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Le cheminement vers l'Islam des convertis

Publié le par Ahmed Miloud

Introduction :

De plus en plus,des gens de tous les milieux et de différentes cultures embrassent l'Islam,malgré les mensonges et les mythes colportés à son sujet.En effet, la force de l'Islam réside dans sa simplicité et sa capacité à s'adapter en tous temps et en tous lieux,car il s'adresse à l'intelligence et la raison humaines.Écoutons le Dr Jeffrey Lang (voir ci-dessous) : "L’Islam c’est la soumission à la volonté de Allah, c’est un chemin qui guide à une élévation sans frontières, et à des degrés illimités de paix et de quiétude, c’est un moteur à toutes les capacités humaines, c’est le dévouement spontanée du corps, de la raison, du coeur et de l’esprit..."

Les exemples de convertis à L'Islam sont donnés ici comme preuve que l'Islam,quand on comprend le sens profond de son message, peut être accepté comme foi et guide spirituel et temporel de l'individu.

D'autres citations ici :

http://seddouki.foued.over-blog.fr/article-citations-de-personnes-celebre-sur-l-islam-voltaire-bonaparte-victor-hugo-montesquieu-lamartine-goe-112051779.html

 

Ma Conversion à L'Islam

Au Nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Il n'y a de dieu que DIEU et Mohammed est son prophète

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Avant de prendre l'Islam comme anse, rien auparavant n’indiquais que j’allais me diriger vers cette voie. Je ne croyais pas en Dieu, j'étais un athée pur et dur avec des excès de démence à la Caroline fourest. Les églises, mosquées, synagogues et autres

lieux de cultes devaient toutes être détruites avec leurs livres. Dans mon milieu nous disions que la religion était l'opium du peuple (Karl Marx) la religion étant la bonne conscience des pouvoirs politiques, les Curés, Imans et Rabbins étaient là pour canaliser les colères du "prolétariat", et mon souhait n’était pas de visiter la tombe du Prophète Mohammed (saw) à Médine mais plutôt le mausolée de Lénine à Moscou. Je manifestais contre le voile à l'école, pour le droit à l'avortement, pour la libre distribution de préservatifs dans les collèges etc... Je combattais, bec et ongles pour une France laïque, et anticlérical.

En matière de religion j’étais très radical, limite si je n'avais pas une poussée d'urticaire lorsqu'on effleurais le sujet, je me serais bien bouffé du curé et sa calotte . J'étais convaincu Qu'il n'y avait pas de Dieu pas plus d'Eve ou d'Adam, que nous étions tous le fruit du hasard. Ah ! le hasard ça explique tout le hasard, on vient de rien et on va vers rien, cool ! avec ce genre d'explication il ne faut pas s'étonner qu'il y est tant de névrosés, d'alcooliques et de drogués. Les questions existentielles, Qui je suis ? D'ou je viens? Ou je vais ? Etc… sont balayées d'un revers de main par le Hasard, et oui ! Je suis un imbécile, le hasard m'a donné un cerveau pour que je me pose des questions idiotes, la perfection du corps, les planètes en orbites, la nature, l'air que nous respirons c'est le hasard et le loto que je gagne jamais là c'est la faute à pas de chance.

Bien évidemment je ne croyais pas à la création mais a l'évolution, aux théories de Darwin c'est tellement plus simple l'évolutionnisme comme le hasard , on nous explique tout sur tout avec des théories invérifiables et qui changent toujours, chaque découvertes donne naissance à une nouvelle théorie, ajouté à cela un conditionnement dés notre plus jeune âge à l’école, j'étais vraiment convaincu que nous venions du singe, quel âne que je fais, remarquons qu’avec cette méthode ils ont essayé de faire croire a un moment de notre histoire coloniale peut glorieuse que les arabes et les africains avaient comme ancêtres les Gaulois, alors pourquoi pas des singes ?!!!. Mais pour en revenir aux théories évolutionniste, lorsque c'est un scientifique qui l'affirme on ne va pas en discuter ni même vérifier on considère trop naïvement souvent la science comme quelque chose d'exact et de précis, et la méthode scientifique comme le seul moyen de parvenir à la connaissance et de déterminer ce qui est vrai et ce qui est faux, tandis que lorsqu'un homme suspecté de croire en Dieu affirme une autre théorie on le conspue, on va examiner, décortiquer pour infirmer ces propos, bref ce que je ne faisais pas aux scientifiques je le faisais aux hommes de Dieu, Le terme Homme de DIEU, implique les musulmans, chrétiens et Juifs, qu'on nome aussi les gens du livre (Thora, Évangile et Coran). On oppose pour des raisons idéologiques , politiques, science et religion, alors que je pense (maintenant) que la vérité est une combinaison des deux, aux lieux de les opposer il faut les comparer de manières objectifs.

Et les religions ne sont-ils la cause de nombreuses guerres ? savoir que des hommes ont pu tuer, piller, torturer, violer en arborent une croix sur leur poitrine, les croisades et sa barbarie au Nom de Dieu , cela aussi a grandement influencer mon athéisme. Les religions sont certes causes de rivalités, mais on oubli trop vite que les guerres 14/18 ou 39/45 pour ne prendre que ces exemples peu flatteurs pour le genre humain, n'étaient pas des guerres de religions, et là on a pas fait dans la dentelle, en matière boucherie et d’horreurs, l'homme sans l'aide de Dieu c'est montrer très performent dans la barbarie, ayant causé des millions de mort.
Et oui ! c'est grâce au cerveau que le hasard nous a donné, et les victimes n'eurent pas de chance m'a dit un scientifique.

Tout allait bien j'avais les réponses sur tout grâce a Darwin, Lucie, Marx, Onfray etc... jusqu'à ce fameux jour du 11 septembre 2001.


Je ne reviendrais pas en détail sur ce jour du 11 septembre 2001 , tout à été dit et surtout, tout à été vue, même trop vue, le conditionnement mental pour mettre en oeuvre les prochaines conquêtes territorial des pays de "l'axe du mal" était enclenché. En voyant ces avions s'écraser sur les façades des deux tours, les immeubles en flammes, les corps d'hommes et de femmes tombants de ces grattes ciel et leurs effondrements, j'étais partagé par deux sentiments, de la tristesse voir de l'abattement dans un premier temps et puis le choc visuel passé j'étais plutôt dans la réflexion "qui sème le vent récolte la tempête". Je pense que ce sentiment était partagé par un grand nombre.
Leur domination du monde, leur façon d'écraser ce qui les opposent. Il fallait donc pas s'étonner que quelques énervés puissent leur rentrer dans le lard, ce qui a horrifié le monde c'est la manière .
Je ne portais pas les gouvernements Américains successifs dans le cœur. Ne sont ils pas le symbole de l'impérialisme !!? je me rappel que môme lorsque je regardais les western, tous les mardi soir sur FR3, les gens de ma générations s'en rappelleront, j'étais toujours du coté des "Apaches", allez savoir pourquoi ?
Les descendants de Geronimo (c'est moi sur la photo) n'ont pu exécuter ces attentas puisqu'ils ont tous étés extermines par les gentils cow-boys (John Wayne), bah, non ! c'est Ben Laden le grand manitou d'al quaida et son copain le Mollah Omar, c'est qui ceux la ? franchement j'en avais entendu parlé ultérieurement que vaguement. Et le rouleau compresseur se met en route, islam, axe du mal, arabes, barbares, djihad, guerre sainte, fatwa, lapidation, burqa... STOP !!!

Je suis d'accord pour religion = guerre sainte et bêtise humaine. J'ai d'ailleurs été choqué peu de temps avant en mars 2001 par la destruction des deux grands bouddhas de Bâmiyan par les talibans [est un hasard si avant de détruire les deux tours du World trade center, Les talibans ont détruis les deux Bouddhas géants, n'y avait il pas là un message ???], franchement on voyait la leurs niveaux de discernement, mais tout ce mélange des genres mon flanqué une de c'est migraine, et en plus le journal le Monde titre "NOUS SOMMES TOUS AMERICAINS" Ah non pas moi, même dans la douleur c'est pas possible , désolé sans moi. D'ailleurs à ce propos j'avais refusé avec une minorité de mes collègues de travail de participer à la minute de silences pour les victimes de ces attentats, je sais, je suis comme ça, ce n’est pas bien, La hiérarchie des victimes m'a toujours contrarié, un américain vaut-il mieux qu'un Irakien, vietnamien ou chilien ? De la même manière que je ne vois pas pourquoi un déporté juif a plus d’importance qu’un déporté Africain. Le baromètre de l’horreur m’insupporte.


Et puis les grands spécialistes "les Islamologues" commence a commenter le Coran, livre que je n'avez jamais lu, et qui faisant partie selon moi de ces livres à détruires , le conditionnement continu à opérer, alors courageux que je suis, un jour je me rend a la FNAC dans le rayon "spiritualité et religion" et la qu'est-ce que je vois le fameux livre en question, le "SAINT CORAN".

Quelles étaient mes connaissances sur l'Islam ? aucunes à par qu'ils ont un Dieu qu'on appel ALLAH, un prophète Mahomet et puis j'avais en tête tous les clichés que peut avoir un occidental sur les Musulmans et autres "arabes". J'avais une humeur plutôt afro-antillaise, la semaine si je revendiquais l'émancipation du peuple, le week-end était celui de faire la fête, et puis le peu de musulmans que j'ai pu fréquenter, voyant mon hostilité lorsqu'ils abordaient leur foi, évitaient d'en parler.Mais quand même à y repenser, il y a eu un premier signe, en 1996 lors de la naissance de ma fille, allez savoir pourquoi, nous l'avons appelé Khadija, 5 ans avant ma rencontre avec l'Islam, en plus je portais déjà la barbe plus en hommage au «CHE» que pour ressembler à un salafiste, cela portait à confusion pour les gens ne me connaissant pas. Je ne comprenais pas non plus les sourires radieux de mon entourage musulmans, en apprenant le nom que j'avais donné a ma fille.


Je rentre chez moi tout content d'avoir enfin entre les mains le livre de la discorde, je vais enfin pouvoir me délecter, ce livre confirmera tout ce que je pense des religions, mais à peine je commence à le lire que je n'y comprend rien, franchement au bout de la cinquième pages je me demande s’il n'y a pas un problème dans la traduction ou la mise en page. Que je suis bête ! je lis le Coran de gauche à droite, alors qu'il faut le lire de droite à gauche quel bourricot que je fais, remarquez je ne vois pas l'intérêt de lire une version française du Coran avec comme lecture celui des arabes bref... une fois le sens trouvé, je me replonge dans une lecture qui me bouleverse, je le jette sur mon bureau, c'est pas possible , comment un livre religieux peut il aussi facilement m'émouvoir de plus c'est le Coran le livre que lisent tout les terroristes en herbe. Après avoir lu les premières sourates mon cœur commence à battre au ralenti, ma respiration se fait de plus en plus distante, je le repose, je le relis, je le repose etc... non ! non ! et non ! Trotsky, Lénine, Marx a l'aide !!! c'est pas possible les versets les uns après les autres me saisissent, mais ou sont les versets que les islamophobes, euh excusé moi, les islamologues et autres orientalistes, nous citent comme preuve que le monde musulmans est fait de brutes sanguinaires, on parle même pas de lapidation de femme, quelle déception, pourtant on m'a toujours dit que le Coran ordonnais la lapidation pour la femme adultère, bref, ce livre me parle d'amour, de respect de l'environnement, d'entre aide avec les plus faibles, de partage, de mise en garde envers le riche trop égoïstes (Marx aurait aimé), d'entente avec toutes les confessions, de pardon, d'indulgence ect... Mon coeur se rempli de joie, c'est évident ! Il y a la un message d'une portée Universel, après quelques jours de lecture et de réflexion je décide de me convertir à l'Islam, oui mais comment ???

Nous sommes en octobre 2001 dans 15 jours commence le Ramadan, je veux absolument me convertir avant cet évènement pour pouvoir goûter au joie du jeûne. Comment je dois faire ? je n’ai pas de musulmans ni d'arabes sous la main je suis complètement isolé, je viens de constater que je suis entouré de 6 millions de musulmans en France et que je connais rien de leur pratique, bonjour le communautarisme. Il y a bien Karim (un voisin) . Il faut savoir qu'à cette époque je demeurais sur Cergy ,et qu'en 1996 je décidais de m'inscrire à la faculté de Nanterre pour y faire une capacité en droit (cours du soir après le travail), et je vois lors de mon premier cours en amphithéâtre un voisin d'immeuble, nous sommes à 35 km de nos domiciles ce qui nous permettra par la suite de rentrer sur Cergy ensemble et d'avoir des discutions très relevées surtout lorsqu'on abordera la religion.


Je ne vois que lui pour me renseigner sur le sujet, mais comment lui dire, il va me prendre pour un fou, il va jamais me croire.

- Allô Karim c'est moi, dit moi comment on fait pour se convertir à l'Islam ? oui ! pour devenir Musulman !
J'avoue que s’il m'aurait appelé pour me demander comment on fait pour devenir communiste, j'aurais été aussi surpris


Bref après une longue discussion il me donne enfin les conditions pour entrer dans l'Islam.

ASHADU AN LA ILAHA ILLA-LLAH(J'atteste qu'il n'y a de divinité que Dieu)

WA ASHADU ANNA MUHAMMADAN RASULU-LLAH (et j'atteste que Mohammed est le messager de Dieu)

Source :

http://le-guerrier-interieur.over-blog.com/pages/Ma_Conversion_a_LIslam-5697706.html

 

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Nazmul Ahmed Noyon
 
Dr Jeffrey Lang - My Journey to Islam

Les mathématiques, c’est de la logique. Elles consistent à utiliser des faits et des chiffres pour trouver des réponses concrètes. C’est ainsi que fonctionne mon esprit et je trouve frustrant de composer avec des choses qui n’ont pas de réponses concrètes  », Dr Jeffrey Lang.

Alors que la plupart des religions demandent à être acceptées uniquement sur la base de la foi, l’Islam fait appel à la capacité de raisonnement de l’Homme : c’est une des raisons qui a poussé le Docteur Jeffrey Lang, un mathématicien américain, professeur à l’université du Kansas, à se reconvertir.

Né dans une famille très catholique à Bridgeport, dans le Connecticut (USA), le Dr. Lang s’est longtemps considéré comme athéiste. Mais au début des années 80, il se reconvertit à l’Islam.

Qu’est-ce qui a poussé ce professeur à se reconvertir ?
Dans cette vidéo, Jeffrey Lang témoigne et nous raconte qu’en réalité, son cheminement vers Allah a commencé bien avant sa reconversion. En effet, les 10 années précédant sa reconversion, il faisait souvent ce même rêve étrange. Il rêvait d’une cette pièce aux murs gris, dans laquelle se trouvait un tapis rouge, et où lui et d’autres hommes se prosternaient avec, à leur tête, un homme vêtu de blanc.
Il fréquentait également des étudiants musulmans dans la vraie vie, qui lui parlaient de l’Islam.

Un jour, il décida de franchir le pas et de se rendre dans une mosquée : il s’est reconverti immédiatement. Il décrit aujourd’hui sa reconversion en ces termes :
«  Je n’oublierai jamais ce moment où j’ai prononcé l’attestation pour la première fois, ça a été le moment de ma vie le plus difficile, mais ça a été aussi le moment le plus fort et le plus libre ».

Dans cette vidéo, Jeffrey Lang nous raconte son parcours avec tellement de détails que l’on a l’impression de vivre ces moments avec lui. Nous vous laissons donc découvrir son précieux témoignage par vous-même...

Si vous ne parvenez pas à visionner la vidéo ci-dessous, CLIQUEZ ICI.

l'Islam et le Dr Jeffrey Lang

Le Dr Jeffrey Lang est un professeur américain en mathématiques, il s’est convertit à l’islam et raconte son histoire dans son livre: ” Le combat pour la foi”, et dernièrement il a publié ses livres:”Même les anges demandent”et “le Voyage de l’Islam vers l’Amérique”. Il nous raconte lui même son histoire:
"C’était une petite chambre, il n’y avait pas de meuble, sauf un tapis rouge , il n’y avait aucune décoration sur ses murs gris, et il y avait aussi une petite fenêtre d’où pénétrait une petite lumière, nous étions tous dans des rangs, moi j’étais dans le troisième rang, je ne connaissais aucun d’eux, nous nous courbions tous dans un mouvement monotone jusqu’à ce que nos fronts touchent la terre; le temps était calme, et une vague de sérénité régnait, j’ai regardé devant moi et une personne nous dirigeait, debout sous la fenêtre, elle portait une tenue blanche…je me suis réveillé de mon sommeil! J’ai vu ce rêve là plusieurs fois durant ces dix dernières années, et je me réveille toujours paisible après ». A l’université de San Francisco; j’ai fait la connaissance d’un étudiant arabe que j’enseignais, et j’ai noué une bonne relation avec lui, il m’avait offert une copie du Coran, et quand je l’avais lu pour la première fois, j’ai senti comme si c’était le Coran qui “me lisait”!
Et un jour j’ai voulu rendre visite à cet étudiant à la mosquée de l’université, j’ai descendu les escaliers et je me suis trouvé devant
la porte. Redoutant d’entrer, je suis donc remonté et j’ai pris une longue respiration, ensuite je suis redescendu et j’ai senti que mes pieds ne pouvaient plus me porter , j’ai posé ma main sur le passe de la porte , et je tremblais, puis je suis remonté une deuxième fois , et je me suis senti vaincu… j’ai pensé à retourner à mon bureau…plusieurs secondes se sont écroulées , des secondes pleines de mystères, des secondes qui m’ont poussé à regarder vers le ciel, et là le combat s’est achevé et j’ai fait une prière vers le ciel: “Mon Dieu offrez moi la force d’entrer à la mosquée si tel est votre volonté..”
J’ai descendu les escaliers, j’ai poussé la porte  et à l’intérieur 
j’ai trouvé deux jeunes hommes qui discutaient, ils m’ont salué, et l’un d’eux m’a demandé si je voulais savoir quelque chose sur l’islam? J’ai répondu: “oui, oui……je le veux”. Et après une longue conversation, j’ai montré ma volonté de me convertir à l’islam, l’Imam m’a alors dit: ” dit: J’atteste ” j’ai répété: “J’atteste”, et il dit: “Qu’il n’y a pas de Dieu – je croyais toute ma vie à cette expression – sauf Allah”, j’ai répété après lui, et il continua:”et que Mohamed et le prophète de Allah”,je l’ai répété après lui. Ces mots étaient comme des gouttes d’eau pures fraîches qui coulaient dans la gorge brûlée de soif d’un homme qui a failli mourir assoiffé!!
…je n’oublierai jamais ces moments où j’ai prononcé l’attestation pour la première fois, c’était le moment le plus difficile pour moi dans ma vie certes, mais c’était aussi le moment le plusfort
et le plus libre.
Deux jours après, j’ai appris ma première prière de “Djoumouaa”(prière du vendredi), l’Imam récitait le Coran, nous étions derrière lui, rangés épaule contre épaule, nous bougions comme si nous formions un seul corps, j’étais au troisième rang, nos fronts touchaient le tapis rouge, le temps calme régnait!! L’Imam était sous une petite fenêtre d’où pénétrait une petite lueur, il portait une tenue blanche!! Je me suis dit avec force: “oui c’est le rêve! Ce même rêve!!”…je me suis demandé: “est ce que je suis dans le rêve?” mes yeux étaient remplis de larmes,”assalamou alaïkoum wa rahmatou allah” (paix et clémence d’Allah sur vous) c’est la fin de la prière, et je me suis mis à observer les murs gris !! j’ai ressenti un frisson, car c’est la première fois que j’ai senti l’amour, cet amour qui ne s’obtient qu’avec le retour vers Allah!  “Par l’audace de mon esprit, par les battements de mon coeur
Par un amour qui a envahit tout mon être et qui demande” “Je t’ai prié mon Dieu pour que tu sois content de moi.J’implore Ta satisfaction mon Dieu par mon amour à Toi “  Et quand on pose la question au docteur Lang à propos de sa conversion à l’Islam, il répond:
un moment donné de ma vie, Dieu m’a aidé par sa clémence et son vaste savoir, quand je souffrais dans mon intérieur. C’était une souffrance et une douleur infernale, j’avais une grande capacité à remplir ce vide spirituel dans mon coeur,… et je suis devenu musulman…Avant l’Islam, je ne connaissais pas du tout le sens de l’amour, mais quand j’ai lu le Coran , une vague de miséricorde et de douceur a envahit mon coeur, j’ai senti cet amour perdurer dans mon coeur, ce qui m’a guidé vers l’Islam c’est bien cet amour irrésistible envers Allah”(3) “L’Islam c’est la soumission à la volonté de Allah, c’est un chemin qui guide à une élévation sans frontières, et à des degrés illimités de paix et de quiétude, c’est un moteur à toutes les capacités humaines, c’est le dévouement spontanée du corps, de la raison, du coeur et de l’esprit…
“Le coran c’est ce noble livre qui m’a pris de force, qui a possédé mon coeur, qui m’a fait soumettre à Allah, le Coran attire son lecteur à l’instant extrême, quand il lui semble qu’il est seul debout face à son Créateur.. Et quand tu prends le Coran entre tes mains et que tu le lis attentivement, tu ne peux pas le lire indifféremment, il porte sur toi comme s’il en avait des droits.. il te parle, il te critique, t’intimide et te tient tête…j’étais de l’autre côté, et c’était évident que celui qui a envoyé ce livre me connaissait plus que je ne me connaissais moi même; le coran me dépassait toujours dans ma pensée, il répondait à me questions, et chaque nuit avant de dormir je posais mes questions et oppositions, mais je découvrais la réponse le lendemain, j’ai fait face à moi même à travers les pages du Coran…

Après mon Islam, j’ai fait des efforts pour assister aux prières afin d’écouter le son de la récitation du Coran, malgré que je ne connaissais pas l’arabe, quand on m’a demandé pourquoi, j’ai répondu:” pourquoi le petit nourrisson se calme à la voix de sa maman? Je souhaiterai vivre sous la protection de ce son jusqu’à l’éternité”. “La prière est le principal instrument de mesure quotidien du degré de la soumission du croyant à son Dieu, et quels beaux et merveilleux sentiments, quand tu t’inclines à ton Créateur par terre, de façon stable, tu sens que tu es transporté soudainement au paradis, tu respires de son air, tu sens de sa terre, tu savoures ses parfums, comme si tu as failli quitter cette terre, et que tu es entre les bras de l’amour pour ton Dieu..”
“La prière du Fadjr (l’aube) est la plus émouvante des prières, il y a une certaine envie qui te pousse à te réveiller, alors que tout le monde dort, pour écouter le son du Coran qui remplit cette atmosphère nocturne si calme, tu sens comme si tu quittais ce monde et que tu voyageais avec les anges pour implorer ton Dieu à l’aube”. Et pour conclure l’histoire du Dr Jeffrey Lang, on va citer son invocation à son Dieu: “Mon Dieu si je me tourne une seconde fois vers l’infidélité dans ma vie, mon Dieu tuez moi avant que cela ne se produise et sauvez moi de cette vie; mon Dieu je ne saurai survivre un jour sans croire en toi” .

Écrit par: le docteur Abdel Mootti Eddalati ,Traduit par Ihsene Taihi

Source: http://saaid.net

Le dr JeffreyLang est né le 30 janvier 1954 dans une famille très catholique à Bridgeport dans le Connecticut. Bien que fréquentant une école catholique, Jeffrey était un athée. Mais au début des années 1980 il s’est converti à l’islam en admettant qu’il trouvait plus de satisfaction spirituelle en étant musulman. Il s’est marié avec une saoudienne.Il a eu son MS et son PhD à l’université Purdue, et est professeur au département de mathématiques de l’université du Kansas. Excellent mathématicien, Jeffrey Lang a écrit aussi sur l’islam de nombreux articles et trois livres qui sont des best-sellers aux États-Unis. L’un de ses livres les plus importants est Even Angels ask : a journey to Islam in America.(Wikipédia.com)

Source : http://islamvraiereligion.over-blog.com/2017/02/l-islam-et-le-dr-jeffrey-lang.html

 
L’historien Paul-Eric Blanrue s’est converti à l’islam en 2009 : “Devenir musulman a été pour moi une prise de conscience”

La Rédaction E&R.


R.G. : Claude Covassi a écrit suite à ta dernière réponse de notre entretien que tu n’étais pas de ceux qui dévoilent leurs opinions sur la spiritualité en général. Ta phrase en intrigue donc plus d’un. Peux tu nous en développer un peu plus et surtout comment es tu arrivé à cette réflexion ?

Paul-Eric Blanrue : Commençons par rappeler ces trois phrases : “L’islam est devenue la spiritualité des révolutionnaires au service de la vérité et de la justice contre le nouvel ordre mondial. Cet islam-là existe dans le coeur de chaque être humain, il suffit de l’écouter. Si les catholiques le comprennent et font alliance avec les musulmans au lieu d’en avoir peur, la partie est gagnée !”

Je m’explique : notre Occident a converti le monde entier au règne de l’argent, à la religion de la consommation à outrance et du rendement, au fétichisme de la marchandise, au culte de la productivité et à l’intégrisme du Progrès, le tout accompagné d’un écrasement impitoyable des cultures traditionnelles et de la promotion d’une imbécillité générale mise au service d’une dictature mondialiste en devenir, dirigée par une hyperclasse sionisée (et non pas par les Etats-Unis, qui n’en sont aujourd’hui qu’une dépendance, une marionnette, une colonie).

Qui réagit aujourd’hui à cette décrépitude occidentale ? Qui a précieusement conservé, comme un diamant, une haut degré de spiritualité qui s’oppose radicalement à la dictature de l’argent ? L’islam ! Dans l’islam, Dieu seul possède. Le Coran condamne sans réserve celui « qui amasse des richesses et qui les compte » et la sagesse musulmane lutte chaque jour contre l’usure, contre la thésaurisation, contre l’accumulation inégalitaires des richesses. Par l’interdiction du riba, le fric gagné sans travail. Par l’institution du zakât, le prélèvement sur le capital qui a pour mission de purifier la richesse. Si on demande tant, depuis longtemps, à l’islam de s’occidentaliser, c’est pour qu’il entre dans le Système, qu’il accepte les diktats du FMI et en croque à son tour. Qu’il renonce à ses préceptes pour cesser de résister. Et pourquoi le somme-t-on de le faire d’une façon si rude et inhumaine ? Parce qu’il ne peut pas, par essence, s’assimiler à ce mode de vie décadente, sauf à se renier totalement comme certains pays dits islamiques et renégats l’ont fait. Il y a bien sûr des résistants dans toutes les religions, y compris dans le judaïsme, mais aujourd’hui aucune religion plus que l’islam n’est à ce point opposée au modernisme dans ce qu’il a de plus bas et veule. Par conséquent, aucune révolution d’envergure ne se fera sans l’islam, devenue l’avant-garde de toutes les contestations du monde présent.

Les jazzmen américains l’avaient compris très tôt ; comme Malcolm X, évidemment ; comme Mohamed Ali, même s’il a depuis baissé sa garde. On le constate aujourd’hui en France, c’est l’islam qui est en train (même malgré lui !) de secouer la société française ronflante, et pas cet asticot de Mgr Barbarin, qui s’emmêle les pinceaux en tentant d’expliquer pourquoi ce ne sont pas « les juifs » qui auraient tué Jésus, ce qui figure pourtant en toutes lettres dans les Évangiles. Et si, d’après moi, les musulmans doivent s’allier aux catholiques, c’est parce ceux-ci, s’ils ont le courage de revenir à leurs valeurs d’origine contrairement au sus-cité cardinal Barbarin, sont également des révolutionnaires dans l’âme : il y a du Saint-Just chez Jésus quand il chasse au fouet les marchands du Temple ! Depuis l’affaire Williamson, Benoît XVI (à qui les sionistes ne pardonnent pas non plus de vouloir béatifier le vénérable Pie XII, pour qui le grand rabbin de Rome s’était pourtant converti à la religion catholique en 1945, en remerciement de ce que le Pape avait accompli pour sa communauté durant la guerre) est devenu leur ennemi irréductible à son corps défendant, bien qu’il ne cesse de leur donner gage sur gage.

Et puis, il n’y a rien à faire : l’Évangile de saint Jean leur reste en travers de la gorge ! Et combien d’autres paroles du Christ, d’ailleurs ! Tiens, au hasard : Matthieu 23, 33-35 : « Serpents, engeance de vipères ! comment pourrez-vous échapper à la condamnation de la géhenne ». Luc 9, 41 : « Race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je ? ». Et encore Jean 8, 44 (c’est toujours Jésus qui s’exprime) : « Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir. Il était homicide dès le commencement et n’était pas établi dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui ; quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu’il est menteur et père du mensonge. » Sérieux contentieux ! On pourra noter que les sionistes, si critiques envers le Pape, et se proclamant représentants des juifs, n’ont jamais, de leur côté, fait repentance pour la mise en croix de Jésus. Du coup, lorsqu’on leur coupe le sifflet, les catholiques commencent à leur tour à ne plus supporter la censure et l’oppression intellectuelle dont ils sont victimes. À telle enseigne qu’en octobre 2010, le synode du Moyen-Orient a contesté l’utilisation de la Torah pour justifier la colonisation en Cisjordanie. « Nous chrétiens, ne pouvons parler de Terre promise pour le peuple juif. Il n’existe plus de peuple élu. Tous les hommes et les femmes sont devenus le peuple élu », a déclaré l’archevêque de l’Église grecque melchite, Cyrille Salim Bustros.

C’est un bon début qu’on ne peut comprendre que si on prend conscience que les cathos sont dans la même situation que les musulmans : humiliés jour après jour. Et ils le sont pour les mêmes raisons et par les mêmes agents, qui tentent de canaliser leur rage sur un ennemi qui n’en est pas un, l’islam, en jouant, avec roulement de tambours, le thème du pseudo-choc des civilisations. Il faut casser cette logique. Comme ce qui s’est passé au Liban entre le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, et le président du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, il faut faire une alliance stratégique rapprochant cathos et musulmans. C’est ce que les sionistes redoutent le plus. Numériquement parlant, la raison pour laquelle ils en ont peur est facile à comprendre. Et métaphysiquement aussi, pour ceux qui savent lire. Car je rappelle que dans le Talmud, Jésus est présenté comme un bâtard, un fou, un faux Messie et un sorcier bon à lapider et à pendre, tandis que sa mère Marie est montrée comme une infidèle et une prostituée. Dans le saint Coran, au contraire, annoncé par l’ange Gabriel à Marie qui l’a conçu miraculeusement, Jésus est un messager de Dieu, un Prophète, le Messie attendu, et il reviendra à la fin des temps avec le Mahdi pour terrasser l’Antéchrist. La petite différence d’approche est assez claire. C’est pourquoi tout est fait par l’effacer et désigner de faux coupables…

R.G. : Tu as fondé et présidé pendant des années le Cercle Zététique, notamment spécialisé dans la démystification des étrangetés historiques entre autres. Pourrais tu nous expliquer en quoi il consistait et ce qu’il en est advenu par la suite. Il semble que la doctrine des chercheurs qui avaient été réunis était le scepticisme, qui consistait à douter de tout et à se démunir de tout préjugé. Remettre en cause et douter sans préjugé. Est ce toujours d’actualité ?

J’ai fondé le Cercle zététique en 1993, avec divers chercheurs, universitaires ou non, dans l’objectif de chercher ce qu’il y avait de vrai (ou pas) dans les assertions de ceux qui prétendaient détenir des pouvoirs paranormaux, comme le charlatan israélien Uri Geller, par exemple, qui prétendait tordre les petites cuillers par la seule force de sa pensée. Pas de chance, dans son cas, c’était juste un truc d’illusionniste, facile à reproduire par un homme de l’art… Nous nous sommes peu à peu agrandis (nous étions 600 à la belle époque, au milieu des années 1990, avec comme têtes d’affiche le professeur Henri Broch et le magicien français Gérard Majax) et nous avons mené toutes sortes d’enquêtes sur des sujets « borderline » : maisons hantés, soucoupes volantes, astrologie, histoire mystérieuse… Notre intention était d’étudier tout cela avec sérieux et esprit critique, sans préjugé mais surtout sans tomber dans le sensationnalisme à la mode : nous étions à l’époque de la fumeuse émission « Mystère » sur TF1 et de l’extraterrestre de Roswell, imposture désormais reconnue !

Nous avons fait un pied de nez à Paco Rabanne, en août 1999, quand il a annoncé l’explosion sur Paris de la station orbitale Mir… Puis, pour des raison internes et externes, le CZ s’est peu à peu éteint et j’ai décidé de m’attaquer en solo à d’autres formes d’impostures, plus actuelles, sociales et aussi plus risquées. C’est ce que j’ai fait en expliquant les dessous du mariage arrangé de “prince de sang mêlé” Sarkozy avec la demi-mondaine Carla Bruni, en reprenant à zéro l’affaire Kerviel (ce qui m’a permis d’annoncer la Crise sur France 2, chez Laurent Ruquier, six mois avant qu’elle ne survienne), les petits secrets du best-seller et Prix Goncourt de Jonathan Littell, etc… Jusqu’à en arriver à Sarkozy, Israël et les juifs, en 2009, aboutissement logique de tout ce qui a précédé. Je plains ceux qui en sont restés au pseudo-cosmonaute de Palenque et au triangle des Bermudes ! Avec ce dernier livre, je suis tombé sur la plus grosse des mystifications actuelles : le sionisme. Inutile de te dire que beaucoup de ceux qui étaient membres du Cercle zététique, prêts à dénoncer haut et fort avec moi l’inauthenticité de suaire de Turin, ont compris qu’il serait bien plus compliqué pour eux d’entrer sur ce terrain…

Ils ont disparu dans la nature ! Ceci étant, comprends bien une chose : le CZ avait une devise : “Le droit au rêve a pour pendant le devoir de vigilance”. Nous n’avions pas de « doctrine », ni de philosophie. Nous agissions seulement avec une méthode rationnelle au rasoir, ce qui nous a parfois fait qualifier de rationalistes fanatiques ou bornés, mais c’était inexact car nous tentions juste de déceler une supercherie quand il y en avait une, voilà tout. Il y avait de nombreux croyants chez nous, et même un prêtre, l’abbé Joblot, qui appréciait tout particulièrement la critique biblique dans laquelle je m’étais engagé. Enfin, pour répondre à ta question, je suis évidemment toujours le même qu’auparavant, exactement le même, c’est-à-dire que j’emploie toujours la même méthode d’investigation critique lorsque j’ai affaire à une histoire étrange qui a une prétention scientifique. Je juge sur des preuves positives, sur du concret. C’est mon label de qualité, et c’est pour cela que de nombreuses revues historiques, à commencer par Historia, où je travaille depuis 2003, ont fait appel à mes services. Je ne renie pas une ligne de ce que j’ai écrit. Le tout est d’en connaître le contexte.

Je me demandais si tu pensais à recréer une association dans le même style que le Cercle Zététique mais dans un genre plus étendu, pour étudier des mystifications encore plus grosses, comme l’Histoire officielle ?

Ce groupe informel existe, il se nomme le Clan des Vénitiens et dispose de son propre site, qui produit chaque jour de nombreuses informations. Pour moi, le temps des associations et des AG est fini : trop lourd et inadapté à notre époque, où tout va très vite. Il faut savoir être réactif, travailler en réseau : fini la paperasse et les grades ! Tout le monde travaille à la même enseigne, il n’y a pas de gourou-qui-sait-tout, c’est l’égalitarisme spartiate. Mais comme tout se passe à la Vénitienne, l’aspect spartiate est relatif, on met des roses sur notre cuirasse… J’en profite pour signaler que si ce petit groupe informel s’associe à Venise, c’est non seulement parce que c’est ma ville-fétiche, celle où je vis une partie de l’année et où j’écris, celle qui est aussi le fil rouge discret de mes livres depuis longtemps, mais encore parce que San Marco est le plus beau symbole du combat que je mène pour la coopération des catholiques et des musulmans. San Marco : une « mosquée-basilique », qui ne ressemble pas aux église italiennes traditionnelles mais qui s’inspire directement, par-dessus mer et continent, du modèle des édifices byzantins. Venise est le lieu du croisement entre l’Orient et l’Occident.

C’est un peu de Byzance en terre d’Europe. Venise, ville charnière, point de jonction, passerelle entre les civilisations…. René Guénon aurait aimé s’y promener, je pense, au moins sous la plume d’Hugo Pratt. De haut de sa mort, Nietzsche, qui logeait régulièrement face au cimetière San Michele où repose Ezra Pound, un autre poète qui sent la poudrière, lui aurait sans doute rappelé de façon très évolienne que « l’Islam suppose des hommes pleinement virils… » Questions subsidiaires : et si c’était par l’islam que l’on pouvait revivifier la figure de Jésus et dynamiser la teneur de son message révolutionnaire ? Et si l’on réussissait l’alliance qui a échoué entre Templiers et Ismaélites ?

Le site Lesogresinfos.com s’est mis à lancer des rumeurs il y a de cela plusieurs semaines, notamment sur une série de conversions à l’islam de personnalités telles que toi, Alain Soral, John Bastardi Daumont, Dieudonné entre autres. Alain Soral a démenti à ce propos, les autres ne se sont pas exprimés publiquement à ce sujet. C’est une question qui touche très personnelle que je vais te poser à présent. Qu’en est il de toi Paul Eric ? Est ce une rumeur à ton sujet ? Veux tu nous clarifier tout ceci ?

J’ai été le premier à faire un communiqué en réponse sur le site des mes amis du Clan des Vénitiens, en répondant que cette rumeur était totalement bidon. Des arnaqueurs du site sioniste JSSnews prétendaient même que cette conversion subite était financée par les Iraniens ! Et puis quoi encore ? Les Iraniens sont très respectueux des croyances des leurs (la communauté juive d’Iran est l’une des plus heureuses du monde) et a fortiori de leurs hôtes : nous n’avons jamais parlé de religion, ni de nos vies personnelles. Bref, aucun de ceux qui se sont rendus en Iran ne s’est converti là-bas ni en rentrant en France. Il y a parmi eux des musulmans, d’autres qui, peut-être, le deviendront un jour, je n’en sais rien, d’autres qui ne le seront jamais.

Ce sera à eux de le dire. Pour ma part, je considère en général que ces questions sont d’ordre intime. Je n’y ai pas répondu pour le moment, sauf en privé, à quelques rares amis. Mais après réflexion pourquoi se cacher ? Nous ne sommes pas à l’époque des catacombes ! Au moment où les plus hautes instances de l’État montrent l’islam du doigt, il est temps de sortir de mon silence. Et puis, ceux qui me font l’honneur de me lire ou de m’écouter ont le droit de savoir qui leur parle et “d’où” je leur parle, comme on dit…

Ma shahada a été accomplie en décembre 2009, en présence du maître soufi Ammanoullah, de Khalid Wiss et d’un ami commun universitaire.

Que dire de plus ? Devenir musulman a d’abord été pour moi une prise de conscience, qui s’est muée en une prise de partie pour les exclus : j’avais une volonté très nette d’appartenir concrètement au camp des Spartacus d’aujourd’hui, ceux qui sont entrés en rébellion contre un système aliénant. Être musulman, pour moi, est désormais un vécu. J’appartiens à cette race de l’esprit, qui prend le nom d’islam, où tout commence par la Beauté. Percevoir la Beauté rend possible la présence du divin, qui permet de désigner le Dieu unique, indéfinissable, indicible, Celui qui ne peut ni se percevoir ni se concevoir, Celui qui échappe aux cadres anthropomorphiques, Celui dont il est écrit : “Où que soyez, il est avec vous !” Voilà l’Islam : une proximité spéciale, constante et privilégiée avec la Divinité. Il y a si peu de réelles contraintes dans l’islam (beaucoup de démystifications sont encore à effectuer dans ce domaine), que je dis volontiers, dans un esprit de paradoxe proche de celui du grand catholique Chesterton, que l’islam c’est l’athéisme plus Un ! L’Un, c’est le Tawhid. Et voilà tout. C’est aussi simple. C’est pourquoi on pourrait écrire dix mille livres sans épuiser le sujet !

Quel est ton point de vue sur le “débat politique actuel” en France, notamment sur ce fameux concept appelé “laïcité” ? Cacherait il d’autres aspects politiques moins reluisants de l’élite française ? Quel est le but de ce débat d’après toi ?

Écoute, même si ma famille catholique vient d’Italie pour sa majeure partie, je suis né à Metz, en Moselle. Or en Alsace-Moselle, le régime concordataire mis en place sous Napoléon Ier en 1801 est toujours en vigueur. Pourquoi ? Parce que la loi de 1905, dite de séparation de l’Église et de l’État, qui mettait un terme à ce concordat, a été votée alors que l’Alsace et la Moselle étaient rattachées à l’Allemagne, après la défaite de 1871, et qu’elle n’a jamais été abrogée par la suite. Selon cette loi, curés, pasteurs et rabbins sont payés par l’État. Les évêques de Metz et Strasbourg sont nommés par le chef de l’État. Pas mal, non ? Lorsque j’étais gamin (j’ignore si cela a encore lieu), les cours de religion étaient obligatoires. Il fallait une dispense des parents pour y échapper. Et ces cours comptaient dans la moyenne jusqu’en troisième ! Le climat est tel que lorsque j’étais en cours élémentaire, l’école laïque que je fréquentais s’appelait « Sainte-Thérèse » et qu’il y avait une croix dans chaque classe. Je n’en étais pas autrement choqué, mais enfin est-ce bien cela, la laïcité à la française dont on nous rebat les oreilles nuit et jour ? Je ne crois pas une seconde à la sincérité du débat autour de l’islam, qui n’a d’ailleurs pas réussi à son premier instigateur, Philippe De Villiers….

Tout ce barouf n’a d’autre but, pour l’UMP, que de capter les voix du FN, comme en 2007. Si cette tactique ne fonctionne pas, cela fera le jeu de Marine Le Pen, qui sera propulsée au second tour de la Présidentielle : dans ce cas, celui ou celle qui lui fera face pourra se frotter les mains, car les journaux qui lui font une promo d’enfer en ce moment seront les mêmes à crier comme des damnés au retour du fascisme, comme en 2002 ! Et qui aura gagné ? Les mêmes que d’habitude. Bref, on stigmatise les musulmans pour des ambitions bassement électoralistes. On cherche à affoler les Français en leur disant que l’islam sera majoritaire en France dans 30 ans mais en attendant, Sarkozy, DSK et la clique sioniste dans son ensemble se partage le gâteau. Un vrai débat sur l’islam devrait non seulement poser des vraies questions, mais permettre également d’apporter de vraies réponses.

Les mêmes qui disent que l’islam est une religion puritaine se scandalisent par exemple de la polygamie, des harems des sultans ou du « mariage d’une heure » permis dans le chiisme : n’est-ce pas bizarre ? Les autres font leurs choux gras avec l’excision, alors que la simple circoncision n’est pas obligatoire en islam ! Des campagnes médiatiques nous font croire que l’islam est l’ennemi des animaux, alors que le Coran interdit de tuer une bête autrement que pour se nourrir. On dit que l’islam une religion étriquée, alors qu’elle ne comporte pas de sacrements. Le faux débat sur les filles voilées cache le fait que toutes nos grands-mères de France, il y a trente ans, portaient le foulard, et que la Vierge Marie elle-même le porte sur toutes ses représentations ! On nous serine avec le sectarisme islamiste alors qu’il n’y a pas d’hérésie sur la doctrine en islam, y compris entre sunnites et chiites.

On raille le musulman parce qu’il ne boit pas d’alcool et ne fume pas : devrait-il conduire avec une bouteille de whisky dans le coco et un cigare dans le bec pour être aux normes ? Faut-il parler de soumission des femmes en Islam ? Elles ont le droit de devenir iman, qui dit mieux ? Le théologien et poète Ibn ‘Arabî contemple Dieu dans la femme : c’est du sexisme ? Un peu de sérieux ! Les Français n’ont pas à avoir peur d’être islamisés de force pour la bonne raison que le Coran l’interdit : « Pas de contrainte en religion » . Mais qui le dit ?

Écoutons plutôt Lamartine, qui parle du Prophète :

« Jamais un homme ne se proposa, volontairement ou involontairement, un but plus sublime, puisque ce but était surhumain : Saper les superstitions interposées entre la créature et le Créateur, rendre Dieu à l’homme et l’homme à Dieu, restaurer l’idée rationnelle et sainte de la divinité dans ce chaos de dieux matériels et défigurés de l’idolâtrie… » Écoutons George Bernard Shaw : “Ce dont le monde a le plus besoin est un homme qui a l’esprit de Mohammed. Les hommes religieux dans le moyen-âge, par ignorance et par fanatisme, ont propagé une image obscure de la religion de Mohammed qu’ils ont considéré comme l’ennemi du christianisme. Mais après avoir eu connaissance de l’histoire de cet homme, j’ai trouvé que c’est un prodige exceptionnel (…) J’ai toujours eu haute estime pour la religion de Mohammad à cause de sa merveilleuse vitalité. C’est la seule religion qui me semble posséder cette capacité d’assimilation aux différentes étapes de l’existence. (…) En parlant de la foi de Mohammad, j’ai prédit que cette dernière serait acceptée par l’Europe de demain comme elle est déjà acceptable par l’Europe d’aujourd’hui.” Écoutons Goethe : « L’homme est sans cesse inquiet parce qu’il pense qu’il ne peut pas faire face aux difficultés, mais avec plus de précision nous comprenons que tous les hommes peuvent vaincre la peur, à condition d’entrer dans l’idéologie salvatrice de l’Islam et de s’en remettre à Dieu. » Écoutons Napoléon : « Mahomet a détruit les faux dieux, renversé le temple des idoles dans la moitié du monde, propagé plus que qui que ce soit la connaissance d’un seul Dieu dans l’univers… Mahomet fut un grand homme, intrépide soldat…. Grand capitaine, éloquent, homme d’État, il régénéra sa patrie et créa au milieu des déserts de l’Arabie un nouveau peuple et une nouvelle puissance. » Écoutons Voltaire : « Sa religion est sage, sévère, chaste et humaine : sage puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystère ; sévère puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône, bien plus rigoureusement que le voyage de La Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité, la tolérance. » Ces gens-là n’étaient-ils pas de bons Européens ?

Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-historien-Paul-Eric-Blanrue-s-est-converti-a-l-islam-en-2009-Devenir-musulman-a-ete-pour-moi-une-5802.html

 
Une famille entière convertie à l’islam ! Témoignage d’une adorable maman 

 

Quel beau destin que celui de cette famille convertie à l’islam, le cœur illuminé par la foi.

À présent l’amour et le respect des règles religieuses rythment leur quotidien.

Pour certains un miracle, pour d’autres une destinée, pour moi les deux.

Une famille entière convertie à l’islam !

Talamize vous fait découvrir une interview exclusive.

Celui d’une maman qui aime ses enfants,

et qui les voit embrasser l’islam, changer de prénom, d’habitudes alimentaires, de tenue vestimentaire, de comportement envers elle et les autres, pour à son tour suivre son destin et rejoindre ses enfants dans leurs croyances et convictions.

C’est avec émotion que j’ai pu poser quelques questions à cette maman qui nous raconte le destin de sa famille convertie à l’islam.

Une famille entière convertie à l’islam !

 

1/Assalamou’alaykoum Madame, pouvez-vous, vous présentez brièvement ?

Wa ‘alaykoum salam, je m’appelle Djamila, Dominique, j’ai 61 ans.

Je suis issue d’une famille catholique de six frères et sœurs. J’allais souvent à l’église avec mes grands-parents pendant mon enfance. J’ai dû travailler dans différents domaines pour pouvoir élever mes cinq enfants toute seule.

 

2/ Vous avez dit Djamila, d’où vous vient ce prénom ?

J’ai choisi ce prénom depuis ma conversion à l’islam en novembre 2008.

 

3/ Expliquez-nous comment avez-vous découvert l’islam ?

J’ai découvert l’islam par mon fils aîné qui s’est converti en 1998, et qui nous racontait et nous expliquait le bien de cette religion.

 

4/ Quelle réaction avez-vous eu quand vous avez appris la conversion de votre fils aîné ?

Au début, je pensais que ce n’était qu’un passage, mais avec le temps je le voyais mieux dans sa peau, vraiment investi et j’aimais bien l’entendre nous parler de cette religion.

Une famille entière convertie à l’islam !

 

5/ Donc ! Le premier converti à l’islam, c’est votre fils aîné, comment s’est passée la suite des événements ?

Mon grand garçon avait un rôle important dans notre famille, étant seul à élever mes enfants, les responsabilités qu’il avait pris en charge, ont fait de lui un exemple pour son frère et ses trois sœurs. Ils l’ont toujours écouté et respecté comme un grand frère.

Mon fils nous parlait beaucoup de la religion, il nous racontait différentes histoires sur les prophètes, sur le but de notre existence, il nous disait souvent que notre bonheur ici-bas et dans l’au-delà était uniquement dans cette religion.

On voyait bien qu’il souhaitait que l’on découvre le bonheur qu’il vivait.

J’ai vu deux ans après mon deuxième garçon suivre la même voie que son frère et trois ans plus tard mes trois filles.

Une famille entière convertie à l’islam !

 

6/ Vous êtes une maman qui aime ses enfants et respecte leur choix, mais qu’en était-il de votre entourage ?

Cela a été très difficile, à cette époque on ne connaissait encore rien de l’islam, changer de religion c’était quelque chose d’inacceptable.

Que ce soit avec mes parents ou mes frères et sœurs, tous étaient contre mes enfants ou plutôt cette religion. Car avant, ils aimaient beaucoup mes enfants avant qu’ils ne se convertissent à l’islam.

 

7/ Malgré toutes les difficultés que vous avez pu rencontrer, vous-même avez accepté l’islam comme religion. De quelle façon et pourquoi ?

Même si au début je respectais le choix de mes enfants, cela m’était impossible de changer, c’était également pour moi une façon de contredire toute l’éducation que j’ai reçue.

Mais au fur et à mesure des événements de la vie, les paroles de mon fils prenaient plus de sens, et m’apportaient toujours une solution.

Ce n’est que dix ans plus tard qu’à mon tour je me convertis à l’islam.

Une famille entière convertie à l’islam !

 

8/ Pouvez-vous nous expliquer le jour de votre conversion ?

Je m’en souviens très bien, nous étions tous réunis pour un repas, car mon fils aîné et son épouse partaient en Égypte le lendemain.

Comme à son habitude mon fils nous parla encore de l’importance et des bienfaits de l’islam et m’a demandé si je voulais me convertir à mon tour.

Ce jour-là ! J’ai accepté, car maintenant il était devenu évident que l’islam était la seule religion acceptée par Dieu.

Après avoir répété le témoignage de foi, j’ai ressenti un bien-être inexplicable m’envahir, j’ai pris mon fils dans mes bras et je lui ai dit, je t’aime fort et merci, merci…

Tout le monde pleurait de bonheur et de joie.

 

9/ Cela fait huit ans maintenant, qu’en est-il aujourd’hui ?

À ce jour je remercie Allah de nous avoir guidés, nous sommes une famille unie, tous mes enfants sont mariés et j’ai 15 petits enfants.

 

10/ Djamila ! Que voulez-vous dire à ceux qui liront votre témoignage ?

Cette religion m’apaise, donne un vrai sens à ma vie. Je vois mes enfants épanouis et nous sommes bien comme ça.

Lisez bien mes paroles, et je vous souhaite le même bonheur que le mien.

 

Merci Djamila, c’était un vrai plaisir d’entendre votre témoignage.

Une famille entière convertie à l’islam !

Voilà ! J’espère que son témoignage vous éclairera.

Qu’Allah te récompense maman par ce qu’il y a de mieux ici-bas et dans l’au-delà, pour avoir rendu visite à ton fils et tes petits enfants à Marrakech, et bien voulu répondre à cette interview.

Ton fils qui t’aime…

Laisser un petit mot gentil pour ma merveilleuse maman, ou bien, écrivez-lui une belle invocation, pourquoi pas !

Moussa, Abou Youssouf

Fondateur du site Talamize & Concepteur de supports interactifs Ludo-éducatifs

Source:

http://www.talamize.com/famille-entiere-convertie-a-lislam/

 
Léopold Weiss (Muhammad Asad) : la quête spirituelle d’un personnage hors du commun

Léopold Weiss connu sous le nom de Muhammad Asad est issu d’une dynastie rabbinique des confins de l’Europe, dont le grand père Benjamin Weiss de Czernowitz, était connu pour ses colères, ses passions, et ses œuvres. Léopold Weiss nait à Lemberg en 1900, ville des confins orientaux de l’Empire austro-hongrois. Il restera une personnalité fascinante voire une énigme pour certains, de par son parcours hors du commun et sa quête spirituelle : personnage aux multiples facettes dont l’écheveau de son parcours traverse l’Histoire du XX ème siècle pour nous en dévoiler les inquiétudes et les espoirs qui restent toujours d’actualité dans un monde en plein questionnement si ce n’est crise, face aux périls qui ont jalonné l’Histoire et dont nous subissons les effets de nos jours encore.

Issu d’une famille de rabbins orthodoxes, puis assimilée à la figure du père qui exerça le métier d’avocat et se détacha peu à peu de la religion de ses ancêtres pour épouser la culture allemande. Toutefois, le père Kiwa (Karl) Weiss qui était peu pratiquant, fut contraint dès son plus jeune âge de suivre un enseignement rabbinique des plus strict, de façon à ce qu’il ne fasse pas comme un de ses oncles qui se convertit au christianisme pour répudier sa femme et épouser une non-Juive.

C’est pour cela que Léopold Weiss jouira au contraire d’une éducation plus souple, qui lui permettra de développer son esprit critique. Néanmoins, il sera au fait des écritures anciennes dont l’araméen et l’hébreu qui lui permettront de lire les textes de l’Ancien Testament, de la Mishnah et de la Guermarah au point d’en être familier et d’en maîtriser la langue, tout comme l’arabe avec le Coran bien des années plus tard, et auquel il donnera un remarquable essai de traduction.

 

Déjà adolescent à Vienne, il sera assistant du cinéaste Murnau, puis journaliste de la célèbre Frankfurter Zeitung pour en être plus tard correspondant spécial en Palestine. Il fréquentera les cafés de Vienne. Il écrit à ce propos, « Le café viennois détruit notre intelligence et notre culture. Notre vie littéraire gît morte dans ce gouffre de brouillard et de fumée. » (Cf, correspondance avec Edmund Wengraf). Il y rencontra sûrement des personnalités telles que Sigmund Freud et fut au fait des théories psychanalytiques les plus récentes de part l’intermédiaire de son oncle Dorian Feigenbaum avec qui il partira en Palestine, mais en éprouvera toutefois une forme d’insatisfaction.

Il écrira dans son livre le plus connu, Sur le chemin de la Mecque, (p. 57-58), « Les conclusions de la psychanalyse, à laquelle j’étais introduit dans ces jours de perplexité de jeunesse, me laissaient également, bien que pour des raisons différentes, insatisfait. » Il faut comprendre ce sentiment et ce vide existentiel face à une société autrichienne secouée par la première guerre mondiale et en proie au matérialisme et au nationalisme, si ce n’est le fascisme le plus inquiétant, qui donnera lors de la seconde guerre mondiale le pire génocide. C’est ce qui conduira Léopold Weiss à développer une personnalité qui était en perpétuel questionnement et recherche de sens.

D’ailleurs, dans le judaïsme de ses aïeux, il lui reprochera une dimension particulariste et un aspect trop ritualiste. Il ne pouvait comprendre comment un Dieu puisse se préoccuper autant du sort d’une nation particulière. Cela lui paraissait suspect. A l’époque, il avouera et écrira qu’il pensait même, (ibid, p. 57-58), « récompensant (le peuple élu) par ses conquêtes s’il suivait sa voie droite et le faisant souffrir entre les mains des incroyants chaque fois qu’il s’en écartait » ; de façon à expliquer sa méfiance. Bien entendu, plus tard en se convertissant à l’islam, il comprendra la place prépondérante que les Banû Israël tiennent dans le Coran, ce qui le réconfortera dans son questionnement, son choix et sa conversion à l’islam.

 

Enfin, Léopold Weiss passera de longues années au Moyen-Orient au contact des bédouins palestiniens et arabes, où il trouvera l’incarnation de ses ancêtres spirituels. Il écrira même, (ibid, p. 89), « Il m’apparut soudain, avec une de ces clartés qui éclatent parfois au-dedans de nous-mêmes et semble illuminer le monde pendant le temps d’un battement de cœur, que David et le temps de David, comme Abraham et le temps d’Abraham, étaient plus proches de leurs racines arabes _comme le sont les bédouins d’aujourd’hui_ que les juifs d’aujourd’hui qui se prétendent leurs descendants…»

Comme l’écrit si bien Florance Heymann, dans Un juif pour l’islam (éd. Stock), Lépold Weiss comme la plupart des Européens qui débarquaient au Moyen-Orient avec quelques notions romantiques et erronées ne pensaient jamais à la Palestine comme à une terre arabe. A ce propos Muhammad Asad écrit, « Bien sûr, je savais vaguement que certains Arabes y vivaient, mais j’imaginais qu’il ne s’agissait que de nomades vivant sous la tente dans le désert ou des habitants d’oasis idylliques. Comme toutes mes précédentes lectures sur la Palestine avaient été écrites par des sionistes, je n’avais pas compris que les villes, elles aussi, étaient pleines d’Arabes, à tel point qu’en 1922 on comptait en Palestine près de cinq Arabes pour un seul Juif, ce qui en faisait un pays arabe beaucoup plus que juif. »

Léopold Weiss, quelques années plus tard, se convertit à l’islam à l’âge de 26 ans. Surpris par la seconde guerre mondiale dans les Indes britanniques, il se retrouve interné comme ennemi autrichien dans la région de Bombay. Il y apprendra par courrier la déportation de ses parents. Il sera un ami intime du Roi Fahd d’Arabie saoudite auquel il conseillera en vain de se méfier du matérialisme occidental qui risquerait de détruire leur mode de vie authentique qui l’avait tant séduit. Il participera à l’aventure de la fondation du Pakistan, dont il deviendra même ambassadeur et représentant à l’ONU, et il en sera l’idéologue au côté du fameux Muhammad Iqbal.

 

Mais, face aux « indépendances » et aux Etats-Nations naissants, Muhammad Asad comprit fort bien le danger qui se pointait, pour l’avoir connu en Occident. Sur le long terme, la montée des nationalismes allait non pas former une Masse et une Puissance islamique homogène comme le redoutait Elias Canetti et comme le redoutent encore certains sionistes, mais un morcellement de l’Empire Ottoman, démantelé par les puissances mandataires britanniques et françaises, pour arriver aux objectifs et projets dont nous voyons les résultats encore aujourd’hui : diviser pour mieux régner. Même à l’aune de l’impérialisme américain et des révolutions arabes, rien de mieux que d’attiser les guerres ethniques et religieuses (Kurdes, chrétiens orientaux, chiites, sunnites) voire même tribales (Irak, Afghanistan, Lybie) et tensions entre laïques pro-occidentaux et islamistes.

Devant des musulmans en proie à la modernité et au nationalisme, le rêve de Muhammad Asad d’un Etat islamique idéal au Pakistan s’évanouira. Dès lors, il ne sera pas compris et passera au pire comme suspect pour avoir répudié son épouse d’origine arabe pour en prendre une d’origine européenne, et au mieux comme un idéaliste. Muhammad Asad restera fidèle à sa foi islamique, mais le constat d’une « Oumma » mythique ne fera que confirmer les chiismes et les tensions qui perdurent depuis la mort du prophète Muhammad (saws). Néanmoins, ce qui restera frappant chez cette personnalité hors du commun qu’est Muhammad Asad, c’est que son identité n’était pas prédéterminée mais en devenir et en constant mouvement et questionnement. Pour reprendre Heidegger, « (Le commencement) ne gît pas devant nous (…) mais il se dresse devant nous ».

Conclusion…

Contrairement à une vision de l’intérieur plus complexe telle que celle de Muhammad Asad, ce que bien des musulmans ont en tête, c’est que la masse et la puissance pour reprendre le concept d’Elias Canneti, ou le nombre démographique de musulmans ou ce que certains appellent Oumma (communauté des croyants) n’est pas quantifiable et garante d’un rapport de cause à effet. Il suffit de se rappeler du hadith du prophète Muhammad (saws) qui dit : « Viendra un temps où les musulmans seront nombreux tels l’écume de la mer, mais leurs ennemis les mangeront comme autour d’un plat (…) du fait qu’ils auront l’amour des richesses de ce bas monde dans leur cœur et la peur de mourir ».

L’Oumma ou « Dar-al-islam » (maison ou territoires islamiques) n’est que la délimitation théorique de ce qui constituait autrefois les Empires ou les dynasties, sachant que le modèle d’Etat-Nation avec le tracé des frontières est récent. A notre époque ces notions de Dar-al-islam sont obsolètes. Déjà dans son questionnement, au XII ème XIV ème siècle Ibn Taymiyya se demandait ce qui différencie ou ce qui qualifie un territoire dit de guerre (dar al-harb) ou dit de paix (dar a-silm) (Mardin, Hégire, fuite du péché et « demeure de l’islam », tarduit par Yahya Michot, éd. Al-Bouraq).

Ce dernier définira l’espace dit « islamique » non pas comme l’étendu d’un Empire islamique mais plutôt comme un espace privé. En effet, il expliquera qu’une taverne dès lors qu’elle devient une mosquée est considérée comme dar al-islam (espace de salut) et si une mosquée devient une taverne, elle devient dar al-kufr (territoire du voilement ou de l’ignorance). Or, à une époque d’assimilation, de retour identitaire, d’athéisme, de modernité, et de conversions, il faudrait plutôt voire la cartographie du monde à la façon d’un Gilles Deleuze organisée en rhizomes, plutôt que d’avoir une vision obsolète du monde dans lequel on vit : en blocs enracinés, compacts et homogènes, bien séparés et quasiment hermétiques.

D’ailleurs, il est frappant de voir comment les nationalistes français parlent de territoires perdus de la République comme ceux en d’autres époques qui parlaient de dar al-harb (territoires de guerres). Le monde est constitué d’une intrication de citoyens qui au sein d’une même famille peuvent être aussi bien touchés par la grâce de la foi, que par les idées des Lumières européennes. La Oumma ou communauté des croyants est dispatchée à travers les générations (depuis Adam), les sociétés, les cultures : des Favelas du Brésil jusqu’aux quartiers chics de Paris.

Et d’un point de vue eschatologique cette Oumma s’étend à travers le Temps, sans que l’on sache qui sera sauvé ou qui sera perdu, parce que Le Seul détenteur de ce secret ou mystère ou Ghayb n’en est qu’Allah. La bipartition du monde entre croyants et non-croyants n’est pas le propre de l’Islam comme semblait le suggérer Elias Canetti, mais le propre de toutes religions, sauf que la réalité est bien plus complexe et présente un éventail des plus variés de courants: tendance traditionaliste, libéral, mystique, moderniste, conservateur, etc.

L’enseignement que nous en donne le Coran, c’est que ce n’est pas le nombre de croyants qui est déterminant, mais l’intentionnalité ou la sincérité ou l’exemplarité de ceux qui portent le Témoignage ou le message de Dieu. Rappelons nous que les exemples des récits des prophètes ont tous un point commun : ils n’étaient qu’une poignée de compagnons sincères (Sohaba) face à l’opprobre de leur peuple, l’oppression ou à la tyrannie des puissants (Noé, Moïse, Jésus, Muhammad).

Pour reprendre le concept d’Elias Canetti de Masse et Puissance, ce qui est le plus important ce n’est pas la prétendue masse en elle-même, mais ce qui a provoqué le mouvement initial, l’étincelle. Une forme de big-bang sans cesse renouvelée, « Koun Fayakoun » ou le « Soit et Devient » du Créateur cité dans le Coran à maintes reprises. De cette explosion initiale se perpétue tant bien que mal une masse qui semblerait homogène jusqu’à son inertie et sa disparition. On attribue au prophète cette parole « Le Coran était étranger et il finira étranger ou méconnu », ceci corroboré par le Coran, « Par le Temps, L’Homme va assurément à sa perte, sauf ceux qui ont cru et se sont recommandés le bien, la vérité et la persévérance ». Ou dans une autre parole prophétique, « la fin du monde n’aura pas lieu, tant qu’il restera des croyants » ou encore dans un hadiths Qudsi « même si l’Humanité croyait en Moi (Dieu) cela n’ajouterai rien à ma puissance, et si elle venait à mécroire tout entière cela n’en diminuerai rien ».

Aujourd’hui comme de toute éternité l’islam est une affaire individuelle : liaison du Abd (serviteur) avec son Khaliq (Créateur), rapport vertical et transcendantal.  Chaque humain sera jugé selon ses actes. Quant au rapport horizontal avec la communauté ou la société, il est déterminé par le bon comportement ou l’exemplarité et par la parole respectueuse et incitatrice au bien, à l’image des envoyés prophètes. Dans un monde en proie au nationalisme, au sectarisme, à la perte des valeurs, les musulmans ne peuvent pas se voir comme une masse compacte et homogène, figée et définitive, comme l’avait conceptualisé Elias Canetti. Au contraire, il faut voir cela comme des interactions de cellules, allant dans le sens du Kadr (destin) ou de l’imprévisible Ghayb. Comme le dit le hadith, « certaines personnes sont à une coudée du Salut mais vont au final à leur perte, comme d’autres à une coudée de la perdition et connaîtront le salut ».

Enfin, pour revenir au débat franco-français il est étonnant de voir chez les prétendus laïcs ce mauvais reflexe religieux de stigmatiser en bloc l’autre, alors que nous sommes reconnus comme citoyens et non comme communautés ! En l’absence de chiffres officiels et fiables, liés à la loi informatique et Liberté de 1978 qui interdit tout dénombrement dans les enquêtes officielles portant sur l’appartenance ethnique ou religieuse, les estimations ne sont pas les mêmes. Quoiqu’il en soit, celles-ci se réfèrent à une acceptation large, prenant en compte les référents identitaires, notamment les noms et prénoms, ou leur nationalité si celle-ci est encore étrangère.

Ces chiffres varient, voire augmentent selon les périodes électoralistes et suivant les groupes politiques et leur idéologie plus ou moins sécuritaire, voire xénophobe. A qui profite réellement le communautarisme afin de nous définir en terme de Masses et de reléguer dans des Territoires perdus de la Républiques, avatar des ghettos juifs en d’autres temps ? N’est-ce pas en contradiction avec l’esprit de la République (Liberté, Egalité, Fraternité) qui ne reconnaît que des citoyens ? Surtout à l’ère de la mondialisation…

https://www.google.dz/amp/s/oumma.com/leopold-weiss-muhammad-asad-la-quete-spirituelle-dun-personnage-hors-du-commun/amp/#ampshare=https://oumma.com/leopold-weiss-muhammad-asad-la-quete-spirituelle-dun-personnage-hors-du-commun/

Wilfried Hoffman alias Murad Hoffman

12/06/2006

Revivifier sa FOI

Jeune homme de « bonne famille ».

Issu d'une famille catholique française, bretons d' Ile et Vilaine « émigrés » à Paris plus exactement: on peut dire que je suis de « bonne famille ». Notre arrière grand père maternel est mort pendant la première guerre mondiale fauché par une mitrailleuse allemande sur les bords de la Loire. Du côté paternel notre grand père a combattu en 14 et a été rappelé en 40. Notre père a fait la guerre d'Algérie. Quant à moi j'ai rempli mes obligations militaires au 51ème RT à Compiègne avec le grade de sergent. Loin de moi l'idée de dénigrer les marginaux, mais chez nous il n'y a ni délinquant ni chômeur. A ma connaissance il n'y a pas eu de divorces dans notre famille. Nous avons certaines idées quant à l'honneur, la famille, la patrie et la foi. 


Le silence du clergé me pesait.

Depuis mon plus jeune âge j'ai baigné dans la foi chrétienne. Baptême, communion et confirmation avec de nombreuses retraites spirituelles. Messe tous les dimanches, participation à des œuvres caritatives avec la paroisse et veillées pieuses. J'ai toujours aimé et cherché Dieu. Charles De Foucauld était mon personnage préféré quand j'étais jeune, j'aimais le côté ascète aventurier missionnaire. Je dois dire que je suis très attaché au Christ aussi. Ayant grandi dans les années 80, je ne supportais pas de voir tous les Charlie-hebdo et autres gauchiste franc-maçonniques, railler la religion catholique et galvauder les valeurs chrétiennes. J'ai toujours ces images en tête, les Cabus, les Leluron et les Coluche ricanant sur les plateau de télévision et se livrant à des parodies dégradantes pour galvauder les valeurs chrétiennes. En toutes impunité, sur toutes les chaînes de télévision, dans leurs journaux laïques avec pour seule réponse du clerg é, le silence. La loi sur l'avortement de Mme Weill laissa l'église muette aussi, rien à dire sur le génocide légal du peuple français. Tendre la joue droite... J'en parlais à mes parents qui n'avaient aucune réponse satisfaisante sur le sujet, le père Michel responsable de notre paroisse se murait dans le silence quand je lui posais des questions à ce sujet. J'en ai conçu une certaine amertume. Quel respect y a t il pour les catholiques dans ce pays ? Amis chrétiens: constatez que ceux qui ont abimé la foi catholique et craché sur le Christ (que Dieu me pardonne cette triste expression) sont les mêmes qui tiennent aujourd'hui des assises de l'islamisation et tentent de dénigrer l'Islam. 



Mes prières résonnaient dans le vide

Je vouais un culte particulier à la Vierge Marie, j'allais souvent prier, mettre des cierges et faire des aumônes. Mon église préférée à cette période de ma vie était notre Dame des Victoires. J'ai toujours aimé prier et avoir ce dialogue intérieur, beaucoup me comprendront. Une chose que j'avais du mal à accepter c'est que ma raison « bloquait » sur beaucoup de points de la religion catholique, la trinité notamment; il fallait accepter le mystère et rester insatisfait dans sa quête spirituelle. De plus, je n'avais que de vagues réponses sur l'origine du monde et surtout, question existentielle, la vie après la mort. Après la passivité systématique de l'Église, les scandales pédophiles liés au célibat des prêtres ont fini par lézarder ma foi. Je priais et pensais toujours beaucoup à Dieu mais j'allais moins à la messe et je m'ennuyais souvent pendant l'homélie. Parfois je m'abstenais même de communier. J'ai commencé à me poser des questions sur le Catholicisme et je sentais mes prières résonner dans le vide. S'en est suivi une période de laisser-aller, je picolais un peu (pour un breton c'est normal), je sortais en boîte et surtout je fréquentais beaucoup les filles. Gueules de bois et lever à midi, comme une longue période de vacances. Ayant passé mon bac, après avoir passé mon PESO, je suis parti à l'armée dans les transmissions avec le grade de sergent. Quand j'y repense aujourd'hui c'est un bon souvenir. Une fois dégagé de mes obligations militaires je suis rentré dans la vie active car j'ai eu l'opportunité de rentrer dans l'entreprise de mon cousin, j'y ai depuis fait ma place en tant que commercial car j'ai, grâce à Dieu, un certain talent pour le relationnel et la vente. J'ai rapidement eu des revenus corrects et j'ai pu prendre un crédit pour me payer un studio. Je suis content d'avoir eu cette opportunité car le fait d'être propriétaire m'assure une certaine tranquillité d'espr it et une indépendance matérielle non négligeable. De plus mes horaires ne sont pas trop contraignants ce qui me permet de lire et d'avoir une vie personnelle assez riche. Je reconnais être un privilégié et je rends grâce à Dieu pour ça. Ma vie étant plus que correcte d'un point de vue matériel, j'ai pu me payer une voiture, des vacances et des loisirs à satiété. Cependant je sentais une sorte d'aigreur permanente, comme un questionnement par rapport à mon utilité dans cette vie. J'ai commencé à remettre en question la société matérialiste dans laquelle nous vivons. 


11 Septembre 2001

Un jour dans le quartier de Belleville je suis passé devant une librairie musulmane et je me suis arrêté pour regarder la vitrine. Comme j'ai vécu dans un milieu où il n'y avait pas beaucoup de Maghrébins l'Islam m'était complètement étranger. En regardant dans la vitrine j'ai vu une sorte de tableau avec des écritures en arabe. Je ne comprenais pas ce qui était écrit mais j'ai trouvé cette écriture très belle. Je ne suis pas rentré dans le librairie ce jour là. En fait, je ne suis pas raciste mais je n'ai jamais aimé l'attitude des Maghrébins, je n'aime pas leur accent ni leurs manières. Ce n'est pas ma tasse de thé... Donc, je ne suis pas rentré dans la librairie islamique. Une curiosité a pourtant commencé à naître dans mon cœur. Comme je n'avais pas de fréquentations arabes et pas d'ouvrage sur le sujet, ma curiosité est restée insatisfaite. La vie a continué son cours.
Puis est arrivé le 11 septembre 2001. Je n'arrivais pas à y croire, j'étais indigné et j'avoue avoir détesté les musulmans ce jour là. Je ne comprenais pas que l'on puisse faire ça. J'ai voulu savoir. Je suis retourné à la librairie islamique de Belleville; j'étais très gêné de rentrer dans ce magasin surtout que j'y allais avec un apriori négatif, pour confirmer mes soupçons. Le libraire était un vieux monsieur arabe à cheveux blanc avec une barbe courte: il m'accueillit par un « salam aleykoum » auquel je répondis par un bonjour assez sec. Quand j'y repense, je crois qu'il a du sentir quelle était ma démarche; pourtant il ne s'est pas braqué. Je tournais dans les rayons et me sentais dans un monde étranger en regardant les titres des livres. Le vendeur me demanda s'il pouvait me conseiller. Je lui répondis que je souhaitais me renseigner sur l'Islam et lire le Coran traduit en français. Il fit alors le tour de son comptoir pour venir discuter av ec moi. Malgré ma gêne apparente et mon hostilité à peine voilée, il était souriant et aimable avec moi ce qui interpella ma conscience. Il m'expliqua que le Coran n'était pas le la première lecture à avoir pour connaître l'Islam. Deux barbus sont rentrés dans le magasin, et, à ma grande surprise ils étaient français, ou européens. Ils m'ont souri et sont venu directement me serrer la main en me disant « salam aleykoum »; je ne savais pas quoi répondre, j'étais un peu gêné et déstabilisé par leur gentillesse. Le vendeur de la librairie me fit acheter « Ryad es Salihin ». Je suis donc reparti avec ce livre. Mes certitudes ont été ébranlées ce jour là: je ne pensais pas qu'il y avait des français musulmans et comme j'avais un apriori négatif sur ces gens là, j'avais été un peu surpris par leur attitude sympathique et cordiale. J'ai commencé à lire « Ryad es Salihin » (le jardin des vertueux). Là ce fut un choc, j'ai été confront é à une puissance et une profondeur spirituelle que je n'avais jamais ressenti dans la religion catholique. C'était comme si on répondait à mes questions avant que je les pose... Je dois dire qu'après cette lecture je souhaitais devenir musulman. Ma foi avait été revivifiée. Je suis donc retourné à la librairie pour acheter le Coran. Ce même vendeur m'a dit que les actes venaient du cœur et qu'il suffisait de prononcer une phrase pour devenir musulman ( achadou Allah ilaha ilah lah wa achadou ana Mohamed rassoul Allah, j'atteste qu'il n'y a point de divinité à part Allah et que Mohamed est son Prophète ). Pas de baptême, pas de communion ni de confirmation. Avant de m'engager à « changer » de religion, je voulais quand même me renseigner plus et surtout lire le Coran. J'ai donc commencé à lire le Coran avec sérieux et concentration... et là... comment vous dire, j'ai su que c'était la Vraie Parole de Dieu. Que de similitude avec la Bible mais avec une sorte de magie étrange qui touche votre cœur. J'ai fini le Coran et je me suis rendu dans une mosquée pour faire ma profession de foie (chahada), je n'arrivais pas à prononcer l'arabe alors l'imam m'a aidé. Je suis donc devenu musulman. L'imam m'a expliqué que la pierre angulaire de la foi était la prière. J'ai donc acheté un livre qui explique comment faire la prière et j'ai commencé à prier cinq fois par jour en français. J'ai appris à prier et à réciter les prières en arabe avec une facilité déconcertante. Quand tu fais un pas vers Allah Il fait 100 pas vers toi. 


Au début je n'ai parlé à personne de ma conversion

Mes parents se sont douté de quelque chose car je ne mangeais plus de charcuterie et que je ne buvais pas d'alcool lors des repas familiaux. Doucement ils ont compris; ça n'a pas changé nos rapports, bien au contraire je m'entends encore mieux avec eux depuis que je suis musulman, je leur rends visite plus souvent car: « Le paradis est sous les pieds de ta mère » et « une porte du paradis porte le nom de papa ». Ils ont accepté ma conversion et nous avons des échanges spirituels riches et féconds. Je leur ai ramené des livres expliquant l'Islam, ils ont aimé ces lectures et ont été surpris d'apprendre la beauté et la puissance spirituelle de cette religion. Je ne désespère pas qu'ils deviennent musulmans un jour mais quoiqu'il arrive je les aime et respecte leurs traditions: compte tenu de notre contexte familial et de leur âge ce n'est pas évident non plus pour eux de changer. J'ajoute que l'Islam n'a pas altéré ma vie professionnelle, je porte une barbe courte et mes collègues ne savent même pas que je suis un musulman, c'est un bienfait que je garde dans mon cœur, un trésor personnel et je n'ai pas vocation à faire du prosélytisme. Si on me pose des questions je répondrais bien volontiers. La religion c'est personnel, c'est un acte du cœur. La prière islamique a une puissance totale, c'est un transcendance absolue avec Dieu Tout Puissant. Depuis ma conversion je suis le plus heureux des hommes, je suis passé du doute à la certitude, des ténèbres à la lumière. Je suis aujourd'hui marié avec une française musulmane comme moi et nous sommes très heureux. Ma femme porte le voile et moi une barbe courte, mais comme nous sommes de type européen, les gens ne remarquent pas que nous sommes musulmans. Nous prions, nous jeunons et essayons de faire du bien autour de nous avec nos familles et en faisant des aumônes aux pauvres. On n'embête personne avec notre religion, comme on sait qu'on a raison on ne che rche pas à convaincre. Ceux qui ont quelque bien en eux nous rejoindrons par la force des choses, quant aux autres, on ne peut demander à un coeur mort de s'émouvoir... J'ai toujours gardé mes amis d'enfance, certains se sont posé des questions sur ma conversion mais aucun d'eux n'a vraiment été hostile car ils ont remarqué que l'effet a été totalement bénéfique. Bon j'avoue que je ne sors plus faire la fête et que je ne bois plus mais, déjà je suis marié et, en plus, on y gagne à ne pas s'abrutir avec l'alcool. Mon ami d'enfance a embrassé l'Islam après que je lui ai expliqué et fait lire différents ouvrages. J'aime toujours autant la France et souhaite le meilleur pour notre pays. Je pense que tous les Européens fiers de leurs racines et désireux de renouer avec les valeurs de leurs pères se convertiront à l'Islam. Voilà c'était l'histoire de mon évolution spirituelle et religieuse, j'espère que vous aurez passé un agréable moment en me lisan t, insha'Allah.

Je termine avec cette Parole du Seigneur: « Tout l'Univers ne saurait Me contenir, seul le cœur de Mon fidèle le peut. »

Source :

http://anwaroul-islam.over-blog.com/article-revivifier-sa-foi-67946293.html

 
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