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kabbale

مدح مملكة مراكش للإستعمار

Publié le par Mohammed Grini

القابلية للاستعمار هو مصطلح أو مفهوم طرحه مالك بن نبي في 1948 م في كتاب شروط النهضة، فالمحتل الذي يحتل أرضا ويسيطر على ترابها فأنه مع مرور الزمن يبقى غازيا ومحتل لفرد غير قابل للاستعمار، هنا يتدخل "المعامل الاستعماري" وهو المصطلح الذي جاء به مالك بن نبي أيضا، يتدخل المستعمر من أجل خلق نموذجا من الحياة والفكر والحركة، وبعد أن تتم السيطرة المعنوية والمادية يصبح هذا الفرد يقبل بالحدود التي يرسمها له الاستعمار ويفكر داخلها، ولا يخرج عليها ويرسم شخصيته طبقا لحدودها، بل ويدافع حتى لا تزول تلك الحدود التي أقنعه بها المستعمر، وحينها نكون هنا أمام فرد يعاني من "القابلية للاستعمار". في الغالب فإن القابلية للاستعمار هي رضوخ داخلي عميق للاستعمار كما يراه مالك بن نبي، هذا الرضوخ ناتج عن إقناع الاستعمار للافراد المستًعمرين (الأهالي) بتفوقه عليهم وعدم قدرتهم على إدارة شؤون حياتهم بدونه، ودونيتهم في كل شيء. كما يرى مالك بن نبي أن القابلية للاستعمار قد تكون ناتجة عن الواقعة الاستعمارية أي خضوع شعب ما للاستعمار، كما قد تكون ناتجة عن صفات عقلية ونفسية ترسخت في أمة معينة نتيجة ظروف وصيرورة تاريخية معينة، تجعلها تفشل في القيام بفعل المقاومة، وبالتالي الشعور بالدونية اتجاه الآخر المتفوق حضاريا، ويعتقد بن نبي أن كثير من افراد الامجتمع الإسلامي يعانون من القابلية للاستعمار حتى ولو كانت بلدانهم غير خاضعة للاستعمار(وكيبيديا)

و هذا ما نراه بأعيننا في المملكة المراكشية حيث هذه القابلية للإستعمار تتجلى في طلب هذه المملكة  الحماية من الكيان الصهيوني بعد ما كانت تحت الحماية الفرنسية

 

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Les juifs et l'humanité

Publié le par Ahmed Miloud

Exemple d’un pays totalement contrôlé par les médias juifs.
Exemple d’un pays totalement contrôlé par les médias juifs.

La Bible, la Torah, est principalement une œuvre démoniaque à destination du peuple élu consacré à ce démon leur enjoignant de détruire leurs ennemis jusqu’aux bébés, au animaux, détruire toute forme de vie pour que l’ennemi ne puisse se reformer. Anéantir, araser des peuples et des civilisations voilà la trame de ce qu’est la Bible hébraïque. Voilà l’injonction divine supérieure faite aux membres d’un peuple qui ne reconnait son prochain que comme faisant partie de sa tribu, tous les autres étant considérés comme étrangers donc inférieurs, bons à soumettre et à détruire. Cette loi démoniaque est celle de la Torah puis du Talmud qui en accentue la perversité jusqu’au bout. C’est la loi des pharisiens puis des lévites qui se sont octroyés la parole de Dieu et qui sont reconnus comme tels par l’ensemble de la communauté juive.

Cette parole lévitique a eu pour objet de remplacer la parole de Dieu, le vrai, le créateur de toutes choses, l’aimant, par leurs lois sataniques éditées dans le Talmud.

Lire plus ici :

http://laveritetoutecrue.fr/a-propos-contact/

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Pédophilie, sectes, franc-maçonnerie

Publié le par Ahmed Miloud

                                                Quelques citations sur la pédophilie vue par certains

 


J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense.

 

Rencontre du 20.03.2007 entre Nicolas Sarkozy et Michel Onfray, publiée dans Philosophie Magazine de mars 2007. -Nicolas Sarkozy

 

 

« J’avais besoin d’être inconditionnellement accepté par eux. Je voulais que les gosses aient envie de moi, et je faisais tout pour qu’ils dépendent de moi.»
(Cohn Bendit, dans "Le Grand Bazar" )

« Quand une petite fille de 5 ans de demi commence à vous déshabiller : c’est fantastique. C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque…»
(Cohn Bendit, dans "Apostrophe")

« La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »
(Jack Lang dans Gay Pied 31/01/91 qui prônait la reconnaissance des "sexualité périphériques

Lire plus ici et dénoncer :

http://openyoureyes.over-blog.ch/article-les-politiques-et-les-artistes-pedophiles-et-qui-ne-s-en-cachent-pas-vidz-115986946.html

 

Viols d'enfants : la fin du silence ? est un reportage télévisé suivi d'une discussion, diffusé en 2000 sur France 3 dans l'émission Paroles d'enfants, réalisé par les journalistes Pascale Justice, Stéphane Taponier et Cécile Toulec, et présenté par Élise Lucet.

Viols, tortures, meurtres et sacrifices d'enfants...

 

Le reportage évoque des allégations de viols pédophiles dont auraient été victimes un frère et une sœur, désignés dans le reportage sous les pseudonymes de Pierre (né en 1989) et Marie (née en 1986), et qui affirment que leur père et d'autres adultes les auraient violés à différentes reprises durant des cérémonies à caractère sectaire (maçonnique ?). Le reportage évoque l'existence d'un réseau pédophile qui bénéficierait de protections au sein des instances dirigeantes de la justice et de la politique française.

 

Le reportage fut diffusé le 27 mars 2000 en fin de soirée

 

 

Source :

https://mobile.agoravox.tv/actualites/societe/article/elise-lucet-une-secte-pedo-53369

Pédophilie, sectes, franc-maçonnerie.

INFO : http://www.barruel.com - INFO

 

PÉDOPHILIE, SECTES ET FRANC-MAÇONNERIE...

Un tel article n'a pas été facile à écrire tellement le sujet est horrible, il faut bien TOUT lire...
Je vous passe les détails.
La présence sur internet de cet "article" m'a attiré quelques "soucis", mais pour la cause qui est à défendre...
Il y est et il y restera...
Pour compléter ma "liste" de documents, et pour arriver à vous démontrer l'horrible vérité qui se cache derrière ces affaires monstrueuses, j'ai été "obligé" de visionner des vidéos, de lire des ouvrages "particuliers", tels que des documents issus de la WICCA, de l'O.T.O et autres... milieux maçonniques.
De plus, l'actualité "officielle", celle qui sort des "tubes à infos", et des papiers complaisants à la SECTE maçonnique, vous démontrera que je n'ai pas tort.
Derrière les "affaires" maçonniques de Nice, et le procureur "nettoyeur", se cachent en réalité, mais silence total, des affaires de réseaux pédophiles aux ramifications internationales, impliquant des magistrats, des policiers, des avocats, des hommes politiques, et l'histoire dure depuis 1993...
Et dans le "lot"... des francs-maçons...
Un juge se moque totalement de la Justice...
Normal, en bon "initié", il a reçu la lumière maçonnique et fait donc partie de la "race supérieure"...
Lisez les pages : 


=> http://www.sos-justice.com => association qui a pour buts de lutter contre la pédophilie et de dénoncer les dysfonctionnements judiciaires.

=> http://www.chez.com/hiram/presse


Il y en a bien d'autres... Allez sur le moteur de recherches GOOGLE.COM car google.fr est "nettoyé" et google.com commence à l'être..., puis tapez les mots : pédophile franc-maçonnerie, ou : pédophile secte(s)... Vous serez surpris...
En Belgique, l'affaire DUTROUX...
Ce monsieur est défendu par... la LIGUE DES DROITS DE L'HOMME belge... Ligue d'origine totalement maçonnique...
Voyez le site de l'Investigateur, journal à connaître, dirigé par Jean Nicolas, auteur du livre intitulé : dossier pédophilie dont la couverture se trouve dans la marge.
Idem : sont impliqués des franc-maçons, des politiques, des magistrats... et il existe des liens avec les milieux pédophiles et maçonniques français. (Bilderberg, commission Trilatérale, forum de Davos, OTAN... cf. Jean Nicolas, Dossier Pédophilie, Flammarion, Septembre 2001 - Couverture dans la marge.)
La franc-maçonnerie est l'arbre qui cache la forêt perverse, avec "L'INCESTE PHILOSOPHAL" (cf. Erotique de l'Alchimie, couv. dans la marge), avec ses "principes créateurs" qui ont leurs correspondances sexuelles inférieure "le phallus et le ctéis". (Ce que doit savoir un maître maçon - PAPUS - couv. dans la marge.)
"Donc, pour les Francs-Maçons, le PHALLUS est le flambeau, le DIEU, le directeur de la moralité !!!"
Extrait de Domenico Margiotta - Le Palladisme, culte de Satan-Lucifer dans les Triangles Maçonniques. p. 82. (LIRE)
Théodore Reuss (fondateur de l'O.T.O) écrivit que " la magie sexuelle de l'Ordre était la clé de tous les secrets maçonniques et hermétiques"...
Voilà à quoi se réduit le "symbolisme" maçonnique, toute la "tradition" initiative des Illuminés...
Ce "milieu" apprécie la totale liberté sexuelle : ils désirent que l'inceste ne soit plus un délit, que les pédophiles soient considérés comme des gens "normaux"...
L'éducation dite "nationale" s'en charge petit à petit... avec des ministres qui soutiennent les pédophiles comme Lang, Kouchner et leurs amis "con-bendits" et autres bouffons pourris... en bons républicains qu'ils sont...
Ce sont les mêmes, francs-maçons et "associés" politiques républicains, qui poussent depuis des années à la débauche de sexe dans la presse écrite, la télévision, l'éducation (sexuelle dès le plus jeune âge), la publicité, le cinéma, la musique...
Les résultats obtenus sont là... sous nos yeux...
Sans parler des "réseaux" maçonniques, dont le fameux réseau VOLTAIRE...
Cette "association" regroupe en majorité des frères de la SECTE, section "Grand Orient", animée par son président fondateur, radical de gauche, qui milite pour un libéralisme sexuel très en avance sur notre époque...
Un petit article à ce sujet toujours sur le site de L'INVESTIGATEUR (LIRE), article intitulé : GRANDE LOGE, BAUER, BERTRAND ET RESEAU VOLTAIRE.
N'oubliez pas que derrière le rideau maçonnique, les HAUTS GRADES renferment d'autres SECTES : Rose-croix, Templiers, Théosophes, Gnostiques, Wicca, O.T.O...
TOUS SATANISTES et adeptes de MAGIE SEXUELLE...
Certains, voire beaucoup, pratiquent la GOÉTIE dont les rituels impliquent la MISE A MORT D'UN ENFANT.
Dans des cassettes vidéo de la WICCA, on y entend dire que dans leurs milieux l'inceste est souvent pratiqué dans un but blasphématoire... et que les meurtres rituels d'enfant sont pratiqués... rarement nous assure-t-on...
Malgrès cela rien ne se passe, rien ne change...
Bien au contraire.
QUE FAIT LA JUSTICE ???
QUE FAIT LA POLICE ???
RIEN !!!
TOUTES les affaires sont étouffées, mises sur une voie de garage...
Et tout est fait VOLONTAIREMENT par les plus hautes autorités politiques et judiciaires françaises, eux-mêmes francs-maçons ou "assimilés"....
Et beaucoup de monde s'étonne que ces réseaux de criminels assasins d'enfants, de bébés..., soient SI PUISSANTS... ILS TIENNENT TOUS LES ROUAGES DE L'ÉTAT... Par le biais de la Franc-Maçonnerie... (FRANCE, BELGIQUE ET AILLEURS.)
Et après, l'affaire de Nice : Rien sauf que le dossier est parti pour Paris, le père de la petite fille est exilé politique aux Etats-Unis, et hasard ou pas, un journaliste ami d'enfance de monsieur Kamal, a été assassiné en Corse alors que la veille de sa mort il avait contacté un éditeur pour accélérer l'édition de son livre, "viol judiciaire", qui soutient les thèses de K. Kamal...
En attendant l'étouffement TOTAL !!!
Et tout cela continue dans la plus grande indifférence générale... de presque tous les médias français aux ordres des "frères"...
Entre "frangins" pas d'embrouilles...
Surtout pour des "mioches"...
Par contre celui qui les gêne...
J'hallucine !!!
Voila la mentalité des gens qui écrivent les lois en FRANCE : des fous dangereux, des malades, des criminels... en totale liberté, des MENTEURS, des VOLEURS.
Des paroles, des promesses, comme toujours et c'est ainsi dans tous les domaines (politique, économique...), mais surtout pas de vagues...
Cela s'appelle de la NON ASSISTANCE A ENFANTS EN DANGER DE MORT !!!
Mais il est vrai que les enfants ne votent pas, ils servent juste de "jouets sexuels" à ces chers "frères" trois points...
Là aussi, c'est un FAIT.
Tous ces pourris doivent rendre des comptes.
POUR DES INNOCENTS...
POUR LES ENFANTS !!!

Dans la marge : l'image avec les croix "gammées", provient d'un manuel écrit par un SATANISTE (Wicca) celui-là même qui est "l'auteur" des cassettes vidéos mentionnées plus haut, et l'autre est le symbole OFFICIEL de la Théosophie.

L'image avec le serpent et la croix gammée est un des symboles de La LUCIS TRUST - ex LUCIFER TRUST - à l'ONU.
Les mêmes rituels sont pratiquée dans les LOGES maçonniques françaises.
Satanisme et franc-maçonnerie : même combat. (LIRE)

Avec le livre intitulé La POLITIQUE, le SEXE et la FINANCE écrit par Yann Moncomble, vous avez là une excellente synthèse sur le sujet. Ce livre a été édité en 1989. Depuis c'est bien pire. A commander chez : DPF, BP 1, 86190 Chiré en Montreuil. (couverture dans la marge).

Le livre dans la marge intitulé "À mort la famille ! Plaidoyer pour l'enfant", a été écrit par un ancien conseiller de la ministre de la Jeunesse et des Sports, Michel Fize, soit disant sociologue. Il s'en prend directement à la famille "fossoyeur de la liberté des enfants".
Pour lui, comme pour ses collègues républicains, socialos-marxistes, la famille n'a que bien peu d'attrait. Il y voit l'un des principaux obstacles à "l'épanouissement humain", et préfère pousser à l'éclatement de la structure familiale, et continuer ainsi à détruire la jeunesse, afin de mieux la manipuler par la suite...
Et ces gens là, avec leurs idéologies pourries, vous gouvernent, éduquent vos enfants, vous fabriquent vos "opinions", détruisent ce qu'il reste de ce cadavre qu'est devenue la France... et protègent leurs frères pédophiles...

=> Septembre 2002 : La pédophilie défendue par la ligue des droits de l'homme...
Pédophilie et "république maçonnique" font bon ménage... LIRE ou LIRE

=> franc-maçonnerie et satanisme => LIRE

=> Dutroux, Alègre... LIRE

=> Pédocriminalité et satanisme... LIRE

=> Renard, pédophilie et franc-maçonnerie => LIRE

=> franc-maçonnerie et "justice" => LIRE

"Aujourd'hui, la Magie ne prend plus le visage de Satan pour exercer ses ravages.
Elle a désormais des noms plus modernes: technologie, informatique, publicité, cybernétique... 
Sans parler de toutes les sectes religieuses fanatisées dont le dieu est bien plus proche du démon que de la divinité."
Elisabeth Antebi, dans son livre "Ave Lucifer", après ses enquêtes et par des interview de personnalités informées de ces univers secrets: le philosophe Raymond Abellio, l'éminence grise de Mussolini Julius Evola, le Pr Banerjee, para-psychologue de l'Université de Jaïpur (Indes) ou le Père exorciste de l'Archevêché de Paris...

"Many are products of a life that may include pedophilia, drug trafficking and consumption, child pornography, bestiality, mind control, rape, torture, satanic rituals and human sacrifices. They are given many opportunities to indulge their perversities, which ensure continued obedience and solidarity."

Traduction (approximative) :"Beaucoup sont les produits d'une vie qui peut inclure la pédophilie, le trafic et la consommation de drogues, la pornographie infantile, la bestialité, le contrôle de l'esprit, le viol, la torture, les rites sataniques et les sacrifices humain..."

"O'Brien (born in 1957) says she serviced an array of politicians including the cocaine snorting Clintons (A Three-Way), Ronald Reagan, George H.W Bush, Dick Cheney, Pierre Trudeau, Brian Mulroney, Governors Lamar Alexander and Richard Thornburgh, Bill Bennett (author of The Book of Virtues), Senators Patrick Leahy, Robert Byrd (her handler) and Arlen Spector. Notable by their absence were Jimmy Carter and Richard Nixon. Taylor (born in 1951)slept with JFK and LBJ as a preteen and teenager."
source => http://www.savethemales.ca/000683.html

Sachez que ce cher franc-mac a eu... 3 mois de prison.
C'est tout le temps comme ça.
Ils ont reçu la lumière, et ont donc tous les droits.

Violer, tuer, piller... et gouverner.

Mis en ligne en Mars 2001.
 
Source :
 
https://barruel.com/info12.html
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Les pratiques sexuelles dans le mysticisme juif kabbalistique

Publié le par Ahmed Miloud

Mot à dire

 

Le mysticisme de la kabbale judaïque en matière de pratiques sexuelles a libéré les juifs considérés non orthodoxes des contraintes imposées par la Torah/Tanakh.Considérant que l'acte sexuel entre deux personnes est la symbolique de l'union avec Dieu selon eux(1), ils se sont adonnés a des pratiques sexuelles dépassant le stade communément admis.Ainsi, l'homosexualité (2), la pédophilie ,la fornication  et l'adultère(3) relèvent de cette union mystique de la kabbale,ceci d'une part.

D'autre part,le Talmud autorise la pédophile comme c'est mentionné dans les versets suivants(4) :

 

Sanhedrin 55b : 
“il est autorisé à avoir des rapports sexuels avec une fille de trois ans et un jour.”

 

Sanhedrin 54b : 
“si un homme commet la sodomie avec un garçon moins de neuf ans, ils ne sont pas coupables de la sodomie.”

Sanhedrin 59b : 
“les rapports sexuels avec un garçon moins de huit ans n'est pas de la fornication.”

Kethoboth 11b : 
“les rapports sexuels avec une fille moins de trois ans ne sont rien.”

(1) Voir article complet ici https://dzmewordpress.wordpress.com/2017/12/14/pratiques-sexuelles-dans-la-cabale-juive/

 

(2)" Des Juifs sont homosexuels, autant qu’ailleurs, c’est leur droit et les juger ou les en empêcher serait atroce."David Isaac Haziza,philosophe juif.

 

(3) Voir : https://blideodz.wordpress.com/2017/12/06/lindustrie-judeo-pornographique/

 

(4) Voir : https://www.google.dz/amp/www.contre-info.com/talmud-un-best-of/amp#ampshare=http://www.contre-info.com/talmud-un-best-of

 

« S’ils avaient appliqué la Thora et l’Évangile et ce qui est descendu sur eux de la part de leur Seigneur, ils auraient certainement joui de ce qui est au-dessus d’eux et de ce qui est sous leurs pieds. Il y a parmi eux un groupe qui agit avec droiture ; mais pour beaucoup d’entre eux, comme est mauvais ce qu’ils font ! » (Coran,La Table Servie, 66).

 

Ahmed Miloud

 

 

 

Par Christopher Ketcham

Le rabbin Nuchem Rosenberg, le seul membre de la communauté de Satmar qui a osé dénoncer les exactions dont étaient victimes les enfants, récemment attaqué à l'eau de Javel au beau milieu de Brooklyn. Photos : Christian Storm.

Le rabbin Nuchem Rosenberg – 63 ans, et doté une longue barbe grise – s’est récemment assis avec moi pour m’expliquer ce qui, selon lui, constituait un « viol d’enfants en série » dans les communautés juives fondamentalistes. Il s’est raclé la gorge et m’a prévenu : « Je vais être cru. »

Nuchem fait partie des hassidim de Satmar, un mouvement juif orthodoxe bien implanté à Brooklyn. Il a repéré et dénoncé les mikvés qui ne respectaient pas la Torah. Le mikvé est un établissement de bains rituel où les juifs pratiquants se rendent afin de se purifier. Les dévots juifs doivent se laver dans ces bains à de nombreuses occasions : les femmes s’y rendent après leurs menstrues, et les hommes y font une apparition avant les fêtes religieuses, type Roch Hachana ou Yom Kippour. Beaucoup de dévots s’y purifient aussi avant et après l’acte sexuel, de même qu’avant le chabbat.

Lors d’une visite à Jérusalem en 2005, le rabbin Rosenberg s’est rendu dans l’un des bains du quartier le plus pieux de la ville, Méa Shéarim. Il raconte : « J’ai ouvert une porte qui donnait sur un bain de vapeur. Il y avait de la buée partout, j’y voyais à peine. Je me suis frotté les yeux et j’ai alors vu un vieil homme de mon âge, avec une longue barbe blanche, assis dans la vapeur. Sur ses genoux, face à lui, se tenait un enfant qui devait avoir dans les 7 ans. Le vieil homme était en train de le sodomiser. »

Le rabbin marque une pause, reprend ses esprits et poursuit : « Ce garçon était littéralement harponné à la manière d’un animal, comme un cochon, et il ne bronchait pas. Sur son visage, on lisait la peur. L’homme m’a regardé sans la moindre crainte, comme s’il était au beau milieu d’une pratique habituelle. Il a continué. J’étais tellement énervé que je me suis approché. Il a alors décroché l’enfant de son pénis. Je lui ai lancé : “C’est un péché devant Dieu, un mishkovzucher. Qu’est-ce que tu fais avec l’âme de ce garçon ?” Il avait un manche avec une éponge au bout pour se frotter le dos, et il m’a frappé au visage avec. “Comment osez-vous m’interrompre !” a-t-il crié. J’avais déjà entendu parler de ce genre de choses mais là, je le voyais de mes propres yeux. »

Ces dernières années, le scandale des abus sexuels dans le judaïsme ultra-orthodoxe – comme dans l’Église catholique – a eu droit à son lot de gros titres. À New York et dans d’autres importantes communautés orthodoxes, en Israël et à Londres, les accusations de maltraitance et de viol sur enfants se sont multipliées. Les auteurs présumés sont toujours des figures masculines de l’autorité : professeurs, rabbins, pères et oncles. Les victimes, comme celles des prêtres catholiques, sont pour la plupart de jeunes garçons. Selon le rabbin Rosenberg, près de la moitié des jeunes adultes de la communauté hassidim de Brooklyn – la plus grande des États-Unis et l’une des plus importantes au monde – ont été victimes d’abus sexuels perpétrés par leurs aînés. Ben Hirsch, président de Survivors for Justice, une organisation de Brooklyn chargée de défendre les victimes d’abus sexuels dans la communauté orthodoxe juive, estime que le chiffre est encore plus élevé. « En me fondant sur tout ce qui a été raconté, je parlerais plutôt de plus de 50 %. C’est presque devenu un rite de passage. »

 
 
 

Les juifs ultra-orthodoxes ayant voulu dénoncer ces abus sont aujourd’hui ruinés, condamnés à l’exil par leur propre communauté. Le docteur Amy Neustein, une sociologue juive orthodoxe qui a publié Tempête dans le temple : Communautés juives et scandales de pédophilie, m’a raconté l’histoire de toutes ces mères hassidim de Brooklyn avec lesquelles elle avait été en contact et qui se plaignaient que leurs enfants étaient devenus les proies de leurs maris.

Dans ce genre d’affaires, les hommes accusés « contactent très rapidement les rabbins locaux, les politiciens orthodoxes et les rabbins puissants qui font des dons généreux aux clubs politiques ». L’objectif, m’a-t-elle expliqué, est « d’écarter au plus vite la mère de son enfant ». Les tribunaux rabbiniques mettent donc les mères de côté, et la sanction est irréversible. La mère est « amputée à jamais de son enfant ». C’est de cette façon qu’une étudiante en musique, avec laquelle le docteur Neustein s’est liée d’amitié, a été écartée de ses six enfants, dont un bébé qu’elle allaitait au moment de la séparation.

Le rabbin Rosenberg inspecte un mikvé (bain rituel judaïque). En 2005, il a été le témoin d'un viol d'enfant dans un bain similaire à celui-ci.

En 2006, le rabbin Rosenberg a lancé un blog visant à parler des abus sexuels dans sa communauté et a mis en place une hotline à New York afin de recevoir les plaintes d’abus sexuels. Il a posté plusieurs appels sur YouTube, est apparu sur CNN et a répandu la bonne parole partout aux États-Unis, au Canada, en Israël et en Australie. Aujourd’hui, il est l’un des seuls dénonciateurs parmi la communauté de Satmar. À ce titre, il est régulièrement injurié, calomnié, haï, parfois menacé de mort. Dans les journaux yiddish et hébreux, des prospectus provenant de soi-disant « grands rabbins et juges rabbiniques de la ville de New York » l’ont désigné comme étant « un ennemi de la maison d’Israël » ou « un inquisiteur public persistant dans sa rébellion », dont « la voix a atteint de nombreuses familles juives, y compris de jeunes innocents […] forcés d’écouter ses discours révoltants ». Des tracts distribués à Williamsburg et Borough Park, centres de l’ultra-orthodoxie de Brooklyn, montrent son visage barbu sur le corps d’un serpent. Sur l’un des tracts, on peut lire la mention « MOUCHARD CORROMPU », suivie de : « Rosenberg devrait pourrir en Enfer. Il devrait disparaître de la surface de la Terre, à jamais. »

Désormais, lorsque le rabbin Rosenberg veut prendre un bain dans un mikvé de Brooklyn, personne ne l’accepte. Quand il veut aller à la synagogue, il se heurte à un mur. « Il est fini dans la communauté », a déclaré un rabbin de la ville qui souhaite rester anonyme. « Personne ne le regarde dans la rue, et ceux qui osent lui parler doivent faire en sorte que cela ne se sache pas. La pression au sein de notre communauté est incroyable. »

Les hommes puissants – il est intéressant de noter que cette communauté est uniquement régie par des hommes – qui dominent le judaïsme ultra-orthodoxe préfèrent que leurs adhérents gardent les yeux fermés sur les horreurs que le rabbin Rosenberg expose. Comme les autorités catholiques, le rabbinat souhaite couvrir les crimes, calmer les victimes, protéger les agresseurs et faire oublier toute critique potentielle impliquant leur communauté. Ceux qui parlent sont vilipendés, et les fidèles doivent rester muets. Lorsque le père de l’enfant que le rabbin Rosenberg avait secouru dans le mikvé de Jérusalem est venu chercher son fils, il n’a jamais voulu croire ce que le rabbin lui disait. Il tremblait, terrifié, a emmené son fils dans l’hôpital le plus éloigné du mikvé ; mais jamais il n’a porté plainte. Selon Ben Hirsch, le directeur des Survivors of Justice, « dans ces histoires, le plus grand péché n’est pas l’abus en lui-même mais ceux qui en parlent. Les enfants et parents qui se plaignent font systématiquement l’objet de mesures d’intimidation ».

Lorsque le rabbin Rosenberg a exprimé ses préoccupations devant le Grand-Rabbinat d’Israël, il a été poursuivi par les mishmeres hatznius, autrement dit la « patrouille de modestie » de l’orthodoxie conservatrice, celle qui réglemente – souvent par le biais de menaces – la conduite morale de la communauté. La patrouille de modestie est une sorte d’équivalent des talibans chez les juifs. Selon le rabbin Rosenberg, le violeur pris en flagrant délit était un membre de ladite patrouille, la même qui le poursuivait quelques mois auparavant pour s’être affiché aux côtés d’une femme mariée dans une rue de Jérusalem. « Mais violer des enfants, ça n’a pas d’importance », ajoute-t-il.

Les abus sexuels et leur dissimulation sont symptomatiques d’un large dysfonctionnement politique ou plus précisément, d’une politique sociale désastreuse contrôlée par les élites religieuses.

« On ne parle pas de quelques cas isolés ou d’une vieille communauté refusant de parler d’un sujet tabou à la police », insiste Michael Lesher, juif pratiquant, qui a enquêté sur les abus sexuels dans le judaïsme orthodoxe et a défendu de nombreuses victimes. « Il s’agit ici d’une politique qui lie l’orthodoxie à d’autres croyances fondamentalistes et plus généralement, à des idéologies droitières. C’est un système dans lequel les valeurs religieuses ne seront jamais tirées vers le haut, pas tant qu’elles seront liées à des histoires malsaines qui font passer le statut et le pouvoir avant les droits fondamentaux des plus vulnérables. »

Michael, qui termine en ce moment un livre sur le sujet, a noté que les déclarations publiques du tristement célèbre rabbin Elior Chen, condamné en 2010 dans ce qui fut sans doute le pire cas de viols en série de l’histoire d’Israël, étaient toujours défendues par les plus grands rabbins ultra-orthodoxes. Parmi ses nombreux crimes, le rabbin avait forcé ses victimes à manger leurs excréments. Il affirmait que cette cruauté était nécessaire afin de « purifier » les enfants qu’il avait maltraités.

À en croire Ben Hirsch, la communauté ultra-orthodoxe n’a jamais été aussi autoritaire qu’aujourd’hui. La répression, comme il l’a rappelé, découle du grand nombre d’enfants dans les familles. Les familles nombreuses sont encouragées : chaque enfant hassidim est considéré comme « un doigt de plus dans l’œil d’Hitler ». Une famille hassidim de Williamsburg est en moyenne constituée de neuf personnes, et certaines d’entre elles comptent plus de quinze enfants.

 

Mikvah Israel of Boro Park, one of the many mikvahs in Brooklyn that no longer accept Rabbi Rosenberg.

Ces familles très nombreuses doivent souvent faire face à la pauvreté. On assiste alors simultanément à une séparation stricte des sexes – sans précédent dans l’histoire des hassidim – et à une défiance vis-à-vis de l’enseignement général, au point que la plupart des hommes de la communauté mettent un terme à leurs études dès la fin du collège. Ils ne reçoivent pas d’éducation sexuelle. Les journaux laïques ne sont pas autorisés dans le foyer, l’accès à Internet est interdit. « Les hommes de la communauté sont peu scolarisés, et c’est une chose souhaitée, affirme Ben. La communauté est infantilisée, formée à ne pas penser, soumise à un véritable contrôle totalitaire. »

C’est alors aux rabbins, à la tête de troupeaux frappés par l’ignorance et la pauvreté, de déterminer le sort de chaque individu dans la communauté. Rien ne se fait sans le consentement des autorités rabbiniques. Un homme veut acheter une nouvelle voiture : il va voir le rabbin, son conseiller juridique. Un homme veut se marier : le rabbin lui dit si oui ou non il doit épouser telle ou telle prétendante. Quant aux femmes, elles ne doivent jamais rien demander au rabbin. Elles sont méprisables.

Pour Michael, les dirigeants orthodoxes actuels, qui amassent des richesses sur le dos de leurs partisans, sont les représentants d’une « dérive droitière de la communauté, politique et religieuse ». Beaucoup de rabbins new-yorkais se sont récemment retrouvés sous la bannière du néolibéralisme. « Chaque publication orthodoxe américaine a soutenu Romney lors des élections de 2012, a décrié l’accès au soins médicaux pour tous ou a blâmé les libéraux sous prétexte qu’ils “corrompaient les classes populaires”, a-t-il ajouté. Dans la société orthodoxe, tout comme partout aux États-Unis, le fossé entre l’élite et le reste de la population est infiniment profond. »

Michael note que le problème ne se limite pas aux radicaux : « Les mêmes schémas qui condamnent la victime ou autorisent la dissimulation de graves abus se retrouvent de part et d’autre du spectre de l’orthodoxie juive. La gauche orthodoxe a été ridiculement lente à réagir à l’affaire du rabbin Baruch Lanner ou à celle impliquant le rabbin Mordechai Elon. » En 2000, le rabbin Lanner, proviseur d’un lycée yeshiva du New Jersey, avait été reconnu coupable d’abus sexuel sur des dizaines d’étudiants, étalés sur plusieurs décennies. Le rabbin Elon, qui avait publiquement dénoncé l’homosexualité, a été condamné en août dernier pour rapport sexuel forcé sur un adolescent, après plusieurs années de plaintes pour abus sur de jeunes garçons.

« J’ai des enfants qui viennent me voir avec leurs parents ; parfois, du sang s’écoule encore de leur anus. » C’est ce que le rabbin Rosenberg m’a dit la première fois que nous nous sommes rencontrés. « Ils sont condamnés à vie. Que faire pour empêcher ça ? »

C’est la vraie question, et il est impossible d’y répondre pour le moment. Michael conserve un peu d’espoir, mais alerte : « Si les institutions orthodoxes continuent sur leur lancée, la situation pourrait encore empirer. »

Quelques semaines après notre entretien, le rabbin Rosenberg se promenait dans le quartier de Williamsburg, à Brooklyn, lorsqu’un homme non identifié s’est précipité sur lui pour lui jeter un bol d’eau de Javel au visage. Temporairement aveuglé, il s’est rendu à l’hôpital, brûlé aux joues. Voilà comment s’exprime la justice dans la communauté de Satmar. Un rabbin jadis respecté, aujourd’hui banni de la communauté, se retrouve agressé dans son propre quartier parce qu’il essaie d’en défendre les enfants.

Plus tard, le rabbin Rosenberg m’a raconté qu’il s’était aussi fait encercler par de jeunes garçons dans Williamsburg. Les garçons l’ont insulté, se sont moqués de lui, l’ont menacé et lui ont craché dessus. Il s’est alors demandé combien d’entre eux finiraient par se faire violer. 

Source :

https://www.google.dz/amp/s/www.vice.com/amp/fr/article/mvz9qv/et-yahve-dit-vous-avez-le-droit-v7n12#ampshare=https://www.vice.com/fr/article/mvz9qv/et-yahve-dit-vous-avez-le-droit-v7n12

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(Shlomo Freud, un agent Illuminati)

La société a subi un lavage de cerveau pour lui faire croire que les rapports sexuels sont un moyen de se reconnecter à Dieu. De cette façon, l’humanité a été initiée à un culte sexuel satanique.

Tout comme les homosexuels font usage de l’excès sexuel afin de compenser le manque de saine intimité entre un homme et une femme, les Illuminati veulent que les hétérosexuels s’y adonnent aussi pour compenser la perte du lien avec Dieu.

Le sexe, l’amour et les « relations » sont devenus l’ersatz religieux de la société moderne.

Le message implicite que le Sexe est le chemin vers Dieu se trouve au cœur de notre culture depuis au moins les années 60.

Les films dépeignent les relations sexuelles en termes mystiques, des corps parfaits s’accouplant sous les chants des anges.

L’industrie Illuminati de la musique met en avant le thème induisant que l’amour romantique et le sexe permettent de nous relier à Dieu. Prenez Kathy’s Song (1965) de Paul Simon :

“So you see I have come to doubt / All that I once held as true / I stand alone without beliefs / The only truth I know is you.”

“Ainsi vois-tu j’en suis venu à douter / De tout ce que je tenais pour vrai / Je me retrouve seul et sans croyance / Tu es la seule vérité que je connaisse.”

Ceci fut suivit de cette exégèse universitaire : l’homme est « aliéné » et seul dans l’univers. La vie n’a aucune valeur intrinsèque alors nous devons lui en trouver une. L’homme surmonte sa séparation avec Dieu à travers les relations sexuelles, qui sont de nature mystique. En d’autre termes, l’homme parvient à ne faire qu’un avec Dieu en copulant.

Nous étions loin de nous douter que la mystification du sexe est de la pure Kabbale. La Kabbale, la religion des Illuminati, est du Satanisme.

POURQUOI SATANIQUE?

Pour commencer, seul le juif kabbaliste et ses disciples sont séparés de Dieu. Ils en sont séparés en vertu de leur rébellion luciférienne reposant sur leur désir d’être Dieu. Ils ont convaincu l’humanité de rejoindre leur rébellion et de se sentir « aliénée ». Je soupçonne que la plupart des dysfonctionnements trouvent leur origine dans cette raison fondamentale qui constitue l’essence de la « modernité ». Au lieu et place de la réalité, nous vivons dans un solipsisme Juif Maçonnique (c’est-à-dire une réalité auto engendrée). Remarquez que Dieu n’en fait pas partie. Dieu est un vilain mot.

Grâce à leur contrôle des médias, les Illuminati ont convaincu l’humanité que l’union sexuelle restaurait l’unité avec le Divin. Cela est de la Kabbale.

Dans son ouvrage, « Sigmund Freud & the Jewish Mystical Tradition », (1958) le professeur de psychologie juif David Bakan, écrit :

« L’âme, d’après le Zohar (c’est-à-dire la Kabbale) a une soif inextinguible d’être unie avec sa source en Dieu. Cette union est décrite de manière caractéristique dans la métaphore sexuelle. D’une manière générale, l’union de l’homme et de la femme est considérée comme la forme d’existence idéale. Ainsi, les relations sexuelles humaines deviennent les véhicules symboliques des actes divins, et la créativité divine est interprétée elle-même comme ayant un caractère profondément érotique. » (p. 273)

D’après la Kabbale, Dieu a un côté femelle, appelé la Shekinah.

Tout comme l’homme cherche l’unité avec Dieu à travers le sexe, Dieu est supposé chercher de son côté l’union avec sa nature féminine. En d’autres termes, l’homme imite et aide Dieu en ayant des rapports sexuels.

Tout cela n’est que non-sens. Même les sources juives démontrent que la Kabbale est un canular.

Néanmoins, ce canular, est ce qui avec le Talmud, définit le Judaïsme.duchovny

(David Duchovny, star de la série Californication, au sujet d’un accro au sexe)

Voici quelques raisons pour lesquelles la Kabbale est de nature satanique.

Premièrement, elle nie notre connexion avec Dieu et la manière dont Il nous parle à travers notre esprit Divin (l’âme).

La Kabbale prêche que Dieu est sans forme et inconnaissable. Le but de la religion est de vénérer Dieu (de lui obéir). Comment pouvez-vous obéir à quelque chose qui est « sans forme » et « inconnaissable » ? Naturellement les Satanistes convaincront les ignorants que Dieu est inconnaissable.

Deuxièmement, en faisant du sexe un moyen d’atteindre Dieu, les kabbalistes mettent en place un faux Dieu. D’après les kabbalistes, la relation sexuelle est l’équivalent de l’union mystique. L’orgasme est la révélation.

En fait, l’union avec Dieu est atteinte par la grâce, l’adoration, la dévotion, le désintéressement et la discipline spirituelle, non pas en forniquant. Mais tout comme les homosexuels font usage d’excès sexuels pour compenser l’absence de saine intimité entre un homme et une femme, les hétérosexuels l’utilisent pour compenser la perte de Dieu. Évidemment, les Illuminati veulent que nous imitions les homosexuels.

Troisièmement, le « Dieu » de la Kabbale combine le bien et le mal. Quelque part, le bien émane du mal. Une fois encore, tout cela n’a aucun sens. Dieu est moral. Il est la perfection. “Soyez donc parfait comme votre Père céleste est parfait.” (Matthieu 5:48) Dieu parle à l’homme à travers ses idéaux spirituels comme la Vérité, la Beauté, la Justice et l’Amour.

Ainsi la Kabbale est typiquement Satanique : faisant passer le mal pour le bien, le mensonge pour la vérité, ce qui est malsain pour quelque chose de normal, et vice-versa.

Finalement, Bakan écrit : « l’ascétisme sexuel n’a jamais fait partie des valeurs religieuses de la tradition Juive. » Rien que cela disqualifie le Judaïsme en tant que religion. Toutes les véritables religions prônent le renoncement au désir charnel.

Loin de tout ascétisme, le Talmud et la Kabbale font l’apologie de tout ce qui est dégénéré, ouvrant la voie à la pédérastie et à l’inceste. La Kabbale prétend aussi que l’homme est bisexuel, ce qui explique la promotion Illuminati de l’homosexualité et de l’androgénie. Tout ce qui renverse l’ordre naturel et qui crache à la face de Dieu.

Les Illuminati ont utilisé Sigmund Freud, un kabbaliste, afin de convaincre le monde que la continence sexuelle conduisait à la névrose et à la maladie.

Dans un discours devant le B’nai Brith lors de son 70ème anniversaire, Freud souligna sa judéité. Il déclara qu’il avait rejoint cette loge maçonnique juive à cause de « nombreuses forces émotionnelles ténébreuses » qui rendaient « les Juifs et le Judaïsme irrésistibles ». Il avouait avoir été amené à « la prise de conscience de notre propre identité intérieure et de l’intimité émanant de la même structure psychique. » (Bakan, p.305)

La plupart des Juifs n’ont jamais entendu parler du Talmud ou de la Kabbale, peu d’entre eux les ont lu ou compris. Ils ne savent pas que le Judaïsme est un culte satanique qui se fait passer pour une religion. On pourrait dire la même chose des dupes se faisant appeler les Chrétiens Sionistes.

LES DÉESSES

Ainsi, la Kabbale est la raison pour laquelle le vagin est le Saint Graal et les jeunes femmes sont idéalisées comme des déesses.

ee44ec74Ce culte sexuel païen est colporté par les médias contrôlés par les Illuminati. Voici quelques gros titres récents du Huffington Post, qui se considèrent lui-même comme une source journalistique sérieuse :

28 janvier : « Oups, Amanda Seyfried a perdu sa culotte »

« La robe de Jennifer Lawrence s’est-elle déchirée au SAG Awards ? »

31 janvier : « Chloé Kardashian : Mon vagin sent la rose »

1er février : « Jennifer Lawrence décrit ses seins »

3 février : « La robe de star des filles laisse voir leurs nichons »

3 février : « Miss France fait un appel de phare » (montre ses seins)

Sommes-nous des adultes ? Apparemment non. De nos jours, “adulte” est devenu synonyme de pornographie, de violence et de développement arrêté. Après tout, nous sommes leur goyim (bétail).

L’élévation des jeunes femmes au statut de déesse est bien plus que sexuel. Hollywood les dépeint aussi comme des guerrières et des génies. Dans « Zero Dark Thirty », une Jessica Chastain pesant 60 kilos a l’insigne honneur de traquer et de tuer Oussama Ben Laden. Même les lesbiennes ont trouvé que le film était de la « propagande ». Mais les réalisateurs de films Illuminati pensent que de dépeindre le mensonge en le faisant passer pour vrai est suffisant pour qu’il le devienne. Comme l’a fait observer George Orwell, lorsque tout le monde est dysfonctionnel (malade), la déviation devint la nouvelle norme.

La concentration sur les femmes se reflète aussi à travers l’obsession pour les « relations », encourageant ainsi un peu plus la vénération à leur égard et la dépendance envers elles. Les « relations » sont une préoccupation féminine. Rien de tout cela ne signifie que les Illuminati se soucient des femmes. Ils en font la promotion afin de féminiser la société pour mieux la déstabiliser, et parce qu’ils peuvent les contrôler plus facilement que les hommes.

CONCLUSION

Les êtres humains sont des animaux étranges. S’ils sont hypnotisés pour leur faire croire que les relations sexuelles sont mystiques, ils vont vouloir en faire l’expérience. Mais finalement, ils réaliseront qu’il ne s’agissait de rien d’autre que de l’infatuation et de l’effet de mode. Le sexe, selon les propres termes d’Andy Warhol, pourtant un autre pion Illuminati, est : le « plus gros néant au monde ».

Néanmoins, la société a été complètement sexualisée. Trente pour cent de tout le trafic internet est de la pornographie. Malgré 50 ans de féminisme, ou à cause de lui, les femmes définissent leur valeur en termes de sex-appeal, tout comme les homosexuels.

La société est saturée de sexe dégradant toutes les relations humaines, y compris avec les enfants, les réduisant au dénominateur commun le plus bas.

La culture populaire est de plus en plus imprégnée par la mort, la destruction, la pornographie et l’occulte. Nous voyons rarement une vision positive et réjouissante. A cause de la haine juive kabbalistique (maçonnique) multiséculaire pour les autres Juifs, Dieu et l’humanité, la dépravation et les divagations occultes passeront toujours pour de la culture. Le « progrès » et le « changement social » feront toujours la promotion de la désintégration .

Source :

https://www.google.dz/amp/s/henrymakow.wordpress.com/2013/07/11/la-kabbale-comment-le-sexe-est-devenu-notre-religion/amp/#ampshare=https://henrymakow.wordpress.com/2013/07/11/la-kabbale-comment-le-sexe-est-devenu-notre-religion/

ואת-זכר–לא תשכב, משכבי אשה: תועבה, הוא.

“Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination.”

LÉVITIQUE 18:22

Tenou’a a demandé à dix personnalités juives, rabbins et intellectuels, de donner leur lecture de ce verset du Lévitique. Un seul point réunit tous les intervenants de ce numéro : tous condamnent sans ambiguïté toute forme de rejet des personnes homosexuelles pour ce qu’elles sont.

CES ACTES NE SONT PAS QUALIFIÉS DE PÉCHÉS
JOEL HOFFMAN, LINGUISTE, NEW YORK

Il existe, concernant le Lévitique 18:22 cinq déformations importantes entre la lecture moderne et le sens ancien du texte.
Au cœur de ce verset, les rapports sexuels entre hommes sont qualifiés de toeva en hébreu, communément en français : « abomination ». C’est la première déformation. Le terme hébreu toeva signifie « tabou » – un acte inapproprié en raison des normes sociales et non un mal absolu. Isolé, donc, le Lévitique 18:22 parle de tabou, et non d’abomination.

Le contexte, cependant, nous éloigne de ces nuances de toeva pour nous rapprocher du modèle général du Lévitique 18, chapitre dans lequel plusieurs synonymes décrivent des comportements indésirables: toeva ici, zimah (« crime ») plus haut, tevel (« perversion ») plus loin, etc. Par ce contexte, le Lévitique 18 liste des pratiques indésirables, quelles que soient les subtilités du terme hébreu toeva.
Mais pour indésirables qu’ils soient, ces actes ne sont pas qualifiés de « péchés ». La deuxième déformation, donc, est de prétendre que le Lévitique 18:22 parle de péché.

La troisième déformation consiste à étendre le domaine du Lévitique 18:22 à l’homosexualité en général. Il ne s’agit ici que d’un acte homosexuel masculin spécifique.

La quatrième déformation se fait en sens inverse : en s’appuyant sur le langage euphémistique (ne pas coucher avec un homme « comme on couche avec une femme »), certains suggèrent que les rapports sexuels entre deux hommes ne posent pas de problème tant qu’ils ne sont pas exactement identiques aux rapports sexuels entre un homme et une femme. Ceux-là se méprennent sur la façon dont fonctionnent les euphémismes.

Finalement, le Lévitique 18:22 ne fait qu’une ligne (ou deux si on y ajoute son double en Lévitique 20:13). La cinquième déformation consiste à considérer ces deux lignes hostiles aux rapports sexuels entre hommes comme plus importantes que, par exemple, le verset similaire de Lévitique 19:19 (qui proscrit le port d’un « vêtement tissé de deux espèces de fils » différentes).

Débarrassé de ces cinq déformations, le Lévitique 18:22 réprouve un acte homosexuel masculin, parmi une longue liste de prohibitions anciennes, dont bon nombre sont souvent ignorées dans le monde moderne, tant par nos contemporains religieux que laïcs.

Le Dr Joel M. Hoffman est spécialiste de la Bible à New York. Son dernier ouvrage, The Bible’s Cutting Room Floor: The Holy Scriptures Missing From Your Bible est paru en septembre 2014. Plus d’informations sur www.lashon.net

 

COMMENT POURRAIS-JE AVOIR EN ABOMINATION LE JUIF HOMOSEXUEL ?
GABRIEL ABENSOUR, ANIMATEUR DU BLOG MODERNORTHODOX.FR

Pour une raison que j’ignore, la Torah a en abomination l’acte homosexuel. L’acte lui-même, mais non pas le sujet qui le commet. A fortiori, la Torah ne peut pas haïr une identité. « Tu n’auras point en abomination l’Édomite, car il est ton frère » (Deutéronome23:8), nous demande la Torah. Alors comment pourrais-je avoir en abomination le juif homosexuel, mon véritable frère qui, contrairement à l’Édomite, ne m’a jamais causé le moindre tort ?

La Torah, si consciente du statut de l’Autre et de l’abomination des oppressions sociales, ne peut tolérer une politique de discrimination. En Israël, le taux de suicide des homosexuels issus des milieux religieux est vingt fois plus élevé que celui du reste des jeunes. Ainsi, l’homophobie tue. Nous tuons tous un peu, par notre silence, par notre lâcheté, par notre refus de reconnaître que s’il existe une abomination en ce qui concerne l’homosexualité, celle-ci est sans aucun doute dans le rapport que nous, juifs hétérosexuels, entretenons avec nos frères et sœurs homosexuels.

Levinas nous a enseigné que « Le “Tu ne tueras point” est la première parole du visage ». Pourtant, « le meurtre, il est vrai, est un fait banal : on peut tuer autrui ; l’exigence éthique n’est pas une nécessité ontologique ». Je ne sais pas pourquoi la Torah a interdit à deux hommes d’avoir un rapport homosexuel. Je sais cependant que cette même Torah m’interdit catégoriquement le meurtre. J’aimerais que les zélotes, si prompts à nous rappeler ces deux lignes de la Bible, soient aussi capables de se rappeler les chapitres entiers qui condamnent la haine et l’oppression de l’Autre. J’aimerais que le monde religieux réalise que par son attitude, il verse du sang innocent jour après jour.

« La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (Genèse 4:10)

 

LA BIBLE RITUALISE LA SEXUALITE, ELLE NE LA MORALISE PAS
DAVID ISAAC HAZIZA, PHILOSOPHE

Avant toute chose, je crois qu’il convient de dissiper un malentendu. Même dans une perspective orthodoxe, la prohibition de l’homosexualité en tant que telle n’existe pas dans le judaïsme. Le Lévitique interdit une certaine pratique sexuelle, qu’il ne nomme d’ailleurs pas « sodomie » car c’est là une vision chrétienne tardive, et il l’interdit si elle a lieu entre hommes (là encore, soit dit en passant, cela reste permis entre hommes et femmes même dans une perspective orthodoxe ou « halakhiste ») ; il l’interdit néanmoins comme il interdit tout une série de pratiques que nous qualifierions d’hétérosexuelles. La Loi de Moïse ne raisonne pas selon les catégories sexuelles que nous connaissons : elle ne légifère pas sur des identités sexuelles qui n’existent certainement pas sous leur forme actuelle à l’époque, mais sur des gestes, qu’elle permet ou interdit. Il n’y a ni hétérosexuels ni homosexuels dans l’Antiquité : voyez les mœurs de Socrate et de Platon ! Au reste, la Bible ne dit rien du lesbianisme et certaines militantes orthodoxes, aux États-Unis ou en Israël, tirent aujourd’hui profit de ce silence jamais vraiment comblé par la jurisprudence rabbinique, pour affirmer leur homosexualité (que ce soit sur le plan de l’identité ou du mode de vie) tout en restant fidèles au cadre de la halakha.

J’ajoute à ces considérations une chose : les interdits sexuels ne sont pas des interdits moraux mais plutôt des interdits rituels, des houkim plutôt que des mishpatim. Leur « moralisation » est selon moi une lecture chrétienne, qui a toutefois pu déteindre sur le judaïsme. Par exemple, c’est le Nouveau Testament qui fait de Sodome le symbole des « débauchés » alors que notre tradition y voit plutôt le nom de l’égoïsme, de l’injustice sociale et de la xénophobie, péchés bel et bien moraux pour le coup. La loi biblique ritualise la sexualité, ce qui ne lui est d’ailleurs pas propre, mais elle ne la moralise pas.

Cela dit, il reste que le monde a changé depuis le temps de nos prophètes. Ces pratiques condamnées alors parmi beaucoup d’autres comportements, sont revendiquées au nom d’identités qui n’existaient pas encore. L’Homme a des droits et non plus la seule responsabilité de garder la Loi. Le corps lui-même, le corps de l’individu, a désormais des droits – et non plus de simples « permissions » accordées à ceux qui savent par ailleurs se conformer aux commandements. Je suis de ceux qui croient à la nature partiellement historique de nos textes, je ne m’en cache pas. Cela n’en exclut d’ailleurs pas un substrat divin. Et cela ne veut pas dire qu’il faille tout abandonner notre civilisation, cette immortalité que chacun est forcé de lui reconnaître, réside surtout dans la conservation de ses rites et de ses lois à travers les siècles. Mais alors, que faire? Ce qui est sûr, c’est que nous sommes à la croisée des chemins, c’est que l’existence de nombreuses communautés réformées gay friendly ne suffit plus : c’est tout le peuple juif qui est concerné, tout le judaïsme. Des Juifs sont homosexuels, autant qu’ailleurs, c’est leur droit et les juger ou les en empêcher serait atroce. Une chose permettra pourtant toujours aux haineux de les haïr: la vision de la Loi comme entièrement incréée, éternelle, au- dessus de l’histoire. « C’est écrit », disent- ils, « c’est comme ça, on n’y changera rien! » Et pourtant, oui, nous devons changer de perspective, nous approprier les textes et les rites, voir notre condition non pas comme celle d’esclaves de Dieu, mais comme celle d’un peuple, libre héritier d’une très ancienne civilisation. Je crois que nous possédons, dans notre tradition même, les outils pour résoudre la difficulté posée au judaïsme par l’émergence de la sexualité et des identités sexuelles : comme le dit le Talmud, la Torah n’est pas au ciel, elle est donnée aux hommes, comme la terre où ils vivent debout et non prosternés, et comme la liberté de contredire leur Créateur. Avoir cela en tête doit aider les Juifs à accepter la différence en leur sein, à l’aimer et à la protéger.

UN INTERDIT POUR L’ANIMAL PULSIONNEL EN L’HOMME
JEAN-PIERRE WINTER, PSYCHANALYSTE

Le moins qu’on puisse dire à propos de ce verset c’est qu’il n’a pas fait couler beaucoup l’encre de nos commentateurs et de nos Maîtres. Rashi, par exemple, passe directement du verset 21, qui condamne le rituel sacrificiel et idolâtrique au dieu Moloch, au verset 23 qui interdit la pratique zoophile… aux femmes. Cela trahit peut-être soit une évidence soit un certain embarras. Considérons plutôt que ces trois versets sont solidaires. Apparaîtrait alors l’idée qu’il s’agit de refuser tout rapport charnel entre l’Homme et le radicalement Autre : un dieu-idole ou un animal mais aussi entre l’Homme et le semblable fusionné avec l’Autre. Ce partenaire, homme ou femme, se doit d’être l’Autre… sexe, d’où la formulation : « Avec un mâle tu ne coucheras pas comme avec une femme ». Ce qui est plus littéral que la traduction du Rabbinat qui dit: « Ne cohabite point avec un mâle, d’une cohabitation sexuelle… ».
« Avec un mâle (zakhar)… » et non avec « un homme » ! D’où se déduira que c’est bien l’animal pulsionnel en l’homme qui est concerné par cet interdit.

 

GARDER LA DIFFERENCE DES SEXES ET NON SE GARDER D’ELLE
GILLES BERNHEIM, GRAND RABBIN

Deux observations s’imposent à la lecture de ce verset :

1. L’interdit biblique de l’homosexualité masculine semble ne souffrir d’aucune exception effective, contrairement par exemple à :
– l’adultère, entre David et Bethsabée, dont l’amour coupable est néanmoins générateur à terme d’une histoire, celle de Salomon, édificateur du Temple.
– l’inceste de Loth et de ses filles, ancêtre du Messie, issu de Ruth la Moabite. Mais il n’y a pas trace d’amour homo- sexuel effectif dans la Bible par lequel « passerait » l’histoire. Ni d’homosexualité féminine, même si celle-ci reste formellement interdite.

2. Il s’agit, dans ce verset, de garder la différence des sexes et non de se garder d’elle. Mais la prise en compte de ce qu’il nous faut garder suggère une réelle maturité sexuelle, si l’on veut bien accepter ces mots en dehors de toute connotation morale. Car ce deuil de la connaissance complète de l’identité sexuelle de l’autre est nécessaire pour que puisse s’instaurer l’amour. Deuil de tant de leurres et de tant d’illusions, constitutifs de la vie sexuelle.

 

CE TEXTE EST NÔTRE MAIS NOUS AVONS LE DROIT DE NE PAS ÊTRE D’ACCORD
YANN BOISSIÈRE, RABBIN DU MJLF, PARIS

Il y a trois stratégies face à ce texte. Tout d’abord le degré zéro de l’interprétation – mais c’en est une : la lecture littérale. Dans sa version brute, elle n’a pas grand-chose à ajouter, tant elle est certaine de sa « lecture C.Q.F.D. ». Dans sa version sophistiquée, on verra ce littéralisme se fendre d’un petit air contrit pour décliner son Non possumus : désolé, camarade homosexuel, aussi loin que puissent aller mes sympathies à la cause, il n’y a rien à faire, c’est marqué dans la Bible !

Deuxième stratégie : l’érudition. Par une dose massive de scholarship, de relativisme historique conjugué au Sitz im Leben (étude du contexte de vie), on élargit le propos, on réduit sa portée, on contextualise, bref on « amollit » le verset, on le travaille au corps pour démontrer qu’il réfère en fait à l’homosexualité rituelle, ou aux relations violentes entre non-égaux, ou encore à l’humiliation et au dénigrement, autrement dit, qu’il concerne tout sauf l’homosexualité telle que nous l’entendons (le beau responsum de Joel Roth – CJLS 2006 – se fait le relai des travaux érudits des trente dernières années sur la question).
Thèses parfois brillantes, peut-être même convaincantes. Jusqu’à un certain point.

Car cette stratégie de la chirurgie érudite esquive selon moi le fond du problème, qui exige de prendre ses responsabilités face au texte. Se dédouaner de cette responsabilité en noyant le verset sous un déluge d’érudition, lui appliquer toutes sortes de compresses interprétatives pour prétendre lui faire dire le contraire de ce qu’il dit, certes, nous, rabbins, nous y entendons. En l’occurrence, cependant, ce trop-plein de Wissenschaft (dont les résultats demeurent, tout au plus, conjecturaux) frise selon moi la mauvaise foi. Je veux parler ici de la troisième stratégie, celle, précisément, de la responsabilité : face à certains versets, et Lévitique 18:22 en fait assurément partie, je préfère reconnaître qu’il réprouve bel et bien l’homosexualité. Mais qu’il exprime un état de connaissance et une mentalité que nous ne recon- naissons plus comme les nôtres. Soyons clairs : que nous ne souhaitons pas reconnaître comme les nôtres.

On le voit, il s’agit ici non de la simple interprétation d’un verset, mais d’un principe global de méta-interprétation, d’une attitude globale de lecture et de responsabilité face au texte. Pour le dire très simplement : ce texte est nôtre, mais nous avons le droit de ne pas être d’accord. Alors, tous mes respects à Lévitique 18:22, mais bienvenue à Deutéronome 30:12 : « [Cette Torah] n’est pas dans le ciel, pour que tu dises : “Qui montera pour nous au ciel et nous l’ira quérir, et nous la fera entendre afin que nous l’observions ? ».

 

EST-IL QUESTION D’HOMOSEXUALITE DANS CE VERSET ?
JONAS JACQUELIN, RABBIN DE L’ULIF, PARIS

Est-il question d’homosexualité dans ce verset ? Si par homosexualité nous entendons la relation amoureuse entre deux personnes de même sexe, force est de constater que ce verset n’aborde le phénomène que de façon très limitée: il n’est question ici que d’homosexualité masculine et le rapport n’est décrit qu’au travers de sa matérialisation sexuelle, laissant de côté les autres dimensions d’une telle liaison.

Un autre point frappe l’attention, il est écrit : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme ». Cette union n’est pas envisagée directement pour ce qu’elle est mais au travers d’une comparai- son avec la relation hétérosexuelle. Il semble y avoir comme une difficulté à appréhender et penser la relation homosexuelle dans sa singularité d’où le recours à cette comparaison.

C’est sur ce verset que se sont appuyés les décisionnaires rabbiniques pour interdire l’homosexualité. En partant du postulat selon lequel la relation homosexuelle recouvre plus que les rapports sexuels entre deux hommes, mais aussi toute la gamme de raisons et motifs sur lesquels s’appuient les couples en général, il est impossible de ne pas se poser la question de la pertinence du recours à cette seule source scripturaire pour condamner cette orientation sexuelle.

Une approche complète de l’homosexualité exige sans doute dans un premier temps de s’intéresser à toutes les dimensions sur lesquelles se base et se développe un couple homosexuel et à partir de cela rechercher les manières dont la Torah pourra les éclairer et nous donner à les penser.

 

L’HOMOSEXUALITE EST CONSIDEREE COMME UNE FAUTE

L’immédiate proximité de la fête de Shavouot – le don de la Torah – date à laquelle j’écris ces quelques lignes, invite à réfléchir à l’interdiction biblique des relations homosexuelles dans ce contexte spirituel particulier.

Il faut d’abord relever que, pour la tradition juive, cette interdiction n’est pas une prescription humaine, liée à la morale d’un temps, mais bien un ordre divin. En effet, la création, tant dans sa globalité que dans chacun de ses détails, est la mise en œuvre d’un plan conçu par D.ieu dans lequel l’homme joue le rôle essentiel. C’est dire que tel acte est interdit car c’est cette harmonie qu’il remet en cause, introduisant un véritable déséquilibre.

Dans cette optique, la relation sexuelle homme/femme ne correspond pas seulement à une donnée de nature mais à une correspondance avec des événements spirituels longuement décrits par les textes kabbalistiques. Les hommes en général, et les Juifs en particulier, ayant une mission d’origine Divine à assumer, ce qui en détourne ne peut qu’être interdit. L’homosexualité est donc considérée comme une faute.

Est-ce à dire que l’homosexuel est mis au ban de la communauté? En aucun cas car le défaut à remplir une obligation spirituelle ne fait pas disparaître la judaïté, qui est un fait d’essence. En d’autres termes, l’orienta- tion sexuelle ne peut servir de marqueur identitaire. Et c’est à la lumière du lien avec D.ieu et de l’importance de la norme fondatrice que la question doit être pensée.

 

PROJETER LA QUESTION HOMOSEXUELLE SUR CET UNIQUE VERSET EST HASARDEUX

Ce verset reste à mon avis obscur et ne peut être retiré de son contexte historique, d’une part, et de lectures à diverses époques, y compris la nôtre, d’autre part. Dans son contexte, il ne parle pas à mon avis d’homosexualité au sens actuel du terme, mais d’une pratique sexuelle, peut-être rituelle, condamnée. Projeter, comme beaucoup le font de nos jours, la vaste question homosexuelle sur cet unique verset me paraît hasardeux et réducteur. De plus, le judaïsme se méfie d’une approche trop littérale des textes et je ne vois aucune raison de se laisser enfermer dans la littéralité de celui-ci. Par ailleurs, le judaïsme implique la lecture réfléchie et critique de textes très divers, y compris des textes déplaisants, voire choquants, et il n’y a aucune raison que ce verset échappe à cette discipline. Cependant, la condamnation de la « coucherie masculine », de même que celle de la confusion volontaire du masculin et du féminin demeurent et on peut en apprendre quelque chose sans pour autant tomber dans la condamnation facile de l’homosexualité autrement complexe. En d’autres termes, la pratique homosexuelle pose de toute façon un problème à la tradition juive, bien au-delà de ce verset et il faut entendre cela aussi. Mais en tout cas, ce que subissent les homosexuels dans bien des milieux religieux est une honte et la transgression claire de commandements fondamentaux. Lutter contre ces discriminations et aider à réduire la souffrance est une mitsva. Ce verset, en tout état de cause, nous stimule et fait débat, en cela, il ne me pose pas de problème.

 

COMMENT PRIVER UN INDIVIDU D’UN BESOIN ELEMENTAIRE ?
HERVÉ ELIE BOKOBZA, TALMUDISTE

Il n’est pas chose aisée de commenter un tel verset, surtout lorsque l’affirmation lapidaire ne laisse place à aucun compromis. Je ne vais donc pas tenter de camoufler sa cohérence, mais me contenter d’en questionner son principe.

La Torah ne perçoit pas l’homosexualité comme une norme spécifique mais comme une perversion de l’hétérosexualité. C’est donc toute la question du rapport à la sexualité qui est posée ici.

On sait par ailleurs que la Torah distingue le commandement de procréation, du devoir conjugal. C’est ce que la Torah appelle ona (cf. Exode 21:10).

On connaît le débat au sujet de savoir si la fin des temps verra un changement de la nature du monde. Selon Maïmonide, le principe « le monde suit son cours » est valable même après les temps messianiques. Dans son Épître sur la résurrection des morts, Maïmonide s’appuie sur un passage du Talmud qui dit qu’à la fin des temps cesseront toutes les activités corporelles, telles que le manger, le boire, et les relations sexuelles (Berachot 17, a). Comment ainsi prétendre que Dieu laisse subsister des organes inutiles ?

Ce passage du Talmud qui place la sexualité avec le manger et le boire montre que celle-ci est autant nécessaire à l’être humain que de se nourrir. Comment donc priver un individu, qui n’a aucune attirance pour un membre du sexe opposé, d’un besoin élémentaire à sa vie ?

Nous laisserons la question en suspend afin de nous faire réfléchir sur l’intérêt évident de revoir certaines des dispositions de la Torah à l’aune des questions nouvelles qui se posent à nous au fur et à mesure du temps.

 

Source :


http://tenoua.org/homosexualite-levitique/

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Le féminisme, idéologie kabbalistique juive

Publié le par Ahmed Miloud

Le féminisme,idéologie kabbalistique juive

Mot à dire d’abord

Le féminisme, l’idéologie du genre de ces temps modernes, prêche l’émancipation de la femme et sa libération de sa soi-disante soumission à l’homme.

Son slogan phare « mon corps est à moi, je fais ce que j'en veux » (1) est tiré directement de la Kabbale juive relative à Lilith(nom hébreu :    לילית)première femme insoumise d’Adam: « Lilith refusa de servir Adam comme Dieu l’avait  dit.Les textes nous disent qu’Adam veut que Lilith soit placée sous l’acte d’amour, mais un jour celle-ci refusa: " Pourquoi devrais-je être sous toi? J’ai été créé de la poussière, et suis par suite ton égale.... Qu’aviez-vuous à me reprocher ? Je suis aussi divine qu’Adam. J’ai été créée en même temps. Je suis du Feu, et ce Feu m’a été donné à l’incarnation, à la naissance, au moment de la création humaine ".  (Extrait du présent article)

Le Coran mentionne une certaine divinité appelée Al-lat que l'historien Hérodote assimile à Ourania,l'Aphrodite des Grecs(2),qui pourrait être la Lilith de la Bible juive.(3)

Statue de la Lilith appelée au nord de l'Arabie "al-Lat" (4)

(1)Voir:  https://www.google.dz/amp/s/cafaitgenre.org/2014/09/15/slogans-4-mon-corps-est-a-moi/amp/#ampshare=https: //cafaitgenre.org/2014/09/15/slogans-4-mon-corps-est-a-moi/

(2) "Que vous en semble [des divinités] al-Lat et al-Uzza, ainsi que Manat, cette troisième autre?Serait-ce à vous le garçon et à Lui la fille? Que voilà donc un partage injuste! Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n'a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur."(Coran 53 : 19/23)

al-Lāt[1] (arabe : اللات  prononcé : /ælˈlæːt/) était une déesse de la fécondité et de la féminité vénérée en Arabie à l'époque préislamique.Hérodote l'assimile à Ourania ,l'Aphrodite des grecs,la déesse de l'amour et de la fécondité.

(3) Voir Isaïe 34:14 et l'Encyclopédie du judaïsme.

(4)Voir: https://www.google.dz/amp/s/histoireislamique.wordpress.com/2014/04/17/les-arabes-avant-lislam-dr-ragheb-el-sergany/amp/

 

ahmedmaghnia, blogueur

Lilith au sein du mysticisme juif

Par Spartakus FreeMann

 » Elle était vaincue, jugée et punie d’un seul coup. Il n’y avait là-dedans aucune gloire, rien que cet insupportable désir nostalgique, cette faim spirituelle plus insatiable  . »

Le fruit de la connaissance  CL Moore.

Lilith au sein du mysticisme juif

Lilith , Michel-Ange (chapelle sixtine, XVe siècle)

introduction

Lilith serait aussi un démon succube, première compilation d’Adam, précédant l’Ève et la création à la même terre au sixième jour de la création, tantôt l’épouse de Samaël et la mère d’une myriade d’esprits démoniaques . De l’union d’Adam et de Lilith et d’un autre démon, Nahéma la sœur de Tubalcaïn, sont Asmodée et toute une course de démons. Ce sont Lilith et Nahéma qui se déroulent devant le trône de Salomon au cours du fameux jugement … La Genèse n’est pas claire quant à la création de la première femme, surtout si l’on compare  Genèse  I et  Genèse II, & c’est cette divergence qui est l’origine du mythe supposant à Adam une première femme antérieure à Ève. On peut y découvrir l’influence du culte de la déesse cananéenne Anat, un féminin qui a permis aux femmes d’avoir des rapports sexuels avant le mariage.

En fait, dans le texte hébraïque de l’ Ancien Testament  Lilith a ajouté une seule fois [1], dans  Isaïe  34:14:

«  Là se rencontreront chats sauvages et chiens sauvages, là les satyres se donneront rendez-vous, là Lilith elle-même établira son gîte et identifient une retraite tranquille  » [2].

Dans ce passage, Lilith fait partie des douze bêtes sauvages qui envahiront le pays dévasté d’Édom le jour du Jugement Dernier, avant l’arrivée du Messie. L’Encyclopédie du judaïsme nous la décrit comme « un démon femelle » qui serait le second personnage du trio démoniaque assyrien Lilu, Lilit et Ardat Lilit.

Roland Villeneuve remarque que dans le Psaume 91, 5-6, Lilith peut être, de loin, associée à Deber (la peste) et Keteb (le fléau de Midi). Dans les Proverbes (2, 16 à 19), l’allusion à Lilith est plus évidente. C’est la femme étrangère qui incite à l’adultère, qui a abandonné son compagnon et oublié l’alliance de Dieu. Elle est « l’étrangère » qui erre du côté de « la mort » et des « ombres » car « Quiconque va vers elle ne revient pas »…

« 16 Pour te sauver de la femme étrangère, de l’étrangère qui use de paroles flatteuses,
17 qui abandonne le guide de sa jeunesse, et qui a oublié l’alliance de son Dieu ;
18 – car sa maison penche vers la mort, et ses chemins vers les trépassés :
19 aucun de ceux qui entrent auprès d’elle ne revient ni n’atteint les sentiers de la vie ; »

Mais, bien avant d’apparaître dans la Bible, nous pouvons retracer la généalogie de Lilith chez les Akkadiens, plusieurs millénaires avant notre ère, où les « Lils » [3] désignaient de manière générique (car l’akkadien ne fait pas de distinction de genre) les grandes forces hostiles de la nature : le vent, la tempête et l’orage. Ces forces du mal, personnifiées par des démons ou esprits néfastes, se sont progressivement différenciées en démons mâles et démons femelles. Lilith apparaît encore sous la forme de « Lilake » dans des tablettes sumériennes d’Ur, 2000 ans avant notre ère, dont la fameuse tablette de l’épopée de Gilgamesh :

« Un dragon a fait son nid au pied de l’arbre
L’oiseau Zu élevait ses petits dans la couronne,
Et le démon Lilith a construit sa maison au milieu
Alors, l’oiseau Zu s’envola vers les montagnes
Avec ses petits,
Tandis que Lilith, pétrifiée de terreur,
Détruisit sa maison et s’enfuit dans le désert.» [4]

Ce passage, tiré de l’épopée de Gilgamesh décrivant l’arbre Huluppu, où Lilith et un serpent se trouvent auprès d’un arbre situé dans le jardin sacré des dieux, est un bon parallèle avec le Jardin d’Éden, l’Arbre de la connaissance du bien et du mal et le serpent tentateur de la Bible. Le nom de Lilith semble dériver du mot assyro-babylonien « lilitu » qui signifie « démon femelle » ou « esprit du vent » [5] . Dans des liturgies sumériennes, « Lilitu » apparaît comme la prostituée, la courtisane sacrée d’Inanna la grande déesse-mère qui deviendra plus tard l’Ishtar des Babyloniens [6] . Belle et parée, Lilitu est envoyée par Inanna pour séduire les hommes. Selon S. Langton, cette description est particulièrement précieuse, car elle est la « première évocation écrite de la lascivité féminine » [7] qui nous soit connue.

Quant à l’étymologie hébraïque populaire, elle fait dériver Lilith – en hébreu לילית – du mot « layil », la nuit, et c’est pourquoi elle apparaît souvent sous les traits d’un monstre errant dans la nuit.

Cependant, il est aujourd’hui unanimement admis que Lilith dérive de « lilit », un mot assyrien emprunté par les Hébreux lors de l’Exil de Babylone, et dérivé lui-même du sumérien « lil » dont nous avons déjà parlé.

Il semble que l’arrivée de Lilith dans la mystique juive soit assez tardive, peut-être vers le IIIe siècle de notre ère : « Rabbi Yehouda Bar Rabbi dit : Le Saint béni soit-il avait créé une première femme, mais l’homme, la voyant pleine de sang et de sécrétions, s’en était écarté. Aussi le Saint béni soit-il s’y est repris et lui en a créé une seconde » (Genèse Rabba 18:4, et cf. 17:7). Toutefois, un autre passage fait état d’une survie de cette première Ève, et bien que l’assertion soit aussitôt contredite, elle recèle sans doute la trace d’une tradition plus développée qui a pu fournir la matière des élaborations ultérieures : « Yehouda Bar Rabbi dit : [Caïn et Abel] se querellaient pour [la possession] de la première Ève. Rabbi Ayvou a objecté : Cette première Ève était déjà retournée à la poussière » (Genèse Rabba 22:7).

En Occident, il faudra encore attendre plus longtemps, et hormis Saint-Augustin, on n’en trouve une trace précise que dans l’article Lilith du dictionnaire historique de la Bible publié par l’exégète et historien Augustin Calmet (1672-1757) en 1722 :

« Lilith étoit, disent les rabbins, la première femme d’Adam qui se sépara de son mari ; et ne voulut plus retourner avec lui, quoique Dieu lui eût envoyé deux anges pour l’y contraindre. Ils croyent qu’elle mange les enfans nouveau-nez. C’est pourquoi les juifs, lorsqu’un enfant est né dans une maison écrivent avec de la craye ou autrement qu’Adam et Ève soient ici, que Lilith s’en éloigne. Ils écrivent aussi les noms des trois anges qui poursuivent Lilith ; sçavoir : Sennoï, Sansennoï, Samangeloph ; parce que Lilith leur promit de ne faire aucun mal aux lieux où elle trouvoit leurs noms. Nous avons déjà parlé de Lilith sous l’article de Lamia. Isaïe (XXXIV.14) fait mention de Lilith et saint Jérôme la traduit par Lamia, et les Septante par Onocentaure. Nous croyons que ce terme signifie un oiseau nocturne, et de mauvaise augure, comme la choüette, le hibou, le chat huant, la chauve-souris. Lilith en hébreu signifie la nuit » [8] .

Lilith au sein du mysticisme juif

Son Caractère

« (…) On a fait de Lilith la tête des démons. Lilith l’ancienne, l’épouse de Samaël (et non pas Lilith la jeune). Lilith n’est pas démoniaque. Elle est l’incarnation de l’Éros perturbé, quand l’homme est séparé de sa partie féminine extériorisée, et qu’il voit devant lui. Avant elle faisait partie de lui, l’Adam androgyne. Donc à partir de là, la plainte de Lilith, dans la tradition, qui se défend parfaitement : qu’aviez-vous à me reprocher ? Je suis aussi divine qu’Adam. J’ai été créée en même temps. Je suis du Feu, et ce Feu m’a été donné à l’incarnation, à la naissance, au moment de la création humaine ». AD Grad

Lilith est venue des temps où la place de la femme était bien différente, où la femme était vénérée pour sa capacité à donner la vie. Mais aussi d’un temps où le pouvoir de l’homme n’avait pas encore opprimé la liberté de son égale, la femme.

Elle est souvent représentée sous la forme d’une dévoreuse d’hommes. On lui prête une sulfureuse réputation, tentatrice à la sexualité débridée, dévoreuse de nouveaux nés, castratrice…

«

Lilith refusa de servir Adam comme Dieu l’avait destinée à le faire. Les textes nous disent qu’Adam voulait que Lilith soit placée sous lui durant l’acte d’amour, mais un jour celle-ci refusa : « Pourquoi devrais-je être sous toi ? » demanda-t-elle, « J’ai été créée de la poussière, et suis par conséquent ton égale. » Adam essaya de la soumettre avec violence et Lilith, en rage, prononça le Nom magique de Dieu et s’échappa. Adam s’en plaignit à Dieu qui envoya trois Anges, Senoy, Sansenoy et Semangelof, à la recherche de Lilith. Vous pourrez lire ci-après l’histoire complète où l’on trouve mention de la mission de Lilith comme « dévoreuse d’enfants »… En refusant de se plier à ce qui est perçu comme « l’ordre naturel » du monde, Lilith introduit le désordre et la subversion dans la création.

« La démonologie juive est moins partagée quant à la nature profonde de la femme. Elle attribue à Lilith, la première Ève, une place centrale dans son panthéon de créatures maléfiques. À travers elle, c’est la femme en général qui se voit placée du côté des forces obscures. Car Lilith évoque la transgression, la tentation, la séduction, la corruption, la mort, l’instinct, le mauvais penchant, en bref, la nature opposée à la culture. Mais cette vision toute négative de la femme n’est pas propre à la seule démonologie. Elle est tout aussi présente dans la tradition talmudique qui en reprend certains éléments.

Ce mythe a probablement été utilisé comme exemple dissuasif à l’intention des femmes rétives ou rebelles, car Lilith est doublement punie : expulsée du récit de la Genèse, elle doit se contenter des marges sulfureuses de la tradition ; également chassée de la couche d’Adam, elle est condamnée à hanter les zones d’ombre, à répandre la terreur et la mort, à pleurer éternellement la perte de ses enfants illégitimes et à rester sans descendance » [9].

Lilith refusa de servir Adam comme Dieu l’avait destinée à le faire. Les textes nous disent qu’Adam voulait que Lilith soit placée sous lui durant l’acte d’amour, mais un jour celle-ci refusa : « Pourquoi devrais-je être sous toi ? » demanda-t-elle, « J’ai été créée de la poussière, et suis par conséquent ton égale. » Adam essaya de la soumettre avec violence et Lilith, en rage, prononça le Nom magique de Dieu et s’échappa. Adam s’en plaignit à Dieu qui envoya trois Anges, Senoy, Sansenoy et Semangelof, à la recherche de Lilith. Vous pourrez lire ci-après l’histoire complète où l’on trouve mention de la mission de Lilith comme « dévoreuse d’enfants »… En refusant de se plier à ce qui est perçu comme « l’ordre naturel » du monde, Lilith introduit le désordre et la subversion dans la création

Trigano dans son étude sur un guide matrimonial juif du XIIe siècle note à propos de cette « position » sexuelle demandée par Lilith : « À propos de la position dans le rapport sexuel (lui en bas et elle en haut) qui a toute une histoire dans la midrashique, puisque c’est la première Ève, Lilith, qui l’a revendiquée au nom des droits féminins, et qui pour cela a été chassée du paradis vers le repaire des démons, on trouve ce principe que « l’acte des deux comme un est une manière pervertie », une « manière grossière », bien qu’il ne s’agisse pas d’un péché » [10] .

Le refus de Lilith de revenir aurait ainsi causé sa destitution au profit d’une Ève plus soumise.

Comme résultat des relations légendaires entre Adam et Lilith, bien que cette fonction n’ait pas été exclusivement la leur, les Liliths furent ensuite identifiées comme des démons embrassant les hommes lors de leur sommeil afin de provoquer des émissions nocturnes qui sont alors les graines de leur progéniture hybride… [11]

Mais au fond qui est-elle ?

Au delà de l’image misogyne habituelle, on découvre en fait une femme libre, indépendante, refusant l’ordre établi par les hommes & par Dieu, une révélatrice de nos pulsions les plus enfouies. Elle est celle qui ose renverser l’ordre des choses (et l’épisode de la dispute conjugale quant à la place à prendre durant l’amour est un fait bien plus significatif qu’il n’y paraît), refusant toute morale imposée en une liberté alimentée par son caractère de femme non mère, sans responsabilité familiale qui pourrait l’attacher.

Franche, elle n’hésite pas à encourir le courroux de Dieu dans son refus de la soumission, mais nous découvrons également qu’elle est fidèle à ses engagements par l’épisode des trois anges envoyés à sa recherche quand elle s’engage à épargner les enfants qui seraient placés sous leur protection. Mais pour conserver son libre arbitre, elle accepte aussi le sacrifice quotidien de 100 de ses enfants.

Dans ce rôle de femme anti-maternelle, elle fait peur aux hommes qui la désirent toutefois secrètement. Lilith a été rejetée, niée, démonisée afin d’exorciser cette attraction-répulsion qu’éprouve l’homme à son encontre. On l’a jusque associée à la Lune Noire, l’anti-Lune afin de lui faire remplir le rôle de la femme à exiler, à détruire et l’on retrouverait cette négation de la féminité libre jusque dans les bûchers consumant les sorcières en Europe & aux Amériques aux XVIe et XVIIe siècles.

Lilith est le modèle de la femme intégrale, réintégrée à sa place d’égale de l’homme et c’est peut-être pourquoi, aujourd’hui, nombre de groupements féministes se sont emparés de son nom pour symboliser leur combat.

L’alphabet de Ben Sira

C’est un écrit plus tardif, le « midrash » intitulé Alphabet de Ben Sira, rédigé vers le Xe siècle, qui met vraiment en scène cette première Ève. Le nom qu’il lui prête désormais, Lilith, est une appellation générique dans le Talmud d’une classe de démons femelles. Ici c’est le nom propre de la première femme d’Adam, prototype de la femme révoltée, refusant la soumission, exigeant une place égale à celle de l’homme. Il n’est pas inutile de rapporter le texte concerné dans son intégralité :

« Le jeune fils du roi tomba malade. Nebuchadnezzar (Nabuchodonosor) dit « Soigne mon fils. Si tu ne le fais pas, je te tue ». Ben Sira s’assit immédiatement et forma une amulette avec les Saints Noms, et il inscrivit par leurs noms, formes et images les anges chargés de la médecine. Le roi regarda l’amulette et demanda ce qu’elle représentait ».

« Les anges qui sont en charge de la médecine sont : Snvi, Snsvi et Smnglof. Après que Dieu eut créé Adam, qui était seul, Il dit « il n’est pas bon pour un homme d’être seul ». Alors, il créa une femme pour Adam, à partir de la terre comme il avait créé Adam lui-même et il l’appelle Lilith. Adam et Lilith commencèrent à se battre. Elle dit « Je ne me coucherai pas » et il dit « Je ne me coucherai pas en dessous de toi, mais seulement au-dessus. Car tu es fait uniquement pour être dans la position soumise, car je suis ton supérieur » Lilith répondit « Nous sommes égaux, car nous avons été créés de la même terre ». Mais ils ne s’écoutaient pas. Quand Lilith s’en rendit compte, elle prononça le Nom Ineffable et s’enfuit dans les airs. Adam se mit à prier devant son créateur « Souverain de l’univers, la femme que tu m’as donnée est partie ». Dieu envoya alors trois anges pour la ramener. Dieu dit à Adam que s’il elle acceptait de revenir tout serait bien, mais autrement elle devrait accepter de voir mourir 100 de ses enfants chaque jour. Les anges partirent à la poursuite de Lilith. Ils la retrouvèrent, mais elle ne voulut point revenir. Les anges dirent alors « Nous te précipiterons dans la mer », « Laissez-moi », dit-elle, « je n’ai été créée que pour causer les maladies aux enfants. Si l’enfant est mâle, j’ai la domination sur lui pendant les huit jours après sa naissance, et si c’est une fille, pendant 20 jours ». Quand les anges entendirent les mots de Lilith, ils insistèrent pour qu’elle revienne, mais elle leur proposa alors un marché : chaque fois qu’elle verrait le nom de ces anges sur des amulettes, elle n’aurait aucun pouvoir sur lui. Elle accepta aussi de voir mourir 100 de ses enfants chaque jour. Ainsi, chaque jour 100 démons périssent et pour la même raison, on inscrit les noms des anges sur des amulettes pour de jeunes enfants. Quand Lilith voit ces noms, elle repart en souvenir de sa promesse et laisse l’enfant en vie » (Otsar ha-Midrachim, I, p. 47).

Le démon Lilith responsable de la mort des nourrissons n’est autre, pour cette légende, que la première femme d’Adam, son égale créée comme lui de la terre et non pas prise d’une de ses côtes comme le sera sa seconde épouse. Les trois anges dont le nom et le portrait sont dessinés sur les amulettes placées auprès des nouveau-nés ont le pouvoir d’arrêter l’action maléfique de Lilith en lui rappelant son serment.

Le Zohar va reprendre l’essentiel de ce récit mis au compte des « livres des anciens » en donnant quelques précisions supplémentaires :

« Au début le Saint béni soit-il a créé Adam et Ève, mais Ève n’était pas chair, mais boue et lie de la terre, c’était un esprit maléfique. C’est pourquoi le Saint béni soit-Il l’a prise à Adam et il Lui a donné une autre Ève à sa place, c’est ce que signifie le verset : « Il a pris une de ses côtes » (Gen. 2:21), à savoir une première Ève qu’il lui prit, « et il referma la chair à sa place » (ibid.), c’est la seconde Ève qui était de chair, car la première ne l’était pas » (cité dans Midrash Talpiot, fol. 199a, et voir le Zohar I, fol. 34b, p. 193 du tome 1 et Zohar Hadach, fol. 16c, p. 586, ibidem, trad. de B. Maruani). Pour le Zohar cette Lilith n’était pas l’aide annoncée par le verset biblique, elle représente pour lui le côté purement terrestre d’Adam, la « lie de la terre », vestige des puissances chthoniennes qui ont contribué à la constitution de l’homme matériel et par conséquent rebelles à sa gouverne.

Le Zohar donne à Lilith la valeur numérique « 13 », symbole de destruction et renouvellement de cycle, mais aussi valeur identique aux mots « amour » (אהבה) et « unité » (אחד) [12].

Il est intéressant de noter la transformation tardive de ce démon femelle, engendré par Adam parmi d’autres esprits malfaisants selon les sources rabbiniques antérieures (Traité Eroubin 18b), en sa première compagne qui fut aussi son égale. Elle est au contraire dans les traditions plus anciennes un rejeton démoniaque de la semence d’Adam, conséquence fâcheuse de l’interruption de son rapport normal avec Ève après le péché. Nous assistons dans ce type de littérature médiévale à une diabolisation de la femme comme partenaire égale et créée avec l’homme, et c’est le vieux démon Lilith qui lui a prêté ses traits.

Le Zohar et les kabbalistes postérieurs iront encore plus loin en voyant en Lilith la compagne de l’ange mauvais Samaël, formant ensemble le couple démoniaque principal du système démonologique, contrepartie ténébreuse du couple lumineux formé par la Sephirah Tiphereth et la Sephirah Malkhuth : les deux pôles sexués du monde divin auront ainsi leur contrefaçon dans l’Autre côté, le domaine de l’impur et du maléfique. Des kabbalistes iront jusqu’à attribuer Dieu l’équivalent de la Lilith d’Adam sous la forme d’une première Shekhinah. Malgré le peu de sympathie que le Zohar accorde à la figure de Lilith, il lui concède néanmoins un rôle important dans son eschatologie : c’est cette puissance féminine démoniaque qui accomplira à la fin des temps la destruction de Rome, ville symbole de l’inimitié des nations chrétiennes envers Israël.

« Il est plus que probable que Rabbi Abraham ben David avait en tête la légende de la première Ève, égale d’Adam, quand il a rédigé son interprétation de la création du premier couple que nous avons citée précédemment. Des auteurs contemporains du maître languedocien ont non seulement accordé leur crédit au mythe de Lilith comme première femme d’Adam, mais ils l’ont développé et y ont ajouté d’autres traditions. Ils brossent d’elle un tableau peu flatteur et la voient sous la forme d’une femme affublée de pieds de poule, trait caractéristique de la gent démoniaque. Un Tossaphiste rapporte même un dire (peut-être apocryphe) de Rabbi Akiba selon lequel c’est seulement en rêve qu’Adam eu affaire à elle. L’angoisse des hommes devant une femme qui serait pleinement leur égale est parfaitement mise en scène dans les récits sur Lilith, surnommée souvent « la mère des démons ». Or il est clair que toute angoisse de ce genre n’a plus de raison d’être si l’on adopte la vue selon laquelle la femme n’est rien d’autre qu’un petit morceau de l’homme détaché de lui pour l’aider dans ses besognes et le servir. Et c’est cette vue qui s’est imposée dans un premier temps parmi les cabalistes ». (Charles Mopsik, Rigueur et Passion : Mélanges offerts en hommage à Annie Kriegel, éd. S. Courtois M. Lazar et S. Trigano, Paris, Le Cerf, 1994, p. 341-361).

Traité de l’Émanation Gauche de R. Isaac b. Jacob Ha-Kohen

Ce traité a été écrit dans la première moitié du XIIIe siècle et semble, avec les écrits du frère de R. Isaac, avoir exercé une grande influence sur les écrits de Moïse de Léon, l’auteur présumé du Zohar.

« 6. Je vais maintenant donner les noms des princes de la jalousie et de l’adversité. Puisque leur essence est pure et véritable, leurs langues sont libres et il n’y a nul mensonge ou traîtrise entre eux. Le premier prince et accusateur, le commandeur de la jalousie, est le démon Samaël, accompagné par ses suivants. Il est nommé « démon » non à cause de sa nature, mais à cause de son désir de s’unir et se fondre avec une émanation qui n’est pas de sa nature, comme nous l’expliquerons par la suite ».

« 19. Pour répondre à votre question concernant Lilith, je vais vous expliquer l’essence de la chose. Concernant ce point, il y a une tradition reçue des anciens sages qui usèrent de la Connaissance Secrète du Petit Palais, qui est la manipulation des démons et de l’échelle par laquelle on atteint les niveaux prophétiques. Dans cette tradition, il est clair que Samaël et Lilith sont nés un, similaires en la forme d’Adam et d’Ève qui sont aussi nés un, reflétant ainsi ce qui est au-dessus. Ceci est le récit reçu de Lilith par les Sages en la Secrète Connaissance des Palais. Lilith est la compagne de Samaël. Ils sont nés à la même heure à l’image d’Adam et d’Eve, imbriqués l’un dans l’autre. Asmodée, le grand roi des démons a comme compagne la Petite (plus jeune) Lilith, fille du roi dont le nom est Qafsefoni. Le nom de sa compagne est Mehetabel fille de Matred et leur fille est Lilith. Ceci est le texte exact de ce qui est écrit dans les Chapitres des Petits Palais comme nous l’avons reçu, mot pour mot, et lettre pour lettre. Les savants en cette Sagesse possèdent une très profonde tradition venue des anciens. Ils trouvent écrits dans ces chapitres que Samaël, le grand prince, devint jaloux d’Asmodée le roi des démons à cause de Lilith la Jeune. … Ils disent que d’Asmodée et de sa compagne Lilith est né dans les cieux un grand prince. Il est le chef des 8 000 démons destructeurs et est appelé « l’épée du roi Asmodée ». Son nom est Alefpene’ash et sa face brûle comme un feu ravageur (esh). Il est aussi appelé Gurigur, car il combattit le prince de Juda, nommé Gur Aryeh Yehuda. De la même « forme » qui a donné naissance à ce démon est né un autre prince dont les racines sont dans le Royaume et qui est né au sein des cieux. Il est appelé « l’épée du Messie ». Lui aussi a deux noms : Meshihiel et Kokhviel. Quand le temps viendra et quand Dieu le voudra, cette épée quittera son siège et les versets de la prophétie seront véritables : « Car mon Épée sera ivre dans les cieux ; ainsi, elle viendra sur Édom » (Isaïe 34:5) ».

« 22. Je vais maintenant vous donner une nouvelle merveilleuse. Vous savez déjà que les démons Samaël et Lilith sont un couple sexuel… Je vais vous expliquer ceci sous le jour d’une explication ésotérique à partir du verset « En ce jour le Seigneur punira avec Sa grande, cruelle & puissante épée Léviathan le serpent enlacée et Léviathan le serpent tortueux » — c’est Lilith — et « Il tuera le dragon de la mer » (Isaïe 27:1). Comme il y a un pur Léviathan dans la mer qui est appelé serpent, ainsi il y a un grand serpent dans la mer dans un sens littéral. Ceci est également vrai dans un sens caché. Le serpent céleste est un prince aveugle, l’image intermédiaire entre Samaël et Lilith. Son nom est Tanin’iver, le maître de la tradition dit que comme ce serpent se déplace sans yeux, ainsi se déplace le serpent supernel à l’image de la forme spirituelle sans couleur. »

Bacharach, ’Emeq haMelekh 84b 84c 84d

« Lilith fornique avec les hommes. Elle n’a aucune relation avec son compagnon, car dieu a castré le mâle et stérilisé la femelle. Elle se réchauffe de la fornication avec les hommes, au travers d’émissions spontanées. Cette Lilith a la domination des enfants issus d’un homme qui a eu des relations à la lumière de la chandelle, ou avec sa femme nue, ou à un moment où il est interdit d’avoir des relations. Tous ces enfants qui sont issus de ces relations, Lilith peut les tuer quand elle le désire, car ils lui sont livrés entre ses mains. Et ceci est le secret des enfants qui rient pendant leur sommeil quand ils sont petits : C’est Lilith qui joue avec eux. Et j’ai entendu que quand un jeune enfant rit pendant la nuit de sabbat ou une nuit de nouvelle lune, c’est à cause de Lilith qui joue avec lui, et il est bien que son père ou sa mère ou quiconque le voit rire lui donne une tape sur le nez avec son doigt et dit « Vas-t-en, toi l’impure, car tu n’as pas ta place ici ». Et du fait qu’elle a la permission de tuer ces enfants, ces âmes sont appelées Âmes Oppressées. Le Dragon Aveugle chevauche la Pécheresse Lilith. Et ce Dragon Aveugle amène l’union sexuelle entre Samaël et Lilith. Et comme le Dragon qui est dans la mer n’a pas d’yeux, le dragon aveugle, Samaël est appelé le Serpent Tortueux, et Lilith le Tortueux Serpent. Elle conduit les hommes à avoir des relations « tortueuses »… Et sachez que Lilith aussi sera tuée. Car le Dragon Aveugle qui est entre elle et son époux avalera une potion mortelle dans les temps futurs donnée par Le Prince de Puissance. »

Le Zohar

I 267b « L’homme qui regarde souvent dans la glace réveille l’esprit mentionné, lequel lui amène « Lilith », la mère des démons. Comme le fait de se regarder dans la glace a l’orgueil pour mobile, « Lilith », qui aime les orgueilleux, exige de cet homme qu’il ait du commerce avec elle durant le sommeil, ou elle le tue. »

I 169b « Maintenant, au quatrième jour les luminaires furent créés mais la Lune fut créée sans lumière puisqu’elle s’est elle-même diminuée. C’est impliqué dans la phrase « Qu’il y ait des luminaires », là où le terme meorot est écrit sans la lettre Vav, comme le mot malédiction me’erot ; suite à la diminution de la Lune, l’occasion a été accordée à tous les esprits et démons et ouragans et maux d’exercer leur empire, et ainsi tous les esprits impurs s’élevèrent et traversèrent le monde en cherchant qui séduire ; ils hantent les lieux en ruines, les forêts épaisses et les déserts. Ils sont tous du côté des esprits impurs, qui, comme il a été dit, sont issus serpent tortueux, qui est, en vérité, le véritable esprit impur, et dont la mission est de séduire les hommes… Rabbi Yose dit : « Malin, ici se réfère à Lilith et le fléau aux autres démons, comme il a été dit ailleurs ». Rabbi Eliezer dit : « Il est enseigné qu’un homme ne doit pas sortir seul pendant la nuit, et tout particulièrement au moment de la nouvelle lune et sans lumière. Car à ce moment l’esprit impur, qui est le même que l’esprit du malin, est lâché » ».

I 77a « Parfois, il arrive que Naémah ait des relations avec des hommes et un homme est lié à elle dans les désirs de ses rêves, et lorsqu’il se réveille soudain et étreint sa femme, son esprit est toujours plein des désirs de ses rêves. Dans ce cas, le fils né de cette étreinte est du côté de Naémah, et quand Lilith vient et le regarde, elle sait ce qui s’est passé et l’amène comme les autres enfants de Naémah, et il est souvent à ses côtés et elle ne le tue point. C’est l’homme qui reçoit une tache à chaque nouvelle lune. Car Lilith ne le laisse jamais en paix, mais à chaque nouvelle lune elle vient visiter tous ceux qu’elle a emmenés et elle joue avec eux ; c’est à ce moment que l’homme reçoit la tache ».

I 34b « Dieu ne trouva pas en Lilith une aide pour l’homme, attendu qu’elle était contre lui. Et c’est alors, après avoir détaché Lilith de l’Homme que Dieu remplaça le plaisir que l’homme éprouvait par son commerce avec celle-ci, par le plaisir de la chair. C’est pourquoi l’Écriture ajoute : « Et il mit de la chair à sa place ». Remarquez que Dieu a créé l’Homme ici-bas pourvu de tout ce qu’il faut pour suppléer à tous les besoins que les démons font miroiter à ses yeux ; ainsi en détachant « Lilith » de l’Homme, une de ses côtes a pu lui tenir lieu du plaisir coupable qu’il éprouvait précédemment dans sa cohabitation avec Lilith. »

Targum, Job 1:15

« Lilith, la Reine de Zemargad, lança une attaque et s’empara des fils de Job et elle tua les jeunes hommes. »

L’École de RaShBA

« Alors, vinrent deux femmes vers le Roi Salomon. C’étaient Lilith et Igrat. Lilith qui étrangle les enfants, car elle ne peut s’en faire un refuge pour elle. Et la seconde est Igrat. Une nuit, le Roi David s’endormit au camp dans le désert et Igrat s’accoupla avec lui dans ses rêves. Il eut une émission, et elle conçut et porta Adad le roi d’Édom. Quand ils lui demandèrent son nom il répondit « Sh’mi Ad, Ad Sh’mi » (Mon nom est Ad, Ad est mon nom », et ils l’appelèrent Ashm’dai. Il est Ashmodai, le roi des démons, qui priva Salomon de sa royauté et s’assit sur son trône, et ainsi il fut la graine des rois d’Édom, car il venait du côté du royaume du mal. Ces deux femmes étranglèrent le fils de la Sulamite… Ces quatre reines des démons, Lilith, Igrat, Mahalath et Nahemah et leurs cohortes donnèrent naissance à des enfants, sauf Lilith, qui n’en porta point, mais qui est juste fornication dans le monde… »

Moïse Cordovero, Pardes Rimmonim 186d

« Les anciens expliquent qu’il y a deux Lilith, la petite et la grande. La grande est l’épouse de Samaël et est une femme de dépravation, la seconde est l’épouse d’Asmodée. Et à propos de l’épouse de Samaël, les Geonim expliquent qu’elle contrôle 480 légions, autant que la valeur numérique de son nom ».

Yalqut R’Uveni 147a

« Et les kabbalistes disent que le prince qui la sert est appelé Sariel (Mon Prince est Dieu), et ils ont reçu une tradition que ce prince est le plus grand roi des démons qui règne dans les airs ».

Les coupes magiques.

Au début du XXe siècle ont été découvertes sur différents sites archéologiques situés en Iran et en Irak, des coupes gravées d’inscriptions araméennes. Certaines de ces coupes sacrées portent différentes formules contre Lilith. Selon R. Patai, sur l’une des coupes Lilith est représentée nue, les cheveux longs et épars, ses parties génitales, poitrine et sexe, fortement marquées et les chevilles enchaînées. Les fers qui l’enchaînent sont évoqués dans l’incantation gravée sur la coupe et qui adjure Lilith de quitter la maison d’un certain Zakoy : « Liée est la sorcière Lilith, avec des anneaux de fer dans le nez, liée est la sorcière Lilith avec des tenailles de fer dans la bouche, liée est la sorcière qui hante la maison de Zakoy avec une chaîne sur le cou, liée est la sorcière Lilith avec des menottes de fer aux poignets, liée est la sorcière Lilith avec des blocs de pierre attachés à ses chevilles » [13].

Sur d’autres coupes encore on peut lire le même genre d’incantations, mais dirigées contre un groupe de Lilith-s : « Au nom du Dieu des rédemptions, cette coupe est destinée à obstruer la maison de Gehonai bar Mamai pour que s’en envole la maléfique Lilith. Au nom de Yaveh El soit dispersés, Lilith, les Lili-s et les Lilith-s femelles, la Furie, la Voleuse, tous les trois, tous les quatre et tous les cinq. Vous êtes renvoyées nues avec vos cheveux épars flottant sur votre dos » [14].

La cérémonie du Tahdid.

La cérémonie du Tahdid [15] ou cérémonie de l’acier. Cette cérémonie avait pour but d’écarter des nouveaux nés mâles le mauvais œil et les démons, dont Lilith, avant la cérémonie de circoncision. Après l’accouchement, des feuilles contenant des dessins de « Hamsas » (mains) et de poissons, ainsi que des parchemins sur lesquels étaient écrits des Hjabat, des textes bibliques, étaient placés dans la chambre. Les Hjabat étaient données par le Rabbin de la synagogue qui venait accompagné de ses élèves. Comme précaution supplémentaire, on mettait sous le lit du nouveau-né un couteau et du sel. Et au-dessus de son lit, on plaçait de la pâte cuite en forme de couronne. C’est à minuit, heure où les démons sont censés s’acharner, que commence le Tahdid. Certains disent que l’origine du « Tahdid » s’inspire du « Chant des Chants », « Chir haChirim » dans le passage où le Roi Salomon, dans son lit est entouré de soixante soldats, dont chacun tient une épée. Le rite du Tahdid bien que peu courant est encore pratiqué par certains, fidèles aux coutumes ancestrales du peuple juif marocain.

« De fait, depuis le Moyen Age les « feuilles de l’accouchée » font partie intégrante des rituels pratiqués durant la semaine qui précède la circoncision, une période où la mortalité infantile était très élevée et qui était considérée comme un espace particulièrement exposé aux atteintes des mauvais esprits et en particulier à celles de Lilith, la Reine des démons. Au cours des ces huit nuits, au Maroc, ces rituels de protection accompagnés de lecture de différents versets bibliques et de prières sont connus sous le nom de Tahdid : « Quand sonne minuit, on ferme portes et fenêtres (interdisant à l’autre, celle que l’on ne nomme pas, Lilith l’innombrable, d’entrer dans la pièce), et pendant, que se déroule le rituel, on passe un vieux sabre ou un gros couteau sur les murs et les issues hermétiquement closes de la pièce où se trouve l’accouchée, puis on dépose l’objet métallique sous l’oreiller de l’enfant blotti contre sa mère » » [16].

Les Talismans

Dans la tradition populaire juive, on trouve également des amulettes qui sont réputées avoir le pouvoir d’éloigner Lilith des nouveau-nés, comme celle-ci extraite du Livre de Raziel :

lilith raziel

Amulette du Sepher Raziel

Sur la première ligne, on peut lire la formule « Adam (אדם) et Ève (חוה), dehors (חוּץ) Lilith (לילית) ! » ; la seconde ligne à droite reprend les noms des trois anges « Senoy (סיני), Sansenoy (סינסני) et Semangelof (סמנגלוף) » ; la ligne inférieure est composée d’abréviations de mots de pouvoirs tirés des Écritures.

Sur le détail de cette autre amulette, nous pouvons lire la même sentence : Adam dans le coin supérieur droit et Ève dans le coin supérieur gauche. La première phrase en dessous dit : « Houtz Lilith hawa rishonah » (dehors, Lilith première femme). La seconde phrase reprend les noms des trois anges qui sont censés repousser Lilith.

lilith amulette

Amulette

« Je suis sans faute, et la racine de la faute vient de moi » Le Tonnerre.

Spartakus FreeMann, printemps 2002 e.v., révision janvier 2009 e.v.

Sources

Les sources hébraïques :

Midrash bereshit Rabba

Midrash Tanhuma Haqadum weha-yashan

Talmud de Babylone, Lagrasse-Verdier, 1986

L’Avot dé-Rabbi Nathan, Vienne, Salomon Schechter, 1887

Zohar 1:54b-55a, 2:267b, 3:19a, 3:76b-77a ; Zohar Sitrei Torah 1:147b-148b ; Bacharach Emeq haMelekh, 19c, 102d-103a

Traité de l’Émanation Gauche, R. Isaac b. Jacob Ha-Kohen

Autres :

Gershom SCHOLEM, La Mystique Juive, Paris, Payot

Gershom SCHOLEM, La Kabbale et sa symbolique, Paris, Payot, 1966

Jacques BRIL, Lilith ou la mère obscure, Paris, Payot, 1981

Raphaël PATAI, The Hebrew Goddess, New York, Ktav 1967

Robert GRAVES et Raphaël PATAI, Les Mythes Hébreux, Paris, Fayard, 1987

[1] Outre cette évocation de Lilith, la Bible de Jérusalem évoque Lilith dans Job 18:15 mais uniquement en français, car dans l’original hébreux il n’est question que de « melekh behalot », « le roi des frayeurs ».

[2] La Bible, traduite par les membres du rabbinat français sous la direction du Grand Rabbin Z. KAHN (dite aussi Bible du Rabbinat), 1899.

[3] « LIL » en akkadien comme en sumérien signifie « vent »

[4] Prologue de Gilgamesh.

[5] Cf. Robert GRAVES et Raphaël PATAI, Les Mythes Hébreux, Paris, Fayard, 1987, note 5, p. 85.

[6] Jacques BRIL, Lilith ou la mère obscure, Paris, Payot, 1981, chap. II, p. 53. Jacques Bril voit dans le couple d’Ardat Lili et de Lilû (divinités dérivées du Lil sumérien) les formes archaïques de la Lilith juive.

[7] Stephen LANGTON, Babylonian Lib. Genlhner, 1913, p. 12.

[8] Augustin CALMET, Dictionnaire historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible, Paris, Emery, Saugrain et Pierre Martin, 1722, tome 1, p. 484.

[9] Régine Azria. « La Femme dans la tradition et la modernité », Archives de Sciences Sociales des Religions, 1996, n° 1, pp. 117-132.

[10] Schmuel TRlGANO, L’Intention d’amour, un guide matrimonial en Languedoc.

[11] Rabbi Joshua Trachtenberg, Jewish Magic and Superstition (New York : Commentary Classic ,1939 ; reprint, 2004), p. 36

[12] Voir Zohar Tome VI, p. 216, Maisonneuve et Larose. En guématria pleine, Lilith vaut 480 qui est la valeur de Sukkot (סכת), tabernacle, cabane, et de Aïdoth (עדות), témoins.

[13] Cité dans « Lilith ou la Première Ève » de Michèle Bitton, 1990.

[14] Raphaël PATAI, The Hebrew Goddess, New York, Ktav 1967, p. 247.

[15] Décrite par Haïm Zafrani, Mille ans de vie juive au Maroc, Paris, Maisonneuve et Larose, 1983.

[16] Michèle Bitton : http://www.harissa.com/coutumes/amulettejuive.htm

Source :

https://www.google.dz/amp/s/www.esoblogs.net/1598/lilith-au-sein-du-mysticisme-juif/amp/#ampshare=https://www.esoblogs.net/1598/lilith-au-sein-du-mysticisme-juif/

Les Femen, groupe féministe khazar,originaire de l'Ukraine, symbolise à lui seul la perversité du féminisme, d'inspiration kabbalistique juive.
Voir plus  ici :
https://www.google.dz/amp/s/www.lexpress.fr/actualite/societe/les-femen-feministes-provocatrices_1557795.amp.html#ampshare=https://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-femen-feministes-provocatrices_1557795.html

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Lilith ( en hébreu לילית ) ou l'origine juive kabbalistique du féminisme et de la pédophilie

Publié le par Ahmed Miloud

Lilith ou al-lât, déesse  adorée par les anciens peuples païens du Moyen-Orient
Lilith ou al-lât, déesse adorée par les anciens peuples païens du Moyen-Orient

Lilith , femme-démon du judaïsme et du christianisme, est devenue un symbole emblématique et est souvent décrite comme un succube, une déesse de la terre, une déesse du sexe et un symbole féministe. En 1996, il y a eu une soudaine ruée sur l'art de Lilith, coïncidant avec le festival de musique pour femmes "Lilith Fair".

Voir plus ici :

http://www.lilithgallery.com/library/lilith/Lilith-Gallery.html

 
Lilith se peignant
Lilith se peignant
Lilith, première épouse d’Adam, démone de la luxure voleuse d’enfants, et ancienne déesse-mère

D’après le Talmud et la Kabbale du judaïsme, la véritable première femme d’Adam, Lilith (en hébreu : לילית), fut répudiée, puis chassée du paradis par Yahvé, parce qu’insoumise à son époux, et sexuellement libérée. Diabolisée, elle est désormais en enfer la concubine des démons, incarne l’appétit sexuel féminin, et est la reine des succubes, ces démons féminins qui vampirisent l’énergie sexuelle des hommes dans leur sommeil. Elle est un avatar déchu de la grande Déesse-Mère universelle.

« Le Saint – béni soit-il – avait créé une première femme, mais l’homme, la voyant rebelle, pleine de sang et de sécrétions, s’en était écarté. Aussi le Saint – béni soit-il – s’y est repris et lui en a créé une seconde. » – Yehouda Bar Rabbi (Genèse Rabba 18:4)

Un  enjeu de pouvoir sur la reproduction

Lilith
Lilith

Le mythe de Lilith vaut un détour, car souvent interprété comme simple enjeu de domination du masculin sur le féminin, il se lit pourtant clairement comme enjeu de pouvoir sur la reproduction. Le personnage de Lilith, ou Naama, connu de l’épopée de Gilgamesh comme avatar de la Grande Déesse-Mère, sera évacué des textes bibliques à l’exception d’un seul oubli (Isaïe, 34 14). Avant Ève, dans les anciennes légendes hébraïques, Lilith est la première femme. Elle sera éliminée de la création car elle aurait voulu dominer l’homme en se mettant au-dessus pendant l’acte sexuel. À lire les textes de plus près sur cette Lilith étymologiquement dérivée d’« Esprit du vent » (qui fécondait autrefois), c’est en réalité et une fois de plus l’engendrement qui est au cœur du conflit entre père et mère, voici ce qu’en rapporte le Zohar :

A qui appartient l’enfant en cas de séparation ?

Sur la requête d’Adam, le Tout-Puissant envoya à la recherche de Lilith trois anges, Snwy, Snswy et Smng. La trouvant au bord de la mer Rouge, les anges la menacèrent : si elle ne retournait pas auprès d’Adam, cent de ses enfants mourraient chaque jour. Elle refusa, clamant qu’elle avait été expressément créée pour faire du mal aux nouveaux-nés. Cependant, elle dut jurer que, chaque fois qu’elle verrait l’image des anges sur une amulette, elle perdrait son pouvoir sur l’enfant.

La voleuse d’enfants des pères non saints

Au moment où elle se sauve avec les esprits des petits enfants, trois esprits saints lui arrachent ces esprits et les déposent devant Dieu. C’est pourquoi l’Écriture recommande aux hommes : ‘’Sanctifiez-vous et soyez saints.’’ Si l’homme est saint, il ne la craint pas et les trois anges gardent son enfant, sur lequel Lilith n’a pas de prise, ainsi qu’il est écrit : ‘’Nul ne t’atteindra et la plaie ne s’approchera pas de ta tente.’’ Si l’homme n’est pas saint, Lilith vient et lui ravit ses enfants. Mais pour l’homme qui n’est ni saint ni impur, Lilith n’a de pouvoir que sur le corps de l’enfant et non sur son âme.

La tentatrice de l’adultère et de la fornication

Naama subsiste encore et réside au milieu des récifs de la mer. Elle apparaît aux hommes en songe, leur sourit et les échauffe pour en exciter le désir, et à cet effet se frotte contre eux. Le désir seul lui suffit, et elle n’en demande pas davantage, attendu que le désir seul la féconde et la rend enceinte. Elle enfante alors d’autres démons. Les fils (bâtards) qu’elle a eut des hommes se mêlent aux femmes des hommes (adultère ?), qu’ils fécondent, et ils leur font enfanter des démons. Tous s’en vont à Lilith qui les élève.

La circoncision protège de la démone

La coutume juive voulait que, lors d’une naissance, on suspende un médaillon figurant Lilith enchaînée au-dessus du lit de l’enfant et aux quatre murs de la chambre, ou encore, en attendant qu’un nouveau-né mâle soit définitivement mis à l’abri par la circoncision, on dessinait un anneau avec du charbon de bois sur le mur de la chambre en inscrivant ces mots : « Adam et Ève. Lilith dehors! ».

Le plaisir, pouvoir de la mère, le ventre rempli de sperme inconnu

On comprend mieux aussi la suspicion patriarcale à l’encontre du plaisir sexuel, caractéristique mythique des relations entre femmes et hommes avant la domination paternelle, comme ses agricultrices cananéennes adoratrices d’une déesse fameuses pour leurs orgies : le plaisir sexuel était associé à la fécondité des femmes, façon pour les femmes de prendre aux hommes leur sperme et leur pouvoir de reproduction. Femme aux formes sexuelles exagérées, Lilith est représentée avec un ventre énorme renfermant des torrents de sperme, le mythe dit que le plaisir est la porte ouverte à sa prise de pouvoir sur l’engendrement :

Être couverte et penser à son mari pendant l’acte sexuel

Les mauvais esprits sortent en foule et font le tour du monde dans l’espoir de surprendre quelqu’un qui, nu, entretenant des relations conjugales à la lumière d’une lampe : car les enfants nés de ces relations seront épileptiques parce que les esprits démoniaques s’attachent à ces enfants dès leur naissance. Ceux qui sont atteints par cette infirmité finissent par être possédés par la femelle des démons, appelée Lilith, qui les tue. Pour être préservé des atteintes de Lilith, il convient de diriger sa pensée vers son Maître (mari) au moment des relations conjugales (…). Il convient aussi de tenir sa tête couverte pendant les relations et cela durant trois jours ; car c’est durant ce délai que se fait la conception.

Le mari doit penser à sa femme pendant l’acte sexuel

Parfois Naama vient dans le monde et échauffe l’homme et, au moment où le désir de celui-ci est excité, il se réveille et a des relations avec sa propre femme. L’enfant né en ces conditions est un enfant de Naama, puisque le désir allait à elle, bien que l’acte ait été accompli sur la femme légitime. L’homme qui a eu de telles relations a causé une ébréchure à la lune. Lilith veille sur son enfant comme sur les autres enfants de Naama. Elle ne les tue pas et elle les visite à chaque nouvelle lune, et joue avec eux.

Un dieu androgyne

Gen. I, 27 : « Dieu créa l’Homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu, il les créa mâle et femelle. »

Lilith fut crée en même temps qu’Adam, avec la même argile, et donc l’égale de l’homme. Dieu est à la fois mâle et femelle. Ève, contrairement à Lilith, fut crée plus tard, à partir d’une des côtes (un des côtés ?) de son époux.

Caïn tue Abel pour posséder Lilith

« Caïn, qui se querellait avec Abel pour [la possession de] la première Ève, le tua… pour être sûr d’en être le seul possesseur. À eux deux, ils engendrèrent la portion diabolique de l’humanité, comme Adam et Ève en engendrèrent la portion bénéfique… » – Yehouda Bar Rabbi (Genèse Rabba 22:7→30)

La femme-serpent de l’arbre de vie

Puisqu’elle refuse d’être épouse, elle sera privée de maternité. Pour la punir, Dieu la condamne à voir tous ses enfants mourir à la naissance. Désespérée, elle décide de se suicider. Les anges lui donnent le pouvoir de tuer les enfants des Hommes (jusqu’à la circoncision, au huitième jour pour les garçons, et jusqu’au vingtième jour pour les filles). Pour se venger, Lilith devient le serpent qui provoque la Chute d’Ève, et incite Caïn à tuer Abel.

Ève et Lilith, l’épouse et la putain

Moralement comme psychiquement, Lilith fonctionne alternativement comme image du démon sexuel et comme femme fatale stérile (la prostituée), là où Ève est davantage vue comme la femme docile à l’homme, aussi idéale que génitrice (l’épouse). Lilith n’était pas qu’une femme, c’était aussi  »Celle qui savait », surnom qui lui fut donné par Bélial à cause de sa grande intelligence.

Une diabolisation de l’ancienne déesse

Le mythe de Lilith (la Ghula chez les Arabes, al-Lat chez les préislamiques) trouve son origine dans celui de Lil et de Lamme (sumérien), Lamashtu (akkadien), déesse sumérienne, « fossile mythologique provenant d’un substrat socio-religieux archaïque. » Jacques Bril, Lilith ou la Mère obscure. Lilith provient de lil-itu, déesse sumérienne des vents du sud et épouse du dieu Enlil. Elle serait aussi une déformation de Elat (qui signifie déesse), la prononciation hébraïque d’Allat (féminin d’Allah, le dieu), la déesse-mère suprême des arabes païens de l’antiquité. Lire Matriarcat arabe pré-islamique : la déesse-mère Allat de La Mecque.

La donneuse de vie devient donneuse de mort

Lilith est le premier symbole de l’inversion des valeurs, puisque, de déesse primordiale, les nouveaux dieux pères l’ont transformée en fille diabolique du grand dieu Anu. Lamashtu-Lilith est expulsée des cieux par son père et rejoint les démons et les animaux sauvages. Pour se venger des dieux, elle s’attaque aux nourrissons, donc aux innocents, qui n’ont pas encore pu commettre de faute contre les dieux. La tradition la rend responsable des maladies et de la mort des nouveau-nés. La mortalité infantile étant importante à cette époque, c’est donc l’ancienne grande Mère, Donneuse de vie, qui se retrouve responsable de la mort des enfants.

Celle qui ne peut être l’épouse de l’homme

Considérée comme un démon dévorateur, elle est liée à une déesse mère. Démon dévorateur, déesse-serpent, déesse ailée (donc alliant les caractères chthonien et aérien), Lilith correspond pour l’archéologue Marija Gimbutas à la déesse mère dont on retrouve la trace depuis le paléolithique supérieur. On la retrouverait également dans la « déesse aux serpents » de la civilisation minoenne, mais également sous les traits d’Isis, la déesse ailée de l’Égypte ancienne. Elle aurait été reprise par la tradition juive aux temps de la captivité de Babylone. Aux temps bibliques, elle est une représentation symbolique du matriarcat préexistant au patriarcat. Dotée d’une sexualité illimitée et d’une fécondité prolifique, tout en étant symbole de frigidité et de stérilité, épouse, fille et double du diable, elle rassemble, dans la culture judéo-chrétienne, les côtés négatifs attribués à la féminité archaïque, celle qui ne peut être l’épouse de l’homme. Chez les sumériens, la déesse de la fertilité et de l’amour (Inanna) avait également une grande importance. Sous l’influence des sémites elle prendra cependant un aspect de plus en plus guerrier.

Khamsa – La main de Fatima – La main de Myriam

Elat possède une main célèbre, que beaucoup de gens du moyen-orient portent aujourd’hui comme talisman porte-bonheur, en ne sachant pas que c’est la main de leur ancienne déesse : la déesse Allat pour les musulmans, et à la déesse Elat pour les juifs. Autant les juifs que les musulmans l’utilisent. Les musulmans l’appellent désormais la Main de Fatima. Fatima est un autre nom de la même déesse arabe. Les juifs l’appellent la Main de Myriam, mais l’utilisation de cette main protectrice de la Déesse est la même : chasser le mauvais œil. L’œil sur l’amulette “se retourne” vers la source de la malédiction. Rejetée par les sunnites, elle est en revanche très importante chez les chiites. Fatima était un autre nom pour Al-lat. On l’appelle aussi la Créatrice, la Source du Soleil et de l’Arbre du Paradisl’Arbre de Vie. On dit que Fatima a existé dès le début du monde matériel. Mohammed a appelé sa propre fille comme la déesse Fatima, mais son culte(1) était toujours violemment réprimé par les musulmans.

Source :

https://matricien.org/matriarcat-religion/judaisme/lilith/

(1) L'Islam condamne rigoureusement l'idolâtrie.Ces noms de divinités ne sont que des mythes inventés par les polythéistes : " Que vous en semble [des divinités], "al-āt"et "al-ouzza"
ainsi que "manāt", cette troisième autre?Sera-ce à vous le garçon et à Lui la fille?Que voilà donc un partage injuste!Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n’a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur."(Coran 53 : 19 à 23)

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L'Islam et la kabbale judéo-maçonnique

Publié le par Ahmed Miloud

Le Coran dépeint la Kabbale comme une apostasie

« Malgré les suspicions persistantes parmi les Chrétiens, les chercheurs reconnaissent qu’il n’existe pas de tradition antisémite dans l’Islam », déclare le chercheur respecté David Livingstone, qui est un converti à l’Islam.

Ce qui est important est que l’Islam offre une approche différente à la compréhension du problème des « Juifs ». Il les critique, mais il les considère quand même comme des Gens du Livre, alors ils sont une communauté religieuse respectée, malgré leurs vices.

Ainsi à travers l’histoire, au sein des empires islamiques, les Juifs, les Musulmans et les Chrétiens ont vécu côte à côte. Les Juifs étaient même autorisés à maintenir leur propre chef, et à se gouverner suivant leurs propres règles, même s’ils s’agissaient de la loi Talmudique corrompue. Je pense que cela en dit beaucoup au sujet de la grande miséricorde de Dieu, et il faut y voir une leçon pour chacun d’entre nous sur la manière dont nous devons traiter les autres, même si nous savons qu’ils se trouvent dans l’erreur.

Par David Livingstone (pour henrymakow.com)

L’Islam déclare que le Judaïsme bénéficia initialement de la révélation Divine mais qu’il tourna plus tard le dos à Dieu. Par « Judaïsme » nous entendons la Kabbale et le Talmud.

D’après le Coran, Dieu avait établi une alliance avec les Israélites et les avait choisis parmi toutes les nations, pour agir en tant que ses représentants sur terre.

Il leur fut donné 10 commandements simples, dont l’esprit est résumé par l’affirmation suivante : « fait aux autres comme tu voudrais qu’ils te fassent », c’est-à-dire la règle d’or.

Et [rappelez-vous] lorsque Nous établirent l’alliance avec les Enfants d’Israël, [leur enjoignant], « Ne vénérez rien excepté Allah ; faites le bien à vos parents, aux orphelins, et aux nécessiteux. Et parlez aux gens convenablement et établissez la prière et acquittez-vous de l’aumône. » Vous vous êtes ensuite détournés – à l’exception d’un petit nombre d’entre vous – vous vous êtes écartés… (2:83)

Le Coran poursuit alors en listant les nombreuse faveurs consenties au peuple juif, et leur rappelle les miracles extraordinaires dont ils furent témoins, et néanmoins, ils continuent de rejeter la véritable soumission à Dieu.

Pendant des siècles Dieu envoya des prophètes pour avertir les Israélites de cesser de vénérer les dieux des Cananéens, Baal et Astarté, pour lesquels ils érigeaient des piliers phalliques, et se livraient aux sacrifices humains et à d’autres abominations.

Finalement, ils furent avertis que s’ils ne cessaient pas, ils seraient pris en captivité. C’est en effet ce qui se produisit au tournant du sixième siècle avant J.C., lorsque Nabuchodonosor s’empara presqu’entièrement de la population pour la retenir prisonnière à Babylone, une période connue comme l’Exil.

Le Coran relate :

Nous avons décrété dans le Livre, à l’adresse des fils d’Israël : « Vous sèmerez deux fois le scandale sur la terre, et vous vous élèverez avec un grand orgueil ». (17:4)

Lorsque l’accomplissement de la première de ces deux promesses est venu, nous avons envoyé contre vous certains de nos serviteurs doués d’une force terrible. Ils pénétrèrent à l’intérieur des maisons et cette promesse se réalisa. (17:5)

C’est à Babylone qu’un certain nombre de juifs captifs commirent l’ultime acte d’apostasie. Au lieu d’abandonner le culte de Baal, ils l’incorporèrent dans une nouvelle « interprétation » du Judaïsme.

Finalement connue comme la Kabbale, il comprenait des éléments de magie babylonienne et d’astrologie, et considérait secrètement Lucifer comme le véritable Dieu de la Bible, le comparant avec les divers anciens dieux mourant.

Mais ce n’était pas tous les juifs qui furent responsables, mais un groupe parmi eux qui se rendirent coupables d’apostasie, et comme le Coran le clarifie :

Ils ont approuvé ce que les démons leur racontaient touchant le règne de Salomon. Salomon n’était pas incrédule, mais les démons sont incrédules. Ils enseignent aux hommes la magie, et ce qui, à Babylone, avait été révélé aux deux anges Harout et Marout. Ces deux-là n’instruisent personne sans dire : « Nous ne constituons qu’une tentation. Ne sois donc pas incrédule. »

Les démons apprennent auprès d’eux les moyens de séparer le mari de son épouse ; mais ils ne peuvent nuire à personne, sans la permission de Dieu. Et le peuple apprend ce qui lui nuit et ne lui ait d’aucun bénéfice. Mais les Enfants d’Israël savaient certainement que quiconque faisait l’acquisition de ces vanités n’aurait aucune part dans la vie future. Le troc auquel ils ont consenti est vraiment détestable – s’ils savaient ! (2:102)

Ces juifs apostats déguisèrent alors leur poursuite de la domination mondiale en prétendant œuvrer à l’accomplissement de la prophétie biblique. Leur mode opératoire, basé sur le Luciferianisme, devint l’équivalent de « la fin justifie les moyens ».

Mais à la place, ils en vinrent à considérer ne devoir leur responsabilité morale qu’envers eux-mêmes, supposant faussement que le fait d’être « choisis » signifiait que Dieu les préférait à tous les autres. Comme le Coran le déclare :

Dis : « Si la demeure dernière auprès de Dieu vous est réservé de préférence à tous les hommes, souhaitez donc la mort, si vous êtes sincères ». (2:94)

Ils corrompirent ainsi davantage le concept pour signifier que l’alliance était inconditionnelle, et donc, que la promesse de Dieu de la propriété de la terre d’Israël, ou Sion, était pour toujours, et qu’ils étaient finalement destinés à diriger le monde, par la venue de leur Messie tant attendu.

Essentiellement, les juifs perdirent de vue le véritable « Esprit de la Loi », raison pour laquelle ils furent chatiés par Jésus, qui leur rappela que la base de la Loi était d’aimer son prochain, et que le prochain était tous les autres êtres humains, pas seulement leurs coreligionnaires.

Mais bien que le message de Mohammed soit venu corriger la corruption du message de Dieu par les Juifs et les Chrétiens, il prédit que les Musulmans tomberaient aussi dans la même erreur, « comme un lézard dans un trou ».

Et cela est advenu, les Musulmans aussi ont maintenant perdu l’Esprit de la Loi, et sont donc engagés dans des controverses mesquines et oppressés par des dirigeants despotiques, échouant à vivre selon les préceptes des véritables croyants.

https://www.google.dz/amp/s/henrymakow.wordpress.com/2012/10/03/le-coran-depeint-la-kabbale-comme-une-apostasie/amp/#ampshare=https://henrymakow.wordpress.com/2012/10/03/le-coran-depeint-la-kabbale-comme-une-apostasie/

Autre lien ici :

 

Voici quelques vidéos qui relatent le lien de la kabbale dont s'inspire la franc-maçonnerie avec la sorcellerie et la magie noire

Le Temple du Diable et non de Salomon

 

 

 
 
 
 

 

 

 

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