Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L’Alliance rompue par les juifs et les chrétiens

Publié le par Mohammed Grini

Pour commence, d'abord ces deux vidéos qui expliquent avec force détails que l'Alliance(al a'hd en arabe) a été retirée des juifs et des chrétiens suite à leurs transgressions des commandements de Dieu(Torah et Evangile) pour être donnée aux descendants d'Ismaël qui glorifient Dieu cinq fois par jours et qui sont les seuls à L'écouter(d'où le nom d'Ismaël) en appliquant les enseignements de l'Islam. Par conséquent, l'Islam est la seule religion agréée par Dieu:

"19. Certes, la religion acceptée d'Allah, c'est l'Islam."(Coran 3:19)

"83. Désirent-ils une autre religion que celle d'Allah, alors que se soumet à Lui, bon gré, mal gré, tout ce qui existe dans les cieux et sur terre, et que c'est vers Lui qu'ils seront ramenés? 84. Dis : "Nous croyons en Allah, à ce qu'on a fait descendre sur nous, à ce qu'on a fait descendre sur Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus, et à ce qui a été apporté à Moïse, à Jésus et aux prophètes, de la part de leur Seigneur : nous ne faisons aucune différence entre eux; et c'est à Lui que nous sommes Soumis". 85. Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agrée, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants."              (Coran 3:83/75)

Voir :

 

Untitled

 

1)L’Alliance rompue par les juifs

Les juifs, devenus rebelles, tentèrent Dieu Le Très-Haut et cessèrent d’observer Ses Commandements, rompant ainsi l’Alliance qu’IL avait conclue avec eux. C’est la bible qui le dit :

114862238

-Psaumes,78-56 à 59 :  » Mais, redevenus rebelles, ils tentèrent le Dieu suprême, et cessèrent d’observer ses statuts. Ils se dévoyèrent, devinrent infidèles comme leurs pères, se retournèrent comme un arc perfide. Ils irritèrent Dieu par leurs hauts lieux, et, par leurs images sculptées, allumèrent sa jalousie. Dieu entendit et s’emporta, eut un profond dégoût d’Israël. »

-Deutéronome,31-27 : « Car je connais ton esprit de rébellion et la roideur de ton cou. Si vous êtes rebelles contre l’Éternel pendant que je suis encore vivant au milieu de vous, combien plus le serez-vous après ma mort ! »

-Malachie,3-9:  » Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière! »

-Ésaïe,65-12 : « Je vous destine au glaive, Et vous fléchirez tous le genou pour être égorgés; Car j’ai appelé, et vous n’avez point répondu, J’ai parlé, et vous n’avez point écouté; Mais vous avez fait ce qui est mal à mes yeux, Et vous avez choisi ce qui me déplaît. »

-Exode,32-21 :  » Moïse dit à Aaron: Que t’a fait ce peuple, pour que tu l’aies laissé commettre un si grand péché. »

Dans son ouvrage « You Gentiles » (Vous les Gentils) (1924) Maurice Samuel résume bien l’esprit de rebellion des juifs : « En tout, nous sommes les destructeurs – y compris les éléments de destruction vers lesquels nous nous tournons pour trouver un soulagement… Nous les juifs, nous, les destructeurs, resterons les destructeurs à tout jamais. Rien de ce que vous ferez ne rassasiera jamais nos besoins et nos demandes. Nous détruirons toujours tout parce que nous voulons un monde à notre image. » (p.155)

content

Maurice Samuel (8 février 1895 – 4 mai 1972) était un essayiste, écrivain, traducteur et enseignant juif sioniste, de nationalités britannique et américain.

Les juifs ont délaissé la Torah pour le talmud, livre haineux et dangereux. Voir vidéo :

Screenshot_20181220-221352

 » Le Talmud est jusqu’à ce jour le sang et le système circulatoire de la religion juive. Quelles que soient les lois, coutumes ou cérémonies que nous observions, que nous soyons orthodoxes, conservateurs ou simplement des sentimentaux spasmodiques, nous suivons le Talmud. C’est notre loi commune. » ( Herman Wouk, Ceci est mon Dieu)

Comme ce rabbin l'explique, les juifs sont à l'origine de la dépravation en tous genres : pornographie, immoralité ,usure, racisme,  etc...Voir vidéos ci-dessous :

 

Lire aussi article sur le sujet :

 

Les juifs ont renié Jésus et l’ont affublé de tous les noms(et quels noms !) comme on vient de le voir sans oublier surtout qu’ils l’ont accusé de rébellion contre l’ordre romain établi et que leur sanhédrin l’a livré à Ponce Pilate pour le mettre à mort(cf.Luc 23:2 et suivants).

Avant Jésus, plusieurs prophètes ont été tués par les Juifs(Matthieu 23:34/35). Voir plus ici: 

https://www.bible-service.net/extranet/current/pages/1077.html

Ils avaient prétendu qu’il n’était ni un prophète ni un messie, avançant de faux arguments. Ainsi, d’après leurs croyances, Jésus n’aurait pas accompli les prophéties messianiques comme la construction du 3ème temple, n’a pas ramené une ère de paix dans le monde, n’a pas étendu la connaissance universelle du « Dieu d’Israël  » qui unifiera l’humanité comme une seule entité et n’a pas ramené les juifs du monde en « terre d’Israël ». Pour plus d’explications, voir le site juif suivant :

PourquoiLesJuifsNeCroient_230x150-FR

Jésus, connaissant les forfaitures des juifs et leur hypocrisie (Matthieu 23:28), les chassa du temple(Jean,2:18 à 24) et alla même jusqu’à dire à ses disciples de lui ramener ceux qui refusaient la loi de Dieu et les tuer devant lui (Luc 19:27). Il dénonça les pharisiens et les scribes juifs(Luc 11.37-12.12) qu’il traita d’hypocrites.

2) L’Alliance rompue par les chrétiens

Les chrétiens en élevant Jésus au rang de Dieu et fils de Dieu ont rompu définitivement la nouvelle Alliance que Dieu avait faite avec eux.

images_33_-a512e-9a1db

N’oublions pas que les chrétiens sont les héritiers directs des juifs ,Jésus étant lui-même fils de la tribu d’Israël et qu’il a été envoyé « aux brebis perdues d’Israël »(Matthieu,15:24).
Jésus avait dit qu’il n’était pas venu pour abolir la loi mais pour l’accomplir(Matthieu,5:17/18). Seulement, les chrétiens via le concile de Jérusalem(vers 50 ) se sont dispensés d’appliquer la loi de Moïse(Actes 15) et l’ont remplacée par des rites païens*.

* Voir :
https://fr.scribd.com/doc/18271643/Origines-Paiennes-des-Fetes-Catholiques

En effet, les chrétiens ne se sont pas arrêtés là, ils ont introduit dans leur culte, tout le long des siècles qui ont suivi, de nombreux rites païens qu’il est fastidieux d’énumérer mais qu’on peut lire ici : Agoravox

Tous les chercheurs et historiens impartiaux s’accordent à dire que le christianisme a été officiellement paganisé à partir du deuxième concile de Nicée (œcuménique) qui eut lieu en 787. Ainsi le culte des images(icônes), le culte des morts,le culte des saints,le culte de la croix (trinité), l’adoration des statues, particulièrement celles de Jésus et de Marie,etc…font que le christianisme n’est plus qu’un condensé de mithraïsme et de rites païens grecs, romains, égyptiens et babyloniens, bien éloigné des vrais Enseignements de Jésus.

ob_cee0f8_oasc160

Conclusion

Il est indéniable que les juifs et les chrétiens ont rompu l’Alliance qu’ils avaient faite avec Dieu comme il est confirmé dans le Noble Coran: – « Et Allah certes prit l’engagement des enfants d’Israël. Nous nommâmes douze chefs d’entre eux. Et Allah dit: « Je suis avec vous, pourvu que vous accomplissiez la Salat, acquittiez la Zakat, croyiez en Mes messagers, les aidiez et fassiez à Allah un bon prêt. Alors, certes, J’effacerai vos méfaits, et vous ferai entrer aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. Et quiconque parmi vous, après cela, mécroît, s’égare certes du droit chemin.Et puis, à cause de leur violation de l’engagement, Nous les avons maudits et endurci leurs coeurs: ils détournent les paroles de leur sens et oublient une partie de ce qui leur a été rappelé. Tu ne cesseras de découvrir leur trahison, sauf d’un petit nombre d’entre eux… » (Coran 05 : 12/13)

–  » Et de ceux qui disent: « Nous sommes chrétiens », Nous avons pris leur engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce qui leur a été rappelé. Nous avons donc suscité entre eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la Résurrection. Et Allah les informera de ce qu’ils faisaient… »(Coran,05:14)

« Dis : « ô gens du Livre(juifs et chrétiens, ndr), venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n’adorions qu’Allah, sans rien Lui associer, et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d’Allah ». Puis, s’ils tournent le dos, dites : « Soyez témoins que nous, nous sommes soumis(à Dieu, musulmans,ndr). » (Coran 3 : 64)

« Aujourd’hui j’ai parachevé pour vous votre religion, j’ai complété mon bienfait sur vous et j’agrée pour vous l’Islam comme religion. »(Coran,5 : 3)

 » Et quiconque désire une religion autre que l’Islam, ne sera point agréé, et il sera, dans l’au-delà, parmi les perdants. »
(Coran 3:85)

En s’en tenant à ce qui précède, toute perspective des juifs et des chrétiens de renouer avec le pacte (alliance) de Dieu en ce monde est exclue sauf s’ils embrassent l’Islam, d’autant plus que le Prophète et Messager d’Allah Mohammedﷺ( bénédiction et salut d’Allah sur lui), est bien annoncé dans leurs livres. Voir vidéo :

 

Partager cet article
Repost0

الخلافة على منهاج النبوة ثم الملك العاض و الجبرية

Publié le par Mohammed Grini

 الخلافة على منهاج النبوة ثم الملك العاض و الجبرية

لحمد لله والصلاة والسلام على رسول الله وعلى آله وصحبه أما بعد: فقد روى الإمام أحمد عن النعمان بن بشير رضي الله عنه الله، قال: كنا جلوساً في المسجد فجاء أبو ثعلبة الخشني فقال: يا بشير بن سعد أتحفظ حديث رسول الله صلى الله عليه وسلم في الأمراء، فقال حذيفة: أنا أحفظ خطبته. فجلس أبو ثعلبة. فقال حذيفة: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: تكون النبوة فيكم ما شاء الله أن تكون، ثم يرفعها الله إذا شاء أن يرفعها، ثم تكون خلافة على منهاج النبوة فتكون ما شاء الله أن تكون، ثم يرفعها الله إذا شاء أن يرفعها، ثم تكون ملكًا عاضًا فيكون ما شاء الله أن يكون، ثم يرفعها إذا شاء الله أن يرفعها، ثم تكون ملكًا جبرية فتكون ما شاء الله أن تكون، ثم يرفعها الله إذا شاء أن يرفعها، ثم تكون خلافة على منهاج النبوة، ثم سكت. قال حبيب: فلما قام عمر بن عبد العزيز، وكان يزيد بن النعمان بن بشير في صحابته، فكتبت إليه بهذا الحديث أذكره إياه. فقلت له: إني أرجو أن يكون أمير المؤمنين - يعني عمر - بعد الملك العاض والجبرية، فأدخل كتابي على عمر بن عبد العزيز فَسُرَّ به وأعجبه. وروى الحديث أيضًا الطيالسي والبيهقي في منهاج النبوة، والطبري ، والحديث صححه الألباني في السلسلة الصحيحة، وحسنه الأرناؤوط. وللحديث شاهد عن سَفِينَةُ رضي الله عنه، قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: الْخِلاَفَةُ فِي أُمّتِي ثَلاَثُونَ سَنَةً، ثُمّ مُلْكٌ بَعْدَ ذَلِكَ. ثُمّ قَالَ سَفِينَةُ: امْسِكْ عَلَيْكَ خِلاَفَةَ أَبي بَكْرٍ، ثُمّ قَالَ: وَخِلاَفةَ عُمَرَ وَخِلاَفَةَ عُثْمانَ، ثُمّ قَالَ لي: امسِكْ خِلاَفَةَ عَلِيّ قال: فَوَجَدْنَاهَا ثَلاَثِينَ سَنَةً. رواه أحمد وحسنه الأرناؤوط. وروى الإمام أحمد عن حذيفة رضي الله عنه أنه قال: ذهبت النبوة فكانت الخلافة على منهاج النبوة. وصححه الأرناؤوط. أما عن معنى الحديث: فالخلافة على منهاج النبوة هي خلافة أبي بكر وعمر وعثمان وعلي ، كما هو ظاهر الروايات. أما الملك العضوض، فالمراد به التعسف والظلم. قال ابن الأثير في النهاية: (ثم يكون ملك عضوض) أي يصيب الرعية فيه عسْفٌ وظُلْم، كأنَّهم يُعَضُّون فيه عَضًّا. والعَضُوضُ: من أبْنية المُبالغة. وفي رواية (ثم يكون مُلك عُضُوض) وهو جمع عِضٍّ بالكسر، وهو الخَبيثُ الشَّرِسُ. ومن الأول حديث أبي بكر (وسَتَرَون بَعْدي مُلْكا عَضُوضاً). اهـ وأما الملك الجبري، فالمراد به الملك بالقهر والجبر. قال ابن الأثير في النهاية: ثم يكون مُلك وجَبَرُوت> أي عُتُوّ وقَهْر. يقال: جَبَّار بَيّن الجَبَرُوّة، والجَبريَّة، والْجَبَرُوت. اهـ أما عن تحقق ما في الحديث، فقد تقدم أن من السلف من جعله قد تحقق في جميع مراحله، وأن الخلافة الأخرى التي على منهاج النبوة، هي خلافة عمر بن عبد العزيز. لكن قال الألباني في السلسلة الصحيحة: ومن البعيد عندي جعل الحديث على عمر بن عبد العزيز؛ لأن خلافته كانت قريبة العهد بالخلافة الراشدة، ولم يكن بعد ملكان ملك عاض وملك جبري. والله أعلم. اهـ فالظاهر -والله أعلم- أننا الآن في الملك الجبري، ويدل على ذلك ما رواه الطبراني عن حاصل الصدفي عن النبي صلى الله عليه وسلم قال: سيكون بعدي خلفاء، ومن بعد الخلفاء أمراء، ومن بعد الأمراء ملوك، ومن بعد الملوك جبابرة، ثم يخرج رجل من أهل بيتي، يملأ الأرض عدلاً كما ملئت جورًا، ثم يؤمر بعده القحطاني. فوالذي بعثني بالحق ما هو بدونه. ففيه أن المهدي يخرج بعد الجبابرة، فخلافته هي الخلافة الأخرى التي هي على منهاج النبوة، لكن الحديث ضعفه الألباني ، في السلسلة. أما قول السائل: على أي شيء يدل قوله: ثم سكت ؟ فالظاهر أنه يدل على تمام .

الحديث وانتهائه

والله أعلم.المرجع

https://www.islamweb.net/ar/fatwa/36833/​​​​​​ 

 

Partager cet article
Repost0

الجزأئر تناصر فلسطين في الأمم المتحدة

Publié le par Mohammed Grini

Partager cet article
Repost0

أرض الميعاد المزعومة

Publié le par Mohammed Grini

المثير للاهتمام أن سائر الترجمات والطبعات وبكل اللغات، بما فيها الإنجليزية، تضمنت نفس التعبير المزيف (كلدانيين وليس كسديم (Ur of the Chaldees . المشكلة التي يثيرها هذا النص أن اسم كسديم لا يمكن أن يقرأ (كلدانيين) لأن العبرية لا تعرف انقلاب السين إلى لام. لكل ذلك، يمكن الجزم دون تردد أن سفر التكوين الذي روى قصة إبراهيم لا يقول قط إنه خرج من مكان يدعى (أور الكلدانيين) وأن مترجمي النص العربي والإنجليزي، وبقية اللغات، هم من وضع هذه الكلمة، بدلا من الاسم الحقيقي في العبرية (كسديم כַּשְׂדִּים).

ثانيا: تنطوي هذه الرواية على خطأ تاريخي، فـ في عصر إبراهيم 1800-1900 ق.م، لم يكن هناك شعب يعرف باسم (كلدانيين)، لأن هؤلاء سيظهرون بعد ذلك بنحو ألف عام من هذا العصر، وبالتالي، فمن غير المنطقي تخيّل وجود مدن كلدانية قبل ظهور هذا الشعب.

ثالثا: يتحدث النص العبري من التوراة عن وعد إلهي بأن يهب الله النبي إبراهيم أرضا، تمتد من (النهر) إلى (النهر الكبير). ولا توجد في هذا النص قط أي إشارة إلى نهر النيل أو الفرات. ولذلك؛ فإن كل المزاعم القائلة بأن تكون له الأرض من (نهر النيل إلى الفرات) هي محض مزاعم لا أساس لها، وهي تبدو أمرا يستحيل تصديقه، وما من عاقل يمكنه تصديق أن الله منح قبيلة صغيرة واحدة إمبراطورية كبرى، تمتد من بلاد ما بين النهرين حتى مصر. لقد جرى استغلال هذا الفهم المغلوط للنصّ بطريقة مأسويّة، وبحيث نجم عنه تخيّل مملكة إسرائيل على أنها تمتد من النيل المصري إلى الفرات العراقي.

ما يقوله نصّ سفر التكوين، كما في الطبعة العربية وبقية اللغات: 1: 15:7هو التالي:

فِي ذلِكَ الْيَوْمِ قَطَعَ الرَّبُّ مَعَ أَبْرَامَ مِيثَاقًا قَائِلاً: «لِنَسْلِكَ أُعْطِي هذِهِ الأَرْضَ، مِنْ نَهْرِ مِصْرَ إِلَى النَّهْرِ الْكَبِيرِ، ونَهْرِ الْفُرَاتِ.

בַּיּוֹם הַהוּא, כָּרַת יְהוָה אֶת-אַבְרָם–בְּרִית לֵאמֹר לְזַרְעֲךָ, נָתַתִּי אֶת-הָאָרֶץ הַזֹּאת, מִנְּהַר מִצְרַיִם, עַד-הַנָּהָר הַגָּדֹל נְהַר-פְּרָת.

وهذه ترجمة مزيفة ومضللة. ولنلاحظ هنا أن النص العبري الأصلي يستخدم صيغة م/ نهر مصريم  מִנְּהַר מִצְרַיִם  (من نهر مصريم מִנְּהַר מִצְרַ وليس من نهر مصر). كما أنه يستخدم جملة (حتى النهر الكبير עַד-הַנָּהָר הַגָּדֹל). ولا يقول (الفرات). أما الإضافة (نهر فرات- فرث נְהַר-פְּרָת) فهي إضافة متأخرة لم تكن موجودة في النص القديم من التوراة.

وقد نقلت عن نص يوناني. بكلام آخر، تمت إضافة كلمة ( فرت-فرث) إلى النص التوراتي، نقلا عن هوامش وتوضيحات النصّ اليوناني. والأصل في الجملة هو (من نهر مصريم إلى النهر الكبير). على هذا النحو ظهرت خرافة (من النيل إلى الفرات) استنادا إلى تفسير (تأويل) محرري النص اليوناني.

"
إن تناقضات النص التوراتي لن تكون قابلة للحل، إلا بالقطع نهائيا وبشكل تام، بين جغرافية فلسطين وجغرافية الحدث التوراتي. وهذا يعني أن على المؤرخين الجدد في العالم العربي مهمة كبرى
"

في الواقع لم يكن اسم الفرات معروفا حتى العصر الآشوري بهذا الاسم، والمؤكد طبقا للوثائق الآشورية الرسمية، فقد كان اسمه بورانو Buranum ,Burunna وليس الفرات، ولذلك يبدو اعتبار صيغة (فرت) على أنها تعني (الفرات) في العصر الآشوري، حين خرج إبراهيم حسب المزاعم، صيغة هي الأقرب للخيال منها للعلم.

رابعا: إن اسم مصر في عصر إبراهيم لم يكن معروفا، والسجلات المصرية الرسمية تؤكد أن اسم مصر ظهر فقط بعد 750 ق.م، وأن الاسم الذي عرفت به هو (إيجبت-القبط). هذا يعني أن هناك فارقا زمنيا هائلا، يفصل بين ما تقوله الرواية التوراتية -كما قرئت استشراقيا- وبين ما تقوله السجلات المصرية التاريخية، قد يصل إلى 1200 عام.

إن تناقضات النص التوراتي لن تكون قابلة للحل إلا بالقطع -نهائيا وبشكل تام- بين جغرافية فلسطين وجغرافية الحدث التوراتي. وهذا يعني أن على المؤرخين الجدد في العالم العربي مهمة كبرى، هي تحرير فلسطين من أسر (المخياليّة) التي طبعت بطابعها كل الدراسات والأبحاث والمؤلفات التي تناولت تاريخ فلسطين.

وعندما نتمكن من فكّ الارتباط بين جغرافيا النصّ التوراتي وفلسطين؛ فإن الطريق سوف يصبح سالكا أمامنا، لنروي تاريخنا بصوتنا لا بصوت المستشرقين.
المرجع :


aljazeera net

أرض الميعاد في الأيدولوجيا الصهيونية

عدل

لم تكن فلسطين هي الوطن المختار للمشروع بسبب الكثافة السكانية العالية بها لكنها كانت واحدة من ثلاثة أماكن مقترحه (فلسطين أو الأرجنتين أو أوغندا) فالهدف الأساسي لهرتزل كان تكوين وطن لكن التفكير الإمبريالي وحده لم يكن كافياً لدفع أغنياء اليهود لتمويل المشروع ولا لجذب من استقر من اليهود في شتى بقاع الأرض. ربط المبدأ الإمبريالى بهدف دينى هو ما ساهم في دعم مشروع هرتزل.

وقد أشار الدكتور حسين فوزي النجار مؤلف كتاب أرض الميعاد إلى أن العالم الأوروبى والأمريكي تقبّل أن يكون لليهود وطن ودولة ليتخلّص منهم في أرضه وأن الحركة الصهيونية قامت على عقيدة باطلة حاولت أن ترقى بها إلى ذروة الحقيقة وهي أن فلسطين وما حولها من أرض تمتد من نهر مصر إلى النهر الكبير نهر الفرات[19] هي أرض الميعاد وعد الرب بها شعبه المختار من بني إسرائيل لتكون ملكاً ووطناً.

أراء المفكرين الناقدة لأرض الميع

عدل

  • (الاكتشافات الأثرية الحديثة تتناقض تمام القصص التوراتية) البروفيسور زائيف هرتزوج عالم آثار يهودي معلقا على رأي التوراة في أرض الميعاد
  • (علينا أن لا نواصل البحث عن دليل هو غير موجود أصلا) البروفيسور اليهودي هرتزوج

أنه بعد مرور سنين عديدة على تأسيس إسرائيل، تطورت في البلد ثقافة إسرائيلية وأصبح الإسرائيليون في موقع يؤهلهم لأن يبحثوا عن الدليل بطريقة نقدية وليس القبول بالأساطير المسجلة في التوراة واعتبارها حقائق تاريخية البروفيسور اليهودي هرتزوج

  • (أنا قلق من الطعن في صحة التوراة) الحاخام سبيرو معلقا على اكتشافات أثرية تثبت خطأ نظرية أرض الميعاد

 

  • (هذه محاولة للبرهنة على أن الصهيونية وإسرائيل على خطأ) تومي لابيد عضو البرلمان الإسرائيلي معلقا على نفس الاكتشافات الأثرية الت قد تثبت خطأ نظرية أرض الميعاد

وذكر المفكر جمال حمدان في كتابه الشهير اليهود أنثروبولوجيا أن 95 % من اليهود المعاصرين ليسوا هم أحفاد اليهود الذين خرجوا من فلسطين، كما أثبت كذلك ان الاضطهاد الذي تعرض له اليهود لم يكن بسبب التعصب الديني وإنما يرجع إلي طريقة حياة .اليهود واستعلائهم علي غيرهم من الأمم

المرجع 

https://ar.m.wikipedia.org/wiki/%D8%A3%D8%B1%D8%B6_%D8%A7%D9%84%D9%85%D9%8A%D8%B9%D8%A7%D8%AF

اقرأ مقال ذات الصلة

 

شهادة من حاخامات يهود على أكذوبة أرض/ فيديو

 

تــاريــخ إســرائــيــل الــمــزيــف

Partager cet article
Repost0

الجيوش العربية و المسلمة تتحرك لتحرير فلسطين

Publié le par Mohammed Grini

Partager cet article
Repost0

حكام عرب من أصل يهودي؟

Publié le par Mohammed Grini

"حاكمين عربيين كبيرين حاليين من أصول يهودية ويحظون بدعم من الماسونية العالمية ، وهذا سر في إسرائيل أكثر من مفاعل ديمونة .. سوف تفاجئوا في  حال وفاة أحدهما أن إسرائيل ستطالب بالرفاة بعد عمر طويل. على فكرة  واحد منهم من عائلة كوهين."
هذا ما قاله الصحفي الصهيوني ايدي كوهين في تغريدة له(1).

يوجد من أبناء أمتنا وبناتها – ممن ولدوا عربا ومسلمين –من باتوا أشد عداوة لأمتهم من صهاينة اليهود. حق لنا أن نطلق على هؤلاء لقب "صهاينة العرب والمسلمين"، وإن صاموا وإن صلوا، بما يقدمونه من خدمات للمشروع الصهيوني تمكنه من البقاء ثم التمدد والتوسع. 

هؤلاء الذين يعتبرون المقاومة ضد الاحتلال إرهابا، وهؤلاء الذين يحاصرون أهل غزة، وهؤلاء الذين ينسقون أمنيا مع الصهاينة الغزاة الذين يحتلون فلسطين، وهؤلاء الذين يعتقلون من يجمع التبرعات للمحتاجين في فلسطين بحجة محاربة الإرهاب، وهؤلاء الذين يتآمرون  مع الولايات المتحدة الأمريكية ونتنياهو لتطبيق ما يسمى بصفقة القرن التي يراد منها التطبيع مع الكيان الصهيوني وإنهاء الصراع معه والتنازل له نهائيا عما يحتل، هل كانت أمهاتهم أو أمهات آبائهم يهوديات حتى يتصرفوا بهذا الشكل؟

قال الكاتب و الصحفي الفلسطيني عزام التميمي(2) في زعم أن بعض حكام العرب من أصل يهودي:
"ما من شك في أن السيسي ومن على شاكلته عدو للأمة، بعربها وعجمها، وما من شك في أنه مجرم قتل الأبرياء وسجن الآلاف من الأخيار، وشرد الآلاف منهم في الأرض، ولكنه يتصرف كذلك ليس بسبب انتسابه إلى عرق أو ديانة، وإنما لأنه دكتاتور، ولأنه إنسان منحرف يمارس الإجرام. وهكذا ينبغي أن يتم الحديث عنه، وهكذا ينبغي أن يفسر سلوكه."

هذا لا يمنع أن نصف بعض حكام العرب أنهم صهيونيون أكثر من الصهاينة أنفسهم كما شهد على ذلك الصحفي الصهيوني أيدي كوهين(3)


فيصبحون بذلك حقيقة أعداء العرب و الأمة الإسلامية.

أين هؤلاء الحكام العرب المتصهينون من ممثلة كوبا في اليونسكو التي بكت و ابكت لأجل
فلسطين؟ انظر الفيديو :


المراجع :

(1)انظر التغريدة :

(2)انظر المقال التالي كذالك 


​​​​​(3)انظر تغريدة ايدي كوهين و الفيديو في الأسفل:

‏والذي بعث موسى بالحق ..

محمد بن زايد وسيف بن زايد وعبدالله بن زايد وطحنون بن زايد وماجد الغرير عملاء لنا وصهاينة مثلنا حتى النخاع والتنسيق الأمني بيننا مشترك على قدم وساق حتى في وزارة الداخلية داخل الامارات 🇦🇪 ذاتها ....

اقرأ مقال ذات الصلة

Partager cet article
Repost0

ليبرمان يعترف بقوة الجزائر ويستذكر تصريحات أول سفير لإسرائيل في الأمم المتحدة.. ماذا قال؟

Publié le par Mohammed Grini

نشرت الكاتبة الصفية الجزائرية، سامية مباركي تغريدة لوزير الجيش الإسرائيلي أفيجدور ليبرمان يستشهد فيها بتصريح أول سفير إسرائيلي في الأمم المتحدة “أبا إيبان” حول قوة وتأثير الجزائر في المجتمع الدولي.

وقال “ليبرمان” في تدوينته عبر موقع التدوين المصغر “تويتر” تعليقا على الصفعة التي وجهتها الأمم المتحدة لقرار الرئيس الأمريكي دونالد ترامب واعترافه بالقدس عاصمة لإسرائيل:” “لنتذكر جميعا أنها الأمم المتحدة ذاتها التي وصفها سفيرنا الأول فيها آبا إيبان، بالقول أن الجزائر لو تقدمت بمشروع قرار يقول إن الأرض مسطحة وأن إسرائيل هي المسؤولة عن ذلك، لحصل هذا القرار على 164صوتا مقابل 13 معترضا و26 يمتنعون عن التصويت“، وأضاف ليبرمان: “لا جديد في الأمم المتحدة لكن الجميل أن الولايات المتحدة ما زالت تلك المنارة التي تنير لنا الدرب وسط الظلام”

يشار إلى أن إعلان وثيقة الاستقلال الفلسطيني في الجزائر، حدثاً بارزاً في تاريخ القضية الفلسطينية وتاريخا

لن ينساه الكيان الإسرائيلي، إذ أُعلنت الدولة الفلسطينية بتاريخ 15 /11 /1988م، في الدورة التاسعة والعشرين للمجلس الوطني الفلسطيني الذي انعقد في الجزائر.

وكانت الجزائر صاحبة المواقف المبدئية، أول دولة اعترفت بالدولة الفلسطينية، وكان ذلك الاعتراف الفوري في قاعة المؤتمر. بعدما أعلن الزعيم ياسر عرفات في قصر الصنوبر بالعاصمة الجزائرية قيام الدولة الفلسطينية المستقلة وعاصمتها القدس الشريف، وذلك في خطاب أمام المجلس الوطني الفلسطيني جاء فيه أن المجلس “يعلن باسم الله وباسم الشعب العربي الفلسطيني قيام دولة فلسطين فوق أرضنا الفلسطينية وعاصمتها القدس الشريف”.

وبدعم جزائري وتبني الجزائر دعم القضية  الفلسطينية، حظيت الدولة الفلسطينية باعتراف العديد من الدول، فبعد أن ألقى عرفات خطاب الاستقلال في الجزائر وأمام الجمعية العامة التابعة للأمم المتحدة يوم 13 ديسمبر/كانون الأول 1988 اعترفت أكثر من ثمانين دولة باستقلال فلسطين، وارتفع العدد لاحقا إلى 137 دولة، بحسب وزارة الخارجية الفلسطينية.

المرجع:

watanserb 

Partager cet article
Repost0

Richard Varley, colonel anglais, converti à l’Islam

Publié le par Mohammed Grini

Voir vidéo ci-dessous (anglais/arabe) :

 

Richard Varrley(capture d'écran)

L’Inspecteur en chef de la lutte contre le terrorisme à Londres: « Salman Rushdie est la raison de ma conversion à l’islam. »

Que d’actes conçus au départ pour porter préjudice à l’Islam finissent par tourner en sa faveur en lui apportant des sympathisants et de nouveaux convertis.. C’est un adage qui a été vérifié au travers de plusieurs expériences dont, en particulier, celle récemment vécue par le colonel Richard Varley qui, poussé par les écrits hostiles à l’islam de l’écrivain indien Salman Rushdie, a fini par embrasser l’islam et par créer une association de policiers musulmans qui compte désormais à son actif de nombreux acquis pour elle-même, mais également pour les prisonniers musulmans.

Dans une interview accordée au journal londonien « Sharq Al Awsat « , et publiée le samedi 13/2/2010, l’inspecteur en chef de la Brigade britannique de la lutte contre le terrorisme est revenu sur ce 19 août 1993, le jour où a été tracée comme il dit : « une ligne de démarcation dans ma vie, le jour où j’ai vraiment connu le goût de la foi et de la sérénité de l’âme », car c’est le jour de sa conversion en islam.

Concernant les raisons qui sont à l’origine de sa décision de se convertir à l’islam, il a déclaré: «Après la sortie du livre « Les Versets sataniques » de Salman Rushdie (livre dont l’auteur est accusé d’avoir manqué de respect à l’égard du Prophète Mohammed, ), j’ai eu à lire – dans le cadre de mes fonctions – le Saint Coran pour mieux comprendre les raisons de l’attaque dont l’auteur fait l’objet et des manifestations organisées par les musulmans contre lui », d’autant plus que Rushdie s’est réfugié en Grande-Bretagne pour se protéger de la fatwa iranienne qui a ordonné son assassinat. » Au cours de mes lectures j’ai été confronté à trois versets du Coran qui, pour moi, ne pouvaient passer inaperçus. En fait, j’ai étudié la géologie à l’Université anglaise d’Exeter, et j’aime explorer et étudier les sciences à fond. Quant à ces trois versets qui parlent de faits scientifiques qui n’étaient nullement connus à l’époque de la descente du Coran, ils n’avaient d’explication que le fait qu’il y a sans doute derrière eux une puissance divine. « Les trois versets dont parle Fairley sont (sens des versets) : »Considère aussi le ciel que Nous avons solidement édifié et dont Nous élargissons constamment l’étendue » (Coran : 51/47) « Les infidèles ne savent-ils pas que les cieux et la terre formaient à l’origine une masse compacte que Nous avons ensuite disloquée, et que Nous avons tiré toute matière vivante de l’eau ? »(Coran : 21/30) « N’avons-Nous pas disposé la terre comme un berceau et les montagnes comme des rivets de fixation ? » (Coran : 78/6 et 7).Et Fairly d’ajouter: «Ces versets qui parlent de façon approfondie du fameux Big Bang, de l’expansion de l’univers et du rôle joué par les montagnes dans la préservation de la Terre ont changé ma vie de fond en comble, ouvert mon cœur à la Vérité et à la lumière.En fait il est tout à fait impossible pour un livre, à inspiration humaine, de pouvoir, avant 1400 ans, révéler ces faits. Ceci m’a conduit à lire, chaque soir, toute une partie du Coran et, tout au long de mon contact avec celui-ci, des découvertes similaires mentales et spirituelles n’ont cessé de me submerger. « L’officier britannique a continué son exploration du Coran pendant deux années avant de se résoudre enfin à prononcer la Chahada (l’attestation de foi). Il continua, au cours de ces deux années, à fréquenter le Centre islamique dans le « Regent Park » au centre de Londres pour poser les questions qui tracassaient son esprit ou dépassaient son entendement et ce jusqu’ à arriver à l’intime conviction et à la tranquillité d’esprit et du cœur. Enfin rassuré, sa langue prononça la profession de foi (la Chahada) devant un certain nombre de cheikhs de la Mosquée centrale dont Youssouf Islam, prédicateur musulman contemporain et ancien chanteur de pop chrétien.L’onde de choc de la conversion de Fairley à l’Islam fut favorablement ressentie autant par ses collègues policiers que par les prisonniers musulmans.
Sa reconversion à l’islam et son amour pour ce dernier, l’ont amené à rendre à ses coreligionnaires musulmans dans la police britannique autant de services qu’il peut.Ainsi, il établit en l’an 2000 l’Association des officiers de police musulmans après avoir réalisé que dans toute la police métropolitaine de Londres  il y avait une association d’officiers de policiers chrétiens et une autre de policiers sikhs, bien qu’il existe des dizaines d’officiers musulmans dont le nombre est, actuellement, environ 2000, dont 400 dans la seule police métropolitaine.Varley a également déclaré: «J’ai pensé à la création de l’association parce que je trouvais que les policiers musulmans ne reçoivent pas autant de soutien et d’appui que leurs collègues d’autres confessions. J’ai donc décidé avec un de mes collègues du nom de Mohammed Maarouf, d’origine pakistanaise, de mettre en place l’Association qui a finalement vu le jour en 2000. J’en suis devenu le président et Maarouf le secrétaire général. Nous lui avons lancé un site web pour lui permettre de faire entendre sa voix aux décideurs au niveau du ministère de l’Intérieur et du gouvernement britannique. « Heureusement, ses efforts ont porté fruit: «Ils ont permis aux policières musulmanes de porter le foulard musulman, après plusieurs expériences non concluantes pour le choix d’un voile pratique qui ne les empêchent pas de faire leur travail. On leur a également consacré des lieux de culte. Aussi le Département de la police nous a-t-il permis de prendre, à temps, le petit déjeuner d’al-iftar pendant le Ramadan et d’accomplir la prière de l’Aïd et même de nous compter le jour de l’Aïd comme un jour férié ». L’officier britannique a également attiré l’attention sur le fait que le nombre croissant d’officiers musulmans dans les services de police britannique, organisés dans le cadre de l’Association actuellement dirigée par Zuhair Ahmed, s’est favorablement reflété sur les prisonniers musulmans: «Quand on accueille des prisonniers musulmans, on les traite de manière très civile, on s’assure qu’un tapis de prière est disponible ainsi qu’un exemplaire du Coran pour ceux qui le réclament. On prend encore soin d’autres aspects relatifs à la foi. Ainsi on leur sert de la nourriture halal.  Autant de choses qui nous distinguent maintenant mais qui n’existaient guère il y a 10 ans. « Aucun membre de la famille de Richard Fairley n’a, jusqu’à présent, embrassé l’islam. Il dit qu’il vit dans une famille chrétienne où règne un « esprit de compréhension”, c’est pourquoi personne ne s’est opposée à sa conversion à l’islam, à l’exception de sa mère, une chrétienne convaincue qui, au début du moins, n’a pas tout à fait digéré la nouvelle situation de son fils.Fairley a une épouse qui est institutrice dans une école, et deux garçons âgés de 19 et 21 ans qui étudient la physique et l’ingénierie mécanique à l’Université d’Oxford et de Surrey.Il est intéressant de noter que Richard Varley a refusé de choisir un nom à résonance ou à consonance arabe au lieu de son nom britannique, comme le fait bon nombre de nouveaux convertis : « Beaucoup de personnes dans la mosquée centrale de Londres me donnent comme nom Rashid, car il est très proche du nom Richard. Il faut dire que le cas est quelque peu drôle.

Source :

https://www.islamweb.net/fr/hajj/article/156987/Richard-Fairley

Partager cet article
Repost0

إسرائيل و النيل

Publié le par Mohammed Grini

أوضحت غولدا مائير في أعقاب حرب 1967 أن "التحالف مع تركيا وإثيوبيا يعني أن أكبر نهرين في المنطقة النيل والفرات سيكونان في قبضتنا".
فولدت مائير لم تتكلم من فراغ بل استنادا إلى كتابها المقدس (التوراة) التي جاء فيه ما يلي :
سفر إشعياء 19
1 وَحْيٌ مِنْ جِهَةِ مِصْرَ: هُوَذَا الرَّبُّ رَاكِبٌ عَلَى سَحَابَةٍ سَرِيعَةٍ وَقَادِمٌ إِلَى مِصْرَ، فَتَرْتَجِفُ أَوْثَانُ مِصْرَ مِنْ وَجْهِهِ، وَيَذُوبُ قَلْبُ مِصْرَ دَاخِلَهَا.
2 وَأُهَيِّجُ مِصْرِيِّينَ عَلَى مِصْرِيِّينَ، فَيُحَارِبُونَ كُلُّ وَاحِدٍ أَخَاهُ وَكُلُّ وَاحِدٍ صَاحِبَهُ: مَدِينَةٌ مَدِينَةً، وَمَمْلَكَةٌ مَمْلَكَةً.
3 وَتُهْرَاقُ رُوحُ مِصْرَ دَاخِلَهَا، وَأُفْنِي مَشُورَتَهَا، فَيَسْأَلُونَ الأَوْثَانَ وَالْعَازِفِينَ وَأَصْحَابَ التَّوَابعِ وَالْعَرَّافِينَ.
4 وَأُغْلِقُ عَلَى الْمِصْرِيِّينَ فِي يَدِ مَوْلًى قَاسٍ، فَيَتَسَلَّطُ عَلَيْهِمْ مَلِكٌ عَزِيزٌ، يَقُولُ السَّيِّدُ رَبُّ الْجُنُودِ.
5 وَتُنَشَّفُ الْمِيَاهُ مِنَ الْبَحْرِ، وَيَجِفُّ النَّهْرُ وَيَيْبَسُ.
6 وَتُنْتِنُ الأَنْهَارُ، وَتَضْعُفُ وَتَجِفُّ سَوَاقِي مِصْرَ، وَيَتْلَفُ الْقَصَبُ وَالأَسَلُ.
7 وَالرِّيَاضُ عَلَى النِّيلِ عَلَى حَافَةِ النِّيلِ، وَكُلُّ مَزْرَعَةٍ عَلَى النِّيلِ تَيْبَسُ وَتَتَبَدَّدُ وَلاَ تَكُونُ.
8 وَالصَّيَّادُونَ يَئِنُّونَ، وَكُلُّ الَّذِينَ يُلْقُونَ شِصًّا فِي النِّيلِ يَنُوحُونَ. وَالَّذِينَ يَبْسُطُونَ شَبَكَةً عَلَى وَجْهِ الْمِيَاهِ يَحْزَنُونَ،
9 وَيَخْزَى الَّذِينَ يَعْمَلُونَ الْكَتَّانَ الْمُمَشَّطَ، وَالَّذِينَ يَحِيكُونَ الأَنْسِجَةَ الْبَيْضَاءَ.
10 وَتَكُونُ عُمُدُهَا مَسْحُوقَةً، وَكُلُّ الْعَامِلِينَ بِالأُجْرَةِ مُكْتَئِبِي النَّفْسِ.

إن أكذوبة إسرائيل من النيل إلى الفرات روجها لها الصهاينة للاستلاء على الأراضي العربية و انخدع لها بعض الكتاب و المثقفين العرب و المسلمين.  جاء في التوراة حسب الترجمة اليهودية الغير الأصلية:
سفر التكوين  1: 15:7
"فقطع مع إبراهيم ميثاقاً بأن يعطي لنسله هذه الأرض من نهر مصر إلى النهر الكبير نهر الفرات."
בַּיּוֹם הַהוּא, כָּרַת יְהוָה אֶת-אַבְרָם–בְּרִית לֵאמֹר לְזַרְעֲךָ, נָתַתִּי אֶת-הָאָרֶץ הַזֹּאת,
מִנְּהַר מִצְרַיִם, עַד-הַנָּהָר הַגָּדֹל נְהַר-פְּרָת.

هذه الترجمة تزوير للنص الأصلي حيث النهران المذكوران في هذه المادة من سفر التكوين لا علاقة لهما بالنيل و الفرات كما يشرحه المقال التالي ::


و رغم هذه المغالطات المتعمدة و المفضوحة، دأب الكيان الصهيوني إلى محاولة الاستلاء على نهر النيل بطرق غير مباشرة بالارتباط بدولة إثيوبيا التي تحتوي على منابع النيل بنسبة كبيرة حيث تلقت كل العون الاقتصادي و المادي و العسكري لبناء و تفعيل سد النهضة. انظر الفيديو  التالي

 

روابط ذات الصلة 

الرابط الأول 
إسرائيل و إثيوبيا و النيل سد

 

الرابط الثاني 

النهضة ومسار العلاقات الإسرائيلية – الإثيوبية

 

Partager cet article
Repost0

La Jizya et les dhimmî selon le Coran et en Islam – Que dit vraiment le Coran

Publié le par Mohammed Grini

Mot à dire 

La djizia en Islam est  un impôt  annuel  collecté sur les hommes pubères non musulmans (dhimmis) en âge d'effectuer le service militaire contre leur protection. Certains dhimmis en sont exemptés : les femmes, les enfants, les personnes âgées, les infirmes, les esclaves, les moines, les ermites et les déments. D'autres sont exemptés de cet djizia comme ceux qui sont autorisés à porter les armes pour effectuer un service militaire tout comme ceux qui n'ont pas les moyens de la payer.
Pour les musulmans, ils payent la zakat pareil à l'impôt sur la fortune.
Concernant la zakat du fitr(fin de jeûne du mois de Ramadan), elle est obligatoire pour tout musulman qu'il soit riche, pauvre ou handicapé, enfant ou âgé.

 

S9.V29

Cette  question n’a plus guère cours en terre d’islams depuis le XIXe  siècle, c’est-à-dire en fonction de l’affaiblissement de l’Empire ottoman, de la progression de la colonisation occidentale et de la formation des États nations. Cependant, en partie du fait que la jizya, ou djizya, a été remise à l’ordre du jour par de prétendus États islamiques, le débat a été réactualisé. Ce sujet est alors traité comme preuve de l’archaïsme de l’Islam et de la menace qui pèserait sur le monde judéo-chrétien si l’expansion supposée de l’Islam se poursuivait. Plus préoccupant que ces fantasmes sur fond de bruits de bottes feutrés, le Coran est régulièrement accusé d’être le promoteur de cette mesure discriminatoire puisque l’Islam, comme il est de règle, affirme en la matière se fonder directement sur le texte coranique. Qu’en est-il réellement ?

• Que dit l’Islam

Pour l’Islam, la jizya est un impôt de capitation[1] dû par les populations non-musulmanes incluses en territoire administré par les musulmans et souhaitant conserver leur religion. Ils sont alors protégés tout autant d’une agression extérieure que de la menace des musulmans eux-mêmes. L’hagiographie islamique indique donc que l’institution de la jizya est une loi coranique mise systématiquement en application depuis le califat de ‘Umar.[2] Seul ont varié dans le temps les conditions d’application, les catégories concernées, mais aussi le montant, le degré de protection ou de rétorsion à l’encontre des communautés soumises à cette taxation, généralement juifs et chrétiens, nommés de ce fait dhimmî/protégés

À l’heure actuelle, nombre de réformistes ou d’intellectuels musulmans s’efforcent de présenter la jizya sous un jour plus favorable. Il s’agirait là soutiennent-ils d’une avancée sociale, d’une mesure de tolérance religieuse, d’une protection physique et morale des minorités religieuses, en somme une mise en œuvre avant l’heure des Droits de l’homme. Mais, au fond, nul ne songe remettre en cause le fondement même de la jizya. L’emprise de l’Islam sur la raison critique est ici patente, le  poids de l’argument scripturaire tout autant, car le Coran aurait bien édicté la jizya en un seul et unique verset dont voici la traduction standard : « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour Dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation/al–jizya par leurs propres mains, après s’être humiliés.[3] », S9.V29. Ainsi compris, miracle herméneutique, ce verset serait explicite, et nous ajouterons qu’il en est de même pour celui qui le lit en arabe. Par l’institutionnalisation de la jizya est ainsi exprimée sans détour la domination, la violence politique normative que toute religion exerce sur l’autre, ce non-soi, qui impur, qui  non-civilisé, qui humilié, un sous-être en somme.

• Que dit le Coran

En premier lieu, nous présenterons donc la traduction littérale de ce verset-clef :     « Et combattez ceux [les polythéistes] qui ne croient ni en Dieu ni au Jour Dernier et qui ne respectent point/lâ yuarrimûna ce que Dieu et Son prophète ont tenu pour sacré/arrama, ainsi que ceux qui ne sont pas fidèles à la coutume véritable/dîn al–aqq parmi ceux qui ont reçu le Livre jusqu’à ce qu’ils versent le tribut de capitulation/al–jizya de leurs propres mains et qu’ils soient ainsi humiliés. », S9.V29. D’emblée, quelques essentielles différences apparaissent d’avec la traduction selon l’interprétation faite par l’Islam précédemment mentionnée. L’Analyse littérale que pour plus de clarté nous allons mener segment-clef par segment-clef les justifiera. En premier lieu, il convient de garder à l’esprit que toute la surinterprétation de ce verset par l’Islam repose sur l’affirmation forcée suivante : la totalité de ce verset concerne le sort et le statut les Gens du Livre, juifs et chrétiens principalement.

– Du point de vue de l’Analyse lexicale nous signalerons que ce verset possède la particularité rare de contenir trois hapax[4] : 1- la locution lâ yuarrimûna mâ arrama–llâhu wa rasûlu-hu[5] ; 2- l’emploi du verbe dâna conjugué, racine verbale à l’origine d’une partie des sens du mot dîn ; 3- la mention du terme jizya. Cette situation lexicale est très favorable à la surinterprétation exégétique et nous le vérifierons au fur et à mesure de l’analyse de ce verset.

– Du point de vue de l’Analyse contextuelle ce verset s’inscrit dans les suites d’un seul et unique sujet mis en jeu depuis le début de cette sourate IX : la violation du traité de non-agression contracté par le Prophète et les polythéistes à Ḥudaybiyya. La rupture unilatérale de cette trêve de la part des polythéistes justifie consécutivement que le Coran ait indiqué à Muhammad qu’il n’était dès lors plus tenu par l’engagement qu’il avait ainsi contracté. Par ailleurs, le traitement par cette sourate de cette problématique s’étend plus largement et l’on peut constater par exemple, comme l’indique l’interdiction d’accès au Temple sacré/al–masjid al–arâm faite aux polythéistes à partir de l’année suivante, que le v28 fait référence à la prise de La Mecque en l’an VIII hégirien.[6]

– Premier segment : « et combattez ceux [les polythéistes]  ». Contextuellement, comme nous venons de le signaler il n’y a aucune difficulté à comprendre que le fait de combattre vise spécifiquement les polythéistes/mushrikîn qui ont rompu le pacte de non-agression qu’ils avaient passé avec le Prophète. Il s’agit donc d’une réponse à une agression physique confirmant aux musulmans qu’ils sont en droit de ne plus respecter ledit traité et qu’ils doivent riposter à l’agresseur transgresseur. Aussi, l’ordre « combattez » est-il strictement circonstancié et ne concerne-t-il que ces polythéistes-là, d’où notre « et combattez ceux [les polythéistes]  », cet impératif est donc limité et sans aucune portée générale. Lorsque l’Exégèse voit là l’ordre divin de combattre de principe les Gens du Livre, il ne s’agit là que d’une surinterprétation hors-texte destinée à justifier à la fois l’expansion de l’empire califal et la taxation des populations ainsi soumises.

– Deuxième segment : « qui ne croient ni en Dieu ni au Jour Dernier ». Contextuellement, ce complément de phrase qualifie à l’évidence lesdits polythéistes ayant rompu le pacte de non-agression. Ceci confirme que l’ordre de combattre ne concerne pas les Gens du Livre, mais bien les polythéistes. Du reste, qui seraient donc ces juifs et chrétiens qui « qui ne croient ni en Dieu ni au Jour Dernier » ?! En soi, ce procès d’intention est dénué de fondement coranique et de la plus élémentaire connaissance de leurs religions, car s’il y avait une chose que partageait à cette époque ces trois religions monothéistes c’est bien la croyance en Dieu et au Jour Dernier  ! De plus, si l’on admettait que tel était l’argument justifiant que l’on doive combattre éternellement les Gens du Livre, il serait alors logiquement attendu que cette coercition ait pour but de les amener à croire juste. Cependant, cette guerre pour la foi aurait pourtant visiblement pour objectif, non pas la conversion, mais seulement à ce que les Gens du Livre une fois vaincus « versent la capitation/al–jizya» ! Cette contradiction patente aurait donc la conséquence suivante : verser aux musulmans un impôt personnel revient à croire en Dieu et Son prophète !

– Troisième segment : « et qui ne respectent point/lâ yuarrimûna ce que Dieu et Son prophète ont tenu pour sacré/arrama ». De prime abord, notre traduction diffère de celle classiquement proposée, pour rappel : « qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit ». Or, d’une part, il n’ y a aucune logique à reprocher aux Gens du Livre de ne pas interdire ce que l’Islam interdit. D’autre part, comme précédemment, plutôt que d’exiger d’eux à ce qu’ils se conforment aux interdits de l’Islam, la seule finalité proposée est une sorte de passe-droit financier, la jizya, les dédouanant de ce que pourtant en tant que motif de guerre aurait dû leur être imposé : respecter à leur tour les interdits de l’Islam puisque l’Islam prétend que leur religion est le rétablissement de leurs véritables lois. Ce faisant, en ces conditions, les dhimmî ne sont plus des protégés de l’Islam, mais ceux qui cherchent par le biais de la jizya à se protéger du combat théologique orchestré par les musulmans ! Par ailleurs, un tel reproche ne fait pas non plus sens concernant les polythéistes, puisque jusqu’à présent c’est bien d’eux qu’il s’agit, car par définition les polythéistes n’ont pas à suivre les règles édictées par Dieu et Son prophète, et cela ne peut donc leur être reproché au point de les combattre. De plus, à bien examiner les nombreuses critiques sur ce thème adressées aux polythéistes dans le Coran, l’on constate qu’en réalité c’est pour l’inverse qu’ils sont blâmés, à savoir : s’interdire ce que Dieu n’a pas interdit.[7]

En dehors de ces ingérables contradictions, ce segment fait sans aucune difficulté directement sens dès lors qu’on le comprend contextuellement, c’est-à-dire dans le cadre de la rupture du traité de non-agression de Ḥudaybiyya par les polythéistes. Selon cette logique littérale, le verbe arrama ici employé à deux reprises ne peut être compris qu’en fonction de sa première ligne de sens : rendre sacré, inviolable et, par extension : respecter, honorer et non pas comme signifiant interdire ou, pire, rendre illicite.[8] Il est alors contextuellement cohérent que nous entendions ce segment comme suit : « [combattez ces polythéistes ] qui ne respectent point/lâ yuarrimûna ce que Dieu et Son prophète ont tenu pour sacré/arrama », c’est-à-dire ledit traité de Ḥudaybiyya. De plus, est ainsi expliqué que « Dieu et Son prophète »  soient conjointement sujet du verbe ḥarrama, puisqu’il est dit des engagements pris par le Prophète [et les musulmans à son égard] que « la main de Dieu est au-dessus des leurs », S48.V10.

– Quatrième segment : « ainsi que ceux qui ne sont pas fidèles à la coutume véritable/dîn al–ḥaqq parmi ceux qui ont reçu le Livre ». Rappelons que l’exégèse impérialiste califale toute à son œuvre le comprend comme suit : « et qui ne professent pas la religion de la vérité/dîn al–ḥaqq, parmi ceux qui ont reçu le Livre ». Or, quelque soit le sens donné à la locution-clef dîn al–ḥaqq, l’on constate que notre segment ne concerne pas tous les Gens du Livre/ceux qui ont reçu le Livre, mais certains seulement puisqu’il est dit « parmi ceux qui ont reçu le Livre ». Notons que la différence introduite par l’emploi de la préposition restrictive « min/parmi » est ici essentielle. Il ne s’agit donc pas de combattre tous les Gens du Livre, mais seulement certains parmi eux. À elle seule, cette observation sémantique suffirait à invalider l’interprétation classique de ce verset qui se veut concerner tous les Gens du Livre. D’autre part, si l’on suit l’interprétation officielle, étant entendu que selon elle cette « religion de la vérité/dîn al–ḥaqq » ne peut être que l’Islam, il est alors très étonnant d’affirmer qu’à contrario certains parmi les Gens du Livre suivraient l’Islam, parce qu’en ce cas il aurait fallu les nommer musulmans ! De même, selon ce raisonnement, le texte aurait dû mentionner « combattez-les…jusqu’à ce qu’ils professent la religion de la vérité », ce qui n’est manifestement pas le cas. Enfin, comme précédemment, comment admettre que combattre l’égaré pour le mener à la vraie religion devrait se solder par une taxe, sous forme de droit acquitté permettant de rester dans l’erreur ? Ne serait-ce pas une taxe contre la vérité !

Du point de vue de l’analyse littérale, l’on note, comme nous l’avons signalé, la présence du deuxième hapax de notre verset : l’emploi du verbe dâna/yadînûna. Pour en saisir la signification, nous devons observer que le texte comporte une rupture de construction puisqu’il n’est manifestement plus fait allusion aux agissements de certains polythéistes, mais à celui de certains « parmi ceux qui ont reçu le Livre ».[9]  Selon la norme de l’arabe coranique, il n’est alors pas nécessaire de répéter l’impératif « combattez » qui, de la sorte, est sous-entendu : « et combattez aussi ceux qui parmi les Gens du Livre ». Ce constat littéral et la construction syntaxique précise de ce verset impliquent donc que le motif justifiant de combattre les polythéistes et certains « parmi ceux qui ont reçu le Livre » soit le même et nous l’avons contextuellement clairement identifié  : le non-respect d’un traité de non-agression. Ainsi, le verbe dâna/yadînûna se comprend-il sans difficulté conformément à un de ses sens bien connus comme signifiant être loyal, fidèle à, d’où pour wa lâ yadînûna : ceux « qui ne sont pas fidèles ». Comme nous l’avons montré le problème ne peut pas être ici religieux ou théologique et, en ces conditions, le terme dîn dans la locution dîn al–aqq doit se comprendre relativement à l’engagement dudit traité de non-agression. Parmi les très nombreuses significations du terme dîn,[10]  il convient donc de retenir : coutume, tradition, c’est-à-dire en l’occurrence la tradition qui ordonnait le respect des traités et des accords imposé par « la coutume véritable/dîn al–ḥaqq ». Dans les faits, si le traité de Ḥudaybiyya avait été signé à proprement parler que par Quraysh, cette trêve supposait selon « la coutume véritable/dîn al–ḥaqq » qu’elle soit aussi respectée par toutes les tribus arabes alliées, qu’elles soient polythéistes, juives ou chrétiennes. Ceci explique que l’ensemble de ces acteurs soient conjoints en notre v29 et qu’il soit logique de combattre tous ceux n’ayant pas respecté ledit traité. Il est donc précisé en l’occurrence que certains « parmi ceux qui ont reçu le Livre » avaient rompu ladite trêve ne respectant pas en cela « la coutume véritable/dîn al–ḥaqq ». L’analyse littérale a donc mis en évidence la raison réelle pour laquelle le Coran appelle en ce verset à combattre, d’une part, certains polythéistes et, d’autre part, certains Gens du Livre. Rien en cela qui se puisse comprendre comme une déclaration de guerre permanente contre les Gens du Livre.

– Cinquième et dernier segment : « jusqu’à ce qu’ils versent le tribut de capitulation/al–jizya de leurs propres mains et qu’ils soient ainsi humiliés ». l’objectif visé par l’Islam est censé être ici exprimé, d’où la compréhension-traduction classique que nous rappelons : « jusqu’à ce qu’ils versent la capitation/al–jizya par leurs propres mains, après s’être humiliés ». Selon la logique exégétique quant à ce verset, dont nous avons montré l’incohérence, ceci concernerait donc les Gens du Livre qui, sous domination des musulmans, seraient astreints à payer la jizya, c’est-à-dire en ce cas une taxe par tête ou capitation. Comme nous le constatons, la différence principale entre ces deux propositions repose sur le sens à donner au troisième et dernier hapax de ce verset : le terme jizya, ce qui impose son Analyse lexicale. Les orientalistes sont partagés quant à son origine,[11] mais les philologues arabes font dériver jizya de la racine jazâ/rétribuer, ce terme aurait ainsi le sens de rétribution en compensation de la vie sauve et de la protection. En ce cas, la jizya correspond au tribut[12] que devait payer la tribu vaincue à ses vainqueurs en signe de soumission et dedépendance, pratique courante dans le monde bédouin et jusqu’aux guerres modernes. La jizya n’est donc pas un impôt de « capitation », mais « tribut de capitulation ».[13] Selon l’étude que nous venons de réaliser des divers segments informatifs de ce verset, cette compréhension de la jizya est parfaitement logique : qu’il s’agisse de polythéistes ayant rompu le traité de non-agression envers Muhammad, ou de tribus arabes, polythéistes, juives ou chrétiennes l’ayant rompu par solidarité d’alliance, l’objectif de ce verset est, répétons-le, de délier les musulmans de leurs engagements et de les inciter à combattre ces transgresseurs jusqu’à ce que cesse leur agression, c’est-à-dire qu’ils soient vaincus. Selon les règles en usage, les vaincus en signe de soumission à leurs vainqueurs seront donc dans l’obligation de leur verser un tribut/jizya, d’où pour notre segment final : « jusqu’à ce qu’ils versent le tribut de capitulation/al–jizya de leurs propres mains[14] et qu’ils soient ainsi humiliés ». Il va donc de soi que « le tribut de capitulation » dit jizya était à payer une seule fois, au moment où les vaincus transgresseurs du pacte de non-agression se soumettaient aux vainqueurs musulmans, ce qui est sans rapport avec la taxation annuelle que l’Islam a nommée jizya. Plus encore, tant l’analyse contextuelle que littérale indique que ce verset ne peut s’appliquer que pour l’évènement auquel il fait référence : le non-respect du pacte de Ḥudaybiyya par les polythéistes et certaines tribus juives ou chrétiennes. L’on mesure alors l’importance des manipulations exégétiques dont a fait l’objet ce v29 afin de l’asservir à la volonté politique et à la logique d’exploitation financière mises en place bien après le Coran par le pouvoir califal impérial.

En résumé, le Sens littéral de ce verset est le suivant : « Et combattez ceux [les polythéistes qui ont rompu la trêve de Ḥudaybiyya, eux ] qui ne croient ni en Dieu ni au Jour Dernier et qui ne respectent point/lâ yuarrimûna ce que Dieu et Son prophète ont tenu pour sacré/ḥarrama [c.-à-d. ledit traité de Ḥudaybiyya] ainsi que ceux qui ne sont pas fidèles à la coutume véritable/dîn al–ḥaqq parmi ceux qui ont reçu le Livre [c.-à-d. les factions alliées juives et chrétiennes qui ont elles aussi rompu ce pacte] jusqu’à ce qu’ils versent [une fois que vous les avez vaincus] le tribut de capitulation/al–jizya de leurs propres mains et qu’ils soient ainsi humiliés [15] [par la défaite et le tribut de capitulation]. », S9.V29.

Conclusion

L’Analyse littérale de ce verset aura montré que la jizya dans le Coran n’est en rien une taxe de capitation annuelle imposée institutionnellement aux Gens du Livre vivants sous la domination des musulmans. Selon le Coran, la jizya est le tribut de capitulation que les transgresseurs d’un traité de non-agression doivent payer lorsqu’ils sont vaincus par les musulmans qu’ils avaient préalablement agressés. De plus, tout porte à croire contextuellement que ce verset est strictement circonstancié et ne concerne réellement que la rupture du pacte dit de Ḥudaybiyya par les polythéistes arabes et certaines tribus alliées juives et chrétiennes, arabes de même. Littéralement, rien n’indique donc que ce verset prône une guerre ouverte et permanente à l’égard des Gens du Livre jusqu’à ce qu’ils soient dominés par les musulmans. Rien n’indique non plus que ces minorités religieuses, vivant alors sous l’autorité des musulmans, aient à être discriminées du fait de leur religion par le statut de dhimmî/protégés et qu’ils soient dans l’obligation pour se protéger de la violence d’État de s’acquitter d’une compensation financière dite jizya.

Enfin, contrairement à la théologie de guerre instituée par l’Islam, le Sens littéral de ce verset maintient la cohérence intratextuelle du Coran au regard des nombreux versets en lien avec le respect de toutes les religions. Citons notamment, et conformément à la signification que l’exégèse classique leur confère : « Pas de contrainte en religion… », S2.V256 ; « à chacun d’entre vous, Nous avons assigné une voie générale et un chemin spécifique…», S5.V48 ; « En vérité, ceux qui croient : les judaïsés, les chrétiens et les sabéens, qui croit en Dieu et au Jour Dernier et œuvre en bien, ceux-là auront leur récompense auprès de leur Seigneur…», S2.V62 ; « qui aura œuvré en bien, homme ou femme, en tant que croyant, ce sont ceux-là qui entreront au Paradis… », S4.V124 : « Si Dieu l’avait voulu, Il aurait fait de vous une seule communauté… », S16.V93 ; « Tu n’as pas à guider les hommes… », S2.V272 ; « … le plus noble des hommes aux yeux de Dieu est le plus pieux… », S49.V13. Selon cette logique profonde d’ouverture religieuse coranique, le « jihad » ne peut être autorisé qu’en réponse à une agression militaire, citons : « Permission est donnée de combattre à ceux qui sont attaqués de se défendre… », S22.V39, et aussi S2.V190 ; S2.V194 ; S8.V39 ; S8.V61 ; S60.V8.[16] Il n’est donc pas étonnant que nombre d’exégètes au service de la conquête impériale islamique aient déclaré que notre v29 tel qu’ils l’interprétaient abrogeait toutes les dispositions coraniques antérieures en la matière, détruisant ainsi systématiquement la lettre et l’esprit du Coran.

Telle que l’Islam l’a conçue, l’idée même de jizya porte en elle les germes de la ségrégation, de l’exclusive et du suprématisme, le poison doux-amer d’une intolérable tolérance basée sur la discrimination et l’humiliation. Les musulmans n’ont pas à être les nouvelles victimes de l’Islam, pris en otage par des conceptions politico-religieuses d’un autre temps élaborées au service du pouvoir califal, mais contre le message universel d’ouverture et de acceptation interreligieuse du Coran.[17] Nous l’avons démontré, le Coran n’est pas coupable de l’ignominie de la jizya islamique, le Coran appelle au respect, à la dignité commune partagée, à l’harmonie d’un savoir-vivre humaniste.

Dr al Ajamî

[1] C’est-à-dire taxe imposée pour chaque tête, per capita, ce qui la différencie en principe du kharâj, impôt perçu sur la terre et acquitté collectivement.

[2] D’un point de vue historico-critique cette taxation des « Gens du Livre » vivant en terres d’islams a été plus vraisemblablement mise en place sous le califat omeyyade que sous l’autorité du fameux « pacte dit de ‘Umar ». De plus, cette jizya n’a connu sa forme définitive de taxe d’assujettissement qu’en la période abbasside, imposant alors de fait le statut de dhimmî. À partir de ces données historiques vérifiables, l’on pourrait en déduire directement que la notion de jizya est bien postérieure au Coran et qu’il ne s’agit là que d’une interprétation asservie aux besoins de l’Empire islamique ayant de plus en plus de populations chrétiennes et juives sous sa domination. .

[3] Le segment « après s’être humiliés » tel que le comprend l’exégèse dans sa logique dominatrice est représentatif de l’état d’esprit présidant à l’institution de la jizya selon l’Islam. Ainsi, au gré des circonstances et des époques la notion d’humiliation nécessaire du dhimmî a permis aux juristes de l’Islam d’édicter de nombreuses règles de vexation pour les populations “dhimmî” soumises au paiement de la jizya islamique. Citons : le fait de porter des habits distinctifs et l’interdiction conjointe de revêtir des habits tels que ceux portés par les musulmans, comme le turban par exemple ; obligation de descendre de sa monture pour un dhimmî lorsqu’il croise un musulman ; payer personnellement la jyzya, debout, tête basse, et recevoir une ou deux tapes sur la nuque en signe d’humiliation, etc.

[4] Par hapax l’on entend un terme ou une locution dont l’emploi n’est relevé qu’une seule fois en un corpus donné, ici le Coran.

[5] Il s’agit bien d’un hapax, car dans l’ensemble des autres occurrences du verbe ḥarrama seul Dieu en est sujet alors qu’ici il semblerait que Muhammad le soit aussi. Pour comprendre en quoi seul Dieu peut être le sujet du verbe ḥarrrama, voir la série d’articles consacrée à la question du haram : 1- Le haram : le sacré selon le Coran ; 2– Le haram : les tabous selon le Coran et en Islam, S6.V145 ; 3– Le haram : les interdits moraux selon le Coran, S6.V151 ; S7.V33 ; 4– Le “haram” selon le Coran : synthèse ; 5 – Le halal selon le Coran et en Islam, S2.V168 ; S16.V114 ;  S5.V88 ; S16.V116 ; S10.V59 ; S5.V87.

[6] Signalons que cette interdiction coranique du v28 ne concerne in texto que les polythéistes et qu’elle ne vise que l’accès au Temple de La Mecque, ce qui leur autorise la possibilité d’accomplir le pèlerinage de Arafat par exemple.

Source :

https://www.alajami.fr/index.php/2018/01/28/la-jizya-et-les-dhimmi-selon-le-coran-et-en-islam-2/

Partager cet article
Repost0

1 2 > >>