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palestine

La France,soutien des sionistes racistes

Publié le par Ahmed Miloud

Mot à dire :

Il n'y a pas meilleure citation que celle-ci sur le racisme de l'état sioniste, soutenu par la France officielle :

"On peut lire, voir et entendre les ténors des médias habituels – et non des moindres ! – nous expliquer que l’antisionisme serait le nouveau déguisement de l’antisémitisme. Odieux mensonge, largement repris par certaines associations telles le CRIF (Conseil Représentatifs des Institutions juives de France) et autres officines du même acabit. Or, rien n’est plus faux ! Il s’agit donc d’établir clairement la responsabilité de ces incompétents/inconscients qui, entretenant une telle confusion, ne font qu’alimenter une tension raciale dont ils se nourrissent et utilisent comme leur fonds de commerce. Leur position inacceptable doit être dénoncée sans relâche parce qu’elle est le signe bien enfoui et camouflé d’un racisme latent qui ne dit pas son nom."(1)

(1)Daniel Danhove in : http://www.chroniquepalestine.com/lideologie-sioniste-un-racisme-envers-les-juifs-qui-en-cache-dautres/

Ahmed Miloud

 

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Colonisation, racisme, apartheid, ghetto, massacres,pourquoi les dirigeants "socialistes" français soutiennent le fascisme israélien."
Nelson Mandela :"Notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens ."
Nelson Mandela :"Notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens ."

Invoquer les intérêts financiers du juteux marché des armes, les relations matrimoniales d'un Premier Ministre ambitieux ou l'activisme des lobbys sionistes ne suffit pas à expliquer ce grand écart idéologique. Alors quels motifs poussent des dirigeants "socialistes" à soutenir l'extrême droite Israélienne jusque dans la pire barbarie ? 

1 - il y a bien sur ... la testostérone, principal moteur des guerres depuis la nuit des temps. Moteur d'un pouvoir qui ne trouve plus à s'exprimer à l'interieur depuis qu'il a été abandonné aux commissaires européens et au monde de la finance. Il ne lui reste plus que des guerres incessantes pour tenter d'exister. Et il faut reconnaitre qu'Israël est pour ça un allié de choix !

2 - et avec un ennemi clairement identifié : les musulmansQui présentent un "avantage" inestimable aux yeux des va-t-en-guerre : compter dans leurs rangs des terroristes, créés, utilisés, ou bombardés à leur tour par les dirigeants occidentaux en Irak, Afghanistan, Libye ... au gré de leurs intérêts pétroliers et gaziers, mais ce qui permet à Israël d'assimiler la Résistance Palestinienne à ces extremistes. 

3 - pour bien enfoncer le clou les socialistes français pratiquent la discrimination religieuse : compassion pour les seules victimes "non musulmanes" de conflits, traitent "d'antisémites" les opposants aux massacres israéliens, sanctionnent le "djihad" mais autorisent le recrutement en France de mercenaires pour l'armée d'Israël et l'existence de la LDJ (organisation terroriste "juive" défendue par le FN, c'est dire !). Cette politique de pyromanes a d'ailleurs le soutien de l'UMP et du FN tant chacun espère en tirer profit. 

En exacerbant les haines communautaristes, en attirant la menace terroriste, tous ces politiciens véreux attendent fébrilement l'étincelle de violence, cette fameuse "importation" du conflit qu'ils organisent et qui leur permettra "d'exister". 

4 - car il y a aussi un motif franco-français au soutien sans faille à cet Israël sans foi ni loi : le désaveu grandissant des électeurs à l'égard d'une classe politique corrompue et incompétente. D'où la montée de l'abstention et du Front National et cette réaction simpliste des politiciens de droite et socialistes : pour conserver leurs postes, carrières et privilèges, "coller" aux thèses d'extrême droite plutôt que s'aventurer sur le terrain de la paix, de l'humanisme, de l'intelligence et du courage.

5 - mais pour soutenir un Etat d'extrême droite comme Israël, ses colonies, son apartheid, ses crimes, ses ghettos, ses massacres, son racisme, son mépris du Droit International ... ça ne s'accomode pas des règles de la démocratie et des valeurs de la République. D'où les atteintes à nos libertés : censure, interdictions de manifestations, interdiction du boycott ...

une dérive totalitaire, déjà entamée sous le règne précédent, mais bien plus dangereuse avec des "socialistes" au pouvoir car il n'y a alors quasiment plus personne sur l'échiquier politique pour la dénoncer et s'y opposer !

6 - tout comme la grave crise institutionnelle qui l'accompagne. Car les dirigeants français ont apporté leur soutien à Israël pour massacrer à Gaza avec le seul appui de quelques sionistes invétérés, autant dire une secte ! Les citoyens en revanche, dans leur diversité sociale, culturelle, religieuse, politique, ont manifesté et exprimé massivement leur opposition aux massacres et à la position officielle de la France.

7 - Un tel désaveu, une telle absence de légitimité, un tel rapprochement avec les idéologies d'extrême droite devraient pourtant interroger et ... inquiéter ! Mais quel ministre, député ou sénateur oserait dénoncer les crimes commis là bas et nos libertés bafouées ici au risque de mettre sa "carrière" en jeu ?

On s'interroge souvent pour comprendre comment des dictatures, des totalitarismes, le nazisme, ont pu accéder au pouvoir. Ce n'est pas seulement le fait de quelques psychopathes. Ce ne sont bien souvent que la somme de minables intérêts personnels qui l'ont permis. 

8 - dans quelques années, avec un moyen-orient à feu et à sang et une France bleu marine on se souviendra qu'un Président "socialiste" a autorisé le massacre d'enfants sur une plage, l'envoi de bombes sur des hôpitaux, des écoles ... et on se souviendra qu'à Gaza on a aussi enterré la République !

Source :

https://blogs.mediapart.fr/register/blog/110814/colonisation-racisme-apartheid-ghetto-massacrespourquoi-les-dirigeants-socialistes-francais-soutiennen

LES 8 ARMES SECRÈTES QU’ ISRAËL NOUS CACHE

En 1949, David Ben Gourion lance le programme nucléaire israélien malgré le refus des États-Unis d’y contribuer. Il se tourne à partir de 1954 vers la France qui a déjà engagé des recherches en ce sens. Collaboration avec la France dans la clandestinité Les deux pays débutent leur collaboration dans la clandestinité. Paris envoie plusieurs centaines de techniciens et livre un réacteur nucléaire de 24 mégawatts, à Dimona, dans le désert du Néguev. Le contrat prévoit aussi la construction d’une usine souterraine de séparation du plutonium et un échange de technologie. Mais la collaboration est ralentie à l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle en 1958, puis définitivement stoppée après 1961, le président français estimant qu’il n’a plus besoin des recherches israéliennes pour faire progresser le programme tricolore. Fort de l’impulsion donnée par la France, Israël est suffisamment avancé pour poursuivre ses recherches. Ni les menaces de l’Égypte, dont les avions survolent l’usine, ni les pressions des États-Unis, alors hostiles au projet, ne le feront renoncer. Accord secret avec les États-Unis Mis devant le fait accompli, les Américains modifieront finalement leur stratégie. Deux ans après la guerre des Six Jours de 1967, le président Richard Nixon et le premier ministre Golda Meir passent un accord secret qui reconnaît à Israël le droit de posséder la bombe nucléaire à condition de ne pas rendre publique l’information et de ne pas entreprendre d’essais. Aujourd’hui, les interrogations autour de l’arme nucléaire israélienne demeurent récurrentes. Si le pays continue de préserver sa doctrine de l’ambiguïté, il disposerait d’une centaine de têtes nucléaires et de suffisamment de matières fissiles pour en produire autant. Ces engins de destruction massives peuvent être lancés à l’aide de bombardiers, de missiles sol-sol ou de sous-marins. Refusant de signer le traité de non-prolifération nucléaire, le pays n’est pas soumis aux contrôles de l’Agence internationale de l’énergie atomique, au contraire de l’Iran.

Source:

https://youtu.be/Cd77qE22IB8

On peut lire, voir et entendre les ténors des médias habituels – et non des moindres ! – nous expliquer que l’antisionisme serait le nouveau déguisement de l’antisémitisme. Odieux mensonge, largement repris par certaines associations telles le CRIF (Conseil Représentatifs des Institutions juives de France) et autres officines du même acabit. Or, rien n’est plus faux ! Il s’agit donc d’établir clairement la responsabilité de ces incompétents/inconscients qui, entretenant une telle confusion, ne font qu’alimenter une tension raciale dont ils se nourrissent et utilisent comme leur fonds de commerce. Leur position inacceptable doit être dénoncée sans relâche parce qu’elle est le signe bien enfoui et camouflé d’un racisme latent qui ne dit pas son nom.

Aujourd’hui en Europe – et particulièrement en France – nous assistons à une exacerbation des tensions identitaires entre ceux que l’on nomme d’une part « les musulmans » et d’autre part « les juifs ». Or, avec recul, l’Histoire nous rappelle que la cohabitation entre ces deux communautés a toujours existé en pays arabes, sans que cela ne crée de problèmes majeurs. Et cela pendant des siècles. Le judaïsme et l’islam, tout comme la chrétienté cohabitaient librement et de manière relativement harmonieuse. Et dans les pays arabes ainsi qu’en Iran ou en Turquie, les autorités musulmanes se faisaient un honneur et avaient soin de protéger les communautés minoritaires. Sous la domination ottomane, les juifs et les musulmans vivaient ensemble en Palestine. Et faut-il rappeler que les juifs pourchassés en Europe au siècle passé, ont trouvé refuge dans les pays arabes où ils vivaient en paix et dans le respect de la diversité ?!

Jusqu’au moment de l’imposition par les États impérialistes via l’ONU, de l’État d’Israël en terres arabes de Palestine en 1947, ce qui signa le début des problèmes graves de la région qui quelques décennies plus tard, se trouve complètement dévastée.

Faut-il rappeler que le judaïsme est millénaire et s’identifie à une appartenance religieuse, quand le sionisme a cent ans et est une idéologie politique ? Idéologie qui s’inscrit en opposition majeure avec les principes essentiels du judaïsme. Au point que les partisans du sionisme ne supportent pas ce rappel de la part de juifs attachés aux strictes prescriptions de leur religion, le judaïsme, dans lequel il n’est jamais question de création d’un quelconque État, mais d’une dispersion des juifs de par le monde et d’une intégration de chacun d’eux dans les pays où ils vivent. Ainsi, il n’est pas rare que des juifs soient agressés et violentés par des groupes sionistes animés, il faut le rappeler, par le seul esprit colonial qui les obsède. Or, qu’est-ce que l’esprit colonial sinon s’approprier les biens d’autrui, en général au moyen de la force ? Ce que pratiquent tous les sionistes qui se sont installés sur les terres de Palestine avec l’objectif d’en chasser les Arabes qui y vivaient paisiblement depuis des siècles, et qui contrevient de manière flagrante avec l’éthique de justice du judaïsme. Le sionisme, dit l’un des rabbins dans la vidéo ci-dessous est « l’ennemi de la Torah ». Et il ajoute : « L’islamophobie n’est pas uniquement un exutoire de l’extrême droite dépositaire du nazisme, elle provient bien plutôt du fascisme à col blanc de milieux libéraux qui se disent bien-pensants – je pense à la présidence française – liés au néo-conservatisme américain et aux lobbies sionistes ».

Sur ce point, il est peut-être utile d’ouvrir une parenthèse : oui, la plupart des gouvernements français et ceux qui les soutiennent ont amplement exprimé leur désamour des Arabes. L’époque coloniale pas si lointaine et les horreurs commises en Algérie sont encore dans les mémoires de ceux qui veulent bien les voir (pour une approche chiffrée des crimes). D’aucuns n’ont jamais avalé la défaite de la France qui a dû quitter l’Algérie. Pas besoin d’en rajouter. Mais pour certains, soutenir le sionisme, ne serait-ce pas une revanche sur ces insoumis d’Arabes ? Je referme la parenthèse.

Dans la perspective de création d’un État réservé aux seuls juifs – sous le prétexte fallacieux et combien récupérateur d’être à l’abri d’éventuels nouveaux pogroms qui menaceraient les juifs comme ce fut le cas en Europe pendant les années de peste brune – il apparaît de manière claire et évidente que l’expulsion de tout habitant qui ne peut attester de sa judéité et le vol de ses biens pour les redistribuer à des étrangers qui viennent en profiter – les colons juifs – est une démarche d’un racisme avéré. Y adhérer et y souscrire rend donc complice et dès lors, coupable.

Comme l’exprime un rabbin dans la vidéo : « Le judaïsme prêche la compassion et le respect des voisins dans leur intégrité physique et dans ce qui leur appartient, ce qui est à l’exact opposé de l’idéologie sioniste qui s’impose par la force aux Palestiniens (…) dès lors, les sionistes ne représentent pas les juifs, ils n’en n’ont pas le droit, et l’antisionisme n’est pas l’antisémitisme ». Un autre rabbin ira jusqu’à dire : « Les sionistes, bien loin d’être les protecteurs des juifs et les garants d’un havre de sécurité pour eux sont en réalité les principaux responsables de l’antisémitisme dans l’ensemble du monde. Là où l’antisémitisme n’existe pas, les sionistes le fabriquent » !

Le rabbin Hirsch, président du mouvement orthodoxe Neturei Karta et vivant au cœur de Jérusalem, déclare pour sa part : « Les sionistes ne sont pas juifs et n’appartiennent en aucun cas à la terre de la Palestine historique… nous sommes des palestiniens juifs et voulons vivre sous le pouvoir palestinien qui sera créé bientôt et gouvernera toutes les régions de la terre sacrée ». Pour ces juifs de longue tradition, la célébration de l’anniversaire de la création de l’État d’Israël est un jour de deuil où ils manifestent leur opposition au sionisme en brûlant des drapeaux israéliens.

Le rabbin Weiss, porte-parole de Neturei Karta et invité sur le plateau télévisé d’une chaîne aux USA déclare : « Le judaïsme est l’obéissance à Dieu, le sionisme est une rébellion contre Dieu à tous points de vue (…) mais les sionistes utilisent la bible et la brandissent à la main en disant : ‘Nous étions en exil pendant 2000 ans et nous sommes enfin de retour en terre sainte, nous sommes les successeurs du roi David’… ce qui nous ferait vomir tant c’est abject et à l’encontre des 10 commandements de la Torah (…), les sionistes détestent les juifs religieux (…) et par crainte d’être traités d’antisémites, les médias ont peur de dénoncer les sionistes ou de montrer de la compassion pour les Palestiniens ». Il terminera son intervention en déclarant : « Parce que nous sommes juifs, nous sommes contre l’existence de l’État d’Israël, et nous compatissons, nous pleurons avec le peuple palestinien dans sa souffrance (…) les sionistes sèment la confusion et veulent faire croire que c’est un conflit religieux, mais cela n’a rien à voir avec la religion, au contraire les musulmans et les arabes étaient nos amis et nos protecteurs et ne doivent pas être victimes de ce mouvement diabolique qu’est le sionisme ».

Tout discours qui alimente donc cette contre vérité que l’antisionisme serait une manière de cacher son antisémitisme est scandaleux et mensonger. Et ne doit jamais être passé sous silence, d’où qu’il vienne. Au contraire, il faut le dénoncer et pointer ce qui se cache derrière : un racisme qui aujourd’hui s’en prend la plupart du temps aux musulmans et ceux qui en dénoncent l’imposture… comme il s’en prenait aux juifs dans l’entre-deux guerres. Après les juifs, voici donc le tour des musulmans… et après les musulmans, qui y aura-t-il ? Retour à la case départ ?…

Les représentants et responsables de l’UE et ceux des USA – je rappelle que les sionistes les plus nombreux et les plus agressifs sont des chrétiens-évangélistes et non des juifs – devraient avoir le courage et l’honnêteté de balayer devant leur porte, et faire le travail nécessaire pour remettre les pendules à l’heure en reconnaissant et signifiant l’erreur commise en 1947 sur le dos des Palestiniens. Un État israélien réservé aux seuls juifs est par sa définition même un État d’essence raciste puisqu’il exclut d’emblée les autres identités et les traite comme on peut le voir aujourd’hui, sous un régime d’apartheid. C’est aussi évident qu’un nez au milieu de la figure. Et certains jeunes loups de gouvernements européens devraient y réfléchir à deux fois avant de se lancer dans des déclarations irresponsables. Et se demander si en lieu et place de ces prises de positions malheureuses, ils ne devraient pas s’insurger avec force et détermination contre les conditions infra-humaines que l’État sioniste qu’ils protègent tant, persiste à maintenir à l’encontre de millions de citoyens arabes, particulièrement à Gaza, véritable camp d’extermination ! Tant qu’une telle injustice perdurera, ils ne seront pas crédibles dans leurs déclarations et les citoyens ne reconnaîtront pas ces critères de justice à géométrie variable selon que l’on soit juif ou musulman.

Si les dirigeants du monde aspirent tellement à une paix au Moyen-Orient, il y a une solution : revoir cette déplorable décision de 1947 coupable de tant de sang versé, démanteler l’État israélien sous ses formes actuelles et revenir à la Palestine historique que géreront les autorités palestiniennes dans le respect des différentes communautés qui la peupleront, comme cela existe dans n’importe quelle démocratie digne de ce nom.

Voir la vidéo ici.

Source :

http://www.chroniquepalestine.com/lideologie-sioniste-un-racisme-envers-les-juifs-qui-en-cache-dautres/

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Les crimes du Mossad israélien sioniste

Publié le par Ahmed Miloud

Yossi Cohen, directeur du Mossad
Yossi Cohen,directeur du Mossad

Les crimes des sionistes soit à l'intérieur de la Palestine occupée ou à l'étranger, constituent une longue liste que d'histoire inscrira de lettres de sang en attente de ce jour très proche où ils en rendront compte ici-bas et dans l'au-delà.

Ahmed Miloud

Mon Jan 29, 2018 11:34AM
Méthodes secrètes du Mossad.
(Illustration)
Méthodes secrètes du Mossad. (Illustration)

L’Israélien Ronen Bergman vient d’écrire un livre détaillant les meurtres ciblés du Mossad et du Shin Bet et de l’armée israélienne, depuis l’émergence du régime factice d'Israël.

L’histoire d’Israël est entachée de crimes abominables ; la politique du régime de Tel-Aviv consiste à « effacer le rival à tout prix pour survivre ». Et, c’est d’où vient le titre du livre de l’Israélien Ronen Bergman qui va paraître le 30 janvier. Dans « son Rise and Kill First », le journaliste et auteur israélien aborde en détail les programmes de meurtres ciblés qui durent depuis près d’un siècle.

Ronen Bergman a persuadé de nombreux agents du Mossad, du Shin Bet et des militaires de raconter leurs histoires. Certains ont utilisé leurs vrais noms. Le résultat est le premier examen complet de l’utilisation des meurtres parrainés par le régime de Tel-Aviv ; les meurtres ciblés à l’aide de différentes techniques, allant de l’utilisation de dentifrice empoisonné qui prend un mois pour mettre fin à la vie de sa cible, aux drones armés, en passant par l’explosion des téléphones portables, sans oublier les voitures piégées. Et tout cela, dans le but d’assassiner les scientifiques « ennemis » et découvrir les secrets des figures charismatiques religieuses des musulmans.

Le livre relate les différentes techniques utilisées par le Mossad lors des 2.700 opérations d’assassinat effectuées à travers le monde. Basé sur 1.000 entrevues et des milliers de documents, ce livre de plus de 600 pages fait valoir qu’Israël a opté pour les assassinats au lieu de la guerre, tuant une demi-douzaine de scientifiques nucléaires iraniens, par exemple, plutôt que de lancer une opération militaire contre le pays.

Le leader défunt palestinien, Yasser Arafat. ©Getty Images

L’auteur raconte, par ailleurs, comment le Mossad a eu recours à une technique d’empoisonnement par radiation pour tuer Yasser Arafat, le leader palestinien de longue date. Un acte que le Mossad a toujours nié.

Il affirme :« Malgré que les États-Unis ont imposé des limites plus strictes sur leurs agents par rapport à Israël, le président américain de l’époque George W. Bush a quand même opté pour l’utilisation de nombreuses techniques du Mossad après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, et le président Barack Obama a aussi lancé plusieurs centaines d’assassinats ciblés. »

Le journaliste écrit dans son livre que les idées telles que les systèmes de commandement et de contrôle, les méthodes de collecte de renseignements et la technologie des drones, que les Américains et leurs alliés se servent aujourd’hui, ont été avancées en grande partie par Israël.

Source :

http://www.presstv.com/DetailFr/2018/01/29/550565/Une-guerre-secrte-du-Mossad

Autre article sur le même sujet :

https://www.algeriepatriotique.com/2018/01/22/livre-revient-assassinats-mossad-verite-services-israeliens/

L’immigration des juifs du Maroc n’était pas une promenade de santé. Pour réussir un tel pari, les dirigeants israéliens ont sollicité l’aide du Mossad. Les services secrets lançaient, alors, une opération pour « convaincre » leurs coreligionnaires de quitter le royaume. Détails.

ifrane marocL’historien israélien Yigal Bin-Nun vient de révéler de nouvelles données sur les circonstances du départ massif des Marocains de confession juive vers Israël. Dans son édition d’aujourd’hui, le quotidien Al Qods Al Arabi, basé à Londres, publie un résumé du travail effectué par Yigal, déjà diffusé par le journal Yediot  Aharonot. Ce professeur à l’université Bar-Ilan  décrit le rôle du Mossad dans toute cette opération, au cours de laquelle environ 160 mille personnes ont quitté le royaume.

« Il nous faut des martyrs juifs »

Dès le début des années soixante, les services secrets de Tel Aviv envoient au Maroc un groupe d’agents ayant pour principal ordre de convaincre les membres de la communauté qu’ils sont victimes de persécution de la part des autorités marocaines. Une fois, cette phase accomplie, les embarquer à bord d’un bateau à destination des ports de la Palestine occupée, était facile. Le chef du Mossad de l’époque, justifiait le recours à ce genre d’actes contre ses coreligionnaires par cette phrase : « Il nous faut des martyrs juifs ».

Toutefois, la mission allait connaître son premier échec. La police arrête trois radicaux juifs marocains qui collaboraient avec le Mossad. Un succès vite gâché par leurs morts sous la torture lors des interrogatoires. Des bavures qui ont hautement bénéficié aux Israéliens pour renverser la vapeur et convaincre la majorité, encore hésitante, de tenter l’aventure en Israël. Mais surtout, comme le rapporte Adenot Aharonot de contraindre Hassan II de signer avec Israël un accord facilitant le départ des juifs.

Un bateau d’émigrés juifs marocains

Revivre" de Haim Bouzaglo - Film sur l''épopée des Juifs du Maroc ..

Revivre » de Haim Bouzaglo – Film sur l’épopée des Juifs du Maroc ..

Cadrés par le « principe » qu’il leur faut des « martyrs juifs », les agents du Mossad passent à la seconde phase de leur plan. Ils mettent à la disposition des candidats à l’immigration un bateau, afin de les,emmener clandestinement en Israël. L’enquête de l’historien Yigal Bin-Nun révèle que l’« arche » avait effectué 13 missions totalement réussies, avant qu’il ne fasse naufrage causant la mort de 44 juifs marocains et tous les membres de l’équipage espagnol.

 

Yigal-Bin-Nun

Yigal Bin-Nun

Dans des déclarations au quotidien Yediot  Aharonot, Yigal Bin-Nun laisse entendre que le Mossad est derrière ce drame. « Je ne prétends pas que la navire ait été coulé avec préméditation mais la négligence était délibérée ». Et d’ajouter que « j’ai révisé les protocoles ayant précédé le naufrage et je suis tombé sur des déclarations de la ministre des Affaires étrangères, Golda Meir (1898-1978). Lors d’un conseil de gouvernement, elle insistait sur l’impératif de commettre une opération au Maroc qui engendrait un choc ». Du coup « ils ont loué un bateau en mauvais état, sachant qu’une fois au large de la Méditerranée, il va couler », poursuit Bin-Nun.

Cet autre incident a été accompagné par la publication, par les agents du Mossad, d’un faux communiqué attribué à la communauté juive installée au Maroc incitant au grand départ. L’opération a réussi. Des 160 000 juifs qui étaient installés au royaume avant que le Mossad n’intervienne, il n’en reste aujourd’hui que 5000.

Source :

http://www.tribunejuive.info/international/le-role-du-mossad-dans-le-depart-des-juifs-du-maroc

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Jérusalem et l'atavisme américain

Publié le par Ahmed Miloud

Jérusalem c’est d’abord et avant tout un symbole, un puissant symbole ; la reconnaissance américaine de la souveraineté juive sur la ville sainte est un signe de la victoire finale juive sur la chrétienté, et il faut le regretter de tout son cœur. Richard Cœur de Lion et Tancrède ne pourraient pas comprendre la reddition de la ville pour laquelle ils s’étaient battus, mais les temps ont changé. Les chrétiens d’hier ne se référaient pas aux juifs comme à leurs « frères aînés ». Ce qui a commencé avec la formule « Bonnes fêtes de fin d’année » au lieu de « Joyeux Noël » vient de se terminer sur cet acte honteux de déni du Christ.

 

Les Palestiniens ne vont pas être en mesure de sauver la Ville. La troisième intifada n’est pas en vue, malgré le crachat au visage que signifie pour eux la déclaration de Trump, et malgré l’appel du Hamas au soulèvement, il faudra encore attendre, à moins d’une provocation israélienne. Des milliers d’hommes et de femmes ont manifesté au cours de la semaine dernière : quelques-uns ont été visés par les soldats israéliens,

Dont l’un était en chaise roulante, amputé des deux jambes. Mais la Palestine n’a pas connu une explosion de colère. Pour un lecteur régulier de mes articles la réponse palestinienne discrète à la provocation américaine n’est pas une surprise. Comme je l’ai écrit il y a peu, jamais la vie ne leur a autant souri, on est dans une dynamique de prospérité modeste, le bâtiment, le tourisme, les restaurants, tout décolle et ils ne vont pas aller mourir pour une déclaration même si elle est accablante.

Les Palestiniens de Jérusalem-Est vivent mieux que d’autres Palestiniens ; il n’ont pas la citoyenneté, mais peuvent se déplacer plus ou moins librement dans toute la Palestine, y compris dans « l’Israël ancien ». Ils sont pragmatiques et patriotes. Ils se considèrent comme les gardiens de leur héritage, qui comprend les grands tombeaux d’al Aqsa et le Saint Sépulcre. Si les juifs s’avisent de toucher aux mausolées, ils répondent en force, comme cela s’est produit au mois d’août dernier lorsqu’Israël a tenté de limiter l’accès à la Grande Mosquée.

Mais la décision du président Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État juif n’a pas mis le feu aux poudres. Personne de sensé n’a jamais eu le moindre doute sur les sentiments américains. Les Américains sont pour Israël, c’est une obsession nationale.

Donc c’est fait, ils ont déclaré que Jérusalem était une capitale juive. Et avant, quand ils envoyaient leurs ambassadeurs, tous juifs, tous fervents sionistes, tous tenants du mot d’ordre « Israël d’abord », en quoi était-ce différent ?

Trump n’est pas différent de ses prédécesseurs. Tous les présidents américains ont déclaré Jérusalem capitale une et indivisible de l’État juif. Obama l’avait fait, Bush aussi. Certes, ils l’avaient dit lors de leur campagne électorale, et ont évité de répéter ce mantra une fois installés à la Maison blanche, mais ne sont jamais revenus dessus pour autant. Sur cent sénateurs US, quatre-vingt-dix ont approuvé la déclaration de Trump. Dix se sont abstenus, probablement parce qu’ils ne sauraient soutenir Trump sous aucun prétexte. L’establishment politique et profondément pro israélien, tant les libéraux que les fondamentalistes, les Républicains comme les Démocrates, et de Sanders à Bannon ; nous le savions, et désormais Trump a permis aux gens de le constater noir sur blanc. Il a fait ce que le peuple voulait. C’est pour cela que vous l’avez élu : il fera donc ce que vous avez voulu, et non pas ce que quelqu’un d’autre, prétendant s’y connaître mieux, pourrait vous dire.

Et pourquoi est-ce que vous, les Américains, vous le voulez ? L’Amérique travaille son image de « ville étincelante sur la colline », nouvel Israël à la destinée manifeste. Ce grand pays ne veut pas encore devenir simplement un grand pays de plus, il tient à conduire l’humanité et à modeler le monde selon sa propre configuration et à son image. L’Amérique est messianique depuis longtemps, et c’est une habitude difficile à extirper.

Sous la coquille du Yankee au profil agressif, il y a un fanatique croyant à sa mission divine, avec la Bible de Scofield sous le bras, dans l’attente de la guerre de Gog et Magog contre Israël. Jetez un coup à ce site, par exemple, sur les prophéties bibliques, parmi la pléthore de sites qui prédisent la guerre entre Israël d’un côté, l’Iran et la Russie de l’autre, les US se tenant aux côtés d’Israël mais à l’écart jusqu’à la Parousie, le Second Avènement. C’est démentiel, mais ce genre de schéma s’installe dans les profondeurs de l’être, et c’est ce qui explique des conduites démentes (rechercher la guerre avec l’Iran, bombarder Babylone et soutenir Israël) mieux que tout calcul en termes de pertes et profits.

L’amour, ou plutôt l’obsession israélienne fait partie de cette gestalt, de ce schéma directeur.

Même si les baptistes du Sud et les libéraux de la côte Est ont l’air différents, ils ont la même empreinte originelle des Pères fondateurs, les puritains et les pèlerins. Et la Gestalt refait surface inopinément. La lutte actuelle contre le harcèlement sexuel est juste une nouvelle poussée de zèle puritain, même si les fondamentalistes font appel à la Bible, et les libéraux à la Femme dont les droits ne sauraient souffrir une égratignure.

C’est la seule explication plausible pour ce genre de plainte : « Samantha Holvey, qui avait concouru pour le titre de Miss USA, a dit que Mr Trump avait lorgné sur son corps ainsi que sur d’autres femmes dans le salon de maquillage ». Pour une personne normale, il est évident qu’une participante au concours de Miss USA est là précisément pour se faire dévorer des yeux et désirer par des foules d’hommes. Pour un puritain fanatique, « celui qui regarde lubriquement une femme… », rien que pour un regard, est déjà en état de péché. Un zélote de Boston vers 1650 aurait approuvé la toute moderne persécution des hommes qui regardent d’un œil concupiscent.

La différence entre les démocrates déchristianisés et clintonistes du Vermont et un Républicain chrétien trumpiste dans le Mississippi est secondaire, pour ce qui est de la rationalisation de leurs sentiments et réactions. L’un et l’autre trouvent qu’il est mal de courtiser, de désirer, de regarder, même s’ils l’expliquent différemment. Voilà pourquoi tant de politiciens américains préfèrent se suicider s’ils se retrouvent accusés d’avoir posé leur regard sur une gamine de dix-sept ans quelques années auparavant, même si cela ne se prête à aucune action en justice.

Même chose en matière de relations avec l’étranger. Les descendants libéraux des puritains de la côte Est veulent aller abattre des gens par-delà les mers pour sauver des femmes noires menacées d’enlèvement par des hommes noirs en Afghanistan, et les fondamentalistes veulent réduire Babylone en cendres ; dans les deux cas, c’est un zèle messianique qui les anime, et le désir de transformer le monde.

La meilleure solution pour les Américains serait d’oublier le Moyen-Orient, Babylone, Israël, Gog et Magog. Peut-être que Trump les y amènera, à force de complaire à la volonté populaire. Après tout, il a quelques bonnes raisons pour faire ce qu’il a fait. Il est le destructeur du mensonge fallacieux, dans sa bagarre contre le Congrès. Le Congrès avait forcé le président US à certifier de la bonne conduite de l’Iran tous les six mois ; Trump a refusé de le faire, et le monde ne s’est pas effondré pour autant. Le Congrès a forcé le président US à retarder le déménagement de l’ambassade de Tel Aviv de six mois en six mois : Trump a refusé, et le monde ne s’est pas effondré. C’est une autre face de l’establishment politique qui vient de s’effondrer.

Par cette déclaration, il a probablement gagné du temps et retardé sa propre destitution. Les juifs ne sont pas réputés pour leur gratitude, acceptant tout bienfait comme un simple dû de toute éternité, mais malgré tout, cela lui laisse une chance de ne pas se faire descendre immédiatement.

Paradoxalement, la déclaration de Trump a eu bien des effets positifs. Le Président pourrait dire, après Méphistophélès « je fais partie de ce pouvoir qui veut éternellement le mal et qui œuvre éternellement pour le bien ». Le président a refusé de continuer à prétendre, en toute malhonnêteté, que les US soient un médiateur neutre. Il a révélé les véritables sentiments de l’establishment US envers le Moyen-Orient, envers leurs musulmans et envers leurs chrétiens, un sentiment de dédain absolu. Il a creusé la tombe du bestial MBS d’Arabie. Il a ramené la Palestine au cœur de l’agenda international après une longue absence. Il a donné à l’Europe une chance de retrouver son indépendance. Et il a fait un pas de plus pour démolir l’insoutenable empire américain. Encore une bonne raison de nous réjouir.

Lire l'article en entier ici :

http://plumenclume.org/blog/306-jerusalem-et-l-atavisme-americain

 

pour les réfugiés palestiniens

Ils devaient verser 125 millions de dollars à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, mais les États-Unis ont finalement décidé de ne débourser que la moitié. C’est l’annonce faite par le département d’État américain ce mardi : plus gros donateur de l’agence, les États-Unis ont annoncé vouloir revoir son fonctionnement et son financement

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Manifestation à New-York pour la libération de Ahd Tamimi et des autres enfants palestiniens emprisonnés par Israël

Publié le par Ahmed Miloud

Des centaines de personnes manifestent à New York pour libérer Ahed Tamimi et des prisonniers palestiniens

Des centaines de manifestants se sont rassemblés vendredi 5 janvier à Grand Central Station à New York après une tempête de neige dans la ville pour demander la libération de l'activiste palestinien Ahed Tamimi , 16 ans, emprisonné et de ses prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes. Organisé par Samidoun Palestinian Solidarity Network et CODEPINK: Women for Peace avec la participation active de dizaines d'organisations palestiniennes et de justice sociale basées à New York, les participants ont porté des pancartes, des banderoles et des drapeaux soutenant Ahed et d'autres prisonniers palestiniens.

Voir vidéo ici :

http://: https://www.facebook.com/v2.3/plugins/video.php?app_id=249643311490&channel=http%3A%2F%2Fstaticxx.facebook.com%2Fconnect%2Fxd_arbiter%2Fr%2FlY4eZXm_YWu.js%3Fversion%3D42%23cb%3Df16c9e70c4fc8a8%26domain%3Dsamidoun.net%26origin%3Dhttp%253A%252F%252Fsamidoun.net%252Ff380bd35c0f505c%26relation%3Dparent.parent&container_width=344&href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2FWorkersWorldParty%2Fvideos%2F1216643385136970%2F&locale=en_US&sdk=joey&width=344px

"Ce rassemblement a montré la large unité qu'Ahed a inspirée ici, avec toutes les organisations solidaires de la Palestine qui se tiennent ensemble pour la soutenir et réclamer sa liberté", a déclaré Joe Catron de Samidoun. "Sa détention est un test crucial pour tous les partisans du mouvement national palestinien et des prisonniers. Les attaques d'Israël contre Nabi Saleh, la famille Tamimi et les enfants palestiniens sont des atrocités que nous devons continuer à affronter. "

leur village d'environ 600 Palestiniens qui a fait l'objet de vols de terres, d'invasions et de violences étendues de la part des forces d'occupation israéliennes et des colons. Même le printemps du village a été saisi par la colonie illégale de Halamish. Bien qu'Ahed et sa mère soient détenus dans la prison de HaSharon, ils sont isolés les uns des autres et la cellule d'Ahed aurait gelé à des températures hivernales.Nabi Saleh, récemment libéré mais toujours poursuivi par un tribunal militaire d'occupation - a attiré l'attention mondiale. Ahed et sa famille sont les leaders du mouvement anti-colonial de résistance et de défense des terres autochtones à cousin, Nour , actuellement emprisonnée aux côtés de sa fille, et son mère, Nariman

 

Ahed a été accusée de 12 chefs d'accusation dans un tribunal militaire d'occupation israélienne après avoir giflé un soldat d'occupation - suite au gifle du soldat - qui se trouvait sur les terres de sa famille et qui cherchait à abattre les manifestants dans le village. Le soldat faisait partie de la même unité de forces d'occupation qui avait, peu de temps auparavant, abattu son cousin Mohammed Tamimi , 15 ans, à la tête avec une balle de caoutchouc, causant de graves dommages et le laissant dans le coma pendant plusieurs jours.

Ahed n'est pas seul; elle fait partie des 300 enfants palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Chaque année, environ 700 enfants palestiniens sont traduits devant les tribunaux militaires israéliens; Les enfants palestiniens sont soumis à des tortures et à des abus pendant leur interrogatoire, à des violations de leurs droits en tant qu'enfants et à des emprisonnements politiques dans des prisons militaires. Au cours des deux dernières années, des dizaines d'enfants palestiniens ont été emprisonnés sans inculpation ni jugement dans le cadre de ce que l'on appelle la détention administrative.

Les organisateurs de Samidoun à New York ont ​​travaillé avec le CODEPINK et d'autres organisations pour former une coalition et sensibiliser d'autres organisations, notamment suite au rassemblementréussi de NY4 Palestine le 22 décembre en faveur d'Ahed et de ses compagnons de cellule palestiniens. Le rassemblement a été rejoint par un nombre exceptionnellement large de groupes à New York avec 32 groupes de soutien, dont Al-Awda NY, Étudiants pour la justice en Palestine, Travail pour la Palestine, Décoloniser cet endroit, Voix juive pour la paix, la Guilde nationale des avocats. , Centre d'Action International, REPONSE, BAYAN USA, le Comité pour Arrêter la Répression du FBI, Black4Palestine et beaucoup d'autres.

"La colère d'Israël contre Ahed, son intention infernale de la détruire, vient de son refus de se soumettre à son occupation", a déclaré le directeur national du CODEPINK, Ariel Gold. "Plutôt que de baisser les yeux, Ahed résiste à l'armée, sans peur, et exige ses droits. Elle est accusée de gifler un soldat. Mais Israël, pas Ahed, est le vrai criminel. "

Les participants ont noté l'accueil fort et positif qu'ils ont reçu tout au long du rassemblement, qui a été puissamment animé par Nerdeen Kiswani des étudiants de la justice de la Palestine en Palestine. Les participants ont scandé pour la liberté de Ahed et pour toute la Palestine, et les passants ont noté leur familiarité avec le cas de Ahed, en soutenant ses demandes de liberté et d' exprimer leur solidarité avec les Palestiniens, en particulier autour des questions de l'arrestation et l' emprisonnement des enfants et le président américain Donald La déclaration de Trump prétendant reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël. Les chants et les discours résonnaient autour de la station occupée à travers un mégaphone tout au long de la manifestation.

"Ahed a seulement 16 ans et elle est en prison", a déclaré Kiswani du NYCSJP. "Les Palestiniens ont non seulement le droit de résister à leur oppression, mais aussi l'obligation. Ahed est l'un des nombreux enfants détenus et torturés dans les tribunaux militaires israéliens. C'est un système d'apartheid. Nous sommes ici aujourd'hui et nous serons solidaires tant qu'Israël continuera d'emprisonner Ahed et sa mère. "

Il y avait quelques contre-manifestants isolés de l'extrême droite, la Ligue de défense juive raciste , qui brandissait des drapeaux israéliens et une pancarte appelant «Jail Ahed». Leur minuscule présence n'a rien fait pour diminuer le pouvoir de la mobilisation dans toute la station. À un moment du rassemblement, les participants ont collectivement lu des faits sur Ahed, les Tamimis, Nabi Saleh et les attaques croissantes contre les Palestiniens par l'occupation israélienne suite à la délégation de Trump à Jérusalem d'une série de pancartes. Le concept a été inspiré par NY Shut It Down , une organisation de Black Lives Matter qui proteste tous les lundis soirs à Grand Central et dans d'autres endroits contre les assassinats de policiers. Les activistes de New York Shut Down ont travaillé avec John et Lydia de Samidoun pour organiser cette partie de l'action.

Joe Catron, le coordinateur américain de Samidoun, a pris la parole lors du rassemblement à propos du 17ème anniversaire d'Ahed, le 31 janvier, et a appelé à des mobilisations autour de cette journée pour réclamer sa liberté et celle des autres prisonniers palestiniens. Des annonces seront envoyées par plusieurs organisations pour construire ces événements et actions.

Le lundi 8 janvier, les activistes de Samidoun ne participeront pas régulièrement à leurs manifestations car ils participeront à deux événements en l'honneur d'Erica Garner, militante, organisatrice et fille d'Eric Garner, tué par la police de New York, récemment décédée. une crise cardiaque. Le service commémoratif public pour Erica Garner aura lieu le 8 janvier à 17h00 à la First Corinthian Baptist Church , qui sera suivi d'une action du People's Monday pour Erica Garner par Shut it Down NYC à partir de 116e et Lenox.

La manifestation de New York a été l'une des nombreuses manifestations qui ont eu lieu ce week-end et dans les jours à venir en solidarité avec Ahed Tamimi et le peuple palestinien, notamment à Paris, Vienne, Berlin, Manchester, Glasgow, Edimbourg, Dundee, Londres, Los Angeles, Dallas, Bratislava, Saint-Étienne, Sydney, Dublin, Madrid, Toulouse, Washington, DC, Johannesburg, Arlington et ailleurs.

Le Réseau de solidarité des prisonniers palestiniens de Samidoun dénonce l'emprisonnement en cours de Ahed et Nariman Tamimi parmi plus de 500 Palestiniens arrêtés par les forces d'occupation israéliennes suite à la déclaration du président américain Donald Trump de reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël. Issa Qaraqe de la Commission palestinienne des affaires des prisonniers a déclaré qu'environ la moitié des personnes arrêtées, comme Ahed,  Abdul-Khalik Burnat  et  Fawzi al-Junaidi, sont des enfants. Il y a des centaines d'enfants palestiniens emprisonnés par Israël et fréquemment soumis à des passages à tabac, à des abus et à des interrogatoires sans parents ni avocats présents en violation de la loi. Nous exhortons les personnes de conscience du monde à agir pour réclamer la liberté pour Ahed et ses enfants détenus et emprisonnés dans les centres de détention, les centres d'interrogation et les prisons - et pour les femmes Tamimi et tous les Palestiniens détenus et emprisonnés.

La résistance du peuple palestinien n'a jamais été stoppée par des arrestations ou la répression, et il doit être clair que nous, aux quatre coins du monde, sommes aux côtés du peuple palestinien alors qu'il défend Jérusalem et toute sa terre et son peuple attaqués. Cela inclut de se tenir avec des prisonniers palestiniens détenus et emprisonnés dans leur lutte pour la libération d'eux-mêmes, de leur peuple et de leur patrie occupée.

PASSER À L'ACTION: 

  1. Rejoignez le Twitterstorm!  Chaque jour, un Twitter est en train d'être organisé avec un nouveau hashtag publié au moment où la campagne commence à sensibiliser et à faire pression pour libérer Ahed et Nariman Tamimi. Vous pouvez vous joindre et suivre la campagne sur la   page Facebook Free the Tamimi Womenet  @YASHebron  sur Twitter. Les twitterstorms sont actuellement programmés pour 10h00 du Pacifique, 1h00 de l'Est, 18h00 au Royaume-Uni, 19h00 en Europe, 20h00 en Palestine - des mises à jour et des hashtags sont régulièrement affichés sur Facebook et Twitter.
  2. Organisez une manifestation pour Ahed ou participez à l'une des manifestations organisées dans des villes comme Washington , Bratislava , Vienne , Sydney , Dublin et ailleurs   et distribuez cet article et d'autres nouvelles sur Ahed et les prisonniers palestiniens. Impliquez les autres dans la lutte pour la liberté palestinienne! Construire la campagne pour le  boycott, le désinvestissement et les sanctions  contre Israël et les sociétés complices comme HP et G4S.
  3. Pour les partisans aux États-Unis:  Appelez votre membre de la Chambre des représentants pour soutenir HR 4391, la Loi promouvant les droits de l'homme en mettant fin à la détention militaire israélienne des enfants palestiniens. Dites-leur en particulier sur l'arrestation d'Ahed, et exhortez-les à agir pour sa libération. Dites-leur de faire pression sur Israël pour libérer Ahed et les autres enfants palestiniens détenus. Appelez le standard de la maison au (202) 224-3121 et demandez à parler au bureau de votre représentant. CODEPINK a une action pour mettre en évidence ce cas spécifiquement .
  4. Appelez votre ambassade israélienne la plus proche  et faites-leur savoir que vous connaissez la détention d'Ahed Tamimi à Nabi Saleh et d'autres enfants prisonniers palestiniens. Demande Ahed, sa mère Nariman et les autres enfants détenus soient immédiatement libérés. Contactez infomation ici:  https://embassy.goabroad.com/embassies-of/israel
  5. Signer la pétition.  Plus de 150 000 personnes ont déjà signé pour demander la liberté pour Ahed:  https://secure.avaaz.org/campaign/fr/free_ahed/?feiNukb
  6. Écrivez à Ahed et Nariman . Alors que les geôliers sionistes censurent fréquemment le courrier des prisonniers palestiniens, ces lettres peuvent contribuer à renforcer le moral et même envoyer un message aux geôliers et aux censeurs eux-mêmes. Écrivez à Ahed Tamimi ou Nariman Tamimi (choisissez-en un et adressez-vous à un seul) à: La prison HaSharon 
    Ben Yehuda, BP 7  
    40 330 Israël
  7. ​​​​​​Source de l'article : ​​​​​​http://samidoun.net/2018/01/hundreds-in-new-york-city-protest-to-free-ahed-tamimi-and-palestinian-prisoners/
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La terreur sioniste contre les enfants palestiniens

Publié le par Ahmed Miloud

Terroriser les enfants palestiniens
 

Le père fondateur d’Israël, David Ben Gourion, a dit un jour à propos des Palestiniens : « Les vieux mourront et les jeunes oublieront. » Il avait tort

Au début de la deuxième Intifada, en 2000, l’image de Mohammed al-Durah, un Palestinien de 12 ans que son père essayait de protéger des tirs israéliens en suppliant les soldats de cesser le feu, est devenue emblématique. Les balles ont continué de siffler et Mohammed est mort de ses blessures.

L'enfant Mohamed Ed Durah et son père assassinés par les criminels sionistes

Presque un mois plus tard, une autre image d’un enfant palestinien pris au milieu du conflit est devenue virale.

Fares Odeh (14 ans) a été filmé en train de jeter courageusement des pierres sur un char israélien dans la bande de Gaza. Il a été tué par les forces israéliennes le 8 novembre de la même année.

De la pure haine

Mercredi dernier, l’armée israélienne a tué Musab Firas al-Tamimi (17 ans), originaire du village de Deir Nitham en Cisjordanie, faisant de lui le premier Palestinien abattu par les forces israéliennes en 2018.

Actuellement, environ 450 enfants palestiniens ont été placés en détention par Israël

En 2004, la mort d’Iman Darweesh al-Hams (13 ans) a parfaitement illustré la cruauté israélienne, et ce que les Palestiniens considèrent comme de la pure haine envers leurs enfants. Elle a été abattue par les soldats de l’armée israélienne depuis un poste d’observation dans ce qu’Israël a déclaré être une zone « tampon » près de la route Philadelphi à Rafah.

Comme si cela ne suffisait pas, le commandant des soldats de l’armée israélienne a vidé tout le chargeur de son fusil automatique sur le corps de l’enfant. Un an plus tard, ce commandant n’a exprimé aucun regret concernant ses actions au cours du procès et a déclaré qu’il aurait « fait la même chose même si la fillette avait eu 3 ans ».

Il a été acquitté de toutes les accusations majeures.

Selon Défense des Enfants International-Palestine(DCIP), 595 enfants ont été tués durant la seconde Intifada, au cours de laquelle les meurtres mentionnés ci-dessus se sont produits.

 

Des enfants palestiniens font du vélo à côté de soldats israéliens qui patrouillent dans la vieille ville d’Hébron en Cisjordanie en décembre 2005 (AFP)

 

Ces dernières années, les enfants de Gaza ont souffert à maintes reprises aux mains de l’armée israélienne, en particulier au cours des trois dernières guerres majeures. La guerre de 2008-2009 a entraîné la mort de 280 enfants. Trente-trois enfants sont morts au cours de la guerre de 2012 et 490 lors de la guerre la plus récente, en 2014.

Entre 2000 et 2017, DCIP rapporte que 2 022 enfants palestiniens ont été tués par les forces israéliennes, soit une moyenne de 25 par mois. Au cours de la même période, 137 enfants israéliens ont été tués par des Palestiniens. 

Il ne s’agit bien sûr pas de comparer les bilans, mais cela donne une indication de l’impact terrible de l’occupation israélienne et des guerres répétées sur les Palestiniens, en particulier sur les enfants.

Il est important de noter que, contrairement aux enfants israéliens tués dans le conflit, la plupart des enfants palestiniens tués par Israël sont anonymes, englobés dans les décomptes de victimes. Les médias israéliens s’assurent en revanche que les noms et les photos des enfants israéliens morts sont diffusés le plus largement possible.

Enfants dans les tribunaux militaires

Il n’y a actuellement aucun enfant israélien détenu par des Palestiniens. En comparaison, environ 450 enfants palestiniens ont été placés en détention par Israël. Ils sont jugés par des tribunaux militaires, amenés devant les juges militaires enchaînés – comme le monde l’a vu après qu’Ahed al-Tamimi (16 ans) a été enlevée aux premières heures du 20 décembre dernier. 

Un coup à la porte, un nom crié, l’entrée forcée d’une chambre à coucher peut arriver à n’importe quel enfant palestinien et sans crier gare. On ne tient aucun compte de l’âge ou des circonstances

Selon DCIP, 500 à 700 enfants palestiniens sont détenus chaque année par Israël. L’accusation la plus courante est le jet de pierres. Cependant, DCIP estime que depuis 2000, au moins 8 000 enfants palestiniens ont été arrêtés et poursuivis dans le cadre du système de détention militaire israélien.

DCIP rapporte que dans 590 des cas documentés entre 2012 et 2016, 72 % des enfants palestiniens détenus ont dit avoir subi des violences physiques et 66 % ont fait l’objet de violences verbales et d’humiliations.

Selon Khaled Quzmar, directeur général de DCIP, « malgré les contacts permanents avec les institutions de l’ONU et les appels répétés au respect du droit international, l’armée et la police israéliennes continuent les arrestations nocturnes, la violence physique, la coercition et les menaces contre les enfants palestiniens ».

Une fois emmenés dans un véhicule de l’armée israélienne, ils sont malmenés et, dans certains cas, emmenés en Israël, ce qui est contraire au droit international humanitaire. Ils sont souvent interrogés sans la présence d’un parent ou d’un avocat et sont souvent invités à signer des aveux en hébreu qu’ils ne savent pas lire.

Visés de manière disproportionnée

Les enfants de Jérusalem et d’Hébron semblent être visés de manière disproportionnée. Une vidéo de l’armée israélienne détenant un garçon de 5 ans à Hébron a fait la une des journaux du monde entier. Un autre enfant de 6 ans a été détenu pendant cinq heures dans le camp de réfugiés de Jalazun, en Cisjordanie.

Tareq Abukhdeir, un adolescent américano-palestinien qui a été passé à tabac par la police israélienne, n’a reçu aucune assistance du consulat américain à Jérusalem-Est. Son cousin Mohammed a été brûlé vif par des terroristes juifs plus tôt la même année.

Il semble qu’Israël applique une politique délibérée visant à terroriser les enfants palestiniens afin de les dissuader de s’engager dans la résistance palestinienne à l’âge adulte.

À LIRE : Enfants de l’occupation

Dans de nombreuses affaires, le processus d’arrestation commence avec l’enlèvement des enfants chez eux à l’aube, les arrachant à leurs lits.

Le lit d’un enfant, sa maison sont des endroits où les enfants devraient se sentir en sécurité, mais ce n’est pas le cas des enfants palestiniens. Un coup à la porte, un nom crié, l’entrée forcée d’une chambre à coucher peut arriver à n’importe quel enfant palestinien et sans crier gare. On ne tient aucun compte de l’âge ou des circonstances.

Beaucoup d’enfants palestiniens sont maintenant sur « les registres d’Israël ». Cela rend plus facile pour Israël de faire appel à eux à tout moment, soit pour des soupçons d’implication dans des jets de pierres, soit pour arracher des preuves contre d’autres. 

Une longue liste

L’adolescente palestinienne Ahed Tamimi rejoint maintenant une longue liste de détenus. Au lieu d’essayer de comprendre pourquoi Ahed s’en est prise au soldat qui est venu sans y être invité dans son village occupé illégalement, le ministre israélien de l’Éducation a suggéré qu’elle et d’autres jeunes filles palestiniennes devaient « passer le reste de leurs jours en prison ».

Le célèbre journaliste israélien Ben Caspit écrivait pour sa part que « dans le cas des filles, nous devrions les faire payer à une autre occasion, dans l’obscurité, sans témoin ni caméra ».

Israël accuse souvent les Palestiniens d’inciter les enfants et les jeunes adultes à résister à l’occupation, y compris par la violence. Mettre fin à l’incitation à la haine a été ajouté à une liste de plus en plus longue d’exigences israéliennes imposées aux Palestiniens.

 

La photo de l’arrestation de l’adolescent palestinien Fawzi al-Junaidi, prise par le photographe palestinien Wisam Hashlamoun, est devenue virale sur les réseaux sociaux le 7 décembre 2017 (Twitter/@marro_lb)

 

Cependant, les enfants n’ont besoin d’aucune incitation de la part de qui que ce soit lorsqu’ils vivent l’occupation et les humiliations au quotidien.

Alors que de nombreux enfants palestiniens inspirent les autres par leur fermeté et leur résistance, d’autres enfants palestiniens représentent aussi un symbole d’espoir alors qu’ils luttent sur différents fronts, en remportant des compétitions internationales. Afaf Sharif (17 ans) a battu 7,4 millions de participants pour remporter le titre de champion de l’Arab Reading Challenge cette année.

En 2015, Dania Husni al-Jaabari (14 ans) et Ahmad Ayman Nashwieh (8 ans) ont remporté respectivement les première et deuxième places du concours Intelligent Mental-Arithmetic à Singapour, battant 3 000 autres enfants. Deux ans plus tôt, Areej el-Madhoon (14 ans) avait remporté le même concours.

À LIRE : Destruction : la rentrée scolaire dans les territoires palestiniens occupés

Les enfants palestiniens nés dans la diaspora ont également inspiré les autres. Leanne Mohamad, une jeune Palestinienne de 15 ans, a remporté un défi régional d’expression à Londres en 2015-2016 en évoquant les effets de la Nakba sur les Palestiniens. Nous ne saurons jamais si elle aurait gagné la compétition principale puisque son prix a été retiré par les organisateurs sous la pression de groupes pro-israéliens.

Le père fondateur d’Israël, David Ben Gourion, a dit un jour à propos des Palestiniens : « Les vieux mourront et les jeunes oublieront. » Il avait tort. 

 

- Kamel Hawwash est un professeur britannico-palestinien d’ingénierie à l’Université de Birmingham et un militant de longue date pour la justice, en particulier pour le peuple palestinien. Il est vice-président du British Palestinian Policy Council (BPPC) et membre du Comité exécutif de la Campagne de solidarité avec la Palestine (PSC). Hawwash apparaît régulièrement dans les médias comme commentateur sur les questions du Moyen-Orient. Il dirige le blog www.kamelhawwash.com. Vous pouvez le suivre sur Twitter : @kamelhawwash. Il a rédigé cet article à titre personnel.

Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.

Photo : une Palestinienne tient une affiche montrant un enfant qui pleure lors d’une manifestation en soutien aux enfants de la bande de Gaza en juillet 2014 dans la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie (AFP).

Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.

Source : http://www.middleeasteye.net/fr/opinions/terroriser-les-enfants-palestiniens-une-politique-isra-lienne-d-lib-r-e-1698228684

Les crimes des sionistes contre les enfants palestiniens en image (certaines images peuvent choquer les âmes sensibles):

Ahd Tamimi ,palestinienne de 16 ans, emprisonnée pour avoir défendu sa famille
Ahd Tamimi ,palestinienne de 16 ans, emprisonnée pour avoir défendu sa famille
Enfant palestinien arrêté parmi tant d'autres par la horde sioniste
Enfant palestinien arrêté parmi tant d'autres par la horde sioniste

 

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Les paroles génocidaires du député franco-sioniste Meyer Habib

Publié le par Ahmed Miloud

Mot à dire d'abord :

Il semble que les méthodes des sionistes à l'encontre des palestiniens sont inspirées des nazis.En effet, certains comme le député franco-israélien Meyer Habib , révèlent sans pudeur ni humanisme, le fond de leurs pensées criminelles. Voir vidéo ci-dessous :

Ahmed Miloud

« Tout nettoyer, une fois pour toutes » : les mots révélateurs de Meyer Habib sur Gaza

Hicham Hamza

 

INFO PANAMZA. Au cours d'un débat relatif à la crise israélo-palestinienne, le député UDI Meyer Habib, proche de l'extrême droite israélienne, a laissé échapper le fond de sa pensée. La preuve en images. 

Le 16.07.2014 à 16h12 

Le 2 juillet, Panamza révélait le propos stupéfiant exprimé par un membre de l'Assemblée nationale: réagissant à l'annonce de la mort des trois Israéliens kidnappés, Meyer Habib prônait auprès d'une vidéaste communautaire "la valeur juive de la vengeance". 

 

Deux semaines plus tard, en ce jour du 16 juillet, un autre dérapage verbal commis par ce Franco-Israélien proche de Benyamin Netanyahou peut être exposé. Lors d'un débat diffusé hier sur France 24, Meyer Habib était confronté -pour la première fois- à un contradicteur pugnace et efficace: l'universitaire Dominique Chagnollaud.

 

Depuis le déclenchement des opérations militaires israéliennes à l'encontre de la population de Gaza, Meyer Habib, ex-militant du Bétar, effectue la tournée des antennes audiovisuelles sans grande difficulté et ce, en dépit d'une piètre maîtrise de l'expression orale: les animateurs de BFM TV, LCI, LCP et RMC lui ont ainsi donné l'opportunité de défendre, plus ou moins confortablement, la politique belliciste du Premier ministre israélien.

 

Mardi soir, Meyer Habib était convié par l'animatrice Vanessa Burgraff de France 24 à donner son point de vue sur la situation en Israël et dans les Territoires palestiniens.

Panamza vous propose de découvrir l'extrait suivant:  en guise de réponse à une question portant sur la solution au conflit, le député évoque un avis -exprimé dans l'entourage (dont il fait partie) de son ami Benyamin Netanyahou-  selon lequel "beaucoup de gens poussent à ce qu'il y ait une opération terrestre pour tout nettoyer, une fois pour toutes".


  1.  

Lien de la vidéo : https://youtu.be/5pHM7kd3CXM

Rappel: en 2005, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avait suscité un tollé politico-médiatique en employant l'expression"nettoyer au Kärcher" à propos d'une cité de La Courneuve. Qu'en sera-t-il aujourd'hui des propos du "représentant de la Nation" Meyer Habib et de sa vision indigne de la population de Gaza? Il ne tient qu'à vous d'exposer ce scandale en relayant l'information.

HICHAM HAMZA  

Source :

http://nettoyer-une-fois-pour-toutes-les-mots-revelateurs-de-Meyer-Habib-sur-Gaza_a104265

 

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Prières des non-juifs devant le mur des lamentations, symbole de soumission aux sionistes

Publié le par Ahmed Miloud

Le président US Donald Trump le chrétien priant juif
Le président US Donald Trump le chrétien priant juif

Voir vidéo ici : http://m.leparisien.fr/societe/jerusalem-le-pape-francois-devant-le-mur-des-lamentations-26-05-2014-3872873.php

La majorité des élites chrétiennes occidentales et d'autres non-juifs, toutes catégories confondues, y compris le pape, se croient redevables aux sionistes francs-maçons ( cherchez les causes ).Ainsi, elles leur prêtent allégeance officiellement  en allant prier au mur des lamentations selon le culte juif, faisant fi  au passage les commandements de leur religion. De toutes les façons, leurs prières ne vont pas dépasser le cimetière où elles seront brûlées ou ensevelies. Comme ce sont de prières mortes, elles n'arriveront jamais à Dieu. Jetez un coup d'œil sur les photos de ces élites,la tête dans le mur , données à titre non exhaustif. D'après l'ancien président de la France, François Hollande, il faut passer par la franc-maçonnerie (comprendre les sionistes)pour espérer accéder aux hautes fonctions briguées ou s'y maintenir(1).

C'est pourquoi on voit ces célébrités défiler droit dans le mur...des lamentations !

(1) Voir vidéos ci-dessous ou lien : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Francois-Hollande-S-il-l-on-croit-dans-la-Republique-il-faut-passer-par-la-franc-maconnerie-25237.html

 

François Hollande : "Si l’on croit dans la République, il faut passer par la franc-maçonnerie !"

 

 

 

Voir l’intégralité de son intervention :

 

 

 

D’autres candidats avaient été auditionnés : Jean-Luc Mélenchon, Eva Joly, François Bayrou, Hervé Morin et Nicolas Dupont-Aignan.

 

 
Le Secrétaire du Foreign Office du Royaume Uni
Le Secrétaire du Foreign Office du Royaume Uni

 

 

Hillary Clinton priant pour être élue Présidente
Hillary Clinton priant pour être élue Présidente

 

Bill Clinton ex-président des États-Unis
Bill Clinton ex-président des États-Unis
Vladimir Poutine président de Russie
Vladimir Poutine président de Russie
Junichiro Koizumi premier ministre du Japon
Junichiro Koizumi premier ministre du Japon
Johnny Halliday chanteur français
Johnny Halliday chanteur français
George W. Bush ex-président des États-Unis
George W. Bush ex-président des États-Unis
Dalaï Lama chef bouddhiste
Dalaï Lama chef bouddhiste
Rachida Dati ex ministre française
Rachida Dati ex ministre française
Lionel Messi footballeur
Lionel Messi footballeur

 

Qu'advient-il des prières laissées dans le mur des Lamentations ?

YASSINE MAZOUNI (ST.) Publié le - Mis à jour le 

Des employés du mur ouest de Jérusalem ont passé une partie de leur mardi à enlever tous les messages de prières pliés dans les fissures du mur des Lamentations. 

Tous ces messages "adressés à Dieu" ont été écrits sur des milliers de petits morceaux de papier par les fidèles. Le site sacré des Juifs, situé dans la vieille ville de Jérusalem, est nettoyé de fond en comble avant la Pâque juive.

Tous les papiers seront brûlés ou enterrés dans un endroit spécifique dans un cimetière.
Source :
https://www.google.dz/amp/fr.euronews.com/amp/2013/08/25/retrait-des-prieres-du-mur-des-lamentations#ampshare=http://fr.euronews.com/2013/08/25/retrait-des-prieres-du-mur-des-lamentations
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L'histoire d'Al Qods/Jérusalem

Publié le par Ahmed Miloud

 Les musulmans considèrent l'esplanade où se trouvent les mosquées al-Aqsa et du Dôme du Rocher comme étant un de leurs lieux sacrés, notamment parce qu'ils perçoivent non seulement Muhammad, salla Allah aleyh wa sallama,mais aussi Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, David, Salomon, et tous les autres prophètes bibliques comme des croyants en la même foi que celle qu'ils ont en Dieu. Le lieu de culte que certains de ces personnages ont bâti est donc sacré pour les musulmans parce que Muhammad est le successeur des prophètes bibliques. Mais les juifs, pour leur part, considèrent ces personnages bibliques comme étant juifs, ce qui fait qu'ils considèrent l'esplanade comme étant leur lieu sacré à eux. Ce que vous musulmans nommez "al-Aqsa", les juifs le nomment "Temple". Voilà le nœud du problème : deux communautés religieuses différentes, les musulmans et les juifs, considèrent le même lieu comme étant le leur.
. Le débat prend sa source dans la question de savoir si la fonction du prophétat, avec mission de guider les hommes vers Dieu, ne peut prendre place, après Abraham, que dans sa descendance issue de son petit-fils Jacob, ou bien si ce prophétat peut venir ailleurs aussi (cliquez ici, ici et ici pour en savoir plus).

Ici je me contenterai de dire deux choses...

1) Quand, en 636 de l'ère chrétienne, Omar, Compagnon du Prophète et second calife, vient signer le traité concernant Jérusalem avec le patriarche Sophronius, il fait une prière sur l'esplanade. Les musulmans construiront un peu plus tard les deux édifices cultuels bien connus sur cette esplanade. [Les historiens musulmans relatent que le Patriarche Sophronius lui propose de faire une prière dans l'Eglise du Saint-Sépulcre, mais il refuse en disant : "Si je prie ici, des musulmans pourraient venir ensuite prier ici, puis revendiquer ce lieu et en chasser les chrétiens".] Or, quand Omar prie sur l'esplanade, ce que vous ne savez apparemment pas c'est qu'à ce moment-là, il ne s'y trouve plus aucun édifice religieux. En effet, c'est en l'an 70 de l'ère chrétienne que les Romains, conduits par Titus, ont incendié et détruit le lieu de culte monothéiste que nous musulmans appelons effectivement "al-masjid al-aqsâ". En 134, les Romains, sous la conduite cette fois de Hadrien, mâtent une révolte juive conduite par Bar Kosheba. En 135, les vestiges de ce lieu de culte sont rasés. Sur l'esplanade est dressée la statue de Hadrien. Jérusalem est interdite d'accès aux juifs. Le nom même de Jérusalem est changé en Aelia Capitolana, d'après le nom de Aelius Hadrien. [Au VIIème siècle encore, à l'époque du Prophète, les Arabes appelleront toujours Jérusalem "Aelia", comme en témoignent les récits présents dans les recueils de Sunna : Sahîh de al-Bukhârî, de Muslim, etc.]
C'est sous Constantin, empereur romain du IVème siècle converti au christianisme, que l'esplanade sera débarrassée des idoles qui y avaient été installées. En ce IVème siècle, une présence juive semble être attestée à Jérusalem. Plus tard, Julien l'Apostat propose aux juifs de reconstruire l'édifice religieux sur l'esplanade, mais devant l'apparition de boules de feu – apparemment des poches de gaz prisonnières des ruines et s'enflammant au contact de l'air – les travailleurs juifs abandonnent les travaux.
Au VIIème siècle, quand Chosroes, l'empereur perse, a conquis Jérusalem sur les Byzantins, il en chasse les juifs, devenus des alliés trop encombrants. Puis Héraclius reconquiert Jérusalem sur les Perses. Toujours en ce VIIème siècle, c'est en 636 que Omar entre à Jérusalem, comme nous l'avons dit. Et quand Omar vient prier sur l'esplanade, il ne s'y trouve depuis longtemps plus aucun édifice religieux, ni monothéiste ni païen. Jean Lartéguy écrit à propos de l'entrée de Omar sur l'esplanade : "Quand la petite troupe arrive par la porte sud-ouest, l'entrée est obstruée par les décombres : il lui faut se frayer un passage parmi les ordures qui y ont été déversées". (A part les deux passages relatés entre crochets, les autres éléments de ce paragraphe sont extraits de Mourir pour Jérusalem, par Jean Lartéguy.)

2) Il arrive aussi que certaines gens perçoivent les Palestiniens comme des conquérants ayant – lors de la conquête arabe ou même bien avant, des siècles avant le début de l'ère chrétienne –, pris par la force la région de la Palestine à ses habitants originels, les Hébreux. A ce sujet, voici ci-après un dialogue qui a eu lieu dans les années 20 du XXème siècle – donc pendant que la colonisation de la Palestine se poursuit, et bien avant la proclamation de l'Etat d'Israël – entre deux descendants des Fils d'Israël, Leopold Weiss et Chaïm Weizmann. Leopold Weiss relate :
"Je me souviens toujours d'une brève discussion que j'eus à ce sujet avec le Dr Chaïm Weizmann, leader incontesté du mouvement sioniste. Il était venu faire l'une de ses visites périodiques en Palestine (sa résidence permanente était, je crois, à Londres) et je le rencontrai dans la maison d'un ami juif. On ne pouvait manquer d'être impressionné par l'énergie sans bornes de cet homme, énergie qui se manifestait même dans les mouvements de son corps et dans ses longues et souples enjambées lorsqu'il arpentait la pièce de long en large, ainsi que par son pouvoir intellectuel que révélaient son large front et l'éclat pénétrant de ses yeux. Il parlait des difficultés financières auxquelles se heurtait la réalisation du rêve d'un foyer national juif et de l'aide insuffisante qu'il trouvait à l'étranger pour la réalisation de ce rêve. Et j'avais la désagréable impression que lui-même, comme la plupart des autres sionistes, avait tendance à transférer la responsabilité morale de tout ce qui se passait en Palestine sur le "monde extérieur". Cela me poussa à rompre le silence déférent dans lequel tous les autres assistants l'écoutaient et je lui demandai : "Et les Arabes ? Comment pouvez-vous espérer faire de la Palestine votre patrie face à l'opposition véhémente des Arabes qui, après tout, sont en majorité dans ce pays ?" Le leader sioniste haussa les épaules et répondit sèchement : "Nous escomptons qu'ils ne seront plus en majorité au bout de quelques années.
– Peut-être en sera-t-il ainsi. Vous vous occupez de ce problème depuis des années et devez connaître la situation mieux que moi. Mais outre les difficultés politiques que l'opposition des Arabes peut, ou ne peut pas, semer sur votre chemin, l'aspect moral de la question ne vous préoccupe-t-il pas ? N'estimez-vous pas injuste de supplanter des gens qui ont toujours vécu dans ce pays ?
– Mais c'est notre pays, répondit le Dr Weizmann en soulevant les sourcils. Nous ne faisons rien d'autre que de récupérer ce qui nous avait été injustement enlevé.
– Mas nos ancêtres n'ont pas dominé la Palestine pendant près de deux mille ans ! Auparavant, ils avaient dominé ce pays, et même seulement en partie, pendant cinq cents ans. Ne pensez-vous pas que les Arabes auraient autant de droit de revendiquer l'Espagne ? Car, après tout, ils y ont exercé le pouvoir pendant près de sept cents ans et ne l'ont tout à fait quitté que depuis cinq cents ans."
Le Dr Weizmann devenait impatient : "Non-sens. Les Arabes avaient seulement conquis l'Espagne qui ne fut jamais leur véritable patrie. Aussi ce ne fut que justice s'ils en furent finalement chassés par les Espagnols.
– Excusez-moi, répondis-je. Mais il me semble qu'il y a là une omission historique. Après tout les Hébreux étaient aussi des conquérants lorsqu'ils sont venus en Palestine. D'autres tribus sémitiques et non-sémitiques y étaient établies longtemps avant eux : Amorrites, Edomites, Philistins, Moabites, Hittites. Ces tribus ont continué à vivre là encore à l'époque des royaumes d'Israël et de Juda [qui succédèrent à l'unification réalisée par Saül, David et Salomon, et existèrent avant l'ère chrétienne du XIème siècle jusqu'au VIIIème siècle pour Israël et jusqu'au VIème siècle pour Juda]. Elles y vécurent toujours après que les Romains eurent chassé nos ancêtres [en 135 de l'ère chrétienne]. Et elles y vivent encore aujourd'hui. Les Arabes qui vinrent d'Arabie et s'installèrent en Syrie et en Palestine après les avoir conquises au VIIème siècle [de l'ère chrétienne] ne furent jamais qu'une petite minorité de la population. Les autres, que nous appelons aujourd'hui les "Arabes" palestiniens ou syriens, ne sont en réalité que les habitants originels du pays, qui furent arabisés. Certains d'entre eux devinrent musulmans au cours des siècles et d'autres restèrent chrétiens. Il y eut naturellement des mariages entre ces musulmans et leurs coreligionnaires d'Arabie. Mais pouvez-vous nier que la masse des habitants, musulmans ou chrétiens, de la Palestine, qui parlent arabe, sont les descendants en ligne directe des habitants originels, originels en ce sens qu'ils vivaient dans ce pays avant l'arrivée des Hébreux ?"
Le Dr Weizmann accueillit mes propos avec un sourire poli et parla d'autre chose" (D'après Le Chemin de La Mecque, Fayard, 1976, pp. 91-92, par Leopold Weiss (1900-1992), autrichien d'origine juive s'étant converti ensuite à l'islam et ayant pris le nom de Muhammad Asad).

Sans remonter aux origines des composants du peuple qu'on appelle "Palestinien", l'historien anglais Arnold Toynbee a émis le même avis que Leopold Weiss. Voici ce que Jean Lartéguy relate : "Pour l'historien anglais Arnold Toynbee, Jérusalem, capitale de la Palestine, ne pouvait être que palestinienne, c'est-à-dire musulmane et arabe. Il écrit : "Le temps qui s'est écoulé entre la guerre romaine [en l'an 135] et la création de l'actuel Etat d'Israël est si large que nous devons pencher sans hésiter en faveur des autochtones, les Palestiniens, vivant dans ce pays depuis mille trois cents ans" (Mourir pour Jérusalem, p. 16). Mille trois cents ans, c'est la période de l'histoire qui va de la fin de la présence romaine en Palestine (qui correspond au début de la présence arabe) au moment où il écrit ses propos. C'est sur cette donnée que Toynbee fonde son propos. Et quand on comprend qu'on ait refusé – à juste titre – l'invasion du Koweït par l'Irak, voulue par le dictateur de Bagdad sous prétexte qu'il s'agissait 40 ans auparavant d'une province de son pays, on ne peut que comprendre le propos de Toynbee.

L'écrivain britannique Arthur Koestler écrit pour sa part : "La déclaration Balfour constitue un des documents politiques les plus improbables de tous les temps. C'est un document par lequel une première nation promettait solennellement à une seconde nation le pays d'une troisième nation. Aucun plaidoyer ne saurait en rien diminuer l'originalité du procédé. Il est vrai que les Arabes vivaient en Palestine sous la domination turque, mais ils y vivaient depuis des siècles et il ne fait pas de doute que ce pays était le leur, au sens généralement admis du mot. Il est vrai que les Arabes disposaient d'immenses territoires mal peuplés et que les juifs n'en avaient aucun ; que les Arabes étaient un peuple arriéré [sur le plan matériel] et les juifs un peuple avancé [sur le même plan], et que ceux-ci prétendaient avoir reçu le pays en partage trois mille ans plus tôt, de la main même de Dieu, qui ne le leur avait retiré que temporairement. Mais jamais auparavant dans l'histoire, des arguments de cette nature n'avaient amené une grande puissance à une initiative aussi extravagante" (Analyse d'un miracle, Arthur Koestler, cité dans Mourir pour Jérusalem, André Larteguy, p. 366).

Malgré toutes ces vérités, malgré la colonisation de leur pays, les Palestiniens étaient prêts en 1947 à accorder la concitoyenneté à ceux dont la présence massive leur avait été imposée. Elias Sanbar, rédacteur en chef de la Revue d'études palestiniennes, écrivait en 1997 : "Les Palestiniens, dit-on aujourd'hui a posteriori, n'ont obtenu, après trois ans de négociations, que 2% de ce qui fut leur patrie, alors qu'en 1947 on leur en avait proposé 45% et qu'ils ont refusé. Regardez, leur dit-on, où vous a conduit votre intransigeance. Il faut dire trois choses à ce sujet : au moment de refuser les 45% de la Palestine qu'on leur propose, les Palestiniens ont une patrie entière. Ils sont 1 400 000 personnes face à une communauté juive de 600 000 personnes, composée à 95% d'immigrants venus d'Europe. Ils sont dans leur pays et ils ne comprennent pas pourquoi ils devraient en abandonner plus de la moitié. Second point : lors des débats à l'ONU, les Palestiniens ne se cantonnent pas dans leur refus du plan de partage. Ils réclament l'indépendance et proposent la citoyenneté pour l'ensemble des habitants de la Palestine, y compris les 600 000 juifs" (Le Monde, Le partage de la Palestine, 30 novembre-1er décembre 1997, p. 14).

Source :

http://www.maison-islam.com/articles/?p=260

Al Qods,Palestine
Al Qods,Palestine
Histoire de Jérusalemhabitant du quartier juif de la vieille ville

 (-3150 ; -1200) L'époque cananéenne

De cette époque, on a peu de traces, si ce n'est que le nom de Jérusalem apparaît sur des anciennes statues d'argile égyptiennes. Les jébuséens, premiers habitants de Jérusalem lui donnèrent leur nom.

 (-1000 ; -586) La monarchie, le premier Temple

La ville acquiert son statut national et religieux après sa conquête par le roi David. C'est son fils Salomon qui fait construire un temple pour y installer l'arche d'alliance et qui lui donne sa prospérité. A la mort de Salomon, le royaume d'Israël est divisé entre ses héritiers. Jérusalem n'est plus que la capitale du royaume de Judée. En -586, le roi de Babylone Nabuchodonosor occupe la ville et exile la plupart des habitants.

 (-536 ; -333) Le retour et le deuxième Temple

Le roi Cyrus de Perse autorise les exilés à revenir. C'est le scribe Esdras qui obtiendra la reconstruction des murs de la ville et obtiendra un retour aux préceptes religieux du judaïsme.

 (-333 ; -37) L'époque hellenistique et Asmonéenne

Alexandre le Grand envahit tout l'empire perse en 333. Son descendant, Antiochus IV Épiphane entreprend d'helléniser la ville. Mais lorsqu'il veut instaurer le culte de jupiter, il provoque la révolte des asmonéens sous la conduite de Judas Maccabée qui permet la libération de Jérusalem et la purification du Temple. S'ensuivit une période d'indépendance de 80 ans.

 (-37 ; +70) L'époque hérodienne et la destruction du Temple

Jardin des oliviers avec des arbres de 2000 ans!Jérusalem est prise par les romains en -63 mais c'est Hérode qui est roi de Judée sous contrôle romain. Une deuxième muraille est élevée, plus au nord. C'est évidemment l'époque de la naissance du christianisme autour de Jésus de Nazareth, crucifié sur le rocher du crâne près de Jérusalem, enterré à proximité dans le jardin d'un de ses disciples Joseph d'Arimatie, et selon les chrétiens, ressuscité. Ces événements feront de Jérusalem une ville sainte pour les chrétiens. En attendant, ceux ci quittent en majorité (voir détails) la ville. La révolte des zélotes en l'an 66 conduit au siège de Jérusalem. L'empereur ordonne de raser la ville. Les soldats massacrent les habitants et jettent des torches sur le temple dont les boiseries s'enflamment, la chaleur fait exploser les pierres du Temple qui est détruit. Le judaïsme n'a plus de Temple (lieu unique de la présence de Dieu). La ville est désertée pour 60 ans.

(135 ; 324) L'époque romaine : Aelia Capitolina

L'empereur Hadrien entreprend de fonder une nouvelle ville, païenne, sur les ruines. Il la renomme Aelia Capitolina. Les juifs y sont proscrits et le christianisme n'y est pas toléré.

(324 ; 638) L'époque byzantine

la via dolorosaLe christianisme devenu religion officielle de l'Empire sous Constantin, des églises vont être érigées partout dans Jérusalem qui attire des foules de pèlerins. Sous l'impulsion d'Hélène, mère de l'empereur, l'Église du St Sépulcre sera construite sur les lieux présumés du Calvaire. Une autre église est construite sur le mont Sion pour commémorer la dormition de la Vierge et le site de la Cène. Au Vème siècle l'impératrice Eudoxie vient s'installer à Jérusalem et la ville s'agrandit considérablement. Elle fait construire la basilique St Etienne. Jérusalem devient un patriarcat au même titre que Rome, Constantinople, Antioche, et Alexandrie. Les perses sassanides s'emparèrent de la ville en 614, qui fut reprise en 629 pour finalement tomber aux mains des Arabes en 638.

(638 ; 1099) La première époque Islamique

Le patriarche Sophronius remit les clés de la ville à Omar, le chef des armées arabes et reçut en échange l'assurance que les droits des chrétiens seraient respectés. A la fin du VIIème siècle, Jérusalem devient le troisième lieu saint de l'Islam après la Mecque et Médine. Le mont du Temple et le Rocher furent identifiés comme le lieu d'où le prophète prit son envol pour le paradis. D'où la construction du dôme du rocher dont la splendeur illumine encore Jérusalem. Puis le régime éclairé des Arabes Omeyyades fit place à la dynastie des Turcs Abassides. Ce fut une ère de déclin pour Jérusalem.

(1099 ; 1250) L'époque des croisés et la dynastie Ayyubide

Les croisés conquièrent Jérusalem en 1099 sous prétexte que les chrétiens ne pouvaient plus s'y rendre en pèlerinage. Les habitants juifs et musulmans sont massacrés. Le royaume latin de Jérusalem est instauré. De nombreuses églises sont construites. Saladin reconquiert la ville en 1187. Saladin restaure les fortifications de la ville et les prolonge jusqu'au mont Sion. Les juifs sont autorisés à revenir.

(1250 ; 1517) L'époque Mameluke

Originaires des steppes d'Asie et fraîchement islamisés, les Mameluks conquièrent la ville et y entreprennent de grandes constructions : écoles, institutions de charité, auberges.

(1517 ; 1917) L'époque Ottomane

Porte de Damas un jour de marchéIls sont bientôt renversés par les Turcs Ottomans. Soliman le magnifique porte un grand intérêt à la ville et la restaure puis elle décline. C'est avec l'expulsion des juifs d'Espagne au XV-XVIèmes siècles que la Jérusalem juive renaît. C'est sous le gouverneur d'Égypte Ibrahim Pacha que la ville s'ouvre à nouveau à l'occident. De nombreuses associations religieuses s'y installent. Le chemin de fer arrive à la fin du XIXème. Des chercheurs viennent cartographier Jérusalem et étudier son passé.

(1917 ; 2000) L'époque moderne et la renaissance d'Israël

A la fin de la 1ère guerre mondiale, Jérusalem est prise par les Anglais. Un vaste plan d'urbanisation est lancé, en pierre de Jérusalem (béton et tôle sont proscrits). Les tensions entre juifs, arabes et britanniques se traduisent par des émeutes sanglantes en 1920, 1929, 1936-39. Avant l'échéance du mandat britannique de 1948, des affrontements guerriers entre Juifs et Arabes aboutissent à la prise d'une partie de la ville par ces derniers après un long siège. La ville est coupée en deux. L'état d'Israël, dès sa formation, fait de Jérusalem sa capitale malgré les champs de mine qui séparent la ville. Lors de la guerre des Six Jours en 1967, les Juifs reprennent la ville. Toutes les religions s'y côtoient à nouveau, malgré les tensions.

Source :

http://docfox.free.fr/old_renardweb/jerus/jeru_his.htm

Al Qods est arabe et le sera à jamais

Al Qods dans le Coran et la Sunna

Jérusalem est la ville qui abrite la mosquée Al-Aqsa qu’Allah, exalté soit-Il, a  mentionné dans le Noble Coran, lorsqu’Il dit : « Gloire et Pureté à Celui qui, de nuit, fit voyager Son Serviteur, de la Mosquée Sacrée à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l’alentour » (Coran : S17/V1).            La mention de la mosquée Al-Aqsa revient souvent dans les hadiths du Prophète -bénédiction et salut soient sur lui- tels que:

 

Lors de son voyage nocturne (al-isrâ wal-mi’râj), le Prophète  -bénédiction et salut soient sur lui- a été conduit d’abord de la Mosquée sacrée de La Mecque jusqu’à la Mosquée Al-Aqsa de Jérusalem (voir verset du Coran plus haut, ainsi que les Hadiths bien connus rapportés par Al-Boukhari et Mouslim).

Après leur émigration à Médine, le Prophète -bénédiction et salut soient sur lui-  et ses Compagnons ont accompli, pendant 16 ou 17 mois, leurs cinq prières quotidiennes le visage tourné dans la direction de la mosquée Al-Aqsa (rapporté par Al-Boukhari et Mouslim).

Le Prophète -bénédiction et salut soient sur lui- a dit : « On ne doit voyager que vers trois mosquées : la Mosquée Sacrée, ma Mosquée que voici, et la Mosquée Al-Aqsa. » (Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim). Ce Hadith souligne qu’à part ces trois mosquées, il n’est pas utile de voyager spécialement pour se rendre dans une mosquée (c’est l’interprétation de certains savants) ou qu’il ne faut entreprendre un voyage à but purement cultuel que vers ces trois mosquées (c’est l’interprétation d’autres savants).

Le Prophète -bénédiction et salut soient sur lui- a dit : « La prière (salât) accomplie dans la Mosquée sacrée [de La Mecque] est égale [sur le plan des récompenses] à cent mille prières faites ailleurs. La prière accomplie dans ma Mosquée [à Médine] est égale [sur le plan des récompenses] à mille prières faites ailleurs. Et la prière accomplie dans la Mosquée Al-Aqsa [de Jérusalem] est égale [sur le plan des récompenses] à cinq cents prières faites ailleurs » (rapporté par Al-Bazzâr, cité par Ibn Hajar qui dit de ce Hadîth qu’il est hassan).

Source :

https://www.google.dz/amp/s/journaldumusulman.fr/la-mosquee-al-aqsa-dans-le-coran-et-la-sunna/amp/#ampshare=https://journaldumusulman.fr/la-mosquee-al-aqsa-dans-le-coran-et-la-sunna/

La ville d'Al-Qods a eu plusieurs noms de baptême à travers sa longue histoire. On peut citer entre autres appellations : Ur-Shalem, Jébus, Al-Madina, Aélia Capitolina, Beit Al -Maqdis, Al-Qods Al- Charîf, Dâr Es-Salam, Al-Qods.

Le nom de la ville fit son apparition pour la première fois dans des textes égyptiens (textes d'exécration) qui datent du 18e siècle et du 19 e siècle avant Jésus-Christ sous une forme pouvant être déchiffrée comme « Rushlimum ». Dans les écrits, en caractères cunéiformes, découverts à Tell Al-Amarna et datants du 14e siècle, le nom d'  »Urusalem » revient assez souvent sous la plume des scribes égyptiens. Au 7 e siècle avant Jésus-Christ, c'est l'appellation « Ursalimu » qui était couramment utilisée dans les écrits de San chérib. Bien avant cette époque, les Hébreux désignaient la ville par le vocable « Yerusalem », alors que opta les Grecs et les Romains l'appelaient « Hierosolima ». L'Occident, quant à lui, opta pour le nom de « Jérusalem ». En l'an 70 de l'ère chrétienne les Romains l'appelèrent « Solimus » et en l'an 175 ils désignèrent sous le nom de « Solima ». Tarn (1974) rapporte qu'à une certaine période de la civilisation hellénique, Al-Qods portait le nom d' « Antaquia » (Antioche).

Selon Ishaq Mûsa Al-Hosseinî, la ville d'Al-Qods était connue dans les ouvrages des historiens et des géographes arabes sous diverses dénominations telles que : Yerusalel, Hieroshalem, Shalem, Salem, Jébus, Sion Moriah, Aélia, Beit Al-Maqdis, Al-Qods, Al-Charîf.

L'Ancien Testament parle de Shalem qui est peut-être une abréviation de « Hieroshlem ». Ce nom est mantionné dans le Livre de Joshué, de même que dans la Genèse à propos de l'arrivée d'Abraham en terre cananéenne lorsqu'il fut reçu par « le Roi de Shalem » le Jébuséen. Le Libre des Juges cite le nom d' « Urshalem », alors que dans le Livre de Samuel II, la ville est appelée « Cité de Daoud » (Ville de David)...

Avec l'avènement de l'Islam, Al-Qods a eu diverses appellations dont Beit Al-Maqdis, Beit Al-Qods, Al-Qods Al-Charif, Al Madina Al-Moqaddasa (la Ville Sainte) et Ilyâ' (Aélia). A ces divers noms Le Strange (1963) ajoute celui d' « Al Balât ».

La ville est également désignée par « La Mosquée Al-Aqsâ » et « Les Oliviers ». Ces appellations figurent dans les versets coraniques suivants:

« Gloire à celui qui fit voyager Son serveur la nuit de la Sainte Mosquée à la Mosquée très éloignée (Al-Aqsâ) dont Nous avons béni les abors afin de lui montrer certains de Nos Signes ».

(Le Voyage Nocturne, 1).
« Par le Mont des Figuiers et des Oliviers.
Par le Mont SINAI
Par ce territoire sûr ».
(Le Mont des Figuiers, 1-2-3).

Ibn 'Asàkir citant Ibn Al 'Abbâs explique: «   Le Mont des Figuiers désigne la Syrie, le Mont des Oliviers c'est Al-Qods, le Mont Sinai c'est la montagne d'où Allah s'est adressé directement à Mûsâ (Moise) et le territoire sûr n'est autre que Makkah (La Mecque) ».

Le nom de « Yerusalem » semble être composé des deux termes d'origine asiatique « Yrw » et »Slm » qui signifient probablement « Cité de Dieu ». Shalem est connu dans les textes mythologiques antiques comme étant - avec Shahar- un Dieu beau et généreux dont le nom suggère la sérénité du crépuscule. Certains historiens expliquent dont le nom de « Yerusalem » par « Cité de la Paix » ou « Terre de la Paix », alors que d'autres lui confèrent un sens métaphorique et devient pour eux « la Ville de la Justice » ou « la Ville de la Vérité...

Source :

http://graal.over-blog.com/article-6850736.html

Si historiquement Jérusalem était bien la ville du roi David, la décision idiote de Trump d’y faire transférer l’ambassade des Etats-Unis ne m’aurait pas irrité outre mesure et je n’aurais pas écrit l’article que vous êtes en train de lire. Mais la vérité est que la Jérusalem moderne n’a jamais été la capitale du royaume de David.

Bien des gens ont pensé que l’idée de construire un mur à la frontière américano-mexicaine fut la promesse électorale la plus stupide de Trump. Mais en fait ça ne l’était pas, transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem le fut. La décision de Trump a ravivé l’idéologie sioniste de l’occupation illégale et d’apartheid et quelques sionistes fanatiques ont perçu l’affaire comme étant “plus grosse que Balfour” et tant pis pour ces analystes qui ont soutenu Trump en le voyant comme le candidat qui allait devenir le président anti-establishment. Ils ne semblaient pas vouloir comprendre que le seul establishment auquel Trump est attaché, c’est le sien.

Bouger l’ambassade vient-il vraiment comme une surprise ? En fait non, car contrairement à ses prédécesseurs, Trump veut être le premier président des Etats-Unis à remplir ses promesses électorales (aussi stupides furent-elles…). Peut-être veut-il que cela soit mémorisé comme son héritage présidentiel.

Mais ceci ne peut pas être le seul but de cette action si mal avisée, car relocaliser l’ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Jerusalem va sûrement accordé à Trump le soutien (si nécessaire) du lobby juif et de ses organisations pleines de fric ainsi que le droit religieux sionistes et des évangélistes chrétiens (NdT: les plus sionistes de tous les chrétiens…)

Sans mentionner que cette pitrerie d’ambassade servira de diversion car un paquet de scandales sont en train de menacer la présidence de Trump et de transformer la Maison Blanche en un cirque.

Il semble que rien ne peut sauver Trump sauf de rendre Israël “encore plus grand”…

L’action de Trump, bien que stupide, va sans doute soulever de séreuses répercussions politiques et possiblement de la violence (et toujours plus d’extrémisme et de terrorisme) au Moyen-Orient et au-delà. Dans le même temps, peut-être pas, considérant que l’UE et le monde arabo-islamique s’opposent à cette décision scandaleuse.

Mais ce que ne réalise pas vraiment Trump, c’est que sa décision est extraordinairement ignorante du point de vue historique et c’est pourquoi je pense qu’elle est en même temps dangereuse. Ignorante parce que ni lui ni sont entourage de conseillers n’ont été éduqués, informés par des érudits et/ou universitaires impartiaux sur l’histoire ancienne du Proche Orient pour comprendre que Jérusalem n’est pas la ville historique de l’ancien Israël biblique. Décision dangereuse parce que cette décision inconsidérée va aider à consolider ce concept totalement falsifié au sujet de Jérusalem dans l’inconscient collectif des masses non informées dans le monde.

Le narratif/prétexte classique et déformé pour la justification de l’occupation de la ville palestinienne de Jérusalem (ainsi que du reste de la Palestine…) est qu’elle fut la capitale de ce magnifique royaume du roi David et de son fils Salomon.

Ce prétexte apparemment indiscutable parmi les pères du mouvement sioniste est que la Palestine est leur terre historique, terre sur laquelle eut lieu les histoires des patriarches. Ils voient aussi Jérusalem de manière non équivoque comme la ville établie par le roi David au 10ème siècle avant notre ère.

La construction de ce faux prétexte par le mouvement sioniste (aidé en cela par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis dans la première moitié du XXème siècle) ont encouragé les Européens convertis au judaïsme de voir la terre arabe de Palestine comme leur ancienne terre perdue qui fut promise à Abraham et ses descendants israélites. Le plus marrant qui a échappé à des milliers de juifs européens qui se sont ensuite installés en Palestine est qu’ils ne sont en rien les descendants d’Abraham ou de sa tribu israélite, mais qu’ils sont les descendants du royaume khazar.

Si les musulmans de Chine et des Philippines ne peuvent affirmer aucun droit historique sur la ville de La Mecque comme étant leur ancienne capitale, il en va ainsi de même pour les juifs européens et la ville de Jérusalem. La même logique s’applique.

La ville sainte de Jérusalem apparaît d’abord dans les descriptions de la bible pendant l’époque d’Abraham (vers 1850 avant notre ère). Ce fut dans cette ville qu’Abraham fut reçu par un mystérieux prêtre/prophète de dieu nominé comme le plus haut gradé Melchizedek (roi honnête dans l’ancienne langue arabe/hébraïque) et qui fut aussi le roi d’Ur-Salem. Salem en arabe veut dire paix et Ur-Salem / Jérusalem signifie la cité de la paix. Voyez-vous, tout le vocabulaire des histoires du patriarche israélite est véritablement arabe.

Un autre détail édifiant que nous donne la bible est qu’avant que David ne conquît la ville biblique de Jérusalem, celle-ci était habitée par une tribu appelée les Jebusites (2 Samuel 5:6-7) et que Jérusalem était sécurisée, placée au sommet d’une montagne, comme une forteresse.

Mais ce qui laisse perplexe, est que durant à la fois le temps d’Abraham (19ème siècle AEC) jusqu’au temps de la conquête de la ville par David (10ème siècle AEC), Jérusalem n’a pas existé comme une entité territoriale sur la carte de l’ancien Proche Orient et spécifiquement du Levant. Simplement la ville n’y existait pas encore.

Il n’y a pas eu de Jérusalem pouvant accommoder l’histoire d’Abraham datant du 19ème siècle AEC ni de David et de son fils Salomon aux 10ème – 9ème siècles avant notre ère.

Sans même mentionner que l’histoire antique de la Palestine n’a jamais été témoin d’un peuple ou d’une tribu répondant au nom des Jebusites et desquels on ne peut trouver de trace historique que dans l’Arabie et le Yémen antiques avec leurs terrains montagneux et leurs villages cadrant parfaitement avec le narratif géographique biblique.

““La montée des états territoriaux au Levant fut le résultat de l’expansion vers l’ouest de l’empire assyrien vers le 9ème siècle avant notre ère. De plus, ni les archives assyriennes, ni les archives égyptiennes ne font une quelconque référence au soi-disant royaume de David et Salomon. En fait, des sources extra-bibliques laissent peu de doute sur le fait que tous les états majeurs de la région comme par exemple Damas, Moab et bien sûr Jérusalem, émergèrent après le 9ème siècle AEC. Il est très difficile de concevoir un royaume unifié israélite qui aurait gouverné depuis Jérusalem plus d’un siècle avant ce processus. Le plus ennuyeux de tout après un siècle de recherches et d’excavations à Jérusalem, la (supposée) capitale de la monarchie unifiée d’Israël si glamour, c’est que celles-ci ont échoué à montrer des preuves de toute construction notoire sur place au 10ème siècle. Il n’y a aucune trace de palais magnifiques ou de grands états, rien ne fut archéologiquement trouvé sur place concernant cette période. Bref, Jérusalem au 10ème siècle AEC, période de David et Salomon n’était rien de plus qu’un village perché et non pas cette capitale exquise et décorée d’un grand empire”, a écrit le professeur Israël Finkelstein, l’archéologue israélien de l’université de Tel Aviv et de l’académie des sciences israélienne dans son livre “The Bible Unearthed” (2001).

Quant à l’endroit de la Jérusalem biblique, d’autres universitaires de l’antiquité nous donnent certaines indications sur là où nous devrions regarder pour la trouver: sur la carte ancienne/antique de l’Arabie et du Yémen. La ville de Jérusalem d’après la Torah est située sur une montagne, c’est pour cela que le site le plus saint du judaïsme est nommé “Le Mont du Temple”. Mais lorsque nous regardons la carte de la Jérusalem actuelle, nous sommes surpris de découvrir qu’elle n’est pas située sur une montagne mais plutôt entre deux collines. N’est-ce pas un peu étrange ?

La mosquée Al-Aqsa et le dôme de la pierre (Le Mont du Temple pour les juifs) sont situés au point le plus bas de la topographie de Jérusalem. La question est: où est la montagne qui est mentionnée dans la bible ? Va t’elle venir avec l’ambassade de Trump ? Aucune intention de sarcasme ici.

Jérusalem pourrait être l’endroit où le temple d’Hérode (37 AEC ~ 70 EC) se situa mais elle n’est définitivement pas la terre du premier temple ou de la ville qui aurait été témoin des histoires des patriarches israélites.

Jérusalem n’est pas la ville historique du roi David ni la capitale de l’Israël biblique. Voilà pourquoi elle ne devrait jamais être reconnue ou acceptée comme la capitale de l’Israël moderne.

L’endroit réel du Mont du Temple et de la totalité de “l’état d’Israël” est basé sur une idéologie, à la fois fausse, mensongère et trompeuse. La décision fondée sur une ignorance crasse de Donald Trump, de transférer l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem ne fait que rendre l’affaire encore plus trompeuse.

Source :

http://http//reseauinternational.net/jerusalem-nest-pas-la-capitale-de-lisrael-biblique/#Iv8QPHyrEvjzKROL.99

 

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