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L'Islam interdit le terrorisme

Publié le par Ahmed Miloud

Contre le terrorismeضد العنف والإرهاب والتطرف

Allah le Très Haut dit dans Sourate An-Nissa - v 59 :"O les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent le commandement. Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation (et aboutissement). "

Le prophète (prière et salut d’Allah sur lui) a dit dans le hadith authentique rapporté par Al-Boukhari : "Celui qui m’obéit aura obéi à Allah et celui qui me désobéit aura désobéi à Allah. Celui qui obéit au gouvernant m’aura obéi et celui qui désobéit au gouvernant m’aura désobéi. "

 
Le terrorisme - الارهاب والتطرف
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Les savants de l'Islam se prononcent sur le terrorisme sous toutes ses formes

Écrit par Sheikh Sâlih Al-Fawzân. Publié dans Le terrorisme

Les savants de l'Islam se prononcent sur le terrorisme sous toutes ses formes
Sheikh Salih Ibn Fawzan Abdallah Al Fawzan (Qu'Allah le préserve)

Les savants de l'Islam se prononcent sur le terrorisme sous toutes ses formes, les attentats suicides, les assassinats d'innocents, les Attentats du 11 Septembre...voici la réponse du Sheikh Salih Al-Fawzân...

بسم الله الرحمن الرحيم 
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur notre Prophète Muhammad, ainsi que sur sa famille et tous ses compagnons.

Ceci dit :

Il ne fait aucun doute qu’instaurer la paix et la sécurité [dans une société] est une nécessité. L’être humain a plus besoin de la sécurité qu’il n’a besoin de manger ou de boire. C’est pourquoi, lorsqu’Abraham a invoqué Allah, il a demandé la sécurité avant sa subsistance ; 

« … Et quand Abraham supplia: "O mon Seigneur, fais de cette cité un lieu de sécurité, et fais attribution des fruits à ceux qui parmi ses habitants auront cru en Allah et au Jour dernier… » (Sourate2; 126) 

En effet, les gens ne peuvent pas se procurer la nourriture et la boisson en période d’insécurité ; si celle-ci s’installe dans un pays, les routes par lesquelles transitent les marchandises [ne sont plus sûres et] sont coupées. C’est la raison pour laquelle Allah a prévu pour les bandits de grand chemin la plus dure des punitions : 

« La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s'efforcent de semer la corruption sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l'ignominie ici-bas; et dans l'au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment, » (Sourate5; 33) 

L’islam est venu préserver cinq choses essentielles qui sont : la religion, la vie, l’honneur, la raison et les biens. L’islam a prévu des sanctions sévères à l’encontre de ceux qui portent atteinte à ces cinq choses essentielles, qu’elles appartiennent à des musulmans ou à des non-musulmans qui sont liés par un pacte [avec les musulmans]. En effet, le non-musulman qui jouit d’un accord a les mêmes droits et devoirs que le musulman. Le Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit : « Celui qui tue un non-musulman bénéficiant d’un pacte ne sentira pas l’odeur du Paradis » Hadith rapporté par An Nassaï

Et Allah dit : 
«Et si l'un des associateurs te demande asile, accorde-le lui, afin qu'il entende la parole d'Allah, puis fais-le parvenir à son lieu de sécurité.… » (Sourate9; 06) 

Même si les musulmans craignent que les non-musulmans avec lesquels ils ont un pacte ne le rompent, ils n’ont pas le droit de les combattre tant qu’ils ne leur ont pas annoncé que le pacte qui les lient a pris fin ; et il ne leur est pas permis de les attaquer par surprise sans avoir dénoncé officiellement l’accord.

Allah dit : 
«Et si jamais tu crains vraiment une trahison de la part d'un peuple, dénonce alors le pacte (que tu as conclu avec), d'une façon franche et loyale car Allah n'aime pas les traîtres.»(Sourate8; 58)

Les non-musulmans dont les relations sont régies par un accord avec les musulmans se divisent en trois groupes : 

Al-Mousta’min : celui qui rentre dans un pays musulman, à qui on garantit la sécurité, le temps d’accomplir une mission ; ensuite, quand sa mission prend fin, il rentre chez lui ; 

Al-Moucâhid : celui qui rentre dans le cadre d’un accord de paix avec les musulmans, la paix et la sécurité lui sont garanties tant que l’accord entre les deux parties n’est pas rompu. Il est interdit à quiconque de lui porter atteinte, comme il lui est interdit de porter atteinte à un musulman ; 

Ad-Dhimmî : celui [qui réside en pays musulman et] qui paie un impôt aux musulmans et obéit à leur loi. 

L’islam accorde à ces trois catégories de non-musulmans la sécurité autant dans leur personne, que dans leurs biens et leur honneur ; quiconque les agresse a trahi l’islam, et mérite une peine exemplaire. 

C’est une obligation pour le musulman d’être juste, que ce soit envers le musulman ou envers le non-musulman, même s’ils ne font pas partie des trois catégories suscitées. Allah le Très Haut dit : 

« … Et ne laissez pas la haine pour un peuple qui vous a obstrué la route vers la Mosquée sacrée vous inciter à transgresser.… »(Sourate5; 02)

«O les croyants! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l'équité: cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites... » (Sourate 5; 08) 

Ceux qui agressent les gens en paix font partie soit de la secte des Kharijites, soit ce sont des bandits de grand chemin ou des rebelles (contre le pouvoir en place). Et on se doit de prendre avec chacune de ces catégories des mesures sévères, qui mettent une fin radicale à leur entreprise, et qui mettent les musulmans et les non-musulmans (appartenant aux trois catégories citées ci-dessus) à l’abri de leur mal. 

Quant à ceux qui font exploser des bombes, où qu’ils se trouvent, et qui prennent les vies d’innocents, détruisent les biens respectés - des musulmans et des non-musulmans - [tuent les hommes et] rendent ainsi les femmes veuves, et les enfants orphelins, Allah a dit à leur sujet : 
«Il y a parmi les gens celui dont la parole sur la vie présente te plaît, et qui prend Allah à témoin de ce qu'il a dans le cœur, tandis que c'est le plus acharné disputeur. -* - Dès qu'il tourne le dos, il parcourt la terre pour y semer le désordre et saccager culture et bétail. Et Allah n'aime pas le désordre ! -*- Et quand on lui dit: "Redoute Allah", l'orgueil criminel s'empare de lui. L'Enfer lui suffira, et quel mauvais lit, certes!! » (Sourate 2; 204/206) 

Ce qui est surprenant, c’est que ces agresseurs qui sortent des limites de la Loi islamique disent que leurs actes [terroristes] font partie du Jihâd sur le sentier d’Allah ! Ceci est un des plus grands mensonges proféré à l’encontre d’Allah, car Allah a considéré cela comme du désordre et non pas comme du Jihâd. 

Mais on s’étonne moins quand on sait que les prédécesseurs de ces Khâridjites ont déclarés apostats les Compagnons du Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) ; ils ont assassiné ‘Uthman et Alî, qu’Allah les agrée - qui sont deux des califes bien guidés et qui font partie de ceux à qui le Prophète a annoncé qu’ils rentreraient au Paradis. Malgré cela, ils les ont tués et ils ont appelé leur geste du Jihâd sur le sentier d’Allah, alors que c’est du Jihâd sur le sentier du diable !

Allah dit à ce sujet : 
«Les croyants combattent dans le sentier d'Allah, et ceux qui ne croient pas combattent dans le sentier du Tâghoût. Eh bien, combattez les alliés du Diable, car la ruse du Diable est, certes, faible… » (Sourate 4; 76) 


Et il ne faut pas faire endosser la responsabilité de leurs actes à l’Islam.

Les ennemis de l’islam - parmi les mécréants et les hypocrites - disent que l’islam est une religion de terrorisme, en prenant pour preuve les actes de ces criminels. 

Leurs actes ne font pas partie de l’Islam ; ni l’Islam ni aucune religion ne les approuve. Ce n’est rien d’autre que [la manifestation de] la pensée des Khâridjites que le Prophète a incité à tuer : « … où que vous les trouviez, tuez-les. »

(Note personnel : le faite de les tuer revient bien sûr aux autorité et non a l'acte personnel voir la note de bas de page du livre "Ce qui distingue le Musulman du Polythéiste" édition Anas à la page 42, note de bas de page numéro 54 concernant ce même hadith.) 

Mais il est du ressort du gouvernant musulman de les combattre, comme l’ont fait les Compagnons du Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui), sous l’autorité du commandeur des croyants Alî ibn Abî Tâlib, qu’Allah l’agrée. 


Certains hypocrites ou ignorants prétendent que c’est dans les écoles musulmanes qu’on leur a inculqué ces idées, que les programmes scolaires contiennent ce genre de pensées déviées, et ils réclament que les programmes d’enseignement soient changés ! 

Je dis (en réponse à cela) que ceux qui ont ces pensées déviées ne sont pas sortis des écoles musulmanes, et ils n’ont pas appris la science chez les savants musulmans, car ils interdisent que l’on étudie dans les écoles, les instituts et les facultés, et ils méprisent les savants musulmans ; ils disent que ce sont des ignorants, ils les qualifient de « collaborateurs » à la solde des hommes de pouvoir. Ceux-là apprennent chez ceux qui ont des pensées déviées, et chez des jeunes qui n’ont que peu de science, comme eux. Ils agissent comme leurs prédécesseurs qui ont traité d’ignorants et d’apostats les savants parmi les Compagnons du Prophète (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui). 


A partir de maintenant, ce que nous souhaitons, c’est que les parents prennent garde à leurs enfants, et ne les laissent pas aux mains de ceux qui ont des pensées destructrices qui les orientent vers l’égarement et le sectarisme. Qu’ils ne les laissent pas participer à des rassemblements douteux, à des excursions dont ils ne connaissent pas les organisateurs, ou à des camps de loisir qui sont les endroits de prédilection où recrutent ceux qui cherchent à égarer les jeunes et où chassent les loups à l’affût. Qu’ils ne laissent pas leurs enfants en bas âge voyager en dehors de l’Arabie. 

Il convient aux savants d’orienter les gens dans la bonne direction, de leur apprendre la croyance authentique dans les écoles, les mosquées et les médias, afin de ne laisser aucune occasion à ceux qui veulent les égarer, qui ne sortent que dans l’obscurité et agissent lorsque les gens de bonne foi ont le dos tourné. 

Qu’Allah nous facilite à tous l’apprentissage de la science utile et l’accomplissement des bonnes œuvres, et qu’Il prie et salue sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses Compagnons.

Source : Extrait du livre " Que disent les savant de l'Islam sur le Terrorisme " Aux éditions Anas - Publication de l'extrait du livreavec l'accord des éditions Anas.

Réponse de Son excellence le Sheikh Dr Salih Ibn Fawzan Abdallah Al Fawzan (Qu'Allah le préserve), Membre du comité des grands savants et membre du comité permanent des fatwas du Royaume d’Arabie Saoudite.

Source :

http://www.alghourabaa.com/index.php/mise-en-garde/le-terrorisme/209-les-savants-de-l-islam-se-prononcent-sur-le-terrorisme-sous-toutes-ses-formes.html

Suite aux événements tragiques de cette semaine au siège du journal Charlie Hebdo qui ont résulté en la mort d’au moins une douzaine de personnes, nous avons décidé d’appeler le grand savant Cheikh ‘Oubayd Al-Jâbirî -qu’Allah le préserve- afin qu’il nous explique la position islamique correcte quant à ces événements et afin qu’il conseille les musulmans de France au sujet de la manière de se comporter face aux attaques contre les musulmans qui sont une conséquence directe de ces actes criminels et terroristes.

 

Ceci en application de la parole d’Allah Le Très-Haut (dont la traduction du sens est) :
 

"Quand leur parvient une nouvelle rassurante ou alarmante, ils la diffusent. S’ils la rapportaient au Messager et aux détenteurs du commandement parmi eux, ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés, auraient appris (la vérité de la bouche du Prophète et des détenteurs du commandement). Et n’eussent été la grâce d’Allah sur vous et Sa miséricorde, vous auriez suivi le Diable, à part quelquesuns". Sourate An-Nis☠v.82
 

Le très savant et exégète du Noble Coran Cheikh ‘Abder-Rahmân bin Nâsir As-Sa’dî –qu’Allah lui fasse miséricorde- dit au sujet de ce verset :
 

"Ceci est une correction de la part d’Allah à Ses serviteurs qu’ils ne commettent pas cet acte qui ne sied pas et qu’il leur convient lorsque leur parvient une affaire parmi les affaires importantes et parmi les biens généraux -ce qui est lié à la sécurité et au bonheur des musulmans ou à la peur dans laquelle il y a une calamité pour eux- qu’ils vérifient et ne se précipitent pas à diffuser cette information mais au contraire qu’ils la rapportent au Messager مّسل و عليه اهلل ىّصل et à ceux qui détiennent le commandement parmi eux. (1)
 

Les gens qui ont une bonne vue sur les choses et de science et de conseil et doués de raison et qui ont de la mesure, de la sagesse. 

 

Ceux qui savent les choses et connaissent les intérêts (les biens) de leurs contraires (les maux).

Et donc s’ils voient qu’il y a un bien dans sa diffusion et un entrain pour les croyants et une joie pour eux et une prudence quant à leur ennemi, alors ils le font.

 

Et s’ils voient qu’il n’y a pas de bien en cela ou qu’il y a un bien en cela mais que le mal en cela est plus grand que son bien, alors ils ne le diffusent pas.
 

Et c’est pour cela qu’Allah a dit (ce dont la traduction du sens est) :
 

"Ceux d’entre eux qui cherchent à être éclairés, auraient appris (la vérité de la bouche du Prophète et des détenteurs du commandement)".
 

C’est-à-dire qu’ils l’auraient conclu, tiré comme résultat par leur avis et leurs opinions correctes et par leurs sciences justes.
 

Et il y a en cela la preuve d’une règle éducative qui est que s’il y a une recherche au sujet d’une affaire parmi les affaires, il convient que s’en chargent ceux qui en sont capables et que cela soit laissé à leur charge et de ne pas les précéder car cela est plus proche de la vérité et plus sûr d’être à l’abri de l’erreur.
 

Et il y a en cela l’interdiction de se hâter et de se précipiter de diffuser les affaires dès qu’on les entend et il y a en cela l’ordre de réfléchir avant d’en parler et l’ordre de l’analyser : est-ce un bien pour que l’individu s’y avance ou un mal et que donc il s’en empêche ?".
 

Tafsîr As-Sa’dî, An-Nis☠v.82


Voici la question posée au noble cheikh qu’Allah le récompense en bien pour nous avoir accordé du temps et pour ses précieux conseils :

 

Vous n’êtes pas sans savoir, Ô notre cheikh ! Qu’Allah vous préserve qu’en ce mercredi matin (07/01/2015) 12 personnes ont été tuées dont 8 journalistes et un policier au siège d’un journal dans le centre de Paris.

 

Et ceux qui ont commis ce crime ont prétendu avoir vengé le Prophète صلى الله عليه وسلم et maintenant les doigts pointent vers les musulmans et hier certaines mosquées ont essuyé des tirs et une grenade a été jetée dans une mosquée.
 

La question est donc :

 

Quelle est la position salafiste envers ces actes terroristes et quel est votre conseil pour les musulmans en général en France et pour les prédicateurs et les imams salafistes qui délivrent le sermon en particulier ?
 

La réponse du noble savant Cheikh ‘Oubayd Al-Jâbirî qu’Allah le préserve :

 

Au Nom d’Allah, Et toutes les louanges reviennent à Allah, Et que la Prière et la Salutation d’Allah soient sur notre Prophète Mohammad ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons, Ceci étant dit :

 

- Premièrement :


Ces actes (terroristes) ne font pas partie des actions des Gens de la Sunnah (la Tradition Prophétique) mais au contraire ils font partie des actions des causeurs de troubles parmi les Khawârij et ceux qui gravitent dans leur orbite s’ils se revendiquent de l’Islam.
 

- Deuxièmement :


Je dis à vos voisins parmi les non-musulmans Français ou autres en Europe et en Amérique : Vous ne trouverez aucun savant parmi les Gens de la Sunnah qui approuve ces actes et y incite mais au contraire les Gens de la Sunnah, que cela soit leurs savants ou leurs étudiants en sciences islamiques ou le commun des gens parmi eux, condamnent (abhorrent) ces actes anarchiques.
 

Et ceux qui ont commis ces actes sont soit des Khawârij ou des ignorants qui ne connaissent pas la Tradition Prophétique (la Sunnah) et ne savent pas comment les Gens de la Sunnah se comportent avec leurs voisins non-musulmans.
 

Les Gens de la Sunnah sont bienfaisants envers leur voisinage et respectent les engagements (pactes, conventions) et désapprouvent ces actes anarchiques et barbares.
 

En guise de conclusion, je conseille nos fils parmi les musulmans qu’ils soient des imams qui délivrent des sermons ou des enseignants ou des prédicateurs de proclamer leur désaveu de ces actes barbares et qu’ils le notifient aux forces de l’ordre et à tous ceux qu’ils peuvent joindre.


Qu’Allah facilite à tous ce dont Il est Satisfait et que la Prière et la Salutation d’Allah soient notre Prophète Mohammad ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons.
 

Dicté par ‘Oubayd bin ‘Abdillâh bin Soulaymân Al-Jâbirî, anciennement enseignant à l’Université Islamique de Médine, et ce le matin du Vendredi 18 de Rabî’ Al-Awwâl 1436 de l’Hégire correspondant au 09 Janvier 2015.
Question écrite et traduite par Mehdi Abou ‘Abdir-Rahmân AlMaghribî.
Revue et corrigée par ‘Ammar Abou Nawâs Al-Jazâirî.
Revue, corrigée et posée au cheikh par Hasan Abou Asmâ AlMaghribî.

 

 (1) N.d.t : Cheikh ‘Abder-Razzâq Al-Badr -qu’Allah le préserve- dit:

"C’est-à-dire les savants enracinés dans la science qui savent bien extraire les jugements légiférés des preuves du Coran et de la Sunnah car les textes explicites ne délivrent pas complètement la clarification de toutes les nouvelles affaires et de tous les jugements des calamités et ne peut bien conclure et extraire cela à partir des textes de la Législation que les savants enracinés dans la science. Abou Al-‘Âliyah a dit : Ceux qui détiennent le commandement sont les gens de science". Source

Voir guide sur l'interdiction du terrorisme en Islam :

 

http://www.3ilmchar3i.net/tag/terrorisme%20-%20%D8%A7%D9%84%D8%A5%D8%B1%D9%87%D8%A7%D8%A8/

Des sionistes déguisés en islamistes pour encourager l’islamophobie 

 

Eric Cantona : " ne pas mettre tout le monde dans le même sac "

Une légende du football, un “roi” même, aux dires des supporteurs de Manchester United.

Eric Cantona est aussi comédien et réalisateur. A Lyon, où il a présenté son documentaire “ Foot et immigration – 100 ans d’histoire commune “ dans le cadre du

festival Cinéma, Sport et Littérature, il nous a parlé du football dont il rêve et des risques de dérives racistes après l’attentat contre Charlie Hebdo.

Diego Giuliani, euronews :

Vu ce qu’il s’est passé ces derniers jours, je ne peux pas m’empêcher de vous poser une question sur l’attentat contre Charlie Hebdo. Tout d’abord Qu’est-ce que vous ressentez en ce moment ?

Eric Cantona :

C’est dramatique, c’est malheureux, mais malheureusement ce n’est pas la première fois que la liberté d’expression est condamnée. En 1988, en octobre 1988, le cinéma Saint-Michel a été incendié lors d’un attentat. C‘étaient des gens qui assistaient à “La dernière tentation du Christ” de Martin Scorsese. C‘était un groupe intégriste catholique et c‘était en 1988 en France, à Paris, et ça a fait 40 blessées, 4 graves. Mais c‘était un attentat criminel : le but, c‘était de cramer 50 personnes.

Diego Giuliani, euronews :

Mais là justement, 30 ans après, rien n’a changé ?

Eric Cantona :

Ce que je veux dire c’est qu’aujourd’hui il ne faudrait pas que ce soit récupéré comme quelque chose contre l’Islam. Il y a du fanatisme partout, mais c’est une minorité des gens, et le reste sont simplement des catholiques, des bouddhistes et des musulmans. Il est important, je trouve, de donner des références dans le temps. Si on reste sur l’actualité, si on se ferme sur l’actualité, c’est comme si les choses n’avaient jamais existé avant. Il est important de rappeler que ça a existé, que ça a existé avec des groupes terroristes autres que ceux de l’Islam.

Diego Giuliani, euronews :

Ne vous craignez pas, justement, par rapport à aujourd’hui, que cette situation, cet état de fait puisse engendrer davantage de peur, de tension, de racisme ?

Eric Cantona :

Le danger serait de dire que tous les musulmans sont comme ça, mais moi je suis persuadé que 90% des musulmans sont mal à l’aise aujourd'hui et ont honte de ce qui se passe. Il est important de ne pas dire d’un musulman qu’il est modéré, si c’est juste un citoyen comme vous et moi. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que c’est une religion extrême ? Parce que ça, c’est une provocation latente, vous voyez ? Et c’est très dangereux. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Et ça, ce serait le danger, je trouve.

Source :

https://www.google.dz/amp/fr.euronews.com/amp/2015/01/14/eric-cantona-ne-pas-mettre-tout-le-monde-dans-le-meme-sac#ampshare=http://fr.euronews.com/2015/01/14/eric-cantona-ne-pas-mettre-tout-le-monde-dans-le-meme-sac

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Les vrais propriétaires des banques centrales du monde

Publié le par Ahmed Miloud

Pour la détente… Comprendre la création monétaire de manière ludique :

 

Comprendre la dette et la création monétaire en rigolant : c’est possible ? « The American Dream » *(dans le sous-titrage : remplacer bouclier rouge = « red shield » par « Rothschild »)

Source :

https://www.google.dz/amp/s/bestofactus.wordpress.com/2013/02/21/dette-rendons-a-rothschild-ce-qui-appartient-a-rothschild/amp/#ampshare=https://bestofactus.wordpress.com/2013/02/21/dette-rendons-a-rothschild-ce-qui-appartient-a-rothschild/

 

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La famille suisse Rothschild possède presque toute les banques centrales du monde !

 

Un nombre de plus en plus important de gens se réveillent et apprennent que 99% de la population de la Terre est contrôlée par une élite 1% - mais saviez-vous qu'une famille, les Rothschild, règne sur tout, même sur cette élite de 1%?

Dans la discrétion la dynastie Rothschild est incontestablement la lignée la plus puissante de la Terre et de leur richesse estimée est d'environ 500 000 $ milliards de dollars.

Voici une liste complète de toutes les banques Rothschild détenues et contrôlées. Les possessions américaines pourraient vous surprendre.

Afghanistan: Bank of Afghanistan
Albanie: Banque d'Albanie
Algérie: Banque d'Algérie
Argentine: Banque centrale d'Argentine
Arménie: Banque centrale d'Arménie
Aruba: Banque centrale d'Aruba
Australie: Reserve Bank of Australia
Autriche: Banque nationale d'Autriche
Azerbaïdjan: Banque centrale de la République d'Azerbaïdjan
Bahamas: Banque centrale des Bahamas=s
Bahreïn: Banque centrale de Bahreïn
Bangladesh: la Banque du Bangladesh
Barbade: Banque centrale de la Barbade
Bélarus: Banque Nationale de la République du Bélarus
Belgique: Banque Nationale de Belgique
Belize: Banque centrale du Belize
Bénin: Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO)
Bermudes: Bermuda Monetary Authority
Bhoutan: Autorité monétaire royale du Bhoutan
Bolivie: Banque centrale de Bolivie
Bosnie: Banque centrale de Bosnie-Herzégovine
Botswana: Banque du Botswana
Brésil: Banque centrale du Brésil
Bulgarie: Banque nationale de Bulgarie
Burkina Faso: Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO)
Burundi: la Banque de la République du Burundi
Cambodge: Banque Nationale du Cambodge
Entré Roon: Banque des Etats d'Afrique centrale
Canada: La Banque du Canada - Banque du Canada
Îles Caïmans: Autorité monétaire des îles Caïmans
République centrafricaine: la Banque des Etats d'Afrique centrale
Tchad: la Banque des Etats d'Afrique centrale
Chili: Banque centrale du Chili
La Banque populaire de Chine: Chine
Colombie: Banque de la République
Comores: Banque centrale des Comores
Congo: la Banque des Etats d'Afrique centrale
Costa Rica: Banque centrale du Costa Rica
Côte d'Ivoire: Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO)
Croatie: Banque nationale de Croatie
Cuba: Banque centrale de Cuba
Chypre: Banque centrale de Chypre
République tchèque: Banque nationale tchèque
Danemark: Banque nationale du Danemark
République Dominicaine: Banque centrale de la République dominicaine
région des Caraïbes orientales: Eastern Caribbean Central Bank
Equateur: Banque centrale de l'Equateur
Egypte: Banque centrale d'Égypte
El Salvador: Banque centrale de réserve d'El Salvador
Guinée équatoriale: la Banque des Etats d'Afrique centrale
Estonie: Banque d'Estonie
Ethiopie: National Bank of Ethiopia
Union européenne: Banque centrale européenne
Fidji: Reserve Bank of Fiji
Finlande: Banque de Finlande
France: Banque de France
Gabon: la Banque des Etats d'Afrique centrale
Gambie: Banque centrale de la Gambie
Géorgie: Banque nationale de Géorgie
Allemagne: Deutsche Bundesbank
Ghana: Banque du Ghana
Grèce: Banque de Grèce
Guatemala: Banque du Guatemala
Guinée Bissau: Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO)
Guyana: Banque du Guyana
Haïti: la Banque centrale d'Haïti
Honduras: Banque centrale du Honduras
Hong Kong: Autorité monétaire de Hong Kong
Hongrie: Magyar Nemzeti Bank
Islande: Banque centrale d'Islande
Inde: Reserve Bank of India
Indonésie: Banque d'Indonésie
Iran: La Banque centrale de la République islamique d'Iran
Irak: Banque centrale d'Iraq
Irlande: Banque centrale et la Financial Services Authority of Ireland
Israël: Banque d'Israël
Italie: Banque d'Italie
Jamaïque: Bank of Jamaica
Japon: Banque du Japon
Jordanie: Banque centrale de Jordanie
Kazakhstan: Banque Nationale du Kazakhstan
Kenya: la Banque centrale du Kenya
Corée: Banque de Corée
Koweït: Banque centrale du Koweït
Kirghizistan: Banque nationale de la République kirghize
Lettonie: Banque de Lettonie
Liban: Banque centrale du Liban
Lesotho: Banque centrale du Lesotho
Libye: Banque centrale de Libye (Leur plus récent de la conquête)
Uruguay: Banque centrale de l'Uruguay
Lituanie: Banque de Lituanie
Luxembourg: Banque centrale du Luxembourg
Macao: Autorité monétaire de Macao
Macédoine: Banque Nationale de la République de Macédoine
Madagascar: Banque Centrale de Madagascar
Malawi: Reserve Bank of Malawi
Malaisie: Banque centrale de Malaisie
Mali: Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO)
Malte: Banque centrale de Malte
Ile Maurice: Banque de Maurice
Mexique: Banque du Mexique
Moldavie: Banque nationale de Moldavie
Mongolie: Banque de Mongolie
Monténégro: Banque centrale du Monténégro
Maroc: la Banque du Maroc
Mozambique: Banque du Mozambique
Namibie: Banque de Namibie
Népal: Banque centrale du Népal
Pays-Bas: Pays-Bas Banque
Antilles néerlandaises: Banque des Antilles néerlandaises
Nouvelle-Zélande: Reserve Bank of New Zealand
Nicaragua: Banque centrale du Nicaragua
Niger: Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO)
Nigeria: Banque centrale du Nigeria
Norvège: Banque centrale de Norvège
Oman: Banque centrale d'Oman
Pakistan: State Bank of Pakistan
Papouasie-Nouvelle-Guinée: Banque de Papouasie-Nouvelle-Guinée
Paraguay: Banque centrale du Paraguay
Pérou: Banque centrale de réserve du Pérou
Philip Pines: Bangko Sentral ng Pilipinas
Pologne: Banque nationale de Pologne
Portugal: Banque du Portugal
Qatar: Banque centrale du Qatar
Roumanie: Banque Nationale de Roumanie
Rwanda: Banque Nationale du Rwanda
San Marino: Banque centrale de la République de Saint-Marin
Samoa: Banque centrale de Samoa
Arabie Saoudite: Agence monétaire d'Arabie Saoudite
Sénégal: Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO)
Serbie: Banque nationale de Serbie
Seychelles: Banque Centrale des Seychelles
Sierra Leone: la Banque de Sierra Leone
Singapour: Autorité monétaire de Singapour
Slovaquie: Banque nationale de Slovaquie
Slovénie: Banque de Slovénie
Iles Salomon: Banque centrale des Îles Salomon
Afrique du Sud: South African Reserve Bank
Espagne: Banque d'Espagne
Sri Lanka: Banque centrale du Sri Lanka
Soudan: Banque du Soudan
Surinam: Banque centrale du Suriname
Swaziland: La Banque centrale du Swaziland
Suède: Sveriges Riksbank
Suisse: Banque nationale suisse
Tadjikistan: Banque nationale du Tadjikistan
Tanzanie: Banque de Tanzanie
Thaïlande: Banque de Thaïlande
Togo: Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO)
Tonga: National Reserve Bank de Tonga
Trinité-et-Tobago: Banque centrale de Trinité-et-Tobago
Tunisie: Banque Centrale de Tunisie
Turquie: Banque centrale de la République de Turquie
Ouganda: Banque de l'Ouganda
Ukraine: Banque nationale d'Ukraine
Emirats Arabes Unis: Banque centrale des Emirats Arabes Unis
Royaume-Uni: Bank of England
États-Unis: la Réserve fédérale, la Federal Reserve Bank de New York
Vanuatu: Reserve Bank of Vanuatu
Venezuela: Banque centrale du Venezuela
Vietnam: La Banque d'État du Vietnam
Yémen: Banque centrale du Yémen
Zambie: Banque de Zambie
Zimbabwe: Reserve Bank of Zimbabwe

les rapports de Humansarefree:

La Fed et l'IRS

Pratiquement inconnu du grand public est le fait que la Réserve fédérale américaine est une société privée, l'implantation sur son propre lopin de terre, à l'abri des lois américaines.



Cette société privée (contrôlée par les Rothschild, Rockefeller et Morgans) imprime l'argent pour le gouvernement américain, qui leur verse des intérêts pour la «faveur». Cela signifie que si nous voulons rétablir la dette d'aujourd'hui de la nation et commencerions réimprimer argent, nous serait en dette à la FED dès le premier dollar prêté à notre gouvernement.

En outre, la plupart des personnes vivant aux Etats-Unis n'ont aucune idée de ce que l'Internal Revenue Service (IRS) est un organisme étranger.

Pour être plus précis, l'IRS est une société privée étrangère du Fonds monétaire international (FMI) et est la «armée» privée de la Réserve fédérale (Fed).

Son principal objectif est de faire en sorte que le peuple américain paient leurs impôts et être de bons petits esclaves.

En 1835, le président américain Andrew Jackson a déclaré son dédain pour les banquiers internationaux:

"Vous êtes un repaire de vipères. Je compte vous mettre en déroute, et par le Dieu éternel, je vais vous mettre en déroute. Si les gens ne comprenaient l'injustice de rang de notre système monétaire et bancaire, il y aurait une révolution avant demain matin. "

Il a suivi une (sans succès) tentative d'assassinat sur la vie du président Jackson.Jackson avait dit son vice-président, Martin Van Buren:

"La banque, M. Van Buren, essaie de me tuer."

Ce fut le début d'un motif de l'intrigue qui affliger la Maison Blanche elle-même au cours des prochaines décennies. Les deux Lincoln et JFK ont été assassinés pour avoir tenté de débarrasser le pays des banksters.

Les mégabanques du monde

Il y a deux mégabanques qui offrent des prêts à tous les pays autour de la planète, la Banque mondiale et le FMI. La première est détenue conjointement par les familles bancaires haut du monde, avec les Rothschilds au sommet, tandis que le second est une propriété privée par les Rothschilds seul.

Ces deux mégabanques offrent des prêts aux "pays en développement" et utilisent leurs intérêts presque impossible à rembourser pour mettre la main sur la vraie richesse: la terre et les métaux précieux.

Mais ce n'est pas tout! Une partie importante de leur plan est d'exploiter également les ressources naturelles d'un pays (comme l'essence ou le gaz) par l'intermédiaire de leurs entreprises secrètement détenues, les affiner et les revendre dans le même pays, faisant un profit énorme.

Mais pour que ces entreprises pour fonctionner de manière optimale, ils ont besoin d'une infrastructure solide, qui est généralement manque dans les pays dits «en développement». Donc, avant que les banksters offrent même des prêts presque impossible à rembourser, ils font en sorte que la plupart des fonds seront investis dans - vous l'avez deviné -l' infrastructure.

Ces «négociations» sont menées par le soi-disant "Hitmen économique", qui réussissent par la corruption (à savoir Soudoyer) ou menaçant de mort ceux qui sont en mesure de vendre ou pas leur pays.


Pour plus d'informations sur le sujet, je vous suggère de lire les Confessions d'un Hitman économique.

La seule banque qui fixe toutes les règles internationales, la «Banque des règlements internationaux," est - évidemment - contrôlé par les Rothschilds et elle est surnommé le «Tour de Bâle."

Le vrai pouvoir des Rothschild va bien au-delà de l'Empire Banking

Si vous n'êtes pas encore surpris par la puissance des Rothschilds (je sais que vous l'êtes), savez vous qu'ils sont aussi derrière toutes les guerres depuis Napoléon. C'est quand ils ont découvert à quel point il est rentable de financer les deux côtés d'une guerre et qu'ils ont fait d'énormes bénéfices.

En 1849, Guttle Schnapper, l'épouse de Mayer Amschel a déclaré:

"Si mes fils ne voulaient pas la guerre, il n'y aurait aucune."

Ainsi, le monde est toujours en guerre parce cel est très, très rentable pour les Rothschilds et leurs lignées parasite de bankster. Et aussi longtemps que nous continuerons d'utiliser l'argent, le monde ne connaîtra jamais la paix.

Il est choquant pour beaucoup pour savoir que les États-Unis d'Amérique est une société exclue de l'étranger. Son nom original était la Virginia Company et il appartenait à la Couronne britannique (il ne doit pas être confondu avec la reine, qui fonctionne en grande partie dans une capacité cérémonielle seulement).

La Couronne britannique a fait don de la société au Vatican, qui a donné les droits d'exploitation à la Couronne. Les présidents américains sont nommés directeurs généraux et leur entreprise est de faire de l'argent pour la Couronne britannique et le Vatican, qui prennent leur part des bénéfices chaque année.

La Couronne britannique gouverne secrètement le monde de la 677-acre, Etat souverain et indépendant, connu comme la ville de Londres. Cette autre Couronne est composé d'un comité de 12 banques dirigé par la Banque d'Angleterre. Devinez qui contrôle la Banque d'Angleterre? Yup, les Rothschilds!

En 1815, Nathan Mayer fait la déclaration suivante:

«Je me soucie pas ce que la marionnette est placé sur le trône d'Angleterre à gouverner l'Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L'homme qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l'Empire britannique, et je contrôle la masse monétaire britannique. "

La Chambre des Rothschild est vraiment au sommet de la pyramide du pouvoir. Ils sont derrière le Nouvel Ordre Mondial et la domination complète de l'agenda mondial.Ils sont derrière l'Union européenne et l'euro et ils sont derrière l'idée d'une Union nord-américaine et l'Amero. Ils contrôlent tous les services secrets du monde et de leur armée privée est l'OTAN.

Source :

https://www.google.dz/amp/s/michelduchaine.com/2016/10/13/nouvel-ordre-mondialle-pouvoir-financier-des-rothschild-est-estime-a-au-moins-500-000-milliards-de-dollars/amp/#ampshare=https://michelduchaine.com/2016/10/13/nouvel-ordre-mondialle-pouvoir-financier-des-rothschild-est-estime-a-au-moins-500-000-milliards-de-dollars/

BANQUE DE FRANCE, HISTOIRE TROUBLE
 

La banque de France est créé le 18 janvier 1800 par un groupe de représentants de banques privées Napoléon Bonaparte en est le premier actionnaire. En 1803, il lui confère le monopole d’émission des billets, c’est-à-dire le privilège exclusif d’émettre les billets de banque (1)

La banque de France n’est pas la banque de la France, elle est bien déjà privée, ce qui conduira Napoléon à une citation importante.

Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. […] L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain.(1)

(1) Voir plus ici :

http://info-resistance.org/economie/banque-de-france-histoire-honteuse/

Ce sont les prêts avec intérêts qui sont à l’origine de l’esclavage moderne dans le monde et du sous-développement des nations.En effet, quand les besoins se font durement sentir, les individus ou les nations contractent des dettes que leurs créanciers leur consentent en contrepartie d’intérêts en plus des sommes prêtées. Ils se retrouvent ainsi liés jusqu’au remboursement de leurs dûs.Dans le cas où ils ne peuvent les rembourser,ils deviennent tributaires de leurs « bienfaiteurs préteurs » qui ont toute latitude pour les exploiter comme l’exploitation des esclaves par leurs maîttres.Voir : 

https://blogs.alternatives-economiques.fr/vauplane/2016/10/09/l%E2%80%99esclavage-de-la-dette-et-l%E2%80%99esclavage-pour-dette

 
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Daech,Al Qaïda, Boko Haram...créatures du Dr Frankenstein euro-américain suivi de l'avis juridique des ulémas sur le terrorisme

Publié le par Ahmed Miloud

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Le calife Al-Baghdadi n’est autre qu’un agent actif de l’Intelligence américaine, britannique et israélienne

Abou Bakr al-Baghdadi est un homme invisible, qui existe sans exister et dont on ne sait quasiment rien. Mais c’est lui que veulent désormais suivre les jihadistes du monde entier, y compris des centaines de jeunes musulmans des banlieues. Cette énigme contribue d’ailleurs à faire la force d’Abou Bakr al-Baghdadi, tout le monde a entendu parler de lui, mais personne ne sait vraiment comment il a brutalement émergé sur la scène du jihad mondial, comment, en quelques mois, il est devenu l’homme par qui la terreur arrive, comment il a relégué l’actuel chef d’Al-Qaeda, Ayman al-Zawahiri, dans les greniers du jihad ?

De son vrai nom est SHIMON ELLIOT, de père et mère juifs, le fameux calife de l’Etat islamique d’Irak et de Syrie n’est en réalité qu’une créature de la CIA et du Mossad israélien.

LE PLAN : rentrer dans le cœur militaire et civil des pays qui sont déclarés comme une menace pour ISRAËL afin de les détruire pour faciliter, par la suite, la prise de pouvoir de l’État sioniste sur toute la zone du MOYEN-ORIENT afin d’établir le GRAND ISRAËL.

Ses crimes perpétrés au nom de l’Islam incombent directement aux Etats-Unis et à Israël et s’inscrivent dans le cadre de la stratégie géopolitique israélienne. Le Calife a déclaré que le califat n’avait pas vocation à s’en prendre à Israël, mais que le djihad continuerait jusqu’à la chute de Rome… C’est désormais plus clair… Ce qui est certain en tous les cas, c’est que le « calife »ne pourrait pas agir de la sorte à Mossoul, en Irak, en Syrie ni ailleurs… sans l’aval de ses maîtres américains.

Un document de la NSA révèle également que le calife Al-Baghdadi est un agent actif de l’Intelligence américaine, britannique et israélienne.

Edward Snowden, l’ancien consultant et informaticien de l’Agence américaine de sécurité (NSA), a d’ailleurs révélé que les services de renseignement britannique et américain, ainsi que le Mossad, ont collaboré ensemble pour la création du groupe djihadiste Daech ou l’État islamique en Irak et au Levant.
Snowden a indiqué que les services de renseignement des États-Unis de la Grande-Bretagne et de l’entité sioniste ont collaboré ensemble afin de créer une organisation terroriste qui soit capable d’attirer tous les extrémistes du monde vers un seul endroit, selon une stratégie baptisée « le nid de frelons ».

Les documents de la NSA évoquent « la mise en place récente d’un vieux plan britannique connu sous le nom de « nid de frelons » pour protéger l’entité sioniste, et ce en créant une religion comprenant des slogans islamiques qui rejettent toute autre religion ou confession ».

Selon les documents de Snowden, « la seule solution pour la protection de l’État hébreu  est de créer un ennemi près de ses frontières, mais de le dresser contre les États islamiques qui s’opposent à sa présence ».

Les fuites ont révélé également que l’autoproclamé calife de « l’Etat Islamique », Abou Bakr Al-Baghdadi, a suivi une formation militaire intensive durant une année entière entre les mains du Mossad, sans compter des cours en théologie et pour maîtriser l’art du discours ». Des documents de la NSA ajoutent plus de détails au plan de déstabilisation du Moyen-Orient. Le document de la NSA indique que le groupe a été créé par les Etats-Unis, l’intelligence britannique et israélienne dans le cadre d’une stratégie nommée « the hornet’s nest », « le nid de frelon » pour attirer les militants islamistes du monde entier en Syrie.

La création d’une fausse menace de terrorisme.

La stratégie du « nid de frelons » a été conçue pour créer la perception qu’un ennemi menace Israël près de ses frontières. Selon le journal personnel de l’ancien Premier ministre israélien Moshe Sharett, Israël n’a jamais pris au sérieux quelconque menace arabe ou musulmane quant à sa sécurité nationale. « Le journal de Sharett révèle dans une langue explicite que la direction politique et militaire israélienne n’a jamais cru à un danger arabe en Israël », écrit Ralph Schoenman. « Ils ont cherché à manœuvrer et forcer les Etats arabes en affrontements militaires que les dirigeants sionistes étaient certains de gagner si Israël pouvait mener la déstabilisation des régimes arabes et l’occupation prévue de territoires supplémentaires. »

En 1982, Oded Yinon, un journaliste israélien avec des liens au ministère israélien des Affaires étrangères, a écrit le plan sioniste pour le Moyen-Orient.

Le livre blanc proposait « que tous les Etats arabes devraient être décomposés par Israël en petites unités » et la « dissolution de la Syrie et de l’Irak en zones ethniquement ou religieusement uniques comme au Liban, était la cible principale d’Israël sur le front de l’Est dans le long terme ».  La destruction des Etats arabes et musulmans, suggère Yinon, serait accomplie de l’intérieur par l’exploitation de leurs tensions internes religieuses et ethniques.

Aucun des 50 leaders du Daesh n’est Musulman !

La fumée des bombes de Bruxelles n’était pas encore dissipée que Daesh revendiquait déjà les attentats. A vrai dire, cette revendication n’était vraiment pas nécessaire, tout le monde l’avait déjà devinée. Ce que personne ne sait, en revanche, c’est qui, au sein de l’Etat Islamique, a été chargé de planifier et diriger l’opération depuis le Moyen-Orient. Jusqu’à preuve du contraire, tous les dirigeants de cette organisation toujours prompte à revendiquer les attentats en Europe ou ailleurs, sont tous basés en Syrie ou en Irak. Qui sont-ils ?

Nous ne savons pas grand-chose d’eux, pour ne pas dire rien du tout. Al Bagdadi lui-même reste dans une obscurité qui contraste avec tous les efforts des terroristes pour se mettre en lumière. Les dernières photos de lui dont nous disposons datent du jour où il a été présenté au monde comme le calife de Daesh. Personne ne parle de lui, comme s’il n’existait tout simplement pas. C’est inhabituel, dans la mesure où ce type de personnage est toujours diabolisé et noirci au maximum par les médias. Le niveau hiérarchique juste en dessous du pseudo-calife est tout aussi obscur.

Le silence autour des leaders de l’Etat Islamique est peut-être dû au fait que leur identité réelle ne colle pas avec l’image que donne Daech, celle d’un djihad islamique contre l’Occident. Le fait que les leaders de ce djihad puissent ne pas être des islamistes, comme le suggère la vidéo ci-dessous, pourrait amener à se poser des questions gênantes.

Source :

https://www.google.dz/amp/s/enquetesetrevelations.wordpress.com/2016/03/24/le-calife-al-baghdadi-nest-autre-quun-agent-actif-de-lintelligence-americaine-britannique-et-israelienne/amp/#ampshare=https://enquetesetrevelations.wordpress.com/2016/03/24/le-calife-al-baghdadi-nest-autre-quun-agent-actif-de-lintelligence-americaine-britannique-et-israelienne/

Mise en garde des savants contre les groupes terroristes Kharidjites(1), Daesh, Al Qaida Aqmi, Boko Haram...par Sheikh Al Boukhari

(1) Kharidjites : ceux qui apostasient tous les musulmans

 

Cheikh ‘Abdel ‘Azîz Âli Cheikh, Moufty du Royaume d’Arabie Saoudite, président du comité permanent de la délivrance de la fatwa ainsi que du conseil de Fiqh de la ligue islamique mondiale - qu’Allah le préserve : « Les idées extrémistes et les actes terroristes mis en exécution par les deux organisations "l'État Islamique" et "Al-Qaïda" sont l’ennemi numéro un de l’Islam (…) ces organisations n’ont rien à voir avec l’Islam. »

Cheikh Sâlih Al-Fawzân, membre du comité permanent de la délivrance de la fatwa du royaume d'Arabie Saoudite - qu’Allah le préserve : « Le rôle des savants de l'Islam est de les condamner, d'exposer la nullité de la voie qu'ils ont empruntée et de proclamer qu'ils méritent la mort pour pouvoir être préservé de leurs maux, car le prophète - Que les éloges et le salut d'Allah soient sur lui - à dit à propos des khârijites: "Où que vous les trouviez, tuez-les!" »

Al-Hasan Al-Badr - le fils du grand savant Cheikh ‘Abdel-Mouhssin Al-'Abbâd Al-Badr - raconte avoir rapporté à son père que certains faibles d'esprits en Arabie Saoudite ont prêté allégeance à Al-Baghdâdy et disent qu’il est le calife des musulmans. Cheikh ‘Abdel-Mouhssin Al-'Abbâd, grand savant du hadith et autrefois directeur de l'université islamique de Médine - qu’Allah le préserve – répondit : « Ils ont certes prêté allégeance à Satan! » Il a aussi dit: « Il n'y a nul doute que les membres de DAECH sont des khârijites, leurs caractéristiques et agissements sont ceux des khârijites »
 

Syrie: les USA auraient évacué des chefs étrangers de Daech avant l’offensive syrienne

Plusieurs commandants étrangers de Daech évacués par des hélicoptères américains

Près d’un mois après la libération de Mayadine, ancien fief de Daech repris par l’armée syrienne, plusieurs habitants affirment que l’aviation américaine a été aperçue dans la ville peu avant le début de l’offensive menée par les forces gouvernementales.

Deux semaines avant le début de l’offensive des troupes syriennes contre Mayadine, des hélicoptères américains ont évacué plusieurs commandants étrangers de Daech retranchés dans cette ville syrienne, affirment plusieurs habitants locaux interrogés par Sputnik.

«L’aviation militaire américaine a réalisé sa manœuvre dans la région d’Ar-Rahba, à proximité de Mayadine et de la ferme Haïdar. Elle a ensuite porté une frappe, nous avons alors tenté de trouver un abri et avons vu plusieurs hélicoptères américains», à raconté à l’agence Muhammad Awad al-Hussein, berger local.

«Il y avait plusieurs commandants étrangers de Daech qui les attendaient à proximité de leur quartier général dans les Jardins de Haïdar. Les hélicoptères les ont transportés au-delà des frontières de Mayadine», a-t-il poursuivi.

Le berger de 79 ans affirme avoir fait son service militaire au sein de l’armée syrienne et précise être en mesure de distinguer l’aviation américaine.

Plusieurs autres habitants locaux ont indiqué à Sputnik avoir vu des véhicules évacuer deux chefs étrangers de Daech avec leurs familles depuis Mayadine en direction du quartier général de Daech, dans les Jardins de Haïdar, en Ar-Rahba. Ensuite, des hélicoptères américains les ont emmenés vers une destination inconnue, affirment-ils.

En octobre, l’armée syrienne appuyée par l’aviation russe achevé avec succès l’opération visant à éliminer les combattants de Daech dans la ville de Mayadine, au sud-est de Deir ez-Zor.

Source :

https://infosdanyfr.wordpress.com/2017/11/07/syrie-les-usa-auraient-evacue-des-chefs-etrangers-de-daech-avant-loffensive-syrienne/#more-11462

Boko Haram : le bras armé de l’Occident pour détruire le Nigéria et chasser la Chine du Golfe de Guinée

  •  
 
  •  Les amis du Nigéria ne sont pas ceux qui, par une communication surfaite, proposent leur « aide » pour lutter contre la secte islamiste. Il s’agit plutôt d’embrasser l’ennemi nigérian pour mieux l’étouffer ! Premier pays producteur de pétrole en Afrique et sixième mondial avec 2,5 millions de barils par jour, le Nigéria a commis le « crime » de céder des puits de pétrole à la Chine. Une concurrence jugée insupportable pour les USA, la France et l’Angleterre qui pompent le pétrole nigérian sans inquiétudes depuis 50 ans. De leur côté, les pétromonarchies arabes s’inquiètent d’un Nigéria trop puissant qui pourra ne plus se soumettre au diktat de l’Arabie Saoudite et du Qatar sur le marché du pétrole et du gaz. A l’image de l’Iran (2ème) et du Venezuela (5ème producteur de pétrole mondial) qui gèrent leur pétrole en toute souveraineté. Boko Haram est le cheval de Troie qu’utilisent les puissances impérialistes pour contrer la Chine et détruire la première puissance économique africaine qu’est devenu le Nigéria en le divisant en deux états comme au Soudan. 
  • Lire la suite ici :
  • https://www.investigaction.net/fr/Boko-Haram-le-bras-arme-de-l/

Vidéo] Quand le Général Wesley Clark dévoilait le plan des Etats-Unis pour envahir 7 pays

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Le Gen. Wesley Clark révèle qu’un plan était prêt déjà en 2001 qui devait attaquer la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et l’Iran. Les choses se sont mal passées en Irak ce qui n’a pas permis de mener à terme l’ensemble de ce plan. Ce plan a néanmoins détruit l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie… causé des millions de morts. ASI.
 

Wesley Clark, ex-Général 4 étoiles retraité des Forces armées des Etats-Unis a dénoncé à plusieurs reprises depuis 2001 les plans militaires cachés du Pentagone, et a fait part de ses doutes sur la thèse officielle du complot du 11-Septembre.

-Le 5 mars 2006, lors de l’émission « This Week with George Stephanopoulos » sur ABC, il déclarait :

“Je pense que lorsque vous regardez ce pays [les USA] aujourd’hui, [il est évident que] nous avons besoin d’un système basé sur deux partis et qui fonctionne. Le Congrès doit pouvoir faire son travail. Il faut que des enquêtes soient menées sur certains abus d’autorité qui se produisent apparemment au sein de l’exécutif. Nous n’avons pas achevé l’enquête sur le 11/9 ni vérifié si l’administration a en réalité fait mauvais usage des informations des services de renseignement dont elle disposait. Les preuves dans ce sens me semblent assez accablantes. Cela fait longtemps que tout cela est clair pour moi. »

Vidéo – Anglais

Transcription de la vidéo en français :
 

Le 11-Septembre, nous n’avions pas de stratégie, pas d’accord inter-partis, ni une bonne compréhension de ce qui s’était passé, et nous avons eu à la place un coup d’État politique dans ce pays. Un coup d’État politique(*). Des types impitoyables ont pris la direction de notre politique étrangère, sans se donner la peine de nous en informer. Je suis allé au Pentagone 10 jours après le 11-Septembre. Je ne pouvais pas rester à l’écart de notre armée. J’y suis allé pour voir Donald Rumsfeld, avec qui j’avais travaillé dans les années 70, et je lui ai demandé : « Est-ce que j’ai été bon sur CNN ? » Il a répondu « Oui » et a ajouté : « J’ai lu votre livre ». Le livre parle de la guerre du Kosovo. Puis il me dit : « Personne ne va nous dire où et quand on peut bombarder un pays, personne ! » Il poursuit : « Je pense l’appeler ‘coalition flottante’. Votre avis ? » J’ai répondu, « Monsieur, merci d’avoir lu mon livre, et… » Il m’a alors coupé en disant : « Merci. Je n’ai plus de temps à vous consacrer. » Vraiment ! Et alors que je descendais pour quitter le Pentagone, un officier de l’État-major m’appelle dans son bureau et me dit : « Je veux que vous sachiez que nous allons attaquer l’Irak. » J’ai demandé « Pourquoi ? » Il a répondu « Nous ne savons pas. » J’ai dit : « Avons-nous établi un lien entre Saddam Hussein et le 11/9 ? » Et il m’a répondu que non.

De retour au Pentagone, six semaines plus tard, j’ai revu le même officier et lui ai demandé « Est-il toujours prévu que nous attaquions l’Irak ? » Il a répondu «  Monsieur, vous savez, c’est bien pire que ça. » Il a pris un document sur son bureau et me dit : « J’ai reçu ce mémo du Secrétaire à la Défense … qui dit que nous allons attaquer et détruire les gouvernements dans 7 pays en 5 ans. Nous allons commencer par l’Irak, et puis nous irons en Syrie, au Liban, en Libye, Somalie, au Soudan et en Iran. » J’ai dit « 7 pays en 5 ans ! » Je lui ai demandé « est-ce un mémo top secret ? » Il me répondit « Oui, Monsieur ! » Je lui ai dit : « Alors, ne me le montrez pas. » Il allait le faire. « Sinon je vais en parler. » J’ai gardé cette information pour moi pendant longtemps, 6 ou 8 mois, j’étais tellement abasourdi que je ne parvenais pas à en parler, et je ne pouvais pas croire que c’était vrai, mais c’est bien ce qui s’est passé.

Ces gens ont pris le contrôle de la politique des États-Unis, et j’ai compris alors, je me suis souvenu d’une réunion que j’avais eue avec Paul Wolfowitz en 1991. En 2001, il était vice-Secrétaire à la Défense, mais en 1991, c’était le sous-secrétaire, soit le numéro 3 au Pentagone.  Il m’avait dit alors : « nous avons 5 ou 10 ans pour nettoyer tous ces régimes favorables à l’ex-Union soviétique, la Syrie, l’Iran, l’Irak, avant que la prochaine superpuissance n’émerge pour nous défier. » C’était une déclaration stupéfiante : l’armée servirait à déclencher des guerres et à faire tomber des gouvernements et non pas à empêcher les conflits. Nous allons envahir des pays. Mes pensées se bousculaient. J’ai mis ça de côté, c’était comme une pépite que vous conservez. Un groupe de gens a pris le contrôle du pays avec un coup d’État politique, Wolfowitz, Cheney, Rumsfeld… je pourrais nommer une demi-douzaine d’autres collaborateurs du Projet pour un Nouveau Siècle Américain (PNAC). Ils voulaient que le Moyen-Orient soit déstabilisé, qu’il soit chamboulé et placé sous notre contrôle. Tout cela nous ramène aux commentaires de 1991. En aviez-vous été informés ? Le plan a-t-il été annoncé publiquement ? Les sénateurs ou les députés ont-ils dénoncé ce plan ? Y a-t-il eu un débat public ? Absolument pas ! Et il n’y en a toujours pas ! Ils ont hâte d’en finir avec l’Irak pour pouvoir aller en Syrie. « Oh, nos légions vont y aller. »

Mais ce n’est pas pour ça que les Américains ont élu George W. Bush. En fait, ils ne l’ont pas vraiment élu. Ce n’est pas pour ça que beaucoup de gens… ce n’est pas pour ça qu’il avait fait campagne. Il avait fait campagne sur une politique étrangère humble. Nous avons eu la politique étrangère la plus arrogante de toute notre histoire. Il a fait campagne sur une absence d’intervention, et nous sommes en Afghanistan et en Irak. C’est stupéfiant !

Que vous soyez démocrate ou républicain, en tant qu’Américains, vous devez vous sentir concernés par la stratégie des Usa dans cette région. Quel est notre but ? Quelles sont nos motivations ? Pourquoi sommes-nous là-bas ? Pourquoi des Américains meurent-ils dans cette région ? C’est ça la vraie question .

Source :

http://arretsurinfo.ch/video-quand-le-general-wesley-clark-devoilait-le-plan-des-etats-unis-pour-envahir-7-pays/

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La France malade du sionisme

Publié le par Ahmed Miloud

Complot judéo-maçonnique
La France catholique menée par les Juifs et les Francs-maçons, désigne une collusion ou une alliance judéo-maçonnique (Achille Lemot pour Le Pèlerin, numéro du 31 août 1902).
La France catholique affrontant en duel un franc-maçon, avec les conseils d'un « parrain », sans doute un juif caricaturé, référence à une thématique judéo-maçonnique de domination du premier sur le second se trouvant ainsi instrumentalisé (Achille Lemot pour Le Pèlerin, 12 octobre 1902).
Révolution française : avant et après : dessin satirique de Caran d'Ache de 1898, durant l'affaire Dreyfus. Bien que l'Ancien Régime n'était pas idyllique, la situation a vu un surcroit d'oppression apparaître sous la forme d'un banquier, d'un franc-maçon et d'un juif se substituant au seul noble d'antan.

Comme on le voit ici, la main-mise des judéo-francs maçons sur la France ne date pas d'hier. Déjà en 1902, la presse attirait l'attention sur ce phénomène qui allait mener la France de l'égalité et de la fraternité à la laïcisation de son système politique , évacuant tout un pan de valeurs qui avaient fait sa grandeur dont son hospitalité, sa culture héritée des Lumières, la pudeur ,l'entente entre ses citoyens de toutes obédiences, etc...Beaucoup de livres et d'études ont été publiés à ce sujet(1), mais n'est aveugle que celui qui ne veut pas voir !

(1) https://dzmewordpress.wordpress.com/2017/11/08/1102/

Un mot sur la laïcité que seule la France a mise en place :

La laïcité est considérée par nombre d’intellectuels et sociologues comme une nouvelle religion .Elle est le contraire des religions dites monothéistes. En effet, elle prône la légitimité de ce qui est illicite, et interdit le licite comme  l'affaire du voile par exemple.

Le culte des plaisirs charnels est son sacerdoce, accentué par son consumérisme à outrance : liberté sexuelle à un âge précoce, homosexualité, mariages gays,pédophilie ,pornographie, féminisme , nudisme,atomisation de la famille, bâtardisation de la société (+60 % d’enfants sont nés hors mariage en France),effacement des repères traditionnels qui assuraient l’homogénéité des peuples,etc.… Le sionisme a réussi à implanter en France et ailleurs un modèle de société évacuant toute autre religion que le judaïsme, ce qui explique la pénalisation de l’antisémitisme .Voir site:

http://www.gouvernement.fr/tousuniscontrelahaine-ce-que-dit-la-loi-4046

"Pour la France,les sionistes et son engagement pour l’État d’Israël lui assuraient la promotion de ses intérêts vitaux tel que l’endiguement de la Ligue arabe. C'est ce point de vue qui constitua la genèse et la base des relations privilégiées qui se développèrent entre elle et Israël à la fin des années 1950 et au début des années 1960." (voir" Entre Paris et Jérusalem : La France, le sionisme et la création de l’État d’Israël, 1945-1948 ",un essai historique de Tsilla Hershco paru en 2000).

La France malade du sionisme
 
 
La France est un pays original, imprévisible, frondeur, volontiers révolutionnaire, et si gaullien, que l'Oligarchie a décidé de le casser, de le soumettre, de l'asservir. C'est chose faite depuis Sarkozy (que les médias ont été chargés de booster, après avoir promu puis discrédité S. Royal) et Hollande qui lui a succédé avec au Quai d'Orsay, le plus roué sayan qui soit, le sieur Fabius - vous savez, l'homme du sang contaminé passé maître dans l'art du mensonge depuis qu'il s'est présenté, ne riez pas, comme le socialiste le plus à gauche lors de la Primaire du PS.

Et désormais, la France est méconnaissable. Ses médias, complètement verrouillés et sionisés,  sont devenus des meRdias, et les journalistes, des PRESStitués ; et notre pays est désormais Lanterne Rouge de l'UE en matière d'information. Le Quai d'Orsay a été nettoyé de ses éléments gaulliens pour servir les guerres d'USraël (Anglo-Saxons et Israël), et même, comble de l'horreur, en prendre la tête (en armant les terroristes), avec tous les risques de représailles que cela fait courir à la France. La diversité n'existe plus, dans aucun domaine clé, tous les secteurs sont colonisés ou orchestrés par les agents d'Israël. L'image du pays s'en ressent : Nous sommes déconsidérés à l'étranger, méprisés, ridiculisés. Et même haïs ! Il suffit d'écouter chaque semaine les Infos en langue française sur ProRussia.TV, pour s'en convaincre. Notre pays est l'ombre de lui-même.
 
Tous les dirigeants français, sionistes ou pas, se croient obligés de faire allégeance au CRIF. Gare aux personnalités indépendantes, comme Raymond Barre, l'Abbé Pierre ou Dieudonné, ils sont traînés dans la boue s'ils sont critiques à l'égard de la vache sacrée de l'Occident, le voyou Israël !
 
On voit toujours les mêmes à la télévision, et si une personne, comme moi, est anti-sioniste, elle est interdite d'antenne. C'est la démocratie à la sauce sioniste ! La liberté d'expression se heurte toujours à la Police de la Pensée qui, en France, a fait allégeance à Tel-Aviv, bien que les religieux et les colons les plus fanatiques soient au pouvoir, prêts à mettre le monde à feu et à sang pour assouvir leur soif de domination à l'échelle de la planète :Un peuple élu, une race supérieure, la domination du monde, l'extermination des goys ou leur mise en esclavage (c'est justement le Nouvel Ordre Mondial, inspiré par leTalmud). Au nom de quoi le sinistre Fabius se fait-il partout l'avocat de toutes les guerres d'Usraël au Moyen-Orient, en Afrique, et même contre l'Iran, au risque d'une conflagration planétaire - entraînant contre son gré la France dans sa folie criminelle ciblant tous les Etats refusant l'hégémonie impériale.
 
Tous les postes, en France, doivent revenir aux membres de la communauté juive ne représentant pourtant même pas 1% de la population.
 
 
Encore quelques exemples ? Les leitmotiv de la France sont  l'antisémitisme,  la Shoah, etc, à toutes les sauces, à tel point que la mort, hier, de l'ancien SS, nous a valu dans les médias un déluge de rappels sur l'antisémitisme. Ou bien Claude Askolovitch, pourtant juif, s'est vu interdit d'entrée au Salon du Livre, parce qu'il a écrit "Nos mal-aimés" (sur les "Musulmans dont la France ne veut pas"). Cela va jusque là !
 
Chantal Dupille (pseudo Eva R-sistons)
 
Laurent Fabius, étrange ministre des Affaires étrangères
 « L’antiaméricanisme est un sentiment fascisant qui, de fait, se trouve en sympathie avec le "fascisme musulman" propagé par les islamistes » Alexandre Adler, "l’Elisabeth Tessier" de la politique, dans   (J’ai vu finir le monde ancien, Grasset)
Peu diplomate, se prenant pour un chef de guerre, manœuvrant un président qu'il a toujours méprisé. Il ne cachait pas son mépris profond pour Hollande qu'il avait, entre autres quolibets, surnommé : "fraise des bois".  S'érigeant en chef de gouvernement bis, mettant la politique française au service des États-Unis et d'Israël, Laurent Fabius semble être un bien étrange ministre des Affaires étrangères.
Après avoir entraîné la France dans la guerre malienne, Fabius fera tout pour ajouter une guerre syrienne, traitant le président Bachar Al-Assad de tous les noms et œuvrant pour fournir aux terroristes islamistes des armes qui, soyons-en sûrs, se retourneront un jour contre la France. Fabius le sait plus que quiconque.
En septembre 2011, la Fondation France Israël organisait un dîner-débat au sein du Ministère des Affaires étrangères sur le thème « France- Israël : quelles sont vos relations ? ». En maîtresse de cérémonie Nicole Guedj, ex-secrétaire d’État dans le gouvernement Raffarin, membre du bureau politique de l’UMP et conseillère municipale à Paris. Co-fondatrice de l’Union des patrons juifs de France, cette avocate au barreau de Paris s’était fait remarquer en 2005 pour sa préférence assumée d’une alimentation casher lors de ses mandats exercés au sein du gouvernement : « Ce qui n’est pas facile, dans ma vie de ministre, ce sont les repas. Je mange casher ; dans mon cabinet, tout le monde s’est mis au pas, un traiteur casher nous livre tous les repas. »
Alors qu’elle animait sa soirée dans les salons du ministère, Nicole Guedj n’hésita pas à distiller sa haine anti-arabe (la soirée s’y prêtait bien), et à faire connaître sa conviction intime -curieusement passée sous silence par les journalistes alors présents- selon laquelle l’institution serait une « maison pro-arabe, sûrement bourrée d’Arabes déguisés et dans laquelle le dernier snobisme était d’être arabisant et de parler arabe !».
 
En 1991, Fabius appelle à la destruction de l’Irak
« Si la communauté internationale parvient à faire triompher le droit au Koweït, elle pourra parvenir à l'imposer partout. Il ne saurait pas plus d'agir, de mourir pour le Koweït aujourd'hui que pour Dantzig hier. » L.Fabius, le 16 janvier 1991 à l'Assemblée nationale lors de l'agression menée à l'encontre de l'Irak.
Nous en connaissons le résultat : 13 ans d'embargo féroce contre la population civile irakienne, suivis d'une agression sanguinaire, d’une invasion criminelle et des centaines de milliers de victimes civiles, 4 millions de réfugiés, un pays détruit, un gouvernement de gangsters à Bagdad imposé par les USA, un Irak qui croule sous le joug de l'obscurantisme des barbus enturbannés, des arabes chrétiens pourchassés et leurs églises incendiées. 
 
Un courageux journaliste pose à Laurent Fabius « la question qui tue » !
 
Non seulement Laurent Fabius persiste dans son mensonge au sujet des gaz chimiques, mais il en rajoute. Il affirme que l’ONU avait dit que le massacre pouvait être attribué aux responsables syriens. Ce qui est complètement faux, pour la bonne et simple raison que la mission de l’ONU n’était pas de chercher des coupables mais d’établir la réalité de l’utilisation des armes chimiques.
Il affirme également que Bachar Al Assad avait nié posséder des armes chimiques deux jours avant (et il insiste : deux jours avant !). Comment peut-il alors expliquer tout le cinéma qu’ils avaient fait, lui et ses copains, après la déclaration du gouvernement syrien quelques mois plus tôt, selon laquelle la Syrie n’utiliserait ses armes chimiques que contre une agression extérieure ?
Il va même jusqu’à affirmer que Bachar Al Assad avait reconnu avoir utilisé les armes chimiques. Mais alors, M. Fabius, pourquoi avoir demandé une enquête pour incriminer le président syrien, puisqu’il avoue tout ?
Pour sortir des mensonges aussi éhontés, c’est que M. Fabius était sacrément déstabilisé. Il est vrai qu’il ne s’attendait pas à ce qu’un journaliste français le mouche ainsi. Bravo Jonathan Moadab.

Il est des scènes devenues si rares qu’on avait fini par croire qu’on ne les reverrait plus jamais.
En janvier dernier, un rapport rendu par le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), sous la direction de l’ex-inspecteur des Nations unies Richard Lloyd, concluait que, selon toute vraisemblance, les attaques au gaz sarin sur la population syrienne du mois d’août dernier, contrairement à la version officielle (formule qui fait florès par les temps qui courent), ne pouvaient pas avoir été le fait des forces de Bachar-el-Assad. Le rapport se fondait sur des calculs très précis de balistique à partir des photos et des débris des roquettes utilisées, comparés à la disposition des forces sur le terrain. Une conclusion qui rejoignait la thèse du grand journaliste américain Seymour Hersh (prix Pulitzer 1970), celle-ci fondée sur les confidences, ou plutôt les aveux glanés auprès des services secrets de divers pays et publiée au Royaume-Uni un mois auparavant dans laLondon Review of Books.
Bien entendu, et comment s’en étonner, la presse française n’en a pas dit un seul mot… Ne parlons même pas des journaux télévisés.
Le 4 février dernier, l’ESSEC avait invité Laurent Fabius pour parler de la situation en Syrie lorsqu’un jeune homme se présentant comme journaliste fit allusion audit rapport et osa poser « la question qui tue » : « Monsieur Fabius, devant cette assemblée, pouvez-vous reconnaître que vous vous êtes trompé et présenter vos excuses ? » Stupeur et murmures puis, en guise de réponse, petit sourire en coin, gros mensonge et langue de bois, sauce Quai d’Orsay, s’il vous plaît.
http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/courageux-journaliste-pose-laurent-fabius-la-question-qui-tue,49772
Amour France-Israël
Un gouvernement français pro sioniste
Des ministères importants sont aux mains de la pieuvre sioniste :
  • Vincent Peillon , Ministre de l’Éducation, succédant ainsi à son coreligionnaire Jean Zay. Dans le JDD on peut lire : “En 2009, il avait célébré la Bar-Mitsva de son fils Elie à la synagogue de la Place des Vosges à Paris. Pour la circonstance, Vincent PEILLON, qui a épousé en seconde noces la journaliste Nathalie Bensahel, avait mis les tefillines et était monté à la Torah“. Pour ce ministre, les classes préparatoires aux Grandes écoles doivent  disparaitre. Il répondait il y a peu à JJ BOURDIN : « C'est le conservatisme français. (...) Je suis pour la suppression des grandes écoles ». Pour y parvenir deux offensives sont lancées. La première a pour objectif de tarir le recrutement et de casser la motivation des profs. Une deuxième offensive vise les écoles de commerce via la réforme de la taxe d’apprentissage. Le risque est de voir les élus régionaux orienter les financements vers les formations de faible niveau de qualifications et privilégier les besoins de compétences de leur territoire, au détriment des formations du supérieur à vocation nationale ou internationale. En visant le nivellement de la France par le bas, Vincent Peillon participe, comme Fabius et les autres, au même travail de sape.
  •  Laurent Fabius, ministre des Affaires Étrangères. Wikipédia écrit : “Laurent Fabius est le fils d’André Fabius (1908-1984), antiquaire, d’une famille de religion juive, d’origine ashkénaze, et de Louise Mortimer (1911-2010), américaine”.
  • En charge de l’économie française, Pierre Moscovici, un ancien proche de DSK, dont les frasques sexuelles ont durablement dominé les médias.
  • Le Ministère de la police (Intérieur) va à l’ultra-sioniste Manuel Valls, qui a déclaré : “Ma famille est profondément liée à Vladimir Yankélévitch… par ma femme je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël”.
  •  Le président du parlement français Claude Bartolone est un juif tunisien. Il a invité la milice raciste d’extrême-droite sioniste la LDJ (Ligue de Défense Juive) au parlement.  On se rappelle comment la LDJ hue l’hymne français et préfère chanter l’hymne israélien. Elle professe un discours de haine et de violence en toute impunité. Ce mouvement est classé par le FBI comme étant un mouvement terroriste, mais pas en France!   
Le classement JSSNews des personnalités sionistes francophones 2013 !
Sur toute la durée des opérations de vote, nous avons comptabilisé 22.003 votes.
 
Le grand vainqueur de ce concours, qui devient donc la personnalité sioniste francophone de l’année 2013 est: Le Hacker du site internet de Dieudonné. Il a obtenu un total de 804 votes, juste assez pour passer devant l’essayiste et géopolitologue Guy Millière (781 votes). Le troisième est également la première personnalité franco-israélienne de ce classement, il s’agit de Jonathan-Simon Sellem, le fondateur de JSSNews et personnalité politique (706 votes).
 
Parmi les grandes surprises de ce sondage, la présence en 4ème position de l’artiste français Doc Gynéco. Sa présence dans le classement s’explique, selon plusieurs électeurs interrogés par JSSNews, par « son amitié envers Israël, son courage politique, et ses apparitions diverses en compagnie de jeunes juifs et de rabbins. » Doc Dynéco est donc la 4ème personnalité sioniste de l’année 2013 avec 667 voix. Il devance l’avocat Gilles-William Goldnadel (591 votes) et Philippe Karsenty (580 voix).
Voici le classement complet:
Personnalités 4 à 121. Le Hacker de la Dieudosphère – 804
2. Guy Millière – 781
3. Jonathan-Simon Sellem – 706
4. Doc Gynéco – 667
5. Gilles William Goldnadel – 591
6. Philippe Karsenty – 580
7. Véronique Genest – 458
8. Alain Finkielkraut – 457
9. Enrico Macias – 450
10. Eric Zemmour – 445
11. Jean-Patric Grunberg – 431
12. Meyer Habib – 425
13. Pierre-André Taguieff – 400
14. Sammy Ghozlan – 395
15. Clément Weill-Reynal – 390
16. Arno Klarseld – 388
16. Yvan Rioufol – 388
18. Shmuel Trigano – 382
19. Cyril Hanouna – 374
20. Dominique Strauss-Kahn – 373

21. Alexandre Adler – 368
21. Jacques Kupfer – 368
23. Frédéric Encel – 367
24. Serge Klarsfeld – 365
25. Rabbin Joseph Sittruk – 361
26. Jean-Marc Moskowicz – 359
26. Souhail Ftouh – 359
28. Nicolas Sarkozy – 357
28. Bernard-Henry Lévy – 357
30. Yvan Attal – 355
31. Claude Goasguen – 353
31. Patrick Drahi – 353
33. Nina – 351
34. Elysabeth Lévy – 350
35. Simone Veil – 349
35. Roger Cukierman – 349
37. Gil Taïeb – 343
38. Jean-Pierre Bensimon – 339
39. Timothée Larribau – 332
40. Richard Prasquier – 328
41 Arthur – 327
42. Francky Perez – 326
43. Hannah – 323
44. Eric Raoult – 322
45. Michel Boujenah – 321
46. Roger Pinto – 315
46. Pierre Jourde – 315
48. Pierre Moscovici – 314
48. Danilette – 314
50. Michel Correard – 313
51. Jacques Attali – 312
52. Jérémy Sebbane – 310
53. Gladys Tibi – 310
54. Julien Dray – 308
55. Olivier – 307
56. Maurice Lévy – 306
57. Gad Elmaleh – 297
58. Eli Semoun – 291
59. Patrick Bruel – 283
60. Ruth Elkrief – 212

Source :

http://numidia-liberum.blogspot.com/2013/11/la-france-malade-du-sionisme.html?m=1

Pleurnicherie, mensonges, inversion accusatoire et chutzpah furent au menu de ce rassemblement sioniste qui bénéficia d’une haute protection de la police. Les discours -souvent hystériques- de Roger Cukierman (président du CRIF), Aliza Bin-Noun (ambassadrice d’Israël), Sammy Ghozlan, Bernard-Henri Lévy (prétendu philosophe) et Sacha Reingewirtz (président de l’UEJF) en attestent. Cette caste judéo-sioniste est bel et bien le vrai pouvoir de la république française.

Remarquons au passage le soutien pitoyable de l’écrivain Yann Moix à cette mascarade. Rappelons enfin que le terrorisme dont il est question a été créé puis soutenu par leurs co-religionnaires depuis les États-Unis d’Amérique.

 

 

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France,patrie de l'islamophobie et du racisme

Publié le par Ahmed Miloud

" Nos mal-aimés ", livre sur l'islamophobie en France

Auteur : Claude Askolovitch

 

Nos mal-aimés: ces musulmans dont la France ne veut pas
Couverture
Grasset, 2013 - 280 pages

C'est l'histoire d'un journaliste vaguement connu et qui en a vu d'autres, qui se retrouve chomeur pour avoir defendu la viande halal. Il decide d'en faire un livre, pour comprendre ce qui nous arrive, dans ce pays ou Madame Le Pen est proclamee normale et ou des socialistes veulent bannir les puericultrices voilees.
C'est l'histoire de ces musulmans de France, que l'on n'aime pas avec les meilleures intentions du monde, et qu'on oblige a se fondre ou a se cacher, a mentir sur eux-memes ou a perir socialement.
C'est l'histoire d'une banquiere qui prie en cachette dans un placard a balais, d'une etudiante qui retire son voile pour decrocher un stage, d'un salafiste qui conduit des bus et visite Disneyland, d'un medecin qui venge sa mere universitaire qui n'a jamais pu travailler - parce que la Republique ne voulait pas de son voile. Et celle d'un ecolo qui aurait pu devenir ministre en Tunisie islamiste, d'un rappeur marie a 15 ans devant monsieur l'Imam, d'un footballeur chaste par amour de Dieu, et d'un predicateur frere musulman qui cite Camus et ecrit des poemes.
Ce sont des Francais raleurs qui mangent du tournedos halal et trouvent parfois bien des raisons au Hamas - car rien n'est simple, que croyez-vous?
C'est l'histoire d'un pays, le notre, qui traite mal une partie de lui-meme, qui se ment sur la Republique et la laicite quand il pietine les gens et rate ce qu'il devient: une France metisse et aussi musulmane, instable et complexe, une France riche, si elle osait, si elle arretait de trembler et de se complaire dans son declin.

Lien pour télécharger le livre en PDF ou le lire en ligne :

http://ebookbit.com/book?k=Nos+mals-aim%C3%A9s%3A+Ces+musulmans+dont+la+France+ne+veut+pas+-+document&isbn=978-2246801894&lang=fr&source=firebaseapp.com#pdf

 

 

 

 

 

 

Voir vidéo de l'interview de l'auteur par France 24   :

   http://www.dailymotion.com/video/x15fnar

Voyons ce que dit Jacques Chirac :

« Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugaistravaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs […] Comment voulez-vous que le travailleur français qui habite à la Goutte-d'or où je me promenais avec Alain Juppé il y a trois ou quatre jours, qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! [applaudissements nourris] Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur [rires nourris], eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela. Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s'il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne paient pas d'impôt ! [...] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu'il y a un problème de l'immigration, et que si l'on ne le traite pas et, les socialistes étant ce qu'ils sont, ils ne le traiteront que sous la pression de l'opinion publique, les choses empireront au profit de ceux qui sont les plus extrémistes. […] [Au sujet des épiciers de proximité] La plupart de ces gens-là sont des gens qui travaillent, des braves gens ; on est bien content de les avoir. Si on n'avait pas l'épicier kabyle au coin de la rue, ouvert de 7 heures du matin à minuit, combien de fois on n'aurait rien à bouffer le soir ? »(Allocution de Jacques Chirac du 19/06/1991 au cours d'un débat devant le RPR, rapporté par le journal Le Monde du 21/06/1991).

"Le racisme est scientifiquement stupide. Le fait de naître dans une famille ou un pays est uniquement lié au hasard et déconnecté de tout mérite personnel. Comme la beauté." (Weber)

Le racisme et l'islamophobie tirent leurs origines de la colonisation française des pays musulmans, notamment l'Algérie, comme le souligne l'article suivant .Il suffit de lire des citations racistes et islamophobes de certaines élites françaises, dont celle considéré le plus "illustre" des français, Charles de Gaulle:

"Pour moi j’ai, de tous temps, mais aujourd’hui plus que jamais, ressenti ce qu’ont en commun les nations qui la peuplent [l'Europe]. Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d’innombrables relations de pensée, d’art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu’elles en viennent à former un tout, ayant au milieu du monde son caractère et son organisation."Mémoires d'espoir : 1, Le Renouveau, 1958-1962, Charles de Gaulle, éd. Plon, 1970, p. 181-182

Cela fait plus de vingt ans que cette citation est reprise par l'extrême droite, soulignent Les Inrocks. En 2009, le Front national l'avait même utilisée sur des affiches lors d'une campagne sur l'identité nationale. Or il ne s'agit pas d'une déclaration publique du chef de la France libre. Francetv info fait le point.

Des propos rapportés, mais jamais écrits par le général

"La France est un pays de race blanche" : cette phrase fait partie des citations attribuées à Charles de Gaulle par Alain Peyrefitte, ancien ministre de l'Education nationale du général, dans son ouvrage C'était De Gaulle, rappelle L'Obs

De la guerre d'Algérie à l'islamophobie, histoire d’un racisme à la française

Anadolu s’est plongé au cœur de l’histoire de l’immigration française pour comprendre les enjeux, les mutations et les symptômes de ce racisme envers les populations immigrées, avec pour principales cibles, les citoyens de confession musulmane.

Le racisme en France a évolué au fil des décennies. Anadolu s’est plongé au cœur de l’histoire de l’immigration française pour comprendre les enjeux, les mutations et les symptômes de ce racisme envers les populations immigrées, avec pour principales cibles, les citoyens de confessions musulmane.

La guerre d’Algérie : une plaie jamais refermée 

Selon les sources officielles, en 1954, date du début de la guerre d’Algérie, la France compte 211.000 Algériens en métropole. En 1962, ils seront près de 350.000. Dans ce contexte si particulier, où la guerre pour l’indépendance fait des milliers de victimes sur le sol algérien, la France met en place une véritable répression sur son territoire pour tenter de museler les musulmans qui auraient des revendications.

A l’image de cette haine viscérale des militants indépendantistes, la police française, sous les ordres du préfet Maurice Papon, sera responsable du « massacre du 17 octobre 1961 ». Ce soir-là, des centaines d’Algériens, qui manifestaient contre un couvre-feu leur interdisant de sortir le soir, seront littéralement torturés, frappés à mort et des dizaines d’entre eux, jetés dans la Seine.

La France finira par perdre la guerre d’Algérie et rapatriera les pieds-noirs en métropole. Près de 70.000 harkis, ayant eux-aussi la nationalité française, ont également été accueillis en France. Ces supplétifs de l’armée qui se sont battus pour que l’Algérie demeure française, se sont ensuite retrouvés abandonnés, dans des camps, livrés à eux-mêmes, sans aucune reconnaissance ni statut.

Avec cette arrivée massive de « Français musulmans », les déclarations racistes se multiplient, légitimant les discriminations à l’encontre des Algériens. A titre d’exemple, dans un ouvrage consacré à l’histoire des harkis, l’écrivain et journaliste Pierre Daum, rapporte une phrase cinglante du Général De Gaulle « harkis ou pas harkis, ce sont des musulmans et la France, qui est un pays chrétien, n’est pas faite pour accueillir des musulmans », laissant présager le pire.

A partir de 1973 : une décennie charnière dans l’explosion du racisme

Fin 1972, la France met en application la circulaire Fontanet. Cette directive indique que les emplois sur le territoire, ne sont réservés qu’aux Français et étrangers en situation régulière, et calque la durée de la carte de séjour, sur la durée de validité des cartes de travail des étrangers.

Un mouvement de protestation se mettra en place progressivement et le 12 juin 1973, à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, des immigrés algériens et portugais, décident de manifester pour le « droit à être en situation régulière et obtenir une carte de séjour ».

Le maire de la ville, Hervé De Montmichel, fera asperger les manifestants avec des lances à incendie, conduisant à une véritable ratonnade. Assumant complètement son geste, il déclarera par la suite « Les arabes se comportent dans la ville comme en terrain conquis. Ces gens-là sont différents de nous, ils vivent la nuit, c’est très pénible d’être envahis par eux ». A l’époque, le journal le Nouvel Obs, met en lumière un « triangle brun du racisme » entre Cannes, Grasse et Nice, orchestré par le député maire de Nice, Jacques Médecin.

La situation géographique de ces faits de racisme et de discrimination, n’est pas anodine. Le sud de la France a accueilli la majorité des pieds-noirs et des harkis rapatriés d’Algérie. Comme le rappelle l’historien Yvan Gastaut dans un rapport sur « la flambée du racisme de 1973 », la rancœur liée à la guerre d’Algérie a parfois fait que « dans le midi, le conflit a eu tendance à se rejouer en d’autres temps et d’autres lieux », précisant même que « les Algériens spécialement visés furent considérés comme les envahisseurs qui poursuivent leur conquête de la France ».

Le collectif « cases rebelles » a publié fin 2016, un ouvrage qui recense les crimes policiers, symptomatiques d’un réel racisme d’Etat. Ainsi, au fil des pages, on peut voir défiler le portrait de Mohamed Diab, tué en novembre 1972 par un policier qui lui criait « oui, je te tue sale race ! » avant de tirer, ou encore l’assassinat à Marseille, le 18 octobre 1980, de Lahouari Ben Mohamed, ce jeune de 17 ans, abattu sans aucune raison par un CRS qui venait de lui dire « je ne sais pas si c’est le froid, mais j’ai la gâchette facile ce soir ». Il y en aura d’autres, des dizaines, et de très minces, voire d’inexistantes condamnations. 

1983 : « La marche pour l’égalité et contre le racisme » redonne de l’espoir

En 1983, Marseille est de nouveau le théâtre du meurtre raciste d’un enfant de 13 ans. Une poignée de militants lyonnais et marseillais, décide de rallier le quartier de la Busserine où Lahouari Ben Mohamed avait été tué trois ans plus tôt. Le 15 octobre 1983, ils seront 32 à partir pour une « marche » nationale qui atteindra Paris le 6 décembre avec plus de 100.000 personnes.

Les marcheurs seront reçus à l’Elysée par le président de la République François Mitterand. Cette initiative donnera beaucoup d’espoirs aux jeunes qui dénoncent le racisme et les discriminations dont ils sont quotidiennement victimes. Face à l’ampleur du mouvement, la classe politique française est forcée à réagir.

Le Parti Socialiste au pouvoir, parachutera la création d’une association « SOS Racisme » et très vite, les militants à l’initiative de la désormais célèbre « marche des beurs » se rendent compte que cette structure tente de museler leur parole en s’appropriant ce combat qui est le leur.

La liste des crimes racistes, continue elle, de s’allonger: Laïd Khanfar, tué par un douanier, Abdel Benyahia, tué par un policier, feront partie de ceux que l’on appelle tragiquement « la génération Malik Oussekine ». Le jeune étudiant avait été tué par la police française à coups de matraque pour avoir participé à une manifestation étudiante. Malik Oussekine sera considéré par l’Etat français comme « le mort de trop ». Le ministre Devaquet sera contraint de démissionner, le peloton des voltigeurs à l’origine du meurtre de Malik sera dissout et la France tentera désespérément de redorer son blason.

L’islamophobie, symbole du racisme encore ancré dans les mentalités

Après les épisodes racistes des années 80, l’Etat français met un place une politique « d’intégration », tente de faire bonne figure en criminalisant les discriminations. Mais très vite, les habitudes reprennent avec un angle légèrement différent.

Le racisme anti-arabe faisant mauvais effet, l’attention des médias et de l’opinion publique se focalise, à partir des années 90, sur la communauté musulmane, de plus en plus visible. Dès 1989, on assiste à la première affaire islamophobe dans l’hexagone « l’affaire de Creil ».

Trois élèves d’un collège de l'Oise, se voient signifier par leur directrice, qu’elles ne peuvent plus assister aux cours à cause de leurs foulards. C’est un tollé dans le pays, et le ministre de l’éducation nationale déclare que « l’école est faite pour accueillir les enfants et pas pour les exclure ». Les élèves seront finalement réintégrées quelques jours après leur exclusion mais ce ne sera que le début d’une longue série d’interdits.

En 2004, l’Assemblée Nationale votera une loi interdisant formellement le port de signes religieux jusqu’au lycée. C’est évidemment le port du voile islamique qui est visé et le gouvernement feindra de s’étonner de la fuite de certains élèves vers des lycées musulmans.

Août 2016, dans le sud de la France, la majorité des villes de la Côte d’Azur, prennent des arrêtés municipaux pour interdire le port « de tenues non laïques sur les plages » de leurs communes. Les maires à l’initiatives de ces arrêtés expliqueront qu’ils ne visent que les burkinis sur les plages, mais dans la réalité des faits, ce sont 14 jeunes femmes qui ont été verbalisées dont 12 pour le port d’un simple foulard.

Les arrêtés seront « cassés » par le Conseil d’Etat le 26 août, considérant qu’ils « constituent une atteinte grave et illégale à la liberté de culte ». AA

Source :

http://www.trt.net.tr/francais/europe/2017/10/30/de-la-guerre-d-algerie-a-l-islamophobie-histoire-d-un-racisme-a-la-francaise-837003

1991

Chirac et l'immigration : "Le bruit et l'odeur"

Immigration : phrase polémique de Jacques CHIRAC lors d'une fin de banquet à Orléans ("le bruit et les odeurs"). Extrait du discours (images TF1)

 

 

Sur l'islam, l'islamisme et le djihadisme

Citations d'Alain de Benoist,philosophe français

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Le terroriste moderne est le lointain descendant du combattant irrégulier des guerres de partisans.La différence est qu’il vise désormais des cibles indistinctes et qu’il agit à l’échelle mondiale, ce qui veut dire qu’il s’est « déterritorialisé ». Le terrorisme global est à l’image de notre temps : trasnational, fluide, organisé en réseaux. [...] Les victimes des bombes ne sont jamais la cible principale du terrorisme. Celui-ci vise avant tout les gouvernements et les opinions publiques. Les victimes immédiates ne sont pas des fins en soi, mais des moyens pour faire pression et frapper les esprits. Les médias, contraints de faire leurs gros titres sur l’événement, en sont le relais principal et, objectivement, les auxiliaires majeurs. [...] En outre, même s’il existe un lien entre eux, ce serait une grave erreur de confondre l’islam avec l’islamisme et l’islamisme avec le terrorisme. Il importe surtout de comprendre que, si les terroristes commettent des actes criminels, ce ne sont ni des « fous », ni des « criminels de droit commun », ni même des « fanatiques » dénués de toute rationalité. Leurs actes sont d’abord des actes politiques. Ils sont la conséquence de situations politiques concrètes.

  • « Les attentats de Londres », Alain de Benoist, VoxNr, 13 juillet 2005 .

 

Les mêmes qui trouvent tout-à-fait normal que des caricatures antimusulmanes paraissent dans un "pays libre" accepteraient-ils de la même façon la publication de caricatures antijuives ? Ceux qui rient de voir représenté Mohamet dans des postures équivoques ou grotesques admettraient-ils avec la même facilité la diffusion mondiale d'images pornographiques d'Anne Frank ? Diraient-ils qu'il ne s'agit après tout que de caricatures, en laissant entendre que ceux qui s'en offusquent sont exagérément " susceptibles " ? On sait bien que non. Il y a dans les pays européens des lois qui sanctionnent l'antisémitisme, mais il n'y en a aucune qui sanctionne l'islamophobie. Pour nombre de musulmans, il y a là deux poids et deux mesures..

  • Alain de Benoist, Éléments, nº 120, 2006, p. 7

 

Mettre dans le même sac les problèmes de l’immigration, de l’islam, de l’islamisme et du djihadisme est vraiment la marque de fabrique des esprits paresseux.

  • « Alain de Benoist : Les reniements du PC ne m’inspirent que du dégoût… », Alain de Benoist, Boulevard Voltaire, 3 mars 2013.

 

Les islamologues de comptoir, qui traitent de l’islam comme d’un tout homogène et unitaire, citent (de seconde main) les sourates du Coran comme d’autres « experts » citent les Protocoles des Sages de Sion, et dénoncent leurs contradicteurs comme des « islamo-fellateurs », « lécheurs de babouche » et « dhimmis » en puissance, rentrent dans cette catégorie, qui relève moins de la politique que du trouble obsessionnel compulsif.

  • « Alain de Benoist : Phobies en tout genre et points Godwin : l’État se défend comme il peut… », Alain de Benoist, Boulevard Voltaire, 3 mars 2014.

 

Les djihadistes (ou les lanceurs de fatwas) sont aussi représentatifs de l’islam que le Ku Klux Klan est représentatif de la chrétienté. Au demeurant, ce ne sont pas les djihadistes, mais les Occidentaux qui ont les premiers agité le spectre du « clash des civilisations » après s’être employés à déstabiliser tout le Proche-Orient et à éliminer tous les chefs d’État arabo-musulmans qui, de Saddam Hussein à Kadhafi, avaient érigé des barrages contre l’islamisme radical. La nécessité de lutter contre les conséquences immédiates ne doit pas faire oublier la réflexion sur les causes premières.

  • « Charlie Hebdo, libéral-libertaire, était devenu l’un des organes de l’idéologie dominante », Alain de Benoist, Boulevard Voltaire, 9 janvier 2015.

 

Les djihadistes assurent qu’ils représentent le « véritable islam », les islamophobes leur donnent raison en disant qu’il n’y a pas de différence entre l’islam et l’islamisme. Que les premiers commettent des attentats alors que les seconds verraient plutôt sans déplaisir se multiplier les pogroms contre ceux qui « rejettent le mode de vie occidental » (le sympathique mode de vie mondialisé de la consommation soumise) n’y change rien. Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical.

  • « Alain de Benoist : Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical », Alain de Benoist, Boulevard Voltaire, 18 janvier 2015 .

 

Nous faisons la guerre chez eux, ils font la guerre chez nous. C’est aussi simple que cela.

  • « Alain de Benoist : Nous faisons la guerre chez eux, ils font la guerre chez nous », Alain de Benoist, Boulevard Voltaire, 29 novembre 2015.

 

Le « choc des civilisations » n’est qu’une formule dans laquelle chacun met ce qu’il veut. La principale faiblesse des explications « culturalistes » des conflits est de faire l’impasse sur les logiques politiques qui conduisent à ces conflits, et aussi de faire oublier que l’immense majorité des conflits ont toujours eu lieu (et continuent d’avoir lieu) au sein d’une même civilisation.

  • « Alain de Benoist : Djihadisme et choc des civilisations ? Une formule fourre-tout », Alain de Benoist, Metamag, 15 avril 2016.
PROPOS RACISTES DE MACRON SUR L’AFRIQUE : LETTRE OUVERTE À EMMANUEL MACRON PAR UN ANCIEN DE SES CAMARADES À L’ENA.
 

Mon cher Emmanuel, J’ai appris avec consternation dans les médias les propos désobligeants, empreints de mépris, de sarcasme et de racisme, que tu as prononcés à l’égard de mon continent. Dois-je te rappeler que lorsque tu sollicitais le suffrage de ton peuple, tu as qualifié le colonialisme de « crime contre l’humanité » lors d’un séjour en Algérie. Certainement dans l’objectif de rallier l’électorat français d’origine maghrébine et africaine. Quoique, entre les deux tours, sachant pertinemment que tu serais élu, tu t’es ravisé en parlant de « crime contre l’humain ». Il me souvient également que tu mettais en avant le choix de l’Ambassade de France au Nigéria comme lieu de stage lors de tes études à l’Ena, comme pour faire croire à cet électorat que tu souhaitais le connaitre, bien avant d’aspirer à la Magistrature suprême.

Cependant, à peine élu, et surtout depuis que tu dînes régulièrement avec le nabot qui nous avait insultés à Dakar, tu es devenu moqueur et véhément à notre égard. Il y’a encore quelques semaines tu te moquais de nos frères comoriens, dont la Présidence de la République a qualifié ton écart de langage sur les Kwassa-kwassa « d’inconsidéré (…) et à mettre sur le compte de (ta) jeunesse ». Tes excuses sont d’ailleurs toujours attendues. Aujourd’hui tu expliques à la face du monde, en plein sommet du G20, que le sous-développement de l’Afrique est « civilisationnel ». Que c’est parce que nous sommes « des cultivateurs de chanvre indien ; des guerriers belliqueux, corrompus, incompétents et inaptes à la démocratie … des trafiquants d’êtres humains et de biens culturels … et des fornicateurs invétérés, au point d’avoir entre 7 et 9 enfants par femme… » Mais tu as oublié de te poser les bonnes questions, comme celles de savoir qui sont les plus grands consommateurs de chanvre indien, fabricants d’armes, trafiquants en tout genre, esclavagistes, corrupteurs et exploiteurs ? Mon cher Emmanuel, Si le cannabis a d’abord été qualifié de chanvre « indien » et pas « africain », c’est bien qu’il a commencé à être cultivé quelque part, là-bas en Asie. Etant donné que mes ancêtres n’étaient pas de grands navigateurs, on peut subodorer que ce sont les tiens qui l’ont importé sur notre continent. L’histoire nous raconte même que l’opium, son cousin germain, a été implanté en Chine par ta cousine la Grande Bretagne pour fragiliser ce peuple. Tu as bien dit « guerriers belliqueux, corrompus, incompétents et inaptes à la démocratie », dois-je te rappeler que tes aïeux ont instrumentalisé et armé les guerres les plus sanglantes sur mon continent et favorisé la plupart des coups d’état violents.

Qui finance les groupes terroristes, dont AQMI, BOKO HARAM et le MUJAO ? Qui a tué Khadafi, qui était l’ultime rempart de notre sécurité et le moteur de notre développement ? Qui a ourdi l’assassinat des héros de la lutte pour l’indépendance (Um et consorts) et des présidents en exercice (Olympio, Boganda, Tombalbaye, Ngouabi, Sankara, Ntaryamira, Habyarimana, etc.), qui souhaitaient simplement s’affranchir de l’hégémonie de l’Etat français ? Qui a fait partir certains chefs d’Etat du pouvoir, à l’instar des présidents Gbagbo et Lissouba, qui gênaient les intérêts de l’Etat français ? Qui soutient les régimes africains les plus incompétents et dictatoriaux, depuis les années d’indépendance ? Qui, par des accords de défense léonins, a fait main basse sur nos matières premières ? Qui nous rendra les mallettes d’argent qui ont circulé dans les réseaux françafricains ? Pourtant, pour avoir été scolarisé avec des africains, qui sont d’ailleurs membres de ton mouvement En marche, tu es censé connaitre la qualité des hommes de ce continent. Tu nous as qualifiés de « trafiquant d’êtres humains et de biens culturels », j’aimerai que tu me dises le fonds de ta pensée, concernant l’esclavage du peuple noir pendant plus de trois siècles, la colonisation qui a duré près d’un siècle et le néocolonialisme et le paternalisme qui perdurent.

Mes ancêtres n’ont aucun mémorial en France, pas même une stèle ! Alors qu’ils se sont battus pour les idéaux d’égalité et de fraternité que tu foules au pied par tes propos. D’où proviennent les reliques africaines précieusement conservées au Musée du Louvres et dans les musées français, qui en font le rayonnement ? Le comble, c’est quand je t’ai entendu dire que les milliards d’euros que vous déversez chez nous ne changeront rien à notre condition, tant que nos femmes continueront d’avoir entre 7 et 9 Enfants. Cher Emmanuel, pour le coup tes statisticiens se sont fourvoyés car, le taux de fécondité en Afrique s’élevait à 4,7 enfants par femme en 2016. Même en 1950, il était de 6,5 enfants par femme. Ce rappel étant fait, permets-moi de faire deux commentaires à ce sujet. Le premier sur le volume de l’aide internationale et ensuite sur la démographie. Tes prédécesseurs avaient arrêté le seuil annuel de l’aide internationale des pays riches, en faveur des pays pauvres, à 0,7% du Produit national brut (PNB), parce qu’ils estimaient à raison que vous deviez payer pour le tort que vous nous aviez fait subir, en spoliant nos richesses et en nous volant nos valeureux guerriers pendant 400 ans. Que ce soit la France, ou sa cousine la Grande Bretagne, puissances colonisatrices, vous n’avez jamais atteint 0,4% de votre PNB. Et que dire de votre aide, quand elle nous parvient ? Lorsqu’elle est sous la forme d’infrastructures, ce sont vos entreprises qui gagnent les marchés à des prix trois fois supérieurs au coût nécessaire pour les réaliser. Ce sont vos compatriotes qui sont recrutés à des niveaux supérieurs, avec des salaires exorbitants. C’est votre matériel qui est utilisé. Lorsqu’elle est sous la forme de bourses, c’est dans votre économie que les étudiants dépensent l’argent reçu, etc. Je t’aurai bien conseillé quelques études qui mettent en exergue les effets négatifs de l’aide sur nos économies, mais je ne doute pas que tu les ais en ta possession.

Sur le nombre d’enfants, comme je l’ai dit plus haut, tes chiffres sont faux et ton analyse fragile. Tu devrais pourtant savoir, et c’est inscrit dans le séminaire de Géopolitique que tu as dû suivre à l’Ena ou à Sciences po, que la population est un facteur de richesses et fait partie des cinq attributs de la puissance, cf la Chine, l’Inde, le Nigéria, etc. Tu as dû certainement zapper ce cours, trop occupé à faire mumuse avec Brigitte.

Tiens, justement, Brigitte, parlons-en. Personne en Afrique ne te fait le reproche d’avoir cocufié un homme qui avait l’âge d’être ton père ⎼ qui t’a d’ailleurs aimablement accueilli sous son toit ⎼ avec une femme qui a l’âge d’être ta mère ? Certains diront que c’est indécent ou te qualifieront de traitre, mais c’est ton choix et je le respecte ! Des mauvaises langues affirment même qu’elle te servirait de paravent pour, comme Philippot, exprimer tes orientations sexuelles. Certains diront que tu es pervers, ou que cette orientation sexuelle est « civilisationnelle », mais je m’en garderai bien. Que dire donc de ton libre choix de ne pas procréer ? Là encore, je me garderai bien de fouiner dans tes sous-vêtements, mais de grâce, laisses ceux de nos mères tranquille !!! Le plus drôle dans cette histoire c’est de voir la frénésie avec laquelle certains compatriotes et frères africains se délectent de tes propos condescendants et paternalistes, cherchant à noyer le poisson ou à en minimiser la portée. Certains le faisant naïvement, dans le but de ne pas égratigner leurs amis français, ou le souvenir de leur séjour en France ; tandis que d’autres, plus pervers, réagissent de la sorte de manière à préserver leurs « intérêts ». J’ai des amis français, de très bons amis d’ailleurs et j’ai un souvenir ému de mon court séjour dans ce pays. Donc, je n’ai aucunement de problème ni de haine vis-à-vis des français, mais plutôt avec l’Etat français dont nous ne supportons plus le mépris et l’inculture de ses dirigeants, notamment en ce qui concerne l’histoire de l’humanité.

Très cher Emmanuel, Tu devrais savoir que la pauvreté comme la richesse à l’échelle individuelle, nationale ou continentale sont cycliques ! L’Afrique a un jour régné sur le monde, souviens-toi, et son tour reviendra. Aussi, en toute fraternité, je t’invite à te repentir de tes propos et à nous présenter tes excuses afin que cette génération ne grandisse pas avec pareille humiliation.

En effet, quand notre tour adviendra, il ne plairait à personne que la même graine de revanche, qui a animé tes cousins germains allemands suite à l’humiliation de Nuremberg, n’ait germé dans les consciences de 2 milliards de noirs. Te voilà prévenu !

Bonne fête nationale Ton condisciple africain

Teubissi Noutsa Joël,

ancien élève de l’ENA

Source :

http://zoomtchad.com/propos-racistes-de-macron-lafrique-lettre-ouverte-a-emmanuel-macron-ancien-de-camarades-a-lena/

 

 
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La France sous occupation sioniste

Publié le par Ahmed Miloud

La France sous la botte des sionistes

 

Il fut un temps où la soumission de l’occident au sionisme, et plus particulièrement de la France, se faisait en coulisse, de façon subtile et inassumée officiellement. Le discours de ces Etats se voulait objectif et neutre mais les décisions politiques allaient in fine le plus souvent dans l’intérêt de l’entité sioniste.
Cependant, aujourd’hui, en cette période de tournant historique majeur, les différents camps et les différentes allégeances se dessinent de plus en plus distinctement. Chaque acteur agit à découvert pour ce qu’il est réellement. Il n’y a ainsi plus besoin d’investigations complexes pour démontrer l’emprise totale du sionisme sur l’occident et particulièrement sur la France. En effet, l’allégeance de la France au sionisme est maintenant fièrement assumée par les dirigeants français.

On surnommait hier l’Angleterre «le caniche des Etats Unis». La France est aujourd’hui devenue le chien de garde du sionisme.

La guerre de la France contre la Libye constitue un épisode fondamental du processus d’inféodation totale de la France à l’entité sioniste. Elle a illustré comment Bernard Henry Levi, un agent israélien assumé, a fait entrer la France en guerre. Le journal Le Figaro lui-même concéda qu’il «entraina la France – et à sa suite tout l’Occident – dans la guerre». Cet homme qui n’a aucun poste de pouvoir en France fit de son propre chef des aller-retour diplomatiques en Lybie jusqu’à pousser Sarkozy à intervenir militairement, reléguant le ministre des affaires étrangères Alain Juppé au rang de simple spectateur de la politique internationale de son pays. Même une fois la guerre déclarée, Bernard Henry Levy demeura le principal conseiller de Sarkozy en France au point que la presse le surnomma le «ministre-bis» des affaires étrangères. Bernard Henri Levy a durant cette période toujours clamé qu’il était «inconditionnellement lié à Israël» et que «cette guerre était bonne pour Israël». Cette guerre a ainsi illustré comment un agent israélien en France pouvait dicter la politique étrangère de ce pays.

Outre cet aspect, cette guerre a également été le début d’un tournant dans l’attitude de la France sur la scène internationale. D’une position traditionnellement réservée dans les crises internationales, la France se montra extrêmement belliqueuse et devança même les Etats-Unis dans son rôle de fauteur de guerre dans le monde. En effet, c’est elle qui fut à la tête de la coalition internationale contre la Lybie. Ce tempérament agressif de la France couplé à sa soumission au sionisme ont fait de ce pays un véritable chien de garde potentiel de l’entité sioniste, ce que le dossier syrien confirmera un peu plus tard.

Cette hostilité diplomatique au service de l’entité sioniste se fit également observer le 22 juillet 2013 lorsqu’à l’initiative de Laurent Fabius, l’Union Européenne inscrit la «branche militaire» du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. Le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, juif et sioniste notoire, a ainsi agi dans l’intérêt direct d’«Israël» et contre les intérêts de la France dans la mesure où ce pays dispose d’un important contingent de la FINUL dans les zones contrôlées par le Hezbollah et que, surtout, cette décision entrave les rapports. L’allégeance de la France au sionisme est fièrement assumée par ses dirigeants. bilatéraux, traditionnellement très riches, entre la France et le Liban. Cet épisode a donc illustré qu’en France, les intérêts Israéliens priment sur les intérêts Français.

Cette hiérarchie d’intérêt avait été clairement énoncée en 2010 par le député français Eric Raoult. A cette époque, la France traversait une période de contestation populaire gigantesque à cause du projet de loi concernant la réforme des retraites. Le député avait quitté une réunion cruciale relative à la réforme afin de se rendre à une manifestation de soutien à Gilad Shalit. Il avait alors saisi le micro devant la foule et devant les caméras puis avait crié «Israël, c’est plus important que les retraites» des français.

Le point culminant de cet avilissement total fut illustré récemment par l’évolution de la situation en Syrie. Lorsque à la fin août 2013, les Etats-Unis ont fait retentir les tambours de la guerre afin d’intervenir directement contre la Syrie, la France a brillé par sa posture d’inféodation complète aux Etats-Unis et surtout à l’entité sioniste. Alors même que l’Angleterre a annoncé qu’elle ne se joindrait pas à une coalition contre la Syrie, la France a pour sa part envoyé sa frégate Le Chevalier Paul au large des côtes syriennes et a répété qu’elle prendrait part à toute opération militaire. Le gouvernement français a ainsi agi contre la volonté de son peuple car 64% des français étaient alors opposés à une telle opération. En revanche, tout laisse penser qu’il a agi pour servir la volonté de l’entité sioniste puisqu’au lendemain de l’attaque chimique perpétrée par les groupes terroristes contre la Ghouta, Laurent Fabius s’empressa de se rendre à «Tel-Aviv» pour s’entretenir avec les dirigeants de l’entité sioniste. Ces derniers accréditèrent durant ce séjour la politique Française. Shimon Peres affirma ainsi que «Paris était la voix la plus claire à propos de la Syrie» et que son positionnement était «courageux». Peu s’en faut pour qu’on en déduise que la diplomatie française vienne chercher ses instructions directement à «Tel-Aviv».

En savoir plus sur :

 http://www.alterinfo.net/La-France-plus-que-jamais-a-la-botte-du-sionisme_a95242.html#VuXPz45PXtxWL0il.

La France a perdu son lustre d'antan après s'être jetée corps et âme dans les bras des sionistes.Le sionisme étant une idéologie raciste ( le peule élu !) et a antisémite, il devient facile de constater ses effets néfastes dans la société française : plus d'antisémitisme, plus de racisme,plus l'islamophobie,plus de pauvreté, etc...

 

Confirmation : la France est bien sous occupation juive sioniste

Manifestation soutien Israel UEJF

Environ un millier de personnes étaient rassemblées devant l’ambassade d’Israël à Paris, le dimanche 18 octobre, à l’appel de l’UEJF.
Voir vidéo :

Pleurnicherie, mensonges, inversion accusatoire et chutzpah furent au menu de ce rassemblement sioniste qui bénéficia d’une haute protection de la police. Les discours -souvent hystériques- de Roger Cukierman (président du CRIF), Aliza Bin-Noun (ambassadrice d’Israël), Sammy Ghozlan, Bernard-Henri Lévy (prétendu philosophe) et Sacha Reingewirtz (président de l’UEJF) en attestent. Cette caste judéo-sioniste est bel et bien le vrai pouvoir de la république française.

Remarquons au passage le soutien pitoyable de l’écrivain Yann Moix à cette mascarade. Rappelons enfin que le terrorisme dont il est question a été créé puis soutenu par leurs co-religionnaires depuis les États-Unis d’Amérique.
Source :

https://www.google.dz/amp/s/lacontrerevolution.wordpress.com/2015/10/22/confirmation-la-france-est-bien-sous-occupation-juive-sioniste-2/amp/#ampshare=https://lacontrerevolution.wordpress.com/2015/10/22/confirmation-la-france-est-bien-sous-occupation-juive-sioniste-2/

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Si la Palestine m'était contée

Publié le par Ahmed Miloud

La Palestine ! Que d'encre a coulé et coulera encore sur le destin meurtri de cet état usurpé par les plus execrables individus que la Terre ait portés. Le plus célèbre d'entre eux et le fondateur de l'état sioniste l'avoue lui-même :

"Ne nous cachons pas la vérité…. Politiquement nous sommes les agresseurs et ils se défendent. Ce pays est le leur, parce qu’ils y habitent, alors que nous venons nous y installer et de leur point de vue nous voulons les chasser de leur propre pays. Derrière le terrorisme (des Arabes) il y a un mouvement qui bien que primitif n'est pas dénué d'idéalisme et d'auto-sacrifice."
David Ben-Gourion : Cité page 91 du Triangle Fatidique de Chomsky qui est paru le livre de Simha Flapan "Le Sionisme et les Palestiniens" – page 141-2, citant un discours de 193

"Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l'a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n'est pas le leur. 
Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient-ils accepter cela ?" 
David Ben-Gourion, premier ministre israélien, cité par Nahum Goldmann dans "Le Paradoxe Juif", page 121

L'histoire confirme cet aveu de Ben Gourion.En effet, les historiens et les archéologues ont prouvé par leurs études et recherches que les Arabes sont les habitants originaires de Palestine.

Palestine (en latin : Palaestina, dérivé du grec ancien Παλεστίνα / Palestína ; en arabe : فلسطين / Falistīn et en hébreu : פלסטין) est un nom attesté depuis Hérodote qui désigna la région historique et géographique du Proche-Orient située entre la mer Méditerranée et le désert à l'est du Jourdain et au nord du Sinaï ...

AU VIII° siècle avant Jésus-Christ, les premiers témoignages archéologiques signalent l'existence de vestiges d'une ville connue sous le nom de Jéricho. 
Certains chercheurs considèrent qu'il s'agit de la plus ancienne ville au monde. 
Autrefois, les peuples vivaient en nomade à la recherche d'eau et de terres fertiles. 
Néanmoins, le mode de vie sédentaire apparut dès l'Antiquité, laissa ses premières traces à Jéricho comme nous venons de le dire, bien que nous le sachions rien du peuple en question, de ses origines, ni de sa provenance. 
Les Cananéens 
Les premières découvertes archéologiques mises au jour en Palestine remontent au cananéen et aux amorites. Ces peuples étaient des tribus qui émigrèrent de l'Arabie vers le nord et s'installèrent en terre de Syrie (Ash-sham), et concrètement en Palestine. Ceci a été clairement démontré dans l'histoire de la Palestine et confirmée aussi bien par les historiens orientaux occidentaux. Par conséquent, les premiers faits historiques enregistrés sur les premiers habitants de la Palestine remontent aux Arabes cananéens et aux Amorites. Quant aux juifs, ils ne sont pas mentionnés dans cette histoire. Qui plus est, ils ne firent leur première apparition que plusieurs siècles plus tard, comme le démontrent de nombreuses évidences historiques corrélatives. 
Les Jébusites 

Nombreuses furent les tribus arabes de la péninsule arabique qui émigrèrent vers le nord. Là-bas, elles se dispersèrent entre la Syrie et l'Irak (Mésopotamie). Parmi celles-ci, se trouvaient les cananéens qui peuplèrent les vallées de la Palestine. D'autres, les Jébusites s'installèrent dans la région d'Al Qods (Jérusalem), avant même son édification. D'autres peuples se séparèrent et peuplèrent les montagnes : il s'agissait des Phéniciens et des Am-mourriyyoun. Ainsi les tribus se répartirent de la terre de Palestine. Les livres d'histoire, s'appuyant sur les documents archéologiques sur la réalité manifeste, citent les noms de tous ces peuples en fonction de leur distribution géographique en Palestine. 
« Pour les archéologues, la Palestine est connue sous le nom de terres de Canaan, faisant référence au cananéen. » 
La terre de Canaan a été clairement mentionnée dans l'Ancien Testament et le nouveau testament ainsi que dans les livres d'histoire de l'époque sans qu'aucune référence aux israélites ait été faite. 
 

2) l'origine du mot Palestine 
Le nom de Palestine est surtout attribué à d'autres peuples venus d’îles méditerranéennes, et notamment de Crêtes. Il semblerait que les peuples de ces îles, pour cause de famine ou d'un événement particulier, aient été contraints à plusieurs reprises d’attaquer les côtes de Syrie et d'Égypte. Ils furent contenus une première fois par Ramsès III dans la célèbre bataille de « luzin » qui se déroula en Égypte. Ramsès refusa leur installation en Égypte. Après négociations, ils émigrèrent en Palestine. Ramsès leur ordonna de s'établir au sud, dans une région appelée « Baalist ». Ainsi le stipulent livres d'histoire et textes sacrées citant le nom « Baalist » comme étant à l'origine de « Al balistiy-yun », habitant de « Baalist ». Voici d’où provient le terme de Palestine, connu alors sous le nom de Balestin, et qui au cours du temps se transforma en Palestine. Cependant, ces peuples furent voisins aussi bien avec les cananéens qu’avec les « Yabisiyun » qui furent les premiers habitants de la région. C'est ainsi que leurs langues se rapprochèrent et se confondirent, et que les habitants s’unirent au peuple originaire de cette région qui, en outre, était à la fois plus nombreux et plus civilisé. Le temps aidant, les »Balistiniyun » fusionnèrent avec les cananéens. Cette unification effaça toute trace de ce peuple en tant que tel qui peu à peu cessa de constituer une référence historique en soi. 
 

Ces données nous permettent de constater que jusqu'alors, il n'a jamais été fait mention des juifs. Où se trouvait-il à cette époque, comment arrivèrent-ils en terre de Palestine ? Tous les documents archéologiques, les livres d'histoire et les livres sacrés, ainsi que les livres occidentaux corroborent que les habitants originaires de la Palestine sont bel et bien les cananéens et les Jébusites. 
 

II Les israélites en Palestine 
1) l'émigration des israélites en Palestine 
Jacob 
L'histoire nous raconte que les deux fils d'Abraham, Isaac et Ismaël, naquirent en Palestine. Ils étaient issus d'une famille d'immigrants et ne faisait pas partie de la population de résidents de souche. Jacob, appelé aussi Israël, était le fils d'Isaac. L'un de ses fils se prénommait Joseph. Le Coran parle de Joseph comme un homme qui arriva en Égypte comme esclaves, jusqu'à ce que Dieu lui enseigne la sagesse et l'art d'interpréter les rêves. Il devint un personnage important en Égypte où il devint ministre des finances. C'est alors qu'il chercha son père ainsi que tous les siens afin de les faire venir auprès de lui en Égypte. « Yusuf » (93) 

 

C'est ainsi que Jacob réunit toute sa famille ainsi que ses fils est parti s'établir définitivement en Égypte. L'histoire ainsi que tous les ouvrages s'accordent a confirmer l'exactitude de ces faits. Aucun des descendants de Jacob ne vécurent ne serait-ce qu'une seule génération en Palestine. Dans ce cas, comment les israélites peuvent-ils prétendre que la Palestine soit leur terre, utilisant comme prétexte le fait que Jacob y résidait pendant une certaine période de temps ? 
Moïse 
Les israélites vécurent une autre phase migratoire vers la Palestine avec Moïse, lorsque celui-ci émigra d'Égypte avec son peuple, fils d'Israël, fuyant le pharaon et son armée. Nous voyons clairement que les israélites n’entrèrent en Palestine qu'en qualité d'immigrants. Quant aux véritables autochtones de la Palestine, il s'agissait bien des cananéens. Comme j'ai pu le vérifier, et non pas dans les livres arabes, mais dans des livres saints et ouvrages occidentaux, les israélites émigrèrent majoritairement d’Égypte en Palestine. Et ce, car la Palestine dépendait administrativement de l'Égypte mais aussi du point de vue politique et historique depuis l’édification du temple fondé par Jacob. À cette époque, les pharaons avaient commencé à s'étendre sur ces territoires et finir par occuper la Palestine, concrètement la région qui se trouvait sous la domination des Hicsos. Lorsqu'elle fut annexée à l'Égypte, il ne fut mentionné à aucun moment que les israélites en firent leur terre ou qu'ils la peuplèrent pendant une longue période de temps. Ce furent de courtes périodes d'émigration et il est définitivement prouvé que les premiers possesseurs de cette terre furent les cananéens et les Jébusites. 
Revenons à l'immigration de Moïse et à l'intervention de Dieu pour sauver les fils et d'Israël en noyant en mer les partisans du pharaon et son armée. Avec cette histoire, nous détenons les arguments et disposant d'un réel point de vue permettant de révéler qui sont réellement les israélites, le peuple d'Israël ; avant son histoire, et celle de son prophète Moïse, je fournis tous les exemples et offre toutes les mises en garde nécessaires à tous ceux qui voudront découvrir par eux-mêmes à quel point la cause de ce peuple est illégitime, et le voir tel qu'il est en réalité. 
2) Moïse et les israélites 
Moïse en Égypte 

 

Moïse fit son apparition en Égypte. Cet événement remonte à 1250 avant Jésus-Christ. Dieu l'aida en réalisant de nombreux miracles éblouissants. Il commença tout d'abord par inspirer sa mère pour qu'elle le jette à l'eau et qu'il soit éduqué par le tirant pharaon qui tenait sous son joug tout le peuple d'Égypte. Le Coran raconte que lorsqu'il grandit, Moïse tua par erreur un Égyptien et se réfugia à Madian fuyant le pharaon et son conseil de notables. Il fut alors inspiré par une mission que Dieu lui ordonna de remplir, afin que les gens cessent d'adorer le pharaon pour se tourner exclusivement vers Lui, et afin que les fils d'Israël puissent fuir d'Égypte où ils étaient opprimés par le pharaon ; de nombreux miracles l’aidèrent dans sa mission. L'un de ces miracles fut celui du bâton qui se transforma en serpent et sa main qui devint blanche, démontrant ainsi qu'il était un grand magicien. Cette histoire a été maintes fois racontée. Moïse défia le pharaon devant les fils Israël et l'assemblée de son peuple. Et le pharaon fut alors venir ces magiciens pour affronter le défit. Finalement, de nombreux fils Israël et de magiciens s'unirent à Moïse et crurent en sa mission et en le Seigneur de moïse et Aaron, se détournant ainsi du pharaon et de ses sbires. Alors Dieu inspira Moïse, il le prévint que le pharaon allait le tromper, ils quittèrent donc l'Égypte en direction de la Palestine. Le pharaon les poursuivi et fut sur le point de les rattraper au bord d'un des deux bras de la mer Rouge, le gauche très exactement. 
 

Là, Dieu ouvrit un passage au beau milieu de l'eau à Moïse et à ses compagnons, et ils traversèrent sur la terre ferme. Lorsque le pharaon et ses soldats les atteignirent, ils coulèrent. C'est ainsi que Dieu lui offrit la sécurité et la tranquillité au peuple de Moïse, après que celui-ci ait été persécuté et terrorisé. 
Moïse au Sinaï 
Lorsque Moïse et ses compagnons arrivèrent au Sinaï, ils trouvèrent un peuple qui adorait les idoles. Ses compagnons dirent à Moïse : « désignes-nous des dieux comme les leurs ». Moïse s'étonna de leur attitude et les traita d’ignorants. Comment est-il possible, qu’après vous avoir montré 10 miracles, parmi lesquels l'ouverture d'un chemin de terre ferme au beau milieu de la mer, vous demandiez à en adorer un autre, alors que Dieu lui-même vous a invité à le vénérer ? Ceci démontrait à quel point le manque de conviction dans leur foi était enraciné dans leurs âmes et provoqua chez Moïse et son frère Aaron, un grand étonnement. De fait, les israélites s'étaient imprégnés d'ingratitude et de subjugation tout au long de ces années passées au service des pharaons d'Égypte. 
Le mont Sinaï 

 

Moïse décida d'aller au devant de son peuple au mont Sinaï (jabalut-tor), pour dialoguer avec son seigneur. Il s'absenta 40 jours pendant lesquels il délégua le commandement à son frère Aaron. Lorsqu'il revint, il les trouva en adoration devant un veau d’or au lieu de Dieu. Cette désobéissance fut le péché le plus grand et le plus grave. Dieu les Châtia en exigeant leur suicide comme repentir, puisque les lois canoniques stipulaient que le repentir pour avoir associé Dieu à des créatures terrestres et pour ingratitude passait par le suicide. Le suicide était la pénitence qui conduisait au paradis. Malgré tout ce qui fut dit, ils refusèrent d'obéir. Alors il leur dit : « écoutez et obéissez ». Ils répondirent : « nous avons écouté mais nous désobéissons. »  Un avertissement divin leur parvint alors, les menaçant de châtiment. Ils virent comment le mont Sinaï se souleva tout entier au-dessus de leur tête. Moïse leur dit : « écoutez et obéissez », alors obligés ils répondirent « nous écoutons et nous obéissons ». 
 

Ensuite, Moïse choisit 70 des meilleurs hommes de son peuple pour la rencontre avec Dieu sur le mont Sinaï, et demander pardon au seigneur pour la désobéissance de ses brebis égarées, alors qu'ils avaient vu de leurs propres yeux le 11eme miracle ou l'ébranlement du mont Sinaï. Lorsqu'ils entendirent Moïse parler à Dieu, ils vinrent lui dire qu'ils ne croiraient en lui que lorsqu'il verrait Dieu face-à-face. La réponse fut un coup de foudre fulminant. Néanmoins, Moïse supplia son seigneur, car ces hommes étaient les meilleures de son peuple, et Dieu par générosité pour Moïse les ressuscita. Celui-ci devait être le deuxième miracle. Et ainsi se succédèrent les miracles de moïse devant son peuple sans que s’apaisent l'arrogance et l'ingratitude de celui-ci.

Moïse en Palestine 
Lorsque les compagnons de moïse arrivèrent aux portes de la Palestine, celui-ci les informa que Dieu leur ordonnait d'entrer dans Jérusalem. Leur réponse fut que là-bas, vivait un peuple très puissant et qu'ils n'entreraient que lorsque celui-ci fût dehors. Moïse et Aaron leur conseillèrent d'y entrer tout de même car Dieu leur garantissait la victoire. Ils persistèrent dans le refus et dirent à moïse d'y entrer avec son Dieu et de lutter pour eux, car ils n'avaient pas l'intention de suivre les ordres de Dieu. ‘’Al Ma-ida’’ (26) 
L'histoire de la vache les israélites 

 

Au cours de leur périple, eut lieu l'épisode de la vache qui leur fut ordonnée d’égorger. Ils ne cessèrent de poser une question après l'autre, cherchant à se rebeller de façon tenace contre tout type d'ordre divin transmis par la bouche de leur prophète. Mais à peine eurent-ils égorgé la vache, que Moïse en prit un morceau et le jeta sur le cadavre d'un homme assassiné dont on ne connaissait pas l'assassin. Le mort ressuscita entre ses mains et révéla le nom de son assassin. Il s'agissait du 13e miracle. Mais, pensez-vous qu'une brèche se soit ouverte dans leur cœur, qu'ils se soient adoucis pour autant, les sensibilisant aux cultes et à l'obéissance ? Non. Ce fut même le contraire. Leurs cœurs se durcirent comme la pierre et plus encore. « Al Baqara » (74) 
 

L'exode 
 

Ils vécurent 40 ans dans la misère désobéissant aux commandements de Dieu. Parmi eux se trouvaient leur prophète Moïse. Dieu lui envoya l'ange de la mort pour le faire choisir entre la vie et la mort. Moïse choisit la mort près des lieux saints. À un jet de pierre de Jérusalem, où s'était formée une dune de sable rouge, l'ange de la mort remplie sa mission et emporta son âme. Cependant son peuple ne trouva pas son chemin jusqu'à cet endroit et continua à errer, incapable de sortir du désert et de la misère. Après 40 ans d'errance, Dieu les guida à travers un disciple de moïse, le prophète qui se chargea de les mener jusqu'en Jordanie. Toutes ces histoires témoignent des préoccupations et tourments que Moïse a dû souffrir avec son peuple. 
 

« Le fait que les israélites vécurent dans l'errance et la misère pendant 40 ans, permis d'en finir avec une génération de rebelles infidèles et voir arriver une autre génération, éduqués par les prophètes.» 
3. les israélites après Moïse 
Josué 

 

A cette époque, ce fut Josué qui les guida vers la terre sainte. Ils allèrent en Palestine mais pas à Jérusalem, d’après les versions les plus fidèles. En réalité, ils vécurent à Jéricho où ils livrèrent bataille contre les puissants géants, les cananéens cités à plusieurs reprises dans le Coran. Les fils d'Israël conquirent Jéricho et l'habitèrent. Les livres d'histoire et la tradition enseigne cet événement tout comme le fait le Coran : ‘’Al Baraqa ‘’ (58) 
 

Entrez dans la ville 
 

Leur prophète leur ordonna d'entrer dans la ville et de manger tout ce qu'ils trouveraient à condition de passer la porte prosternée et en disant : « pardonnez » (het-tah), c'est-à-dire : notre seigneur, pardonnez-nous nos péchés, ou pardonne –nous. Tandis qu’eux, plongée dans leur rébellion, transformèrent le mot et dirent hentah, c'est-à-dire « blé » par pure arrogance et orgueil. Ils se moquèrent de Josué et déclarèrent qu'ils étaient sortis victorieux grâce à leur seule et unique force. ’’Al Baqara’’ (59) 
L'aberration des fils d'Israël 
Les israélites restent en Palestine. Jéricho devint leur capital jusqu'à la mort de Josué. Alors, ils se désunirent, se dispersèrent, et leurs guerres firent des ravages parmi eux. Ils eurent beaucoup de prophètes, c'est effectivement le peuple qui en a eu le plus. Il y eut jusqu'à trois prophètes pour la même ville. « Chaque fois qu'un prophète mourait, il en apparaissait un autre » Dit le prophète Mohammed. Le Coran raconte même comment deux prophètes discrédités étaient renforcés par un troisième.’’Yassin ‘’ (13_14). 
La plupart d'entre eux continuaient de leur désobéir et plus tard, ils devaient même les assassiner ‘’An-nisae’’ (155) 

 

Ainsi s’enracinèrent infidélités et arrogances dans les cœurs des rebelles qui s'habituaient à associer Dieu à d'autres créatures vivant dans le péché. Ils continuèrent à protester avec ténacité, désobéissant et tuant leurs prophètes. Après avoir tué leurs prophètes qui étaient de la même foi qu’eux, de la même famille, plus aucun être humain n'avait d'importance pour eux. Ils méritaient alors la colère et le châtiment de Dieu ‘’Al Baqara’’ (61) 
 

L'oppression des fils d'Israël 
 

A Jéricho, les géants cananéens des dominèrent et leur infligèrent tous types de châtiment, humiliations et d'esclavagisme. Il est primaire de leurs droits sacrés et de leurs biens. Ils les privèrent de leurs droits sacrés et de leurs biens. Parmi ceux-ci, ils emportèrent l'arche alliance, bien qu'il leur était le plus sacré. Il s'agissait d'une arche qui renfermait les tables détaillées des commandements divins : ‘’Al Airf’’ (145) 
 

Cependant, plus tard, un groupe de rabbins rebelles falsifièrent les tables, et on raconta qu'il ne restait que dans l'arche que deux des 10 commandements qui se trouvaient près du baton de moïse et des vêtements de son frère Aaron : ‘’Al Baqara’’ (248) 
 

Talout, le nouveau roi 
 

Ils continuèrent ainsi jusqu'à l’époque où le roi cananéen Goliath gouverna Jérusalem. Les fils d'Israël, déroutés, dispersés et déchirés, n'avaient personne pour les gouverner ni les réunir dans leur pire moment. Ils demandèrent alors à leur prophète qu’il rendît leur gloire et leur grandeur, et qu'ils les sortent de l'humiliation dans laquelle il vivait en leur désignant un roi pour les guider jusqu'à la victoire. Leur prophète leur dit avec une histoire et un passé aussi noir, si Dieu accédait favorablement à leur demande, il se demandait jusqu'à quel point il lui serait obéissant, soumis, sans contester ses ordres. Ils dirent : « et pourquoi ne lui obéirait-on pas, nous qui aujourd'hui sommes les plus humiliés, comment pourrions-nous nous opposer à ses ordres si son désir est de rendre à notre peuple sa gloire et sa grandeur ». 
Leur prophète les informa que Dieu leur avait choisi un roi. Il s'appelait Talout. Ils manifestèrent aussitôt leur désapprobation car Talout n'était pas de souche israélite et que celle-ci ne manquait pas de roi. Ils considéraient qu'ils étaient plus en droit de revendiquer le droit le titre de roi que Talout, refusant ainsi catégoriquement la décision divine : ‘’Al Baqara’’ (247) 

David 
« Dieu honora les fils Israël en lors offrant la vie voir contre leurs ennemis, par la main de leurs prophètes David. Se montrèrent-ils reconnaissant pour autant ? » 
Les historiens parlent d'un groupe de 70 guerriers israélites, qui s'engagea dans cette bataille contre les vigoureux géants. Goliath sorti les défis et en duel, mais aucun soldat n’eut le courage de relever le défit. C'est alors qu'un jeune homme de 16 ans osa sortir. Il s'agissait de David. Goliath refusa à cause de son âge et par mépris, et continua À encourager les israélites à accepter le duel. Il alla jusqu'à promettre de marier sa fille au vainqueur de ce duel armé afin de qui lui succédât au trône. Finalement, voyant que sa proposition n'avait pas plus de succès, il permit à David de s'affronter avec lui. 
David sorti avec une fronde à la main, armé d'une pierre. Son ennemi se lança contre lui, mais David lança son projectile et lui écrase à la tête. Ainsi mourut Goliath, son armée fut dérouté et expulsé. La victoire de Dieu par la main de leur prophète David fut sans appel pour les juifs. 
4. l’ère de David et Salomon 
La mort de Talout 

Après cette victoire, David épousa la fille de Talout. Celui-ci mourut en l'an 1004 avant Jésus-Christ ; sa mort provoqua discordes et divisions. Certains se rallièrent au fils de Talout, d'autres à David, suivant ainsi les conseils de leur roi défunt, qui sentait son gendre plus capable de régner que son propre fils. 

Le roi David 
 

Par la suite, David consolida son pouvoir au-delà du royaume de Judée. Sa capitale était la Galilée. Pendant ce temps, le fils de Talout gouvernait sur Jérusalem et ses alentours. 
En l’an 1000 il y eut une bataille entre David et son adversaire, le fils de Talout, dont David sorti vainqueur. Il entra dans Jérusalem et en fit la capitale d'Israël. Son règne s'étendait sur une grande partie de la Palestine, les cananéens continuant à gouverner sur la côte. 
 

Le premier royaume des fils d'Israël 
 

Il est important de préciser que le premier royaume juif naquit en Palestine en 995 avant Jésus-Christ. Mais nous savons que les cananéens les Yabysiy-yun furent les premiers à peupler et à gouverner la Palestine durant une longue période de temps qui remonte jusqu'en 2700 avant Jésus-Christ. Cette date est si lointaine qu'elle se perd dans l'Antiquité, cela revient à dire que ces peuples habitèrent la Palestine 1200 ans avant l'arrivée des juifs. Une telle évidence dénie tout type de droit de la part des juifs sur la Palestine ou de revendications de la racine sur cette terre, sachant que l’ère durant laquelle David puis son fils Salomon gouvernèrent sur la Palestine, ne dura pas plus de 90 ans au terme desquelles les juifs se démembrèrent et se disperser à travers le monde.  

Le roi Salomon 
 

Cette année la, David mourut, son fils Salomon, dont les célèbres histoires sont contées dans le Coran, succéda à la tête de la dynastie. Dieu lui assujettit les forces de la nature comme le vent mis à son service les génies, les oiseaux et tous les animaux qui réalisaient tout ce qu'il leur commandait, comme par exemple, la construction d'autels, statues et palais entre autres. ‘’Saba’ ’’(13). À la mort de Salomon, la dynastie se morcela entre ses fils et s'affaiblit. Le soi-disant temple 
 

1) de nombreux soldats et MASSON se chargèrent la construction du soi-disant temple. On les reconnut plus tard comme franc-maçon c'est-à-dire, MASSON. De là vient le terme de franc-maçon qui à l'origine signifiait constructeur de temple. 
2) les textes indiquent que le temple fut construit en un lieu près de la mosquée de Jérusalem, mais il n'existe aucune date précise ni aucune preuve du lieu où il fut construit. Il n'existe dans les ouvrages des juifs qu'une description fantasmée 

 

3) La description de la construction de ce temple dans les livres relèvent de l'imaginaire que de la réalité. On remarquera l'exagération et le remplissage qui parle d'un palais tout en lors. Dans le livre sacré, les juifs se vantent de la minutieuse description de l'édifice, doté d'un Mihrab ou sancta sanctorum de 10 m de long, 10 de large et 10 épaisseurs, devant lequel se trouvait l'autel principal. Le tout baignant dans l'or. Il y avait également de grandes chaînes devant le sancta sanctorum, ainsi que des statues d’anges dotés d’ailes d'une envergure de 10 bras, également tout4 En or. 
4) l'arche fut placée dans le sancta sanctorum à l'intérieur du temple, au beau milieu de grandes festivités données pour l'occasion, et au cours desquelles on sacrifia un nombre incalculable de tête de bovins et d'ovins. 
5) les historiens mettent en doute la véracité des faits exposés relatifs au temple, car les livres sacrés furent 'écrits 700 ans après la mort de Moïse. Pendant ce temps, les écrits subirent de nombreuses altérations des modifications reconnues par les prêtres juifs eux-mêmes. 


6) aujourd'hui, les juifs cherchent le temple et organise des fouilles dans le but de le mettre au jour. Pendant ce temps, dans les livres et autres sources, comme les manuels d'histoire, on insiste sur le fait que le temple fut détruit, brûlé, et qui n'en resta pas une pierre. 
 

7) les livres d'histoire précise que les colonnes des temples n'étaient pas faites d'or comme le dirent les juifs, mais de pierres et de cuivres. 
Ces faits avaient été historiquement documentés et révélés dans les livres sacrés des juifs ainsi que dans les livres occidentaux, avant même d'apparaître dans les livres arabes ; il va sans dire que le Coran et la Sounna avait déjà apporté beaucoup de détails concernant ces événements. 
Les tribus arabes qui émigrèrent depuis la péninsule arabique s'installèrent en Palestine 1000 ans avant l'arrivée des israélites, période pendant laquelle régnait à David et son fils Salomon.

Source :

http://​​​​​​​http://m.alterinfo.net/L-histoire-reelle-de-la-Palestine-antique-et-le-mythe-de-la-terre-promise_a46789.html
 

LA VRAIE HISTOIRE D'ISRAËL - Les 10 grands médiamensonges d’Israël. 

En préparant le livre « Israël, parlons-en », le journaliste belge Michel Collon a demandé à deux assistantes d’aller dans les rues de Bruxelles demander aux gens ce qu’ils savaient sur l’histoire et la situation d’Israël. Les réponses furent catastrophiques. Elles ont montré une ignorance du public, ignorance qui n’est pas, selon lui, due au hasard, mais bien à 60 ans de propagande et de mensonges israéliens, relayés par les grands médias. Collon les a résumés dans ce qu’il a appelé les 10 grands médiamensonges qui justifient Israël. Cette présentation vidéo de Michel Collon, retranscrite ici par le Couac, est accessible via son site web au :

http://www.michelcollon.info/

1) Israël a été créé en réaction au génocide contre les juifs en 1940-1945. Ça, c’est totalement faux. C’est un projet colonial qui est bien plus vieux et qui a été décidé au congrès de Bâle en 1897. Le mouvement nationaliste juif décide alors de coloniser la Palestine. À ce moment-là, on emploie le mot colonialisme qui n’est pas du tout honteux. Ils font appel aux puissances coloniales de l’époque parce qu’ils se rendent compte qu’ils ont besoin d’être protégés. L’Empire britannique se montre intéressé à avoir des colons au milieu du monde arabe, veut affaiblir l’Égypte qui est une puissance qui les inquiète, et veut contrôler le canal de Suez qui est la route vers la colonie des Indes qui leur rapporte énormément. Ensuite, les États-Unis vont prendre le relais. Eux ce qui les intéresse c’est le pétrole, ils veulent un flic du pétrole. Et donc, on voit que cette création d’Israël est un projet colonial qui s’inscrit dans une époque où les puissances coloniales européennes se partagent l’Afrique comme un vulgaire morceau de gâteau.

 

2) Les juifs retournent sur la terre dont ils auraient été chassés par l’Empire romain en 70 après Jésus-Christ. Ça, c’est aussi un mythe total. L’historien Shlomo Sand a interviewé plusieurs historiens et archéologues israéliens qui disent non, il n’y a pas eu d’exode, et donc il n’y a pas de retour. En gros, les populations n’ont pas bougé. Bien sûr il y a eu des invasions, des migrations, des mélanges, mais en gros les populations sont restées là. Ce qui a deux conséquences cocasses. La première, c’est qu’au fond, les descendants des juifs de l’époque de Jésus-Christ, ce sont les Palestiniens qui vivent là aujourd’hui maintenant. Et la deuxième conséquence, c’est que si les gens ne sont jamais partis, quels sont ces gens qui nous disent qu’ils reviennent. En fait, ce sont des convertis, des Européens de l’est, de l’ouest, des Maghrébins, qui se sont à divers moments convertis à la religion juive. Comme le dit Shlomo Sand, le « peuple juif », ça n’existe tout simplement pas : il n’y a pas d’histoire commune, pas de langue commune, pas de culture commune. Il y a juste une religion, mais une religion, ce n’est pas un peuple. On ne parle pas du peuple chrétien, du peuple musulman, donc pas de peuple juif non plus.

 

3) La colonisation de ces terres n’est pas grave, car c’était un désert, une terre sans peuple. Ça aussi c’est un mensonge total. Les témoins de l’époque déjà au début du XIXe siècle disaient que la Palestine, c’était un « océan de blé ». Il y a donc eu des cultures, des exportations vers la France notamment d’huile, de savon, les fameuses oranges de Jaffa. Et d’ailleurs, quand les colons britanniques puis juifs vont commencer à vouloir s’installer en Palestine à partir de 1920, les Palestiniens refusent de céder leurs terres. Et donc, il y a des révoltes, des grèves générales, des manifestations avec de nombreux morts… Donc c’était tout sauf un désert, et tout ça n’a été brisé que par une répression très féroce de l’occupant britannique et des sionistes ensuite.

 

4) Il y avait peut-être des Palestiniens, mais ils sont partis d’eux-mêmes. Ça aussi c’est faux. Tout le monde a cru ça longtemps, moi y compris, et ça a été la grande version officielle d’Israël. Jusqu’à ce que ce qu’on a appelé les nouveaux historiens israéliens, Morris, Pappe, et d’autres, disent non, les Palestiniens ont été chassés, par la violence, par la terreur, par une opération systématique pour les expulser du pays. Voilà donc un autre mythe qui clôt cette partie « historique ». Sur la période actuelle maintenant…

 

5) Israël est la seule démocratie au Moyen-Orient, donc il faut la défendre, c’est un État de droit. Premièrement, ce n’est pas un État de droit. C’est le seul État au monde où la constitution ne fixe pas les limites du territoire. Dans tous les pays du monde, les limites territoriales sont clairement définies. Israël non, parce que c’est simplement un projet d’expansion qui n’a pas de limites. En plus, la constitution d’Israël est totalement raciste, car elle dit qu’Israël c’est l’État des juifs, ce qui veut dire que les autres ce sont de sous-citoyens. C’est donc la négation même de la démocratie une constitution pareille. En fait, Israël c’est le colonialisme, c’est le vol de la terre, c’est le nettoyage d’une population, ça ne peut pas être considéré comme une démocratie. Alors bien sûr on me dira « y’a un parlement, y’a des médias, y’a des profs d’université qui critiquent », c’est vrai. Mais étant donné que c’est un État qui est basé sur le vol de la terre, ça veut dire que c’est une démocratie entre les voleurs pour savoir comment ils vont continuer à voler. Et ça, ce n’est pas une démocratie, c’est du colonialisme, c’est de la dictature.

 

6) On nous dit aussi que les États-Unis, ce qu’ils veulent, c’est protéger la démocratie au Moyen-Orient, en mettant bien sûr plus de 3 milliards de dollars par année en armement pour aider Israël à bombarder ses voisins… Si les États-Unis étaient pour la démocratie, ça se saurait puisque c’est eux qui protègent les dictatures épouvantables de l’Arabie Saoudite, du Koweit, le tyran Moubarak avec du sang sur les mains… Donc, en fait, ils ont installé tout ça et eux ce qui les intéresse dans Israël c’est pas du tout la démocratie, c’est le « flic du pétrole », c’est contrôler le pétrole, donc le Moyen-Orient. Ils veulent briser tout État qui voudrait refuser ce projet et qui n’accepterait pas de donner son pétrole pour rien. Seulement, ils ne peuvent pas attaquer à tout bout de champ tous les pays du moyen orient qui ne leur plaisent pas. Donc, ils ont besoin de ce que Chomsky appelle le « flic de quartier », rôle que joue parfaitement Israël. Et c’est pour ça qu’ils le protègent alors qu’Israël viole le droit international, viole les conventions de l’ONU, viole l’égalité entre les êtres humains. Alors, c’est clair que c’est une guerre économique qui est menée là par les États-Unis.

 

7) L’Europe, elle, est plus neutre et recherche une solution entre Israéliens et Palestiniens. C’est absolument faux. D’abord avec des gens comme Lagardère et Dassault qui sont en France tout proche de Sarkozy et qui collaborent avec l’industrie de l’armement israélienne. Et en plus, lorsque les Palestiniens ont élu leur gouvernement, l’Union européenne a refusé de le reconnaître et a clairement donné le feu vert à Israël pour bombarder Gaza. Et donc, ce doit être bien clair que quand Israël bombarde les Palestiniens, c’est Sarkozy, c’est Merkel, ce sont les gouvernements européens qui bombardent aussi.

 

8) Et quand vous dites tout ça, on essaie de vous faire taire en vous disant : vous êtes un antisémite. Il y a une chose qui doit être très claire : quand on critique le gouvernement d’Israël, on n’est pas raciste anti-juifs, au contraire, on critique un gouvernement qui nie l’égalité entre les êtres humains, entre les juifs et les musulmans. Et donc, on veut au contraire voir possible une paix entre les juifs, les chrétiens, les laïcs et les musulmans au Moyen-Orient. Et c’est pour ça qu’il faut arrêter le gouvernement d’Israël dans ses crimes, car il ne fait que semer la haine, créer de la tension, et c’est sa stratégie.

 

9) Oui, mais les Palestiniens sont violents, c’est du terrorisme, etc. Mais la vraie violence, c’est le colonialisme, c’est l’armée d’occupation Israélienne qui a volé depuis 60 ans aux Palestiniens leurs terres et leurs maisons, c’est l’armée israélienne qui empêche les Palestiniens d’avoir une vie normale avec les « check points » de la maison au bureau, où vous devez parfois attendre une journée. Il y a des femmes enceintes qui sont mortes parce qu’elles étaient bloquées par l’arbitraire des « check points », etc. Donc la violence, c’est l’occupation.

De plus, l’ONU, dans ses textes fondamentaux, reconnaît le droit de tout peuple colonisé, de tout peuple occupé, de résister par tous les moyens qu’ils jugent bon. Donc, la résistance est légitime.

 

10) Mais alors face à tant de haine de la part d’Israël et de ceux qui les soutiennent, beaucoup de gens pensent que c’est un conflit qui va durer toujours, qu’il n’y a pas de solutions. Il faut savoir que la solution elle existe. Parce qu’en fait, les grandes organisations palestiniennes, dès le milieu des années 1960, ont proposé une solution très démocratique et très simple, à savoir, un seul État, sans discrimination, où il y aurait une égalité de droit entre les juifs, les musulmans, les chrétiens et les laïcs. C’est la définition même de la démocratie : un homme, une femme, une voix. Et Israël a toujours refusé de négocier ces solutions. Il a emprisonné ou assassiné les dirigeants du Hamas, mais aussi les dirigeants du Fatah et d’autres groupes palestiniens. Donc, Israël refuse de négocier et il faut donc se demander pourquoi. Et la seule raison, je l’ai dit, c’est qu’Israël sert aux États-Unis de flic du pétrole, et donc c’est une guerre économique pour les multinationales.

Et la seule chose qui peut arrêter ça, c’est la pression de tout le monde, des citoyens partout dans le monde, sur les dirigeants politiques qui sont complices d’Israël, la pression sur les médias qui, il faut le dire, ne disent pas la vérité. Et donc ça veut dire que chacun fasse de l’information, rétablisse la vérité, démasque les médiamensonges et les mythes justificateurs d’Israël. Et en appliquant cette idée « nous sommes tous des journalistes », on arrivera véritablement, je pense, à une possibilité de négocier et de trouver une solution pour rétablir la paix au Moyen-Orient.

Michel Collon, dans son 10e médiamensonge, prône la solution à un seul État pour Israël. D’autres analystes respectables sont pour une solution à deux États. Noam Chomsky, par exemple, disait récemment (17-05-2010) à Haaretz qu’il soutient une solution à deux États, mais pas la solution proposée par Jérusalem, « des morceaux de terre qu’on appellera un État ». On entend beaucoup d’arguments et de contre-arguments sur des variantes de l’une ou l’autre de ces solutions, et d’un camp comme de l’autre. Y’a-t-il moyen d’y voir plus clair. Le Couac a demandé à Dror Warchawski, militant français qui suit de longue date ce conflit, de tenter de nous faire en quelques lignes une espèce de FAQ (« foire aux questions ») sur cette épineuse question. Sa réponse, éclairante :

Il me semble qu’il y a trois positions : 1) 1 État 2) 2 États 3) Ce n’est pas à nous de décider, ce sont les Palestiniens floués qui ont des exigences et qui négocieront les compromis qu’ils sont prêts à faire...

Bon, y a aussi 4) pas d’État, mais c’est pas encore très à la mode !

"2 États " pose plein de problèmes moraux et pratiques : on garde un "État juif" et un "État arabe" ; on garde les frontières actuelles qui sont très défavorables pour l’État arabe ; on garde un problème avec Jérusalem, avec les colonies, avec les réfugiés ; que se passe-t-il si les arabes deviennent majoritaires dans l’État juif ? Doit-on prévoir un nettoyage ethnique ? Etc. Mais c’est ce qui longtemps a constitué la solution la plus "réaliste", un compromis acceptable par tous parce que les Palestiniens obtiennent un État et les Juifs gardent le leur.

"1 État " est une solution un peu idéaliste, puisqu’on imagine forcément "1 État laïc, sans identité nationale forte ou alors bi- national, comme le Canada ou la Belgique" avec Jérusalem pour capitale. Mais ça veut dire qu’on envisage que tout ce beau monde va vivre ensemble sans problème, ce qui n’est pas gagné d’avance. Et que l’État ne va pas trop vite pencher d’un côté ou de l’autre. Mais ça devient, contre toute attente, une solution de plus en plus inévitable, à force qu’Israël mette trop de bâtons dans les roues du projet "2 États " (en construisant dans les colonies, ce qui devait être le "deuxième État "), avec la démographie, etc. D’un autre côté, c’est la peur de cette solution qui renforce le camp de ceux qui sont favorables à la première...

Source :
 

                                                     Hymne à la souffrance des enfants Palestiniens et d'autres

Doit-on venir des ventres de vos mères, de vos femmes et de vos filles pour être appelé le vôtre?
Nous sommes des enfants!
Doit-on être de la même couleur que toi pour que tu nous embrasses?
Nous sommes des enfants!
Pourquoi nous réveiller avec des sons d'explosions au lieu de cloches d'école?
Nous sommes des enfants!
Doit-on servir les mêmes dieux que vous pour être aimé de vous ou de vos dieux?
Nous sommes des enfants!


Pourquoi découper nos langues avec des balles au lieu de pains succulents?
Nous sommes des enfants!
Vous avez mis en scène vos machines de guerre sur nos terrains de jeux et vous les avez souillés avec des empreintes de vos soldats ...
Nous sommes des enfants!
Vous avez pollué l'air que nous respirons avec vos produits chimiques et vider les déchets de vos industries dans nos eaux ...
Nous sommes des enfants!


Vous avez même tué nos médecins et nos professeurs qui nous ont pris en charge en l'absence de nos parents ...
Nous sommes des enfants!
Nous sommes trop jeunes pour voter et nous avons donc choisi de vous laisser courir le monde comme vous l'avez prétendu alors que nous vous considérons comme des modèles, tout ce que nous voyons est un sombre avenir ...
Nous sommes des enfants!
Devons-nous être des citoyens de votre pays pour que vous nous défendiez, nous protégeant contre ces obus que nous lancent vos chars et vos avions ?
Nous sommes des enfants!
Doit-on parler la même langue que vous pour que vous nous compreniez et disiez que nous faisons partie de vous?
Nous sommes des enfants!
Notre plan était de transférer le bonheur que nous partageons et de la cour de récréation vers les grandes terres de la Terre mais maintenant, nous ne sommes pas sûrs si nous ou ces terres survivraient à la chaleur de votre cupidité ...
Nous sommes des enfants!

 

Nous voulons la paix; vous voulez la guerre, qui est plus sage?
Nous sommes des enfants!


Des plaines brûlantes de la Palestine aux forêts équiennes du Nigeria, des vallées de Bosnie aux terrains alpins allemands, des lits humides de l'Inde aux déserts chauds du Soudan, des terres trempées des Philippines aux roches froides de Sibérie, des Amériques aux poudres poussiéreuses de la lune et aux rires fondus du soleil ...
Nous sommes des enfants!
Nous sommes nés forts et déterminés et toujours prêts à changer le monde et à en faire un meilleur endroit si vous nous laissez survivre pour voir demain ...
Nous sommes des enfants!
Nous sommes le plus grand cadeau que Dieu vous a donné gratuitement et nous sommes la meilleure de toutes les choses que vous avez jamais eues dans cette vie vaine ...
Nous sommes des enfants!
Permettez-nous de sourire, de nous permettre de jouer et de rire, de nous permettre de prier et de remercier notre Créateur ...
Nous sommes des enfants!


Si vous ne le faites pas, nous demanderons à Dieu de pleuvoir sa colère sur vous pour ne pas vous détourner de vos mauvaises voies ...
Nous sommes des enfants!
Car nous n'avons connu que la paix avant que nous soyons plantés comme des graines à l'intérieur de vous et dans les ventres de nos mères et nous n'avons apporté au monde qu'un message de paix ...
Nous sommes des enfants!
Cette race, la race humaine ne peut voir demain que si vous posez vos armes et retirez vos méchantes machines de nos terres et des cieux au-dessus de nos têtes ...
Nous sommes des enfants!
Vous avez trempé le sol de nos larmes et pleuvoir la terre avec notre sang ...
Nous sommes des enfants!
Aimez-nous comme Dieu, ne nous haïssez pas comme le diable, ou êtes-vous?
Nous sommes des enfants!

 

Doit-on venir des ventres de vos mères, de vos femmes et de vos filles pour être appelé le vôtre?
Nous sommes des enfants!
Doit-on être de la même couleur que toi pour que tu nous embrasses?
Nous sommes des enfants!
Pourquoi nous réveiller avec des sons d'explosions au lieu de cloches d'école?
Nous sommes des enfants!
Doit-on servir les mêmes dieux que vous pour être aimé de vous ou de vos dieux?
Nous sommes des enfants!
Pourquoi découper nos langues avec des balles au lieu de pains succulents?
Nous sommes des enfants!


Vous avez mis en scène vos machines de guerre sur nos terrains de jeux et vous les avez souillés avec des empreintes de vos soldats ...
Nous sommes des enfants!
Vous avez pollué l'air que nous respirons avec vos produits chimiques et vider les déchets de vos industries dans nos eaux ...
Nous sommes des enfants!
Vous avez même tué nos médecins et nos professeurs qui nous ont pris en charge en l'absence de nos parents ...
Nous sommes des enfants!


Nous sommes trop jeunes pour voter et nous avons donc choisi de vous laisser courir le monde comme vous l'avez prétendu alors que nous vous considérons comme des modèles, tout ce que nous voyons est un sombre avenir ...
Nous sommes des enfants!
Devons-nous être des citoyens de votre pays pour que vous nous défendiez, nous protégeant contre ces obus que nous lancent vos chars et vos avions ?
Nous sommes des enfants!
Doit-on parler la même langue que vous pour que vous nous compreniez et disiez que nous faisons partie de vous?
Nous sommes des enfants!

Source :

https://world-muslims-news.com/2017/12/13/nous-sommes-des-enfants/

Déclaration Balfour, crime du siècle

by danyinfos
Depuis cent ans, la maudite déclaration n’a cessé de faire couler le sang de millions de Palestiniens et de les chasser de leur patrie

Les deux ministres anglais et israélien s’apprêtent à fêter les cent ans de la Déclaration Balfour. Lors de sa rencontre avec son homologue britannique Theresa May, Benyamin Netanyahu, qui vient de se rendre à Londres, s’est dit fier du rôle qu’a joué la Grande-Bretagne dans la signature de cette déclaration qui a donné le coup d’envoi du projet sioniste.

Le 2 novembre 2017 marque le centenaire de la Déclaration Balfour, suite à laquelle l’Empire britannique a attribué une partie du territoire palestinien aux Juifs, un territoire sur lequel ils n’avaient aucune légitimité. Depuis cent ans, la maudite déclaration n’a cessé de faire couler le sang de millions de Palestiniens et de les chasser de leur patrie.

Le Hamas, qualifiant la Déclaration Balfour de vol de l’histoire, de la civilisation et de la vie d’une nation, a, pour l’occasion, émis un communiqué dans lequel il accuse la Grande-Bretagne d’avoir commis une faute historique à l’égard d’une grande nation et l’invite à s’excuser auprès du peuple palestinien.

« La prétendue “attribution d’une terre sans peuple à un peuple sans terre” était une promesse qui a fait fi de tous les faits historiques. Cette terre est une composante de l’identité des Palestiniens. Cent ans après, le bilan de la déclaration Balfour n’a été que de sceller un destin tragique pour cette grande nation qu’est le peuple palestinien », a conclu le Hamas dans son communiqué publié à l’occasion du centenaire de la Déclaration Balfour.

presstv.com

Quant l'histoire nous montre cette injustice, on ne peut empêcher de verser des larmes de colère.

Source :

https://infosdanyfr.wordpress.com/2017/11/02/declaration-balfour-crime-SAUVAGER 

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L'histoire d'Al Qods/Jérusalem

Publié le par Ahmed Miloud

 Les musulmans considèrent l'esplanade où se trouvent les mosquées al-Aqsa et du Dôme du Rocher comme étant un de leurs lieux sacrés, notamment parce qu'ils perçoivent non seulement Muhammad, salla Allah aleyh wa sallama,mais aussi Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, David, Salomon, et tous les autres prophètes bibliques comme des croyants en la même foi que celle qu'ils ont en Dieu. Le lieu de culte que certains de ces personnages ont bâti est donc sacré pour les musulmans parce que Muhammad est le successeur des prophètes bibliques. Mais les juifs, pour leur part, considèrent ces personnages bibliques comme étant juifs, ce qui fait qu'ils considèrent l'esplanade comme étant leur lieu sacré à eux. Ce que vous musulmans nommez "al-Aqsa", les juifs le nomment "Temple". Voilà le nœud du problème : deux communautés religieuses différentes, les musulmans et les juifs, considèrent le même lieu comme étant le leur.
. Le débat prend sa source dans la question de savoir si la fonction du prophétat, avec mission de guider les hommes vers Dieu, ne peut prendre place, après Abraham, que dans sa descendance issue de son petit-fils Jacob, ou bien si ce prophétat peut venir ailleurs aussi (cliquez ici, ici et ici pour en savoir plus).

Ici je me contenterai de dire deux choses...

1) Quand, en 636 de l'ère chrétienne, Omar, Compagnon du Prophète et second calife, vient signer le traité concernant Jérusalem avec le patriarche Sophronius, il fait une prière sur l'esplanade. Les musulmans construiront un peu plus tard les deux édifices cultuels bien connus sur cette esplanade. [Les historiens musulmans relatent que le Patriarche Sophronius lui propose de faire une prière dans l'Eglise du Saint-Sépulcre, mais il refuse en disant : "Si je prie ici, des musulmans pourraient venir ensuite prier ici, puis revendiquer ce lieu et en chasser les chrétiens".] Or, quand Omar prie sur l'esplanade, ce que vous ne savez apparemment pas c'est qu'à ce moment-là, il ne s'y trouve plus aucun édifice religieux. En effet, c'est en l'an 70 de l'ère chrétienne que les Romains, conduits par Titus, ont incendié et détruit le lieu de culte monothéiste que nous musulmans appelons effectivement "al-masjid al-aqsâ". En 134, les Romains, sous la conduite cette fois de Hadrien, mâtent une révolte juive conduite par Bar Kosheba. En 135, les vestiges de ce lieu de culte sont rasés. Sur l'esplanade est dressée la statue de Hadrien. Jérusalem est interdite d'accès aux juifs. Le nom même de Jérusalem est changé en Aelia Capitolana, d'après le nom de Aelius Hadrien. [Au VIIème siècle encore, à l'époque du Prophète, les Arabes appelleront toujours Jérusalem "Aelia", comme en témoignent les récits présents dans les recueils de Sunna : Sahîh de al-Bukhârî, de Muslim, etc.]
C'est sous Constantin, empereur romain du IVème siècle converti au christianisme, que l'esplanade sera débarrassée des idoles qui y avaient été installées. En ce IVème siècle, une présence juive semble être attestée à Jérusalem. Plus tard, Julien l'Apostat propose aux juifs de reconstruire l'édifice religieux sur l'esplanade, mais devant l'apparition de boules de feu – apparemment des poches de gaz prisonnières des ruines et s'enflammant au contact de l'air – les travailleurs juifs abandonnent les travaux.
Au VIIème siècle, quand Chosroes, l'empereur perse, a conquis Jérusalem sur les Byzantins, il en chasse les juifs, devenus des alliés trop encombrants. Puis Héraclius reconquiert Jérusalem sur les Perses. Toujours en ce VIIème siècle, c'est en 636 que Omar entre à Jérusalem, comme nous l'avons dit. Et quand Omar vient prier sur l'esplanade, il ne s'y trouve depuis longtemps plus aucun édifice religieux, ni monothéiste ni païen. Jean Lartéguy écrit à propos de l'entrée de Omar sur l'esplanade : "Quand la petite troupe arrive par la porte sud-ouest, l'entrée est obstruée par les décombres : il lui faut se frayer un passage parmi les ordures qui y ont été déversées". (A part les deux passages relatés entre crochets, les autres éléments de ce paragraphe sont extraits de Mourir pour Jérusalem, par Jean Lartéguy.)

2) Il arrive aussi que certaines gens perçoivent les Palestiniens comme des conquérants ayant – lors de la conquête arabe ou même bien avant, des siècles avant le début de l'ère chrétienne –, pris par la force la région de la Palestine à ses habitants originels, les Hébreux. A ce sujet, voici ci-après un dialogue qui a eu lieu dans les années 20 du XXème siècle – donc pendant que la colonisation de la Palestine se poursuit, et bien avant la proclamation de l'Etat d'Israël – entre deux descendants des Fils d'Israël, Leopold Weiss et Chaïm Weizmann. Leopold Weiss relate :
"Je me souviens toujours d'une brève discussion que j'eus à ce sujet avec le Dr Chaïm Weizmann, leader incontesté du mouvement sioniste. Il était venu faire l'une de ses visites périodiques en Palestine (sa résidence permanente était, je crois, à Londres) et je le rencontrai dans la maison d'un ami juif. On ne pouvait manquer d'être impressionné par l'énergie sans bornes de cet homme, énergie qui se manifestait même dans les mouvements de son corps et dans ses longues et souples enjambées lorsqu'il arpentait la pièce de long en large, ainsi que par son pouvoir intellectuel que révélaient son large front et l'éclat pénétrant de ses yeux. Il parlait des difficultés financières auxquelles se heurtait la réalisation du rêve d'un foyer national juif et de l'aide insuffisante qu'il trouvait à l'étranger pour la réalisation de ce rêve. Et j'avais la désagréable impression que lui-même, comme la plupart des autres sionistes, avait tendance à transférer la responsabilité morale de tout ce qui se passait en Palestine sur le "monde extérieur". Cela me poussa à rompre le silence déférent dans lequel tous les autres assistants l'écoutaient et je lui demandai : "Et les Arabes ? Comment pouvez-vous espérer faire de la Palestine votre patrie face à l'opposition véhémente des Arabes qui, après tout, sont en majorité dans ce pays ?" Le leader sioniste haussa les épaules et répondit sèchement : "Nous escomptons qu'ils ne seront plus en majorité au bout de quelques années.
– Peut-être en sera-t-il ainsi. Vous vous occupez de ce problème depuis des années et devez connaître la situation mieux que moi. Mais outre les difficultés politiques que l'opposition des Arabes peut, ou ne peut pas, semer sur votre chemin, l'aspect moral de la question ne vous préoccupe-t-il pas ? N'estimez-vous pas injuste de supplanter des gens qui ont toujours vécu dans ce pays ?
– Mais c'est notre pays, répondit le Dr Weizmann en soulevant les sourcils. Nous ne faisons rien d'autre que de récupérer ce qui nous avait été injustement enlevé.
– Mas nos ancêtres n'ont pas dominé la Palestine pendant près de deux mille ans ! Auparavant, ils avaient dominé ce pays, et même seulement en partie, pendant cinq cents ans. Ne pensez-vous pas que les Arabes auraient autant de droit de revendiquer l'Espagne ? Car, après tout, ils y ont exercé le pouvoir pendant près de sept cents ans et ne l'ont tout à fait quitté que depuis cinq cents ans."
Le Dr Weizmann devenait impatient : "Non-sens. Les Arabes avaient seulement conquis l'Espagne qui ne fut jamais leur véritable patrie. Aussi ce ne fut que justice s'ils en furent finalement chassés par les Espagnols.
– Excusez-moi, répondis-je. Mais il me semble qu'il y a là une omission historique. Après tout les Hébreux étaient aussi des conquérants lorsqu'ils sont venus en Palestine. D'autres tribus sémitiques et non-sémitiques y étaient établies longtemps avant eux : Amorrites, Edomites, Philistins, Moabites, Hittites. Ces tribus ont continué à vivre là encore à l'époque des royaumes d'Israël et de Juda [qui succédèrent à l'unification réalisée par Saül, David et Salomon, et existèrent avant l'ère chrétienne du XIème siècle jusqu'au VIIIème siècle pour Israël et jusqu'au VIème siècle pour Juda]. Elles y vécurent toujours après que les Romains eurent chassé nos ancêtres [en 135 de l'ère chrétienne]. Et elles y vivent encore aujourd'hui. Les Arabes qui vinrent d'Arabie et s'installèrent en Syrie et en Palestine après les avoir conquises au VIIème siècle [de l'ère chrétienne] ne furent jamais qu'une petite minorité de la population. Les autres, que nous appelons aujourd'hui les "Arabes" palestiniens ou syriens, ne sont en réalité que les habitants originels du pays, qui furent arabisés. Certains d'entre eux devinrent musulmans au cours des siècles et d'autres restèrent chrétiens. Il y eut naturellement des mariages entre ces musulmans et leurs coreligionnaires d'Arabie. Mais pouvez-vous nier que la masse des habitants, musulmans ou chrétiens, de la Palestine, qui parlent arabe, sont les descendants en ligne directe des habitants originels, originels en ce sens qu'ils vivaient dans ce pays avant l'arrivée des Hébreux ?"
Le Dr Weizmann accueillit mes propos avec un sourire poli et parla d'autre chose" (D'après Le Chemin de La Mecque, Fayard, 1976, pp. 91-92, par Leopold Weiss (1900-1992), autrichien d'origine juive s'étant converti ensuite à l'islam et ayant pris le nom de Muhammad Asad).

Sans remonter aux origines des composants du peuple qu'on appelle "Palestinien", l'historien anglais Arnold Toynbee a émis le même avis que Leopold Weiss. Voici ce que Jean Lartéguy relate : "Pour l'historien anglais Arnold Toynbee, Jérusalem, capitale de la Palestine, ne pouvait être que palestinienne, c'est-à-dire musulmane et arabe. Il écrit : "Le temps qui s'est écoulé entre la guerre romaine [en l'an 135] et la création de l'actuel Etat d'Israël est si large que nous devons pencher sans hésiter en faveur des autochtones, les Palestiniens, vivant dans ce pays depuis mille trois cents ans" (Mourir pour Jérusalem, p. 16). Mille trois cents ans, c'est la période de l'histoire qui va de la fin de la présence romaine en Palestine (qui correspond au début de la présence arabe) au moment où il écrit ses propos. C'est sur cette donnée que Toynbee fonde son propos. Et quand on comprend qu'on ait refusé – à juste titre – l'invasion du Koweït par l'Irak, voulue par le dictateur de Bagdad sous prétexte qu'il s'agissait 40 ans auparavant d'une province de son pays, on ne peut que comprendre le propos de Toynbee.

L'écrivain britannique Arthur Koestler écrit pour sa part : "La déclaration Balfour constitue un des documents politiques les plus improbables de tous les temps. C'est un document par lequel une première nation promettait solennellement à une seconde nation le pays d'une troisième nation. Aucun plaidoyer ne saurait en rien diminuer l'originalité du procédé. Il est vrai que les Arabes vivaient en Palestine sous la domination turque, mais ils y vivaient depuis des siècles et il ne fait pas de doute que ce pays était le leur, au sens généralement admis du mot. Il est vrai que les Arabes disposaient d'immenses territoires mal peuplés et que les juifs n'en avaient aucun ; que les Arabes étaient un peuple arriéré [sur le plan matériel] et les juifs un peuple avancé [sur le même plan], et que ceux-ci prétendaient avoir reçu le pays en partage trois mille ans plus tôt, de la main même de Dieu, qui ne le leur avait retiré que temporairement. Mais jamais auparavant dans l'histoire, des arguments de cette nature n'avaient amené une grande puissance à une initiative aussi extravagante" (Analyse d'un miracle, Arthur Koestler, cité dans Mourir pour Jérusalem, André Larteguy, p. 366).

Malgré toutes ces vérités, malgré la colonisation de leur pays, les Palestiniens étaient prêts en 1947 à accorder la concitoyenneté à ceux dont la présence massive leur avait été imposée. Elias Sanbar, rédacteur en chef de la Revue d'études palestiniennes, écrivait en 1997 : "Les Palestiniens, dit-on aujourd'hui a posteriori, n'ont obtenu, après trois ans de négociations, que 2% de ce qui fut leur patrie, alors qu'en 1947 on leur en avait proposé 45% et qu'ils ont refusé. Regardez, leur dit-on, où vous a conduit votre intransigeance. Il faut dire trois choses à ce sujet : au moment de refuser les 45% de la Palestine qu'on leur propose, les Palestiniens ont une patrie entière. Ils sont 1 400 000 personnes face à une communauté juive de 600 000 personnes, composée à 95% d'immigrants venus d'Europe. Ils sont dans leur pays et ils ne comprennent pas pourquoi ils devraient en abandonner plus de la moitié. Second point : lors des débats à l'ONU, les Palestiniens ne se cantonnent pas dans leur refus du plan de partage. Ils réclament l'indépendance et proposent la citoyenneté pour l'ensemble des habitants de la Palestine, y compris les 600 000 juifs" (Le Monde, Le partage de la Palestine, 30 novembre-1er décembre 1997, p. 14).

Source :

http://www.maison-islam.com/articles/?p=260

Al Qods,Palestine
Al Qods,Palestine
Histoire de Jérusalemhabitant du quartier juif de la vieille ville

 (-3150 ; -1200) L'époque cananéenne

De cette époque, on a peu de traces, si ce n'est que le nom de Jérusalem apparaît sur des anciennes statues d'argile égyptiennes. Les jébuséens, premiers habitants de Jérusalem lui donnèrent leur nom.

 (-1000 ; -586) La monarchie, le premier Temple

La ville acquiert son statut national et religieux après sa conquête par le roi David. C'est son fils Salomon qui fait construire un temple pour y installer l'arche d'alliance et qui lui donne sa prospérité. A la mort de Salomon, le royaume d'Israël est divisé entre ses héritiers. Jérusalem n'est plus que la capitale du royaume de Judée. En -586, le roi de Babylone Nabuchodonosor occupe la ville et exile la plupart des habitants.

 (-536 ; -333) Le retour et le deuxième Temple

Le roi Cyrus de Perse autorise les exilés à revenir. C'est le scribe Esdras qui obtiendra la reconstruction des murs de la ville et obtiendra un retour aux préceptes religieux du judaïsme.

 (-333 ; -37) L'époque hellenistique et Asmonéenne

Alexandre le Grand envahit tout l'empire perse en 333. Son descendant, Antiochus IV Épiphane entreprend d'helléniser la ville. Mais lorsqu'il veut instaurer le culte de jupiter, il provoque la révolte des asmonéens sous la conduite de Judas Maccabée qui permet la libération de Jérusalem et la purification du Temple. S'ensuivit une période d'indépendance de 80 ans.

 (-37 ; +70) L'époque hérodienne et la destruction du Temple

Jardin des oliviers avec des arbres de 2000 ans!Jérusalem est prise par les romains en -63 mais c'est Hérode qui est roi de Judée sous contrôle romain. Une deuxième muraille est élevée, plus au nord. C'est évidemment l'époque de la naissance du christianisme autour de Jésus de Nazareth, crucifié sur le rocher du crâne près de Jérusalem, enterré à proximité dans le jardin d'un de ses disciples Joseph d'Arimatie, et selon les chrétiens, ressuscité. Ces événements feront de Jérusalem une ville sainte pour les chrétiens. En attendant, ceux ci quittent en majorité (voir détails) la ville. La révolte des zélotes en l'an 66 conduit au siège de Jérusalem. L'empereur ordonne de raser la ville. Les soldats massacrent les habitants et jettent des torches sur le temple dont les boiseries s'enflamment, la chaleur fait exploser les pierres du Temple qui est détruit. Le judaïsme n'a plus de Temple (lieu unique de la présence de Dieu). La ville est désertée pour 60 ans.

(135 ; 324) L'époque romaine : Aelia Capitolina

L'empereur Hadrien entreprend de fonder une nouvelle ville, païenne, sur les ruines. Il la renomme Aelia Capitolina. Les juifs y sont proscrits et le christianisme n'y est pas toléré.

(324 ; 638) L'époque byzantine

la via dolorosaLe christianisme devenu religion officielle de l'Empire sous Constantin, des églises vont être érigées partout dans Jérusalem qui attire des foules de pèlerins. Sous l'impulsion d'Hélène, mère de l'empereur, l'Église du St Sépulcre sera construite sur les lieux présumés du Calvaire. Une autre église est construite sur le mont Sion pour commémorer la dormition de la Vierge et le site de la Cène. Au Vème siècle l'impératrice Eudoxie vient s'installer à Jérusalem et la ville s'agrandit considérablement. Elle fait construire la basilique St Etienne. Jérusalem devient un patriarcat au même titre que Rome, Constantinople, Antioche, et Alexandrie. Les perses sassanides s'emparèrent de la ville en 614, qui fut reprise en 629 pour finalement tomber aux mains des Arabes en 638.

(638 ; 1099) La première époque Islamique

Le patriarche Sophronius remit les clés de la ville à Omar, le chef des armées arabes et reçut en échange l'assurance que les droits des chrétiens seraient respectés. A la fin du VIIème siècle, Jérusalem devient le troisième lieu saint de l'Islam après la Mecque et Médine. Le mont du Temple et le Rocher furent identifiés comme le lieu d'où le prophète prit son envol pour le paradis. D'où la construction du dôme du rocher dont la splendeur illumine encore Jérusalem. Puis le régime éclairé des Arabes Omeyyades fit place à la dynastie des Turcs Abassides. Ce fut une ère de déclin pour Jérusalem.

(1099 ; 1250) L'époque des croisés et la dynastie Ayyubide

Les croisés conquièrent Jérusalem en 1099 sous prétexte que les chrétiens ne pouvaient plus s'y rendre en pèlerinage. Les habitants juifs et musulmans sont massacrés. Le royaume latin de Jérusalem est instauré. De nombreuses églises sont construites. Saladin reconquiert la ville en 1187. Saladin restaure les fortifications de la ville et les prolonge jusqu'au mont Sion. Les juifs sont autorisés à revenir.

(1250 ; 1517) L'époque Mameluke

Originaires des steppes d'Asie et fraîchement islamisés, les Mameluks conquièrent la ville et y entreprennent de grandes constructions : écoles, institutions de charité, auberges.

(1517 ; 1917) L'époque Ottomane

Porte de Damas un jour de marchéIls sont bientôt renversés par les Turcs Ottomans. Soliman le magnifique porte un grand intérêt à la ville et la restaure puis elle décline. C'est avec l'expulsion des juifs d'Espagne au XV-XVIèmes siècles que la Jérusalem juive renaît. C'est sous le gouverneur d'Égypte Ibrahim Pacha que la ville s'ouvre à nouveau à l'occident. De nombreuses associations religieuses s'y installent. Le chemin de fer arrive à la fin du XIXème. Des chercheurs viennent cartographier Jérusalem et étudier son passé.

(1917 ; 2000) L'époque moderne et la renaissance d'Israël

A la fin de la 1ère guerre mondiale, Jérusalem est prise par les Anglais. Un vaste plan d'urbanisation est lancé, en pierre de Jérusalem (béton et tôle sont proscrits). Les tensions entre juifs, arabes et britanniques se traduisent par des émeutes sanglantes en 1920, 1929, 1936-39. Avant l'échéance du mandat britannique de 1948, des affrontements guerriers entre Juifs et Arabes aboutissent à la prise d'une partie de la ville par ces derniers après un long siège. La ville est coupée en deux. L'état d'Israël, dès sa formation, fait de Jérusalem sa capitale malgré les champs de mine qui séparent la ville. Lors de la guerre des Six Jours en 1967, les Juifs reprennent la ville. Toutes les religions s'y côtoient à nouveau, malgré les tensions.

Source :

http://docfox.free.fr/old_renardweb/jerus/jeru_his.htm

Al Qods est arabe et le sera à jamais

Al Qods dans le Coran et la Sunna

Jérusalem est la ville qui abrite la mosquée Al-Aqsa qu’Allah, exalté soit-Il, a  mentionné dans le Noble Coran, lorsqu’Il dit : « Gloire et Pureté à Celui qui, de nuit, fit voyager Son Serviteur, de la Mosquée Sacrée à la Mosquée Al-Aqsa dont Nous avons béni l’alentour » (Coran : S17/V1).            La mention de la mosquée Al-Aqsa revient souvent dans les hadiths du Prophète -bénédiction et salut soient sur lui- tels que:

 

Lors de son voyage nocturne (al-isrâ wal-mi’râj), le Prophète  -bénédiction et salut soient sur lui- a été conduit d’abord de la Mosquée sacrée de La Mecque jusqu’à la Mosquée Al-Aqsa de Jérusalem (voir verset du Coran plus haut, ainsi que les Hadiths bien connus rapportés par Al-Boukhari et Mouslim).

Après leur émigration à Médine, le Prophète -bénédiction et salut soient sur lui-  et ses Compagnons ont accompli, pendant 16 ou 17 mois, leurs cinq prières quotidiennes le visage tourné dans la direction de la mosquée Al-Aqsa (rapporté par Al-Boukhari et Mouslim).

Le Prophète -bénédiction et salut soient sur lui- a dit : « On ne doit voyager que vers trois mosquées : la Mosquée Sacrée, ma Mosquée que voici, et la Mosquée Al-Aqsa. » (Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim). Ce Hadith souligne qu’à part ces trois mosquées, il n’est pas utile de voyager spécialement pour se rendre dans une mosquée (c’est l’interprétation de certains savants) ou qu’il ne faut entreprendre un voyage à but purement cultuel que vers ces trois mosquées (c’est l’interprétation d’autres savants).

Le Prophète -bénédiction et salut soient sur lui- a dit : « La prière (salât) accomplie dans la Mosquée sacrée [de La Mecque] est égale [sur le plan des récompenses] à cent mille prières faites ailleurs. La prière accomplie dans ma Mosquée [à Médine] est égale [sur le plan des récompenses] à mille prières faites ailleurs. Et la prière accomplie dans la Mosquée Al-Aqsa [de Jérusalem] est égale [sur le plan des récompenses] à cinq cents prières faites ailleurs » (rapporté par Al-Bazzâr, cité par Ibn Hajar qui dit de ce Hadîth qu’il est hassan).

Source :

https://www.google.dz/amp/s/journaldumusulman.fr/la-mosquee-al-aqsa-dans-le-coran-et-la-sunna/amp/#ampshare=https://journaldumusulman.fr/la-mosquee-al-aqsa-dans-le-coran-et-la-sunna/

La ville d'Al-Qods a eu plusieurs noms de baptême à travers sa longue histoire. On peut citer entre autres appellations : Ur-Shalem, Jébus, Al-Madina, Aélia Capitolina, Beit Al -Maqdis, Al-Qods Al- Charîf, Dâr Es-Salam, Al-Qods.

Le nom de la ville fit son apparition pour la première fois dans des textes égyptiens (textes d'exécration) qui datent du 18e siècle et du 19 e siècle avant Jésus-Christ sous une forme pouvant être déchiffrée comme « Rushlimum ». Dans les écrits, en caractères cunéiformes, découverts à Tell Al-Amarna et datants du 14e siècle, le nom d'  »Urusalem » revient assez souvent sous la plume des scribes égyptiens. Au 7 e siècle avant Jésus-Christ, c'est l'appellation « Ursalimu » qui était couramment utilisée dans les écrits de San chérib. Bien avant cette époque, les Hébreux désignaient la ville par le vocable « Yerusalem », alors que opta les Grecs et les Romains l'appelaient « Hierosolima ». L'Occident, quant à lui, opta pour le nom de « Jérusalem ». En l'an 70 de l'ère chrétienne les Romains l'appelèrent « Solimus » et en l'an 175 ils désignèrent sous le nom de « Solima ». Tarn (1974) rapporte qu'à une certaine période de la civilisation hellénique, Al-Qods portait le nom d' « Antaquia » (Antioche).

Selon Ishaq Mûsa Al-Hosseinî, la ville d'Al-Qods était connue dans les ouvrages des historiens et des géographes arabes sous diverses dénominations telles que : Yerusalel, Hieroshalem, Shalem, Salem, Jébus, Sion Moriah, Aélia, Beit Al-Maqdis, Al-Qods, Al-Charîf.

L'Ancien Testament parle de Shalem qui est peut-être une abréviation de « Hieroshlem ». Ce nom est mantionné dans le Livre de Joshué, de même que dans la Genèse à propos de l'arrivée d'Abraham en terre cananéenne lorsqu'il fut reçu par « le Roi de Shalem » le Jébuséen. Le Libre des Juges cite le nom d' « Urshalem », alors que dans le Livre de Samuel II, la ville est appelée « Cité de Daoud » (Ville de David)...

Avec l'avènement de l'Islam, Al-Qods a eu diverses appellations dont Beit Al-Maqdis, Beit Al-Qods, Al-Qods Al-Charif, Al Madina Al-Moqaddasa (la Ville Sainte) et Ilyâ' (Aélia). A ces divers noms Le Strange (1963) ajoute celui d' « Al Balât ».

La ville est également désignée par « La Mosquée Al-Aqsâ » et « Les Oliviers ». Ces appellations figurent dans les versets coraniques suivants:

« Gloire à celui qui fit voyager Son serveur la nuit de la Sainte Mosquée à la Mosquée très éloignée (Al-Aqsâ) dont Nous avons béni les abors afin de lui montrer certains de Nos Signes ».

(Le Voyage Nocturne, 1).
« Par le Mont des Figuiers et des Oliviers.
Par le Mont SINAI
Par ce territoire sûr ».
(Le Mont des Figuiers, 1-2-3).

Ibn 'Asàkir citant Ibn Al 'Abbâs explique: «   Le Mont des Figuiers désigne la Syrie, le Mont des Oliviers c'est Al-Qods, le Mont Sinai c'est la montagne d'où Allah s'est adressé directement à Mûsâ (Moise) et le territoire sûr n'est autre que Makkah (La Mecque) ».

Le nom de « Yerusalem » semble être composé des deux termes d'origine asiatique « Yrw » et »Slm » qui signifient probablement « Cité de Dieu ». Shalem est connu dans les textes mythologiques antiques comme étant - avec Shahar- un Dieu beau et généreux dont le nom suggère la sérénité du crépuscule. Certains historiens expliquent dont le nom de « Yerusalem » par « Cité de la Paix » ou « Terre de la Paix », alors que d'autres lui confèrent un sens métaphorique et devient pour eux « la Ville de la Justice » ou « la Ville de la Vérité...

Source :

http://graal.over-blog.com/article-6850736.html

Si historiquement Jérusalem était bien la ville du roi David, la décision idiote de Trump d’y faire transférer l’ambassade des Etats-Unis ne m’aurait pas irrité outre mesure et je n’aurais pas écrit l’article que vous êtes en train de lire. Mais la vérité est que la Jérusalem moderne n’a jamais été la capitale du royaume de David.

Bien des gens ont pensé que l’idée de construire un mur à la frontière américano-mexicaine fut la promesse électorale la plus stupide de Trump. Mais en fait ça ne l’était pas, transférer l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem le fut. La décision de Trump a ravivé l’idéologie sioniste de l’occupation illégale et d’apartheid et quelques sionistes fanatiques ont perçu l’affaire comme étant “plus grosse que Balfour” et tant pis pour ces analystes qui ont soutenu Trump en le voyant comme le candidat qui allait devenir le président anti-establishment. Ils ne semblaient pas vouloir comprendre que le seul establishment auquel Trump est attaché, c’est le sien.

Bouger l’ambassade vient-il vraiment comme une surprise ? En fait non, car contrairement à ses prédécesseurs, Trump veut être le premier président des Etats-Unis à remplir ses promesses électorales (aussi stupides furent-elles…). Peut-être veut-il que cela soit mémorisé comme son héritage présidentiel.

Mais ceci ne peut pas être le seul but de cette action si mal avisée, car relocaliser l’ambassade des Etats-Unis de Tel Aviv à Jerusalem va sûrement accordé à Trump le soutien (si nécessaire) du lobby juif et de ses organisations pleines de fric ainsi que le droit religieux sionistes et des évangélistes chrétiens (NdT: les plus sionistes de tous les chrétiens…)

Sans mentionner que cette pitrerie d’ambassade servira de diversion car un paquet de scandales sont en train de menacer la présidence de Trump et de transformer la Maison Blanche en un cirque.

Il semble que rien ne peut sauver Trump sauf de rendre Israël “encore plus grand”…

L’action de Trump, bien que stupide, va sans doute soulever de séreuses répercussions politiques et possiblement de la violence (et toujours plus d’extrémisme et de terrorisme) au Moyen-Orient et au-delà. Dans le même temps, peut-être pas, considérant que l’UE et le monde arabo-islamique s’opposent à cette décision scandaleuse.

Mais ce que ne réalise pas vraiment Trump, c’est que sa décision est extraordinairement ignorante du point de vue historique et c’est pourquoi je pense qu’elle est en même temps dangereuse. Ignorante parce que ni lui ni sont entourage de conseillers n’ont été éduqués, informés par des érudits et/ou universitaires impartiaux sur l’histoire ancienne du Proche Orient pour comprendre que Jérusalem n’est pas la ville historique de l’ancien Israël biblique. Décision dangereuse parce que cette décision inconsidérée va aider à consolider ce concept totalement falsifié au sujet de Jérusalem dans l’inconscient collectif des masses non informées dans le monde.

Le narratif/prétexte classique et déformé pour la justification de l’occupation de la ville palestinienne de Jérusalem (ainsi que du reste de la Palestine…) est qu’elle fut la capitale de ce magnifique royaume du roi David et de son fils Salomon.

Ce prétexte apparemment indiscutable parmi les pères du mouvement sioniste est que la Palestine est leur terre historique, terre sur laquelle eut lieu les histoires des patriarches. Ils voient aussi Jérusalem de manière non équivoque comme la ville établie par le roi David au 10ème siècle avant notre ère.

La construction de ce faux prétexte par le mouvement sioniste (aidé en cela par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis dans la première moitié du XXème siècle) ont encouragé les Européens convertis au judaïsme de voir la terre arabe de Palestine comme leur ancienne terre perdue qui fut promise à Abraham et ses descendants israélites. Le plus marrant qui a échappé à des milliers de juifs européens qui se sont ensuite installés en Palestine est qu’ils ne sont en rien les descendants d’Abraham ou de sa tribu israélite, mais qu’ils sont les descendants du royaume khazar.

Si les musulmans de Chine et des Philippines ne peuvent affirmer aucun droit historique sur la ville de La Mecque comme étant leur ancienne capitale, il en va ainsi de même pour les juifs européens et la ville de Jérusalem. La même logique s’applique.

La ville sainte de Jérusalem apparaît d’abord dans les descriptions de la bible pendant l’époque d’Abraham (vers 1850 avant notre ère). Ce fut dans cette ville qu’Abraham fut reçu par un mystérieux prêtre/prophète de dieu nominé comme le plus haut gradé Melchizedek (roi honnête dans l’ancienne langue arabe/hébraïque) et qui fut aussi le roi d’Ur-Salem. Salem en arabe veut dire paix et Ur-Salem / Jérusalem signifie la cité de la paix. Voyez-vous, tout le vocabulaire des histoires du patriarche israélite est véritablement arabe.

Un autre détail édifiant que nous donne la bible est qu’avant que David ne conquît la ville biblique de Jérusalem, celle-ci était habitée par une tribu appelée les Jebusites (2 Samuel 5:6-7) et que Jérusalem était sécurisée, placée au sommet d’une montagne, comme une forteresse.

Mais ce qui laisse perplexe, est que durant à la fois le temps d’Abraham (19ème siècle AEC) jusqu’au temps de la conquête de la ville par David (10ème siècle AEC), Jérusalem n’a pas existé comme une entité territoriale sur la carte de l’ancien Proche Orient et spécifiquement du Levant. Simplement la ville n’y existait pas encore.

Il n’y a pas eu de Jérusalem pouvant accommoder l’histoire d’Abraham datant du 19ème siècle AEC ni de David et de son fils Salomon aux 10ème – 9ème siècles avant notre ère.

Sans même mentionner que l’histoire antique de la Palestine n’a jamais été témoin d’un peuple ou d’une tribu répondant au nom des Jebusites et desquels on ne peut trouver de trace historique que dans l’Arabie et le Yémen antiques avec leurs terrains montagneux et leurs villages cadrant parfaitement avec le narratif géographique biblique.

““La montée des états territoriaux au Levant fut le résultat de l’expansion vers l’ouest de l’empire assyrien vers le 9ème siècle avant notre ère. De plus, ni les archives assyriennes, ni les archives égyptiennes ne font une quelconque référence au soi-disant royaume de David et Salomon. En fait, des sources extra-bibliques laissent peu de doute sur le fait que tous les états majeurs de la région comme par exemple Damas, Moab et bien sûr Jérusalem, émergèrent après le 9ème siècle AEC. Il est très difficile de concevoir un royaume unifié israélite qui aurait gouverné depuis Jérusalem plus d’un siècle avant ce processus. Le plus ennuyeux de tout après un siècle de recherches et d’excavations à Jérusalem, la (supposée) capitale de la monarchie unifiée d’Israël si glamour, c’est que celles-ci ont échoué à montrer des preuves de toute construction notoire sur place au 10ème siècle. Il n’y a aucune trace de palais magnifiques ou de grands états, rien ne fut archéologiquement trouvé sur place concernant cette période. Bref, Jérusalem au 10ème siècle AEC, période de David et Salomon n’était rien de plus qu’un village perché et non pas cette capitale exquise et décorée d’un grand empire”, a écrit le professeur Israël Finkelstein, l’archéologue israélien de l’université de Tel Aviv et de l’académie des sciences israélienne dans son livre “The Bible Unearthed” (2001).

Quant à l’endroit de la Jérusalem biblique, d’autres universitaires de l’antiquité nous donnent certaines indications sur là où nous devrions regarder pour la trouver: sur la carte ancienne/antique de l’Arabie et du Yémen. La ville de Jérusalem d’après la Torah est située sur une montagne, c’est pour cela que le site le plus saint du judaïsme est nommé “Le Mont du Temple”. Mais lorsque nous regardons la carte de la Jérusalem actuelle, nous sommes surpris de découvrir qu’elle n’est pas située sur une montagne mais plutôt entre deux collines. N’est-ce pas un peu étrange ?

La mosquée Al-Aqsa et le dôme de la pierre (Le Mont du Temple pour les juifs) sont situés au point le plus bas de la topographie de Jérusalem. La question est: où est la montagne qui est mentionnée dans la bible ? Va t’elle venir avec l’ambassade de Trump ? Aucune intention de sarcasme ici.

Jérusalem pourrait être l’endroit où le temple d’Hérode (37 AEC ~ 70 EC) se situa mais elle n’est définitivement pas la terre du premier temple ou de la ville qui aurait été témoin des histoires des patriarches israélites.

Jérusalem n’est pas la ville historique du roi David ni la capitale de l’Israël biblique. Voilà pourquoi elle ne devrait jamais être reconnue ou acceptée comme la capitale de l’Israël moderne.

L’endroit réel du Mont du Temple et de la totalité de “l’état d’Israël” est basé sur une idéologie, à la fois fausse, mensongère et trompeuse. La décision fondée sur une ignorance crasse de Donald Trump, de transférer l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem ne fait que rendre l’affaire encore plus trompeuse.

Source :

http://http//reseauinternational.net/jerusalem-nest-pas-la-capitale-de-lisrael-biblique/#Iv8QPHyrEvjzKROL.99

 

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Le pacte des sionistes avec les nazis

Publié le par Ahmed Miloud

L’incroyable pacte entre sionistes et nazis dans l’entre-deux-guerres
 

Chaïm Arlosoroff, directeur du département politique de l’Agence juive et proche collaborateur de Ben Gourion, a effectué un voyage en Allemagne au mois de juin 1933. Ami d’enfance de la femme de Goebbels, Chaïm Arlosoroff a probablement joué de ses relations pour préparer le terrain de la négociation. À p

eine rentré en Palestine, plusieurs semaines avant que l’accord ne soit signé, il fut accusé par un journal de s’être “roulé aux pieds d’Hitler” et assassiné, le même jour, sur une plage de Tel-Aviv. »

 

Tom Segev, historien israélien, in Le Septième Million. Les Israéliens et le Génocide

 

Dans l’avant propos de son livre Le Pacte germano-sioniste, Jean-Claude Valla écrit :

« Dans aucun manuel d’histoire vous ne trouverez mention d’un pacte germano-sioniste. Seuls quelques livres spécialisés, pour la plupart anglo-saxons ou israéliens, évoquent la réunion du 7 août 1933 au ministère allemand de l’Économie, au cours de laquelle des représentants de l’Agence juive et de l’Organisation sioniste mondiale ont signé avec de hauts fonctionnaires du Reich ce que l’on a appelé pudiquement l’accord de la haavara (du mot hébreu haavara qui signifie : transfert). »

De quoi s’agissait-il ?

« (…) d’organiser le transfert vers la Palestine de capitaux que les Juifs allemands, candidats à l’émigration, souhaitaient emporter avec eux. Cet accord technique, nous le verrons, ne fut que le premier acte d’une étroite collaboration et joua un rôle décisif dans le développement économique de cette région sous-développée qu’était la Palestine. »

Cette collaboration inimaginable pour beaucoup de nos contemporains est pourtant confirmée par l’historien israélien Eliahu Ben Elissar :

« Personne ne connaît et sans doute ne pourra jamais déterminer avec précision ni la date où fut prise la décision fatale d’exterminer physiquement les Juifs ni les circonstances réelles dans lesquelles elle intervint. Tout cependant tend à prouver que bien après son accession au pouvoir, le Führer poursuivait encore une politique qui ne devait pas obligatoirement déboucher sur une issue de cette nature. »

Et Jean-Claude Valla d’indiquer :

« La gêne des historiens à évoquer librement cette affaire tient au fait que la Shoah occupe aujourd’hui une place considérable dans les esprits et que cette hypertrophie de la Mémoire déforme complètement la vision que l’on peut avoir des événements qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale. Si la Shoah est “indicible” comme certains le prétendent, il devient presque impensable de dire que des sionistes ont collaboré avec le IIIe Reich. »

C’est ce que l’auteur démontre pourtant dans son livre Le Pacte germano-sioniste (7 août 1933)(éditions Dualpha, Collection « Les Cahiers Libres d’Histoire ») dont le titre est un clin d’œil au pacte germano-soviétique du 23 août 1939 :

« Dans un cas comme dans l’autre, nous avons affaire à des ennemis jurés qui jugent plus profitable de s’entendre, peut-être parce que, au-delà d’une convergence momentanée d’intérêts, ils présentent plus de caractéristiques communes qu’on ne le croit. Entre le national-socialisme et le sionisme, les similitudes abondent également, d’autant plus frappantes qu’elles prennent souvent la forme d’une convergence idéologique. Mais la comparaison entre les deux pactes s’arrête là. Ils n’ont pas eu les mêmes conséquences pour la bonne raison que les sionistes de Palestine, peu nombreux et encore sous tutelle britannique, n’avaient pas dans le monde le même poids ni la même influence que les communistes russes. En signant un pacte de non-agression avec Staline, Hitler a réussi à neutraliser momentanément l’Internationale communiste, voire même à la faire travailler à son profit, notamment en France par le sabotage de l’effort de guerre, tandis que son accord de collaboration avec les sionistes, qui ne représentaient alors qu’eux-mêmes, n’a en rien désarmé l’hostilité de la communauté juive internationale à l’égard du IIIe Reich. »

Jean-Claude Valla, (1944-2010) a été le premier directeur de la rédaction du Figaro Magazine et l’auteur de nombreux livres d’histoire. De même, il fut le directeur de Magazine Hebdo (1983-1985) avant de diriger La Lettre de Magazine Hebdo. Ancien collaborateur d’Historia, d’Historama, du Miroir de l’histoire et d’Enquête sur l’histoire, il collaborait depuis 2002 à la Nouvelle Revue d’histoire de Dominique Venner. Il fut président d’honneur du Comité français des fils et filles de victimes des bombardements de la Seconde Guerre mondiale (2001-2005).

Ses Cahiers libres d’histoire ont, dès leur parution, rencontré un énorme succès qui ne se dément pas et sont sans cesse réédités.

Source :

https://www.egaliteetreconciliation.fr/L-incroyable-pacte-entre-sionistes-et-nazis-dans-l-entre-deux-guerres-21625.html

 

                 Le certificat du pacte sioniste-nazi

 

 

Le Contrat de Transfert : Hitler a co-fondé Israël dès 1933 avec les Juifs sionistes 

"L’histoire dramatique du pacte entre le IIIe Reich et la Palestine juive", tel est le sous-titre du livre d'Edwin Black "Le Contrat de Transfert".

 

Deux mois après son accès au Pouvoir, le nouveau Chancelier du Reich, Adolf Hitler, s’attèle à l’une de ses tâches les plus motivantes : créer un Etat pour les Juifs et les aider à y partir avec tous leurs biens matériels et financiers.

 

En deux mots, de quoi s’agit-il ? C’est quoi encore cette histoire ?

Edwin Black est un Ecrivain, Journaliste d’investigation, Juif américain. Ses parents, d’origine polonaise et migrés aux USA, lui ont raconté qu’ils étaient des « rescapés de l’Holocauste ». Ceci dit, le petit Edwin a grandi dans une famille qui est restée bien muette sur le sujet pendant toute sa jeunesse alors que dans le monde extérieur l’on ne parle partout que d’holocauste. C’est ainsi que devenu adulte, Monsieur Black démarre une enquête à la fin des années 70, lorsqu’il a une vingtaine d’années, pour tenter d’arracher une vérité que ses parents s’obstinaient à ne pas vouloir lui confier.

C’est en 1984, que Black sort son premier livre, Le Contrat de Transfert (The Transfer Agreement) et fait des révélations qui font exploser les articles, les controverses et le tout petit monde de la Shoah : l’Etat National-Socialiste allemand, à peine arrivé au pouvoir en Janvier 1933, juste après le boycott international dicté et dirigé contre l’économie allemande en Mars 33, décide dès Avril 33 de faire un pacte avec les Juifs sionistes d’Allemagne et du monde entier pour contrecarrer le boycott ainsi que de se débarrasser des Juifs pour toujours en les faisant transiter eux et leurs biens matériels et financiers vers la Palestine alors possession britannique. Les Juifs sionistes et les Nazis sont même allés jusqu’à faire un montage financier complexe pour arriver à contourner les frontières des devises afin de faire passer les capitaux juifs et les aider à faire leur Aliyah définitivement.

Pistache sur le loukoum, les Juifs sionistes sont même allés jusqu’à jouer les V.R.P. pour vendre les produits du Reich dans tout le Moyen-Orient ! Eux pourtant à des milliers de kilomètres du pays des méchants Aryens ; qui l’eut cru ? Mais le business, c’est quand même sympa. Et si ça paye les chaussures en croco., pourquoi pas.

Le7 Août 1933, le contrat de transfert est signé. C’est quasiment deux milliards de dollars d’aujourd’hui qui quittent le Reich pour le pays des oranges de Jaffa. Hitler a physiquement construit Israël dans les années trente. La Palestine avait été perdue par l’Empire Ottoman seulement 15 ans auparavant et elle est gérée depuis une décennie par le Royaume-Uni qui possède un mandat de la S.D.N. sur cette terre.

 

 

ATTENTION : il s’agit de l’unique interview donnée par l’Ecrivain sur ce livre !!!
Il a donné de multiples entretiens et conférences sur tous ses autres livres ; mais celui-ci a failli ne jamais avoir lieu. C’est un moment unique que vous découvrez !



Nom officiel du pacte : 
Heskem Haavara/הסכם העברה (Hébreux) ; Ha’avara-Abkommen (Allemand) ; Haavara Agreement (Anglais) ; l’ Accord Haavara (Français).

Source :

https://mobile.agoravox.tv/culture-loisirs/etonnant/article/le-contrat-de-transfert-hitler-a-35709

Voir vidéos à partir des liens suivants :

http://www.dailymotion.com/us/feed

https://youtu.be/_Icnj5qt2uM

 

Pactes avec le diable : l’Amérique et le 3eme Reich

 

Fabrizio Calvi et Steeve Baumann se sont plongés dans 250 000 pages de dossiers déclassifiés de la CIA, du FBI et des services secrets de l’armée américaine, le tout recouvrant une période allant de la fin des années 1930 jusqu’au début des années 1980. Les services secrets auraient ainsi entretenu des rapports avec les nazis.

Les Américains ont-ils laissé faire l’inimaginable sans réagir ? Quels ont été les enjeux politiques et humains de cette entreprise sans nom ? Des témoignages de spécialistes et d’anciens responsables viennent étoffer les recherches d’un documentaire explosif sur cette sombre partie de l’Histoire américaine.

Source :

https://mobile.agoravox.tv/actualites/international/article/pactes-avec-le-diable-l-amerique-41036

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A propos du livre "Les Soldats de Dieu"

Publié le par Ahmed Miloud

 

« Les Soldats de Dieu »,livre.

Mot à dire:

Ce livre a le mérite de rapporter les paroles brutes de jeunes hommes happés par la spirale terroriste au nom d’une interprétation erronée de l’Islam.En effet, plusieurs versets du Coran et des hadiths interdisent toute forme de violence envers autrui, y compris la violence verbale.C’est ce que la majorité des ulémas ont  publié dans leurs fatwas (décrets religieux).Le site Oumma.com explique bien ces aspects relatifs à la guerre en Islam.Voir article complet en bas.

On connaît les motifs de ces terroristes soi-disant puisés dans les sources de l'Islam,Coran et Sunna,mais il reste une question de taille.Pour mener à bien leur "djihad", il faut toute une logistique et tout ce qui va avec.Qui s'en est occupé ?Voir l'interview de M. Georges Corm, économiste, auteur et ancien Ministre des Finances du Liban.

L'overblogueur

 

Le livre « Soldats de Dieu ». Paroles de djihadistes incarcérés est issu d’une recherche de la Fondation Jean-Jaurès avec Xavier Crettiez et Bilel Ainine, tous deux membres de l’Observatoire des radicalités politiques, qui ont, à ce titre, participé à différentes activités de la Fondation, notamment une conférence en février 2016 sur les processus de radicalisation. L’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès analyse depuis 2013 les dynamiques radicales – politiques, religieuses… – qui travaillent les sociétés européennes.

 

Cet ouvrage présente les cadres cognitifs (idéologies, doctrines, visions du monde, valeurs) développés par des acteurs islamistes djihadistes. Ceux qui opèrent en France au nom d’Al-Qaida ou de l’« État » islamique. Alors que beaucoup a été dit sur les trajectoires de ces militants islamistes, sur leurs fêlures ou leurs réseaux, on sait finalement peu de choses des discours qui les animent, des haines qui les habitent et de leur rapport à la France, à la démocratie, à la politique, au monde qui les entoure, mais aussi à la violence qu’ils défendent et justifient, ou à la religion qu’ils disent adorer.

(Suite)
Cet essai a pour but de comprendre et d’expliquer que les hommes à basculer dans une lutte armée contre les ennemis désignés et à cette fin soutiennent les actes terroristes. Xavier Crettiez et Bilel Ainine ont mis en place des entretiens avec des personnes ayant un lien direct avec des groupes terroristes.
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À l’origine d’un acte – aussi horrible qu’il soit – se trouve nécessairement une idée. Dès lors, il est impératif d’entendre les discours de ces personnes enrôlées, aux profils divers, dans le but d’appréhender le cadre idéologique dans lequel ils s’inscrivent afin de nous « éclairer sur le danger terroriste et la logique de radicalisation ». La volonté des deux auteurs a donc été de rapporter littéralement les différents propos des détenus, articulés en dix-neuf sujets – de leur rapport à leur religion jusqu’à leur vision de l’art.

 

Animés par un salafisme qui se veut à la fois « mondialiste et multiculturel » regroupant ceux qui, par leur mode de vie, suivent les pas du prophète Mohammed, les treize incarcérés livrent dans un premier temps leur rapport à l’islam. Ainsi, le Coran et la sunna ont une double acception : d’une part ils représentent des « textes conventionnels qui permettent au croyant de ne pas s’égarer dans sa vie quotidienne » et, d’autre part, des « textes constitutionnels qui précisent les contours de l’activité politique de la cité ». Dès lors, il ressort des entretiens une approche très littérale de ces textes. Ces derniers sont appréhendés comme étant non seulement des réponses à leurs questions mais encore une manière de structurer leur vie.

Le Coran et les différents  hadiths représentent un dogme, une science exacte synonyme de vérité mais qui appellent tout de même à une discussion quant à l’interprétation à donner. Là se trouve tout le paradoxe, puisqu’en dépit d’une approche très littérale de tous les acteurs djihadistes interrogés revendiquer une «raison individuelle» ainsi qu’un «dialogue contradictoire» dans leur manière de considérer leur religion. Le texte religieux serviteur deis, c’est donc l’interprétation des textes religieux qui est soumise à discussion.
(Suite et fin)
Les propos rapportés également mettent en exergue la relation intime, voire mystique, que ces personnes interrogées entretiennent avec Dieu. Ainsi, Dieu, comme l’islam, est une figure «pour guider, récompenser, et ceux qui acceptent de mettre en place son service». Cela se traduit par des rituels religieux qui sont survalorisés et appris dans l’isolement, souvent sur internet. E-mail: est le même qu’un texte à adorer, un modèle de privé privé, une circonscription politiquement et une épée, et leur aboutissement est l’instauration d’un territoire, au sens géographique, où une communauté peut vivre suivant les lois de sa religion.
Les entretiens s’attachent aussi à ce qui motive les personnes interrogées à entretenir ces rapports à la religion. Tout d’abord, les personnes incarcérées, un discours victimaire sur l’islam et la communauté musulmane et doivent subir une méfiance à l’égard de leur religion qui se manifeste quotidiennement. Ensuite, ces personnes font parfois état de «chocs moraux», c’est-à-dire «la confrontation avec un événement particulièrement choquant, instillant chez quelqu’un qui est confronté à un sentiment de dégoût et de colère débouchant sur la nécessité d ‘un engagement, est inévitable’. Ils sont de plusieurs ordres: les violences subies par les populations musulmanes sunnites qui sont véhiculées par le biais de vidéos et d’images sur internet;les répressions subies lors d’interrogatoires policiers le plus souvent assorties d’actes de torture; le sentiment de harcèlement administratif ou policier quotidien éprouvé par ceux qui affichent leur appartenance religieuse. Enfin, certains concernés dans l’islam mayveillant, fusionnel », a été traduit en anglais.
La question terroriste et du djihad est partie prenante de ces entretiens. La violence est un élément central dans le discours des personnes rencontrées. Ils ont une vue de leur croyance ou encore incarnant une réaction juste à une répression lieu de l’occident. Cette violence est perçue comme une justice à laquelle la croyance ne se sépare pas; elle a une portée prophylactique permettant de protéger la communauté musulmane. Pour ces personnes incarcérées, cette violence est certainement l’Occident mais surtout la communauté chiite qui apparaît comme l’ennemie suprême.Les treize détenus manifestent, assez logiquement, une fascination pour les deux organisations islamistes combattantes les plus présentes sur le terrain militaire, à savoir l’État islamique et Al-Qaïda.
Au-delà des questions religieuses, l’essai s’intéresse à la vision de ces djihadistes de la France ou de la démocratie. S’agissant de la France, une contradiction apparente entre un côté et le respect de la France, ses valeurs et ses institutions et, d’un autre côté, un rejet de ce pays à raison de son sentiment de stigmatisation. La démocratie en général est aussi contestée. Les personnes interrogées dans la vision d’un système politique fragile, faible, corruptible et que la religion est juste et droite. De même, d’un point de vue philosophique, en substituant à Dieu le peuple comme source de légitimité la démocratie fragilise la religion.
Quant à leur vision de la vie en société, les personnes interrogées sanctionnent la laïcité qui représente une guerre culturelle et idéologique dirigent l’islam en France. Ils prônent, par ailleurs, une virilité sur l’image de «l’homme guerrier».
Ainsi, malgré la dangerosité du cadre idéologique qui anime ces détenus interrogés, ils ne sont ni fous ni – car ils ont un argumentaire étayé – ni ignorants – car certains ont des preuves de centres d’intérêts intellectuels et quelques-uns ont validé un niveau d’études supérieures. Les entretiens contenus dans ce test permettent de comprendre la vision du monde de ces hommes qui font la police d’une volonté forte de vivre dans un système islamique où la dangerosité s’incarne dans un lien littéral établi entre le texte et l’exigence de violence religieuse à l’encontre des mécréants et des renégats.

Dans Les médias: 
«Attentats:« Les djihadistes les soldats politiques sont Menant Une guerre folle », Anna Benjamin ( L’Express , 21 août 2017) 
« Terrorisme: une enquête sur la radicalisation pour comprendre les djihadistes », Pascale Egré ( Le Parisien) ) «En sol majeur: Bilel Aïnine», Yasmine Chouaki ( RFI , 9 septembre 2017) «Les djihadistes bien , plus Sont ne wants Qu’on rationnels pas croire», Jean-Luc Martin-Lagardette ( Ouvertures , 3 septembre 2017) 
«Djihadisme : au Parlant avec les soldats de Dieu », Doan Bui ( L’Obs , 6 septembre 2017) 
« Terrorisme: pourquoi sont-ils devenus jihadistes? », Grand Soir 3 ( France 3, 7 septembre 2017), 8 septembre 2017) 
«L’état doit comprendre le phénomène djihadiste pour mieux faire face», Ivancé Trippenbach ( L’Opinion

, 15 septembre 2017) 
«Le choix des mots au choix des armes: la radicalité partout? (2ème partie) », Guillaume Erner ( France Culture , 15 septembre 2017) 
« Les Chiites? L’Occident? Israël ? Mais au vrai, qui est vraiment l’Ennemi selon les djihadistes? », Bonnes feuilles ( Atlantico , 17 septembre 2017) 
« Bilel Ainine: «Les jeunes djihadistes développent un discours très ambivalent sur la France», Edouard de Mareschal ( Le Figaro , 21 septembre 2017) 
«Soldats de Dieu. Un islamiste à propos des Français: «Ils sont déjà vieux, ce n’est pas un pays de combattants …» »( Breizh Info.com , 24 septembre 2017)
«Les soldats de Dieu: dans la tête des djihadistes incarcérés», Sibylle Laurent ( LCI)26 septembre 2017)

La source:

https://jean-jaures.org/nos-productions/soldats-de-dieu-paroles-de-djihadistes-incarceres

Le Coran incite-t-il à la violence?
 
 Les détracteurs de l’ Islam  ne retiennent plus le  Coran  que ses versets médians et plus encore ceux qui traitent de la guerre et de la paix. Ils en concluent que la dernière révélation prêche la violence. En fait, ils font preuve d’une totale ignorance de la religion islamique mais aussi d’une mauvaise foi. L’objet de cette étude consiste à répondre à ceux qui accusent les textes coraniques d’incitation à la violence.

Pour comprendre les thèmes développés par le Coran, il convient de placer dans leur contexte. Il n’est pas judicieux de l’analyseur sans tenir compte de leur temporalité. Le Coran serait inintelligible, si nous passions sous silence le très grand nombre de versets d’une humanité supérieure. Mais ce n’est pas l’objet de cet article. Les ignorants, les calculateurs, les détracteurs, les pourfendeurs de la foi et les très nombreux gens de mauvaise foi s’attachent à lire les vingt-neuf (29) versets prétendument violents mais ne prennent pas en considération les autres six mille deux cents trente six (6236) versets qui présentent tout le Coran.

 

Un cet effet, nous n’observons que quelques versets mis en cause. Nous montrons que leur contenu est légitimé par les conditions et les circonstances de leur époque et les Etats de notre siècle, eux-mêmes, pris pour eux-mêmes.

Premier verset:

«  Combattez dans la Voie de Dieu, ceux qui vous combattent, sans jamais outrepasser les limites permises, car Dieu n’aime ceux qui transgressent.  » (S.2, 190)

C’est le premier verset ordonnant de repousser toute agression conte les musulmans. Nous relevons plusieurs remarques dont la plus importante montre en islam la guerre est défensive. En effet, ce n’est pas une guerre déclarée à tous les peuples et à toutes les nations, mais elle s’en sert pour  ceux qui vous combattent. C’est un droit de se défendre contre un ennemi, en l’occurrence les polythéistes mecquois. Il impose des limites comme le fait d’interdire les guerres préventives. Cet impératif est inclus dans cette expression:  Dieu n’aime pas les transgresseurs.  N’est-ce pas que cet engagement dans la guerre contre l’agresseur est un droit reconnu aujourd’hui par toutes les puissances de la terre?

 

Deuxième verset  :

«  Tuez (les polythéistes) où vous vous trouvez et chassez-vous où vous êtes chassés, voiture la subversion (al-fitnatu)  [1] est le pire que le meurtre. Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu’ils vous attaquent les premiers. Dans ce cas, n’hésitez pas à tuer. Ce sera la juste récompense des infidèles.  »  (S.2, 191)

Mohammad Chiadmi, auteur de la traduction du Coran, où nous empruntons les citations, pour cette explication du verset:  «Dieu autoriser les musulmans à se défendre contre les agressions des Qorayshites qui ont été persécutés et chassés de leurs demeures.Dans ce contexte, ce verset appelle les musulmans à riposter contre toutes ces agressions et à lutter pour reconquérir leurs terres. »

 Il faut rappeler que les musulmans étaient, à la Mecque, persécutés par les polythéistes. Certains d’entre eux ont été tués. Ces conditions sont les mêmes que celles de leurs ennemis, qui ont été accaparés par leurs ennemis de Qoraysh. Le Coran ne fait qu’applaudir les croyants à prendre les armes dans le mais mais de leurs biens et de pouvoir servir leur religion. N’est-ce pas un droit légitime, reconnu aujourd’hui par le droit international, de prendre ce qui a été pris par l’ennemi et de défendre notre droit de pratiquer la religion? justement la raison d’être, entre deux, deux guerres mondiales.
 

Bien que le verset prévoit de combattre l’ennemi, il est seulement une réserve:  «Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée». Il n’en reste pas moins que  vous attaquerez aux premiers ministres, dans ce cas n’hésitez pas à tuer. »  C’est encore une autre preuve que la guerre en islam revêt un caractère défensif. Pourtant, ce qui dérange  Eric Zemmour , Alain Finkielkraut, Michel Onfray et compagnie, c’est un genre de passage: «  N’hésitez pas à tuer». C’est comme si au cours des guerres, les hommes ne s’entretuaient pas mais combattaient en se donnant l’accolade ou en se jetant des fleurs. Mais voilà, ce qui est valable pour les uns n’est pas admis pour les autres.

 

Il ya un fait marquant que les non-musulmans présentent l’esprit, c’est la clémence que l’Islam préconise en maintes occasions. En effet, le Prophète (pp) a accordé le pardon à tous ses ennemis après son triomphe et son entrée victorieuse à la Mecque. Cette décision du Messager de Dieu (pp) représente une source de droit. Est-ce que les Occidentaux sont pardonnés à leurs ennemis au lendemain des deux guerres? Les juifs continuent, jusqu’à ce jour, à pourchasser les nazis de la seconde guerre.

(Suite)

Troisième verset  :

«Combattez-les sans répit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de subversion et que le culte soit rendu à Dieu. S’ils cessent le combat, ne verse pas les hostilités contre les injustes récalcitrants . » (S.2, 193)

Pourquoi généraliser ce verset et l’appliquer à notre époque? Il est bien temporel est question question des polythéistes mecquois de l’époque du Prophète (pp). Ce sont eux les agresseurs, et les musulmans sont des crées à défendre et à leur religion leur religion qui n’a pas associé à révisé l’exercice. Est-ce que la France, aujourd’hui, ne se défendrait pas militairement s’il le fallait, si un pays tentait, par exemple, de saborder la religion catholique? Elle a bien fait pour les raisons politiques et économiques pendant les deux grandes mondiales.

 

Quant à ces « djihadistes » qui sèment la haine meurtrière, ils n’ont pas compris ou ne veulent pas comprendre le sens temporel du verset. Il est clair qu’il énonce une déclaration de guerre à des polythéistes et non à tous les non-musulmans pour le soumettre à la religion de Dieu. Agir de la sorte, c’est contredire ce verset fondamental qui stipule clairement:  «Nulle contrainte en religion» .

Nous voyons que le Coran ne prêche pas la guerre à tout moment et à tout instant, l’article recommande  l’arrêt des hostilités à  l’ennemi  Il n’est pas contre les injustes; c’est ce que font présentement tous les Etats du monde. Pourquoi donc les analystes islamophobes ne prennent-ils pas en considération cet important et vital aspect de la question?

Quatrième verset  :

«Il est prescrit de combattre et cette prescription vous avez horreur. il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose qui soit bien pour vous; et il se peut que vous chérissiez une autre, alors elle constitue un mal pour vous. Dieu le sait; mais vous ne savez pas. » (S.2, 216)

Ce verset énonce deux valeurs qui ont cours à parcourir toutes les époques et toutes les générations. Il s’agit, d’abord, de tous les gens qui détestent la guerre et la violence d’une manière générale. Ensuite, cette valeur se rattache à ces questions que nous recevons notre approbation mais qui, pourtant, se révélent être par la suite contre nos intérêts. Il est également fait référence à ces questions que nous désapprouvons sur le moment mais qui s’avèrent par la suite favorable à nos intérêts.

Quoiqu’il en soit, le verset énonce un principe général admis par tout le monde, y compris à notre époque: l’obligation d’engager une guerre défensive en cas d’agression, et la riposte à toute attaque diffamatoire à titre individuel, en temps de paix, s’imposer à tous les peuples agressés et à toutes les personnes diffamées. Il s’agit, pour les uns, de repousser l’agression d’un ennemi et, pour les autres, de défendre leur honneur et leur dignité.

Cinquième verset  :

«Prophète! Rappelle-toi le matin où tu laisses ta famille pour aller placer les croyants à leurs postes de combat, alors que Dieu entendait et savait tout! »  (S.3, 121)

Ce verset est bien personnel, c’est essentiellement l’appel au prophète. Il ne généralise pas non plus l’appel, dès lors qu’il fixe une époque donnée. En effet, il est question, dans ce verset, de la préparation de la bataille qui va se dérouler à Ou h oud. C’est un appel relatif à la préparation de défendre dans cette localité contre un agresseur, en l’occurrence les polythéistes. Cet ennemi a voulu la guerre et le Coran imposent aux musulmans de se défendre.

Lequel d’entre les européens en général, et d’entre les Français en particulier, ne se défendrait pas pour étouffer les voies de la violence? N’est-ce pas ce que la police, de nos jours, les États de tous les continents pour ceux qui veulent semer la terreur et rompre le cordon de la paix et de la miséricorde? Les musulmans combattent aussi bien que les musulmans qui combattent au nom de l’islam, alors qu’en réalité, ils ont l’un ou l’autre de leur point de vue ou trahissent la doctrine coranique.

(Suite)

Sixième verset  :

«Combien de prophètes, suivis d’un grand nombre de disciples, ont combattu pour défendre la Cause de Dieu, sans jamais laisser tomber les épreuves, ni faiblir ni abandonner la lutte! Dieu aime les gens persévérants. »  (S.3, 146)

Si la France était attaquée par un État voisin et si les autorités françaises ont demandé, à Alain Finkielkraut ou à Michel aufray de rédiger un appel contre ceux qui ont envahissent leur pays et oppriment leurs concitoyens, n’exprimeraient-ils-pas d’idées – ce que le fait  de « ne pas se laisser abattre par les épreuves »? Certainement, ils exhortaient leurs compatriotes «  à ne pas faiblir ni abandonner la lutte »! Qu’y at-il donc de répréhensible dans ce verset? Absolument rien, à moins d’être mauvais et de proclamer que ce soit bon pour eux est mauvais pour les autres.

Il ne sert à rien d’être un homme d’être un philosophe s’il manque d’objectivité et si, au lieu de comprendre ses vis-à-vis et de discuter pacifiquement avec les gens qui ne font pas ses idées, il excelle à interpréter à sa manière et, partant, les accable de calomnies, en s’entêtant de surcroît à examinateur leurs discours selon des inclinations philosophiques ou des doctrines politiques douteuses.

Septième verset:

«Ils vous font perdre votre foi comme ils l’ont eux-mêmes perdue pour que vous soyez tous pareils. Ne sont pas des liaisons avec eux, ils ne seront pas résolus dans la Voie du Seigneur. Choisissez optent carrément pour l’apostasie, saisissez-les et tuez-les tous où vous les trouviez! Gardez-vous de prendre parmi eux des amis ou des auxiliaires. »  (S.4, 88)

Il convient de placer le verset dans son contexte. Voici ce que Mohammed Chiadmi, auteur d’une traduction du Coran, dit au sujet de verset:  «Il fait allusion à la situation de conflit dans lequel se trouve la communauté à Médine. Certains individus, des hypocrites, se convertissaient à l’islam, s’immisçaient dans la communauté des croyants, récoltaient les informations et reniaient toujours leur religion en transmettant ces informations aux ennemis de l’islam.Pour ces traîtresses de guerre, la condamnation est la peine de mort comme stipule ce verset. Celui ou celle qui quitterait sa religion par conviction, sans chercher à trahir par la suite l’islam et les musulmans, n’entre pas dans cette catégorie. »

Dans toutes les guerres, les espions, les détenus comme des traîtresses, sont condamnés à mort et fusillés. Pourquoi, quand le Coran préconise le même traitement à l’islam et aux musulmans, comme Michel Onfray, insurgé contre cette décision? Ils parlent alors de violence.Est-ce que la violence engendrée par l’Occident en temps de guerre est plus douce que celle qui parle la révélation? Devons-nous comprendre que pour ce philosophe, les espions ne doivent pas être condamnés, «par humanisme», à peine de peines, par un simple tribunal correctionnel?

Huitième verset  :

«La seule récompense de ceux qui font la guerre à la religion de Dieu et à son Fils prophète, et qui cause le désordre sur la terre, qui sont mis à mort, crucifiés ou amputés d’une main et d’un pied par ordre croisé, ou ils sont expulsés du pays. Ce sera une dégradation pour eux dans ce monde, en plus du terrible châtiment qui les attendent dans la vie future. »  (S.4, 33)

Le verset pose le cas de ceux qui sèment le trouble dans une société, propageant la corruption sur terre et des criminels d’une manière générale. Le Coran prévoit plusieurs peines: la condamnation à mort, la crucifixion, l’amputation d’un membre et l’exil.

Certes, il est indiscutable que certaines peines, prévues par le Coran, sont inadmissibles à notre époque. Cependant, elles étaient en vigueur à ce moment chez les musulmans et chez d’autres peuples. Les structures juridiques n’ont pas perfectionné dans ces siècles recules et, ce qui a envoyé ces peines à cette époque, c’est qui n’a aucune institution carcérale. Que faire alors, faute de prison, fallait-il laisser les criminels en liberté?

(Suite et fin)
Neuvième et dixième verset:

«  A l’expiration des mois sacrés, tuez les polythéistes partout où vous les trouverez! Capturez-les! Assiégez-les! Dressez-leur des embuscades! s »ils se repentis ,, si la complainte  s ALAT, a voulu s’acquittent de la zakât, laissez-les dans la paix Dieu est Clément voiture et Miséricordieux.  »  (S.9, 5)

«Combattez-les donc! Dieu les châtiera par vos mains et la couverture d’ignominie. Il vous donne la victoire sur eux, apaisera le coeur des croyants. »  (S.9, 14)

Il est tout à fait naturel que, en période de guerre, les autorités, les consignes sur la façon de lutter contre l’ennemi. Dans ces versets, le Coran ne fait qu’enseigner les différentes manières de combattre un ennemi. Il n’y a rien d’étonnant à cet aspect de la guerre. Il est apparent que ce n’est pas une guerre conventionnelle. Les résistants français et les maquisards algériens opéraient de la même façon, les premiers contre les allemands, et les secondes contre les soldats de l’armée française. Les uns et les autres «  assiégeaient», «capturaient», «dressaient des embuscades» …  Si, dans ces versets, les objectifs ne sont pas les mêmes (pour les uns, c’est la politique, et pour les autres, c’est la religion), leur revêtent, le même caractère libérateur.

L’islam projette de réunir et d’unir les hommes et les femmes dans une forme d’organisation sociale où s’impliquent la solidarité humaine, le respect des croyances, des cultures et de toutes les libertés fondamentales, dans la mesure où elles ne l’atteinte de l’unité de Dieu et de ses grands préceptes. Si des versets apparents «violents» sont des contenus dans le Coran, c’est seulement pour le titre défensif, donc pour repousser les agressions, comme par exemple l’expulsion des gens de leurs terres, à l’époque du Prophète (pp) L’empêchement de la liberté de circulation des idées religieuses et des injustices imposées aux plus faibles.

C’est le propre de toutes les sociétés anciennes et contemporaines, comme c’est le cas en France et dans d’autres pays d’Europe, à la suite d’attentats meurtriers, de prescrire les règles qui incitent à leurs membres à faire vigilants et disposés à se défendre. Pourquoi donc refuse-t-on à l’islam que les états dits modernes s’appliquent à eux-mêmes, à leur ordre militaire militaire pour bien mener des guerres? Le coran ne fait rien d’autre que de formuler, sous forme de versets, les règles de conduite doivent être respectées à temps de paix et de temps de guerre, lorsque les exigences de l’exigeant.

Source:

https://oumma.com/auteur/tahar-gaid/

                     Avis des ulémas (savants de l'Islam) interdisant le terrorisme

Ceux qui agressent les gens en paix font partie soit de la secte des Kharijites, soit ce sont des bandits de grand chemin ou des rebelles (contre le pouvoir en place). Et on se doit de prendre avec chacune de ces catégories des mesures sévères, qui mettent une fin radicale à leur entreprise, et qui mettent les musulmans et les non-musulmans (appartenant aux trois catégories citées ci-dessus) à l’abri de leur mal. 

Quant à ceux qui font exploser des bombes, où qu’ils se trouvent, et qui prennent les vies d’innocents, détruisent les biens respectés - des musulmans et des non-musulmans - [tuent les hommes et] rendent ainsi les femmes veuves, et les enfants orphelins, Allah a dit à leur sujet : 
«Il y a parmi les gens celui dont la parole sur la vie présente te plaît, et qui prend Allah à témoin de ce qu'il a dans le cœur, tandis que c'est le plus acharné disputeur. -* - Dès qu'il tourne le dos, il parcourt la terre pour y semer le désordre et saccager culture et bétail. Et Allah n'aime pas le désordre ! -*- Et quand on lui dit: "Redoute Allah", l'orgueil criminel s'empare de lui. L'Enfer lui suffira, et quel mauvais lit, certes!! » (Sourate 2; 204/206) .Voir article détaillé à la source :

Source :

http://http://www.alghourabaa.com/index.php/mise-en-garde/le-terrorisme/209-les-savants-de-l-islam-se-prononcent-sur-le-terrorisme-sous-toutes-ses-formes.html

 

Que dit l'islam à propos du terrorisme?

L'islam, qui est une religion de miséricorde, ne permet pas le terrorisme.  Dans le Coran, Dieu a dit: 

 Dieu ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures.  Car Dieu aime les équitables.  (Coran, 60:8)

Le prophète Mohammed  interdisait aux soldats de tuer des femmes et des enfants,1 et il leur conseillait: {... Ne trahissez pas, ne soyez pas excessifs, ne tuez pas un nouveau-né.}2 Et il a aussi dit: {Quiconque a tué une personne qui avait fait un pacte (de non-agression) avec les musulmans ne sentira pas l'odeur du Paradis, même si son parfum peut être senti à une distance équivalant à quarante ans.}3

Le prophète Mohammed  a aussi interdit de punir les gens par le feu.4

Une fois, il a classé le meurtre comme deuxième péché majeur5, et il a même averti les gens que: {Les premiers cas à être jugés entre les gens au Jour du Jugement seront les cas d'effusions de sang.6}7

Les musulmans sont même encouragés à être bons envers les animaux et il leur est interdit de leur faire du mal.  Une fois, le prophète Mohammed  a raconté: {Une femme a été punie pour avoir emprisonné un chat jusqu'à ce qu'il meure.  À cause de cela, elle a été condamnée à l'Enfer.  Elle l'avait emprisonné sans lui donner à manger ni à boire, et sans le libérer pour qu'il puisse manger les insectes de la terre.}8

Il a aussi raconté qu'un homme ayant donné à boire à un chien assoiffé, Dieu lui pardonna ses péchés pour cette action.  On demanda au prophète : "Ô messager de Dieu, sommes-nous récompensés pour le bien que nous faisons aux animaux?"  Il répondit: {Pour toute créature vivante, il y a une récompense à qui leur fait du bien.}9

Par ailleurs, lorsque les musulmans tuent un animal pour se nourrir, ils doivent le faire de la façon qui cause le moins de frayeur et de douleur possible.  Le prophète Mohammed  a dit: {Lorsque vous égorgez un animal, faites-le de la meilleure façon.  Vous devez bien aiguiser votre couteau afin de faire souffrir l'animal le moins possible.}10

À la lumière de ces textes et d'autres textes islamiques, le fait de provoquer la terreur dans les coeurs de civils sans défense, la destruction massive d'édifices et de propriétés, le bombardement et la mutilation d'hommes, de femmes et d'enfants innocents sont tous des actes interdits et détestables aux yeux de l'islam et des musulmans.  Les musulmans pratiquent une religion basée sur la paix, la miséricorde et le pardon, et la vaste majorité d'entre eux n'ont rien à voir avec les violents événements que certains associent aux musulmans.  Si un musulman commettait un acte de terrorisme, il serait coupable d'avoir violé les lois de l'islam.

Notes:

(1) Rapporté dans Sahih Mouslim, #1744, et Sahih Al-Boukhari, #3015. Retour au texte

(2) Rapporté dans Sahih Mouslim, #1731, et Al-Tirmizi, #1408. Retour au texte

(3) Rapporté dans Sahih Al-Boukhari, #3166, et Ibn Majah, #2686. Retour au texte

(4) Rapporté dans Abou-Dawood, #2675. Retour au texte

(5) Rapporté dans Sahih Al-Boukhari, #6871, et Sahih Mouslim, #88. Retour au texte

(6) Cela signifie tuer et blesser.  Retour au texte

(7) Rapporté dans Sahih Mouslim, #1678, et Sahih Al-Boukhari, #6533. Retour au texte

(8) Rapporté dans Sahih Mouslim, #2422, et Sahih Al-Boukhari, #2365. Retour au texte

(9) Ce hadith de Mohammed  est mentionné de façon plus détaillée sur cette page.  Rapporté dans Sahih Mouslim, #2244, et Sahih Al-Boukhari, #2466. Retour au texte

(10) Rapporté dans Sahih Mouslim, #1955, et Al-Tirmizi, #1409. Retour au texte

http://www.islam-guide.com/fr/ch3-11.htm

Les puissances occidentales ont armé et financé les mouvances terroristes les plus redoutables

Economiste de profession, Georges Corm  fait autorité à propos du Moyen-Orient et de la Méditerranée. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de référence sur ces questions. Il a été ministre des finances du Liban entre 1998 et 2000. Il est aujourd’hui consultant auprès d’organismes internationaux et d’institutions financières. En visite en Corse, Georges Corm a fait l’honneur au Ribombu de lui accorder une interview exclusive. Nous avons fait le choix de la publier en deux volets. La première partie est consacrée à l’analyse géopolitique des dérives djihadistes, revêt un intérêt particulier au regard des évènements récemment intervenus en France.

 

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U Ribombu : L’attaque du Charlie Hebdo et les événements qui ont suivi posent la question de la place de l’Islam en Europe. N’est-ce pas là une mauvaise orientation ?

L’explication de cet acte odieux ne requière pas que l’on s’interroge sur l’attitude des « musulmans » en général ou sur les rapports de cette barbarie avec une des grandes religions du monde pratiquée par un milliard et demi d’habitants sur les cinq continents. Je pense qu’une telle approche sème encore plus la confusion dans les réactions et émotions à de tels évènements. Elle participe de la thèse huntingtonienne sur le choc des civilisations, devenue tellement prégnante,  et qui continue d’échauffer les esprits dans le monde musulman comme le monde euro-américain.

En revanche, il faut s’interroger sur les responsabilités politiques dans l’instrumentalisation des religions, et plus particulièrement des religions monothéistes, dans les jeux de la géopolitique mondiale, notamment depuis l’époque de la Guerre froide. A partir de l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS en 1979, des dizaines de milliers de jeunes arabes ont été recrutés, entraînés militairement et idéologiquement sous l’étendard du « jihad », pour aller se battre contre les « infidèles » et « athées » de l’armée soviétique qui avaient envahi ce pays. Ceci s’est fait ouvertement sous incitation américaine officielle par le truchement des deux gouvernements d’Arabie saoudite et du Pakistan, lesquels ont adopté des « versions dures » de la sharia musulmanes enseignées dans des centaines d’écoles coraniques à leurs jeunes enfants. En fait, l’armée américaine encore traumatisée par la défaite du Vietnam a pu ainsi éviter à l’époque d’intervenir directement sur le terrain. Elle l’a fait par des « proxies » et ce dernier affrontement de la Guerre froide a été ainsi gagné par les Etats-Unis. Le théoricien de cette mobilisation de l’Islam a été Zbidigniev Brejenzki, conseiller pour la sécurité du président Carter.

Suite de l'interview

Au cours de la guerre d’Afghanistan s’est constituée l’organisation d’Oussama Ben Laden, lui-même saoudien, dénommée Al Quaëda, qui a appuyé le mouvement des Talibans lequel a été à l’origine largement une création du gouvernement du Pakistan avec la bénédiction américaine. Al Quaëda va ainsi devenir une internationale de combattants islamiques aux emplois multiples, car une fois cette guerre terminée, on la retrouvera dans divers pays africains – notamment le Nigeria, le Mali et la Somalie – mais aussi en Bosnie, en Tchétchénie, au Caucase, en Russie, de même qu’aux Philippines, en Chine (surtout au Xing Quiang province a majorité musulmane) et au Myanmar. Si les grands attentats anti-occidentaux ont polarisé tous les regards et l’attention médiatique (attaques en Afrique contre des ambassades américaines en 1997, attentats du 11 septembre 2001, attentat de Madrid en 1995 et celui de Londres), on oublie toujours le nombre effarant de victimes que cette internationale terroriste a causé dans le monde arabe et musulman et d’autres pays depuis un quart de siècle, par des centaines d’attentats, sans que cela ne suscite de grandes émotions dans les médias occidentaux, sauf si des touristes ou autres personnes de nationalité européenne ou américaine en ont été aussi  victimes.

U.R. Le débat porte sur l’ opposition « liberté d’expression » / « interdiction du blasphème », n’existe-t-il pas une voie médiane, plus sage ?

Dans mes ouvrages et articles, cela fait longtemps que j’ai plaidé pour un « moratoire » sur les discussions répétitives,  monotones et stériles de la religion musulmane aux Etats-Unis et en Europe,  qui se déroulent depuis plusieurs décennies maintenant et sont devenues un « business » médiatique et même académique. Ceci contribue à raidir les attitudes dans les sociétés musulmanes et joue dans le camp des terroristes. J’ai insisté aussi sur l’urgente nécessité de parvenir à un consensus international, éventuellement à travers une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui déconseillerait de s’en prendre aux fondateurs des grandes religions, qu’il s’agisse de Jésus, de Mahomet ou de Bouddha ou d’autres. Car l’être humain a besoin d’une dose de sacré ou d’absolu dans son existence, même lorsque la société est sécularisée. Dénigrer ou tourner en dérision sous quelle que forme que ce soit,  les fondateurs de religions qui ont des milliards d’adeptes me paraît sous cet angle inconvenant. Le Christ peut-il être tenu pour responsable des Croisades, de la colonisation de la plupart des sociétés musulmanes par l’Europe, du génocide des Indiens des Amériques ou de celui des communautés juives européennes sous l’horreur du régime nazi ? Je dois dire que moi-même, qui ne suis guère pratiquant de la religion chrétienne dans laquelle j’ai été élevé, éprouve un malaise profond lorsque je vois des caricatures du Christ, comme celles de Mahomet ou d’autres héros du domaine du sacré religieux. Je pense que beaucoup de personnes en Europe ou aux Etats-Unis éprouvent le même sentiment. Bien sûr, ceci ne peut en rien  participer à une justification quelconque de l’acte terroriste barbare qui vient d’avoir lieu à Paris et de ses suites immédiates qui ont abouti aux meurtres d’autres innocents.

Suite de l'interview

Un tel moratoire sur des caricatures des fondateurs du sacré ne signifierait d’ailleurs absolument pas une atteinte à liberté d’expression, car bien sûr aucun type de restrictions ne devrait être mis aux études d’histoire, d’archéologie, d’anthropologie, de sociologie des religions. Le grand orientaliste Maxime Rodinson (1915-2004) a écrit il y a quelques décennies une biographie de Mahomet sans complaisance, alors qu’il se rendait souvent au Liban, en Egypte ou dans d’autres pays arabes, il n’a jamais reçu de menaces de mort. Simplement depuis la première guerre d’Afghanistan la manipulation immodérée à but politique des trois grandes religions monothéistes et, plus particulièrement l’Islam, a créé une atmosphère empoisonnée. Nous avons bien vu à quoi a mené cette manipulation dans le cas de la Syrie où les puissances occidentales et leurs alliés des régimes arabes et de la Turquie ont armé et financé les mouvances terroristes les plus redoutables pour tenter de faire tomber le régime de Bachar el Assad, allié de l’Iran et qui a soutenu de concert avec ce pays le Hezbollah libanais : d’où le désir de se débarrasser de ce régime par les mêmes moyens que ceux employés autrefois lors de la première d’Afghanistan, sans mettre de troupes au sol comme en Irak, invasion aux conséquences catastrophiques, comme on le sait.

La mouvance de Daëch est d’ailleurs venue d’Irak et s’est étendue en Syrie et celle-ci a pu s’emparer de vastes territoires en Irak même, puis en Syrie à la faveur de la déstabilisation extrême de la société iraquienne, causée par 13 années d’embargo économique impitoyable dont a souffert le peuple iraquien et non ses dirigeants, puis de l’invasion de ce pays par les Etats-Unis en 2003, sous le prétexte mensonger d’armes de destruction massives ou de relations de Saddam Hussein, le chef de l’Etat irakien, avec Al Quaëda, mensonge encore plus grossier, car ce dernier était considéré comme un mécréant à abattre par les mouvances radicales islamiques. Suite à l’invasion de 2003, le pouvoir irakien a été réorganisé par les Etats-Unis de façon à consacrer une hostilité permanente entre la communauté chiite et la communauté sunnite. Le nombre de victimes chaque année du terrorisme « jihadiste » quotidien en Iraq est de plusieurs milliers. Il s’agit là de musulmans qui tuent d’autres musulmans et non point des occidentaux.

La complaisance avec laquelle ces mêmes mouvances « jihadistes » ont été encouragées à aller se battre en Syrie par certains pays européens, notamment la France, ainsi que les Etats-Unis, de même que l‘hystérie « moralisatrice » contre le chef de l’Etat syrien par les dirigeants français, américains ou autres dirigeants européens, n’a pu bien sûr qu’encourager des jeunes musulmans européens de souche ou non, a partir se battre là bas, en toute bonne conscience, venant ainsi gonfler le nombre de combattants de ces réseaux dits « jihadistes » soutenus, financés et armés par plusieurs puissances européennes et les Etats arabes alliés, ainsi que la Turquie. Lors de leur séjour là-bas, ils ont été encore plus endoctrinés et amener à commettre des attentats contre leur propre pays. Cela a été pareil pour la génération précédente de « jihadistes » qui s’étaient battus au profit des Etats-Unis en Afghanistan et ont mené des opérations terroristes en Europe et aux Etats-Unis. Qui sème le vent récolte la tempête !

La nouvelle « coalition » militaire contre Daëch montée par les Etats-Unis n’est d’ailleurs intervenue que lorsque la zone autonome du Kurdistan irakien – où ils ont de gros intérêts – a été menacée d’être envahie elle aussi par Daëch. C’est un « remake » sur le plan médiatique et politique de la coalition contre l’Afghanistan et contre l’Irak de 2003, mais sans intervention au sol.
Enfin, comment ne pas évoquer la déstabilisation complète du monde arabe par la politique de George W. Bush et son désir de remodeler le Moyen-Orient à travers la doctrine de la guerre contre le terrorisme qui l’a amené à envahir deux pays musulmans. Il a obtenu le résultat contraire, ce qui était prévisible, c’est-à-dire le développement accéléré du terreau sur lequel prospère le terrorisme et ceux qui le manipulent. Puis plus récemment, un autre facteur important de la vague actuelle de terrorisme a été constitué par les interventions musclées de membres de l’OTAN en Libye, mais aussi les interventions en Syrie par mouvements jihadistes interposés, dans le sillage des révoltes populaires arabes de 2011. Or  seules les révoltes qui sont restées pacifiques – et ce malgré le nombre de victimes civile de la répression chez les manifestants – ont obtenu des résultats, comme  celles de l’Egypte (avant la chute du gouvernement Frères musulmans) et bien sûr celle de la Tunisie. Les interventions externes ont malheureusement contribué à faire échouer ces grandes révoltes populaires pacifiques.

Suite de l'interview

Ajoutons aussi que ce qui évidemment n’aide pas c’est l’existence d’Etats (Arabie saoudite ou Pakistan ou Israël ou l’Iran depuis la prise de pouvoir de l’Imam Khomeiny et des religieux à l’encontre des partis laïcs) ou des gouvernements, comme celui d’Erdogan en Turquie, qui entendent parler au nom de tous les croyants d’une religion donnée ou de ceux qui sont nés dans ces religions.

U.R. À lire la presse, les religions musulmanes porteraient un violence intrinsèque. N’est-il pas aujourd’hui nécessaire de tordre le coup à cette idée ?

Comme je vais l’expliquer plus en détail, les sociétés dites occidentale ne sont exposées que marginalement aux actes des mouvances terroristes qui prétendent se placer sous le signe de la défense de la religion musulmane et de ses adeptes, car les plus grands, plus meurtriers (endroits de celui du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et celui de 2005 à Madrid) et les plus nombreux actes terroristes sont ceux qui ont lieu dans le monde musulman. Mais pour ce qui concerne votre question sur les rapports entre la religion musulmane et la violence, il n’y a pas dans l’islam de bases doctrinales incitant ou légitimant de telles violences. Le droit musulman a codifié très tôt et très clairement les raisons de déclarer une guerre entre un Etat musulman et un autre Etat qui ne l’est pas, notamment en défense à une attaque. Ce droit de la guerre a mis des règles déjà assez proches pour l’époque (VIIè siècle) de ce que seront 13 siècles plus tard les Conventions de Genève et le développement du droit humanitaire. Mais surtout, le droit musulman traditionnel n’incite pas du tout des individus à se substituer à la « Oumma » ou collectivité des croyants pour mener une guerre au niveau individuel contre des ressortissants d’autres Etats musulmans ou non musulmans. Bien plus lorsque cela est arrivé dans l’histoire des sociétés islamiques, cela a été décrit comme la source de discordes malfaisantes pour la société (la « fitna »), et donc hautement condamnables. En réalité, sur le plan du droit musulman, seuls les autorités constituées peuvent déclarer une guerre (Calife ou Commandeur des croyants autrefois ou chefs d’Etats modernes).

Il faut ajouter ici que dans les nombreux attributs de Dieu que l’on trouve dans le texte coranique, celui qui est cité le plus souvent c’est celui de la « miséricorde » et de la « compassion ». N’oublions pas que l’islam se réclame du premier fondateur du monothéisme, Abraham, qu’il reconnaît l’existence de tous les prophètes de l’Ancien Testament et qu’il attribue à Jésus et à la Vierge Marie une place éminente dans le texte coranique. En conséquence, toutes les « fatwas » ou édits qui prônent la violence hors du cadre légal et institutionnel n’ont aucune valeur légale et juridique dans le droit musulman classique, plus particulièrement celles qui prônent la violence contre les Juifs ou les chrétiens ou les minorités musulmanes (chiites, ismaéliens, druzes, alaouites) ou d’autres minorités telles que les Bahaï en Iran ou les Yézidis en Irak.

C’est pourquoi, les actes terroristes commis en Europe ou aux Etats-Unis, mais tout autant les innombrables attentats dans des pays eux-mêmes musulmans – par une utilisation totalement échevelée d’exégèses fantaisistes de la révélation coranique – m’apparaissent surtout comme des actes qui discréditent cette religion et ses adeptes. Certes, ils expriment aussi un sentiment anti-occidental, mais affirmer qu’ils visent à ébranler les « valeurs » et le mode de vie et de gouvernement, qui règnent aux Etats-Unis ou en Europe, me semble ressortir plus de l’émotion que de l’analyse raisonnée de ces actes terroristes. En mettant ces actes barbares sous le signe de la religion musulmane, les terroristes et leurs commanditaires discréditent celle-ci aux yeux du reste de l’humanité et des croyants des autres religions. Ils participent ainsi activement à l’auto-réalisation de la prophétie de Samuel Huntington sur le choc des civilisations et donc implicitement et explicitement au choc des religions, des cultures  et des valeurs. Auto-réalisation à laquelle la politique du président américain George W. Bush a aussi énormément contribué, comme j’en reparlerai.

De plus, il faut toujours le rappeler, le nombre de victimes musulmanes de ce terrorisme est bien plus élevé que le nombre de victimes dans les pays occidentaux. Le fait que ces mouvances terroristes, s’abritant derrière la religion musulmane pour se gagner un public, évoquent dans leur pamphlets ou déclarations une lutte contre une « croisade » ou un « complot judéo-chrétien », visant le monde musulman, fait partie de la perversité de ce type de terrorisme. Ne trouve-t-on pas étrange, en effet, que les adhérents de ces mouvances terroristes aient tué des dizaines de milliers d’autres musulmans (par centaines tous les jours en Syrie, en Irak ou au Pakistan, mais aussi en Jordanie, en Egypte, au Liban, au Yémen, en Indonésie, au Pakistan, etc…) ou aient éprouvé le besoin d’être actifs aux Philippines ou en Tchétchénie ou au Caucase par exemple, alors même qu’il n’ont jamais participé à la lutte légitime du peuple palestinien pour se libérer de plus d’un demi-siècle d’occupation israélienne, condamnée par d’innombrables résolutions internationales et un avis de la Cour internationale de justice en 1994.

Suite et fin de l'interview

Pour donner aux évènements, leur juste perspective, il est important d’ajouter au tableau  que ces mouvances terroristes déclarent le Hezbollah libanais comme un ennemi majeur, alors que ce mouvement de résistance a réussi en 2000 l’exploit de libérer le sud du Liban de 22 ans d’occupation israélienne, puis de repousser une tentative de l’armée israélienne d’envahir à nouveau le sud du pays en 2006 après une campagne de bombardements de 33 jours. Dans la foulée, l’Iran et le gouvernement syrien, sont aussi dénoncés comme étant leurs ennemis les plus dangereux. On est donc très loin dans ce cadre d’une lutte qui serait exclusivement tournée contre l’Occident ou ses valeurs ou ses libertés. Malheureusement, peu des nombreux « spécialistes » de cette forme de terrorisme et de son idéologie semblent être informés de cette réalité majeure du « jihadisme » – versant discordes internes justement – ou en parlent  publiquement s’ils le savent.

Dans le même ordre d’idée, s’en prendre à une synagogue ou un restaurant ou un magasin kacher c’est moins le résultat d’un anti-sémitisme sur le mode raciste tel qu’il a été pratiqué autrefois en Europe, qu’une façon de donner de la crédibilité à leur prétendue lutte contre une croisade occidentale qualifiée de judéo-chrétienne, ce qui peut leur attirer de nouveaux adhérents. Ce faisant et de façon tout à fait perverse, ces opérations terroristes en Occident opèrent une diversion très dommageable par rapport à la cause tout à fait légitime de libération du peuple palestinien d’une occupation qui n’a que trop duré. Rappelons que cette occupation est contraire à toutes les règles du droit international et humanitaire. Il me paraît d’ailleurs urgent sur ce plan pour calmer les exaltations proprement religieuses de revenir aux dispositions des résolutions des Nations Unies sur la Palestine qui avaient préconisé l’internationalisation des lieux saints des trois monothéismes à Jérusalem, élément capital d’une future paix en Palestine.

U.R. Peut-on craindre une opposition au sein des communautés en Occident et une tension dans les relations avec le monde musulman ?

Dans les contextes que je viens de décrire, il est normal que se développe la méfiance envers les musulmans et la religion musulmane et que même le simple port d’un voile couvrant les cheveux d’une femme suscite l’attention ou provoque en France des polémiques ou alimente le racisme islamophobe. C’est ainsi que ces terroristes (ou ceux qui les commanditent, les financent et les arment) atteignent un de leurs buts. A ce sujet, il faut saluer ici les très larges pans de la population européenne qui ne versent pas dans l’islamophobie, mais au contraire la dénoncent. Il ne faut pas que ce bel humanisme soit mis en danger par les réactions aux attentats. C’est pourquoi,  il faut  impérativement lutter contre l’auto-réalisation du scénario de Huntington, mais non point en s’obstinant à organiser des dialogues de religion ou de culture sans intérêt. Car d’un côté, de tous temps, les civilisations et les cultures ont été en interactions spontanées (et non en dialogues officiels) ; de l’autre, la violence et les guerres ont toujours pour origine des ambitions humaines, des désirs d’hégémonie et de contrôle des ressources de la planète et des grandes voies de communication. La religion n’est le plus souvent qu’un prétexte ou un habillage pour légitimer ces violences et ces guerres et les faire accepter par les opinions publiques. Invoquer la nécessité de dialogue des religions (ou des cultures) ne fait que renforcer la fausse logique du prétendu conflit de civilisations, car c’est admettre totalement que la cause de la violence est bien dans la religion, la culture ou les valeurs et ainsi faire oublier les conflits d’hégémonie et d’ambition qui sont à l’origine des conflits.

Mais cela permet d’éviter de mettre en cause certaines politiques de puissance et d’hégémonie des Etats-Unis et de leurs alliés en Europe ou, à l’intérieur même du monde arabe et musulman, celles de puissances régionales telles que l’Arabie saoudite ou le Pakistan ou la Turquie qui peuvent elles-mêmes subir aussi des dommages collatéraux. Cela évite aussi de mettre en cause les Etats ou les ONG sous influence des Etats financiers et protecteurs de ces mouvances. Dans le monde musulman en effet, après les succès obtenus dans la lutte contre le communisme qui prospérait durant les années cinquante et soixante dans la jeunesse des pays arabes et musulmans, les gouvernements ont compris les bénéfices qui pouvaient être tirés de l’instrumentalisation de la religion pour contrôler leur populations, se donner un rôle régional et rendre service aux grandes puissances internationales, comme dans le cas de la première guerre d’Afghanistan, des bombardements sur la Libye, des interventions récentes en Syrie ou de celles plus anciennes en Irak (1991 puis 2003).

On se souviendra ici qu’au cours des années 1950-1970, tous ces gouvernements étaient des membres actifs du Mouvement des non alignés, que leur langage et discours ne faisaient aucune allusion à l’islam, mais étaient de nature totalement profane, préoccupés exclusivement de questions de l’accélération de leur développement économique et scientifique pour rattraper leur retard par rapport à l’Europe et aux Etats-Unis, ainsi que des questions d’équité et de justice dans l’ordre économique international et de la promotion du non alignement sur l’une ou l’autre des deux grandes puissances (Etats-Unis et URSS) pour ne pas retomber sous la coupe d’une domination externe. La création au début des années 1970 par l’Arabie saoudite et le Pakistan, alliés des Etats-Unis, de l’Organisation de la conférence des  Etats islamiques devenue aujourd’hui Organisation islamique de coopération (OIC) avait pour but de faire diminuer l’influence du Mouvement des non alignés dans le cadre de la Guerre froide.

U.R. Comment résoudre aujourd’hui le conflit et prévoir d’éventuelles attaques ?

Les attentats terroristes ne constituent pas un conflit au sens du droit international, mais aussi suivant le simple bon sens. Par ailleurs, les notions d’Orient et d’Occident sont largement des notions mythiques à usage politique et émotionnel, ce que j’ai largement démontré dans certains de mes ouvrages. C’est pourquoi la notion d’une « guerre »de civilisation entre ces deux entités mythiques est absurde. Elle l’est d’autant plus que l’Occident incarné dans l’OTAN est l’allié privilégié de presque tous les Etats musulmans influents, Arabie saoudite, Egypte, Turquie, Pakistan, Indonésie, Maroc etc.. (à l’exception de l’Iran avec qui les Etats-Unis entretiennent cependant un dialogue depuis peu). En réalité, le bon sens fait dire que ce qu’il faut urgemment faire, c’est assécher les sources du terrorisme, financières, idéologiques et en armements. Ceci ne pourra être réalisé que lorsqu’une analyse objective de ces sources pourra être entreprise, je veux dire une analyse qui ne soit point émotionnelle ou marquée par des intérêts géopolitiques.

Cela suppose de s’être débarrassé de l’idéologie perverse de l’existence d’un conflit de civilisations, ce qui permettra alors de débattre sérieusement des questions tout à fait profanes qui alimentent le terrorisme osant se réclamer de l’islam. Cela demande un sursaut démocratique pour questionner les politiques de puissance menées par certains Etats, de refuser toute légitimité à des Etats prétendant représenter telle ou telle religion et qui sont souvent des alliés fidèles des Etats-Unis et des Etats européens. Cela exige de plus qu’on réalise le ridicule, voire l’insanité, de combattre le terrorisme par le déploiement impérial d’armées et l’invasion de pays entiers et leur occupation, comme cela a été fait sous les deux mandats du président George W. Bush qui a réussi à entraîner derrière lui beaucoup d’Etats démocratiques européens et de très nombreux Etats de pays musulmans eux-mêmes (arabes ou non).

Ceci ne pouvait qu’accroître le terreau idéal pour les candidats à la pratique sanglante du terrorisme, forme suprême de nihilisme et de dévoyance qui peut exister dans certains milieux dans toute société. Souvenons-nous à ce propos du terrorisme russe de la fin du XIXè siècle, du terrorisme italien, français, allemand et japonais d’extrême gauche dans les années 1960-1970, de certaines des formes de violence en Amérique latine qui ont perduré après la chute des dictatures militaires sanglantes soutenues souvent par les Etats-Unis. Cela demande en complément que l’on réalise aussi le danger de combattre des régimes politiques qui ne sont pas alignés sur les politiques occidentales en faisant usage de cette « arme de destruction massive » que sont devenus les soi-disant « jihadistes » et qui entraîne des effets psychologiques graves et des dommages politiques collatéraux qui peuvent être dévastateurs.

Par contre le seul moyen efficace de lutte contre le terrorisme se trouve dans le déploiement de moyens discrets de police (et non par des emprisonnements souvent arbitraires et sans jugement comme dans la prison américaine de Guantanamo) ou des restrictions aux libertés publiques ou le fichage et la surveillance électronique de millions d’êtres humains grâce aux moyens de la technologie moderne et à l’encontre des libertés chèrement conquises. N’est-il pas étrange d’ailleurs que la plupart des auteurs récents des attentats étaient fichés par les polices locales, mais n’ont pas pu être arrêtés à temps ? Si l’on avait dépensé 1% de ce qui a été gaspillé dans les guerres militaires contre l’Afghanistan, l’Irak, les bombardements de Libye, les aides aux mouvements terroristes en Irak et en Syrie, aujourd’hui les bombardements contre Daëch dans ces deux pays, pour mettre sur pied des moyens de police efficace, on n’en serait pas là à ce jour. De même, je pense qu’on n’en serait pas là si les gouvernements occidentaux n’avaient pas eux-mêmes financé depuis 1979 ces mouvances, d’Al Quaëda à Daëch,  avec leurs alliés dans les Etats musulmans eux-mêmes.

Déconstruire un tel imbroglio n’est guère chose facile. Aussi je crains que la tendance lourde en Europe et aux Etats-Unis de continuer à réagir au terrorisme sur le thème du choc des civilisations et du refus des valeurs occidentales par l’islam, risque fort malheureusement d’aller en s’amplifiant. Ne serait-ce pas le but recherché par ceux qui ont ordonné les dernières opérations terroristes en France ? Ou encore plus simplement la motivation directe des terroristes imbibés d’idéologie du choc des civilisations et d’une fausse conception de l’islam répandue dans tous ces milieux « jihadistes » depuis trente cinq ans par certaines écoles dites « coraniques », certains prédicateurs fanatiques qui sévissent sur les chaînes satellitaires d’Etats ou sociétés privées ou à travers la toile. Ceci à supposer que ces terroristes n’aient pas de commanditaires machiavéliques manipulant les tensions et conflits géopolitiques qui agitent le monde.

Il faudrait ici qu’un sursaut de tous les démocrates humanistes en Europe comme dans le monde arabe et musulman remettent en cause toutes ces données géopolitiques et raison d’Etat invoquées, ainsi que le traitement académique et médiatique du terrorisme, sans y mêler à tort et à travers des questions religieuses au détriment des données profanes et des réalités de terrain.

U Ribombu  | 14 mai 2015

Source de l'article :

http://arretsurinfo.ch/les-puissances-occidentales-ont-arme-et-finance-les-mouvances-terroristes-les-plus-redoutables/


 

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