat Juif (Der Judenstaat), puis il publie Altneuland. Herzl devient alors contre toute attente un des principaux leaders sionistes de la fin du XIXe siècle.

L’action de Herzl et le développement du sionisme

Une fois ses ouvrages publiés, Herzl se lance dans une intense activité politique pour mettre en place son projet. Il profite des nombreux contacts que lui apporte son métier de journaliste pour diffuser ses idées et trouver des fonds auprès des milieux financiers juifs. Ces derniers refusent cependant de lui apporter de l’aide, ne croyant pas en la création d’un Etat juif. Il poursuit malgré tout son action et organise, à Bâle, en Suisse, le premier Congrès sioniste mondial du 29 au 31 août 1897. Le congrès donne naissance à l’Organisation sioniste mondiale dont Herzl est élu président. Le but de l’Organisation est l’établissement d’un Etat juif en Palestine. Le mouvement se structure alors très rapidement. Herzl fonde la même année le journal Die Welt, son organe officiel. Il veut créer son mouvement sioniste à l’échelle internationale de façon à mobiliser l’ensemble de la communauté juive.

Le sionisme de Herzl n’a rien de messianique ou de biblique, c’est un sionisme clairement laïc. Il n’envisage pas non plus la langue biblique, l’hébreu, comme langue officielle du futur Etat. La création d’un Etat en Palestine répond pour lui uniquement à un souci de sécurité et d’émancipation du monde juif. On peut noter d’ailleurs, qu’il ne précise pas, dans un premier temps, le lieu du futur Etat juif. Herzl propose bien sûr la Palestine mais également l’Argentine ou l’Afrique orientale.

L’action diplomatique de Herzl

Pour Herzl, il est également inenvisageable de constituer un Etat juif sans obtenir au préalable une garantie et une reconnaissance internationale. Pour lui, l’immigration en Palestine doit absolument se faire de manière officielle. Il craint notamment qu’une infiltration illégale laisse les immigrés à la merci de toutes les répressions et expulsions. Pour mettre en place son projet en Palestine ottomane, il doit tout d’abord obtenir un accord de la Sublime Porte. Il rencontre finalement, après de nombreuses tentatives, le sultan ottoman Abdul Hamid II (1842-1918) en 1901 sans réussir à obtenir de ce dernier une quelconque concession. Il consacre alors le restant de sa vie à une action diplomatique auprès des différents souverains européens tels que l’empereur d’Allemagne Guillaume II, le roi d’Italie, le pape Pie X ou des ministres russes, cherchant à obtenir leur soutien sans grands résultats. Herzl se présente alors comme le représentant du peuple juif, même si l’adhésion aux thèses sionistes est alors loin de faire l’unanimité. Il essaye de faire comprendre l’intérêt que chacun peut trouver en apportant son soutien dans la mise en place d’un foyer national juif en Palestine. A partir de 1902, il concentre son action sur la Grande-Bretagne et réussit à obtenir du ministre britannique des Colonies, Joseph Chamberlain, la possibilité d’établir un foyer juif en Ouganda. Herzl considère alors qu’il vaut mieux un foyer en Ouganda que pas de foyer du tout. L’offre est toutefois majoritairement rejetée lors du VIe Congrès en août 1903 et définitivement oubliée après la mort du leader le 3 juillet 1904 en Autriche. Sa mort met également pour un temps de côté la priorité aux démarches diplomatiques chères à Herzl.

Mais si Herzl n’arrive pas à la fin de sa vie à obtenir l’accord international nécessaire à l’accomplissement de son rêve, il réussit à faire du sionisme un mouvement organisé et reconnu. Herzl écrit dans son Journal au lendemain du premier congrès de Bâle les propos suivant : « A Bâle, j’ai créé l’Etat juif. Si je disais cela aujourd’hui publiquement, un rire universel serait la réponse. Dans cinq ans peut-être, dans cinquante sûrement, tout le monde comprendra ». Theodor Herzl avait vu juste : cinquante ans et neuf mois plus tard, l’Etat juif d’Israël était créé. Il avait souhaité être un jour enterré dans l’Etat indépendant que le peuple juif aurait fondé en Palestine ; ses dépouilles sont transférées au mont Herzl dans le jeune Etat d’Israël le 17 août 1949."

Bibliographie

Michel Abitbol, Juifs et Arabes au XXe siècle, Paris, Editions Perrin, 2006 
Claude Brzozowski, Du Foyer national juif à l’Etat d’Israël, analyse d’une spoliation, Paris, L’Harmattan, 2001
Alain Gresh, Dominique Vidal, Les 100 clés du Proche-Orient, Paris, Hachette Littératures, 2006
Catherine Kaminsky, Simon Kruk, Le Nationalisme arabe et le nationalisme juif,Paris, Presses Universitaires de France, 1983

Source:

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Theodor-Herzl-pere-du-sionisme.html

 

 


« Au Moyen-Orient, les faibles ne survivent pas… La force et l’intelligence survivent », a déclaré Netanyahu, le boucher de Gaza, le 4 décembre 2016 à Washington, par vidéoconférence, au public du Forum Saban annuel pour la politique moyen-orientale de la Brookings Institution. Les Juifs savent pourtant bien depuis les Hébreux dans le désert du Sinaï, que les faibles survivent au Moyen-Orient, même en plein désert… Ils savent bien aussi qu’un des piliers du Judaïsme, la tsedaka, recommande comme en islam, d’aider les faibles. Alors question, Netanyahu est-il juif ? Je dirais qu’il est israélite. Nuance. Il y a deux mouvances chez les Juifs, les Israélites et les Judéens. Ces derniers sont attachés au message moral monothéiste de Jacob, quant aux Israélites ils sont attachés à l’idéologie de leur ancêtre : Israël. Car Israël n’est pas Jacob, ce sont deux personnages distincts comme le précise bien le Livre des Nombres. Israël n’est nul autre que Caïn, selon le Coran. Les enfants d’Israël, les israélites sont donc les enfants de Caïn, les héritiers, les partisans de Caïn-Israël. Selon le Talmud et le Zohar, Caïn, le premier assassin de l’humanité, fut le résultat de l’union d’Eve et de Satan. Il y a donc chez les Juifs deux mouvances irréductiblement antagoniques : les Judéens, juifs authentiques, et les Israélites, leurs usurpateurs obstinés. Ces deux mouvances sont comme l’huile et le vinaigre, ou plutôt comme le bon grain et l’ivraie… le royaume de Juda fut toujours en guerre contre le royaume d’Israël, comme l’écrit l’Ancien Testament… Et avec le temps, les Israélites ont phagocyté les Judéens.

Pour comprendre l’idéologie de Caïn-Israël, il faut évidemment comprendre l’idéologie de son père, Satan, le premier ennemi de l’humanité. Et cette idéologie peut se formuler simplement : défier Dieu par la « force, l’intelligence » et la ruse en transgressant ses lois morales pour perdre l’humanité, cette humanité qui fut la cause de la chute de Lucifer-Satan (selon le Coran). La descendance de Caïn-Israël se place donc au-dessus des hommes, des Goyims… qui ne sont là que pour être exploités, pillés, massacrés… Et la vie de Caïn-Israël lui-même incarne cette idéologie. Dans son ouvrage Antiquités judaïques, voici ce que nous dit l’historien juif Flavius Joseph, premier siècle après J. C., au début du deuxième chapitre du premier livre : « Caïn était en tout d’une grande perversité et n’avait d’yeux que pour le lucre ; il est le premier qui ait imaginé de labourer la terre. Caïn (après avoir été maudit par Dieu) traverse beaucoup de pays et s’arrête avec sa femme dans un endroit appelé Naïs, où il fixe sa résidence et où des enfants lui naquirent. Loin de considérer son châtiment comme un avertissement, il n’en devint que plus pervers : il s’adonna à toutes les voluptés corporelles, dût-il maltraiter, pour les satisfaire, ceux qui étaient avec lui ; il augmente sa fortune de quantités de richesses amassées par la rapine et la violence ; il invita au plaisir et au pillage tous ceux qu’il rencontrait et devint leur instructeur en pratiques scélérates. Il détruisit l’insouciance, où vivaient précédemment les hommes, par l’invention des mesures et des poids ; la vie franche et généreuse que l’on menait dans l’ignorance de ces choses, il en fait une vie de fourberie. Le premier, il délimita des propriétés ; il bâtit une ville, la fortifia par des murs et contraignit ses compagnons à s’associer en communauté. (…). Joubal (os), son frère, né de la même mère, s’adonna à la musique et inventa les psaltérions et les cithares. Thobél (os), un des fils de l’autre femme, plus fort que tous les hommes, se distingua dans l’art de la guerre où il trouva de quoi satisfaire aux plaisirs du corps ; il inventa le premier l’art de forger. (…). Encore du vivant d’Adam, les descendants de Caïn en arrivèrent aux plus grands crimes : par les traditions et l’exemple, leurs vices allaient toujours en empirant ; ils faisaient la guerre sans modération et s’empressaient au pillage. Et ceux qui n’osaient pas verser le sang montraient, du moins, tous les emportements de l’insolence, de l’audace et de la cupidité ». La conduite de Caïn est exactement celle des sionistes en Palestine ou de certains Juifs à travers le monde… Bernard Madoff, Cyril Astruc, Gilbert Chikli, Arcadi Gaydamac, les freres Tchernoï et tant d’autres.


« Aujourd’hui, le message spirituel de l’islam restitue les enseignements d’Abel envers et contre la fureur de Caïn-Israël. »


À en croire Flavius Joseph, la première ville fut donc édifiée par Caïn, avant le Déluge. Il semblerait que le Déluge conté par tant de mythes soit un événement qui ait réellement eu lieu. Au cours de fouilles archéologiques, dans les ruines de l’antique cité sumérienne d’Ur, en 1929, Sir Leonard Woolley découvrit soudain une couche boueuse sédimentaire d’argile pure ; il eut alors l’idée de creuser encore, et au bout de trois mètres de profondeur de plus, il découvrit sous la couche d’argile pure les vestiges d’une civilisation. Wolley en conclut qu’une forte inondation avait dû apporter cette impressionnante couche de boue et ensevelir cette ancienne civilisation. Puis, considérant l’impressionnante épaisseur de la couche, Woolley émit l’hypothèse qu’il s’agissait du fameux Déluge. D’autres fouilles entreprises à Babylone, Shuruppak, Uruk, Lagash, Kish et Ninive confirmèrent l’hypothèse de Woolley. La mythologie sumérienne relate en détail le Déluge et l’arche du Noé sumérien, Ziusudra, un récit quasi-identique à celui que la Torah formulera 2000 ans plus tard. On peut déceler aussi dans la mythologie sumérienne, les personnages de Caïn (le dieu Enki-le-fourbe) et Abel (le dieu Enlil-le-juste) ou de Adam (Adapa ?) et Eve (Inti). Ces personnages étaient des dieux pour les hommes du paléolithique. Car les premiers hommes ne sont pas Adam et Ève. La Genèse nous dit dans le premier chapitre, que Dieu créa les hommes le sixième jour, et se reposa le septième, puis, dans le chapitre suivant, Dieu créée Adam… La sourate de l’Homme confirme cela dès la première phrase, « Ne s’est-il pas écoulé un laps de temps durant lequel l’espèce humaine n’était même pas digne d’être mentionnée ? ». Adam, auquel Dieu insuffla de Son Esprit, fut le premier homme digne d’être mentionné.

Les hommes du paléolithique, les premiers hommes vivaient dans une violence et une brutalité inouïe, en proie à tous les démons, un peu comme les racailles des banlieues françaises (qui ne menacent malheureusement en rien le pouvoir démoniaque dominant, au contraire, elles le servent). Et Dieu décida « d’établir un vicaire sur Terre », comme le relate la deuxième sourate du Coran. Un vicaire humain… Les anges protestèrent estimant que ce vicaire devait être un ange puis se soumirent finalement à la divine décision, car ce vicaire, Adam, avait certes l’apparence des hommes mais avait un esprit de Dieu et n’était pas mortel. Quant à Lucifer/Satan, génie supérieur, qui se voyait aussi en vicaire, il se rebella contre cette décision et fut déchu et maudit. Adam et Ève arrivèrent ainsi au milieu de la sauvagerie des hommes paléolithiques et furent inéluctablement considérés comme des dieux. Car autour d’eux, la vie prospérait harmonieusement (exactement comme la vie prospérait autour de Jésus-Christ), une harmonie où résonnait l’éternité, le jardin d’Eden… qui se situait probablement dans le Croissant fertile… Puis, par une ruse du Diable ayant pris une apparence éblouissante (comme les pires crapules israélites prennent une apparence des plus respectables), l’esprit, par Ève et Adam, tomba et s’enlisa dans la chair mortelle, et dans la quête malheureuse de la connaissance perdue (dont le Coran nous ouvre le chemin), la connaissance de la vie éternelle. Ève et Adam tombèrent dans la vie mortelle. Les générations issus d’Adam et Ève furent les douloureux aventuriers de la connaissance perdue, ce fut la fin de la préhistoire, la révolution néolithique… dans le croissant fertile, à Sumer. Effectivement, l’Histoire commença à Sumer, comme l’écrivit Samuel Noah Kramer.

La première ville fut donc édifiée par Caïn-Israël, et effectivement les tablettes sumériennes nous apprennent que la première ville où s’exerça la royauté fut Eridu, la ville de Caïn-Enki, où se trouvait son temple, « la maison d’Apsû », le dieu de l’Abîme, Satan… Caïn-Enki fut l’initiateur des premières cités sumériennes avec les premières institutions, palais, temples, tribunaux, la première royauté (dont toutes les autres royautés, y compris européennes, ne sont qu’une imitation), le premier parlement (également imités par tous), la première écriture, qui établit les premiers contrats, les premières sciences, mathématique, médecine, pharmacopée, astronomie, les premiers textes religieux, législatifs, juridiques, les premières technologies, roue, tour de potier, fours, bateau à voile, charpenterie, charrue, chariot, armureries, les premières industries, agriculture, métallurgie, construction de bâtiment en pierre, métier à tisser, vannerie, les premiers instruments de musique, harpe, lyre, flûte, cithare, psaltérion, tambour, gong, les premières administrations, fiscales, scolaires, le premier commerce organisé par professions, boulangers, ingénieurs, forgerons, bijoutiers, artistes, musiciens, bureaucrates, scribes… et la première monnaie, le shekel…! Oui, la monnaie israélienne actuelle… Réduire le miracle grec à une branche tardive du miracle sumérien serait injuste, car les anciens Grecs interrogèrent justement par la philosophie, la littérature, le théâtre et la poésie, les vanités essaimées par Sumer et les destinées humaines. Il y eut aussi à Sumer les premières populations exploitées jusqu’à la mort pour engraisser une oligarchie contrôlant le temple et le palais, les premiers sacrifices, prostitutions et orgies institutionnalisés par le temple, les premiers marchands du temple, les premiers Pharisiens, les premières masses aliénées, broyées, le premier commerce des esclaves, les premières dettes, endettements, les premiers taux d’intérêt, l’usure, les premières banques… La première société moderne foncièrement aliénante et destructrice à laquelle nous fait revenir aujourd’hui la franc-israélito-maçonnerie. La première société où ne « survivait » que « la force et l’intelligence » et la ruse, et où « les faibles » majoritaires, maintenus faibles, étaient broyés implacablement. Un mythe sumérien raconte l’épuisement des Igigi, qui durant des années travaillèrent jour et nuit au service des Anunnaki, et qui finirent par cesser le travail en détruisant leurs outils. Comme aujourd’hui, le peuple était écrasé, contrôlé, surveillé, traqué pour la sécurité d’une oligarchie inique ; ce n’est vraiment pas un hasard si Israël est actuellement en pointe dans les technologies de sécurité.

L’édification des premières villes ne se fit pas sans résistance. Il y eut au départ un conflit profond entre le cupide Caïn-Enki et son frère cadet le juste Abel-Enlil. Voyons ce que nous dit Flavius Joseph sur Abel : « les deux frères se plaisaient à des occupations différentes : Abel, le plus jeune, était zélé pour la justice et, dans l’idée que Dieu présidait à toutes ses actions, il s’appliquait à la vertu ; sa vie était celle d’un berger ». Enlil comme Abel était le berger, le pasteur d’hommes qui conduisait les hommes selon la justice, et Enki comme Caïn-Israël, celui qui exploitait les hommes sur ses terres pour en tirer toutes les richesses. Le conflit entre les deux frères aboutira à l’assassinat d’Abel-Enlil par Caïn-Enki. Et Sumer prospérera de plus belle dans l’iniquité des Israélites, qui ne furent malheureusement pas complètement éradiqués par le Déluge, selon l’exégèse juive et le Coran. Babylone fut la grande continuatrice de Sumer, en pire (le grand dieu de Babylone fut le dieu-serpent Mardouk, fils de Enki…), jusqu’à ce que les Kassites, à la moitié du deuxième millénaire avant J. C., envahirent Babylone et en chassèrent du pouvoir les Israélites, qui croisèrent dans leur errance les Judéens. Et après un pacte avec Laban, cupide, fourbe, idolâtre et exploiteur comme Caïn, Jacob le Judéen pourtant soumis à Dieu fut affublé du nom de « Israël » (qui veut dire : en lutte contre Dieu !), comme le raconte la Torah, qui fut écrite à Babylone par l’israélite Esdras, mêlant au message judéen l’idéologie israélite, domination par l’usure, le vice, le mépris des Goyims, la rivalité implacable… On retrouve par exemple dans la Torah, le fameux « œil pour œil, dent pour dent » du Code Hammourabi, roi babylonien avant la dynastie kassite. Ce Code disposait que « la nourrice qui a laissé un enfant mourir parce qu’elle a accepté d’en nourrir un autre a les seins coupés » ! Mais on retrouve aussi dans ce code le souvenir d’Abel, on peut y lire par exemple que « le fort n’opprime pas le faible » et que justice soit faite « à la veuve et à l’orphelin ».

Aujourd’hui, le message spirituel de l’islam restitue les enseignements d’Abel envers et contre la fureur de Caïn-Israël. Comme dans la doctrine des Caïnites (dont la Kabbale juive et la franc-maçonnerie sont les héritières), la théogonie sumérienne substitue la copulation primordiale à Dieu : la copulation entre Apsû et son épouse Nammu (dieux primordiaux de l’Abîme), va créer tout ce qui existe dans l’univers, dieux, ciel, terre, etc. Dans cette théogonie qui signe la victoire ideologico-politique de Caïn-Enki sur Abel-Enlil, Enki, dieu de l’Abîme, lui aussi, a évidemment le beau rôle, et Enlil le mauvais : Enki créé Adam (Adapa) ! Et il conseille à Noé-Ziusudra de construire l’Arche ! La théogonie sumérienne influença sans aucun doute celle des anciens Grecs, qui commence également par l’Abîme, disait Hésiode, et où Gaïa (la Terre) copule avec Ouranos (le ciel) et engendre les dieux, les titans, les géants, les hommes (par Prométhée qui comme Caïn-Enki, créé les hommes, et dont le fils sera Deucalion, le survivant du Déluge… !).

Mais quelques mythes sumériens révèlent qui était vraiment Caïn/ Enki, un homme perfide, avide d’or et de pouvoir. Voici deux extraits significatifs :

En ce temps-là, quand les destins eurent été arrêtés,
Et qu’une année d’opulence, venue du ciel,
Se fut déployée ici-bas comme verdure et gazon,
Sir Enki, roi de l’Apsû (l’Abîme),
Enki, le seigneur qui arrête les destins,
Se construisit un palais, d’argent et de lazulite
Argent et lazulite étincelants comme le jour !
Ce sanctuaire répandait la lisse en l’Apsû,
Et les frontons étincelants qui en saillaient
Se dressaient devant le seigneur Nudimmud.
Il l’édifia donc, d’argent adorné de lazulite
Et somptueusement rehaussé d’or.
C’est à Eridu, sur le littoral, [qu’]il érigea ce palais
Dont les briques répercutaient l’écho de mille voix
Et dont les parois de roseaux mugissaient comme des bœufs !

« Autrefois, il fut un temps où le pays de Šubur, de Hamazi, de Kalam (Sumer) où se parlent tant de langues, le pays et principauté aux divines lois, Uri, le pays pourvu de tout le nécessaire, le pays de Martu qui reposait dans la sécurité, l’univers tout entier et les peuples tous ensemble, rendaient hommage à Enlil avec une seule langue. Cependant, le Père-Seigneur, le Père-Prince, le Père-Roi, Enki, […] le Père-Seigneur courroucé… ». « […] Enki, le Seigneur de l’abondance, dont les commandements sont sûrs, le Seigneur de la Sagesse qui scrute la Terre, le chef des dieux, le Seigneur d’Eridu, doté de Sagesse, changea les mots de leurs bouches, y mit de la discorde, dans la langue de l’Homme, qui avait été d’abord unique » ; extrait d’une tablette appelée « Emmerkar et le Seigneur d’Aratta », à l’Ashmolean Museum d’Oxford.

Lotfi Hadjiat

Source :

http://www.lelibrepenseur.org/netanyahu-a-sumer-par-lotfi-hadjiat/

 

     Rabbin d'Israël Ovadi Yossef

Le sionisme tire son idéologie raciste et homophobe du judaïsme talmudique.

Talmud : un « best-of »
« Les Juifs n’ayant pu anéantir le peuple chrétien en tuant le Christ, ont voulu le bafouer par la rédaction du Talmud, un tissu d’horreurs anti-chrétiennes. » (Martin V, Sedes Apostolica, 1425). Le Talmud a été maintes fois condamné sévèrement par les papes.

Le Talmud est le livre central du judaïsme moderne (c’est-à-dire celui qui s’est construit après la venue du Christ).

C’est probablement le livre le plus haineux et le plus raciste qui ait jamais été écrit dans l’histoire de l’humanité.
Tout y est permis à l’encontre des goyim (« non-juifs », en hébreu, au singulier goy) qui sont abaissés au rang de bêtes.
Le Christ y est insulté et son nom blasphémé des façons les plus ignobles et la Très Sainte Vierge qualifiée de prostituée.

C’est la mentalité transmise par ce brûlot qui faisait dire il n’y a pas longtemps à Ovadia Yosef, grand rabbin d’Israël : « Les Goïm sont nés seulement pour nous servir. Sans cela, ils n’ont pas de place dans le monde. », ou à Jacques Attali que les juifs sont les seuls êtres humains.

Quand les sociétés chrétiennes découvrirent un jour avec effroi le contenu de ce livre (notamment grâce à des juifs convertis), au Moyen-Age, il fut interdit, brûlé (en particulier sous Saint Louis), etc.
Des versions expurgées furent alors éditées par les rabbins, pour le « grand public ». Ce sont encore celles qu’on peut trouver derrière des vitrines de magasins.

Voici un recueil de quelques sentences de la version originale :

Talmud, Ereget Rashi Erod.22 30 : Un goy est comme un chien. Les Ecritures nous apprennent qu’un chien mérite plus de respect qu’un goy.

Talmud, Iebhammoth 61a : Les juifs ont droit à être appelés “hommes”, pas les goyim.

Talmud, Iore Dea 377, 1 : Il faut remplacer les serviteurs goyim morts, comme les vaches, ou les ânes perdus. Il ne faut pas montrer de sympathie pour le juif qui les emploie.

Talmud, Jalkut Rubeni Gadol 12b: Les âmes des goyim proviennent d’esprits impurs qu’on nomme porcs.

Talmud, Kerithuth 6b p. 78 : Les juifs sont des humains, non les goyim, ce sont des animaux.

Talmud, Kethuboth 110b : Pour l’interprétation d’un psaume un rabbin dit : ” le psalmiste compare les goyim à des bêtes impures “.

Talmud, Orach Chaiim 225, 10 : Les goyim et les animaux sont utilisés de manière équivalente dans une comparaison.

Talmud, Schene Luchoth Haberith p. 250b : Bien qu’un goy ait la même apparence qu’un juif, il se comportent envers les juifs de la même manière qu’un singe envers un homme.

Talmud, Tosaphot, Jebamoth 94b: Lorsque vous mangez en présence d’un goy c’est comme ci vous mangiez avec un chien.

Talmud, Yebamoth 98a : Tous les enfants des goyims sont des animaux

Talmud, Zohar II 64b : Les goyim sont idolâtres, ils sont comparés aux vaches et aux ânes.

Talmud, Orach Chaiim 57, 6a : Il ne faut pas avoir plus de compassion pour les goyim que pour les cochons, quand ils sont malades des intestins.

Talmud, Babha Bathra 54b : La propriété d’un goy appartient au premier juif qui la réclame.

Talmud, Babha Kama 113a : Les juifs peuvent mentir et se parjurer, si c’est pour tromper ou faire condamner un goy.

Talmud, Babha Kama 113b: Le nom de Dieu n’est pas profané quand le mensonge a été fait à un goy.

Talmud, Baba Mezia 24a: si un juif trouve un objet appartenant à un goyim, il n’est pas tenu de le lui rendre

Talmud, Choschen Ham 183, 7: Des juifs qui trompent un goy doivent se partager le bénéfice équitablement.

Talmud, Abhodah Zarah 54a: L’usure peut être pratiquée sur les goyim, ou sur les apostats.

Talmud, Choschen Ham 226, 1: Les juifs peuvent garder sans s’en inquiéter les affaires perdues par un goy.

Talmud, Iore Dea 157, 2 hagah: Si un juif a la possibilité de tromper un goy, il peut le faire.

Talmud – Babha Kama 113a: Les incroyants ne bénéficient pas de la loi et Dieu à mis leur argent à la disposition d’Israël.

Talmud, Schabbouth Hag. 6d: Les juifs peuvent jurer faussement en utilisant des phrases à double sens, ou tout autre subterfuge.

Talmud, Abhodah Zarah 4b: Vous pouvez tuer un goy avec vos propres mains.

Talmud, Abhodah Zarah 26b T. : Même le meilleur des goy devrait être abattu.

Talmud, Choschen Ham 425, 5 : Il est permis de tuer indirectement un goy, par exemple, si quelqu’un qui ne croit pas en la Torah tombe dans un puits dans lequel se trouve une échelle, il faut vite retirer l’échelle.

Talmud, Bammidber Raba c 21 & Jalkut 772: Tout juif qui verse le sang de goyim revient à la même chose qu’une offrande à Dieu.

Lire la suite ici:

https://www.google.dz/amp/www.contre-info.com/talmud-un-best-of/amp#ampshare=http://www.contre-info.com/talmud-un-best-of

 

                                             Un survivant d'Auschwitz témoigne

 
Certains survivants de l'holocauste, quelle que soit la définition qu'on en donne, sont comme une épine dans le pied du sionisme.Après Hedy Epstein, voici qu'un autre de ces survivants fait parler de lui en affichant activement sionisme. Et, à la différence de Mme Epstein, cette qualité de survivant, les sionistes ont du mal à la refuser à Hajo Meyer qui a séjourné une dizaine de mois au fameux camp d'Auschwitz en Pologne. 


Un survivant d’Auschwitz: ‘Israël agit comme les Nazis’ 
Exclusif: Graeme Murray and Chris Watt 
Sunday Herald (UK)  24 Jan 2010 traduit de l’anglais par Djazaïri 
Un des derniers survivants d’Auschwitz s’est lancé dans une attaque cinglante contre l’occupation de la Palestine par Israël au premier jour de sa tournée de conférences en Ecosse. 
Le Dr Hajo Meyer, qui a survécu dix mois dans le camp de la mort nazi, s’est exprimé avec force dès le début de sa tournée de conférences d’une dizaine de jours au Royaume Uni et en Irlande – dont trois en Ecosse. Ses propos ont provoqué la fureur des groupes de pression extrémistes juifs qui ont qualifié M. Meyer « d’antisémite » et l’ont accusé d’abuser de son statut de survivant de l’holocauste. 
Le Dr Meyer a assisté à des audiences au tribunal d’Edimbourgh ce mardi, où cinq militants pro palestiniens sont accusés de comportement raciste aggravé pour avoir perturbé un concert donné par le Jérusalem Quartet au Queen’s Hall de la ville. 
S’exprimant au démarrage de sa tournée, le Dr Meyer a affirmé qu’il existait des similitudes entre le traitement des Juifs par les Allemands pendant la seconde guerre mondiale et le traitement actuel des Palestiniens par les Israéliens. 
Il a declaré: “Les Israéliens essayent de déshumaniser les Palestiniens, exactement comme les Nazis ont tenté de me déshumaniser. Personne ne devrait déshumaniser l’autre et ceux qui essayent de déshumaniser l’autre ne sont pas humains. 
“Israël n’est peut-être pas le pays le plus cruel du monde… mais la chose que je sais avec certitude est qu’Israël est championne du monde de la prétention à être un Etat cultivé et civilisé. » 
Le Dr Meyer est né en 1924 à Bielefeld en Allemagne. Il ne fut pas autorisé à fréquenter l’école là-bas après novembre 1938. Il s’enfuit alors, seul, aux Pays Bas. En 1944, après un an de clandestinité, il fut arrêté par la gestapo et survécut dix mois dans le camp de concentration d’Auschwitz en Pologne. 
Il vit actuellement aux Pays Bas et a écrit trois livres sur le judaïsme, l’holocauste et le sionisme. 
Le Dr Meyer insiste aussi sur le fait que désormais, la définition de  «l’antisémite» a changé, et il affirme : « Auparavant, un antisémite était quelqu’un qui haïssait les Juifs parce qu’ils étaient Juifs et avaient une âme juive. Mais de nos jours, un antisémite est quelqu’un que les Juifs n’aiment pas.» 
Un porte parole de l’ International Jewish Anti-Zionist Network, dont le Dr Meyer est membre, affirme que critiquer Israël « n’est pas la même chose » que critiquer les Juifs. 
Mick Napier, président de la , Scottish Palestine ­Solidarity Campaign, et qui est un des cinq manifestants à comparaître devant le tribunal dont les audiences reprendront en mars, déclare : « Les Palestiniens sont heureux de l’avoir comme allié de leur cause. 
“Hajo sait qu’Israël a une longue histoire d’exploitation de l’histoire de l’holocauste afin de faire taire les critiques légitimes contre ses propres crimes. 


“Tout particulièrement depuis Gaza, les gens ne sont plus bernés par leur affirmation selon laquelle quiconque critique Israël est antisémite. » 
Les affirmations du Dr Meyer ont rencontré une réaction de colère de la part d’organisations pro Israël, qui les ont qualifiées de «honteuses.» 
Jonathan Hoffman; co-vise président de la Fédération Sioniste; déclare: “Je lui dirai qu’il abuse de son statut de survivant, et je lui dirai que si Israël avait été créée dix ans plus tôt, des millions de vies auraient pu être sauvées. » 
“Survivant ou pas, utiliser des analogies avec le nazisme au sujet des politiques d’Israël est antisémite, sans aucun doute.» 
M. Hoffman ajoute que la date de la tournée a été choisie avec cynisme pour coïncider avec l’ Holocaust Memorial Day du 27 janvier. 
Le Dr Ezra Golombok, porte parole pour l’Ecosse de l’ Israel Information Office, accuse le lobby antisioniste « d’exploiter » le Dr Meyer qu’il présente comme quelqu’un « qui est embarqué dans une situation qu’il ne comprend pas. » 
 «C’est un exercice de propagande de Mick Napier et ses amis, rien de plus. Il est absurde de comparer Israël et les tactiques nazies. » 
La série de conférences, intitulée  Never Again – For Anyone, se poursuit jusqu’au 30 janvier.

L'unique interview donnée par Edwin Black sur son livre "L'accord de transfert" qui témoigne du pacte des sionistes avec les nazis
 
L'accord de transfert
 

Edwin Black a parlé de son livre The Transfer Agreement: L'histoire dramatique du pacte entre le Troisième Reich et la Palestine juive (Dialog ... en savoir plus

    Comment le peuple juif fut inventé par l'historien israélien Shlomo Sand

    De nombreuses personnalités juives se sont opposées aux sionistes. Ils voient en eux de faux juifs qui utilisent le judaïsme pour des fins expansionnistes et de leadership dans le Moyen-Orient.

     

                                                        HISTOIRE CACHEE DU SIONISME

    Extraits de l’ouvrage du même nom par Ralph Schoenman, permettant d’appréhender au mieux les conditions dans lesquelles l’État d’Israël a été créé et la nature de l’idéologie sioniste.

    I - Les quatre mythes
    Ce n’est pas par accident si quiconque tentant d’examiner la nature du sionisme - son origine, son histoire et sa dynamique - se retrouve face à des gens qui le menacent ou le terrorisent. Très récemment, après avoir signalé un meeting sur le sort du peuple palestinien au cours d’un interview sur KPFK (une radio de Los Angeles), les organisateurs de ce meeting ont été submergés de coup de téléphone anonymes les menaçant de déposer des bombes. 

    Il n’est pas non plus facile, que ce soit aux Etats-Unis ou en Europe occidentale, de diffuser des informations sur la nature du sionisme ou d’analyser les faits spécifiques qui caractérisent le sionisme comme mouvement politique. Même l’annonce sur les campus universitaires de forums ou de meetings autorisés sur le sujet engendre invariablement une campagne visant à clore la discussion. Les affiches sont déchirées aussi vite qu’elles ont été collées. Les meetings sont bourrés par des escadrons itinérants de jeunes sionistes qui cherchent à les briser. Les tables de publication sont saccagées, tracts et articles sont publiés, accusant l’orateur d’anti-sémitisme ou, dans le cas où il est d’origine juive, de reniement et de haine de soi. 

    Si les agressions et les calomnies sont ainsi utilisées contre les anti-sionistes c’est que la différence entre la fiction officielle au sujet du sionisme et de l’Etat d’Israël, et les pratiques barbares de cette idéologie colonialiste et de cet appareil coercitif constitue un véritable abîme. Les gens sont en état de choc lorsqu’ils ont l’occasion d’entendre parler ou de lire des faits au sujet des persécutions subies par les Palestiniens depuis un siècle, et c’est pourquoi les défenseurs du sionisme cherchent sans cesse à empêcher un examen cohérent, sans passion, des témoignages sur le chauvinisme virulent du mouvement sioniste et de l’Etat qui incarne ses valeurs. 

    L’ironie c’est que lorsque nous étudions ce que les sionistes ont écrit et dit - en particulier lorsqu’ils s’adressent à eux-mêmes - il n’y a aucun doute possible sur ce qu’ils ont fait et sur leur place dans l’éventail politique depuis le dernier quart du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. 
     

     

    FAÇONNER LES CONSCIENCES
    Dans notre société, quatre mythes puissants ont façonné la conscience de la grande majorité à propos du sionisme. 

    Le premier c’est celui d’une « Terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Ce mythe a été assidument cultivé par les premiers sionistes pour faire passer la fiction selon laquelle la Palestine était un lieu perdu, désolé, offert à qui voulait le prendre. Cette prétention a été rapidement suivie par la négation de l’identité palestinienne, de son existence comme nation et du droit légitime à la terre sur laquelle les Palestiniens ont vécu toute leur histoire connue. 

    Le second c’est le mythe de la démocratie israélienne. D’innombrables histoires dans les journaux ou références à la télévision à l’Etat d’Israël sont suivies de l’affirmation que c’est la seule démocratie “véritable” du Moyen-Orient. En fait, Israël est à peu près aussi démocratique que l’Etat sud-africain. Les libertés publiques, les moyens de les mettre en oeuvre et les droits de l’homme les plus fondamentaux sont déniés par la loi à ceux qui ne répondent pas à certains critères raciaux et religieux. 

    Le troisième mythe, c’est celui de la “sécurité” comme force motrice de la politique étrangère d’Israël . Les sionistes affirment que leur Etat doit être la quatrième puissance militaire mondiale parce qu’Israël a dû se défendre contre la menace immédiate de masses d’Arabes primitifs, consumés par la haine, qui viennent tout juste de descendre de leurs arbres. 

    Le quatrième mythe c’est celui du sionisme comme légataire moral des victimes de l’holocauste. C’est là à la fois le mythe le plus répandu et le plus insidieux sur le sionisme. Les idéologues du mouvement sioniste se sont drapés dans le linceul collectif de six millions de juifs victimes des assassinats de masse des nazis. L’ironie cruelle et amère de cette prétention mensongère c’est que le mouvement sioniste a lui-même été en étroite collusion avec le nazisme dès sa conception.


    En savoir plus sur :

    http://www.alterinfo.net/HISTOIRE-CACHEE-DU-SIONISME_a491.html#R0i7AflRZXkQZk9o.99

    Autre référence :

    https://resistance999.wordpress.com/2014/06/19/histoire-cache-du-sionisme/

     

    Au nom de la Torah. Une histoire de l’opposition juive au sionisme

    Informations

    Auteur : Yakov M. Rabkin

    Discipline: Education

    Parution: 26 mars 2004

    294 pages

    ​​​​​​

    An extremely interesting and valuable book.
Noam Chomsky, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA
Je ne peux que saluer la rédaction d’un ouvrage "non conventionnel" sur des faits trop souvent occultés. À nous d’en tirer les enseignements.
Rabbin Moshé G.Ackermann, Directeur de Nerlitz, Institut francophone d’études juives, Jérusalem
En tant que patriote israélien et en tant que philosophe, je considère qu’il est essentiel d’intégrer le discours de l’antisionisme judaïque dans le débat public sur notre passé, notre présent et notre avenir, un débat dont nous avons grand besoin.
Joseph Agassi, philosophe, Université de Tel-Aviv
Voici un livre capital qui jette un éclairage nouveau sur "l’éternelle question du Moyen-Orient". C’est pourquoi il est à souhaiter qu’il soit lu par le plus grand nombre possible.
Charles Rhéaume, historien, Ministère de la défense nationale, Ottawa
C’est un livre extraordinaire. Je suis très impressionné par la qualité d’historien de l’auteur, par sa brillante analyse d’un corps littéraire complexe et par la lucidité de sa prose.
Gregory Baum, théologien, Université McGill, Montréal
La lecture de cet ouvrage bien documenté est fascinante. Le professeur Rabkin nous a rendu service en soumettant ses thèses a un débat au sein d’une communauté démocratique et pluraliste.
Bjarne Melkevik, juriste, Université Laval, Québec
Il s’agit du premier livre en langue française qui aborde de front ce sujet. La lecture en a été fascinante. Tout lecteur, profane ou averti, qui entre dans l’univers historique de l’auteur sera facilement pris.
Alain Bouchard, sociologue, Université Laval, Québec
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L’association des juifs avec l’État d’Israël est facile, presque automatique. "L’État juif" et "l’État hébreu" sont devenus des termes courants. Pourtant, il y a moins de juifs que de chrétiens parmi les partisans inconditionnels d’Israël. Ce livre explique ce paradoxe apparent en mettant en relief l’opposition au nom de la tradition juive qu’attire le sionisme dès ses débuts. Cette opposition met en question la légitimité proprement juive de l’État d’Israël et représente, selon un expert israélien, "un défi bien plus important et dangereux que l’hostilité arabe et palestinienne". Ce livre met donc en lumière les racines de l’opposition juive à l’existence même de l’État d’Israël, phénomène souvent occulté et censuré car il provoque parfois autant de colère que de curiosité. 

    Source :

    https://www.pulaval.com/produit/au-nom-de-la-torah-une-histoire-de-l-opposition-juive-au-sionisme

    Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, en février.

    Photo Amir Cohen. Reuters
    LES GENS
    Avigdor Lieberman veut «décapiter à la hache» les Arabes israéliens infidèles à la patrie
    Par Amel Chettouf  

    Le ministre israélien des Affaires étrangères a tenu des propos choquants à l’encontre de la population arabe israélienne, lors d’un rassemblement électoral.

    Tous les Arabes israéliens qui ne sont pas fidèles à Israël devraient «être décapités à la hache», a déclaré Avigdor Lieberman. Lors d’un meeting avec ses électeurs, dans la ville de Herzliya, au nord de Tel Aviv, le ministre des Affaires étrangères n’a pas hésité à partager sa position, pour le moins radicale.

    «Ceux qui sont de notre côté méritent beaucoup, mais ceux qui sont contre nous méritent de se faire décapiter à la hache», a-t-il affirmé face à son auditoire, rapporte le site d’informationNewsweek. Le ministre a même estimé qu’il n’y a «aucune raison qu’Umm al-Fahm» (la troisième ville arabe du pays) «fasse partie d’Israël». Pour lui, la communauté arabe n’a aucunement sa place sur le territoire. «J’ai tendance à vouloir faire don au chef de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas des Arabes qui brandissent le drapeau noir le jour de la nakba. Ce serait avec plaisir.»

    Le jour de la «nakba» (désastre, en arabe) fait référence à l’exode de milliers de Palestiniens après l’indépendance d’Israël et leur retour en terres palestiniennes. L’événement est commémoré par des rassemblements à travers la Cisjordanie, la bande de Gaza mais aussi dans certaines villes israéliennes.

    Pour Ron Gilran, vice-président du Conseil de risque géopolitique, le Levantine Group, basé à Tel Aviv, ces déclarations sont un moyen pour Lieberman et son parti nationaliste de droite, l’Israël Beiteinou, de récolter des voix avant les élections. «L’électeur instruit sait que c’est une tentative de gagner le soutien du peuple», explique-t-il à Newsweek.

    Ce n’est pas la première fois que Lieberman fait parler de lui avec des propos discriminants. En novembre dernier, il faisait part de sa volonté d’offrir de l’argent aux citoyens arabes israéliens – qui représentent 20% de la population israélienne – afin qu’ils acceptent de s’installer en terres palestiniennes si un Etat est créé. Le ministre soutient une position radicale à l’encontre de tous ceux qui trahiraient son Etat. Il estime même qu’une condamnation à mort est nécessaire pour tous ceux qui dénonceraient les politiques israéliennes à l’encontre des Palestiniens.

    Les élections législatives israéliennes sont prévues le 17 mars. Le Premier ministre actuel Benyamin Nétanyahou est grandement concurrencé par le parti d’opposition, l’Union sioniste, dirigé par Isaac Herzog et Tzipi Livni

    Source :

    https://www.google.dz/amp/www.liberation.fr/amphtml/planete/2015/03/10/avigdor-lieberman-veut-decapiter-a-la-hache-les-arabes-israeliens_1217878#ampshare=http://www.liberation.fr/planete/2015/03/10/avigdor-lieberman-veut-decapiter-a-la-hache-les-arabes-israeliens_1217878

     

    Roger Waters parle de son engagement dans BDS, et plus largement du sort quotidien des palestiniens ainsi que des prétendues « avancées diplomatiques » liées à l’État d’Israël.

    Émission Tout le monde en parle du 6 mars 2016.

     

     

     

    Roger Waters, droit dans ses bottes de rocker, voir sur E&R :

     

    Source :https://www.egaliteetreconciliation.fr/Roger-Waters-parle-de-la-Palestine-a-la-television-quebecoise-38363.html

     

    USA : DES ACTEURS PRO ET DES ACTEURS ANTI PALESTINIEN
     
    Les attaques de l’Etat sioniste qui se poursuivent contre le peuple palestinien à Ghaza ont suscité la réaction non seulement de la classe politique internationale et des composantes de la société civile mais aussi celle de la famille artistique, notamment les grands acteurs d’Hollywood. Les réactions de ces derniers sont divergentes. 
     
    Anthony Hopkins 
    Parmi ces célébrités, il y en a qui disent «avoir honte d’être Américains», à l’exemple d’Anthony Hopkins qui a déclaré à propos de cette agression israélienne : «Israël est synonyme de guerre et de destruction et nous, Américains, sommes derrière cette guerre. J’ai honte d’être Américain.» Pour George Clooney : «Bush, Sharon, Blair et Rice sont des noms que l’histoire damnera.» Pour sa part, l’actrice Angelina Jolie a estimé que «les Arabes et les musulmans ne sont pas des terroristes. Il faut que le monde s’unisse contre Israël.» Mel Gibson affirme : «Les sionistes sont la source du désastre, j’aurais aimé pouvoir les combattre.» Sans omettre Dustin Hoffmann qui pense que «l’humanité est en voie de disparition depuis l’avènement d’Israël». D’autres artistes s’interrogent sur la position des Etats-Unis et de ses conséquences, à l’image de Sean Connery qui dira : «Nous sommes aujourd’hui en position de force, qu’en sera-t-il si nous étions faibles ?» De son côté, Al Pacino a déclaré : «Il suffit de jeter un regard sur l’histoire d’Israël pour savoir qui est terroriste.» Ralph Fiennes, de son côté, a dit : «Nous vivons en ces jours dans une jungle où le fort dévore le faible. Nous ne sommes pas mieux que les Arabes pour les mépriser.» Certains acteurs n’ont pas voulu prendre position mais ont suggéré de mettre fin à ce génocide, comme Sandra Bullock qui a dit : «Je ne sais pas grand-chose sur cette affaire mais il faut mettre un terme à la guerre et arrêter l’effusion de sang des deux parties.» Quant à Will Smith, il soulignera : «Les deux parties ont tort et doivent cesser la guerre.» Face à ces positions somme toute justes, d’autres artistes expriment une haine démesurée à l’égard des Arabes, et donc un soutien indéfectible à l’épuration ethnique menée par Israël à Ghaza, avec la bénédiction des Etats-Unis, de l’Union européenne et, malheureusement, de nombreux pays arabes.
    Harrison Ford
    Parmi les soutiens, on retrouve l’acteur Harrison Ford qui déclare sans ambages et dans un langage des plus abjects : «Les Arabes sont des êtres plus vils que les animaux et nous, les juifs, sommes le peuple élu. Il n’y a pas lieu de comparer.» Tom Cruise renchérira en soutenant que «les Arabes sont la source du terrorisme. Ils attaquent tout le monde sans exception. J’espère qu’Israël les détruira». Tout aussi lapidaire et raciste, Richard Gere déclare que «les Arabes sont un fardeau pour le monde, c’est pourquoi il faut les anéantir». Pour Keanu Reaves, «les Arabes sont assez forts et capables de détruire le monde entier, c’est pourquoi il faut les anéantir tous». Ces propos, traduits de l’anglais par la rédaction du journal, sont rapportés par souci d’honnêteté et de professionnalisme, mais aussi pour montrer que, même dans un monde censé cultiver et diffuser l’humanisme, l’amour et le sens de la justice, il peut s’y trouver de faux dévots, des xénophobes et des avocats du diable. Heureusement qu’ils ne sont pas légion et que les véritables artistes, au sens philosophique du terme -comme cités en début d’article-, sont toujours là, prêts à monter au front contre tous les barbarismes et les atteintes aux libertés et aux droits fondamentaux. 
     
    source : 
     
     

    Le racisme de l'état d'Israël

    Les sionistes puisent leur racisme de leurs textes sacrés comme le Talmud:

    Dans le Talmud (Sanhedrin) il est dit ceci : « Le corbeau, le chien et le Noir (le koushi) seront noirs à cause de leurs méfaits »Le rabbin Maïmonide dans un ouvrage considéré par les juifs comme le plus grand en matière de philosophie religieuse juive (Le Guide des égarés, livre III, chapitre 51) nous dit ceci du peuple Noir : « Leur nature est semblable à celle des animaux muets, et selon mon opinion, il n’atteignent pas au rang d’êtres humains ; parmi les choses existantes, ils sont inférieurs à l’homme mais supérieurs au singe car ils possèdent dans une plus grande mesure que le singe l’image et la ressemblance de l’homme ».

    Pour s'en convaincre, visionner ces vidéos;

    Camps de concentration en israel pour les hommes noirs (A VOIR !!!)
    Israël stérilise des Juifs car Noirs – SA
    La Scandaleuse Hypocrisie Raciste d’Israël et du Sionisme Mondial par David Duke (VOSTFR)
    Falashas Juifs éthiopiens Racisme anti noirs en Israël
    La révolte des Ethiopiens gagne Tel Aviv
                RACISME SUPRÉMACISTE ET ANTI NOIR             À TEL AVIV, EN ISRAËL

     

     

     

    Des colons ont tenté de voler un bébé palestinien….

    Un certain nombre de colons juifs extrémistes terroristes a tenté de kidnapper un enfant palestinien de 3 ans dans la ville d’Al Khalil en Cisjordanie. Les sources de sécurité du colabo abbas ont affirmé que les colons ont tenté d’enlever le bébé, Mustafa Qafisha dans la vieille ville, mais la mère et les voisins les ont empêché et ont été eux-mêmes agressés par les colons juifs fascistes.

    Jeudi dernier, un jour après cette tentative d’enlèvement, les troupes de mercenaires terroristes juifs sionistes ont enlevé une fillette de 4 ans et sa mère alors qu’elles se dirigeaient vers l’école maternelle. Ceci s’est passé dans la même ville d’Al Khalil.

    Aucun jour ne passe sans qu’il y ait rapt et kidnapping d’enfants, de femme ou simplement d’étudiant palestinien… tous les jours, les forces d’occupation juifs sionistes tuent un palestinien… quelques soit l’âge, les juifs sionistes ne se lassent pas d’assassiner des palestiniens. C’est le passe temps préféré des juifs sionistes… c’est le sang qui les attire tel des requins.

    Le jeudi 14 octobre 2010, Un jeune garçon a été battu par des juifs sionistes extrémistes terroristes à el Quds. Au lieu d’arrêter les terroristes juifs sionistes, les forces d’occupation sioniste ont enlevé le jeune garçon Ayman al Ghawi, et l’ont interrogé pendant des heures… puis, lui ont ordonné de quitter son domicile et sa banlieue pendant 15 jours.

    la morale juive sioniste n’a pas de limite…

    Pourquoi veulent-ils enlever des bébés de 4 ans ? Pourquoi s’attaquent-ils aux enfants spécifiquement ? Est ce sang du bébé goym tant désiré… ?


    http://www.palestine-info.co.uk

    http://antipropagandecom.blogspot.com

    Qu’est ce que ces colons dégénérés sataniques voulaient faire de cet enfant ?

     

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    L'Algérie, future cible de l'impérialisme mondial?

    Publié le par Ahmed Miloud

      ​​​​LES 10 PAYS A DÉSTABILISER LES PROCHAINES ANNÉES

    Curieuses machines que les Think Tanks washingtoniens. Ils sont à la fois inspirateurs et baromètres des évènements à venir. Pour ces boites à idées, au sein desquelles sont élaborées les grandes lignes de la politique extérieure américaine, la Libye, la Syrie, le Yémen, la mer de Chine du Sud, et l’Ukraine sont déjà du passé. En dehors de quelques ajustements à apporter ici ou là, ils sont passés à autre chose. Ils élaborent déjà des plans pour la politique que devra mener le futur président américain.

    Dans une note d’analyse intitulée « Ten countries whose stability can’t be taken for granted », l’un de ces Think tanks, l’American Entreprise Institute (AEI), a défini les  dix prochains pays qui représenteront des défis majeurs pour la Maison Blanche dans les quatre prochaines années. Le Think tank considère ces pays comme instables, on sait donc ce que cela implique aux yeux de Washington. En clair, ce sont les pays dans lesquels se dérouleront les futurs chaos. En réalité, ces pays ne sont pas plus instables qu’un autre. Ils n’ont pas eu plus de manifestations de mécontentement populaire que la France, l’Allemagne ou les Etats-Unis. Même plutôt moins que plus pour certains d’entre eux. De même, si l’on excepte la Turquie, les arrestations, lors des manifestations, sont du même ordre, et même plutôt moindres si l’on tient compte du fait que les violences de la part des manifestants dans ces pays, sont souvent téléguidées pour occasionner un conflit ouvert avec les autorités. Il existe cependant une grosse différence entre les manifestants violents. S’ils sont condamnés à Paris, Berlin ou Phoenix, ce sont des voyous, mais deviennent des prisonniers politiques s’ils sont condamnés dans l’un quelconque des pays à déstabiliser.

    Voici les dix pays qui préoccupent l’AEI :

    1. Les Maldives. Quand on parle des Maldives, les seules images qui nous viennent sont des images de vacances, d’iles paradisiaques. Seulement, les Maldives ont deux particularités. D’une part l’archipel est situé entre la pointe sud de l’Inde et la base américaine Diego Garcia, et d’autre part c’est une république islamique, donc un endroit idéal pour y implanter un embryon d’Etat Islamique. Pour l’instant ces supposés terroristes ne font rien, mais le Think tank prévoit qu’ils feront des enlèvements de touristes. Puisqu’il le dit, nous pouvons être sûrs que ces enlèvements auront lieu.

    2. Mauritanie. Une autre République Islamique, comme par hasard. Arrivé au pouvoir grâce à un coup d’état, le président actuel a dû, pour se construire une certaine légitimité, se prêter à des élections validant son coup d’état en préservant les formes. En échange sans doute de cette reconnaissance, il s’est engagé à mener la lutte contre le terrorisme, un terrorisme qui n’existait pas alors en Mauritanie. Le premier acte « terroriste » surviendra peu après. En effet, quand on s’engage à lutter contre le terrorisme, ce ne sont pas seulement les moyens de lutte qui sont fournis, mais les terroristes aussi. Maintenant l’Etat Islamique est bien installé, à cheval entre la Mauritanie, le Mali et l’Algérie. Le Think Tank américain  nous dit déjà d’où viendra le chaos. C’est l’esclavage qui sera l’étincelle. Bien que légalement l’esclavage ait été aboli dans ce pays, l’état semble impuissant à faire appliquer les lois, en partie à cause des mentalités, mais également par manque de moyens économiques pour accompagner ces lois.  Si l’ONU l’avait vraiment voulu, il y a longtemps que l’esclavage aurait disparu en Mauritanie. Les trois pays limitrophes au nord, le Maroc, l’Algérie et le Mali, habités par les mêmes tribus esclavagistes, n’ont jamais eu à subir ces accusations. Considéré comme refuge du terrorisme (artificiellement implanté), pays pratiquant l’esclavage (c’est un problème aigu socio-économique et sociétal, et non du point de vue du droit), et enfin, rajoute l’AEI, pays de contrebandiers (ils ne disent pas la nature de la contrebande). Selon le Think Tank, la Mauritanie est devenue Afghanistan pré-11.09. Ça risque de chauffer

    3. Algérie. C’est l’un des plus gros morceaux. L’un des plus convoités aussi. L’AEI le dit lui-même : l’un des plus riches. Que reproche-t-on à l’Algérie ? Comme pour les deux premiers, le terrorisme. La présence de l’AQMI dans le sud du pays est le prétexte de base. En plus de ce prétexte bateau classique, ils surveillent de près la mort d’Abdelaziz Bouteflika et apparemment, n’ont pas l’intention de laisser la succession se faire sans eux. Selon eux, « l’homme fort de longue date de l’Algérie, partira probablement avant la fin de ces quatre prochaines années ». Ils prédisent dont que le successeur aura à affronter les islamistes radicaux qui pourraient chercher à se venger d’avoir été écartés du pouvoir si longtemps. Là encore, s’ils prédisent qu’il y aura affrontement, il y en aura. Nous avons vu qu’après la guerre de la Libye il y a eu un redéploiement d’Al Qaïda au Nord du Mali et de la Mauritanie et dans le sud algérien. Pour l’instant, les terroristes ne s’aventurent pas trop à l’intérieur du pays, attendant sans doute le coup de sifflet du début des hostilités. Ils ne manqueront pas d’armes puisqu’ils ont puisé tout ce qu’il leur fallait dans l’arsenal libyen. L’AEI annonce déjà une catastrophe pour l’Europe (sous-entendu, il faudra que les Etats-Unis interviennent pour sauver l’Europe une nouvelle fois).

    4. Ethiopie. Cette fois, il ne s’agit pas d’Etat Islamique ni d’Al Qaida. L’AEI nous présente l’Ethiopie comme le pays le plus fragile du monde gouverné par un pouvoir autocratique et répressif. Le 9 Octobre, nous publiions un article que nous avions intitulé Alerte ! Nouvelle déstabilisation en cours en Ethiopie. Le Think Tank américain vient confirmer ce que nous disions. Ce pays fait bien partie des pays à déstabiliser. Comme toujours, quand ils ne peuvent invoquer les raisons terroristes, les divisions ethniques et religieuses viennent à la rescousse. Il n’y a pas une seule région au monde en dehors de l’Europe où les ethnies ou les religions n’ont pas été utilisées pour pousser les populations les unes contre les autres. En Ethiopie, pays multiethnique dans lequel l’Islam a toujours côtoyé le Christianisme, ils n’ont pas fait exception. Ils ont déjà calculé que le pays comporte 30% de musulmans dont la croissance démographique est plus rapide que celle des chrétiens, et que cela provoquera, à terme, des conflits inter-religieux. Les troubles ont déjà commencé, et le fond du problème, on le connait : la Chine est là, et bien implantée.

    5. Nigeria. Pour ce pays, le plus peuplé d’Afrique, il n’y a rien de nouveau. Ce ne sera que la continuation d’un processus de déstabilisation qui a commencé depuis longtemps. Et là, tous les outils habituels sont activés ; c’est la totale. Terroristes (Boko Haram), pirates transférés de Somalie vers le Golfe de Guinée, problèmes inter-ethniques (il y a 250 ethnies), rebelles armés contre le pouvoir central, et bien sûr, frictions inter-religieuses. En 2014 nous avons assisté au lancement mondial de Boko Haram, avec l’aide de Michelle Obama, avec l’enlèvement spectaculaire de centaines d’écolières. En Aout 2015 nous avions publié un article avec une photo montrant les filles enlevées brandissant une bannière du groupe avec la profession de foi écrite en arabe, mais avec une calligraphie hébraïque, ce qui nous donne des indices sur les origines de ces groupes terroristes. Pour compléter le tableau, l’AEI mentionne dans son étude l’un des problèmes majeurs du Nigeria, la corruption. Selon le Think Tank, le pays aurait perdu 400 milliards $ dus aux malversations et à la corruption depuis 1960, plus que l’aide internationale totale à l’Afrique au cours de la même période. Ce que ne dit pas l’entreprise américaine, c’est que pour 1 dollar qui descend vers le Sud, il y en a au moins 10 qui vont dans les poches des partenaires du nord.  Mais, pour les Etats-Unis, un tel pays chargé de tant de tares ne peut qu’appeler à un sauvetage rapide de sa démocratie si fragile, sinon c’est l’Afrique toute entière qui se consumerait.

    6. Turquie. La Turquie aussi a un pédigrée chargé. Le problème, c’est qu’avec ce pays membre de l’OTAN, la chose est délicate. Comment se débarrasser du président Recep Tayyip Erdoğan sans démembrer le pays ?  L’AEI revient sur le coup d’état avorté de Juillet suivi de sa purge massive et de l’état d’urgence encore en cours. Beaucoup de choses ont déjà été tentées contre Erdogan, mais le fait que l’on veuille éviter le chaos en Turquie semble lui avoir porté chance. Le président turc n’est cependant pas à l’abri d’autres tentatives d’élimination. L’AEI laisse entendre qu’il pourrait y avoir plus de violence à l’horizon. Quoi qu’il en soit l’AEI prévoit un chaos après le départ mort ou vif d’Erdogan, un chaos qu’il convient de prévenir à tout prix.

    7. Russie. Pour la Russie, le problème de l’AEI est à la fois simple et compliqué. Il est simple parce qu’il peut se résumer en un nom : Poutine. Une fois Poutine disparu, tout est réglé. Ils pourraient alors reprendre là où ils s’étaient arrêtés avant son arrivée. Mais voilà, Poutine est bien là et ne semble pas disposé à leur faire le plaisir de disparaître. Il reste alors les solutions complexes et elles s’appuient sur les mêmes recettes classiques : terrorisme et religion. Ils comptent sur l’augmentation plus rapide de la population musulmane russe par rapport à la population chrétienne pour attiser les conflits inter-religieux. La Tchétchénie et le Daghestan restent pour eux deux terreaux pour le radicalisme à cultiver et à entretenir. Accessoirement, ils comptent également jouer avec les problèmes ethniques avec la carte des Tatars0. L’AEI pose alors une question : étant donné que les musulmans représentent une proportion croissante de la population des jeunes conscrits, la Russie pourra-t-elle compter sur sa propre armée dans un conflit sectaire ?

    8. Arabie Saoudite. L’Arabie Saoudite pourrait devenir un problème très grave pour les Etats-Unis, principalement par leur propre faute. D’une part les Etats-Unis ont renforcé l’Iran face à l’Arabie Saoudite en levant l’embargo, avec, en parallèle, une baisse du prix du pétrole  poussant l’économie saoudienne au bord du précipice. D’autre part, la guerre au Yémen se révèle être un bourbier pour le royaume et, pour couronner le tout, le roi saoudien est peut-être atteint de la maladie d’Alzheimer, selon l’AEI. La question pour les Etats-Unis est de savoir si l’Arabie Saoudite sera en mesure de tenir son rôle dans la stabilisation du Moyen-Orient et de l’économie mondiale, en vertu des accords qui les lient. Sinon, des solutions s’imposent.

    9. Jordanie. La Jordanie est plus qu’un allié des Etats-Unis, c’est un Israël bis, du moins en ce qui concerne son gouvernement et sa monarchie. Le problème c’est que les Jordaniens sont des arabes qui voient bien ce qui se passe autour d’eux. Selon  l’AEI, malgré les dénis du gouvernement jordanien, la Jordanie est en crise aujourd’hui. Les vagues successives de réfugiés ont soumis une énorme pression à l’économie jordanienne. Le roi Abdallah et la reine Rania ne sont pas populaires dans leur pays, même s’ils sont adulés à l’extérieur. Encore une fois, pour reprendre les choses en main, le terrorisme vient au secours des Américains. La grande crainte, c’est qu’après avoir été battus en Irak et en Syrie, les combattants de Daesh affluent vers la Jordanie. Cela nous donne des indications sur la future destination de certains des Daechiens après leur future débâcle.

    10. Chine. Le gros morceau pour la fin. L’AEI esquisse quelques vagues traits pour se donner quelques motifs d’espérance, mais la seule solution qu’ils préconisent c’est… d’attendre. Attendre que la Chine s’effondre d’elle-même, comme l’Union Soviétique. Pour cela, ils comptent sur l’inégalité des revenus entre les villes et la campagne qui, pensent-ils, fera bouger la population, et les conséquences futures de la politique de l’enfant unique. Avec ce type de solutions pour l’abattre, la Chine a le temps de voir venir.

    Avic – Réseau International

     

     

    Source :

     http://reseauinternational.net/les-10-pays-a-destabiliser-par-les-etats-unis-dans-les-quatre-prochaines-annees/#0gFbCvhRqAkkzfss.99

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