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Histoire de l'Algérie

Publié le par Mohammed Grini

Publié dans Algérie, Histoire

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عمق الجزائر في التاريخ

Publié le par Mohammed Grini

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L'Algérie dans la gloire de l'arabité civilisationnelle

Publié le par Mohammed Grini

Publié dans Algérie, Arabité

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La religion ancestrale des Berbères est l'Islam

Publié le par Ahmed Miloud

La religion ancestrale des Berbères : L'Islam !

Beaucoup de mauvaises langues prétendent que le peuple berbère, et plus particulièrement le peuple kabyle,  ne serait pas aussi musulman qu'on le prétend, et pour ce faire certains berbéristes n'hésitent pas à inventer de toute pièce une origine judéo-chrétienne dont ils se vantent d'être les descendants.
Je ne nie pas que dans le passé anté-islamique, ont existé des tribus juives et des chrétiens au sein du peuple berbère, personne ne saurait le nier, mais de là à attribuer à tous les berbères cette origine judéo-chrétienne me paraît être un bêtise pour ne pas dire plus; oubliant ce que le mot Amazigh - homme libre - signifie réellement.
Elle ne signifie pas civilisation judéo-chrétienne bien qu'il ait eu dans le passé des juifs et des chrétiens parmi les Imazighènes. Le peuple berbère ne fut pas dans sa grande majorité une société juive ou chrétienne et, dire le contraire, c'est soit méconnaître la culture de nos aïeux ou soit détruire ladite culture pour la remplacer par un ersatz occidentalisme éthnocidaire.
Mais ce dont il est question dans cet article est avant tout de restituer une réalité, à savoir que l'islam en tant que religion a beaucoup influencée et bouleversée le mode de vie des berbères et ce de façon très profonde. Quiconque observe le nombre gigantesque de zaouïas en grande et petite Kabylie sait de quoi je veux parler.
C'est pourquoi je dis et je le répète de manière à ce que les choses soient bien claires : les berbères sont profondément MUSULMANS et le resteront !
Les tentatives infâmes d'évangélisation n'y changeront rien au fait que les berbères ont depuis des siècles une appartenance forte à la religion musulmane, leur vraie religion, celle qui a été adoptés par ce peuple fort en puissance et en moralité décrit comme tel d'après l'historien Ibn Khaldoun. Un peuple qui a marqué l'histoire du Maghreb. Une histoire paradoxalement méconnu de ces brailleurs indépendantistes aux idées aussi sottes que racistes.

On voit apparaître depuis quelques années sur Internet des sites berbéristes [1] prônant une autonomie de la Kabylie et une haine à l'égard des arabes. Ces sites sont connus et bénéficient contre toute attente de soutiens inattendus de la part des ultranationalistes, comme le site fdesouche, et de sites sionistes ayant pignon sur rue.

Jugez-en par vous même 

ultranationalisme-débileVoilà ce que vous pouvez y lire sur le site prétendument français.

"Nous sommes au contraire du côté des Kabyles" cette phrase relève au fond une envie délibérée de faire la distinction entre les Kabyles d'un côté, et les Arabes de l'autre, voulant par là jouer le jeu de la division et de la dissension auprès de la communauté musulmane comme ce fut le cas à l'époque de l'Algérie coloniale [2].

On pourrait se poser la question suivante : pourquoi un site ultranationaliste et purement orienté idéologiquement cherche à être du "côté des Kabyles" ? La réponse saute aux yeux ! fdecouche cherche tout simplement à se mettre du côté de ces indépendantistes racistes car ils partagent ensemble les mêmes projets identitaires.

Il est grand temps d'ouvrir les yeux sur ces sites berbéristes et de dénoncer la manipulation qui est faite quant au fait berbère et de son utilisation par les ennemis de notre communauté.

J'affirme une fois de plus: Les Kabyles dans leur écrasante majorité sont musulmans, n'en déplaise à certains.

Par Abou Yahia Al Amazighi.

-[1] Je soupçonne ces sites d'être financés par des organisations sionistes. En effet, on y trouve très souvent des copier-coller d'articles publiés par des sites d'extrémistes juifs, est-ce un hasard après tout ?

[2] À ce propos je ne saurais que vous conseiller la lecture de cet article "L'utilisation du fait berbère comme facteur politique dans l'Algérie coloniale"par Mahfoud Kaddache [lien :  http://oumma.com/L-utilisation-du-fait-berbere ]

Source :

http://islam-kabylie.over-blog.com/article-la-religion-ancestrale-des-berberes-l-islam-46489645.html

 
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Les Harkis ou la trahison et la traîtrise personnifiées

Publié le par Ahmed Miloud

Pierre Messmer armant un harki durant la guerre d'Algérie
Pierre Messmer armant un harki durant la guerre d'Algérie

La traîtrise et la trahison sont les symboles du mensonge suprême, mensonge contre soi-même d'abord,contre son identité et enfin contre sa personnalité avant d'être contre son pays et son peuple .Un traître, comme il est dit justement dans cet article, est honni partout, surtout par sa conscience. Il est indésirable là où il passe et se sent indésirable là où il est et c'est cela la punition de sa trahison et de sa traîtrise. C'est la rançon de son mensonge à l'encontre de lui-même

ahmedmaghnia

                                                  Les harkis : entre statut de filleul et mépris des aïeuls !

 

Seul le temps aide à cicatriser les plaies du passé. Il dispose de cette providence de très longtemps les conserver sous pli fermé. Cependant, de temps à autre, c’est une trituration distraite de l’histoire ou de l’esprit qui les rouvre à nouveau. Et à la foulée, elles s’invitent à distance dans ces discussions byzantines, bien souvent sans probable fin !

Elles sont ainsi remises au goût du jour, avec en plus l’impact du recul dans le temps qui les propulsent à la Une et leur indique une toute autre signification, sinon une toute nouvelle orientation que sous-tendent de résurgentes revendications.

Toutes les guerres sont sales par définition. Leur lot de misères jalonne l’histoire, et nous fait parfois revenir à leur point de départ. On les refait donc dans notre mémoire, de la manière qui nous semble être la mieux appropriée. Et seuls les blessés à vie comptent à présent parmi ses nombreuses victimes. Dès lors que les morts auront été pour la plupart à jamais oubliés.

Leurs bourreaux sont, quant à eux, comme de tradition vilipendés, jetés à la vindicte populaire, sans ménagement ni respect pour les morts cloués au pilori, dénigrés de manière vilaine et très violente, grillés à jamais pour ceux encore restés en vie !

Mais que dire encore d’un acteur d’une guerre qui traine derrière à lui, à la fois, ce boulet du misérable individu au « statut double », l’un fort méprisé du bourreau, conjugué à celui de la pauvre victime ? Comment la société d’origine comme celle d’accueil arriveront-elles à se comporter à son égard ? Le considèrent-elles comme une victime collatérale ? Ou plutôt comme ce vrai bourreau qui a depuis changé de camp ?

En changeant casaque, il s’est de facto ou de droit approprié le surnom de harki. Il est donc, une fois la guerre terminée et les armes tues et définitivement rangées, devenu par excellence cet indésirable d’ici et d’ailleurs ! Il n’inspire plus confiance. Ni à ses anciens confrères ou frères de sang et de lait qu’il a déjà trahis. Ni à ses nouveaux partenaires d’un combat désormais achevé qui le fuient, une fois la hache de guerre déposée !

Il est au milieu du gué de l’histoire, ne sachant quelle rive de la Méditerranée en fin de parcours gagner ! Sur celle située à l’opposé de son village natal, il est ce filleul qui doit rester bien seul au sein de cette société occidentale qui n’a plus le mental à le considérer comme un véritable allié. Sur la terre de ses aïeuls, l’heure était à au plus vite s’en débarrasser, quelle qu’en soit la manière d’y parvenir. Car le crédit à de nouveau lui accorder aura été en totalité déjà consommé !

Par la force des choses, il ne symbolise plus pour ses nouveaux parrains que ce « butin de guerre » si gênant et vraiment très compromettant. Et plus personne n’en veut ! Maintenant comme autrefois ou jadis ! Il trimbale ce maudit statut d’un dangereux soldat qui est capable d’envoyer sa balle dans le camp de ceux à qui il doit tout dans la vie : à commencer par ce lait maternel qu’il aura longtemps ingurgité lorsqu’il n’était qu’un tout frêle et gracile bébé.

Fouiller dans sa mémoire représente pour lui cet exercice si difficile qu’il veut à tout prix éviter. Et comme la nature a horreur du vide, il ne peut s’en empêcher dans ses rêves qui lui causent tant d’insomnies, tous ces grands regrets.

Farfouiller dans les fourrés des plis de l’histoire de la révolution algérienne inquiète très sérieusement les harkis, ces supplétifs de l’armée française du siècle dernier. Au point de tout regretter dans leur vie ! De tout abandonner dans leur quotidien ! Ils se considèrent être « ce dindon de la farce » d’une guerre dont ils n’auront tiré aucun profit !

Ils doivent tous se « mordre les doigts ou la langue » d’avoir délibérément fait ce choix, au départ peut-être vraiment inconscient, qui les a au final conduits vers cette « impasse de l’Histoire » où ils doivent tout endosser, sans la moindre possibilité de pouvoir encore se défendre ou même se dédouaner vis-à-vis de leurs pairs et ancienne patrie.

Ils resteront ces éternels inculpés de l’histoire tout le temps privés de défense, et surtout condamnés bien avant même d’être jugés ! Ils vivront toujours dans la peau de ces reclus sans procès, de ces ignorés de l’humanité, de ces ratés de la société, de ces individus incapables de payer leur dû envers un peuple qu’ils auront trainé dans la boue !

A présent, presque tous octogénaires, ils n’ont plus la tête à se remémorer cet itinéraire si particulier et très escarpé qui les avait malencontreusement conduits à faire ce « chemin de l’exil » somme toute très dangereux, qui a pour finalité de les « extirper de leur milieu social naturel » sans jamais, en contrepartie, leur offrir de « patrie de substitution », en guise de réconfort des efforts consentis au profit du colon d’hier.

Ils sont cette page de l’histoire dont l’Algérie lui tourne le dos et que la France ignore. Ils représentent ce secret suspect dont personne ne lui tend l’oreille ! Ce ballon encombrant que chacun le propulse plus loin chez l’adversaire du coin. Celui de l’autre rive de la Méditerranée.

Ils sont ces « égarés d’une guerre » qui n’émargeront plus jamais aux pages de gloire de l’histoire de la révolution qu’elle enfantée, à laquelle ils ont pourtant pris part. Résignés à vivre en vase clos, ils scrutent ces horizons bouchés qui ne leur répercutent que le reflet de la « bêtise de la traitrise » !

Que l’absence de considération du subconscient de la mémoire collective ! Que l’impact de ces « balles assassines » qui conduisent à la « soumission déclarée » ou au « parricide programmé » à l’égard d’une patrie qui leur a pourtant tout donné !

Ils sont tout le temps hantés par les flammèches des rayons de soleil qui leur fait par inadvertance découvrir la plutôt sombre ombre de la physionomie de leur propre silhouette ! Ils se font intérieurement tant de reproches envers l’histoire qu’ils suspectent tout ce qui meuble leur environnement immédiat et tout ce qui fait partie intégrante de leur quotidien !

Ils sont ce « très lourd fardeau de l’histoire » dont personne ne veut le porter ! Ce cliché du passé qu’on refuse de dénuder ! Qu’on évite de ressasser ! Ce dossier noir que tout le monde nie ou ne manifeste aucun intérêt à encore le consulter, de le rouvrir à nouveau ou de même définitivement le classer, faute d’une issue concertée de très diplomatiquement l’archiver !

Ils n’auront droit ni au silence très pesant qui ensevelit de son voile si épais les oubliés de l’univers, ni même droit au respect et les égards qui l’accompagnent que l’on doit à nos morts, ceux depuis longtemps enterrés dans les jardins de l’Eden et ses majestueux près !

Entre ce misérable statut d’un véritable filleul véhiculé sur cette rive-ci et celui du mépris ouvertement affiché à leur égard par leurs aïeuls, sur ce rivage-là, ils ne rêvent ou aspirent qu’à disposer de ce linceul fait de ce blanc immaculé qui les absout après leur départ pour l’au-delà de leurs méfaits et péchés commis à l’endroit du peuple algérien.

L’individu encombrant que symbolise ce soldat ayant tourné casaque est-il seulement devenu ce vieux guerrier dont ne veut même plus son port d’échouage, en sus de son nouvel environnement jugé comme très hostile à sa présence sur le sol français ?

Le très symbolique et non moins énigmatique Bachagha Boualem, qui a dû de nouveau « racheter sa nationalité française », pour lui-même ainsi que pour la centaine des membres de sa propre famille qui l’accompagnait dans son exil, une fois rapatrié sur les berges de l’autre continent, à la fin de la guerre d’Algérie, en donne d’ailleurs toute la signification du statut dégradant réservé aux harkis, après ce « devoir accompli » au profit de la colonie française de l’Algérie.

Et toutes les médailles de mérite ou galons de guerre du monde réunis ne sauraient atténuer la souffrance des harkis, ni même un tant soit peu satisfaire à leur quête de retrouver leur dignité, sinon de trouver juste de la considération auprès de ceux dont ils ont pourtant défendu leur cause et hégémonie au péril de leur vie et contre ceux qui furent autrefois les leurs !

Cherchent-ils, après tout, à coûte que coûte devenir ce « véritable outil d’une surenchère politique » aux mains des français et aux contours encore indécis dont ils ne sont guère déjà assurés qu’ils en seront les premiers à en profiter ?

Le temps ayant depuis fait ses effets, mais aussi beaucoup de chemin, les générations de gouvernants français se succédant l’une après l’autre, ils réalisent, enfin, qu’ils représentent, de nos jours, cette « carte à jouer » dont dispose à présent la France officielle pour contrecarrer toute tentative de repentance liée à sa responsabilité au regard des crimes de guerre commis contre le peuple algérien.

Aussi, la France cosmopolite peine sinon refuse d’assumer son histoire pour vraiment bien saisir à la volée le reflet que lui répercute le « miroir de son passé colonial ». Elle refuse donc manifestement à considérer sur un pied d’égalité –et au même titre que ses enfants de souche- ces vieux soldats ainsi que les membres de leurs petites familles, autrefois rapatriés en métropole à l’indépendance de l’Algérie.

Dans l’esprit « diplomatique et relationnel » de la France avec l’Algérie, la question des harkis intègre désormais le « volet mémoriel » de leur histoire commune, comme simple pirouette servant à son Président Emmanuel Macron de trouver l’échappatoire qu’il faut en vue de se dérober devant l’Histoire, quant à ses sulfureuses mais néanmoins très courageuses déclarations au sujet des crimes de guerre autrefois commis sur le sol algérien par l’armée de la France coloniale.

Cela reste tout de même une façon comme une autre de faire de manière plutôt hypocrite diversion sur une question de fond, à au plus vite évacuer, à l’effet de regarder ensemble dans la même direction et de projeter en commun un partenariat durable basé sur le respect mutuel des peuples, grâce à la bonne considération de ces référents de l’Histoire, seuls garants de leur succès futur.

Comme un cheveu dans la soupe, la question des harkis revient de nouveau au-devant de la « scène politique commune » pour davantage envenimer les relations algéro-françaises. Après l’histoire du retour et des biens des pieds-noirs en Algérie, voilà qu’on en fait ce grain de sable qui compromet très sérieusement l’esquisse choisie pour dénouer l’écheveau du statu quo.

Bâtir l’avenir des relations futures entre les deux pays concernés sur des considérations liées à cette génération en voie de disparition, que le temps a déjà classées dans les archives désuètes du passé désormais largement dépassé, n’augure guère d’un schéma de pensée politique qui s’inscrit dans la durée.

Il ne nous fait que de nouveau revisiter l’histoire. Que revenir à ses vieux démons.

Source :

https://dzmewordpress.wordpress.com/2018/01/26/harkis-indesirable-ici-et-ailleurs-le-prix-de-la-trahison/

Le télégramme des autorités françaises qui montre que ces dernières se lavent les mains du problème des harkis comme si c'était un linge sale.
Le télégramme des autorités françaises qui montre que ces dernières se lavent les mains du problème des harkis comme si c'était un linge sale.

Le télégramme des autorités françaises qui montre que ces dernières se lavent les mains du problème des harkis comme ci c'était un linge sale.

Harkis manifestant pour leur reconnaissance par la France
Harkis manifestant pour leur reconnaissance par la France
Harkis
Harkis

 

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Anciens et nouveaux quartiers et cités d'Oran,Algérie

Publié le par Ahmed Miloud

Oran,Algérie
Oran,la capitale de l'ouest algérien

Arrondissements d'Oran et quartiers :

  • 1er : Sidi El-Houari (Casbah, St-Louis, Vieux Port)
  • 2e : Sidi El Bachir (St-Charles, Plateaux, Centre Ville)
  • 3e : Ibn Sina (Victor Hugo, Savignion, Bastie, Cavaignac, Delmonte)
  • 4e : El Makkari (Bel-air, Saint Eugène, Delmonte, Les Castors, Petit Lac, Zitoune, l'hippodrome)
  • 5e : El Hamri (Medioni, Lyautey, Lamur, Saint-Hubert, Boulanger)
  • 6e : El Badr (Boulanger, Choupot, Magnan, Sananès)
  • 7e : Es Seddikia (Carteaux, Point du Jour, Gambetta, Falaises)
  • 8e : El Menzeh (Canastel, Akid Lotfi, Fernand Ville, Bellevue)
  • 9e : El Amir (Miramar, Bel Air, Saint-Pierre)
  • 10e : El Othmania (Maraval, Cuvelier, les Palmiers)
  • 11e : Bouamama (Cité Petit, Planteurs)
  • 12e : Es-Saada (Protin, Eckmühl, Saint-Antoine, M'dina Jdida).

Le quartier historique et patrimonial est le quartier La Calère (La Calère Basse]et La Calère Haute).

Sidi El HouariModifier

Quartier de Sidi el Houari

Sidi el Houari (du nom de l'imam oranais) est le premier arrondissement d'Oran. L'arrondissement est construit au nord-ouest d'Oran, sur les flancs de l'Aïdour et sur l'oued Rhi. Il donne sur la mer.

Ce quartier souffre de l'abandon des autorités algériennes. C'est le quartier le plus ancien de la ville et il est considéré comme un symbole du passage de plusieurs civilisations : arabe, turque, espagnole et française. Il se situe à l’Ouest de la ville d’Oran entre le versant est du Murdjajoet le vieux port. L'arrondissement comporte plusieurs sites et monuments classés :

  • Casbah. La Casbah est au centre du quartier historique Sidi El Houari qui compte les deux mosquées historiques de la ville. Le quartier en mauvais état de conservation doit faire l'objet d'un plan de réhabilitation.
  • Saint-Louis. Le quartier Saint-Louis est construit autour de l'église de même nom. Il domine la mer d'un côté et l'oued Rhi de l'autre. L'église Saint-Louis a été édifiée en 1679 par les Espagnols. Elle a été en grande partie détruite par les combats et par le tremblement de terre et fut reconstruite en 1839. La porte d'Espagne se trouve à proximité.
  • Vieux port. Le quartier du vieux port est situé en contrebas de l'Aïdour et comme son nom l'indique, il donne sur la mer. Il compte entre autres l'ancienne préfecture coloniale d'Oran.
 

El MenzehModifier

El Menzeh est le huitième arrondissement d'Oran. Il contient les quartiers de :

  • Canastel
  • Akid Lotfi
  • Fernand Ville
  • Bellevue
  • Douar Belgaid
 

El AmirModifier

El Amir est le neuvième arrondissement d'Oran. Il contient les quartiers de :

  • Miramar. Le quartier de miramar est construit dans le prolongement du plateau Kargentah. Il domine la mer et le port. L'architecture de ce front de mer Oranais s'inspire de celui de Nice.
  • Bel Air
  • Saint Pierre
 

El OthmaniaModifier

El Othmania est le dixième arrondissement d'Oran. Il contient les quartiers de :

  • Maraval
  • Cuvelier
  • Les Palmiers
  •  

 

    Oran, cité Ekmuhl
    Oran, cité Ekmuhl

     

    BouamamaModifier

    Bouamama est le onzième arrondissement d'Oran. Il contient les quartiers de :

    • Cité Petit
    • Planteurs. Le quartier des planteurs est un quartier à l'ouest d'Oran. Il est construit sur les flancs de l'Aïdour et domine la ville d'Oran. Son habitat est précaire et largement insalubre.
     

    Es SaadaModifier

    Es Saada est le douzième arrondissement d'Oran. Il contient les quartiers de :

    • Eckmühl : Actuellement HAI MAHI EDDINE
    • Saint Antoine : Actuellement HAI Sidi Okba
    • M'dina Jdida

    Sidi El BachirModifier

    Sidi El Bachir est le deuxième arrondissement de la ville. Il contient les quartiers de :

    • Saint Charles
    • Plateaux
    • Centre ville
     

    Ibn SinaModifier

    Ibn Sina est le troisième arrondissement. Il contient les quartiers de :

    • Victor Hugo. Victor Hugo en français, Tirigo ou Tirigou en oranais.
    • Savignion
    • Bastie
     

    El MakkariModifier

    El Makkari est le quatrième arrondissement de la ville. Il contient les quartiers de :

    • Bel-air
    • Saint Eugène
    • Delmonte
    • Les Castors
    • Petit Lac
    • Zitoune
    • l'hippodrome
     

    El HamriModifier

    El Hamri, wageniwageni, littéralement « la terre rouge », est le cinquième arrondissement d'Oran. Il comprend les quartiers de :

    • Médioni. Médioni en français ou Médiouni, en Oranais en arabe مديوني , est un quartier populaire au centre d'Oran. L'appellation algérienne officielle est Haï El Ghoualem. On y trouve le Club de football SCM Oran en arabe مديوني وهران. Le quartier est connu par son grand marché où l'on trouve tout ce qu'il nous faut.
      • Oran,ex quartier de la Bastille,Algérie
        Oran,ex quartier de la Bastille,Algérie

         

      • Lamur. Quartier populaire au centre de la ville d'Oran en Algérie. Connu essentiellement sous cette appellation française qui vient de la ferme de Monsieur Lamur. L'appellation oranais (El Hamri) qui vient du Chahid(martyr)Capitaine El Hamri. Le quartier est situé entre les quartiers : Lyautey, Médioni, et Saint-Hubert. On y trouve le Club de football MC Oran.
      • Lyautey
      • Boulanger
      • Saint Hubert
      • Oran,vue générale.Algérie
        Oran,vue générale.Algérie

         

       

      El BadrModifier

      El Badr est le sixième arrondissement d'Oran. Il contient les quartiers de :

      • Boulanger
      • Choupot
      • Magnan
      • Sananès
       

      Es-Seddikia

      Oran, cité Seddikia ex Gambetta
      Oran, cité Seddikia ex Gambetta

      Modifier

      Es-Seddikia est le septième arrondissement d'Oran, au nord Est de la ville, en front de mer. Il contient les quartiers de :

      • Carteaux
      • Falaises. Le quartier des Falaises, comme son nom l'indique est situé sur des falaises dominant la mer 60 m au-dessus de l'eau.
      • Gambetta. Le quartier Gambetta est construit autour de la place Gambetta et prolonge le quartier des falaises situé en contrebas.
      • Point du jour
      • HLM
      • Source :
      • https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Quartiers_d%27Oran
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      Maghnia,fief des Béni Ouassine

      Publié le par Ahmed Miloud

      Maghnia, ou l’antique«Syr» 
      Située à quelque 600 km d’Alger et une quarantaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, Tlemcen, la ville de Maghnia est à la frontière entre l’Algérie et le Maroc.

      De par sa position géographique, la région de Maghnia a, dès l’aube des temps, favorisé la présence de groupes humains. Des vestiges de l’ère préhistorique témoignent de cette présence puisque des chercheurs y ont découvert quantités de quartzites, de basaltes, de grès, de silex taillés qui indiquent que ce sol a constitué l'habitat d’importants groupes humains.
      D’autre part, et à partir de 1908, des fouilles archéologiques effectuées à 5 km de là, sur la route menant à Ghazaouet, un grand gisement préhistorique « Les abris sous roches de la Mouillah » a été découvert. Des squelettes et des silex taillés y ont été mis au jour, prouvant ainsi que le site était habité à l’époque de l'industrie paléolithique récente. Selon les archéologues qui se sont intéressés à l’histoire de la région, il est fort probable que « des ateliers préhistoriques florissaient à l'époque néolithique dans toute la plaine comprise entre l'oued Mouillah et l'oued Ouerdefou ».
      Lorsque les Romains se lancent à la conquête des vastes terres de Berbérie, bien évidemment Maghnia ne peut être ignorée. Elle devient un poste militaire dont le nom, selon des bornes milliaires, était « Numerus Syrorum » – ou simplement « Syrorum » ou « Syr » car il était occupé par un corps d'auxiliaires recrutés presqu'exclusivement en Syrie. 
      Le camp en question était à l’image de tous les camps romains. Il était constitué d’un vaste rectangle de 400 m sur 420 m (d’autres chiffres parlent plutôt de 257 m). On y pénétrait par quatre portes et il était entouré d'un large et profond fossé et de tours carrées. Ce camp avait une grande importance stratégique car il permettait aux soldats romains de surveiller l'extrémité occidentale de la Maurétanie Césarienne et les limes qui la protégeaient. Ainsi, la Césarienne se trouvait verrouillée par une voie romaine allant du massif des Traras, en passant par  Numerus Syrorum jusqu’à l'oppidum de Siga par la vallée de la Tafna. Une autre route conduisait à l'antique Pomaria (Tlemcen). 
      C’est sous le règne de l'empereur romain Macrin – il a régné entre 217 et 218 de notre ère – que l’on note pour la première fois l’apparition épigraphique du nom de Numerus Syrorum. Des pierres tumulaires ont, par ailleurs, été retrouvées sur le territoire de la commune, portant des inscriptions datées de 272 à 429 apr. J-C. Cependant, le fort sera abandonné dès le Ve siècle, probablement détruit par un incendie. 
      Un peu plus tard, les habitants de la région désignaient, parfois, la région, sous le nom de « Sour » (rempart), sans lien aucun avec le Syr des Romains. Après le départ de ces derniers, les autochtones réinvestirent la région ; un important marché de nomades se tenait régulièrement à proximité de l’ancien camp romain. C’est ici que les montagnards du sud et les habitants du littoral, venaient s’approvisionner en divers produits.

      Avènement des dynasties arabes

      Alors que les Romains abandonnent un camp en ruines, les Vandales qui sont de passage dans la région n’y voient pas l’intérêt d’une longue présence. 
      Aussi, pour que la cité retrouve une véritable vie sédentaire, il faudra attendre l’arrivée des Arabes et de l’islam à partir du VIIe siècle. 
      La région devient très vite le lieu de rencontre des tribus dont les campements s’élevaient sur toutes les terres environnantes. En effet, les tribus nomades majoritairement arabisées après l’avènement de l’islam occupaient les plaines environnantes et s’adonnaient à l’élevage des moutons, chevaux, chameaux ainsi qu’à la culture céréalière. Quant aux Berbères qui vivaient dans les montagnes, ils constituaient environ un cinquième de la population locale. S’ils reproduisaient les mêmes activités que les tribus arabes, ils cultivaient, en revanche la terre avec plus de soin, plantant des orangeraies comme celles de Zegzel dans les Beni-Snassen et élevaient du gros bétail. Le fruit de ce dur labeur était vendu à Maghnia, nom donné à la ville en référence à Lalla Maghnia, une sainte musulmane vénérée dans toute la région jusqu’au Maroc voisin. 

      Maghnia à l’ère coloniale

      Investissant Tlemcen à partir de 1836, les ruines du camp romain de Lalla Maghnia sont signalées aux responsables de l’armée coloniale française. Occupés à prendre possession de la ville et à asservir la population locale, ils n’entreront à Maghnia que sept ans plus tard, en novembre 1843. Les ruines furent exploitées par le général Bedeau, accompagné du commandant. Maghnia ou Lalla Maghnia prend alors le nom de Marnia et deviendra dépendante du département d’Oran. Les troupes coloniales qui surveillent les frontières à partir de cette ville stratégique, s’empressent dès le 18 mars 1845 de signer avec l’Empereur du Maroc, le traité de Lalla Maghnia, fixant la délimitation entre les territoires algérien et marocain. 
      Très vite, une population civile se fixera dans la région. Modeste au départ, elle grossira au fil du temps. Principalement européens (Français et Espagnols, notamment), les habitants étaient surtout des commerçants et des agriculteurs qui travaillaient les terres confisquées aux Beni-Ouassine. Après avoir été un poste militaire, la ville passe, dès 1868, sous administration civile. Dès lors, des infrastructures voient le jour (recette des domaines (1856), église (1877), mairie (1889), mosquée (1892), gare (1906) ...), offrant à la communauté, notamment européenne un certain confort de vie. 
      Lorsque la date du lancement de la guerre de libération nationale est fixée, les habitants de Maghnia rallient le mouvement de lutte, sans aucune hésitation afin de libérer le pays du joug colonial. D’ailleurs, la place du centre-ville est ornée d’un monument dédié aux martyrs de la région qui ont offert leur vie en sacrifice pour le seul idéal de la liberté.

      Source : 

      https://www.memoria.dz/f-v-2016/une-ville-une-histoire/maghnia-ou-l-antique-syr

      Maghnia(ex-Marnia) en 1909-Algérie
      Maghnia(ex-Marnia) en 1909-Algérie
      Maghnia années 1900-Algérie
      Maghnia années 1900-Algérie
      Maghnia-Algérie
      Maghnia-Algérie
      Maghnia, le Souk hebdomadaire-Algérie
      Maghnia, le Souk hebdomadaire-Algérie
      Maghnia-Algérie
      Maghnia-Algérie

      Dès l’âge de la préhistoire , le site de Maghnia fut occupé par des groupes humains importants comme en témoignent quantités de quartzites, de basaltes, de grès, de silex taillés et oeuvrés, recueillis sur le territoire de Maghnia et dans ses environs immédiats « oued Mouilah » Ce fut un établissement phénicien d’abord, puis un poste romain, appelé, d’après les bornes milliaires NUMERUS SYRORUM ou simplement SYRORUM ou SYR ..Les romains établirent là un camp militaire, entouré d’un fossé large et profond, flanqué de tours carrées et où l’on entrait par 4 portes. Un grand nombre d’inscriptions tumulaires Votives ou de bornes milliaires, de découvertes plus tard et une épaisse couche de cendres, de charbons, de débris retrouvées dans tous les environs, à une profondeur à peu prés uniforme, ont prouvé l’existence de ce poste Romain, qui à dû être détruit par un incendie. Plus tard, quand la domination romaine eut complément disparu, les remparts de l’ancien castellum subsistèrent ; de là, le nom de « SOUR » (rempart) donné parfois par les autochtones à Maghnia et sans rapport avec le SYR des Romains. Un important Marché de nomades se tient régulièrement auprès de l’ancien camp romain. En effet, par sa situation géométrique, au centre d’un long et étroit couloir entre Tlemcen et FES est facilement accessible, d’autre part, aux montagnards du sud et aux habitants du littoral, Maghnia ne pouvait manquer d’être un lieu important d’échanges. C’était, par excellence, le lieu tout indiqué pour les rencontres des tribus dont les campements s’élevaient sur tout le territoire environnant. Les plaines étaient généralement habitées par des arabes nomades qui consacraient à l’élevage des moutons, des chevaux, des chameaux et à la culture des céréales, le peu de temps que leur laissaient les guerres intestines et le pillage. Ils formaient environ 1/5 de la population totale, les kabyles vivaient dans les montagnes. En certaine endroits, ils ont pris les habitudes nomades des arabes, et presque partout, à l’imitation de ceux-ci, ils se faisaient une guerre acharnée. Mais ils étaient plus industrieux, cultivaient le sol avec plus de soin, élevaient du gros bétail, plantaient des arbres comme en témoignent les immenses orangeraies de zegzel dans les BENI-SNASSEN. C’était à Maghnia que les adaptes des deux types d’économie présentaient leurs produits. Sous la domination arabe lui fut donné le nom de Lalla-Maghnia. Ce nom est celui d’une sainte musulmane toujours vénérée dans la région y compris par une grande partie des membres des tribus marocaines des Angad. Elle a été inhumée prés de Maghnia. C’est le lieu de même où se trouve encore aujourd’hui la Kouba dans laquelle, disent les arabes, elle ne cesse de faire des miracles. Ce mausolée n’offre rien de partiellement artistique ; c’est la Kouba dans tout ce qu’elle a de plus ordinaire, Elle a été élevée vers la fin du 18éme siècle. An 1836 au moment où la première expédition française entrait à Tlemcen, les Ruines du camp militaire romain de Lalla-Maghnia furent signalais au officiers français. Ce ne fut que 7 ans après, au mois de novembre 1843, qu’elles furent exploitées par le général Bedeau accompagné du Commandent Martimprey. C’était au moment où l’émir Abd-El-kader venait de se réfugier au Maroc. Historique de Beni Ouassine: Ouassini en langue berbère ancienne signifie «sympathique»; cette population qui est à l’origine même de l’existence de la ville de maghnia, sa zone géographique s’étend de mssirda du nord en longeant la bande frontalière avec le Maroc à l’ouest passant par la fameuse plaine de maghnia jusqu’à la fleuve de la Tafna à l’ouest. Les Beni Ouassine se sont officiellement installé dans la région à l’époque des zianides, ils descendent de sidi M’hammed el-Ouassini, qui est venu avec ses cavaliers prêter main forte aux Zianides dans leurs campagne contre les dynasties ennemies. Les Beni Ouassine étaient connu à l’époque de leur armée forte et leurs cavaliers féroces et ses hommes guériés. L’émir Abdelkader a trouvé en cette population des hommes disciplinés pré-disposé à l’art de la guerre, qu’il n’a pas hésité à la considérée rapidement une des principales pilier de son armée. Le fruit de cette confiance se fut récompensé pendant des années, car Maghnia était la dernière région de l’Algérie à avoir tombé dans la main de colonisateur français, et ce 17 ans après la conquête d’Alger en 1830. les tribus de Beni-Ouassine se composent de: Bekhata (beni ouassine lekbare), Lâtamna, ouled maâider, ouled ryah, ouled kaddour, ouled moussa, ejjrabââ,…etc. Pour plus d’informations: tarikh chamal ifrikiya, (ibn-khaldoun) Historique de m’sirda : Cette région faisait partie au 3éme siècle notre ère de la Mauritanie cessarienne, les m’sirda appartiennent à la race zénete (zianides), ils descendent d’istilen père des tribus maghraouennes, plus prés de nous, d’ibn k-hazer, l’ennemie des Fatimides de Kairouan (début de x siècle ) et de ziri ben atiya, avec lequel ils se seraient installés dans la région d’Oujda quand aux éléments arabes, ont de commun leurs prétention à une ascendance Chérifienne : les ouled abdelmoumen Par l’intermédiaire de Moulay abdelkader el djilali quand à la tribu d’anabra ,elle est venue se joindre aux m’sirda que pour échapper à la domination turque, ils se disent Originaires de Tlemcen et descendent d’yaghmouracen, le fondateur de la dynastie d’abdelouadite de même que Beni mengouche et atiya venues d’angad, les tribus de m’sirda se sont reconvertit en Taibia, Ziania, Karzazia derkauia kadiria et salmania, la division des M’sirda en fouaga et thata en avril 1942 devant le domination française M’sirda thata tombait en 1843 sous le force du général Bedeau, puis fouaga une année après sous la force du général Lamoricière – administrativement c’est l’arrête du 21 Août 1925 que mit fin à la tribu de M’sirda en temps qu’unité raciale- les tribus de M’sirda se composent de 16 unités (familles) Bekhata , Beni Sedrata, Kaezaouia, Mehada, Khada, Kouarda, Ouled ben Ayed, Aghrem, Mefi, Anabra, Ouriache, Bedar, Ouled ben Chaib, Ouled ben Yahia, Elhouaren. Pour plus d’informations contacter l’association de sauvegarde de partrimoine culturel de la région du M’sirda et ses environs (ADJIAL).

      Source :

      http://lalamaghnia.blogspot.com/?m=0

      Note :

      C'est à partir de Maghnia que la France coloniale traça la frontière entre l'Algérie et le Maroc.

      Le raité de Lalla-Maghnia (ou Lalla-Marnia) est un traité signé à Maghnia (anc. Marnia) le  (9 Rabia al awal 1261) par le comte de La Rüe, pour la France, et le sid Ahmida ben Ali, pour le Maroc. Il fixe la frontière entre le Maroc et l'Algérie sous domination française, dans la zone tellienne.(Wikipedia).

       

       

      LES BENI OUASSINE

      Au contraire des Romains, les Musulmans parlèrent beaucoup des Zénètes dont ils firent un peuple puissant, composé de nombreuses tribus descendues toutes de Madghis el-Abter.

      De ces tribus, ils formèrent deux groupes : dans le premier, ils rangèrent avec les Maghraoua toutes celles qui s’établissent dans le Tell durant l'avènement de l’Islam ; dans le second, ils placèrent les tribus nomades qui  ne  fondèrent d’empires dans le pays cultivé qu’après l’apparition des Almohades. Les tribus de ce dernier groupe, disent-ils, avaient une origine commune et portaient le nom générique de Ouacin, dans lequel on reconnaît facilement celui des Vesunes cité par Pline.

       «Les tribus formant la seconde race Zénatienne sortent presque toutes de la souche de Ouacin ben Isliten, et ont pour sœurs les tribus de Maghraoua d’Ifren( qui descendaient également de cet Isliten) » dit Ibn Khaldoun.

       

      Le nom Isliten est une des formes berbères de l’ancien mot  Massesyli (Mas-Iseli, fils ou race d’Isli)

      Il y a donc une forte probabilité que les Béni Ouassine sont des descendants des Massésyl dont un des rois était le fameux Syphax.

      Un mot sur Syphax, l'Aguelid :

       

      Syphax fut un roi de la Numidie occidentale (province romaine sur la côte nord-africaine), dont la capitale était Siga (actuelle Aïn Témouchent), de 213 à 202 avant J.-C. Pendant la deuxième guerre punique, il s’allie aux Romains, s’opposant ainsi à Gaïa, roi de la Numidie orientale (à l’extrême nord-est de la côte nord-africaine, dont la capitale était Cirta), et à son fils Massinissa, alliés aux Carthaginois. A la mort de Gaïa, il annexe le territoire de celui-ci et son mariage avec Sophonisbe, la fille d’Hasdrubal, provoque un retournement total des alliances, Massinissa passant dans le camp de Rome. Syphax est vaincu et capturé en 203 av. J-C par le commandant Gaius Laelius grâce à Massinissa, près de Cirta (actuelle Constantine). Le général romain Scipion l’Africain l’envoie à Rome en tant que prisonnier où il meurt en 202 ou av. J-C.

      Tombeau de Syphax à Siga(Sigus), Ain-Temouchent, Ouest de l'Algérie
      Tombeau de Syphax à Siga(Sigus), Ain-Temouchent, Algérie

      Il y a aussi une possibilité que les Béni Ouassine  étaient de race Gétule:

       «Au premier siècle de l’ère chrétienne, eut lieu une grande invasion de nomades du petit désert (Gétules, dit Pline) qui réduisit à un petit nombre de familles les Maurétaniens , habitants de la rive droite de la Melouia(ou Moulouya à la frontière ouest Algéro-marocaine, entre Saïdia et Marsat Benmhidi, ex-Port Say) . Nous remarquerons, parmi ces envahisseurs, les Vésunes ou les Onésounes dont le nom rappelle celui des onacins, grande tribu zenatienne qui, dans des temps anciens occupaient les hauts territoires qui s’étendaient entre le Za et le Melouia. Si cette synonymie était établie d’une manière certaine, elle fixerait au 1 er siècle chrétien au plus tard l’occupation de la région du Za par la tribu de Onacin.(Béni Ouassine)»

      La vie des hommes illustres de Plutarque. Traduit en français par Dacier tome cinquième M. DCC. XXXV.

       

      Selon IBN KHALDOUN, dès le début de l’Islam une branche des Béni Ouassine s’était établie en Castille.

       

      Origine des Zouaoua :
      Origine des Zouaoua :

       Mazigh ' est le père de tous les Berbères et ce nom veut dire homme libre. C'est la raison pour laquelle, les berbères sont appelés les ' Amazigh ' .

      Il est intéressant de savoir que 'Amazigh' est le diminutif de 'Aït Mazigh' qui veut dire, le fils de 'Mazigh'. Au pluriel, les Berbères sont appelés 'Imazighen'.

      'Mazigh' avait deux enfants qui sont les ancêtres des Berbères :

      Le premier ancêtre des Berbères est 'Bernès ou Brunus en latin'.

      Ses descendants sont appelés les Branès.

      A titre d'information, on trouve aujourd'hui, non loin de la ville de Maghnia (Tlemcen - Algérie) une population appelée 'Les Branès' : Ce sont les descendants de Branès.

      Ce dernier, est l'ancêtre de 7 Grandes Tribus, selon la plus part des généalogistes Berbères et Arabes, à savoir :

      1/ Les Masmouda (Imesmouden) dont les Ghomara (Ighomaren), les Berghouata,...

      La Dynastie des Almohades a été portée par les Masmouda.

      2/ Les Senhadja, dont les Ziri, les Bouloughine (le nom du Roi Bouloughine est actuellement, le nom du grand stade de football à Alger), Les Hammadi, les Zaoui (venant de Grenade d'Al-Andalous à Nédroma en Algérie),...

      La Dynastie des Almoravides a été portée par les Senhadja et celle des Fatimides par le Roi Bouloughine Ben Ziri Ben Menad El-Senhadji.

      'Senhadja' est la prononciation Arabe de 'Zénaga' et 'Senhadji' de 'Zénagui', nous dit Ibn Khaldoun.

      3/ Les Auréba (il s'agit du nom de la tribu de 'Koceïla Aurébi', le chef des Berbères contre Oqba Ibn Nafi', juste avant la Reine Berbère la Kahina 'Dihia Djéraoui' contre Moussa Ibn Noucéïr),

      4/ Les Aurigha dont les Hourara (les Melila et les Beni Kemlan), les Maggher (Maouès, Zemmour, Keba et Mesraï), les Meld et les Calden.

      5/ Les Ketama,

      6/ Les Azdadja,

      7/ Les Adjica,

      L'Historien et Généalogiste Sabec Ibn Soleiman, y ajoute 3 tribus:

      8/ Les Lamta,

      9/ Les Heskoura,

      10/ Les Guezoula,

      Le deuxième ancêtre des Berbères est 'Madghis el-Abter' .

      Ses descendants sont appelés l'El-Botr, ils sont regroupés en 4 Grandes Tribus :

      1/ Les Loua (les enfants de Loua l'aîné de la famille) dont :

      - les Nefzaoua ( Les Oualhaça nom de famille de Tarik Ibn Ziyad, les Ghassaça, les Zehila, les Soumata, les Ourçif, les Merniza, les Zatima, les Ourkoul, les Merniça, les Ourdeghrous et les Ourdin)
      - et les Louata (les Agoura, les Atrouza, les Mezata, les Maghagha, les Djedana, les Sedrata).

      2/ Les Addaça (les frères des Houara par leur mère) dont les Sefara, les Andara, les Henzouna, les Sanbera, les Heragha, les Autita et les Terehna.

      3/ Les Dariça ayant pour descendants, les enfants de 'Temzit' et ceux de 'Yahya'.

      3.1 - Les descendants de 'Temzit' sont ceux de son fils Faten selon l'Historien Généalogiste 'Ibn Sabek', à savoir les Matmata, les Koumia (appelés aussi les Satfoura), les Lemaïa, les Matghera, les Sadina, les Maghila, les Melzouza, les Kechana (ou Kechata), les Douna, les Médiouna : Ils forment la division Berbère des Béni Faten.

      3.2 - Les descendants de 'Yahya' sont les Zenata, les Semgan et les Ourstif :

      a) Les 'Zénata' dont les Djéraoua (tribu de la Kahina), les Maghraoua, les Béni Ouassine, les Béni Rached, les Béni Badin, les Béni Abdelouad (Royaume de Tlémcen - Yaghmouracen), les Béni Mérin (Royaume de Fès), les Bouanani (descendants du roi Mérinide Abou Inane Farès Al-Mérini),...

      b) Les 'Ourstif' dont les Miknaça (les Ourtifa, les Ourtedous, les Teflit, les Cansara, les Moualat, les Harat, les Ourflas), les Megna ou les Augna (les Toulalin, les Terin, les Isliten, les Djerin et les Foughal) et les Ourtenadj (les Mekença, les Betalça, les Kernita, les Sederdja, les Henata et les Foulal).

      Par ailleurs, les Aboulafia et les Bouri sont des descendants de la tribu des Miknaça.

      c) Les 'Semgan' dont les Zouagha (les Madjer, les Ouatil et les Semkin) et les Zouaoua (Kabylie).

      L'historien Ibn Hazm classe les Zouaoua parmi les Ketama branche de Branès,

      4/ et les Les Nefouça.

      En ce qui concerne la tribu des Zouaoua :

      'Zouaou' est l'ancêtre de cette tribu :

      Le descendant de ' Zouaou' s'appelle 'Zouaoui' : singulier.
      Les descedants de 'Zouaou' s'appellent 'Zouaoua' : pluriel.

      'Zouaou' est le fils de 'Semgan' qui est le frère de 'Zénat'.

      Le descendant de 'Zénat' s'appelle 'Zénati' : singulier.
      Les descendants de 'Zénat' s'appellent 'Zénata' : pluriel.

      La tribu de Zouaoua est en Kabylie et celle de Zénata est à Tlemcen.

      La tribu des 'Djaraoua', nom de famille de la 'Reine Kahina', fameuse Reine Berbère, est une branche de la tribu des 'Zénata', c'est à dire une cousine à la tribu des Zouaoua, des Béni Faten,...

      Les Zénata, tribu de la 'Kahina', habitaient dans les Aurès. Mais aujourd'hui plutôt dans la région de Tlemcen et à l'Ouest d'Oujda au Maroc, en raison de l'arrivée de la tribu Arabe des Béni Hilal dans cette région et de l’expansion géographique du territoire du Roi Hamadi Ibn Bologhine Ibn Ziri Al-Sanhadji.

      Les Zouaoua (Kabylie), les Zénata (Tlemcen), les Beni Faten (Ghazaouet) sont tous cousins, fils de Madghis Botr, fils de Mazigh l'ancêtre de tous les Berbères.

      Le nom 'Zénat' était prononcé 'Chénat', nous informe l'historien Ibn Khaldoun, avant l'arrivée des Arabes.

      Et donc le nom de famille Oranais 'BenChenet' veut dire 'BenZenat', c'est à dire un Zénati et donc un Berbère. Je pense à notre chanteur Oranais et ami de notre quartier plateau - Oran: « Houari Benchenet ».

       Source : 

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      Complot sioniste contre l'Algérie

      Publié le par Ahmed Miloud

      Mot à dire d'abord :

      L'Algérie étant l'un des rares pays à soutenir les droits des Palestiniens à jouir de leur pays dans le cadre des résolutions de l'ONU et du Conseil de Sécurité, est l'objet de complots de toutes sortes, soit de la part des sionistes ,soit de leurs suppôts américains et autres pro-sionistes .

      Ainsi,comme le montre l'article ci-dessous (et d'autres), l'immigration en masse des populations africaines vers l'Algérie tient une place importante dans un complot de déstabilisation du pays,fomenté par le Mossad sioniste.

      En outre, plusieurs affaires d'espionnage ont été mises à jour par les services de sécurité algériens (voir 2 ème article ci-dessous ).

      Un officier algérien révèle : le flux de migrants planifié par un sioniste

       

      Des migrants africains à Alger. New Press

      Les récentes annonces faites par le gouvernement algérien au sujet des migrants africains – les prendre en charge dans un cadre réglementaire et expulser les éléments jugés dangereux – feraient suite à la découverte d’un complot visant à «noyer» l’Algérie de 6 millions de clandestins d’origine africaine afin de provoquer la déstabilisation du pays.

      Ces craintes sont nées suite aux avertissements lancés par le colonel de l’Armée nationale populaire (ANP) à la retraite, Ramdane Hamlat, relatifs à l’existence d’un plan extérieur visant à déstabiliser l’Algérie à travers un flux de migrants africains. Cette révélation a provoqué la polémique en Algérie sur les migrants d’origine africaine et le problème a pris une dimension sécuritaire après avoir été un problème d’ordre humanitaire.

      En effet, selon le colonel Ramdane Hamlat, cité par arabicrtcom,  il existe un plan de l’officier franco-sioniste Joseph Caligri qui vise à noyer l’Algérie avec des centaines de milliers de migrants africains qui traversent le désert pour s’installer dans les villes et les exploiter ultérieurement pour déstabiliser le pays». Ce complot vise à suppléer les autres qui ont échoué en Algérie depuis le déclenchement de ce qui est appelé faussement le «printemps arabe».

      Les partisans de la théorie du colonel Hamlat parlent effectivement de «flux inhabituel d’immigrants et de leur déploiement sans précédent dans les villes du sud du pays avant qu’ils se disséminent dans les villes du nord». Ils expliquent que «l’occupation d’endroits isolés ou de locaux désaffectés par les migrants participe de cette stratégie, outre le travail dans les chantiers de travaux publics et l’agriculture pour les hommes et la mendicité pratiquée dans une large mesure par les migrants africains de sexe féminins au moyen de leurs enfants».

      Avant le colonel Hamlat, des activistes sur les réseaux sociaux avaient déjà diffusé des rapports faisant état de l’existence d’un «plan visant à inonder l’Algérie en Subsahariens pour les exploiter, ultérieurement, afin de provoquer un problème de minorité et d’amener l’Algérie à accepter l’ingérence des ONG sous prétexte de droit d’ingérence humanitaire, au profit de cette catégorie de migrants». Le Franco-Sioniste Bernard Kouchner avait déjà théorisé pour cette thèse dans les années 1990 pour aider au morcellement de l’Irak.

      Le militant politique Djamel Saadi a affirmé que «ce plan de déstabilisation de l’Algérie à travers le flux migratoire existe et s’est accéléré après les troubles qui ont eu lieu au Mali et au Niger». Le politologue Zohir Bouamama n’exclut pas l’hypothèse de l’existence d’un complot de ce genre, arguant que dans «les guerres de cinquième génération, on se base sur les éléments de morcellement qui existent à l’intérieur des Etats même qu’on veut casser». Il a ajouté que «toutes les craintes sécuritaires envers le migrants africains sont légitimes». Il argumente son propos par la découverte dans le Sud d’un réseau d’Africains en possession de matériel de communication ultrasophistiqué, ce qui prouve, ajoute-t-il, «son lien avec un service de renseignement étranger».

      Il convient de rappeler que le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, a appelé récemment l’Europe à assumer ses responsabilités dans ce drame humanitaire. Le ministre a interpellé la communauté internationale, en particulier les pays européens, à tenir compte de cette situation. «L’Algérie est passée de pays de transit à pays de résidence», a affirmé le ministre de l’Intérieur lors de son intervention à la conférence sur «Les défis de la sécurité et l’approche en matière de droits de l’homme : la Réconciliation nationale en Algérie comme exemple», organisée par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) à Alger, il y a quelques jours. Le représentant du gouvernement a dit : «Nous supportons un fardeau de plus en plus lourd et nous agissons positivement, en dépit de tous les défis, même si nous pensons que nos partenaires internationaux doivent en tenir compte», invitant ces pays à prendre leurs responsabilités. Pour M. Bedoui, «les droits de l’homme sont un problème global qui nécessite une coordination complète».

      Les migrants africains présents en Algérie sont originaires pour la plupart du Mali du Niger, du Burkina Faso, du Cameroun, de Côte d’Ivoire et de Guinée.

      Ramdane Yacine

      Source :

      https://www.algeriepatriotique.com/2017/07/25/complot-franco-sioniste-inonder-lalgerie-6-millions-de-migrants-africains/comment-page-2/

      Voir aussi 

      https://www.google.dz/amp/dia-algerie.com/larsenal-militaire-algerien-peur-a-israel/amp/#ampshare=http://dia-algerie.com/larsenal-militaire-algerien-peur-a-israel/

      UN GROUPE D'INDIVIDUS DE PLUSIEURS NATIONALITÉS ARRÊTÉ

      Dix espions du Mossad à Ghardaïa
      Par 
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      Une vue de ghardaïaUne vue de ghardaïa

      Les mis en cause étaient en possession de photos de structures sécuritaires algériennes et d'une importante somme d'argent en euros.

      Les tenants du projet sioniste contre l'Algérie verront sans doute là une énième défaite, après l'arrestation hier, par les services de sécurité à Ghardaïa d'une dizaine d'individus de nationalités différentes qui travaillent au profit du Mossad. Armés d'un matériel de communication de haute technologie, ces espions qui ont été placés sous mandat de dépôt viennent de Libye, du Mali, d'Ethiopie, du Libéria, du Nigeria, du Kenya et de la Guinée. Leur mission n'est pas seulement l'incitation aux violences, mais la transmission de toutes les informations au centre de renseignement du Mossad qui dispose d'agents en grand nombre aussi bien au Maroc, qu' en Libye et également en Tunisie, confient des sources très imprégnées des donnes de l'anti-espionnage. Nos sources n'écartent pas que ces espions se soient mélangés aux réfugiés pour rejoindre le territoire national via les frontières algéro-maliennes ou algéro-marocaines en empruntant des pistes particulièrement connues par des passeurs qui travaillent de concert avec des narcotrafiquants. L'entité sioniste a toujours considéré l'Algérie comme une menace et un pays fermement hostile à son existence et sans aucun doute pour la participation de l'Algérie aux côtés de l'Egypte et de la Syrie en 1973 à la guerre de Kippour. On notera que l'Algérie est l'un des rares pays dans le monde qui n'a jamais reconnu Israël, refusant toute relation avec cette entité. Les principes diplomatiques et historiques de l'Algérie nourrissent une culture anticoloniale d'où cette solidarité avec la Palestine. Sous le règne de feu Chadli Bendjedid, l'Algérie a été le premier pays à reconnaître l'Etat de Palestine. Elle payera cher cette reconnaissance avec une décennie noire qui débutera par l'assassinat de feu Mohamed Boudiaf en 1992. Mais un autre motif est redouté par l'entité sioniste, ce sont à ne pas en douter, ses relations avec l'axe de la résistance. L'Algérie qui a refusé la division de la Syrie relativement au complot pour reconfigurer la géographie du Moyen-Orient, entretient de bonnes relations avec l'Iran, mais a également refusé de classer le Hizbollah comme organisation terroriste. Avec l'avènement de ce qu'on appelle le printemps arabe, le Mossad pense avoir trouvé une aubaine pour s'infiltrer sur le territoire en envoyant des émissaires peu informés sur les capacités des services de sécurité et qui sont à chaque fois démasqués. Les provocations ont commencé déjà avec l'histoire des Sukhoi et Mig 29 que l'Algérie avait achetés à la L'enquête avait déterminé selon le quotidien El Khabar que «le service du Mossad israélien aurait mis la main sur le dispositif de transmission de données de ces avions de combat. Des manipulations qui auraient permis aux services d'espionnage israéliens d'obtenir toutes les informations liées au mouvement de ces Mig 29 pendant leur utilisation par les pilotes algériens». La même source indique «les services de contre-espionnage algériens ont demandé aux autorités fédérales par des canaux diplomatiques, le volume d'informations sensibles que l'espion concerné aurait pu recueillir sur les armes destinées à l'Algérie. Il apparaît de plus en plus évident qu'Israël s'intéresse de très près aux contrats d'armement passés par le ministère de la Défense avec la Russie. Comme la modernisation de la flotte de la marine ou les avions de chasse Mig 29 et les Sukhoi Su-30».
      Derrière cette tromperie un certain Vadim Liederman, l'attaché militaire de l'ambassade d'Israël à Moscou, qui a été expulsé pour espionnage. Dans son édition à ce propos, la même source soulignait que «l'information n'était pas inconnue du département du renseignement et sécurité algérien, sur le qui-vive depuis pas mal de temps. Elle a conduit les limiers du département du contre-espionnage à rouvrir le dossier des 15 avions de combat Mig 29 Smt, renvoyés, en 2008, en Russie et surtout demander aux autorités fédérales russes des précisions sur l'espion Vadim Liederman et le réseau d'espionnage israélien en Russie». Les services de sécurité du contre-espionnage ne sont pas à leurs premières arrestations. En 2013, trois Marocains suspectés d'espionnage pour le compte d'Israël avaient été arrêtés en Algérie, alors qu'en 2014, c'est un Marocain originaire de la ville de Nador qui avait été arrêté à Annaba, où il avait été poursuivi pour atteinte à la sécurité de l'Etat algérien et espionnage. En 2015 les services de sécurité avaient mis la main sur quatre autres hommes pour espionnage près de Boulimat, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Béjaïa. Les mis en cause étaient en possession de photos de structures sécuritaires algériennes et une importante somme d'argent en euros. Cette obsession sioniste contre l'Algérie malgré la distance renseigne sur les craintes réelles de cet Etat colonisateur qui n'avait pas manqué d'envoyer des agents portant des nationalités syrienne et libanaise à partir de 2011 sur le territoire algérien, via des aéroports nationaux.
      Le Jeune Indépendant avait rapporté à ce propos: «Ils auraient pris des dizaines de vols vers Alger dans le but de prospecter le marché algérien, alors qu'en réalité ils seraient en mission très spéciale, pour récolter des renseignements sensibles sur le pays. Fort heureusement, les services de renseignements algériens ont été vigilants, ayant réussi à découvrir l'existence de ces cinq espions du Mossad sur le territoire national». Pour revenir à la ville de Ghardaïa, ceux qui doutent encore sur le fait que des mains étrangères tentent de déstabiliser le pays doivent se rendre à cette évidence. Comme au Liban, où il s'agit souvent d'arrestation d' agents du Mossad pour récolter des informations sur le Hizbollah. Il en est de même, aujourd'hui, pour l'Algérie. Toutefois, le Mossad n'a pas encore réussi, malgré ses tentatives incessantes de s'infiltrer sur le territoire. Depuis 2009, l'Algérie prévoyant les visées sionistes avait insisté, voire exigé des autorités russes de renforcer le dispositif visant à protéger l'acheminement des armes pour l'Algérie comme mesure de sécurité du fait que cet Etat qu'on appelle Israël s'intéresse aussi au complexe militaire russe.

      Source :

      http://www.lexpressiondz.com/actualite/258213-dix-espions-du-mossad-a-ghardaia.html

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